2023 : mini-journal de guerre – août
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW, GPSJam
- Le mini-journal de 2022 : février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
- Le mini-journal de 2023 : janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Jeudi 31/8, 20h00
Zapo.
Jeudi 31/8, 19h35
Surexposition.
Le 14 septembre 1954, Ivan Sharonine sort dans la rue pour voir une boule de feu. Il a saisi l'appareil photo qu'il avait récemment utilisé pour prendre des photos d'enfants et a pris une photo. Mais dans la précipitation, il avait oublié de passer à l'image suivante, de sorte que les enfants se sont retrouvés superposés sur un champignon atomique. (traduction automatique)
Jeudi 31/8, 19h30
Héhé.
Igor Guirkine, blogueur nationaliste russe et critique acerbe de l’état-major russe et de Vladimir Poutine, annonce sa candidature à la présidence de la Fédération de Russie en 2024. « Je pense que je suis plus compétent en matière d’affaires militaires que le président sortant », écrit sur Telegram cet ancien soutien du Kremlin âgé de 52 ans, qui soutient l’invasion de l’Ukraine mais considère qu’elle est maladroitement menée. « Notre président est une personne extrêmement crédule : pendant huit ans, il a été mené par le nez ensemble et séparément par Obama, Trump, Macron, Merkel, Porochenko et Zelensky », poursuit-il.
Arrêté en juillet dans un début de répression du pouvoir au sein des milieux nationalistes russes, ce vétéran de plusieurs conflits attend désormais derrière les barreaux son jugement pour « appels publics à des activités extrémistes ». Il encourt jusqu’à cinq ans de prison dans cette affaire, ce qui risque d’entraver ses ambitions électorales s’il était condamné.
[…] Sous sanctions occidentales et un temps meneur de séparatistes en Ukraine, Igor Guirkine a été condamné aux Pays-Bas à la prison à perpétuité en son absence pour son rôle dans la destruction au-dessus de l’Ukraine de l’avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines en 2014, qui a fait 298 morts.
Le Monde
Jeudi 31/8, 9h00
Rhizomatique.
L’érosion des normes contre le développement et l’utilisation d’armes de destruction massive est évidente et due, au moins en partie, à un environnement de sécurité délibérément brouillé par des campagnes de désinformation. Par exemple, la Russie et la Syrie ont utilisé non seulement les réseaux sociaux et les médias nationaux, mais aussi des assemblées formelles comme l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et les Nations Unies pour diffuser activement de la désinformation sur les attaques à l’arme chimique menées par les autorités syriennes. . Lors de réunions multilatérales officielles et d’événements parallèles, ils ont porté de fausses accusations via de faux « experts » et « lanceurs d’alerte » censés travailler à l’OIAC, ont « divulgué » des documents et ont fabriqué des vidéos et des photos. La réticence de la communauté internationale à tenir la Syrie pour responsable de l’utilisation d’armes chimiques, malgré l’existence de preuves confirmées par l’OIAC, est aggravée par des campagnes de désinformation qui sèment le doute et la confusion. De même, la Russie a utilisé les mécanismes de la Convention sur les armes biologiques et à toxines pour exprimer ses allégations non fondées selon lesquelles l’Ukraine et les États-Unis développeraient des armes biologiques, ce qui a retardé d’importantes discussions sur le renforcement de la convention.
[…] Le défi de la lutte contre la désinformation réside dans sa nature rhizomatique : il est impossible de résoudre le problème en répondant à chaque fausse allégation, car le système qui rend la désinformation si omniprésente est hautement interconnecté et largement caché, comme un réseau souterrain de racines de plantes. La meilleure façon de tuer un rhizome de désinformation ou d’empêcher sa propagation est de rendre l’environnement inhospitalier en renforçant la résilience de l’information.
[…] Dans le domaine de la sécurité internationale, l’écosystème de l’information actuel est passé d’une bataille entre les porte-parole des grandes puissances à une bataille qui mobilise une myriade de parties prenantes pour influencer les processus politiques. Une seule publication sur les réseaux sociaux peut déclencher une cascade susceptible d’éroder la volonté politique de poursuivre les négociations, de ratifier un accord ou d’exprimer des préoccupations en matière de conformité. […]
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Mercredi 30/8, 21h50
Lyudmyla Savchuk, 57 ans, employée d’école
« Il y a eu une sirène, puis une autre. Nous savions que quelque chose allait arriver, mais je me suis endormi. Puis quelque chose, probablement une intuition, m’a réveillé. »
CNN, traduction automatique
« J’ai entendu la défense aérienne fonctionner. J’ai entendu quelque chose puis j’ai vu des frappes rouges éclairer le ciel. Puis une explosion. »
« Le verre de la chambre de mon petit-fils s’est brisé. Il a été touché et il a eu des coupures. Les ambulanciers sont venus le nettoyer. »
« Ce n’est que par la grâce de Dieu que personne n’a été tué et qu’il ne s’agit que de vitres et de dégâts matériels. »
« J’ai de la famille à Moscou et un cousin à Chita (Russie). Mon cousin dit que nous méritons tout cela. Ils ne croient pas à ce qui se passe ici. Que nous inventons tout cela. Nous ne leur parlons plus à cause de la guerre. »
« Ce que je veux dire aux Russes, c’est qu’ils doivent être humains et savoir que nous, les Ukrainiens, sommes des humains. Ils n’arrêtent pas de dire que nous sommes des nazis et pourtant, ce sont eux qui détruisent la vie des gens. »
Mercredi 30/8, 15h50
Fuku. Payer de sa personne.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida et plusieurs membres du gouvernement ont mangé publiquement du poisson et des fruits de mer pêchés dans l'océan, où l'eau purifiée est déversée depuis la centrale nucléaire de Fukushima. Les responsables tentent ainsi de montrer leur confiance dans la qualité du traitement de l'eau. Auparavant, la Chine avait imposé une interdiction totale sur les importations de produits de la mer en provenance du Japon en raison du rejet des eaux de la centrale nucléaire de Fukushima. (traduction automatique)
Mercredi 30/8, 15h10
Tcherno.
FIRMS signale quatre foyers au nord de Poliské. Pompiers : à vos masques !
Mercredi 30/8, 10h40
Gabon.
Alors que la victoire du président sortant, Ali Bongo, venait d’être annoncée, des soldats ont décrété la « fin du régime », dans nuit de mardi et mercredi. A Libreville, des premières manifestations de soutien ont eu lieu.
Le Monde
On s’en fout, y a plus d’uranium. Mais c’est l’occasion d’observer les effets de l’indépendance énergétique française.
Orano au travers de sa filiale La Compagnie des Mines d’Uranium de Franceville (COMUF) a exploité des gisements d'uranium au Gabon pendant 40 ans jusqu’en 1999 avant de procéder au réaménagement des mines jusqu’en 2006. Depuis lors, la COMUF assure la surveillance environnementale, l’entretien et le suivi des restrictions d’usage du site réaménagé.
La Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF) est une compagnie minière française créée par le CEA puis prise en charge par la COGEMA dans les années 1970-1990, puis par Areva.
Elle est créée le 21 février 1958 par la France à l’initiative du commissariat à l’Énergie atomique (CEA) auquel se sont associés des groupes industriels, chimiques et bancaires français2 pour exploiter la « province uranifère » du bassin de Franceville (francevillie), précambrien constitué de « deux cycles successifs gréso-pélitiques, d’une puissance de 1000 à 1500 m », dans le Haut-Ogooué dans l’actuelle République gabonaise, et plus particulièrement le gisement d’uranium de Mounana dont les premiers indices avaient été mis en évidence entre 1953 et 1956 par les prospecteurs du CEA.
Après plus de trente-huit années d’activité (mine aériennes, et souterraines), l’entreprise prépare la fermeture du site à partir de 1997 et ferme officiellement ses portes en 1999 en raison de la chute des prix de l’uranium et de l’épuisement du gisement, laissant derrière elle des friches minières et industrielles radioactives qui feront l’objet d’un « remodelage urbain » et d’un « gommage des impacts environnementaux », peu avant que le Gabon n’intègre dans son droit national et son code minier le principe pollueur-payeur. Des travaux de réhabilitation sont encore en cours en 2010 sous l’égide d’Areva.
[…] Non loin de la grande Forêt tropicale et plutôt en zone de savane, pour limiter les coûts de transport, les unités industrielles ont été construites le plus près possible des mines et à Mounana en surplomb des rivières Ngamaboungou et Mitembé qui recevront durant plusieurs décennies des eaux d’exhaure radioactives, acides, corrosives et polluées par des métaux lourds et du radon. Une partie du réseau d’eau potable aurait pu être également contaminé.
[…] Selon un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (rapport déposé le 19 mars 1996), « il semble que le site de stockage de Mounana ait une histoire spéciale (…) dans les 15 premières années de l’exploitation (1961-1975), les résidus de traitement étaient déversés directement dans le lit de la rivière Ngamaboungou. Cette pratique a dû progressivement être jugée peu acceptable par COMUF, filiale gabonaise de COGEMA. En effet la Ngamaboungou se jette dans la Mitembe, affluent du Lekedi, qui lui-même se déverse dans l’Oboué, fleuve dont la puissance symbolique [sic] est forte au Gabon.
[…] Certains auteurs et diverses ONG signalent un nombre anormal de pathologies pulmonaires chez les anciens ouvriers, mais aussi d’un nombre anormal de malformations congénitales observées à Mounana et aux environs chez les nourrissons et les jeunes (« macrocéphalie, naissance d‟enfants avec des crânes « transparents », absences de membres, etc.) et des cas de « tuberculose » assez importants parmi les anciens employés de la COMUF » ainsi que de maladies dermatologiques, ophtalmologiques ou cardiovasculaires).
Des ONG (Aghir In’Man, alerte Sherpa et la CRIIRAD notamment) s’inquiètent des risques de pollution de l’eau et du fait que les populations riveraines non informées des risques par AREVA utilisent des matériaux radioactifs pour construire des bâtiments (hôpitaux, maternité, école). […]
Wikipedia
Mercredi 30/8, 10h20
Zapo.
Pour rappel, l’espèce de marais autour de la piscine sombre était la réserve d’eau d’une centrale nuc à six réacteurs il y a quelques mois.
Mercredi 30/8, 9h40
Géographie chinoise (suite).
[…] Parallèlement à la domination sur Taiwan démocratique, la carte prétend être propriétaire de la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. Il revendique également la souveraineté sur certaines régions du nord de l’Inde. Et, comme l’a noté le journal russe Moskovskij Komsomolets, la carte semble déclarer la propriété exclusive de la Chine sur l’île Bolchoï Ussuriysky, divisée par la frontière sino-russe.
[…] L’île Bolshoy Ussuriysky est reconnue comme étant divisée entre la Chine et la Russie. De même, alors que des zones importantes de la frontière entre l’Inde et la Chine sont contestées, les revendications de la Chine ne sont guère soutenues par la communauté internationale. Les tribunaux internationaux, tous les voisins de la Chine (à l’exception de la Corée du Nord) et la plupart des autres pays s’accordent à dire que la mer de Chine méridionale n’appartient pas à la Chine. Le fait que la Chine soulève à nouveau publiquement ces revendications peut refléter son embarras à la suite d’une récente épreuve de force avec les Philippines dans la zone économique exclusive de ce pays. Pékin a été contraint de se mettre sur la défensive diplomatique après avoir stupidement décidé de tirer des canons à eau et des lasers de qualité militaire sur des navires philippins. Cette action agressive a été largement condamnée par la communauté internationale.
[…] Lors de sa rencontre avec le Premier ministre indien Narendra Modi au sommet des BRICS en Afrique du Sud la semaine dernière, par exemple, [le chef d’état chinois] M. Xi s’est engagé à réduire les tensions le long de la frontière. Cet engagement reflète la volonté de M. Xi de créer un environnement diplomatique positif en prévision de son arrivée au sommet du G20 organisé par l’Inde le 9 septembre. Le président chinois veut montrer qu’il est respecté et apprécié par la communauté internationale. En offensant l’important mouvement nationaliste-populiste de l’hôte du G20, cette carte ne fait que compliquer l’agenda de Xi. Prenons l’exemple de ce que le responsable des affaires étrangères de l’Inde a déclaré mardi à propos de la carte.
Subrahmanyam Jaishankar a déclaré : « La Chine a déjà publié des cartes qui revendiquent des territoires qui ne lui appartiennent pas, qui appartiennent à d’autres pays. C’est une vieille habitude. … Le gouvernement [indien] est très clair sur ce dont nous avons besoin pour défendre nos territoires. On peut déjà le constater à nos frontières. Je pense qu’il ne devrait y avoir aucun doute à ce sujet. Ce n’est pas en faisant des revendications absurdes que l’on peut s’approprier les territoires d’autrui ».
Bien entendu, cette carte n’offense pas seulement Taïwan, l’Inde et les nations de la mer de Chine méridionale (Vietnam, Malaisie, Philippines et Brunei). Il y a aussi la Russie, une nation avec laquelle la Chine chérit un « partenariat sans limites ». Comme en Ukraine, la Russie centre ses récits territoriaux sur une veine existentielle. Et avec la couverture que cette carte reçoit actuellement dans les médias russes, elle jouera sur le nationalisme russe, les sentiments anti-chinois et la crainte légitime des Russes que Pékin n’ait l’intention de faire de Moscou son partenaire subordonné. Au minimum, la carte de Xi fait paraître Vladimir Poutine faible.
Washington Examiner, traduction Deepl
Mercredi 30/8, 9h30
Permission quantique.
Ça fait une semaine que je suis à Kryvyi Rih. Ça se passe plutôt bien. Il y a des sirènes chaque nuit, mais je n’ai pas peur. J’ai peur quand les motards-conards passent, je me demande si ce n’est pas un drone. […] Il n’y a pas encore eu d’attaques de drones ou de missiles ici, je n’ai pas eu de choc ou une grande peur. Alors je suis contente [d’être en Ukraine].
Il fait très chaud et sec, je plaisante que Kryvyi Rih est une filiale de l’enfer sur la terre. Le jardin souffre, les tomates cuisent sur la plante. J’ai toujours de l’eau dans l’appartement, mais parfois la pression est très faible.
Pacha va bien. Il aura sa permission à la fin de septembre. La permission de Pacha — c’est comme un chat de Schrödinger, on ne sait pas où on en est, et tout peut changer.
Olga, Viber
Mercredi 30/8, 9h15
Groenland.
[…] Si la population groenlandaise soutient majoritairement le projet d’indépendance, la question des moyens financiers n’a pas encore été résolue. L’île touche environ 500 millions d’euros par an d’aides du Danemark, soit près de 60 % du budget du gouvernement, alors que 20 % de ses habitants continuent à vivre sous le seuil de pauvreté.
Le réchauffement climatique est venu bouleverser la donne en amenant de nouvelles perspectives. La fonte du permafrost rend accessible un sous-sol riche en ressources, notamment en gisements de terres rares, ces matériaux utilisés dans les éoliennes ou les moteurs électriques, nécessaires à la transition énergétique mondiale. De nombreux gisements ont été identifiés aux Etats-Unis et en Europe, mais leur extraction se révélant très polluante, les pays occidentaux les importent à plus de 80 % de Chine. Le Groenland, avec de grandes parties de son territoire inhabité, pourrait devenir l’un des principaux fournisseurs mondiaux de terres rares. «A condition que cela se fasse loin des villages et que les bénéfices de cette industrie reviennent aux Groenlandais, ce qui est loin d’être le cas pour l’instant», estime Pele Broberg, chef du parti Naleraq et ancien ministre des Finances.
[…] Outre les nouvelles sources de revenus, les indépendantistes groenlandais font valoir une disposition de la charte des Nations unies (article 73) qui stipule que les anciennes puissances coloniales s’engagent à «développer la capacité [des anciennes colonies] de s’administrer elles-mêmes, de tenir compte des aspirations politiques des populations et de les aider dans le développement progressif de leurs libres institutions politiques». Autrement dit, ils revendiquent, en compensation des gains réalisés par le pays colonisateur pendant plus de trois cents ans, une période de transition pendant laquelle le Danemark continuerait de verser des subventions et d’assurer un système de santé gratuit, tout en accordant au Groenland sa pleine indépendance. L’application de ce texte serait une première mondiale dans un processus de décolonisation. […]
Libération
Mercredi 30/8, 9h00
Dans un roman à paraître (un jour), un auteur (encore inconnu) raconte que depuis la fin des essais nucléaires, un certain isolant électrique commun aux têtes nucs est discrètement attaqué par une bactérie (mutée ou quelque chose comme ça, ce n’est pas très clair). Au final, les armes sont toutes inopérantes, à l’insu des états qui fondent leur doctrine sécuritaire dessus.
Point de bascule alternatif : seul un petit pays, qui s’est mis au nuc récemment, dispose d’armes fonctionnelles. Ce pays ne disposait pas du plastique isolant en question et a improvisé avec un truc à deux balles qui n’intéresse pas les bactéries mangeuses de têtes nucs.
[…] Depuis l’ouverture du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) en 1996, qui n’est toujours pas entré en vigueur mais qui a imposé de fait un moratoire, seule une poignée de nouveaux essais ont été dénombrés. Le traité continue d’être d’ailleurs promu chaque année le 29 août à l’occasion de la journée internationale contre les essais nucléaires.
En mai 1998, l’Inde teste à quelques jours d’intervalle une série d’essais avec l’explosion de bombes à fusion et à fission nucléaire. Le Pakistan répond dans la foulée avec des essais souterrains le 28 mai puis un essai dans le désert le 30 mai.
Depuis, seule la Corée du Nord a procédé à des essais officiellement répertoriés. À six reprises, la dictature communiste a testé ses bombes. Le pays a d’ailleurs rejeté encore au printemps dernier l’appel du G7 à «s’abstenir» de tout nouvel essai nucléaire. «La position de la République populaire démocratique de Corée est définitive et irréversible», a déclaré la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son Hui.
[…] Dans l’histoire des essais nucléaires, les deux ennemis de la guerre froide sont de très loin les pays qui ont effectué le plus de tests. Les États-Unis sont en tête avec 1125 essais réalisés, majoritairement dans l’État du Nevada. La Russie a de son côté réalisé 720 essais, la plupart dans l’archipel de Nouvelle-Zemble dans les mers du Nord. La France complète le podium avec 210 essais entre 1960 et 1996 réalisés dans le désert du Sahara tout d’abord, puis en Polynésie française. […]
Le Figaro
Mercredi 30/8, 8h45
Mars.
Nous ne savons pas exactement quand cela se produira, mais installer une colonie sur Mars fait clairement partie des projets de l’humanité. La plupart des chercheurs pensent que cela n’arrivera pas avant 2050 au plus tôt, mais en attendant, il n’est pas trop tôt pour commencer à réfléchir au nombre de personnes nécessaires pour mettre en place une colonie.
[…] Des chercheurs de l’université George-Mason (États-Unis) ont constaté qu’il ne faudrait que 22 personnes pour établir une colonie sur Mars. Ce chiffre est beaucoup plus modeste que celui avancé dans d’autres études. Auparavant, des chercheurs suggéraient qu’il fallait au moins 100 personnes.
[…] Berea et son équipe de l’université George-Mason ont déclaré que les études précédentes ne tenaient pas compte des aspects sociaux et psychologiques de la création d’une colonie. Ils ont également indiqué que les recherches précédentes ne tenaient pas compte des interactions entre les colonies dans l’espace. Pour Berea, 22 est acceptable lorsque des expéditions depuis la Terre sont possibles pour le réapprovisionnement. Ce chiffre pourrait même être inférieur.
[…] Les chercheurs ont effectué cinq simulations, chacune modélisant 28 années terrestres de vie de la colonie. Pour chaque simulation, ils ont modifié des facteurs tels que le nombre de personnes et les différentes personnalités. Ils ont constaté que 22 personnes était le minimum requis pour une colonie. Enfin, l’équipe a également constaté que les personnes ayant une personnalité agréable étaient les plus susceptibles de s’épanouir dans la colonie et de contribuer à sa survie globale.
[…] L’agréabilité désigne le degré de gentillesse, de coopération, de compassion et de prévenance d’une personne. Les personnes agréables ont tendance à être plus confiantes, empathiques et prêtes à aider les autres, tandis que les personnes peu agréables peuvent être plus sceptiques, critiques ou compétitives.
Le modèle suggère en outre que les personnes ayant une personnalité névrotique et compétitive sont plus susceptibles d’échouer dans leur mission et de mourir plus tôt. Par conséquent, la réussite de l’ensemble de la mission s’en trouve compromise. […]
GuruMeditation, citant An Exploration of Mars Colonization with Agent-Based Modeling
Mercredi 30/8, 0h20
Petites annexions entre amis.
Une petite carte n’engage à rien : histoire de voir comment ça réagit.
L'édition 2023 de la carte standard de la Chine a été officiellement publiée lundi et lancée sur le site Internet du service de carte standard hébergé par le ministère des Ressources naturelles. Cette carte est établie sur la base de la méthode de dessin des frontières nationales de la Chine et de divers pays du monde. (traduction automatique)
La Chine a déclaré qu’une partie de la Russie faisait partie de son territoire sur de nouvelles cartes officielles.
La société d’État chinoise Standard Map Service a présenté un ensemble de cartes géographiques pour 2023, sur lesquelles, pour la première fois, une partie du territoire de la Russie est indiquée comme faisant partie de la Chine. Il s’agit de l’île Bolshoy Ussuriysky sur le fleuve Amour.
En vertu d’un traité conclu en 2008 entre la Russie et la Chine, l’île a été divisée entre les deux pays. La nouvelle carte officielle de la Chine indique que l’île entière est le point le plus à l’est du territoire chinois. La note explicative souligne que « la carte est établie conformément aux normes nationales de tracé des frontières de la Chine et des autres pays du monde ».
La série de cartes officielles sera utilisée dans divers supports médiatiques, notamment dans les journaux, les livres et le matériel promotionnel. Les cartes peuvent également être utilisées comme informations de référence de base.
L’île Bolshoy Ussuriysky couvre une superficie de 327 à 350 kilomètres carrés, selon le niveau d’eau du fleuve. Depuis le début du XIXe siècle, une longue lutte s’est engagée entre la Russie et la Chine pour son contrôle, mais dans les années 1920 et 1930, l’île a été « prise en charge » par les troupes soviétiques.
Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’île est restée sous la juridiction russe. La Chine s’intéresse particulièrement à ce territoire, dont elle conteste le statut depuis 1964. En 2008, la Russie a cédé à la Chine la partie occidentale de l’île Bolshoy Ussuriysky et d’autres territoires. Les experts de l’époque ont souligné l’intérêt à long terme de Moscou pour des relations stables entre les deux pays.
Outre l’île Bolshoy Ussuriysky, la Chine a indiqué sur ses cartes l’État indien d’Arunachal Pradesh et la région frontalière d’Aksai Chin comme étant son territoire. Le ministère indien des affaires étrangères a déjà protesté auprès de Pékin.
Nexta, Twitter, traduction Deepl
Mardi 29/8, 21h35
Je pense que depuis que je m’intéresse à Tcherno, je lis des protestations :
- contre le modèle pourri issu des attentats d’Hiroshima-Nagasaki et utilisé pour définir les normes d’exposition du nuc civil ;
- contre le recours à la sous-traitance dans l’électro-nuc qui invisibilise le risque et l’exposition.
Evaluer le risque de cancer lié à l’atome et aux rayonnements ionisants : l’exercice a fait l’objet de nombreux travaux au cours des dernières décennies. Ceux publiés le 16 août dans le British Medical Journal revêtent toutefois un statut particulier puisqu’ils proviennent de l’analyse des données de près de 310 000 travailleurs de l’industrie nucléaire, suivis en moyenne pendant plus de trente ans et recrutés en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Le principal résultat est l’augmentation de 52 % du risque de décès par cancers dits « solides » (c’est-à-dire à l’exclusion des leucémies et des lymphomes) pour une dose cumulée d’un gray (Gy) reçue par un individu.
[…] l’accumulation de nouvelles données suggère une remise en cause du modèle dit « linéaire sans seuil » généralement utilisé en radioprotection, selon lequel le risque de cancer est proportionnel à l’exposition. Ce modèle s’appuie sur la cohorte des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki et permet, par extrapolation, d’évaluer l’ampleur du risque des petites doses reçues de manière répétée par les employés de l’industrie du nucléaire ou les personnels médicaux travaillant au contact de rayonnements ionisants.
« Les radiations reçues par les survivants de ces bombardements ne sont pas de même nature et de même ampleur que celles reçues par les travailleurs au cours de leur vie professionnelle, qui sont exposés à des doses très faibles », explique Mme Leuraud. De fait, les nouvelles données suggèrent que le risque n’est pas strictement proportionnel à l’exposition, comme le suppose le modèle « linéaire sans seuil » : le risque augmente plus vite pour les gammes d’exposition faibles, inférieures à 100 mGy.
[…] En dépit de son ampleur, l’étude ne suffit pas à épuiser la question de la sécurité des travailleurs du nucléaire. Les quelque 60 000 travailleurs français de la cohorte sont employés par les plus grands acteurs du secteur : EDF, Orano et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Les salariés des entreprises sous-traitantes restent ainsi hors-champ.
[…] Les auteurs estimaient que 80 % de la dose totale de rayonnements reçue par les travailleurs dans les installations nucléaires l’était par des prestataires, ajoute Mme Ghis Malfilatre, qui précise que « cette proportion demeure stable selon l’IRSN ». « De manière générale, ajoute la chercheuse, la non-prise en compte des salariés sous-traitants les plus exposés reste le point aveugle majeur de ces grandes études épidémiologiques. »
Le Monde
Mardi 29/8, 21h20
Tu vois, les radionucléides ne sortent pas du pot d’échappement. Et puis, le tritium, c’est naturel.
Mardi 29/8, 20h50
Y avait longtemps.
Le député russe Andrei Gurulyov et l'animateur de la télévision d'État Vladimir Soloviev sont pleinement d'accord sur le fait que des armes nucléaires tactiques devraient être utilisées sur le front de Robotyne, où l'Ukraine a fait état de récents progrès. (traduction automatique)
Mardi 29/8, 20h05
Conversion tranquille.
Centrale nucléaire abandonnée et inachevée « Phipps Bend » dans le Tennessee (base d'une tour de refroidissement). (traduction automatique)
La centrale nucléaire de Phipps Bend prévue était une installation de production d’énergie nucléaire qui devait être construite et exploitée par la Tennessee Valley Authority (TVA) dans le comté non constitué de Hawkins, Tennessee.
Proposée pour abriter deux réacteurs, la centrale électrique était estimée à 1,6 milliard de dollars lorsqu’elle a été initialement prévue à la fin de 1977 et fournirait une capacité de production de 2 600 000 kilowatts. Suite aux réactions négatives du public à l’égard de l’énergie nucléaire à la suite de l’accident de Three Mile Island et à une baisse de la demande d’électricité en raison du déclin économique régional, le conseil d’administration de TVA a voté en faveur du report de la construction de la centrale électrique. […] La construction n’a jamais repris et le projet a été globalement annulé en 1982.
[…] Après avoir été vendu aux enchères par TVA en 1987, le terrain acquis pour l’usine appartiendrait au conseil de développement industriel du comté de Hawkins, qui a converti la majeure partie du site en parc industriel.
Un parc solaire de 1 MW a été construit sur le site en 2017.
Wikipedia, traduction automatique
Mardi 29/9, 19h30
Arabie saoudite.
Alors qu’il envisage de rejoindre le club des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en janvier 2024, le royaume wahhabite renforce ses échanges avec la deuxième puissance économique mondiale, et pas seulement dans les hydrocarbures et la pétrochimie. Il étudie une proposition de Pékin, selon le Wall Street Journal : la construction d’une centrale nucléaire, probablement un « Hualong » de troisième génération, dans l’est du pays.
[…] Objectif de Riyad : éviter de brûler l’or noir dans les centrales et les usines de dessalement, le réserver à l’exportation et financer ainsi Vision 2030, le plan du prince héritier Mohammed Ben Salman (« MBS ») pour développer et diversifier l’économie saoudienne.
[…] Les négociations piétinent avec les Américains, très vigilants sur les risques de prolifération, même s’ils ont fait une notable exception avec l’Inde, en 2005. Une loi de 1954 conditionne la vente de ces technologies aux pays étrangers à leur promesse de ne pas les détourner à des fins militaires. Déjà confronté à la question iranienne, Washington refuse notamment que l’Arabie saoudite enrichisse son uranium, processus pouvant conduire à la fabrication d’une bombe. Les Chinois sont moins exigeants et discutent en tout cas d’une exploitation de l’uranium de la péninsule Arabique.
Le Monde
[…] Le prince héritier n’a pas hésité à révéler comment il pourrait utiliser un projet nucléaire civil. Dans une interview accordée à CBS News en 2018, il a déclaré : « L’Arabie saoudite ne veut acquérir aucune bombe nucléaire, mais il ne fait aucun doute que si l’Iran développe une bombe nucléaire, nous lui emboîterons le pas dès que possible. » Attendra-t-il cette évolution ? Il n’a fait aucune mention de la collaboration avec le système international pour empêcher une bombe iranienne. Il veut un programme nucléaire à portée de main, prêt à se transformer rapidement en un programme d’armes nucléaires.
[…] Avec sa menace constante de guerre, le Moyen-Orient n’est pas un endroit pour les réacteurs nucléaires. Les réacteurs nucléaires de la région ont été la cible d’attaques aériennes une douzaine de fois. Les problèmes de sécurité qui ont suivi la capture par les Russes des réacteurs électriques de Zaporizhzhia en Ukraine devraient également nous apprendre quelque chose. Les réacteurs nucléaires n’ont pas leur place dans les régions de conflit potentiel.
L’argument ultime contre un accord nucléaire américano-saoudien est le prince héritier lui-même, qui est en lice pour devenir roi et l’est déjà, pour des raisons pratiques. C’est un menteur et un horrible tueur . L’Arabie saoudite, malgré tous ses atours modernes, est un État primitif sans contrôle efficace de ses pouvoirs. Le roi fait les lois, gouverne par décrets et est le grand juge. Il a des pouvoirs que le roi britannique a abandonnés au 13 ème siècle. L’Arabie saoudite a encore un long chemin à parcourir avant de devenir un pays sûr pour l’énergie nucléaire.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Mardi 29/9, 19h20
Mauvaise influence.
[…] Sur TikTok, Instagram et Twitch, l’AFP a trouvé des influenceurs faisant la promotion des plus grandes entreprises pétrolières mondiales telles que BP, Chevron, Exxon Mobil, Shell et TotalEnergies.
[…] « De nombreux jeunes sont conscients de l’urgence de la crise climatique et voient d’un mauvais œil les entreprises d’énergies fossiles, qu’ils considèrent non seulement comme dépassées mais aussi comme dangereuses pour notre bien-être », pointe-t-elle. « Les influenceurs qui travaillent avec (ces) entreprises doivent s’attendre à ce que leur réputation en prenne un coup et que leur public réagisse négativement », abonde Duncan Meisel, directeur exécutif de Clean Creatives, qui lutte pour l’abandon de la publicité pour les énergies fossiles.
[…] Sur Instagram, une influenceuse spécialisée dans les jeux vidéo qui compte 178 000 abonnés sur son compte @chica a récemment suscité la consternation de ses abonnés en présentant une nouvelle fonctionnalité du jeu en ligne Fortnite sponsorisée par Shell. « Je comprends qu’il faille gagner de l’argent, mais faire de la publicité pour une entreprise d’énergie fossile en 2023 n’est pas la solution », a écrit l’un de ses abonnés.
« J’ai grandi grâce à tes vidéos, voir te vendre à l’une des entreprises les plus contraires à l’éthique et les plus inhumaines qui existent » c’est « affligeant… Ce n’est pas possible que tu aies besoin de cet argent à ce point », peut-on lire sous une vidéo d’un autre influenceur qui présente lui aussi la nouvelle fonctionnalité de Fortnite et raconte faire son plein dans les stations-service Shell. Pour Duncan Meisel, une solution reste à disposition de ces jeunes consternés: « le bouton se désabonner n’est jamais très loin », rappelle-t-il.
Connaissance des énergies
Mardi 29/8, 19h00
Fuku.
Le nuc, tu vois, ce serait formidable si c’était maîtrisé par une espèce un peu sérieuse, disons les fourmis.
Cette vue aérienne montre les réservoirs contenant les eaux usées radioactives traitées de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, à Fukushima, dans le nord du Japon, le 22 août 2023. Pour la centrale nucléaire détruite de Fukushima Daiichi, la gestion de l'eau radioactive toujours croissante contenue dans plus de 1 000 réservoirs constituent un risque pour la sécurité et un fardeau depuis la fusion de mars 2011. Le début du rejet des eaux usées traitées jeudi a marqué une étape importante pour le déclassement, qui devrait prendre des décennies. (Kyodo Nouvelles via AP) (traduction automatique)
[…] La compagnie d’électricité de Tokyo (Tepco, l’opérateur du site) doit aussi gérer les boues chargées de nucléides issues du traitement de ces eaux avant leur rejet, par le système de filtration par absorption dit ALPS (acronyme d’advanced liquid processing system).
Mais le principal enjeu sur le site reste celui de l’extraction des près de 880 tonnes de combustible ayant fondu dans trois des six réacteurs de la centrale. Or l’état précis de ce combustible reste mal connu. D’après l’Institut international de recherche sur le démantèlement nucléaire, le réacteur numéro 1, le plus touché, aurait accumulé 279 tonnes de débris de combustible fondu. Un robot a confirmé en mars que ce combustible avait traversé la cuve et endommagé le socle de béton se trouvant dessous.
Dans les trois réacteurs, rappelle Hideyuki Ban, du Centre citoyen d’informations sur le nucléaire (CNIC, une organisation indépendante), « du corium a été formé. Il peut être aussi dur que de la roche ». Le corium est un mélange qui se crée à près de 3 000 °C. Extrêmement radioactif, il est constitué de dioxyde d’uranium fondu issu du combustible nucléaire, d’un alliage oxydé de zirconium provenant des gaines du combustible et d’aciers fondus de la structure du cœur du réacteur.
Pour l’extraire, les réflexions se poursuivent et mobilisent des acteurs du nucléaire du monde entier. Naoyuki Takaki, professeur d’ingénierie de la sûreté nucléaire à l’université de Tokyo, considère que ce corium « ne peut être enlevé que s’il est réduit en petits morceaux ».
[…] Outre ces difficultés, les travaux se font toujours sur fond de risque sismique. « Le socle du réacteur numéro 1 pourrait s’effondrer et la cuve du réacteur pourrait tomber », s’inquiète Chihiro Kamisawa, du CNIC. A l’inverse, Tepco juge suffisante la résistance aux tremblements de terre du socle, qui empêche le corium d’entrer dans les sols sous la centrale.
Cela soulève la question de la durée des travaux. La feuille de route du gouvernement mise toujours sur une quarantaine d’années. […] Ce scénario apparaît peu réaliste car il ne précise pas l’avenir du site de la centrale. Faut-il prévoir un démantèlement complet, conformément à la promesse gouvernementale de débarrasser le département de Fukushima de toute trace de la catastrophe nucléaire ? Ou faut-il opter pour un assainissement partiel en laissant en place les fondations des bâtiments des réacteurs et en maintenant une partie des sols contaminés dans l’attente de solutions satisfaisantes ? Dans une étude de 2021, la Société pour l’énergie atomique du Japon, qui regroupe des universitaires, estime qu’une centaine d’années seraient nécessaires pour le premier scénario. Il nécessiterait l’élimination de 7,6 millions de tonnes de déchets radioactifs. Le second scénario obligerait à l’éliminer de 4,4 millions de tonnes de déchets mais aussi d’attendre près de trois cents ans pour de nouvelles solutions.
Le Monde
Mardi 29/9, 8h50
Ça sent l’hiver.
[…] Les responsables ukrainiens ont déclaré que les forces russes pourraient avoir l’intention de reprendre une campagne plus large contre les infrastructures critiques ukrainiennes à l’automne 2023, mais ont évalué que la Russie n’avait probablement pas reconstitué ses stocks de missiles pour soutenir une campagne de l’ampleur des frappes de l’hiver 2022-2023.
[Le porte-parole de la Direction principale du renseignement militaire ukrainien (GUR)] Skibitskyi a déclaré que les forces russes effectuent des reconnaissances sur les infrastructures ukrainiennes et pourraient commencer une série de frappes massives avec des missiles et des drones à la fin du mois de septembre ou en octobre.
Les forces russes ont mené des frappes avec jusqu’à 100 missiles en une seule série lors de la campagne aérienne de l’automne et de l’hiver 2022, et le réapprovisionnement marginal de leurs stocks de missiles les empêchera probablement de mener une campagne aérienne d’une telle ampleur. Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, le colonel Yuriy Ihnat, a déclaré que la Russie augmentait sa production de missiles, mais pas suffisamment pour maintenir la même intensité de frappes qu’à l’automne et à l’hiver 2022.
[…] Les responsables ukrainiens ont estimé que toute prochaine campagne de frappe russe pourrait recourir à de nouvelles tactiques utilisant moins de missiles et davantage de drones.
Skibitskyi a déclaré que les forces russes améliorent leur rapidité de ciblage et de prise de décision, sélectionnent plus soigneusement leurs cibles et recherchent méticuleusement des itinéraires de vol capables de contourner les systèmes de défense aérienne ukrainiens.
L’ISW a déjà fait état de la capacité des forces russes à innover et à apprendre au cours de la guerre. Skibitskyi a déclaré que d’éventuelles frappes russes à grande échelle pourraient utiliser seulement 10 à 30 missiles, mais seraient accompagnées d’un nombre beaucoup plus important de drones iraniens Shahed-131/136 […] ISW a précédemment estimé que le commandement russe pourrait croire qu’un grand nombre de drones d’attaque permettraient aux forces russes de submerger les défenses aériennes ukrainiennes, bien que les drones Shahed restent le système d’armes de haute précision russe le plus vulnérable aux défenses aériennes ukrainiennes. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 28/8, traduction Deepl
Mardi 29/8, 8h35
Zapo.
En juillet 2023, les centrales nucléaires ukrainiennes ont produit près de 4 milliards de kWh d’électricité de plus que prévu au début de l’année. Les centrales nucléaires ont réussi à obtenir une production d’électricité supplémentaire en optimisant et en réduisant la durée des campagnes de maintenance programmées.
Ainsi, pour les 7 mois de 2023, SE NNEGC Energoatom a produit 47,6 % des besoins totaux en électricité du pays, tandis que les centrales thermiques et les centrales de cogénération en ont produit 27,8 %, la production hydroélectrique 14,1 %, et les autres 10,5 %.
[…] Dans les conditions de défis constants causés par l’agression russe et les attaques massives régulières de missiles contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, c’est la production nucléaire qui a aidé le système énergétique national à survivre pendant l’un des hivers les plus difficiles de l’histoire du pays.
Energoatom, Facebook, traduction automatique & Deepl
Et c’est vrai, finalement, que si les Russes ne se sont pas privés de taper les infrastructures énergétiques, ils n’ont pas osé toucher aux centrales nucs sous contrôle ukrainien.
Est-ce pour autant une garantie ? Ou n’est-ce qu’un petit manque d’audace dans la barbarie ?
Mardi 29/8, 0h55
Hors-sujet de nuit.
B., photographe quand je l’ai connu, dit qu’il ne voit pas l’intérêt de continuer à produire des images : il y en a trop.
Cette profusion d’images alimente l’entraînement des réseaux de neurones informatiques à qui l’on demande de produire de nouvelles images (une sorte de produit de digestion).
Comme c’est efficace, ces nouvelles images vont se répandre et leur proportion va croître.
Comme il faut bien tenir à jour les bases d’entrainement des IA, une sorte de consanguinité semble menacer le processus : des IA s’entraînant sur des images non plus d’origine humaine, mais produites par des IA. Le phénomène devrait s’amplifier au fil des générations, non ?
Mardi 29/8, 0h30
Élections présidentielles américaines (2024).
Vivek Ramaswamy, vainqueur du premier tour des débats entre les candidats du parti républicain au poste de président américain, a déclaré que s'il était élu [...], il reconnaîtrait le contrôle de la Russie sur les territoires occupés de l'Ukraine. En outre, le candidat a promis de bloquer l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'OTAN et la Russie de revenir sur le marché mondial en levant toutes les sanctions. Il veut faire tout cela pour persuader la Russie de se retirer de son alliance militaire avec la Chine et empêcher leur rapprochement ultérieur. (traduction automatique)
La différence avec Trump ? Il est plus jeune.
Mardi 29/8, 0h25
Drones terrestres.
Le ministre de la Transformation numérique Fedorov a montré des robots ukrainiens qui pourraient bientôt aller au front. Aujourd'hui, l'équipement a été testé sur le terrain. (traduction automatique)
Lundi 28/8, 23h55
Greenpeace compare les prix du train et de l’avion en Europe.
En analysant 112 liaisons européennes et en comparant les tarifs aériens et ferroviaires sur 9 jours différents pour chaque liaison, ce rapport montre à quel point les citoyens européens sont encouragés à prendre l’avion. Il identifie également les raisons de ces écarts de prix scandaleux et propose des solutions pour rendre le rail compétitif sur tous les itinéraires. » Lire le rapport
NoTech Magazine, traduction automatique
Lundi 28/8, 23h30
Stalker.
Des visiteurs jouent au jeu Stalker 2 sur le stand Xbox du salon du jeu vidéo Gamescom à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 23 août 2023. Selon les organisateurs, environ 1 100 exposants de 53 pays présenteront leurs produits pendant le salon qui se déroulera jusqu'en août. 27, 2023. (Photo d'Ina FASSBENDER / AFP) (traduction automatique)
Des yeux s’ouvrent. Notre personnage, allongé au sol, est réveillé de la pire des façons : un chien mutant l’attaque à la jambe. Il pointe son pistolet, mais celui-ci s’enraye. La bête saute alors à la gorge de l’infortuné… Ainsi débute le premier extrait de S.T.A.L.K.E.R. 2, dévoilé au public lors de la Gamescom, salon du jeu vidéo qui s’est tenu, du 23 au 27 août, à Cologne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).
[…] L’objectif est […] d’embarquer un nouveau public, plus large, dans « la Zone », un espace vidéoludique inoubliable – très librement inspiré du roman Stalker : pique-nique au bord du chemin (1972), d’Arcadi et Boris Strougatski, et du film qu’en a fait Andreï Tarkovski, Stalker (1979) –, situé aux abords de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl. Anomalies, radiations, personnages hauts en couleur, missions étranges, mutants… […]
[…] L’évacuation des employés n’a pas été improvisée. Fin 2021, au moment où la Russie commence à mobiliser ses troupes à la frontière orientale de l’Ukraine, les cadres de GSC Game World envisagent déjà le pire. Ils font stationner deux autocars à proximité de leurs locaux et entreposent dans leurs bureaux 2 000 litres d’essence ainsi que des fournitures de première nécessité.
Avant même que l’invasion russe débute, ils prennent la décision de transporter ceux qui le souhaitent à Oujhorod, dans l’ouest du pays. Deux cents salariés et leur famille, cinq cents personnes en tout (sans compter les animaux domestiques), prennent place dans les cars. Avec une seule valise par personne.
Quand l’invasion commence, les cars reprennent la route, cette fois pour Budapest, et un mois après leur départ, alors que l’Ukraine est plongée dans la guerre, les salariés posent finalement leurs bagages à Prague. Mais l’équipe se retrouve scindée. Près de cent trente personnes restent sur le sol ukrainien, soit pour des raisons personnelles, soit pour se battre.
Désormais, quand un collègue qui travaille à distance depuis l’Ukraine reste silencieux trop longtemps, l’équipe envisage le pire. « C’est ce qui est le plus dur : quand cela devient normal de se demander tous les jours, le matin comme le soir, si votre collègue est en vie ou non. Ce n’est pas une expérience que l’on devrait avoir quand on vit au XXIe siècle », déplore Maksym Yanchyi.
[…] Le développeur abonde : « C’est plus qu’un jeu pour nous : c’est un produit national ukrainien. Nous voulons que les Ukrainiens en soient fiers. »
Le Monde
Lundi 28/8, 15h25
Pologne-Belarus : menace de fermeture.
« Nous avons demandé au régime [du président biélorusse Alexandre] Loukachenko d’expulser immédiatement le Groupe Wagner en dehors de la Biélorussie », a déclaré Mariusz Kaminski, le ministre polonais de l’intérieur, à l’issue d’une rencontre avec ses homologues lituanien, letton et estonien.
Selon Varsovie, des milliers de mercenaires de Wagner sont stationnés en Biélorussie et Alexandre Loukachenko a souhaité récemment que ce nombre augmente jusqu’à 10 000. « Quelques milliers de [personnes], en partie des criminels relâchés de prisons russes contre la promesse de participer à la guerre en Ukraine, profondément démoralisés et accusés de crimes de guerre, c’est un groupe important, capable de tout », a souligné M. Kaminski.
« Ils doivent quitter notre région, la sécurité internationale l’exige. Nous appréhendons des incidents, dont des incidents armés avec la participation de ces mercenaires », a-t-il insisté. Le ministre polonais a mis en garde le pouvoir biélorusse qu’« en cas d’un incident critique à la frontière avec la Biélorussie (…) tous les passages frontaliers [avec ce pays] qui restent encore ouverts seront fermés ». […]
Le Monde
Lundi 28/8, 15h00
BRICS : acte manqué.
L'ambassade de Russie en Afrique du Sud a publié une carte de la Crimée ukrainienne. Une carte des nouveaux membres potentiels des BRICS a été publiée sur le réseau social X (Twitter), sur la page de l'ambassade de Russie en République d'Afrique du Sud. Cette carte montre l'Ukraine avec les frontières de 1991. "La réalité du nouveau monde multipolaire", peut-on lire en légende sous la photo. Commentaire : "Quelqu'un va tomber par la fenêtre d'un hôtel."
Je suis allé voir, je n’ai pas vu l’image en question.
Lundi 28/8, 14h35
Fuku.
Je n’ai encore vu nulle part ce qu’il advient des boues issues du système de filtration d’eau de Fukushima (ALPS). J’imagine que ça ne se dissout pas dans les bonnes intentions.
Sur le site de Fukushima Daiichi, l’eau contaminée – en partie utilisée pour refroidir le combustible nucléaire fondu – est traitée par le système avancé de traitement des liquides (ALPS), qui élimine la majeure partie de la contamination radioactive, à l’exception du tritium. […]
[Tepco] a transféré une très petite quantité d’eau traitée par ALPS – environ 1 mètre cube – vers l’installation de dilution à l’aide des installations de transfert. Cette eau a ensuite été diluée avec environ 1 200 mètres cubes d’eau de mer et laissée s’écouler dans le puits vertical de décharge (réservoir d’eau en amont). L’eau stockée dans le puits vertical de refoulement a ensuite été échantillonnée.
« Les résultats ont montré que la valeur d’analyse est approximativement égale à la concentration calculée et inférieure à 1 500 becquerels par litre », a déclaré aujourd’hui Tepco. « L’échantillon d’eau a également été analysé par l’Agence japonaise de l’énergie atomique, qui a confirmé que la valeur d’analyse est inférieure à 1 500 Bq/litre. » En comparaison, la directive de l’Organisation mondiale de la santé pour l’eau potable est de 10 000 Bq/litre. […]
World Nuclear News
Tepco fournit en continu les chiffres des quatres secteurs du processus.
Lundi 28/8, 10h30
Recrutage, ça se dit recrutage ?
Un prêtre orthodoxe a appelé à aller recruter de nouveaux soldats dans les boîtes de nuit. « Des étalons sexuellement matures, en excellente forme physique, bien nantis, aux pupilles dilatées, passent des nuits entières à payer des femmes qui dansent autour d’un poteau ».
Lundi 28/8, 10h05
Ça va bien, je n’ai rien entendu. La défense aérienne a très bien fonctionné. Pas de victimes, un peu de dégâts. Mais je dormais comme un petit caillou au fond de la rivière.
Olga, Viber
Lundi 28/8, 10h00
GMC (débit de dose participatif).
Le nombre d’appareils connectés reste faible en Ukraine, mais a augmenté, ainsi que sur la frontière sud-est. Sans doute une conséquence des risques sur Zapo.
Lundi 28/8, 9h55
GPS.
Deux larges zones perturbées autour de Moscou et Saint Petersbourg sur cette dernière carte en date du 24 août.
Lundi 28/8, 9h45
Tcherno.
Fin août : il n’y aura pas eu d’incendie conséquent en zone cet été.
Lundi 28/8, 9h45
Zapo.
Le 28 août 2023 à 8h00, le niveau de rayonnement à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia est dans les limites des normes en vigueur (traduction automatique)
Dimanche 27/8, 22h40
Assurance et « tragédie des horizons ».
Pour faire simple, un monde dans lequel tous les étés seraient caniculaires et tous les continents menacés en même temps par les tempêtes serait impossible à assurer pour un coût supportable.
« L’assurabilité même des risques pourrait être remise en question si les catastrophes naturelles devenaient récurrentes. Car s’il n’y a plus d’aléa et que le risque devient certain, l’assurance disparaîtra », déclarait ainsi au Monde Denis Kessler, président du réassureur Scor […]
[…] L’impossibilité de s’assurer est déjà une réalité dans certaines régions d’Australie et des Etats-Unis : en Californie, où les mégafeux à répétition ont laissé la place à des inondations d’une ampleur historique en début d’année, les compagnies Allstate et State Farm n’acceptent plus aucun nouveau client, cette dernière arguant entre autres de « la croissance rapide de l’exposition aux catastrophes ».
[…] Afin d’éviter l’issue extrême de l’inassurable, les assureurs mettent en avant deux leviers : la prévention d’une part, pour limiter autant que possible les dommages aux biens et aux personnes, mais qui manque pour l’instant d’un modèle économique suffisamment incitatif, et, d’autre part, leur statut d’investisseur de long terme, qui les amène à financer en partie la décarbonation de l’économie.
Cette démarche d’investisseur nécessite toutefois de dépasser la « tragédie des horizons », expression employée en 2015 par le gouverneur de la Banque d’Angleterre de l’époque, Mark Carney. Celle-ci résume le conflit d’intérêts né du fait que l’impact du dérèglement climatique étant ressenti au-delà de l’horizon temporel classique pris en compte par les entreprises, les responsables politiques ou les autorités monétaires, aucun d’eux ne trouve d’intérêt immédiat à résoudre le problème. […]
Le Monde, Adaptation : La menace d’une France inassurable
Dimanche 27/8, 19h15
La première nuit, la sirène a retenti, j’ai ouvert un oeil, j’ai pensé « putains de Russes »… et j’ai replongé.
Olga, par téléphone
Dimanche 27/8, 18h30
Deux salles, deux ambiances.
Sur autoroute en particulier, la conduite est une activité relativement automatique. Un oeil sur chaque rétro et ça roule. On a le temps de penser à tout un tas de trucs. On a le temps de culpabiliser gentiment parmi les grosses voitures, qui tartinent à 130 en tétant du carbu. Heureusement, parfois, on peut reporter sa mauvaise conscience sur un truc débile.
Le culte de l’animal de compagnie sert les intérêts d’une puissante industrie. En 2023, le juteux business du « pet care » devrait atteindre au total 868 milliards de dollars de revenus sur les marchés des zones Asie-Pacifique, Europe et Amérique du Nord. Selon les analystes, l’humanisation croissante des animaux de compagnie est en cause. Cette expansion fulgurante s’explique aussi par le mal être psychologique croissant, conséquence de l’urbanisation et de l’asservissement technologique des humains du monde moderne.
Sans surprise, cette industrie en forte croissance génère un énorme impact écologique. Aux Etats-Unis, la production de nourriture pour chiens et chats produit autant de dioxyde de carbone que 13,6 millions de voitures en une année. Sur la même période, ils consomment autant de calories que la population française, et si les chats et les chiens américains avaient leur propre pays, celui-ci se classerait en 5ème position pour la consommation de viande, juste derrière la Russie, le Brésil, les Etats-Unis et la Chine.
Outre l’impact indirect résultant de la marchandisation de l’animal de compagnie, leur profilération est devenue une sérieuse menace pour la vie sauvage, principalement en raison de la prédation des chiens et des chats errants. Le chat domestique se classe comme la pire espèce invasive de mammifère dans le monde, devant le rat. Son tableau de chasse ? 63 espèces exterminées en 500 ans. De son côté, le chien domestique rafle la troisième place du podium des mammifères invasifs avec 11 espèces éradiquées.
[…] Le chercheur Gregory Okin a étudié l’impact environnemental des animaux de compagnie aux Etats-Unis. Il a découvert que ces derniers produisaient 64 millions de tonnes de CO2 et de méthane chaque année, soit un impact sur le climat équivalent à 13,6 millions de voitures en un an. Ils consomment en proportion 19 % des calories de l’ensemble de la population américaine, soit l’équivalent de la consommation des Français en un an.
Tout ce qui entre finit par ressortir ; les animaux de compagnie américains produisent annuellement 5,1 millions de tonnes d’excréments, une quantité similaire à 90 millions d’êtres humains. Après avoir bien culpabilisé le consommateur, les médias avancent déjà les solutions sorties du chapeau, par exemple mettre son animal de compagnie au régime vegan. Ne jamais s’attaquer à la racine du mal ; toujours proposer des substituts à l’existant pour perpétuer le business.
[…] L’humanisation croissante de l’animal de compagnie ouvre déjà la voie à la nourriture premium — la même merde industrielle qu’auparavant, packagée différemment, pour mettre en valeur d’hypothétiques bénéfices pour la santé, l’ensemble vendu à un prix bien plus élevé — et Petco a lancé des cuisines incorporées dans les magasins où les propriétaires peuvent acheter de la nourriture préparée par des chefs. Des services en ligne de toutes sortes permettent de commander des repas de qualité premium préparés par des diététiciens ou des « box » remplies de jouets et de nourriture. La panoplie de services marchands qui se développe est assez sidérante :
Greenwashing Economy, 4 juin 2020
- La télévision pour chien : « basée sur de nombreuses études, DOGTV a créé des programmes brevetés que les chiens peuvent regarder, ils peuvent apprendre et être divertis. » ;
- Une application de rencontre pour propriétaires de chien qui se targue d’avoir 65 % d’utilisatrices ;
- Le Uber pour animaux de compagnie ;
- Une litière pour chat connectée utilisant la reconnaissance faciale capable de récolter des données : poids, volume urinaire et fréquence d’utilisation, détection des problèmes de santé, etc. ;
- Des produits et conseils pour remédier aux maladies chroniques du système digestif ;
- Des services funéraires ;
- etc.
Ne voyez-vous pas un « léger » décalage d’échelle entre le problème et la solution ? Comment croire qu’acheter une voiture électrique, manger bio ou végétarien, ou encore cesser de prendre l’avion changera quoi que ce soit à la dynamique mortifère du système techno-industriel ? Ne trouvez-vous pas humiliant, frustrant et révoltant d’en être réduit à de minables choix de consommation face au plus grand défi de l’histoire humaine ? Allez-vous rester spectateur ou tenter d’écrire l’histoire ? Il est vraiment temps de redescendre sur Terre et d’affronter la dure réalité de ce monde. Nous avons besoin de guerrières et de guerriers, pas de consommateurs apathiques ni de pacifistes idéalistes. Nous sommes en guerre contre le système techno-industriel, une guerre qui se déroule à la fois sur les terrains psychologique et physique. Greenwashing Economy (GWE) combat avec une détermination sans faille le lavage de cerveau « durable » : cette croyance extrêmement toxique en une transition écologique qui nous mènerait, dans la joie et la bonne humeur, vers l’harmonie socio-écologique. Impossible, la civilisation industrielle est programmée depuis le départ pour détruire la biosphère. Nous devons stopper le système techno-industriel et le démanteler entièrement. Il n’existe aucune autre alternative. [...] Greenwashing Economy, à propos
Dimanche 27/8, 18h30
Je me souviens… de la diatribe de Prigo contre Shoïgou.
Meilleur effort de la part de celui qui a réalisé cette voix off japonaise de Prigozhin. (traduction automatique)
Des gens rendent hommage au défunt chef du groupe paramilitaire Wagner, Eugène Prigojine, lors d'un mémorial de fortune à Moscou, le 27 août 2023. La mort d'Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, à la suite d'un accident d'avion le 23 août 2023, a été confirmé par une analyse génétique formelle, a déclaré la commission d'enquête russe le 27 août 2023. (Photo de Natalia Kolesnikova / AFP)
[…] Depuis le crash de l’avion, des habitants de différentes villes russes où le Groupe Wagner avait ses centres d’entraînement, de Novossibirsk à Saint-Pétersbourg, viennent déposer des fleurs sur des mémoriaux improvisés à Evgueni Prigojine, signe de la popularité du chef de guerre auprès de certains. A Moscou, un mémorial improvisé, composé de drapeaux, de fleurs et de portraits de Prigojine, a été érigé sur l’une des rues centrales, Varvarka, non loin du Kremlin, selon une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).
Les ennemis l’ont tué (…), mais nous espérons que la vengeance atteindra ceux qui ont commis ce crime », a déclaré dimanche à la presse l’un des sympathisants de M. Prigojine, venu à ce mémorial. Evgueni Prigojine et Dmitri Outkine « resteront dans notre histoire comme de véritables héros, comme des exemples de quelle sorte de personne il faut être », a ajouté cet homme vêtu d’un Tee-Shirt orné d’une grande lettre « Z », symbole de l’opération russe en Ukraine. « Prigojine avait beaucoup d’ennemis dans notre pays, à l’étranger, en Ukraine et en Afrique », a déclaré à l’AFP Renat, 53 ans, venu lui aussi à ce mémorial rendre hommage au patron de Wagner. […]
Le Monde
Dimanche 27/8, 13h10
Radio.
Sur la partie française de ma route vers la Pologne, j’ai eu le loisir d’écouter la radio. C’était sur France Inter ou France Culture (à peu près les seules chaînes dont on ne meurt pas, étranglé des oreilles), mais je ne retrouve pas l’émission dans la grille des programmes. L’intervenant (je n’ai pas noté son nom) avait pas mal cotoyé une petite société humaine d’Amérique du Sud et disait ceci : « dans leur langue, le mot « Nature » n’existe pas. Il parlait de ce que nous appelons, nous, la Nature (les plantes, les bêtes, les paysages) et dont le mot nous détache.
Dimanche 27/8, 13h05
Au moins douze ans avant les prochains réacteurs nucs français.
[…] « La France est frappée d’une pathologie, qui est de passer son temps à polémiquer entre le nucléaire versus renouvelables : ce n’est pas la première question à se poser », a estimé [Xavier Piechaczyk] le président du gestionnaire du réseau électrique français [RTE].
« La France consomme 63% d’énergies fossiles, il faut se demander comment on arrête ces 63% de fossiles qui sont toutes importées, qui sont produites dans des pays qui ne sont pas nos alliés et qui coûtent à la France tous les ans entre 50 et 100 milliards d’euros », a martelé M. Piechaczyk.
« C’est ça le premier sujet. Et ça c’est bon pour le climat pour la balance commerciale, c’est bon pour notre souveraineté, c’est bon pour tout le monde », a-t-il ajouté.
« Pour ça il faut électrifier progressivement, et pour ça il y a des chemins et des échéances. Et d’ici 2035, il n’y a pas d’autres solutions que de faire des énergies renouvelables le plus vite possible car d’ici là il n’y aura pas de nouveaux réacteurs », a rappelé le président de RTE. […]
Connaissance des énergies
Dimanche 27/8, 12h55
Situation militaire sur le front sud.
[…] L’Ukraine bénéficie toujours d’un soutien fort et renouvelé d’une large coalition de pays alliés (plus de 50) : l’annonce de la livraison de chasseurs F16 marque en particulier la durabilité de cet effort quand certains pouvaient craindre que ce soutien s’essouffle, par lassitude ou par manque de résultats. J’en reparlerai plus loin…
Enfin, les forces ukrainiennes à l’offensive sont arrivées au cœur de la digue érigée par les armées de Poutine en deux endroits, Robotyne et Urozhaine dans la région de Zaporijia, elles ont maintenant la possibilité de créer cette brèche et c’est exactement ce qu’elles sont en train de faire.
Ne pas subir, Guillaume Ancel, 26 août
Les forces ukrainiennes apparaissent désormais à portée de frappe de la prochaine série de positions défensives russes préparées, qui sont peut-être plus faibles que l’ensemble précédent de défenses russes mais posent néanmoins un défi important.
La série de positions défensives que traversent actuellement les forces ukrainiennes était composée de couches denses de champs de mines et de fortifications pour lesquelles les forces russes ont consacré des effectifs, du matériel et des efforts considérables.
La série de positions défensives russes actuellement devant les forces ukrainiennes consiste probablement en un ensemble relativement plus contigu de fossés antichar ; obstacles antichar en dents de dragon ; et des champs de mines supplémentaires – avec des positions de combat russes derrière ces obstacles – un peu comme la première ligne de défense russe. Cependant, l’étendue des champs de mines dans la zone de cette série de positions défensives préparées n’est pas claire, même s’ils pourraient être moins lourdement minés pour donner aux forces russes opérant au nord de ces positions la possibilité de battre en retraite.
L’ISW a en outre récemment évalué que cette série de positions défensives préparées pourrait être moins lourdement défendue que les positions déjà pénétrées par les forces ukrainiennes au nord, bien que cela reste flou.
ISW, évaluation d ela campagne offensive russe, 26 août, traduction automatique
Dimanche 27/8, 12h25
Rappel.
Au seul mot de « sobriété », beaucoup entendent austérité, rationnement, déclassement, décroissance… Rien de très prometteur, a priori, après des décennies de consommation facile et irréfléchie où le dilemme était plutôt de devoir faire ses choix parmi des biens offerts à profusion.
Mais le réchauffement climatique s’est désormais invité dans le débat, la pandémie de Covid-19 a fait évoluer les esprits et la guerre en Ukraine a rebattu les cartes, notamment celle d’une énergie fossile abondante et bon marché. Désormais, 80 % des Français voient positivement le mot de « sobriété », selon un sondage Sociovision de juillet 2022, et ce quelle que soit leur classe sociale. En revanche, le mot « décroissance » génère 67 % d’appréciations négatives.
[…] Si les hôtels de luxe continuent à faire tourner la climatisation dans des chambres vides, des entreprises, elles, s’efforcent d’éteindre la lumière dans leurs locaux la nuit. Mais, pourquoi donc avoir perpétué aussi longtemps un tel gaspillage ? Une question douloureuse lorsque l’on pense aux limites planétaires.
A l’échelle de l’individu et de l’entreprise, c’est donc la raison du portefeuille qui est moteur plutôt qu’une réelle prise de conscience des enjeux globaux. Combien de temps encore faudra-t-il attendre pour que la pusillanimité laisse place à l’expression de responsabilités individuelles au service du collectif ?
[…] la sobriété peut s’exercer dans tous les domaines en essayant de promouvoir une consommation responsable et le respect de la Nature, chacun avec ses moyens, chacun dans sa sphère d’influence. […]
Pour faire avancer le débat, Les Echos Planète ont répertorié avec Amaena Guéniot et Rémy Oudghiri sept clivages qui façonnent l’état d’esprit des individus sur le sujet de la sobriété et freinent la prise de conscience et le passage à l’action. Se départir de ces blocages, c’est permettre de faire émerger une nouvelle donne désirable.1. Sobriété versus déclassement ?
Etre sobres, c’est renoncer à l’accumulation sans bornes. Parce qu’une telle accumulation peut être un signe ostentatoire de notre appartenance de classe, la crainte du déclassement est susceptible de l’emporter sur notre désir de sobriété.
[…] Pour ces Français qui se sentent déclassés, les appels à la sobriété sont parfois difficiles à entendre. Pour eux, les restrictions rendues nécessaires par la crise écologique sont perçues comme une double peine. Non seulement leur rêve d’ascension sociale est compromis, mais ils sont convaincus que leurs enfants vivront dans un monde de privation. C’est l’image de la sobriété qu’il faut changer. Montrer que loin d’être une régression, elle correspond à une nouvelle vision du progrès : la condition pour vivre tous ensemble sur la même planète. Changer l’imaginaire de l’opinion, de ce point de vue, apparaît comme la première mission d’un gouvernement en charge de la planification écologique. […]
2. Bonheur versus consommation ?
Dès lors qu’elle dépasse les biens nécessaires, la consommation est stimulée par une promesse toujours renouvelée de jouissance. Parce qu’on nous promet que nous pourrons toujours jouir davantage et mieux, nous souffrons d’une forme de paupérisation psychologique, qui se décline sous différentes formes : insatisfaction, dégoût, ennui… La paupérisation est aussi matérielle, puisque la consommation a pour corrélat une destruction environnementale dont nous pâtissons.
[…] Plutôt que de céder, à un rythme accéléré, aux pulsions à court terme, il nous faut penser et réaliser ce qui est véritablement désirable : des formes de soin et de lien social mieux prodiguées, des biens d’usage qui soient de véritables œuvres, définies par leur pérennité, des institutions plus justes qui ne privent pas certains de la nécessaire consommation. […]
3. Sobriété anticipée versus sobriété subie ?[…] Un fait nouveau est apparu en 2022 : une majorité de Français (57 %) ont pris conscience qu’ils vivaient désormais dans un monde où les pénuries (alimentaires, énergétiques, électroniques…) feront partie de leur quotidien. C’est un véritable tournant car la plupart des générations actuellement en vie n’ont connu que l’abondance. Les images de pénurie sont associées au passé (les tickets de rationnement de l’après-guerre ou les rayons vides des magasins des pays communistes). Si les Français sont conscients qu’il leur faudra réduire leur niveau de vie dans les années qui viennent, ils s’interrogent. Seront-ils capables de changer en profondeur leurs habitudes et de renoncer à certains conforts ? Le rôle des entreprises sera ainsi crucial. Elles seules peuvent orienter la production vers un modèle plus durable. Pour cela, elles devront se défaire des vieux réflexes consistant à favoriser la surconsommation. Surtout, elles devront réinventer le logiciel qui les domine depuis des décennies, celui de la croissance effrénée. […]
4. Respect versus gaspillage ?
Respecter une personne, c’est refuser de la traiter exclusivement comme une chose, comme un instrument qu’on peut manipuler ou une ressource qu’on peut exploiter et gaspiller. On tirera de cet argument kantien deux leçons. Faire preuve de respect à l’égard des générations futures, c’est refuser de les sacrifier sur l’autel de notre propre jouissance, et faire preuve de respect à l’égard des écosystèmes et de ceux qui l’habitent, c’est refuser de les traiter comme de purs moyens qu’on pourrait réduire à notre usage et à notre mésusage. […]
5. Collectif versus individu ?
Parce que nous sommes des êtres de désirs et d’intérêts, nous pouvons être enclins à chercher une satisfaction proprement égoïste et sans retenue. En même temps, nous savons qu’agir selon ses pulsions, quitte à tout consommer et à tout détruire, n’est pas universalisable : si tout le monde se comportait ainsi, la Terre qui accueille tous nos projets serait totalement et irréversiblement brisée. Il est donc rationnel et désirable de traiter les autres et l’environnement comme on veut soi-même être traité, à savoir comme des fins en soi, et non pas des choses susceptibles d’être usées et gaspillées selon la règle du bon plaisir. Par conséquent, il est dans notre intérêt commun d’instituer collectivement une sobriété respectueuse. Même les classes les plus élevées, que la sobriété collective oblige à renoncer à la puissance d’une satisfaction et d’une domination sans limites, y ont paradoxalement intérêt. Elles ne sauraient échapper définitivement aux conséquences du dérèglement environnemental (inondations, incendies, pandémies…), à la contraction des ressources et aux conflits écologiques qui en résultent.
6. Impératif écologique versus paix sociale ?
L’impératif écologique, qui s’incarne dans des principes éthiques et dans des lois, peut être pourvoyeur de paix sociale, à condition que personne n’y déroge. Il suffit d’une seule exception pour que tous soient tentés de renoncer au principe raisonnable et désirable du respect de l’environnement et de ceux qui l’habitent. Comme l’illustre le mythe platonicien de Protagoras, si la justice n’est pas partagée par tous, la cité politique finit par se dissoudre, par contagion progressive des actes d’injustice.
[…] L’épisode des Gilets jaunes a montré que les problèmes de « fin du mois » peuvent entrer en contradiction avec ceux de la « fin du monde ». Dans une société où plus de la moitié de la population est dépendante de sa voiture pour ses activités quotidiennes, la moindre mesure restrictive dans ce domaine est mal vécue. […] C’est sans doute en élaborant une vision à long terme qui procède par étapes que la paix sociale sera préservée. Laisser le temps à chaque catégorie, à chaque territoire, selon ses spécificités, de s’adapter. C’est le temps d’une à deux générations au moins. […]
7. Gauche versus droite ou inversement ?
La Terre n’est pas notre projet, mais la condition de tous nos projets, et en particulier de nos projets politiques. Tous les programmes politiques s’enracinent dans la matérialité de l’environnement ; par nécessité, tous doivent prendre en compte les contraintes environnementales, qui sont fonction de facteurs humains (les inégalités environnementales, les guerres écologiques…). Pour la gauche comme pour la droite, les contraintes environnementales et l’impératif écologique sont les mêmes : par exemple, il y a une raréfaction des terres arables et un devoir de mettre un terme à l’artificialisation des sols.
[…] La nécessité de la transition écologique est aujourd’hui reconnue par 9 Français sur 10. A côté du traditionnel clivage droite/gauche, qui demeure sur les sujets économiques, est en train d’émerger un nouveau clivage qui transcende les partis politiques. Celui-ci se structure autour de l’étendue et du rythme de la transition. Ainsi peut-on opposer ceux qui considèrent que la transition est une priorité parmi d’autres et ceux qui considèrent que c’est la priorité des priorités. […] La décennie qui s’ouvre sera rythmée par de nombreux débats entre ces deux positions qui ne recouvriront que partiellement les clivages politiques traditionnels. Une occasion de renouveler l’offre politique ?
Les Echos, 11 janvier 2023, La sobriété : la bonne résolution à prendre en 2023
Dimanche 27/8, 12h25
Fuku.
Tokyo a invité Pékin à « garantir la sécurité des expatriés japonais en Chine » à la suite d’une vague de harcèlement téléphonique qui a visé les entreprises japonaises, déclenchée par le rejet controversé des eaux de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima.
[…] Un homme d’affaires de Fukushima, cité par l’agence de presse Kyodo, a déclaré que ses quatre restaurants et pâtisseries avaient reçu un millier d’appels vendredi, la plupart en provenance de Chine, ce qui a conduit le personnel à débrancher les lignes.
Selon le maire de Fukushima, Hiroshi Kohata, les services municipaux ont reçu environ 200 appels similaires en deux jours. Ecoles, restaurants et hôtels ont également été victimes de harcèlement téléphonique, a-t-il déploré. Sur les réseaux sociaux, des internautes chinois ont partagé des vidéos dans lesquelles ils se montrent en train d’appeler des numéros japonais.
[…] Le Japon compte évacuer dans l’océan Pacifique plus de 1,3 million de mètres cubes d’eau de Fukushima, de manière extrêmement graduelle – jusqu’au début des années 2050, selon le calendrier actuel. […]
Le Monde
Dimanche 27/8, 11h30
Quizz.
Le conteneur maritime « Cannonball », certifié pour transporter jusqu'à environ 0,15 gramme de Californium-252. (traduction automatique)
L’isotope 252Cf est un puissant émetteur de neutrons, ce qui le rend particulièrement dangereux. Chaque microgramme de 252Cf émet spontanément 2 314 000 neutrons par seconde.
Wikipedia, Californium
Dimanche 27/8, 10h45
Ça glisse.
Je constataits, récemment, l’effroi d’une adolescente de quinze ans devant la perspective d’utiliser les toilettes sèches. Rappelons-le : rien à voir avec les gogues du fond du jardin de grand-papa, les toilettes sèches ne sentent rien, sinon l’odeur de bois de la sciure qui absorbe ce que l’on dépose dans le trou.
Pour ces cas désespérés (et en attendant que la sobriété ne s’impose d’elle-même), l’innovation a peut-être quelques atouts, plus commercialisables que la sciure. Sans doute faudrait-il calculer le bilan énergétique du bazar laser-silicone…
[…] L’eau potable est une ressource qui se raréfie à mesure que la demande mondiale augmente. Pourtant, notre mode de vie actuel entraîne un gaspillage colossal. Un geste anodin tel que tirer la chasse d’eau engendre d’énormes pertes. Chaque jour, à l’échelle mondiale, cette simple action du quotidien gaspillerait plus de 141 milliards de litres d’eau [potable], une quantité qui équivaut à six fois la consommation totale d’eau de l’ensemble de la population africaine.
[…] Des chercheurs de l’Université des Sciences et Technologies de Huazhong en Chine, en utilisant l’impression 3D à frittage sélectif par laser, ont créé une cuvette de WC dotée d’une surface ultra-glissante. Cette avancée vise à réduire considérablement la consommation d’eau, répondant ainsi à un enjeu mondial majeur de préservation des ressources en eau.
[…] un prototype de cuvette venu de Chine [est] doté d’une surface hautement glissante sur laquelle aucune saleté ne parvient à s’accrocher. Ce système novateur est baptisé « Abrasion-Resistant Super-slippery Flush Toilet » (Toilette Super-glissante Résistante à l’Abrasion, en français) ou ARSFT.
[…] L’innovation derrière l’ARSFT repose sur une combinaison astucieuse de techniques d’impression 3D et de lubrification. La première étape cruciale de ce processus est l’utilisation du frittage sélectif par laser (SLS). Cette méthode d’impression 3D fait appel à un laser de haute puissance, permettant de transformer des micrograins polymères (un mélange de polypropylène et de silice fumée hydrophobe) en structures tridimensionnelles solides et précises. Une caractéristique distinctive de cette technique est sa capacité à produire des surfaces naturellement poreuses et rugueuses. Ces particularités structurelles, loin d’être des défauts, sont essentielles pour la suite du processus.
Une fois l’objet imprimé, il est plongé dans un bain d’huile de silicone diméthyle. Ce lubrifiant pénètre alors dans les moindres pores et retire toute rugosité de l’objet, créant une surface parfaitement glissante. C’est cette immersion qui confère à l’objet sa capacité exceptionnelle à repousser l’eau et d’autres liquides.
L’une des caractéristiques les plus impressionnantes de l’ARSFT est sa résilience face à l’abrasion. Même après avoir été soumise à des frottements intenses, la surface de la cuvette ne perd pas ses propriétés antiadhérentes. En effet, même si la couche externe est endommagée, celle juste en dessous reste imprégnée de lubrifiant, garantissant ainsi la conservation des propriétés. […]
Trust my Science
Samedi 26/8, 14h25
Commentaires et dessins pullulent autour de la mort annoncée de Prigojine.
Aux dernières nouvelles, son avion n’aurait pas été abattu (explosif à bord, carburant modifié…). Dix corps et les boîtes noires auraient été récupérés et des analyses génétiques seraient en cours. Putler a implicitement reconnu la mort de Prigo, le porte-parole du Kremlin a rejeté les allégations d’une responsabilité du Kremlin dans la chute de l’appareil.
[…] Le 25 août, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a publié une déclaration sur la mort de Prigojine qui visait probablement à équilibrer ses relations avec le Kremlin avec le maintien du contrôle intérieur, mais qui contredisait aussi directement ses déclarations précédentes concernant l’accord qu’il avait négocié entre le Kremlin et Prigojine.
[…] Loukachenko a régulièrement tenté de se présenter comme un leader souverain. malgré l’occupation de facto actuelle du pays par la Russie, et il espère probablement empêcher son public national de considérer l’assassinat presque certain de Prigojine par Poutine comme une annulation unilatérale par le Kremlin des accords qu’il avait conclus avec Wagner.
[…] Loukachenko a notamment tenté de se dégager de toute responsabilité pour ne pas avoir protégé Prigojine en affirmant que les garanties de sécurité n’avaient jamais fait partie des conversations qu’il avait eues avec Wagner et le Kremlin. Loukachenko avait cependant indiqué le 27 juin que Poutine avait « promis » à Loukachenko et à Prigojine que Prigojine et Wagner bénéficieraient de « garanties de sécurité » non précisées en Biélorussie. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 25 août, traduction automatique
Eugène Prigojine, qui a mené une mutinerie ratée contre Vladimir Poutine, se trouvait à bord d'un avion qui s'est écrasé dans l'ouest de la Russie, ont indiqué des responsables de l'aviation. Beaucoup pensent que l’accident est une exécution publique de Vladimir Poutine pour se venger de Prigojine.
Samedi 26/8, 14h00
La marine consomme de l’eau douce.
C’est une conséquence inattendue du changement climatique et du phénomène El Niño : l’accès au canal de Panama, voie de passage des navires marchands entre l’Atlantique et le Pacifique, sera réduit pendant un an en raison du manque de pluies.
Depuis le 30 juillet, le nombre de navires autorisés chaque jour est passé de 40 à 32 et leur tirant d’eau, la hauteur de la partie immergée du bateau, a été réduit à 44 pieds (13,4 mètres). […]
[…] Long de 80 kilomètres, le canal offre un accès direct entre la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, ce qui permet de contourner le continent sud-américain. Y transite 6 % du commerce maritime mondial et les principaux pays qui l’utilisent sont les Etats-Unis, la Chine et le Japon.
[…] ’eau de pluie est actuellement indispensable pour déplacer les navires dans les écluses (jusqu’à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer), afin qu’ils puissent traverser la chaîne de montagnes continentale de l’isthme. Pour chaque bateau, il est nécessaire de déverser environ 200 millions de litres d’eau douce, que le canal obtient d’un bassin hydrographique formé par les lacs Gatun et Alajuela. Non seulement ce bassin pâtit actuellement du manque de pluies mais il doit continuer à approvisionner en eau potable la moitié des 4,2 millions d’habitants du pays. […]
Le Monde
Samedi 26/8, 13h45
Zapo.
Samedi 26/8, 12h20
Solaire perso.
[…] Au total, au 30 juin 2023, la France comptait 325.939 autoconsommateurs d’électricité individuels, soit une progression de 77% par rapport à mi-2022, et un nombre d’installations particulières plus que doublé par rapport à celui de la mi-2021 (121.346).
En termes de puissance installée, la progression est de 88% sur un an, à 1.629 MW au 30 juin, indique Enedis, contre 868 MW au 30 juin 2022 et 535 MW au 30 juin 2021.
[…] Ces chiffres sont toutefois loin de combler le retard français en matière photovoltaïque, notamment en ce qui concerne les grandes installations de champs solaires.
Le photovoltaïque devrait atteindre entre 92 et 144 GW de puissance installée en 2050 pour que la France respecte ses objectifs de neutralité carbone, rappelle l’Ademe sur son site. […]
Connaissance des énergies
Samedi 26/8, 12h15
La Terre a atteint le jour du dépassement, lorsque toutes les ressources que notre planète peut régénérer en un an sont consommées.
Calculée par le Global Footprint Network, la date du 2 août correspond à la date à laquelle l’humanité a consommé (empreinte écologique) l’ensemble des ressources que la Terre peut reconstituer en une année (biocapacité). Autrement dit : pour régénérer ce que l’humanité consomme aujourd’hui, il nous faudrait l’équivalent de “1,7 Terre” en termes de surface. A partir d’aujourd’hui, nous vivrons 5 mois dans le rouge en entamant le capital naturel nécessaire au maintien de la vie sur Terre. Si cette année, la date du Jour du dépassement a reculé de 5 jours par rapport à l’année dernière, les avancées réelles représentent toutefois moins d’un jour. Les quatre jours restants sont dus à l’intégration d’ensembles de données améliorés dans la nouvelle édition des comptes.
WWF
Vendredi 25/8, 23h00
Narratif cinéphile.
Ontario Power Generation (OPG) a lancé une nouvelle campagne d’éducation publique qui utilise le pouvoir des films pour lutter contre les perceptions erronées de l’énergie nucléaire.
[…] « Pendant des années, la culture populaire a déformé les perceptions sur l’énergie nucléaire avec de faux récits qui ont servi à attiser la peur », a déclaré Kathy Nosich, vice-présidente des relations avec les parties prenantes d’OPG. « Cette campagne éducative vise à faire de l’énergie nucléaire un véritable héros de notre mix énergétique propre. Nous espérons que cela permettra de faire mieux comprendre et accepter cette technologie bénéfique qui est si importante pour notre bien-être économique et environnemental. »
La campagne est conçue pour refléter de nombreux blockbusters récents et populaires, ce qui, selon OPG, lui donne un aspect familier pour les cinéphiles. Un clip vidéo – conçu comme une bande-annonce de film – commence avec une créature gigantesque non identifiée terrorisant une ville nocturne inondée de pluie et éclairée au néon. « Ce n’est pas de la science-fiction », commence la voix off, avant que les scènes dramatiques ne disparaissent pour laisser place à une image de la centrale nucléaire d’OPG. « C’est la véritable histoire du nucléaire : l’énergie sûre, propre et fiable dont dépend l’Ontario. »
World Nuclear News, traduction automatique
Vendredi 25/8, 18h45
Indépendance.
Les réfugiés ukrainiens et leurs amis polonais célèbrent ce soir le Jour de l'indépendance de l'Ukraine en chantant des chants patriotiques à Varsovie. Environ 2 millions d'Ukrainiens vivent en Pologne. (traduction automatique)
[Note de voyage] Petites courses hier dans un supermarché polonais : on trouve de la vodka Nemiroff (parmi moult marques nationales) chez Biedronka, une chaîne de supermarchés, et des forfaits téléphoniques adaptés à l’Ukraine.
Vendredi 25/8, 18h05
Zapo.
La centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) a commencé à pomper l’eau d’un nouveau puits souterrain et prévoit d’en construire davantage sur le site dans le cadre des efforts visant à assurer un refroidissement suffisant de ses six réacteurs après la destruction du barrage ukrainien de Kakhovka début juin.
[…] L’Inspection nationale de la réglementation nucléaire d’Ukraine a émis des ordonnances réglementaires en juin pour que les six tranches soient mises à l’arrêt à froid, compte tenu de leur situation sur la ligne de front de la guerre et de la rupture du barrage de Kakhovka qui avait contribué à assurer un approvisionnement abondant en eau de refroidissement. Les exploitants russes de l’usine affirment qu’une telle décision n’est pas nécessaire d’un « point de vue juridique ou technologique ».
L’AIEA a demandé que l’on étudie si une chaudière externe pourrait être installée sur le site pour générer la vapeur nécessaire, afin que toutes les unités puissent être arrêtées à froid.
L’unité 6 de Zaporizhzhia produit de la vapeur à diverses fins de sûreté nucléaire dans la centrale – y compris le traitement des déchets radioactifs liquides – depuis le 13 août, date à laquelle elle a atteint un état d’arrêt à chaud, remplaçant la vapeur précédemment produite par l’unité 4. ZNPP a commencé à transférer l’unité 4 de arrêt à chaud à arrêt à froid suite à la détection d’une fuite d’eau sur l’un de ses quatre générateurs de vapeur.
L’AIEA a déclaré que la cause de la fuite, comme l’a confirmé plus tard le site, était due à une fissure dans la soudure du tuyau de ventilation du collecteur primaire du générateur de vapeur. La semaine dernière, le site a effectué des soudures sur les canalisations et des tests de pression du générateur de vapeur ont ensuite été effectués, a appris l’équipe de l’AIEA. Les derniers tests impliquant les circuits primaire et secondaire sont en cours. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Vendredi 25/8, 18h00
5 000 bornes plus tard.
Olga aura été ici l’ambassadrice de l’Ukraine durant près de 18 mois.
Vendredi 25/8, 7h50
Olga a retrouvé son frère Kola, et Irina.
Jeudi 24/8, 10h00
Belarus.
Le Ministère des Situations d'urgence à Ostrovets organisera des exercices pour éliminer les conséquences d'une explosion nucléaire. Ils demandent de ne pas avoir peur des "forces de l'ordre" en vêtement de protection chimique et d'équipements spéciaux.
La collecte de l’eau de lavage ne fait pas partie de l’exercice.
Jeudi 24/8, 9h30
Zapo.
Jeudi 24/8, 9h00
Fuku.
[…] Le Japon a commencé, jeudi 24 août, à rejeter de l’eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, malgré une vive opposition de la Chine et l’inquiétude des pêcheurs nippons. […] Ce premier déversement devrait durer environ dix-sept jours et porter sur quelque 7 800 mètres cubes (m3) d’eau de la centrale contenant du tritium, une substance radioactive qui n’est dangereuse qu’à des doses hautement concentrées. Tepco prévoit trois autres déversements d’ici fin mars prochain, pour des volumes équivalents au premier.
Au total, le Japon envisage d’évacuer dans l’océan Pacifique plus de 1,3 million de m3 d’eaux usées stockées jusqu’à présent sur le site de la centrale de Fukushima-Daiichi, provenant d’eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui avait dévasté la côte nord-est du pays.
[…] Le Japon prévoit de rejeter de cette eau avec une importante dilution au préalable, de sorte que de son niveau de radioactivité ne dépasse pas 1 500 becquerels (Bq) par litre. Ce niveau est quarante fois inférieur à la norme nationale japonaise pour l’eau tritiée alignée sur la norme internationale (60 000 Bq/litre), et il est par ailleurs environ sept fois inférieur au plafond établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’eau potable (10 000 Bq/litre).
[…] « L’océan est le bien commun de l’humanité. Le déversement par la force dans la mer de l’eau contaminée provenant de la centrale nucléaire de Fukushima est une action extrêmement égoïste et irresponsable qui ne tient aucun compte de l’intérêt public international », a réagi le ministère des affaires étrangères chinois dans un communiqué.
[…] Le rejet en mer d’eau tritiée est une pratique courante de l’industrie nucléaire dans le monde entier, et le niveau annuel de radioactivité de ces rejets par les centrales nucléaires chinoises est bien supérieur à celui prévu à Fukushima-Daiichi, a relevé Tokyo. « C’est un cas classique où la perception du risque lié au tritium est radicalement plus élevée que le véritable risque qu’il représente », a commenté cette semaine Tom Scott, un expert de l’université de Bristol (Angleterre), rappelant par ailleurs que le tritium est naturellement présent dans la haute atmosphère terrestre et dans les océans.
Rassemblement contre le projet du Japon de rejeter les eaux traitées de la centrale nucléaire de Fukushima dans l’océan, devant l’Assemblée nationale à Séoul, le 23 août 2023. JUNG YEON-JE / AFP[…] « Une bonne politique consisterait à ne rien faire qui soit potentiellement dangereux, en vertu du principe de précaution, a déclaré au journaliste de l’Agence France-Presse une manifestante, Ruiko Muto, 70 ans, qui vit dans le département de Fukushima. La mer est déjà très polluée, je pense qu’il est vraiment inacceptable de permettre intentionnellement que cela continue. »
Le Monde
Jeudi 24/8, 6h50
Bilan provisoire.
« J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi. » La déclaration crâne du président ukrainien Volodymyr Zelensky le soir de l’invasion russe, il y a exactement dix-huit mois, résume plus que jamais la politique de l’Ukraine. Cette dernière fonde tous ses espoirs sur sa capacité à repousser dans la mer d’Azov les troupes russes.
Pour l’Ukraine, le soutien diplomatique est quasi maximal. Elle a demandé à adhérer à l’Union européenne quatre jours après le début de la guerre et obtenu le statut de candidat quatre mois plus tard. Un délai fulgurant. Quant à sa candidature à l’Otan, encalminée depuis 2008, elle a été spectaculairement relancée lors du sommet de Vilnius.
On ne compte plus, non plus, les déclarations officielles des pays occidentaux prêts à la soutenir « aussi longtemps et intensément qu’il le faudra », même si l’allusion à de « possibles négociations » inquiète Kiev. On fait valoir que Vladimir Poutine a tendance à trahir les accords signés et qu’aucune négociation n’est envisageable sur les territoires, voire sur le principe d’un tribunal pour crimes de guerres et de réparations russes.
[…] Au-delà des Occidentaux, 170 des 205 membres de l’ONU ont voté les motions condamnant la Russie pour l’invasion de l’Ukraine et l’annexion de quatre de ses régions. Une majorité sans précédent dans l’histoire de l’organisation, même si les poids lourds démographiques, Chine et Inde, se sont abstenus. Opération isolement de Moscou réussie, mais il est difficile de savoir ce que Kiev pourrait obtenir de plus.
[…] Selon l’institut Kiel, l’Ukraine avait bénéficié, à fin mai, d’une aide civile et militaire totale de 165 milliards de dollars depuis le début de l’invasion. C’est presque équivalent à son PIB, de 200 milliards de dollars avant guerre.
[…] Restent donc ces fameuses livraisons d’armes et munitions si indispensables pour Kiev. Là encore, l’Ukraine a eu gain de cause sur presque tout, du moins sur le plan qualitatif. Armes lourdes, en avril 2022, puis batteries Himars, en mai, chars légers en décembre, chars lourds en avril dernier. L’annonce, dimanche, par les Pays-Bas et le Danemark de la livraison de dizaines des F16 de conception américaine dont ils disposent a brisé le tabou ultime, même s’ils ne seront sans doute pas opérationnels avant le printemps prochain. […]
Les Echos
Jeudi 24/8, 6h30
Eau de lune.
[…] L’alunissage de la mission Chandrayaan-3, qui signifie «vaisseau lunaire» en sanskrit, s’est produit à 14h34, heure française. Quatre ans après une tentative avortée, [l’Inde,] le pays le plus peuplé du monde a rejoint le club très restreint des nations qui sont parvenues à mener avec succès une telle opération, en effectuant pourtant nombre de ses programmes à des coûts bien moindres.
La Russie, héritière de l’URSS qui avait réalisé cette prouesse en 1976, vient pour sa part d’échouer dans une nouvelle tentative, sa sonde Luna-25 s’étant écrasée dans la même région. Avant l’Inde, seuls l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine étaient déjà parvenus à procéder à un alunissage contrôlé. […]
Le Figaro
Jeudi 24/8, 6h30
Espèce de contradiction.
La Norvège a inauguré mercredi dans ses eaux de la mer du Nord le plus grand champ d’éoliennes flottantes au monde, une technologie encore émergente mais jugée prometteuse pour la transition énergétique.
Composé de 11 turbines de 8,6 MW chacune, le champ Hywind Tampen fournit en énergie cinq plateformes pétro-gazières voisines, assurant environ 35% de leurs besoins.
[…] A la différence des éoliennes offshore dites « posées », fixées sur des fondations au fond de l’eau, les éoliennes flottantes sont, comme leur nom l’indique, montées sur une structure flottante maintenue par des dispositifs d’ancrage. […]
Connaissance des énergies
Mercredi 23/8, 23/40
Zapo.
Mercredi 23/8, 23h35
Photo de famille.
Sommet BRICS en Afrique du Sud : Brésil, Inde, KGB, Chine, Afrique du Sud.
Mercredi 23/8, 23h30
Prigo (fin ?)
Prigojine, le patron de Wagner, serait mort dans la chute d’un avion aujourd’hui.
Les forces de défense aériennes russes atteignent enfin une cible près de Moscou.
Sputnik, Twitter, traduction automatique
Dénazification confirmée… du moins pour autant que l’on puisse faire confiance aux médias ruZZiens.
Mavka Slavka, Twitter, traduction automatique
Un avion privé s’est écrasé mercredi dans la région de Tver en Russie alors qu’il effectuait une liaison Moscou-Saint-Pétersbourg, sans laisser de survivants, ont annoncé les services de secours. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l’agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d’Evgueni Prigojine était inscrit sur la liste des dix passagers de ce vol, avec celui de l’ancien commandant du renseignement militaire russe, Dmitri Outkine. Dans la soirée, l’Agence du transport aérien russe a confirmé la présence de Prigojine à bord de l’avion accidenté. […]
Libération
«J’ai regardé dans les yeux de M. Poutine et j’ai vu trois lettres – un K, un G et un B», avait déclaré le sénateur américain John McCain après sa rencontre avec le chef du Kremlin. Difficile donc d’être surpris par la nouvelle annoncée mercredi 23 août de la mort du patron de la milice Wagner, Evgueni Prigojine, deux mois jour pour jour après que sa marche sur Moscou a humilié Vladimir Poutine aux yeux du monde entier. Si un avion privé lié à Wagner s’est bien écrasé dans la région de Tver en Russie sans laisser de survivants, seuls des médias russes se sont empressés d’annoncer la mort accidentelle de Prigojine, dont le nom figurait sur la liste des passagers. On hésite à laisser l’adjectif sans guillemets […]
Libération
Mercredi 23/8, 23h25
Olga est bien arrivée à Kryvyi Rih ce soir.
Les frangins s’étaient organisés pour qu’elle rencontre Pacha sur la route. Olga et Pacha s’étaient vus 36 heures en octobre dernier, en tout et pour tout depuis le départ d’Olga.
Mercredi 23/8, 7h35
Bébé Zeus.
[…] Le microréacteur Zeus est doté d’un noyau entièrement solide et est conçu pour s’intégrer dans un conteneur d’expédition ISO standard. L’évacuation de la chaleur se fait par conduction thermique, ce qui élimine le besoin de liquide de refroidissement et de pompes. Odin, décrit comme un réacteur à fluide de refroidissement à basse pression, est conçu pour utiliser des pastilles d’UO2 frittées classiques avec un taux d’enrichissement en uranium 235 allant jusqu’à 20 %. NANO indique qu’il utilisera un système de contrôle de la réactivité de conception unique, minimisant le nombre de pièces mobiles, et qu’il utilisera la convection naturelle du liquide de refroidissement pour le transfert de chaleur. Il fonctionnera à des températures plus élevées que celles des réacteurs conventionnels refroidis à l’eau, ce qui, selon l’entreprise, permettra un fonctionnement souple et un rendement élevé de la conversion de l’énergie pour la production d’électricité.
[…] La société NANO Nuclear Energy Inc., spécialisée dans la technologie des microréacteurs, a entamé les vérifications préalables à l’installation d’une capacité de fabrication de combustible nucléaire au Laboratoire national de l’Idaho (INL), qui pourrait commencer à produire dès 2027. […]
World Nuclear News, traduction Deepl
Mercredi 23/8, 6h50
Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.
[…] L’événement majeur sur le front en Ukraine est la prise de Robotyne dans la région de Zaporijia, ainsi que d’Urozhaine un peu plus à l’est. Ce sont de petites localités, mais leur importance réside dans le fait qu’elles soient situées au cœur de la digue érigée par les troupes de Poutine, cette digue destinée à empêcher les Ukrainiens de récupérer les territoires envahis.
[…] Ces succès Ukrainiens sont importants car cela veut dire qu’ils ont atteint le cœur de la digue russe et qu’ils peuvent maintenant sérieusement espérer ouvrir cette brèche indispensable pour que cette offensive soit un succès. En arrivant à conquérir ces deux points, les forces ukrainiennes ont en particulier dépassé les champs de mines les plus denses qui les empêchaient de manœuvrer jusqu’ici. […]
Ne pas subir, Guillaume Ancel, 19 août, Premiers succès ukrainiens dans leur offensive
Les soldats ukrainiens participent à l'évacuation des civils du village de Robotyne, où nos troupes mènent des opérations offensives.
Mardi 22/8, 23h45
Surovikin.
Poutine a démis le général d’armée Sergueï Surovikin du poste de commandant des forces spatiales militaires russes, a rapporté le journaliste Alexei Venediktov, citant un décret présidentiel secret, précisant qu’il reste à la disposition du ministère de la Défense.
Rebecca Rambar, Twitter
Mardi 22/8, 23h30
Pont de Kertch.
Les autorités russes ont commencé à couler des ferries dans le détroit de Kertch pour protéger le pont de Crimée des attaques navales, rapportent mardi les services de renseignement militaires ukrainiens.
Le Monde
Un bateau a déjà été envoyé par le fond et cinq autres au moins doivent suivre, précisent-ils, ajoutant que des barrières de protection doivent les relier à terme.
Mardi 22/8, 23h30
Pologne.
La Russie a commencé à transférer des armes nucléaires à courte portée en Biélorussie, a confirmé mardi le président polonais, Andrzej Duda, à l’occasion de la visite de son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa.
[…] « J’ai parlé au président [portugais] de la mise en œuvre des déclarations de Vladimir Poutine selon lesquelles les armes nucléaires tactiques russes seront transférées sur le territoire biélorusse. En effet, ce processus est en cours, nous le constatons », a déclaré Andrzej Duda, sans plus de précisions. « Evidemment, cela change l’architecture de la sécurité dans notre partie de l’Europe », a-t-il ajouté.
Le Monde
Mardi 22/8, 22h50
Mission accomplie.
Vers 18 heures, nous avons regardé partir Tania et Olga sur un parking de Lublin où nous attendait Vova, le frère de Pacha.
Fidèle a tout de suite reniflé l’Ukraine sur les sièges du mini-bus, comme quelque chose qui semblait aller de soi, au point que l’escapade française pouvait — peut-être — n’avoir été qu’un non-lieu dans l’esprit — indéchiffrable — du teckel.
Pour Brice, la boucle se ferme. Il était du voyage aller, avec ses allures de sauvetage, en mars 22, à la frontière slovaque. Cette fois, Tania est là, le voyage est choisi, le chien sous sédatif.
Pour Olga, la suite connue comprend mille bornes encore, les retrouvailles familiales, organiser sa vie auprès des parents, sous les alertes. Le missile russe qui visait Kryvyi Rih a réveillé Iryna vers 5h30 ce matin. Il est tombé ailleurs.
Dans les dernières embrassades, Tania remercie encore l’espèce d’équipe française pour qui accompagner Olga n’est qu’une évidence. Elle avait souhaité pour ses enfants des amis solides. Elle n’imaginait pas qu’Olga les trouverait du côté de Tchernobyl ou dans les Ardennes.
Olga a téléphoné vers 21h30 pour dire qu’elle était en Ukraine.
L’association Boudmo ! finance le voyage : merci à vous, donatrices, donateurs, votre argent simplifie les choses.
Mardi 22/8, 12h40
Belarus.
L’ambassade des États-Unis a rappelé à ses citoyens les recommandations de ne pas se rendre en Biélorussie et à ceux qui se trouvent dans le pays de le quitter immédiatement.
« Un avertissement aux citoyens américains : le 18 août, le gouvernement lituanien a fermé les points de contrôle de Tveryachyus/Vidzy et Shumskas/Losha à la frontière avec la Biélorussie. Les autres points de contrôle restent ouverts. Ne visitez pas la Biélorussie. Les citoyens américains en Biélorussie doivent immédiatement quitter le pays », a déclaré l’ambassade. […]
Reform, traduction automatique
C’est un rappel : ces recommandations existent depuis le début de la guerre.
Mardi 22/8, 12h30
Carnets de notes.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a critiqué la gestion « irresponsable » par son gouvernement des inondations liées à la récente tempête Khanun, ont rapporté mardi 22 août les médias d’État, selon l’AFP.
Leurs images montrent Kim dans une rizière inondée dans la région de Nampho, dans l’eau jusqu’aux genoux, donnant des instructions à des fonctionnaires à l’air sévère qui prennent des notes tout en se tenant dans l’eau.
Les dégâts « n’étaient pas une calamité due à des catastrophes naturelles, mais une catastrophe humaine due à l’irresponsabilité (…) des paresseux », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse officielle KCNA.
[…] Les informations de KCNA montrent que les problèmes alimentaires se sont aggravés dans le pays, a déclaré An Chan-il, un transfuge devenu chercheur qui dirige l’Institut mondial d’études sur la Corée du Nord.
« Il faut trouver un bouc émissaire à la colère des gens affamés », a-t-il expliqué à l’AFP, estimant que le Premier ministre sera bientôt destitué, voire sanctionné.
Mardi, la Corée du Nord a informé le Japon de son projet de lancer prochainement un satellite, immédiatement dénoncé par Tokyo et Séoul.
Timpul, traduction automatique
Mardi 22/8, 12h20
Amazonie : démocratie climatique.
C’est une « décision historique » se félicitent les défenseurs de l’Amazonie : une majorité d’Equatoriens a voté pour l’arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l’est de l’Equateur.
Lors d’un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Equatoriens ont dit oui à 59% à l’arrêt de la production du « bloc 43 », selon les résultats publiés lundi.
Réclamée par un groupe environnemental depuis dix ans, cette consultation nationale avait été finalement autorisée en mai dernier par la plus haute juridiction du pays.
Elle devait décider de l’avenir du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), connu comme « bloc 43 », d’où sont extraits 12% des 466.000 barils/jour produits en Equateur.
Bien que d’autres champs pétroliers soient encore en activité dans le parc Yasuni, le bloc 43 est devenu un symbole de la démocratie climatique et a attiré l’attention de célébrités mondiales et d’activistes qui ont suivi le référendum de près.
[…] Réserve unique de biodiversité, le Yasuni s’étend sur près d’un million d’hectares de forêt humide et primaire. Il est aussi une terre indigène: territoire historique des Waorani, il abrite aussi des Kichwa, ainsi que les Tagaeri, les Taromenane et les Dugakaeri, dernières communautés vivant en isolement volontaire en Equateur et fuyant la civilisation moderne. […]
Connaissance des énergies
Mardi 22/8, 12h15
Fuku.
Le gouvernement du Japon a annoncé aujourd’hui qu’il a demandé à Tokyo Electric Power Company Holdings (TEPCO) de procéder rapidement à ses préparatifs en vue du rejet dans la mer des eaux traitées par ALPS stockées à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, conformément au plan de mise en œuvre approuvé par Autorité japonaise de régulation nucléaire. S’il n’y a pas d’interférences dues aux conditions météorologiques ou maritimes, le rejet dans la mer devrait commencer le 24 août.
[…] Le rapport [publié par l’AIEA le 4 juillet dernier] conclut que l’approche et les activités liées à ce rejet sont conformes aux normes de sécurité internationales pertinentes et auraient un impact radiologique négligeable sur les personnes et l’environnement. […]
AIEA, Déclaration du Directeur général de l’AIEA sur le rejet des eaux traitées par Fukushima Daiichi ALPS, traduction automatique
[…] Certains pays voisins ont exprimé leur scepticisme quant à la sécurité du plan, la Chine étant le plus grand critique. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré en juillet que le Japon avait fait preuve d’égoïsme et d’arrogance et n’avait pas pleinement consulté la communauté internationale sur la libération de l’eau.
La Chine a décidé d’interdire les importations de fruits de mer en provenance de 10 régions du Japon, dont Fukushima et la capitale Tokyo. Les importations de fruits de mer en provenance d’autres zones sont autorisées, mais doivent passer des tests de radioactivité et avoir la preuve qu’ils ont été produits en dehors des 10 régions interdites.
Timpul, traduction automatique
Mardi 22/8, 12h10
Zapo.
Mardi 22/8, 0h05
Bolivie.
La cuve du réacteur de recherche que la Russie fournit à la Bolivie est arrivée sur le chantier de construction à El Alto. L’Agence bolivienne de l’énergie nucléaire (ABEN) a déclaré que son arrivée marque la transition du projet de la phase de construction à la phase d’assemblage des équipements.
[…] « Nous avançons sur la voie du développement, de la science et de la technologie en tant que peuple digne et souverain », a déclaré le président bolivien Luis Arce Catacora dans un tweet le 13 août. « Le navire et le premier composant du réacteur nucléaire de recherche sont arrivés en Bolivie, qui se trouveront au Centre de recherche et de développement de technologie nucléaire d’El Alto. » […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 22/8, 0h05
Boom.
Un bombardier russe à longue portée phare a été détruit lors d’une frappe de drone ukrainien, selon des informations.
Des images publiées sur les réseaux sociaux et analysées par BBC Verify montrent un Tupolev Tu-22 en feu sur la base aérienne de Soltsy-2, au sud de Saint-Pétersbourg.
Moscou a déclaré qu’un drone avait été touché par des tirs d’armes légères mais avait réussi à « endommager » un avion. L’Ukraine n’a fait aucun commentaire.
Le Tu-22 peut voyager à deux fois la vitesse du son et a été largement utilisé par la Russie pour attaquer des villes ukrainiennes.
Le ministère russe de la Défense a déclaré dans un communiqué qu’une attaque par un « drone de type hélicoptère » avait eu lieu samedi vers 10h00, heure de Moscou (08h00 BST).
Il a déclaré que l’emplacement était « un aérodrome militaire dans la région de Novgorod », où Soltsy-2 est situé.
« Le drone a été détecté par l’avant-poste d’observation de l’aérodrome et a été touché par des tirs d’armes légères », a indiqué le ministère.
« Un avion a été endommagé ; il n’y a pas eu de victimes à la suite de l’acte terroriste. » […]
BBC, traduction automatique
Lundi 21/8, 23h45
En parlant de bagnoles allemandes.
Le conglomérat automobile allemand Audi, après Mercedes-Benz et BMW, a déconnecté les concessionnaires russes du logiciel. Les propriétaires de voitures de ces marques n’ont plus accès à l’historique d’entretien, aux mises à jour des composants et à d’autres fonctions.
Maria Drutska, Twitter, traduction automatique
Au moins, ça fera ièche les nantis.
Lundi 21/8, 17h35
A deux heures de Dresden, ex-Allemagne de l’Est, l’aire du chat sauvage (c’est très relatif) annonce, sous un abri en bois, photos à l’appui, un parc naturel majeur. Sur le parking, une vingtaine de poids lourds rangés en épis laissent tourner leur moteur, sans doute pour rafraichir les cabines. Il fait 31 degrés.
Combien de fois avons-nous traversé l’Allemagne et la Pologne pour rejoindre Tchernobyl ? Je compterai. Aujourd’hui, je n’ai aucune envie de m’éloigner de ma petite famille, de cramer de l’essence, de participer au flux bien dense des routes allemandes. Mais bien sûr, à mesure que je m’éloigne des miens, Olga se rapproche des siens.
Par ailleurs, c’est aussi, bien sûr, la ramener dans la guerre. Voyage contradictoire.
Lundi 21/8, 12h55
Au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir […]
A. Rimbaud, Enfance III
Olga aura vécu à proximité des terres maternelles de Rimbaud. La ferme de la mère Rimb’ est à un quart d’heure de route. Il en reste un mur un peu épais, à côté d’une petite maison, des années 30 peut-être, rachetée par Patti Smith, grand fan du poète français.
J’y étais passé il y a vingt ans, ça n’a pas tellement changé. Une ligne d’éoliennes ancre les collines dans le siècle. Un panneau signale que le petit lavoir a pu inspirer le poète. Difficile d’imaginer l’atmosphère de l’époque, le socle seul n’a pas dû bouger : un vallonnement ample.
Le maigre quai de gare de Voncq n’est guère plus suggestif, malgré l’installation de quelques malles et d’une paire de silhouettes. Bien entendu, la poésie d’Arthur n’est pas là, mais dans le lien qu’il est possible d’établir avec ses textes, c’est-à-dire avec l’implication du lecteur – n’importe où en somme.
Lundi 21/8, 12h20
Front sud.
Les frappes ukrainiennes contre les zones arrière profondes russes génèrent du mécontentement dans l’espace d’information russe et suscitent des critiques à l’encontre du commandement militaire russe, comme l’Ukraine en a probablement l’intention.
Certains milbloggers russes ont exprimé leur colère face aux récentes frappes ukrainiennes sur le pont du détroit de Kertch et ont appelé les forces russes à cibler les familles, les maisons et d’autres propriétés des décideurs ukrainiens pour dissuader de nouvelles frappes ukrainiennes contre les zones arrière profondes russes. […]
[…] Les frappes ukrainiennes sur les zones arrière russes dégradent manifestement le moral des forces russes en Ukraine, ce qui pourrait menacer la stabilité des défenses russes sur plusieurs zones critiques du front.
Les unités russes de première ligne, en particulier dans le sud de l’Ukraine, ont souvent été aux prises avec une dégradation du moral suite aux frappes ukrainiennes sur les zones arrière. Les problèmes de moral peuvent rapidement s’intensifier et se propager parmi les unités de première ligne russes si une unité sous pression se brise, ce qui pourrait semer la panique et réduire considérablement l’efficacité au combat des autres forces russes. Une unité de première ligne russe brisée menacerait l’intégrité d’autres défenses de première ligne, et une telle rupture de la ligne de front russe fournirait une vulnérabilité que les forces ukrainiennes pourraient exploiter. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 21/8, traduction automatique
Lundi 21/8, 12h10
Zapo.
Lundi 21/8,12h00
La sonde russe Luna-25, fidèle à l’esprit du moment, s’est précipitée sur un relief lunaire qu’elle a confondu avec le bac à sable d’un jardin d’enfants ukrainien.
Lundi 21/8, 8h05
OTAN.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré dimanche à Budapest le Premier ministre hongrois Viktor Orban, sur fond de discussions autour de la sécurité énergétique et de l’adhésion de la Suède à l’Otan.
La Hongrie n’a toujours pas procédé au vote pour approuver l’entrée du pays nordique dans l’Alliance atlantique, s’alignant sur la Turquie qui a longtemps bloqué le dossier avant de lever son veto en juillet.
« Comme en Hongrie, les députés du Parlement turc sont en vacances et nous pourrons revenir à la question lors de la session de l’automne », a déclaré dans une vidéo diffusée sur Facebook le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto. « Nous avons convenu de rester en contact ».
Les deux pays ont également évoqué le renforcement de leur coopération énergétique, alors que la Hongrie reçoit déjà une grande partie de son gaz via le gazoduc TurkStream acheminant le gaz russe à travers la mer Noire. […]
Connaissance des énergies
Lundi 21/8, 7h50
F16.
Le Monde - Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et la Première ministre danoise Mette Frederiksen tiennent une conférence de presse à la base aérienne de Skrydstrup, à Vojens, au Danemark, le dimanche 20 août 2023. Le Premier ministre danois annonce qu'il fera don de 19 avions de chasse F-16 à l'Ukraine. Cela fait suite à une offre similaire faite plus tôt par le président ukrainien néerlandais Volodymyr Zelenskyy, qualifiée de motivation importante pour les forces de son pays, qui sont entraînées dans une contre-offensive difficile contre la Russie. (Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix via AP) (traduction automatique)
Lundi 21/8, 7h30
Tania, la maman d’Olga, remercie les quarante personnes réunies vendredi : les habitants du village ont pris soin de sa fille durant dix-sept mois.
La scène se répète, en petit comité, autour de la vodka de Michelle et Jean — une Nemiroff miel piment, comme il se doit —, dans le petit jardin qui pourrait être celui d’une datcha ukrainienne : un bruit d’eau, un pommier, une table en bois. Chacun y va de son voeu. Nous visons à obtenir nos diplômes de toasts. Et finalement, si Olga est bien une réfugiée de la guerre de Putler, elle est l’amie qui s’en va.
Nous prenons la route dans une heure : Luxembourg, Allemagne, Pologne, jusqu’à Lublin, où Vova, le frère de Pacha fera la jonction.
Dimanche 20/8, 0h50
Tchernihiv.
Les Russes ont encore tapé une place publique et tué des gens, dont Sofia, 6 ans.
Dimanche 20/8, 0h30
Etape à Fécamp chez Michelle et Jean.
Soirée chez un sculpteur. Dans son atelier, Michelle me montre la momie d’un chat qu’il a trouvé en démontant un mur. C’est très étrange.
Je parle avec quelques personnes, de Tchernobyl et de la guerre en Ukraine. Ils ont vu le documentaire d’Arte qui montre les animaux dans la zone et j’explique que pour l’instant les animaux bénéficient du départ de l’homme, mais que les génomes sont impactés.
Quelqu’un dit qu’elle est sous Levotyrox pour des problèmes de tyroïde qu’elle ne s’explique pas. C’est l’un des médicaments les plus prescrits en France.
Dimanche 20/8, 0h25
Pont de Kertch.
Le chef du service de sécurité de l'Ukraine, Malyuk, a révélé les détails de l'opération unique de la première détonation du pont de Crimée le 8 octobre 2022. 21 tonnes d'hexane ont été placées dans des couches de film d'emballage, qui ont été transportées par un camion. Commentaire : "Nexta, vous avez une erreur ici. C'était de l'hexogène (RDX explosif) et non de l'hexane (liquide inflammable mais pas explosif)" (traduction automatique)
Dimanche 20/8, 0h20
Héhé.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell : « La Chine est un véritable acteur géopolitique, alors que la Russie est un nain économique, c’est comme une station-service dont le propriétaire possède une bombe atomique. »
Nexta, Twitter, traduction automatique
Samedi 19/8, 10h05
F16.
Ces jours-ci, les Etats-Unis ont autorisé le transfert de F16 européens aux forces ukrainiennes. Mais les avions ne seront mis en oeuvre qu’à l’issue de la formation des pilotes ukrainiens, qui comprend notamment un apprentissage linguistique poussé, tout l’environnement de ces équipements étant en anglais. Les commentaires parlent, au mieux, d’un engagement des F16 sur le terrain début 2024.
Les troupes ukrainiennes massées autour de la ville ont la tâche peu enviable de pousser à travers les champs de mines vers un ennemi qui a depuis longtemps anticipé leur avance.
Mais leur plus gros handicap est celui qu’ils entendent rarement jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Les jets russes tirent des bombes d’une demi-tonne métrique qui glissent de loin – hors de portée des défenses aériennes ukrainiennes – puis dévastent les positions ukrainiennes à volonté. Parfois, jusqu’à 20 en autant de minutes sont lancées dans Orikhiv.
Les systèmes radar ukrainiens fournissent un avertissement, couplé au rugissement bref et inquiétant d’un missile entrant. Mais la cible éventuelle est souvent anéantie sans préavis.
Ainsi, lorsque l’Ukraine déclare avoir un besoin urgent de F-16, c’est parce que les troupes ukrainiennes meurent chaque jour à cause de la supériorité aérienne russe. Malgré les promesses occidentales, même la formation n’a pas encore commencé, l’Ukraine déclarant qu’elle ne s’attend pas à recevoir des jets avant l’année prochaine.
[…] Les armées de l’OTAN n’envisageraient pas de s’attaquer aux champs de mines et aux défenses le long du front sud de Zaporizhzhia sans disposer de blindés haut de gamme, d’équipements anti-déminage, d’une supériorité aérienne et d’une force bien entraînée. Mais d’une manière ou d’une autre, l’Occident s’est offert le luxe d’être impatient face à l’incapacité de l’Ukraine à prendre une armée de jeunes hommes souvent mobilisés, entraînés à la hâte avec de nouveaux équipements, et à envahir les territoires tenus par les Russes d’ici l’automne.
[…] Le calcul a peut-être été fait que le risque pour l’OTAN d’être entraînée dans la guerre est trop élevé pour justifier une accélération de l’envoi de F-16. Qu’il est plus facile de parier sur la capacité de l’Ukraine à réussir sa contre-offensive, avec une main attachée dans le dos.
Dans les sous-sols d’Orikhiv, où les troupes ukrainiennes sont assises et attendent de savoir si les jets de missiles entrants frapperont près d’elles, ce pari semble insensible et détaché.
CNN, traduction automatique & Deepl
Samedi 19/8, 8h35
Autopsie.
A l’Institut d’enquête scientifique d’expertise légale de Kiev, le 17 août 2023. A gauche : des composants électroniques provenant d’un drone russe. A droite : des composants électroniques d’un missile russe X-55. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »
Certains des secrets militaires les plus sensibles des forces russes gisent, éventrés, sur le sol d’un modeste laboratoire, dans les faubourgs de Kiev. « Voici Kartograph, un drone ultrasecret du FSB [les services de sécurité russes], présente Oleksandr Vysikan, technicien expert judiciaire en explosifs. Nous identifions chaque pièce de cet appareil pour en déterminer l’origine. Regardez le bloc optique, pas moins de douze caméras ! » Comme son nom l’indique, Kartograph sert à établir des cartes numériques en 3D. « Ce bloc optique fabriqué en Autriche coûte environ 100 000 dollars [92 000 euros] »,reprend l’expert. Il montre une liste des composants de valeur trouvés dans les entrailles du drone. Ceux-ci viennent des Etats-Unis (processeurs Xilinx et Marvell), de Taïwan (Wizmart), de Corée du Sud (Samsung) et surtout d’Autriche (Austrian Optic Technologies).
Plusieurs pièces ont été produites en 2023, assure encore le spécialiste. « Les Russes s’efforcent d’effacer les traces de provenance, la marque et le numéro de série, mais nous parvenons toujours à les retrouver, même si cela prend parfois du temps parce que nous ne disposons pas des bases de données. » […]
Le Monde, Emmanuel Grynszpan
Samedi 19/8, 8h25
Je prends la route vers l’est. La dernière fois, en voiture, c’était en 2011. Cette fois, bien sûr, il ne s’agit que d’aller jusqu’à la frontière officielle de l’Europe.
Samedi 19/8, 7h50
Police de l’eau.
A quelques jours d’ un nouvel épisode de canicule qui s’annonce comme le plus chaud de l’été 2023, les contrôles se multiplient pour économiser l’eau. Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) sont mobilisés afin de vérifier que les mesures de restriction d’eau et les arrêtés sécheresse mis en place par les préfets sont bien appliqués par les particuliers et les professionnels.
Un premier bilan publié ce vendredi par l’OFB constate que 7 % des contrôles débouchent sur un manquement ou une infraction.
Irrigation interdite, dépassement des débits autorisés, arrosage, horaires non autorisés et piscines sont les infractions les plus courantes, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole de l’OFB, organisme créé en 2020 afin de lutter contre le réchauffement climatique. […]
Les Echos
Réutilisation des eaux usées.
Une première étape est en passe d’être franchie : le décret facilitant la réutilisation des eaux usées sera publié dans les tout prochains jours. C’était l’une des grandes attentes des professionnels : dans le cadre du plan eau annoncé fin mars, Emmanuel Macron avait promis de simplifier les procédures actuelles.
Alors que canicules et sécheresses sont appelées à se multiplier avec le réchauffement climatique, l’idée est de ne plus rejeter toutes les eaux usées retraitées à la nature, mais de les réutiliser pour certains usages, qui consomment aujourd’hui de l’eau potable : irrigation, lavage de la voirie, arrosage des espaces verts, etc.
Très encadrée, cette réutilisation (appelée « réut » dans le jargon des professionnels) est aujourd’hui possible mais compliquée à mettre en oeuvre. Elle est réglementée notamment par un décret de mars 2022, que le nouveau décret du gouvernement vient d’assouplir. « Il s’agit de développer davantage de projets, tout en maintenant une protection totale de la santé des populations », insiste un conseiller du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
[…] Le gouvernement a fixé dans son plan eau un objectif de 1.000 projets de « réut » développés d’ici à 2027, et un taux de « réut » de 10 % en 2030. Un objectif ambitieux : moins de 100 stations d’épuration sont aujourd’hui équipées pour la « réut », représentant 0,6 % du volume des eaux traitées. […]
Les Echos
Vendredi 18/8, 19h30
Zerkalo fait son boulot.
Zerkalo revient sur la récente interview de Loukachenko par Diana Panchenko dans un article intitulé : « Loukachenka a accordé une interview à une propagandiste pro-russe – et, semble-t-il, était proche du record du nombre de mensonges. Voici des exemples. »
Zerkalo a bien du mérite.
[…] Dans une conversation avec Panchenko, Loukachenko a juré qu’il n’était pas au courant des plans de guerre de Poutine.
«Eh bien, vous avez vu sa performance à la télévision. Moi aussi. C’est le premier. Nous n’avons jamais eu de conversation [à propos de la guerre]. C’est juste à la veille des hostilités, que la guerre va commencer. Je vous jure que nous n’avons pas eu de conversation sur le fait que la Russie prendrait des mesures contre l’Ukraine », a déclaré Loukachenka en réponse à une question sur le moment où Poutine l’a informé de la guerre.
Cette phrase est similaire à la vérité, bien qu’elle soulève des questions logiques pour un politicien qui n’a même pas été averti qu’il déclencherait une guerre contre un voisin depuis le territoire de son pays. Il est important de comprendre que l’Ukraine pourrait commencer à frapper en réponse à des objets en Biélorussie, mettant en danger la vie des citoyens de notre État. Et, en fin de compte, personne n’a même jugé nécessaire d’avertir Loukachenka à ce sujet.
[…] Loukachenko a également parlé des plans de Poutine pour la guerre. Selon l’homme politique biélorusse, ils étaient les plus pacifiques et le président russe lui-même est très inquiet des conséquences.
« La dernière conversation a été [avec Poutine]. Encore une fois, la situation a été évoquée. Et d’une manière ou d’une autre, dans nos cœurs, nous nous sommes assis ensemble pendant longtemps (la dernière fois que nous l’avons rencontré, c’était à Saint-Pétersbourg, puis à Valaam, etc.), il s’assied et dit : « C’est dommage que nous nous soyons heurtés – deux peuples. Et vous (Biélorusses – NDLR) êtes impliqué. Eh bien, les Slaves !” Et il parle si pensivement, je donne des informations: “Personne n’a pensé là-bas pour subjuguer, asservir, priver l’Ukraine de son indépendance. Nous n’en avions pas besoin. Mais il fallait se comporter en conséquence et ne pas nous créer de problèmes », a déclaré Loukachenko.
On ne sait pas si une telle phrase a réellement retenti ou s’il s’agissait d’un fantasme de Loukachenko lui-même, mais une chose est claire – cela ne coïncide pas avec la réalité. En 2014, la Russie a annexé la Crimée, puis a créé la RPD et la RPL fantoches dans l’est de l’Ukraine, et après s’être emparée des régions du sud du pays, les a incluses dans sa composition avec les républiques non reconnues, y organisant des « référendums ». Quelle force a forcé le Kremlin à le faire, s’il n’y avait pas un tel désir depuis le tout début, on ne sait pas du tout.
[…] Loukachenko a parlé de la phase initiale de la guerre – il s’est avéré que, à son avis, la défense de Kiev a échoué et la ville est restée sous le contrôle de l’Ukraine uniquement à cause de l’humanité de Poutine.
— « Tout le monde en Ukraine est sûr que Zelensky a défendu Kiev et que l’armée ukrainienne a repoussé cette invasion – et donc les Russes se sont retirés « , a déclaré Panchenko.
— Écoute, un conte de fées ! dit Loukachenka. – Et pas plus que ça. Eh bien, tout cela a probablement été créé par les médias et par Zelensky lui-même pour montrer son héroïsme.
— Et comment est-ce vraiment ? — dit le propagandiste.
— [charabia] [Loukachenko a dit à Poutine qu’il fallait prendre la capitale ukrainienne, mais] un grand nombre de personnes mourront ». La raison, a-t-il dit, était que les Ukrainiens cachaient des armes derrière des jardins d’enfants et des hôpitaux. « Nous sommes à la périphérie de Kiev, nous ne pouvons pas nous battre comme eux, sans discernement », a cité Poutine. – C’est-à-dire qu’il craignait de devoir se battre là-bas de manière à ce qu’il ne reste rien sur le site de l’école. <…> Et puis – je ne parlerai pas des raisons, vous savez probablement que les troupes russes qui étaient à la périphérie de Kiev sont parties de là. Disparu ! Et aucun Zelensky ne reflétait quoi que ce soit là-bas, il n’avait en fait aucune troupe là-bas. Il n’y avait pas de troupes capables de défendre Kiev. Et ceux qui étaient – eh bien, la moitié d’entre eux n’étaient certainement pas les siens. <…> Comment a-t-il protégé ? Y a-t-il vaincu l’armée russe ? Non ! Par conséquent, en vain, il s’attribue un exploit qui n’était pas là.
Il convient de noter ici qu’en exprimant une telle opinion, Loukachenko ne tient évidemment pas compte du fait que la guerre en Ukraine est probablement la plus documentée de l’histoire. Il existe des centaines de documents photographiques et vidéo qui permettent de reconstituer le cours des hostilités avec une précision détaillée. Il en va de même pour la bataille de Kiev, qui – et c’est un fait objectif – s’est soldée par une défaite militaire pour la Russie. […]
[…] Loukachenko a également évoqué les conditions d’utilisation des armes nucléaires russes déployées en Biélorussie.
« Les armes nucléaires, que nous avons en Biélorussie, ne seront pas vraiment utilisées – sinon, pourquoi ont-elles été amenées ici, s’il n’y a pas d’agression contre nous », a déclaré le politicien. – Si seulement un acte d’agression est commis contre nous, une attaque contre la Biélorussie, nous n’hésiterons pas, attendrons, etc. Nous utiliserons tout l’arsenal de nos armes pour la dissuasion » (notez que la phrase de Loukachenka elle-même est très étrange : la stratégie de dissuasion en elle-même suppose que son objectif est de renoncer à l’agression de l’ennemi. – Éd approx.).
Cependant, le politicien est une fois de plus malhonnête – à la fois appelant les armes nucléaires « les nôtres » et parlant de la possibilité de leur utilisation instantanée. Les responsables russes ont déclaré à plusieurs reprises que le Kremlin garderait le contrôle total des ogives – sinon ce serait une violation directe du Traité de non-prolifération nucléaire. Loukachenka continue de répéter le contraire. Comme nous l’avons découvert, même avec un fort désir, Loukachenko n’aura pas la capacité technique d’utiliser des armes de destruction massive russes à l’insu de Moscou.
[Etc]
Diana Panchenko est citoyenne ukrainienne, elle a travaillé comme présentatrice de télévision pour le parrain de Poutine, Viktor Medvedchuk. À l'été 2022, elle a quitté l'Ukraine. En janvier de cette année, le SBU a ouvert une enquête pénale contre elle en raison de son voyage dans les régions occupées de Donetsk et Marioupol pour filmer un reportage de propagande. Inclus dans la liste des sanctions de l'Ukraine pour des déclarations "en pleine conformité avec les thèses de la propagande russe et pleines de contenu anti-ukrainien".Zerkalo, traduction automatique
Le blabla de Louka est toujours bizarrement décousu ; en général, je l’attribue à la traduction automatique, mais finalement, ce n’est pas le cas pour le reste des articles dans lesquels il est cité. Il passe de la patate à l’endive d’une virgule à l’autre ; il doit avoir l’habitude que personne ne s’en plaigne.
Vendredi 18/8, 19h10
Concours de…
Vendredi 18/8, 19h05
Eau de lune : la course.
[…] L’agence spatiale indienne a lancé la fusée transportant le vaisseau spatial le 14 juillet, décollant du principal port spatial du pays dans l’État méridional d’Andhra Pradesh. L’atterrisseur devrait tenter un touché le 23 août.
La Russie a lancé son premier vaisseau spatial d’alunissage en 47 ans le 11 août, prenant un cours plus direct pour atteindre le pôle sud de la lune où les scientifiques ont détecté de la glace d’eau qui pourrait être utilisée pour le carburant, l’oxygène et l’eau potable pour les futures missions lunaires ou un lunaire colonie.
La mission lunaire russe est sur la bonne voie pour faire atterrir le Luna-25 le 21 août, deux jours avant le vaisseau spatial indien.
[…] Pour l’Inde, un alunissage réussi marquerait son émergence en tant que puissance spatiale à un moment où le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi cherche à stimuler les investissements dans les lancements spatiaux privés et les entreprises connexes basées sur les satellites. […]
Reuters, traduction automatique
Vendredi 18/8, 18h20
C’est l’été (ici, il pleut toujours).
Été 2023 : Des vagues de chaleur mortelles frappent les pays méditerranéens, forçant les gens à rester chez eux et provoquant de terribles incendies de forêt en Grèce et au Portugal. Des incendies au Canada ont également assombri le ciel des États-Unis, et un incendie catastrophique a ravagé une ville de Maui, à Hawaï. Le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré. Dans l'hémisphère sud, les conditions météorologiques hivernales ne se sont pas concrétisées comme d'habitude. Les températures de la mer ont stupéfié les scientifiques, dépassant de loin les prévisions de changement climatique. Et pourtant, il y a peu de signes indiquant que les gens accepteront n'importe quel degré d'inconvénient afin d'éviter les pires résultats. (traduction Deepl)
Vendredi 18/8, 17h55
Leurres finlandais.
Un tout nouveau type de technologie a été développé par la société Oulu pourrait avoir un impact important sur la guerre future. Le système développé par l’entreprise à base de matériaux très légers permet de construire de faux appareils pour la guerre. L’avantage est que n’importe qui peut les assembler et le prix de la production en série est très bas.
Le matériau le plus révolutionnaire des faux appareils finlandais est le film électronique imprimé sur leur surface. À l’aide d’un film mince qui peut être imprimé et enroulé, les caméras thermiques et les sondes de l’ennemi peuvent être utilisées pour créer une vue crédible, par exemple, d’un char ou d’un lanceur de missiles. Des motifs de surface sont créés avec le film et, si nécessaire, également une marque de chaleur. En plus du film électronique, la société a développé une feuille de plastique légère, sur la surface de laquelle le film est pressé et à partir de laquelle le faux appareil peut être assemblé.
[…] le prix d’un faux appareil en feuille de plastique peut être, par exemple, de 2 000 à 4 000 euros. […] Les appareils les plus gros et les plus chers peuvent coûter jusqu’à 25 000 à 30 000 euros. Cependant, il s’agit d’un petit montant s’ils décrivent le système de missiles Patriot, qui coûte, disons, 400 millions d’euros.
Les faux appareils sont équipés d'un film électronique qui peut être enroulé sur la surface. Les membranes produisent une réponse passive ou active à la longueur d'onde souhaitée. Si nécessaire, ils peuvent également être contrôlés à distance. Le film peut être produit en grande quantité rapidement. Photo : Jyri Kosola[…] les faux appareils sont aujourd’hui nécessaires à deux fins : effectuer une diversion opérationnelle et aussi attirer le feu de l’ennemi. Dans le premier, le but est de créer une fausse perception de la situation, et dans le second, de protéger des cibles importantes, telles que les systèmes de renseignement, de surveillance, de commandement et d’armement.
Au mieux, les faux appareils sauvent des vies et du matériel et font croire à l’ennemi en la destruction réussie de la cible. Les appareils crédibles ralentissent au moins l’ennemi. […]
Iltalehti, traduction automatique
Vendredi 18/8, 17h30
Elevage de vampires.
Envoi de 270 drones d'attaque Vampire fabriqués en Ukraine sur la ligne de front.
Vendredi 18/8, 13h30
Point de vue.
Poutine n’a jamais souhaité cette guerre. Il s’attendait plutôt à une intervention limitée pour parvenir à un changement de régime, ramenant l’Ukraine de 2013, voire de 2003. Son plan était d’améliorer radicalement la position de la Russie et d’imposer des changements dans l’ordre de sécurité européen. Il a échoué. Tout s’est retourné contre lui.
Depuis lors, Poutine s’est efforcé de trouver des moyens d’atteindre ses objectifs initiaux : les combats sont devenus brutaux, les répressions à l’intérieur du pays se sont intensifiées. La guerre s’est transformée en nouvelle idéologie d’État et est devenue un catalyseur de l’ordre mondial. Ce n’est plus l’Ukraine qui est visée, mais l' »Occident collectif ».
Pourtant, dans la pratique, Poutine s’est montré réticent à s’engager pleinement et à aller jusqu’au bout, comme l’ont demandé certains nationalistes russes. Il n’était pas préparé à la tournure des événements qu’il a lui-même initiés. Mais cela changera, et c’est déjà le cas, car il ne peut admettre un échec stratégique.
Alexander Graef, Chercheur senior à IFSH Hamburg [Institut pour la recherche sur la paix et la politique de sécurité], Twitter
Vendredi 18/8, 13h10
Gaz (ça sent l’hiver).
Le stockage de gaz de l’UE a atteint 90 %, bien en avance sur le calendrier. Cela nous aidera à être en sécurité cet hiver. Ensemble, nous nous sevrons du gaz russe. Et nous continuons à travailler en parallèle sur des approvisionnements énergétiques plus diversifiés pour l’avenir.
Ursula von der Leyen, Twitter, traduction automatique
Commentaire : "Intéressant. Pouvez-vous nous fournir plus de données sur les gaz achetés ? Par exemple : composition chimique, chromatographie en phase gazeuse, analyse isotopique, études géologiques géographiques, composés traceurs et rapports isotopiques et nous fournir la même chose pour le gaz acheté en 2020, afin que nous puissions comparer." Commentaire : "En d'autres termes, s'agit-il de gaz russe acheté via un pays tiers ?" Commentaire : "Le gaz russe n'est toujours pas sous sanction, donc la majeure partie provient probablement de Russie" Commentaire : "Environ 15% du gaz est russe (Turkstream, LNG et Ukraine pipelines). Le reste est principalement la Norvège, le GNL (qui est principalement américain) + certains pays MENA (le Royaume-Uni exporte également une quantité décente)." (traduction automatique)
La demande de gaz en Europe a nettement baissé au premier semestre 2023 et cette tendance semble bien partie pour se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, estime le Forum des exportateurs de gaz (GECF) dans un rapport mensuel dont l’AFP a pris connaissance jeudi.
Sous surveillance depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a compliqué l’approvisionnement en gaz de l’UE privée des pipelines russes, la consommation a reculé de 10,6% au premier semestre 2023, soit de 21 milliards de mètres cube, selon le rapport.
Ce recul s’explique « en premier lieu par l’hiver exceptionnellement chaud qui a enveloppé l’UE au premier trimestre 2023 », entraînant une baisse de la demande de chauffage des ménages, selon le rapport. Il cite aussi la politique volontariste de Bruxelles qui a fixé un objectif de 15% de baisse de la consommation à ses 27 Etats membres.
Au second semestre 2023, « la probabilité d’observer des tendances similaires dans la consommation de gaz naturel en Europe reste particulièrement élevée », estime le GECF qui regroupe une douzaine de pays exportateurs de gaz, hors Etats-Unis.
Il s’appuie notamment sur les prévisions météorologiques les plus récentes « qui suggèrent que le quatrième trimestre 2023 se caractérisera par des conditions relativement plus chaudes ».
[…] « Pour l’année 2023, nous prévoyons une baisse de l’ordre de 8 à 10% par rapport à 2022 », indique le Forum.
Cela n’empêche pas les pays européens de remplir leurs unités de stockage en prévision de l’hiver. Selon les données agrégées de « Gas Infrastructure Europe » (GIE), association regroupant les opérateurs européens d’infrastructures de gaz, les stockages européens étaient remplis jeudi en moyenne à près de 90%.
Mais ils ne couvriront qu’une partie de la consommation. La France, par exemple, dispose de 130 TWh de capacités de stockage souterrain de gaz naturel, soit moins d’un tiers de sa consommation annuelle de gaz qui s’établit à environ 450 TWh, selon la Commission de régulation de l’énergie.
Elle devra donc compter, comme l’ensemble de l’Europe, sur les importations par gazoduc ou navires méthaniers (gaz naturel liquéfié), dans un environnement incertain en termes de prix. […]
Le monde de l’énergie
Vendredi 18/8, 9h30
Zapo.
Vendredi 18/8, 8h50
La Pologne avance sur les projets de ses premières centrales nucléaires.
PGE PAK Energia Jądrowa a soumis une demande au ministère polonais du Climat pour une décision de principe sur la construction d’une centrale nucléaire composée d’au moins deux réacteurs APR1400 fournis par la Corée dans la région de Patnów-Konin de la province de Wielkopolska dans le centre de la Pologne.
[…] En septembre 2021, il a été annoncé que six grands réacteurs à eau sous pression d’une capacité installée combinée de 6 à 9 GWe pourraient être construits d’ici 2040 dans le cadre du plan de la Pologne visant à réduire sa dépendance au charbon. Selon le calendrier adopté, la construction de la première centrale nucléaire débutera en 2026, le premier réacteur – d’une capacité de 1,0 à 1,6 GWe – étant mis en service en 2033. Les tranches suivantes seront mises en service tous les 2 à 3 ans. Les villes côtières de Lubiatowo et Kopalino dans la municipalité polonaise de Choczewo dans la province de Poméranie ont été désignées comme l’emplacement préféré pour la première grande centrale nucléaire du pays.
En novembre 2022, le gouvernement polonais a sélectionné l’AP1000 de Westinghouse pour la première centrale nucléaire du pays. En avril de cette année, Polskie Elektrownie Jądrowe (PEJ) a demandé une décision de principe sur la construction de l’usine. Le mois dernier, le ministère du Climat et de l’Environnement a rendu une décision de principe pour l’usine, confirmant formellement que le projet d’investissement de PEJ est conforme à l’intérêt public et aux politiques poursuivies par l’État, y compris la politique énergétique.
Une décision de principe a également été prise pour le projet du producteur de cuivre et d’argent KGHM Polska Miedź SA de construire une centrale nucléaire modulaire NuScale VOYGR d’une capacité de 462 MWe composée de six modules, chacun d’une capacité de 77 MWe.
World Nuclear News, traduction automatique
Le projet de centrale nucléaire de Żarnowiec (en polonais Elektrownia Jądrowa Żarnowiec) devait être la première centrale nucléaire de la République populaire de Pologne, mais après les changements économiques et politiques survenus en 1989, ainsi que les manifestations qui eurent lieu après la catastrophe de Tchernobyl, sa construction a été abandonnée.
[…] L’emplacement de la centrale a été choisi après sept années d’études géologique, sismique et démographique. La centrale devait à terme occuper 70 ha, et l’ensemble du site aurait occupé à terme 425 ha, au sud du lac Żarnowiec et du village de Żarnowiec, et à proximité de la mer Baltique. La construction a commencé en 1982. Il était prévu d’installer quatre réacteurs de 440 MWe chacun, pour une puissance totale de 1 600 MWe. La première tranche était planifiée pour 1989 et la deuxième pour 1990. Fin 1983 les dates ont été repoussées à 1990 et 1991. Après la catastrophe de Tchernobyl des modifications ont été prévues pour améliorer la sécurité, ainsi que l’utilisation d’équipements de Siemens AG.
Le 2 décembre 1989, le gouvernement de Tadeusz Mazowiecki décide de suspendre les travaux, le temps d’organiser une consultation de la population. Le 27 mai 1990 un référendum indique que 86.1% des participants sont contre la poursuite de la construction. Le 17 décembre 1990 le conseil des ministres initie la liquidation de la centrale. Le club polonais d’écologie a joué un rôle important pour marquer un coup d’arrêt aux projets potentiellement dangereux engagés par l’ancien régime
Wikipedia
Vendredi 18/8, 8h30
Sarkovitch (fin ?).
[Janvier 2021] – L’affaire vient accroître un peu plus la pression judiciaire sur Nicolas Sarkozy, en retraite de la vie politique depuis son retour raté à la primaire de 2016. Le Parquet national financier (PNF) a confirmé vendredi avoir ouvert une enquête préliminaire visant l’ancien président de la République pour «trafic d’influence» et «blanchiment de crimes ou délit». En cause ? Nicolas Sarkozy a conclu en 2019 un contrat de conseil auprès de la société d’assurances russe Reso Garantia contrôlée par les frères milliardaires Sergueï et Nikolaï Sarkisov. Jusque-là rien d’illégal. Mais selon Mediapart, à l’origine de cette révélation, la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a mené pour le compte de ses employeurs «des activités de lobbying potentiellement délictuelles».
[…] Le contrat conclu en 2019 porterait sur plusieurs années et un montant de 3 millions d’euros.
[…] Les frères Sarkisov ont répondu à Mediapart en confirmant qu’ils avaient bien embauché Nicolas Sarkozy en tant que «conseiller spécial» et «président du comité de conseil stratégique auprès du conseil d’administration». Ils assurent que son travail est «strictement limité à Reso», sur des «projets multinationaux majeurs, qui sont tous de nature commerciale, situés exclusivement hors de France, et qui n’impliquent aucun gouvernement ou agence gouvernementale».
Libération, 15 janvier 2021, Le PNF ouvre une nouvelle enquête visant Sarkozy pour «trafic d’influence»
Dans la majorité également, l’eurodéputée (Renew) Nathalie Loiseau a déploré sur X (ex-Twitter) «la dépendance d’une partie de la classe politique européenne aux vues de Vladimir Poutine», tandis que son collègue belge Guy Verhofstadt se demande s’il faut «rire ou pleurer» des déclarations de Nicolas Sarkozy, emblématiques des «erreurs tragiques» vis-à-vis d’une Russie devenue «un Etat terroriste».
[…] La ligne officielle n’a pas changé : «La position de la France au sujet de la guerre d’agression russe en Ukraine est bien connue», a fait savoir de son côté le Quai d’Orsay. «Aussi longtemps que nécessaire, la France et l’Union européenne seront présentes aux côtés des Ukrainiens», a pour sa part déclaré Pieyre-Alexandre Anglade, président de la commission des affaires européennes du Palais Bourbon. […]
Libération, 17 août 2023, Nicolas Sarkozy dépeint comme un influenceur pro-Poutine après ses propos sur l’Ukraine «neutre»
Jeudi 17/8, 21h35
Eau.
Le maire d’Istanbul turc a exhorté les habitants à économiser l’eau face à la sécheresse et aux pénuries d’eau qui en découlent. Les niveaux d’eau dans les réservoirs alimentant Istanbul sont tombés à des niveaux record.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Jeudi 17/8, 21h25
Petit rappel historique.
L’Ukraine devrait céder des terres contre la paix et l’adhésion à l’OTAN en échange de la promesse de la Russie de cesser de les bombarder. Cela a fonctionné quand ils ont échangé leurs missiles de croisière à longue portée et leurs armes nucléaires en échange de notre promesse de ne jamais les envahir…
Dark Putin, Twitter, traduction automatique
Jeudi 17/8, 21h15
Sarkovitch (suite).
Il se dit, dans les milieux autorisés, que Nicolas Sarkozy serait particulièrement déçu de ne pas avoir pu concourir à l’édition 2023 du championnat de France des collabos.
Spoutenik, Twitter
Jeudi 17/8, 21h10
Obus Vs obus à sous-munitions.
Jeudi 17/8, 20h50
Zapo.
Jeudi 17/8, 20h35
Rudement bucolique.
Energoatom a reçu de son partenaire canadien Cameco une peinture représentant un paysage de la région où l'uranium est extrait pour les centrales nucléaires ukrainiennes (traduction automatique)
Ce cadeau a été offert par Tim Gitzel, président-directeur général de Cameco, à Petro Kotin, président d’Energoatom, à Londres au printemps 2023, à l’occasion de la signature d’accords importants entre les deux entreprises.
Le tableau représente habilement la majesté et la rudesse de la nature canadienne – le paysage de la province du nord-ouest du Canada. C’est sur les rives du lac Ontario que les minéraux sont extraits.
Il est intéressant et très symbolique qu’en 1789, l’année où le grand chimiste Martin Heinrich Klaproth a isolé le « Yellowcake » (également appelé uranium) à partir du minerai de goudron de Saxe dans une partie du monde et a ainsi découvert l’élément uranium (en le nommant d’après la septième planète du système solaire, qui venait d’être découverte par l’astronome Friedrich William Herschel), l’écrivain mondialement connu Fenimore Cooper est né dans une autre partie de l’hémisphère. […]
Energoatom, Telegram [pas encore compris comment citer correctement un post Telegram]
Le Canada est une nouvelle fois le théâtre de feux de forêts ravageurs. Les habitants de Yellowknife, l’une des principales villes du Grand Nord canadien, ont reçu l’ordre d’évacuer d’ici vendredi midi en raison de l’avancée rapide des feux de forêt, ont indiqué les autorités locales.
« Malheureusement, la situation des feux de forêt tourne au pire avec un brasier à l’ouest de Yellowknife qui représente une véritable menace », a déclaré mercredi soir Shane Thompson, ministre de l’Environnement des Territoires du Nord-Ouest en ordonnant l’évacuation des 20.000 résidents de cette ville. […]
20 minutes
Jeudi 17/8, 20h15
Louka se couvre.
Loukachenko a juré qu’il n’était pas au courant des projets de Poutine de déclencher une guerre contre l’Ukraine.
Alexandre Loukachenko, dans une interview avec la propagandiste pro-russe d’Ukraine Diana Panchenko, a déclaré que le président russe Vladimir Poutine n’avait pas discuté d’un tel développement avec lui avant la guerre contre l’Ukraine. Mais il a demandé à « le couvrir ».
[…] « Et dans les premiers jours de l’opération militaire spéciale, si vous vous en souvenez, j’ai déclaré que nous ne nous impliquions pas dans ce conflit : nous ne pouvons pas faire grand-chose pour aider, la Russie peut faire face à n’importe qui de toute façon. Mais nous ne permettrons pas que les Russes se fassent tirer dans le dos. Vous souvenez-vous de cette phrase ? Cela était dû à la demande de Poutine : « Couvrez-moi, s’il vous plaît. » Il craignait très probablement un coup de poignard dans le dos de l’Ouest », a déclaré Loukachenko.
Zerkalo, traduction automatique
Putler le découvre.
Vladimir Poutine a proposé de construire une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Moscou et Minsk et a promis de discuter de ce sujet avec Alexandre Loukachenko.
[…] « Je pense qu’il serait nécessaire de régler cette question avec le gouvernement du Belarus. Je m’entretiendrai avec le président. La direction de Minsk serait très demandée à la fois par nos citoyens et par les citoyens du Belarus. D’autant plus que la construction de l’État de l’Union se poursuit à un rythme soutenu », a déclaré M. Poutine.
Reform, traduction Deepl
Louka veut croire qu’il a le doigt sur le bouton.
[…] « Il ne peut y avoir qu’une seule menace : l’agression contre notre pays. Si l’agression contre notre pays est lancée du côté de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie, nous répondrons immédiatement avec tout ce que nous avons », a-t-il déclaré. « L’OTAN soutient la Pologne, la Lituanie, la Lettonie. Nous comprenons certainement que les forces sont incomparables. »
[…] Loukachenko a déclaré qu’il avait publiquement approuvé des plans en cas d’agression, mais il n’en préciserait pas le contenu. « Nous n’avons pas apporté d’armes nucléaires ici pour effrayer quelqu’un. Oui, les armes nucléaires représentent un puissant facteur de dissuasion. Mais ce sont des armes nucléaires tactiques, pas stratégiques. C’est pourquoi nous les utiliserons immédiatement une fois l’agression lancée contre nous. , » il ajouta. […]
CNN, traduction automatique
Jeudi 17/8, 19h55
Céréales & Mer Noire (suite).
CNN - Un employé décharge des grains de blé dans un entrepôt du village de Zghurivka, au milieu de l'attaque russe contre l'Ukraine, dans la région de Kiev, Ukraine le 9 août 2022. REUTERS/Viacheslav Musiienko (traduction automatique)
Le premier cargo au départ de l’Ukraine après la fin de l’accord sur les céréales avançait jeudi après-midi au large de la côte bulgare en direction de la Turquie, selon les sites de trafic maritime. Le porte-conteneurs Joseph-Schulte, battant pavillon hongkongais, a quitté mercredi le port ukrainien d’Odessa, un défi lancé à la Russie qui menace de prendre pour cible de tels navires depuis qu’elle a mis fin en juillet à l’accord. Le navire arrivera « probablement ce soir » à Istanbul, a déclaré jeudi un porte-parole du groupe Schulte, basé à Hambourg.
Le Monde
La Turquie a « mis en garde » la Russie après des tirs de sommation dimanche sur un cargo d’une compagnie turque [le Sukru Okan] qui se dirigeait vers le port d’Izmaïl, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé jeudi la présidence turque.
« Les interlocuteurs en Russie ont été mis en garde pour éviter ce genre d’initiatives qui pourraient faire monter les tensions en mer Noire », a affirmé Ankara brisant son silence sur une affaire impliquant un navire qui appartient à une compagnie turque.
Le Monde
Jeudi 17/8, 19h45
Sarkovitch a dit.
L’ancien président français Sarkozi s’est fendu d’un blabla prorusse (référendum en Crimée, Ulraine neutre, besoin des Russes, etc.).
À l’occasion de la sortie de son prochain livre, Le Temps des Combats (Ed. Fayard), Nicolas Sarkozy livre son analyse personnelle sur la guerre en Ukraine, appelant notamment à conserver de bonnes relations avec la Russie. Dans un entretien fleuve accordé mercredi au Figaro Magazine, l’ex-chef de l’État a ainsi plaidé pour une Ukraine «neutre», évoquant à propos d’une adhésion à l’Otan ou à l’Union européenne des «promesses fallacieuses qui ne seront pas tenues». Au sujet de la Crimée, annexée en 2014 par la Russie, Nicolas Sarkozy a par ailleurs estimé que «tout retour en arrière serait illusoire», dont seul un «un référendum incontestable» pourrait «entériner l’état de fait actuel».
Des déclarations qui ont immédiatement fait réagir à gauche […] Le député écologiste Julien Bayou a ainsi dénoncé une interview «lunaire» et «choquante» d’un ancien président devenu selon lui «un influenceur russe».
[…] Plus tôt sur LCI, c’est son ancien collaborateur, et ex-adjoint au Coordonnateur National du Renseignement, Jérôme Poirot, qui a étrillé les propos «honteux» de l’ex-chef de l’État. «Nicolas Sarkozy n’a aucun recul sur ce qui s’est passé» ni «sur ce qu’il a fait» durant son mandat, a-t-il lancé, soulignant que son intervention en 2008 contre les adhésions à l’Otan de l’Ukraine et de la Géorgie n’avait empêché la Russie d’envahir ce pays du Caucase quelques mois plus tard.
Quand l’ancien président explique qu’il a eu raison parce qu’il «connaissai(t) les lignes rouges de Poutine, on tombe de sa chaise», poursuit son ancien conseiller à Bercy. Et d’interroger : «Quelles étaient les lignes rouges du président Sarkozy ? Quelle était la vision qu’il avait de la sécurité de la France ? (…) Simplement satisfaire les desiderata de Vladimir Poutine ?»
Le Figaro
Jeudi 17/8, 19h25
Positionnement.
Jeudi 17/8, 19h15
D’accord.
Les Occidentaux, et tout particulièrement les Européens, se sont beaucoup trompés dans cette affaire. Ils se sont trompés, pour la plupart, en refusant de croire que Vladimir Poutine prendrait la décision d’envahir l’Ukraine. Ils se sont trompés en surestimant, dans un premier temps, la qualité de l’armée russe et en sous-estimant la détermination des Ukrainiens à défendre leur pays. Ils se sont trompés en tergiversant, encore et encore, sur le matériel à fournir aux Ukrainiens, qu’ils ont en général fini par envoyer avec des retards qui ont pénalisé les forces de Kiev. Ils se sont trompés en ne planifiant pas la production de munitions au moment où il aurait fallu le faire, infligeant aux combattants sur le terrain le coût de cruelles pénuries. Ils se sont trompés, enfin, en pensant que cette deuxième contre-offensive pourrait être rapide et permettrait d’amener le commandement russe à négocier, sous le choc des avancées ukrainiennes.
[…] Les pays de l’OTAN ne laisseraient jamais, eux, leurs forces armées lancer pareille contre-offensive face à l’armée russe sans une forte couverture de l’armée de l’air ; c’est pourtant ce que l’on attend des Ukrainiens en refusant de leur livrer des avions de chasse.
[…] Oui, cette guerre risque d’être longue. Le seul moyen de l’abréger est d’intensifier l’assistance militaire à l’Ukraine, de lui livrer davantage de missiles à longue portée (sur lesquels Berlin continue d’hésiter), de lutter plus efficacement contre le contournement des sanctions, de rester ferme face à Moscou, et de l’expliquer aux opinions publiques.
Le Monde
Jeudi 17/8, 8h40
Bonbon.
Cette sphère d'oxyde de plutonium-238 de 3,2 cm de diamètre produit 100 watts (thermique), sans aucun apport d'énergie externe - simplement à la suite d'une désintégration radioactive. (traduction automatique)
Jeudi 17/8, 8h35
Attention à la fonte des glaces.
Jeudi 17/8, 8h30
Test avant salon.
La semaine passée, le site spécialisé MilitaryLeak a révélé que l’armée ukrainienne venait de recevoir des fusils d’assaut ACAR [Australian Combat Assault Rifle], livrés en toute discrétion par le groupe Thales, via sa filiale australienne Lithgow Arms et avec le soutien de Canberra. Ce que le quotidien « Les Échos » a été en mesure de confirmer, ce 16 août.
Ainsi, celui-ci rapporte que des fusils ACAR ont effectivement été envoyés en Ukraine « à des fins de tests et d’évaluation ». Selon un porte-parole de Thales, « il ne s’agit pas d’un contrat ni vente précise ». C’est pourquoi le groupe n’a pas communiqué à ce sujet jusqu’à présent.
Selon Les Échos, si Thales a fourni à l’armée ukrainienne un nombre limité de fusils ACAR en version 5,56 mm et 7,62 mm, c’est pour ensuite se « prévaloir d’une expérience de combat […] avant les prochains salons d’armements », dont le DSEI de Londres, qui se tiendra en septembre prochain. Cela étant, c’est aussi – et surtout – l’occasion d’éprouver l’efficacité de cette arme, en vue d’un éventuel achat par Kiev.
Opex360
Jeudi 17/8, 8h25
Perception.
Dans la guerre moderne, le succès d’une opération de conquête se mesure aux grandes villes dans lesquelles on plante des drapeaux. Or, qu’il s’agisse de l’offensive d’hiver russe ou de l’offensive d’été ukrainienne, nul nom de ville n’est apparu dans le paysage stratégique depuis la libération de Kherson en novembre dernier à l’exception de Bakhmut, une ville de la taille d’Asnières-sur-Seine prise après dix mois de lutte.
On ne parle plus en réalité que de villages, voire de lieux-dits ou de points hauts, en considérant que leur prise ou leur défense constitue des victoires. À l’horizon microtactique, celui des hommes sous le feu aux émotions exacerbées par la présence de la mort, cela est vrai. Une rue défendue pendant des jours peut y constituer l’évènement d’une vie. À l’échelon stratégique, celui des nations en guerre, un village ne peut pas en revanche être considéré en soi comme une victoire.
La voie de l’épée, Michel Goya, neuf mois et après
Perspectives.
[…] Dans les six derniers mois de 1917 l’industrie française enfin organisée en « économie de guerre » a produit autant d’équipement militaire que depuis le début de la guerre. L’armée française, qui subit le moins de pertes de toute la guerre en 1917, en profite pour se transformer en armée motorisée, la première du monde. C’est cette mobilité qui a permis ensuite de faire face aux offensives allemandes du printemps 1918 puis de prendre l’initiative à partir de l’été. Je ne sais pas trop en quoi l’armée ukrainienne se transformera, mais il faudra qu’elle le fasse, pour multiplier par trois ou quatre sa puissance de feu opérationnelle et tactique et ses techniques d’assaut.
[…] Vladimir Poutine et ses fidèles tentent de faire croire que le temps joue pour eux, rien n’est plus faux. L’Ukraine et ses alliés Est européens forment la zone du monde qui s’arme et se transforme militairement le plus vite.
La voie de l’épée, Michel Goya, neuf mois et après
Jeudi 17/8, 8h15
La nature sous radioprotection.
Aujourd’hui, des spécialistes de l’éco-éducation de la Réserve ont organisé une excursion virtuelle « Réserve de Tchernobyl : la nature sous radioprotection » pour les élèves du camp de développement complet pour enfants « Mind kids kamp » (dans le village d’Ivankiv).
Les jeunes participants ont parcouru des itinéraires en ligne intéressants, ont appris à connaître les habitants de la réserve et ont pu voir la vraie beauté et le caractère unique de la nature indigène.
Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook, traduction automatique
Jeudi 17/8, 7h35
Jusqu’à l’os et au delà.
Les cinq réacteurs de la centrale nucléaire de Lubmin ont été arrêtés en 1990 mais son démantèlement prendra encore une quinzaine d'années. (Stefan Sauer/Zuma Press/Zuma/REA)
[… ] Au beau milieu de l’atelier de 5.000 mètres carrés, une scie verticale XXL s’enfonce à la vitesse d’un escargot fatigué dans ce qui ressemble à un périscope de 11 tonnes. C’est un morceau d’une pompe de refroidissement de l’un des cinq réacteurs nucléaires de l’ancienne centrale de facture soviétique qui fournissait 11 % des besoins énergétiques de l’ex-RDA.
Dans un caisson, un ouvrier revêtu d’un casque antibruit et d’un scaphandre projette des graviers métalliques sous pression sur une plaque de métal pour la décontaminer. D’autres pièces sont immergées dans des bains d’acide phosphorique tandis que, dans une pièce adjacente, un autre ouvrier sépare des gaines de câbles potentiellement radioactifs avant d’en extraire les métaux qui seront recyclés : 2 tonnes de cuivre ont été traitées au cours de la semaine.
Tous les éléments de la centrale seront ainsi traités, soit l’équivalent de 1,8 million de tonnes de matériaux. Un travail de fourmi qui occupe près de 1.000 personnes à Lubmin. Kurt Radloff, le porte-parole du groupe public EWN, principal employeur de la ville chargé du chantier, précise que l’essentiel sera recyclé. Seul 1 % de cette masse représente en effet 99 % de la radioactivité du site. Il s’agit des morceaux de combustibles, stockés dans 74 containers « castor » dans un hall sécurisé au sein d’un hangar de 20.000 mètres carrés attenant à l’atelier.
[…] Le démantèlement de la centrale ne devrait pas s’achever avec la fin des années 2030. Il aura ainsi fallu plus de quarante ans pour venir à bout des cinq réacteurs nucléaires, qui n’auront fonctionné que seize ans. En incluant celui de l’autre centrale de l’ex-RDA sous la responsabilité de l’EWN, à Rheinsberg, le ministère des finances estime à 10,2 milliards d’euros le coût global du démantèlement, y compris les frais de stockage.
De quoi donner le vertige à l’Allemagne, dont 33 centrales sont en cours de démantèlement ou doivent encore l’être pour tourner définitivement la page de l’atome. Il s’agit cependant de chantiers à la charge des énergéticiens, cette fois, et ceux-ci ont optimisé les processus en tirant les leçons du passé. […]
Les Echos, Ninon Renaud
Le 7 décembre 1975, un court-circuit se produit sur le transformateur du réacteur n°1, entraînant un petit incendie qui détruit l’alimentation de 5 pompes de refroidissement principales. Seule, la 6ème pompe dont l’alimentation électrique dépendait par hasard d’un autre réacteur, put continuer l’alimentation en eau […] L’intervention rapide des pompiers permet d’éteindre l’incendie et de rétablir provisoirement l’alimentation de toutes les pompes. L’incident n’est révélé au public qu’en 1989, après la chute du mur de Berlin. L’AIEA a classé l’incident au niveau 3 de l’échelle INES.
Wikipedia
Jeudi 17/8, 7h25
Céréales.
Mercredi 16/8, 21h50
Des défenseurs ukrainiens marchant dans les Tatras.
Mercredi 16/8, 21h45
Attentats d’Hiroshima & Nagasaki.
Un mémorandum récemment déclassifié datant des semaines qui ont suivi les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki a confirmé les premiers rapports faisant état de maladies mortelles dues aux radiations, alors même que le directeur du projet Manhattan, le général Leslie Groves, qualifiait de « propagande » les récits en provenance du Japon. Le rapport du 1er septembre 1945 du personnel du laboratoire de Los Alamos sur les « effets biologiques calculés » des bombardements atomiques mentionnait la mort par exposition aux rayons gamma comme l’une des nombreuses conséquences mortelles possibles des bombardements.
George Kistiakowsky, scientifique de haut niveau à Los Alamos, a écrit que Groves s’était « mis en quatre » lorsqu’il a nié les rapports sur les décès dus aux radiations et qu’il s’était apparemment abstenu de lui envoyer le mémo du 1er septembre, qui contredisait l’affirmation de Groves.
[…] Après des années de recherche et de planification, les responsables et les scientifiques américains qui supervisaient le projet Manhattan ont été étonnamment peu préparés à l’émergence de preuves des effets à long terme des radiations générées par la bombe atomique – même après l’essai Trinity en juillet 1945 et les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki […]
En outre, le chef du projet, le général Leslie R. Groves, était si inquiet de la révulsion du public face aux terribles effets de la nouvelle arme – qu’un rapport de la marine qualifia plus tard en 1945 d' »agent de destruction le plus terrible connu de l’homme » – qu’il mit fin à toute discussion sur le problème au sein du MED [?]. Plus tard, il a déclaré à tort au Congrès qu’il n’y avait « aucun résidu radioactif » dans les deux villes dévastées. Ce faisant, il a contredit les preuves fournies par ses propres spécialistes qu’il avait envoyés au Japon pour enquêter. Groves a même insisté sur le fait que ceux qui avaient été exposés aux radiations des explosions atomiques ne subiraient pas de « souffrances indues ». En fait, ils disent que c’est une façon très agréable de mourir ». […]
National Security Archive, traduction Deepl
Mercredi 16/8, 21h30
Pacha est rentré en Ukraine. Une autre formation de deux semaines va commencer. Il aura peut-être des vacances ensuite !
Maman découvre mon village français, elle est déjà adoptée ici. Moi, je suis un peu nostalgique. Le frère de Pacha viendra nous chercher à Lublin [en Pologne], normalement.
[Lublin est donc notre destination, lundi prochain]
Olga, par téléphone
Mercredi 16/8, 21h30
OTAN, rétropédalage.
Le chef d’état-major du secrétaire général de l’OTAN, Stian Jenssen, a qualifié « d’erreur » ses propos sur un scénario possible d’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance en échange de concessions territoriales à la Russie, a déclaré la veille.
Ceci est indiqué dans ses commentaires sur le portail norvégien VG , rapporte « European Truth ».
Jenssen a noté que sa déclaration faisait « partie d’une discussion plus large sur les scénarios futurs possibles en Ukraine, et je n’aurais pas dû en parler de cette manière ». « C’était une erreur », a ajouté le responsable de l’Alliance.
Eurointegration, traduction automatique
Mercredi 16/8, 21h00
Belarus.
Les États baltes et la Pologne envisageront une fermeture complète de la frontière avec la Biélorussie le 28 août, a déclaré la ministre lituanienne de l’Intérieur, Agnė Bilotaitė.
Nexta, Twitter, traduction automatique
La Lettonie rappelle les gardes-frontières en vacances et mobilise des forces supplémentaires pour renforcer la frontière avec le Bélarus.
Cette décision a été prise en raison de la « croissance rapide de la menace hybride à la frontière entre la Lettonie et la Biélorussie ».
Nexta, Twitter, traduction Deepl
« La possibilité d’un affrontement militaire direct avec l’OTAN à l’avenir devient « très évidente », affirme le lieutenant-général Viktor Khrenin, ministre de la Défense de Biélorussie, s’exprimant lors de la XIe Conférence de Moscou sur la « sécurité internationale ».
Rebecca Rambar, Twitter
Mercredi 16/8, 20h30
Poissons, attention aux changements de normes.
[Electricité de France] envisage de réduire la production de ses centrales nucléaires du Bugey (Ain) et de Tricastin (Drôme), à compter respectivement de samedi et dimanche, en raison de l’épisode de canicule prévu en France, a-t-on appris mercredi auprès de l’électricien.
« En raison des prévisions de températures élevées sur le Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d’affecter le site de production nucléaire de Bugey à partir du 19 août 2023 », indique EDF dans les informations légales publiées sur son site internet.
Le même type de message est diffusé pour la centrale de Tricastin « à partir du 20 août ». […]
Connaissance des énergies
Mercredi 16/8, 20h30
Toxicomanie.
Mercredi 16/8, 18h50
Pont de Kertch.
Des images exclusives de vidéosurveillance montrent le moment où l'un des deux drones marins [va] exploser, endommageant le pont de Kertch le 17 juillet [dernier]
Les services de sécurité ukrainiens ont diffusé sur CNN des images exclusives montrant le moment en juillet où ils ont utilisé un drone marin expérimental pour attaquer le pont russe vers la Crimée annexée, fournissant de nouveaux détails sur l’attaque et avertissant que d’autres agressions de ce type suivront. […]
CNN, traduction automatique
[…] Le chef du SBU, Vasyl Maliuk, a déclaré à CNN que le drone utilisé, appelé « Sea Baby », était le résultat de mois de développement qui ont commencé juste après l’invasion. « Les drones de surface en mer sont une invention unique du Service de sécurité ukrainien », a-t-il déclaré. « Aucune des entreprises privées n’est impliquée. À l’aide de ces drones, nous avons récemment réussi à frapper le pont de Crimée, le grand navire d’assaut Olengorskiy Gornyak et le pétrolier SIG. […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 16/8, 18h45
Zapo.
Mercredi 16/8, 18h45
Sans blague.
La Biélorussie a dénoncé mercredi la fermeture par la Lituanie de deux points de passage frontaliers, en raison des craintes suscitées par la présence de combattants du Groupe Wagner sur son territoire. Cela isole davantage cet allié de Moscou.
Le service des gardes-frontières biélorusse a dénoncé sur Telegram une « nouvelle mesure non constructive et inamicale » de la part de Vilnius. « Les autorités lituaniennes utilisent n’importe quel prétexte pour non seulement empêcher la circulation des marchandises, mais aussi réduire le flux de Lituaniens voyageant » vers la Biélorussie, a ajouté Minsk. […]
Le Monde
Mercredi 16/8, 9h00
OTAN, peau de banane.
Le chef du bureau du secrétaire général de l’OTAN, Stian Jenssen, a déclaré que l’Ukraine pourrait devenir membre de l’alliance en échange de concessions territoriales à la Russie. Ceci est rapporté par l’édition norvégienne de VG.
« Je pense que l’une des solutions pourrait être que l’Ukraine renonce aux territoires et obtienne en retour l’adhésion à l’OTAN », a-t-il déclaré, ajoutant que Kiev devrait décider quand et dans quelles conditions négocier avec Moscou.
Répondant à la question de savoir si l’Ukraine devait céder son territoire au nom de la paix et de l’adhésion à l’OTAN, Jenssen a déclaré que la discussion sur un éventuel statut après la guerre était déjà en cours et que la question de la cession de territoire à la Russie n’était pas seulement soulevée par lui, mais aussi par d’autres.
[…] Sa déclaration a déjà été commentée à Kiev. Le chef du bureau du président ukrainien Mikhail Podolyak, dans un commentaire à Meduza, a qualifié cela de « proposition très étrange ».
« Cela symbolise encore que certaines élites politiques n’ont pas développé une compréhension complète de la situation, une compréhension complète de la nature de la guerre. Je dirais même plus, cela s’inscrit clairement dans la logique du scénario de « gel » que la Russie souhaite tant », a déclaré Podolyak.
Il a souligné qu’une telle décision « n’arrêtera absolument pas les tragédies, les escalades, les attaques ultérieures ».
Holod, traduction automatique
Mercredi 16/8, 8h45
Propre et sain.
C’est une victoire historique. Une juge du Montana a donné raison ce lundi 14 août à des jeunes qui accusaient leur Etat d’enfreindre leur droit constitutionnel à un «environnement propre et sain» en favorisant l’industrie des énergies fossiles, une décision historique dans le premier grand procès climatique aux Etats-Unis.
La juge a déclaré inconstitutionnelle une loi du Montana interdisant à l’administration locale de prendre en compte les conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur le climat lorsqu’elle doit accorder ou non des permis à des entreprises d’énergies fossiles. Cette loi est par conséquent annulée, a décidé la juge Kathy Seeley.
«Les plaignants ont un droit constitutionnel fondamental à un environnement propre et sain, ce qui inclut le climat», a-t-elle écrit dans son verdict de plus de 100 pages. Les seize plaignants, qui ne demandaient pas de compensation financière, sont âgés de 5 à 22 ans.
Le procès s’était tenu mi-juin à Helena, dans le Montana (nord). Ils avaient alors raconté comment leur santé, leur bien-être, ou les finances de leurs familles ont été bouleversés. C’est la première fois que la constitution d’un Etat américain était invoquée devant la justice pour attaquer les autorités locales sur une question climatique.
La décision pourrait avoir des conséquences importantes sur de futurs dossiers. De nombreuses poursuites similaires ont été engagées à travers le pays.
Libération
Mercredi 16/8, 8h20
Normes (suite).
A la fin du mois d’avril, José Miguel, un retraité de Montevideo – la capitale de l’Uruguay –, s’est préparé un café avec l’eau du robinet. Il l’a repoussé dès la première gorgée : imbuvable. « J’ai couru acheter de l’eau minérale, puis un filtre valant 350 dollars [320 euros]. C’est un investissement », rapporte cet habitant « en colère » contre le gouvernement.
[…] Pour ne pas être confronté à des robinets à sec, l’OSE (Obras Sanitarias del Estado, la société publique de distribution d’eau) a trouvé cette solution en avril : mélanger le peu de réserve restante à de l’eau provenant de l’estuaire, le Rio de La Plata, salée en raison de la proximité de l’océan Atlantique.
[…] Ainsi, le 5 mai, OSE a approuvé officiellement la modification des niveaux limites de sodium et de chlorure initialement prévus dans la norme, soit respectivement 440 milligrammes par litre (contre 200 mg/L à l’origine) et 720 milligrammes par litre (contre 250 mg/L).
[…] le ministre de l’environnement, Robert Bouvier, émettait cette déclaration cryptique : l’eau « n’est pas potable », mais elle est « buvable et consommable ». […]
Le Monde
Mardi 15/8, 19h00
Le rouble a un coup de mou.
La croissance des prix de tous les produits s'est accélérée dans le pays.
Mardi 15/8, 18h30
La prison, oui, mais ukrainienne.
Andrey était en prison pour meurtre dans la région russe d’Ivanovo, au nord-est de Moscou, lorsque des recruteurs de l’armée sont passés et lui ont offert un bon salaire et un dossier effacé en échange de six mois de service. Deux semaines après son arrivée au front, il a marché sur une mine, a perdu son pied et a été sauvé par les troupes ukrainiennes. « Si j’avais su les conséquences d’une adhésion, je ne l’aurais pas fait », dit-il sèchement. Il lit actuellement un thriller policier dans un camp de prisonniers de guerre près de Lviv, espérant qu’il sera bientôt échangé.
Les chances d’Andreï sont bonnes. Une fois les soldats russes capturés, ils traversent une série de centres de détention avant d’arriver dans ce prisonniers camp de de guerre . Les visiteurs sont priés de ne pas révéler son emplacement exact. L’arrivée ici signifie que l’échange est la prochaine étape probable, à moins que l’interrogatoire par les services de renseignement ukrainiens n’implique le prisonnier de guerre dans un crime de guerre. Certains prisonniers demandent aux autorités ukrainiennes de reporter leur échange jusqu’à l’expiration de leur contrat militaire afin qu’ils ne soient pas obligés de se battre à nouveau. Quelques-uns demandent à ne pas être renvoyés du tout ; mais ils doivent ensuite rester en détention jusqu’à la fin de la guerre, à moins qu’ils ne se portent volontaires pour combattre dans la milice russe anti-Poutine que l’Ukraine parraine. […]
The Economist, traduction automatique
Mardi 15/8, 10h15
Changement de camp.
Cette vidéo circulait déjà il y a quelques jours ; elle était présentée comme montrant un officier russe capturé, indiquant les positions russes sur une carte.
Une vidéo circule activement dans les médias. Elle montre le commandant russe du groupe de reconnaissance du régiment 1822, le major Tomov, qui a été capturé par les forces ukrainiennes dans la zone de Kazachi Lahery, sur la rive gauche de la région de Kherson. (traduction automatique)
Mardi 15/8, 10h05
Déminage du démineur.
Dans l'UR-77 [russe] il y a une ligne chargée remplie d'explosifs (masse ~725 kg). L'UR-77 peut lancer cette charge et créer un passage plus ou moins déminé. (traduction automatique) Wikipedia - Le véhicule est équipé d'un cordon détonant en ligne de déminage, qui, quand elle se déclenche, provoque un choc qui détruit ou démantèle les mines le long de la ligne de charge, ouvrant un chemin dans un champ de mines d'une largeur de 6m et d'une longueur de 90 mètres [...]
Véhicule de déminage russe UR-77 détruit à l'aide d'une grenade larguée par un drone. Par la 79e brigade. Avant Mariinka. [l'explosion est considérable] (traduction automatique)
Mardi 15/8, 9h35
La Pologne affiche sa puissance militaire.
La Pologne s’apprête à organiser mardi son plus grand défilé militaire depuis des décennies, dans un mouvement défensif qui survient alors que les tensions montent à la frontière entre la nation de l’OTAN et l’allié clé de la Russie, la Biélorussie.
[…] Le défilé comprendra certaines des dernières technologies dont dispose la Pologne dans son arsenal, notamment des chars M1A1 Abrams fabriqués aux États-Unis, des chars sud-coréens K2 et des obusiers automoteurs K9, des lance-roquettes HIMARS, des obusiers automoteurs Krab, ainsi que des obusiers de fabrication américaine. Systèmes de batteries de missiles Patriot, qui font partie du système de défense aérienne polonais « WISŁA ».
La Pologne est devenue l’une des principales puissances militaires européennes ces dernières années après avoir investi des milliards dans de nouveaux équipements à la suite de la décision de la Russie d’annexer la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014. L’influence diplomatique de Varsovie s’est également accrue dans le sillage du rôle déterminant qu’elle a joué dans le soutien L’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de Moscou. […]
CNN, traduction automatique
Mardi 15/8, 9h30
Zapo.
Lundi 14/8, 13h05
Teuf-teuf.
[…] en 1891, le carrossier français Charles Jeantaud réalise une prouesse équivalente à celle de Panhard-Levassor en parcourant 12 kilomètres à bord d’un véhicule doté d’accumulateurs. Sa voiture ne manque pas d’atouts : silencieuse, elle démarre en douceur, n’oblige pas à s’épuiser à manier une manivelle, et son fonctionnement est plus simple. Bien sûr, il faut longuement la recharger sur une prise domestique,mais trouver une pompe à essence est, alors, à peine moins fastidieux.
La voiture électrique Jeantaud, 1896 (photo n/b) par un photographe français, (19ème siècle) ; Collection privée ; (add.info. : La Jeantaud est une automobile française fabriquée à Paris de 1893 à 1906. Elle est l'œuvre de Charles Jeantaud, un carrossier qui a construit sa première voiture électrique en 1881). (traduction Deepl)[…] La première voiture électrique qui fait vraiment parler d’elle porte le nom d’Electrobat. Cette « électro-chauve-souris » apparaît en 1894 à Philadelphie, embarque 720 kilos d’accumulateurs, deux moteurs de 1,1 kilowatt chacun (1,5 cheval-vapeur) et file à 32 kilomètres-heure. Forte d’une autonomie de 40 kilomètres, elle équipe des flottes de taxis ; plus de six cents circulenten 1900 à New York, où l’on a installé un centre d’échange de batteries dans une patinoire, afin de ne pas immobiliser l’enginle temps d’une recharge, mais aussi à Boston et à Baltimore.
[…] La confrontation que nous connaissons aujourd’hui entre le thermique et l’électrique n’a donc rien d’inédit ; elle est même aussi ancienne que l’automobile. Avec une particularité aujourd’hui étonnante : à l’aube du XXe siècle, c’est le second qui démarre en tête… L’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur rapporte ainsi qu’en 1900 le nombre de voitures électriques produites est deux fois plus élevé que celui de leurs rivales. Cinq ans plus tard, la moitié du parc automobile mondial, largement concentré aux Etats-Unis, est électrique.
[…] [Mais pour Ford,] en l’absence d’un réseau de recharge et d’une politique volontariste des pouvoirs publics pour hâter l’électrification des Etats-Unis, toute tentative d’opposer une alternative au moteur thermique ne peut que rester vaine.
Après la Grande Guerre, les ventes de véhicules à batterie s’effondrent pour de bon, d’autant que l’invention du démarreur électrique par Charles Kettering, en 1911, a amélioré de façon décisive le confort d’utilisation du moteur à pétrole. L’électricité aura donné le coup de grâce à la voiture électrique […]
Le Monde, Voiture thermique contre voiture électrique, une rivalité vieille comme l’automobile
Lundi 14/8, 12h45
Bialowieza.
La forêt de Białowieża […] est l’une des dernières forêts primaires d’Europe, à cheval sur les territoires polonais et biélorusse. Formée il y a dix mille ans, lors de la dernière glaciation, elle est historiquement restée à l’écart de la plupart des influences humaines. […]
Wikipedia
Outre les bisons, le parc de Białowieża comprend également une flore et une faune incroyablement diverses. Plus de 250 espèces différentes d’oiseaux côtoient d’autres animaux tels que des biches, des loups, des lynx et des castors. De nombreuses espèces d’arbres atteignent des dimensions rarement enregistrées autre part en Europe et la végétation prospère grâce aux vastes zones non perturbées par l’homme.
Polish Tourism Organisation, traduction automatique
Des milliers de demandeurs d’asile et de migrants entrent chaque année dans l’Union européenne depuis la Biélorussie. Certains des plus vulnérables – de Syrie, d’Éthiopie, du Yémen et d’Afghanistan – font leur voyage subrepticement à travers la forêt de Bialowieza – 548 miles carrés de zones humides herbeuses, de vallées fluviales et d’arbres centenaires.
[…] Les migrants font ce voyage avec le soutien tacite de la Biélorussie. Le pays a été accusé d’être complice d’opérations de trafic d’êtres humains, de maintenir un système de visa facile pour faciliter leurs voyages et d’utiliser des gardes-frontières pour pousser les réfugiés à la frontière biélorusse vers la Pologne s’ils tentent d’abandonner la traversée. Et bien que la Biélorussie n’ait pas explicitement encouragé les réfugiés ces derniers temps, en juin, le dictateur Alexandre Loukachenko a offert un voyage sans visa en Biélorussie pendant une grande partie de juillet pour de nombreux pays d’où les réfugiés fuient, apparemment pour un festival mondial des arts à Vitebsk.
[…] Plus tôt cet été, Podlaskie Voluntary Humanitarian Rescue a reçu un message WhatsApp d’une femme en Syrie. Elle n’avait pas eu de nouvelles de son mari, Tarek, depuis neuf jours depuis le passage de la frontière polonaise. La dernière épingle [GPS] qu’il lui avait envoyée depuis son téléphone était encore profondément enfoncée du côté polonais des bois. Kurnyta n’avait pas encore déjeuné. Il a attrapé une barre énergétique et est parti avec ses amis. Mais il n’était pas optimiste. « Vous ne pouvez pas rester là-bas plus d’une semaine sans eau », a-t-il déclaré.
Kurnyta a suivi la piste depuis cette épingle tombée pour trouver Tarek allongé dans de grands fourrés d’herbe humide. En quelques jours, il n’avait réussi qu’à s’éloigner de 260 pieds de son dernier emplacement.
[…] Le parti au pouvoir en Pologne, Droit et justice […] a fait de la frontière un point central de ses efforts de réélection [en octobre]. Fin juillet, le Premier ministre Mateusz Morawiecki a établi un lien direct entre les migrants et les mercenaires de Wagner, affirmant que Wagner pourrait faciliter le passage des réfugiés comme une forme de « guerre hybride » – ou même que les mercenaires pourraient se faire passer pour des migrants eux-mêmes pour entrer dans l’UE.
[…] Liam O’Shea, chercheur principal au Royal United Services Institute (RUSI), a déclaré que la plus grande menace de Wagner n’est pas un outil manifeste de l’État russe ou biélorusse, mais un groupe de voyous ayant trop de temps libre. qui pourraient essayer de s’impliquer dans diverses opportunités lucratives telles que le crime organisé. La possibilité qu’ils aident au trafic d’êtres humains n’est pas invraisemblable. « Ils se sont avérés imprévisibles », a déclaré O’Shea. « Je peux voir pourquoi les Polonais seraient inquiets. » […]
Foreign Policy, traduction automatique
Lundi 14/8, 12h35
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé à une « intensification radicale » de la production de missiles, a rapporté lundi l’agence de presse d’Etat KCNA, au moment où Séoul et Washington préparent des manoeuvres militaires conjointes.
[…] M. Kim a visité vendredi et samedi des usines produisant des missiles, des munitions pour des lance-roquettes multiples de très gros calibre et des véhicules blindés de combat, a rapporté KCNA.
[…] L’armée nord-coréenne doit disposer d’une « force militaire écrasante » et être « prête à faire face à n’importe quelle guerre à n’importe quel moment », a déclaré M. Kim, affirmant qu’elle doit « anéantir » l’ennemi en cas d’attaque, a rapporté KCNA.
La Libre
Lundi 14/8, 12h25
Ras des paquerettes.
Dans la communauté Ichnian de la région de Tchernihiv, une moto a été saisie à un conducteur qui a systématiquement violé le couvre-feu et effrayé les villageois avec un son semblable à un drone kamikaze Shahed.
Hromadske, traduction automatique
Lundi 14/8, 12h00
Captage de CO2
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi investir 1,2 milliard de dollars dans deux projets de captage de CO2 directement dans l’atmosphère, soit selon le gouvernement américain le plus gros investissement jamais réalisé dans cette technologie, qui vise à lutter contre le réchauffement climatique, mais reste décriée par certains experts.
[…] « Réduire nos émissions seul ne renversera pas les conséquences grandissantes du changement climatique ; nous avons aussi besoin de retirer le CO2 que nous avons déjà émis dans l’atmosphère », a déclaré dans un communiqué Jennifer Granholm, la ministre américaine de l’Energie.
[…] Les deux projets, situés au Texas et en Louisiane, sont les premiers à cette échelle aux Etats-Unis. Ils visent à éliminer chacun un million de tonnes de CO2 par an — soit au total l’équivalent des émissions annuelles de 445.000 voitures. […] L’usine la plus importante à ce jour est située en Islande, et opérée par l’entreprise suisse Climeworks, avec une capacité annuelle de captage de 4.000 tonnes de CO2 dans l’air.
[…] « Les roches du sous-sol de la Louisiane et du Texas sont des roches sédimentaires, très différentes des basaltes islandais, mais qui sont tout à fait viables pour stocker du CO2« , a relevé pour l’AFP Hélène Pilorgé, chercheuse associée à l’université de Pennsylvanie étudiant le captage de carbone.
[…] « Le captage direct dans l’air requiert beaucoup d’électricité pour extraire le CO2 de l’air et le compresser », a déclaré à l’AFP Mark Jacobson, professeur à l’université de Stanford. « Même dans le meilleur scénario, où l’électricité est issue d’énergies renouvelables, celle-ci n’est donc pas utilisée pour remplacer une électricité issue d’énergie fossile, comme le charbon ou le gaz. »
Selon lui, il s’agit d’un « subterfuge de l’industrie fossile » qui ne fera que « retarder » la lutte contre le changement climatique.
Ces techniques de captage direct dans l’air (DAC, en anglais) — aussi appelées élimination du dioxyde de carbone (EDC) — se focalisent donc sur le CO2 déjà présent dans l’atmosphère. Elles se distinguent des systèmes de captage et stockage du carbone (CCS) à la source, aux cheminées des usines par exemple, qui empêchent elles des émissions supplémentaires. […] Capter le carbone dans l’air est le plus coûteux, car le CO2 y est plus dilué que dans les rejets d’une usine.
[…] Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone promis par Joe Biden pour les Etats-Unis d’ici 2050, le ministère de l’Energie estime qu’il faudra à la fois capturer et éliminer entre 400 millions et 1,8 milliard de tonnes de CO2 par an. Soit considérablement plus que les deux millions des projets annoncés vendredi.
Connaissance des énergies
Qui sait, ces stocks seront peut-être commercialisables, un jour…
Lundi 14/8, 11h50
Zircon.
La Russie équipe ses nouveaux sous-marins nucléaires de classe Yasen de missiles hypersoniques Zircon, selon Alexey Rakhmanov, le patron du plus grand constructeur naval russe.
« Le travail dans ce sens est déjà en cours », a déclaré Rakhmanov à l’agence de presse d’Etat RIA Novosti dans une interview publiée lundi.
Les missiles hypersoniques Zircon sont des armes à longue portée qui se déplacent plus de cinq fois la vitesse du son et sont plus difficiles à détecter et à intercepter.
CNN, traduction automatique
Lundi 14/8, 10h15
A cause de la guerre de Putler, je m’ébahis (innocent…) du génie que les humains déploient pour régler des problèmes sans nom.
L’Ukraine réclame à l’Allemagne ses missiles Taurus, en complément des Storm Shadows anglais et Scalp français (tout est dans l’appelation). Ces missiles ont pour mission « d’engager des cibles durcies et enterrées ».
Storm Shadow/SCALP-EG et Taurus sont des missiles de croisière principalement conçus pour engager des cibles durcies et enterrées. Pour ce faire, ils sont équipés d'une puissante ogive multi-effets composée d'une charge creuse primaire et d'une bombe à poursuite secondaire (FTB) ou pénétrateur.
Présenté comme capable d’une portée supérieure (de l’ordre de 500 kilomètres), le Taurus allemand devrait finir par arriver sur les envahisseurs Russes, le gouvernement allemand ayant déclaré qu’il travaillait à exclure le territoire russe de la capacité de vol du joujou. Mais sa portée n’est pas son seul intérêt : le module PIMPF du Taurus compte les vides et les couches.
Avec cette gamme de missiles, l’explosion de la charge principale est temporisée : elle advient après le petit délai qui résulte du temps de marche entre le point d’entrée et l’endroit où vous voulez faire un maximum de casse. Ce délai est préréglé et dépend de votre connaissance de la situation.
Par exemple, lorsque vous engagez un bunker à plusieurs étages, vous voudrez peut-être que la bombe explose à un certain niveau. Lorsque vous engagez un pont, vous voudrez peut-être que le FTB pénètre dans la première couche (le tablier du pont) et n'explose que dans la deuxième couche (le pilier).
Le problème avec cette conception de fusée est que vous devez estimer correctement le retard. Par exemple, si je surestime le temps qu’il faudra à la bombe de suivi pour pénétrer la ou les couches, elle explosera trop tard. Si je sous-estime le temps, il explosera trop tôt.
Sur le Taurus, le PIMPF détecte aimablement les vides et compte les couches, histoire de s’adapter à la réalité des choses.
L'ogive de Taurus est équipée d'une fusée à «détection de vide et comptage de couches» appelée PIMPF (Programmable Intelligent Multi-Purpose Fuze). Cette conception de fusée offre également des avantages lors de l'engagement des ponts. Plutôt que de vous fier à une estimation du temps de pénétration de la première couche du pont (le tablier du pont), vous pouvez dire à la fusée d'allumer la bombe de suivi une fois qu'elle a pénétré dans la deuxième couche (le pilier). [Conclusion] Livrez Taurus sans restrictions de ciblage et voyez le pont de Kerch (et d'autres ponts) s'enflammer.
J’imagine que le gouvernement allemand doit se demander s’il est prêt à signer le vecteur de l’éventuelle destruction du pont de Kertch.
Lundi 14/8, 10h05
1 euro 43, payable à crédit.
Lundi 14/8, 9h55
Infos de rue.
Lundi 14/8, 9h45
Tcherno.
Le point chaud signalé hier par FIRMS à la centrale de Tcherno n’apparaît plus sur le relevé d’aujourd’hui. Je n’ai vu personne en parler.
Lundi 14/8, 8h55
Mer Noire : blabla ?
[…] Le ministère russe de la Défense a déclaré que le patrouilleur russe Vasily Bykov avait arrêté de force et fouillé un cargo sec battant pavillon des Palaos [le Sukru Okan] après que celui-ci n’ait pas répondu à la demande d’inspection du Vasily Bykov. Le ministère russe de la Défense a déclaré que les forces russes avaient procédé à des tirs d’avertissement avec des armes légères à proximité du navire civil avant qu’un hélicoptère Ka-29 n’atterrisse sur le navire avec un groupe de personnel russe. Le ministère russe de la Défense a affirmé que le personnel russe avait procédé à une inspection et avait ensuite autorisé le navire civil à poursuivre sa route jusqu’au port d’Izmail.
[…] Les forces russes n’ont pas arrêté trois navires civils qui ont ouvertement annoncé leur destination comme l’Ukraine sur le système d’identification automatique (AIS) de leurs navires le 30 juillet. [14] Les rapports des trois navires civils naviguant sans entrave vers l’Ukraine suggéraient que les forces russes pourraient ne pas être en mesure ou ne pas vouloir arrêter et fouiller de force des navires neutres, et les forces russes ont probablement effectué leur première inspection forcée pour réimposer la menace d’escalade contre les navires civils en route vers l’Ukraine.
[…] La posture navale russe en mer Noire est probablement intentionnelle ambiguë et cherche à créer un effet dissuasif sur le trafic maritime civil vers l’Ukraine sans obliger les forces russes à engager les ressources de la flotte de la mer Noire dans l’application d’un blocus naval. L’armée russe est probablement moins disposée à engager la flotte de la mer Noire dans un tel blocus qu’elle ne l’était en juillet à la suite de frappes ukrainiennes notables sur des cibles navales russes en mer Noire et sur la base navale de Novorossiysk dans le kraï de Krasnodar début août. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 13 août, traduction Deepl
InformNapalm, un service ukrainien de renseignement open source, a rapporté le 13 août que les autorités russes avaient menti au sujet d’un navire russe tirant des coups de semonce dans la mer Noire plus tôt dans la même journée.
Selon InformNapalm, le ministère a également menti sur l’inspection réussie du navire.
[la vidéo montre ce qui semble l'enregistrement d'un appel radio en anglais, "I'm russian warship..." qui demande un arrêt du cargo, une inspection et menace d'utiliser les armes ] Selon des données de contrôle objectives fournies à InformNapalm par les marins de l'un des navires qui ont observé cet événement à distance, le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a menti sur l'inspection réussie du navire.« Sukru Okan n’a pas accédé à la demande d’arrêt, mais a temporairement changé de cap en direction des eaux territoriales turques », indique le rapport. « Il n’y avait pas d’hélicoptère et pas de tirs de sommation non plus. Il n’y avait que des menaces de la part des Russes à la radio. […]
The Kyiv Independant, traduction automatique
L’Ukraine a dénoncé lundi les tirs de sommation russes effectués dimanche en direction d’un cargo qui se dirigeait vers le port ukrainien d’Izmaïl en mer Noire. « Ces actions illustrent la politique délibérée de la Russie de menacer la liberté de navigation et la sécurité du transport maritime marchand en mer Noire », a écrit le ministère des affaires étrangères ukrainien dans un communiqué.
Le Monde
Dans une nouvelle vidéo de l’incident obtenue par CNN lundi, on peut voir un hélicoptère s’approcher du navire qui, selon la Russie, contenait des militaires, qui sont ensuite montés à bord du navire. La vidéo, qui a été fournie par le propriétaire du navire, montrait également l’équipage assis sur le pont alors qu’une inspection d’une heure était effectuée avant que la barge ne puisse continuer sa route.
CNN, traduction automatique [edit]
Lundi 14/8, 8h50
Zapo.
Lundi 14/8, 1h10
Je me faisais la réflexion que la maman d’Olga allait pouvoir souffler dix jours (pas de drones, pas d’armes-de-haute-présision-mon-cul), durant son séjour en France, et voilà qu’une alerte à la bombe vide la tour Eiffel pendant son week-end à Paris.
Trois étages de la Tour Eiffel et les environs ont été évacués samedi en raison d’une alerte à la bombe, a indiqué une source policière. Des démineurs travaillent sur place. L’attraction est fermée aux visiteurs.
L’évacuation aurait commencé vers midi et aurait été effectuée par précaution. Une source policière a indiqué qu’il s’agit d’une procédure normale dans une telle situation, « ce qui est cependant rare ».
Timpul, traduction automatique
Mettre à tout prix du « normal » dans l’anormal.
Dimanche 13/8, 20h55
Dnipro.
Les milbloggers russes ont reconnu que les forces ukrainiennes maintiennent une présence sur la rive est (gauche) du fleuve Dnipro dans l’oblast de Kherson contrairement aux raids ukrainiens précédents, mais l’ISW n’évalue pas encore que ces positions constituent une tête de pont.
Un milblogger affilié au Kremlin a affirmé le soir du 11 août que les forces ukrainiennes avaient établi des positions à l’ouest de Kozachi Laheri après plusieurs jours de raids limités sur le Dnipro.
[…] L’ISW continuera d’offrir une évaluation prudente de la situation sur la rive est de l’oblast de Kherson jusqu’à ce que l’ISW observe une confirmation visuelle d’une présence ukrainienne durable sur la rive est de l’oblast de Kherson. L’ISW n’a pas encore observé de preuve visuelle que les forces ukrainiennes aient établi une position permanente ou aient déployé un nombre substantiel de personnel près de Kozachi Laheri.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 12 août, traduction automatique
Dimanche 13/8, 18h10
C’est dimanche, j’attends dieu.
Je suis planté au bord de la rivière avec mon attirail photographique. Prêt à déclencher le moteur pour un petit gigapixel infrarouge centré sur un arbuste accroché à son tas de cailloux : 9 photos de large, 8 photos de haut, au 100 mm. J’ai besoin du soleil pendant quelques minutes. J’attends que les nuages se poussent. L’univers est noir et froid dans son immense majorité. Mais pas sur Terre. Une famille de riverains (des humains) barbote et s’éclate en amont. J’attends dieu.
Au bord de l’onde, tirant sur ma clope électrique, je percute (une fois de plus) que dieu est de nature nucléaire. Pas le modèle crado, mais la fusion des atomes légers.
J’arrive à déclencher trois lignes de photos (3 fois 9, 27) et dieu se planque à nouveau. Je ne suis pas pressé.
C’est dimanche, je suis nucleophile
Dimanche 13/8, 14h30
Heures de gloire du nuc.
Le GE Beetle, un prototype de véhicule manipulateur construit sur un châssis M42 Duster avec un cockpit blindé en plomb et des bras extensibles adroits. Il était destiné à entretenir les centrales des futurs avions à propulsion nucléaire. Cependant, les projets de tels engins finiraient tous par être annulés.
Dimanche 13/8, 14h25
Voilà.
« Canicule asymptomatique » : le nouveau sarcasme approximatif des covidosceptiques. Le paradoxe d’un mois de juillet frais en France malgré des températures inédites à l’échelle du monde a déchaîné l’ironie de ceux qui contestent le dérèglement climatique.
[…] ce n’est pas parce qu’il fait frais dans la salle de bains que la maison ne brûle pas.
Le Monde
Dimanche 13/8, 14h15
FIRMS signale un point chaud à la centrale de Tcherno, à côté du sarcophage. Vent d’ouest.
Dimanche 13/8, 9h15
Photosynthèse artificielle.
La photosynthèse est un processus commun aux plantes et aux organismes dotés de chloroplastes ou d’organites équivalents. Dans son ensemble, le processus consiste à diviser les molécules d’eau et à capturer et réduire le CO2 atmosphérique, par le biais d’un complexe d’interaction de particules au sein de laquelle les photons servent de catalyseur.
Depuis des décennies, les scientifiques cherchent à reproduire l’incroyable efficacité de la photosynthèse à convertir l’énergie lumineuse en énergie chimique. Dans cette vision, les solutions de conversion du CO2 atmosphérique en carburant ont connu de grandes avancées.
[…] Récemment, des scientifiques ont démontré que les systèmes photocatalytiques artificiels pouvaient surpasser ceux naturels en matière de rendement énergétique. Cependant, ces systèmes comportent des limites, telles que leur incompatibilité avec l’eau. En effet, il est particulièrement difficile de convertir le CO2 en présence de l’eau, car la plupart des photosensibilisateurs ou catalyseurs artificiels se dégradent facilement dans l’eau.
[…] Le dispositif photocatalytique des chercheurs hongkongais [de la City University de Hong Kong] comprend un réseau de nanomicelles artificielles chromatophores sphériques et à grande stabilité, inspirées du photosystème des bactéries pourpres sulfureuses. Le secret de cette stabilité réside dans la capacité de ce type de polymère à posséder une tête hydrophile et une queue hydrophobe. Le pôle hydrophile fonctionne tel un photosensibilisateur capturant la lumière, tandis que la queue agit tel un inducteur permettant à la nanomicelle de s’autoassembler dans l’eau. [Le catalyseur est du cobalt].
[…] Le taux d’efficacité lumière-carburant (la conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique) est de 15%, soit nettement plus élevé que la photosynthèse naturelle.
[…] Et bien que la combustion du méthane ne soit pas neutre en carbone, le cycle pourrait être bouclé en recapturant le carbone rejeté. Le dispositif pourrait non seulement être utilisé dans un contexte de décarbonation pour la lutte contre le changement climatique, mais peut-être également dans le cadre de l’exploration spatiale.
Trust my science
Samedi 12/8, 21h05
No gaz, no nuc ? C’est samedi, allume ta clope avec un vélo.
Les gens ont fait du feu à la main pendant des milliers d’années. Nous avons amélioré l’efficacité énergétique du processus en laissant les jambes faire le travail. Contrairement aux briquets modernes, le vélo briquet n’utilise pas de combustibles fossiles. Allumer une cigarette prend environ une minute de pédalage rapide.
No tech
Samedi 12/8, 18h40
Hors-normes.
C’est avec Fukushima que j’ai pris conscience du cinéma des normes. Pour mémoire, le gouvernement japonais avait relevé du jour au lendemain les doses admissibles pour le citoyen lambda au niveau de celle des travailleurs du nuc, une décision à la fois logique et scandaleuse : elle témoignait du fait que l’Etat n’avait pas les moyens de maintenir le contrat social (révision unilatérale) et que tout un chaucn — vieux, jeunes — pointait désormais au régime des professionnels du nuc (logique).
Les pays ont passé des décennies à construire des infrastructures essentielles qui cèdent maintenant sous la chaleur extrême, les incendies de forêt et les inondations, révélant à quel point les systèmes énergétiques et de transport mondiaux ne sont pas préparés à résister à la volatilité du changement climatique.
Cette photo aérienne montre des membres du personnel réparant une section endommagée par les inondations du chemin de fer Fengtai-Shacheng à Pékin le 8 août. Zhang Chenlin/Xinhua via Getty ImagesCes vulnérabilités ont été pleinement exposées ces dernières semaines alors que des températures record font griller le monde, mettant à rude épreuve les réseaux électriques, menaçant l’approvisionnement en eau et déformant les routes. Juillet a été le mois le plus chaud jamais enregistré, selon le Copernicus Climate Change Service, avec une chaleur intense qui a saisi l’Europe , l’Afrique du Nord, l’Antarctique et l’Amérique du Sud , où c’est actuellement l’hiver. Même les océans du monde n’ont pas été épargnés, avec des températures de surface record en Méditerranée et dans l’Atlantique Nord qui déciment les systèmes de récifs coralliens et menacent la vie marine.
Si les régions ne sont pas brûlées, il y a de fortes chances qu’elles soient sous l’eau. […] « C’est juste un été incroyable », a déclaré Peter Gleick, climatologue et chercheur principal au Pacific Institute. « C’est le genre de phénomènes météorologiques extrêmes contre lesquels nous, climatologues, nous prévenons depuis des décennies – cela semble maintenant se produire partout, tout à la fois . »
[…] « Nous avons des villes entières et des centres de transport qui ont tous été construits pour un climat qui n’existe plus », a déclaré Katharine Hayhoe, scientifique en chef à Nature Conservancy. « C’est pourquoi nous voyons des choses terribles se produire. »
[…] « Le véritable défi est que jusqu’à présent, nous sommes loin d’aborder le changement climatique avec le sérieux nécessaire pour vraiment déplacer l’aiguille », a déclaré Daniel Swain, climatologue à l’UCLA. « Si nous ne faisons pas le travail acharné pour résoudre ce problème en profondeur, cela continuera de s’aggraver. Nous verrons plus d’années comme celle-ci, puis éventuellement des années bien pires que celle-ci », a-t-il ajouté.
[…] Une étude réalisée en 2013 sur les 136 plus grandes villes côtières du monde, par exemple, a révélé qu’il en coûterait 350 millions de dollars par an à chaque ville pour améliorer les défenses contre les inondations alimentées par le changement climatique. […] « Nous parlons d’énormes étiquettes de prix, et nous parlons également de quelque chose qui n’a pas été fait de manière systématique auparavant », a déclaré Hayhoe. « Nous n’avons jamais eu à faire face à des changements aussi rapides dans toute l’histoire de la civilisation humaine, et nous demandons donc aux gens, aux villes, aux États, aux gouvernements, aux organisations, aux entreprises de faire quelque chose qu’ils n’ont jamais eu à faire auparavant. »
[…] Katharine Hayhoe a comparé l’urgence de lutter contre le changement climatique à un fumeur de longue date qui doit arrêter. Bien qu’ils puissent avoir des difficultés respiratoires et des taches sur les poumons, dit-elle, ils sont toujours en vie et chaque jour compte. […]
Foreign Policy, traduction automatique
Samedi 12/8, 18h10
Idée folle.
Aujourd’hui, lors d’une visite à l’aéroport de Minsk, Alexandre Loukachenko a de nouveau annoncé son intention de construire une deuxième centrale nucléaire au Belarus. Il a déclaré qu’il s’agissait d’une idée folle.
« J’ai une idée folle : construire une deuxième centrale nucléaire dans l’est du pays », a-t-il déclaré, cité par SB.by. Il a parlé de la construction de la deuxième centrale dans le contexte des discussions sur la transition vers le transport électrique.
« C’est le type de combustible le plus favorable et le plus efficace. Nous irons dans cette direction. Le transport électrique devrait l’être. En commençant par les voitures particulières jusqu’aux autobus et autres. J’y accorde beaucoup d’attention. Nous avons commencé à le faire il y a longtemps et nous n’avons pas échoué », a-t-il déclaré.
M. Loukachenko a également exhorté les Biélorusses à utiliser l’électricité pour le chauffage et l’eau chaude plutôt que le gaz naturel.
[…] Il convient de noter que lors des études visant à déterminer le site de construction de la centrale nucléaire de BelNPP, le site de Krasnopolsk dans la région de Mogilev a également été proposé, mais c’est finalement le district d’Astravets qui a été choisi et la centrale a été implantée à proximité de la frontière avec la Lituanie.
Reform, traduction Deepl
Samedi 12/8, 17h00
Procès d’intention.
Le conseil d’État a rejeté mercredi le recours pour « excès de pouvoir » déposé en mars 2022 par l’ONG écologiste Greenpeace dans la foulée des annonces du président Emmanuel Macron sur la prolongation des réacteurs nucléaires existants et la construction de réacteurs EPR2.
Dans son arrêt consulté par l’AFP, la plus haute juridiction administrative a estimé que les annonces du président, à l’occasion d’un discours, ne révélaient « pas l’existence d’un acte susceptible d’être attaqué par la voie du recours pour excès de pouvoir ». […]
Le monde de l’énergie
Samedi 12/8, 17h00
Zapo.
Samedi 12/8, 15h30
Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.
[…] pour gagner cette guerre et espérer en finir avec cette crise, il faut que les Ukrainiens percent cette saloperie de digue érigée par les troupes de Poutine, ce qui est le cœur des combats actuels. […]
Ne pas subir
Samedi 12/8, 8h50
Une niche [à chien] en forme de sarcophage de Tchernobyl [source inconnue].
Vendredi 11/8, 23h55
Korruptssia.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé, vendredi 11 août, le limogeage de tous les responsables régionaux chargés du recrutement militaire, pour y éliminer un système de corruption permettant notamment à des conscrits d’échapper à l’armée.
« Enrichissement illégal, légalisation de fonds obtenus illégalement, profits illicites, transport illégal de l’autre côté de la frontière de conscrits. Notre solution : nous limogeons tous les commissaires militaires », a annoncé sur Telegram M. Zelensky, après une enquête anticorruption. Le président a indiqué que 112 enquêtes criminelles avaient été déclenchées après une inspection menée notamment par les organes anticorruption ukrainiens, les services de sécurité (SBU) et le parquet.
« Il y a des abus dans diverses régions. Donetsk, Poltava, Vinnytsia, Odessa, Kiev », a-t-il dénoncé, demandant à son commandant en chef, Valeri Zaloujny, de remplacer les responsables limogés par des vétérans de la guerre déclenchée par la Russie. Selon lui, le recrutement militaire doit être organisé par « des soldats qui sont passés par le front ou qui ne peuvent plus être dans les tranchés parce qu’ils ont perdu leur santé ou un membre », car eux « savent que, en temps de guerre, le cynisme et la corruption sont une trahison ». Il a promis de punir les responsables coupables de corruption et appelé les autres à « aller au front » s’ils veulent « garder leurs galons et prouver leur dignité ». […]
Le Monde
Vendredi 11/8, 23h45
Maman est arrivée à Paris. Elle dit : Dobry vetchir drouzi ! Je kiffe déjà la France. Je ne suis pas fatiguée (c’est-à-dire elle est prête à conquérir Paris).
Pacha termine sa formation. Il est parmi les meilleurs tireurs !
Olga, Viber
Olga repart en Ukraine dans dix jours.
Vendredi 11/8, 23h35
Aujourd’hui, les Russes ont envoyé un missile hypersonique d’une valeur de 10 millions de dollars à 1 100 kilomètres de distance, tout près de la frontière polonaise, pour tuer Volodymyr Balabanyk, 8 ans, élève doué du lycée Kolomyia à Ivano Frankivsk.
Jay in Kyiv, Twitter, traduction Deepl
Vendredi 11/8, 22h10
Pologne.
[Andrzej Duda], le [président] polonais affirme que la Russie doit être arrêtée maintenant, afin que plus tard, les soldats américains n’aient pas à verser le sang sur le vieux continent, comme ils l’ont fait lors des deux guerres mondiales du XXe siècle, selon TVP World.
Le dirigeant polonais a également ajouté qu’il ferait pression sur la Maison Blanche pour que l’Ukraine reçoive une invitation à rejoindre l’OTAN lors du sommet de l’année prochaine à Washington.
[…] Le chef de l’Etat polonais a souligné que Poutine rêve de regagner le territoire de l’Empire russe. Il a souligné que pour empêcher ce conflit de dégénérer en un scénario semblable à celui de la Seconde Guerre mondiale, le dictateur russe doit être arrêté dès que possible.
Le président a déclaré qu’il ne s’inquiétait pas de savoir qui remporterait l’élection présidentielle de 2024, car les deux partis comprennent parfaitement la menace que représente Poutine. « Nous ne faisons pas un acte de charité pour l’Ukraine », a déclaré Duda. « L’aide envoyée des pays occidentaux, ainsi que des Ukrainiens qui donnent leur vie pour protéger leur liberté et la nôtre, n’est pas un acte de charité. »
[…] Interrogé pour savoir si l’Ukraine dispose actuellement de suffisamment d’armes pour faire la différence en première ligne, Duda a déclaré que si les Ukrainiens disposent actuellement d’équipements plus modernes que la Russie, grâce à l’aide de l’Occident, dont la Pologne, la réponse est « probablement non ».
« Nous le savons par le fait qu’ils ne sont actuellement pas capables d’une contre-offensive très décisive contre l’armée russe. Pour faire court, ils ont besoin de plus d’aide », a déclaré Duda.
Le président polonais a également abordé la question des menaces de la Russie d’utiliser des armes nucléaires. Duda pense que le Kremlin n’oserait pas faire une telle démarche.
« Je crois que la Russie ne recourra pas à l’utilisation d’armes nucléaires en Ukraine. Ce n’est pas seulement parce que Vladimir Poutine ne les utilisera pas. Je crois que l’arsenal nucléaire de la Russie est sous le contrôle collectif de nombreuses personnes – et qu’il n’est pas seulement à la seule discrétion de Vladimir Poutine. Il faut donc plus d’une personne pour décider », a-t-il déclaré. […]
Timpul, traduction automatique
Vendredi 11/8, 22h10
Belarus-Pologne : Louka 1er recule.
« Il faut parler avec les Polonais. J’ai ordonné au Premier ministre de les contacter », a ([dit Loukachenko].
Les tensions entre Minsk et Varsovie sont actuellement élevées au milieu des divergences sur le conflit en Ukraine, la Pologne aidant Kiev financièrement et militairement, tandis que la Biélorussie est un allié fidèle de Moscou.
On mentionne que jeudi 10 août, la Pologne, pays membre de l’Otan, a déclaré qu’elle entendait déployer environ 10 000 soldats pour protéger , à titre « dissuasif », sa frontière orientale avec la Biélorussie.
Selon Loukachenko, allié de Poutine, le gouvernement polonais recherche « l’escalade, l’aggravation de la situation, pour montrer qu’il a bien fait d’armer et de réarmer le pays », à l’approche des « élections (législatives) d’octobre 15 l’année prochaine » en Pologne. […]
Timpul, traduction automatique
les gardes-frontières polonais ont arrêté 105 contrevenants à la frontière biélorusse-polonaise au cours de la dernière journée. Ils sont citoyens du Sri Lanka, du Soudan, de l’Iran, de l’Égypte et de l’Éthiopie. Il s’est avéré qu’ils avaient des visas de tourisme et de travail russes. Les migrants sont arrivés en Biélorussie par transport organisé depuis Moscou, rapporte le service polonais des frontières.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Vendredi 11/8, 14h25
Euphémisme russe : accident de la route en Mer Noire, un scooter ne respecte pas la priorité.
Première photo du navire de débarquement russe Olenegorsky Gornyak (BDK-91) depuis l'intérieur de la cale sèche flottante après avoir subi une frappe ukrainienne de l'USV il y a quelques jours. (traduction automatique)
Vendredi 11/8, 13h10
Zapo du jour.
Vendredi 11/8, 13h05
Manoeuvres sur le net.
Le groupe, propriétaire du principal réseau social de l’espace russophone VKontakte, a annoncé vendredi se redomicilier en Russie, après avoir été enregistré depuis 2005 aux îles Vierges britanniques, un paradis fiscal. Cette décision intervient alors que Moscou presse ses entreprises établies à l’étranger, notamment dans les pays dits « inamicaux », de revenir en Russie pour soutenir l’économie nationale, en plein conflit en Ukraine.
[…] Fondé en 1998 sous le nom Mail.ru, le groupe, renommé VK en 2021, est un acteur majeur de l’internet russophone. Il est dirigé par Vladimir Kirienko, qui est le fils du directeur adjoint de l’aministration présidentielle. Il est actuellement qui est sous sanctions européenne, britannique et américaine. Avec près de 85 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, VKontakte est le réseau social le plus utilisé en Russie. VK dit employer plus de 11 000 salariés.
Le Monde
En septembre, Microsoft cessera de renouveler les abonnements des entreprises clientes en Russie Les restrictions sont liées aux sanctions de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis, a expliqué la société.
Rebecca Rambar, Twitter
L’Institute for the Study of War (ISW) a rapporté jeudi, la probable tentative de nationalisation du géant de l’Internet Yandex par le Kremlin. En vue des élections présidentielles de 2024, le gouvernement russe forcerait le « Google russe » à prendre ses distances avec ses filiales étrangères, dont le « Uber » israélien Yango, afin de se conformer aux lois russes sur la divulgation des données, qui obligent Yandex à fournir toutes les données de leurs utilisateurs – et pas seulement celles des utilisateurs en Russie – au Service fédéral de sécurité russe (FSB). L’entreprise avait déjà été condamnée à des amendes pour n’avoir pas fourni ces données, bien que Yandex ait déclaré que ce n’était pas possible techniquement. […]
Le Monde
Vendredi 11/8, 9h55
Silo de missiles abandonné inachevé, en bas - une voiture, Oblast de Saratov, Russie.
Vendredi 11/8, 9h35
Zapo : arrêts à chaud, arrêts à froid et fuite d’eau.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) a commencé aujourd’hui à transférer l’unité 4 du réacteur de l’arrêt à chaud à l’arrêt à froid suite à la détection d’une fuite d’eau dans l’un de ses quatre générateurs de vapeur situés dans l’enceinte de confinement de l’unité 4, a déclaré le directeur général Rafael Mariano Grossi.
Le ZNPP placera l’unité 4 en arrêt à froid pour déterminer la cause précise de la fuite d’eau détectée et effectuer la maintenance pour réparer le générateur de vapeur affecté. Il n’y a pas eu de rejet radiologique dans l’environnement. Parallèlement, au cours des trois prochains jours, ZNPP mettra l’unité 6 en arrêt à chaud pour poursuivre la production de vapeur sur le site.
[…] Le site utilise la vapeur générée par une tranche de réacteur en arrêt à chaud pour diverses finalités de sûreté nucléaire dont le traitement des déchets radioactifs liquides collectés dans des cuves de stockage. L’AIEA continue d’encourager fortement l’installation d’une source externe de vapeur de procédé qui, du point de vue de la sûreté nucléaire, fournirait la solution à plus long terme la plus sûre pour les besoins en vapeur du site. […]
AIEA, mise à jour 178, 10 août, traduction automatique
[…] À la suite de la mise en état «chaud» de la 4e unité de puissance de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya temporairement occupée, en violation des termes de la licence et des exigences d’Energoatom, un incident s’est produit avec une fuite d’eau du premier circuit du réacteur dans la deuxième. Il n’y a pas eu de rejet radiologique dans l’environnement.
Cela s’est produit en raison d’une violation de l’intégrité du troisième générateur de vapeur situé dans la coque hermétique de l’unité. Par conséquent, les dirigeants d’occupation ont commencé à mettre la 4e unité de puissance du ZNPP dans un état « d’arrêt à froid ».
Dans le même temps, au cours des trois prochains jours, les envahisseurs mettront la 6e unité de puissance du ZNPP en « arrêt à chaud », ce qui est une autre violation des termes de la licence et des exigences d’Energoatom. […]
Energoatom, Facebook, traduction automatique
Vendredi 11/8, 9h10
Oppenheimer (suite) : le corps blanc et le cloisonnement.
[…] mon grand-père a passé sa carrière à construire des armes nucléaires à Oak Ridge, dans le Tennessee, le site d’enrichissement de l’uranium pour la bombe d’Hiroshima. Mon grand-père est mort avant ma naissance et, bien que des photographies de champignons atomiques provenant d’essais nucléaires soient accrochées aux murs de ma grand-mère, nous n’avons jamais parlé d’Hiroshima, de Nagasaki ou du fait qu’Oak Ridge, qui est toujours un site de production d’armes nucléaires en activité […] À l’église catholique de la ville, une pieuse Marie se tient au sommet d’un orbe portant les ovales superposés symbolisant l’atome et, jusqu’à sa fermeture il y a quelques années, un restaurant local affichait une pancarte représentant un champignon atomique jaillissant d’une chope de bière.
Oppenheimer ne montre pas une seule image d’Hiroshima ou de Nagasaki. Au lieu de cela, il recrée l’horreur à travers l’imagination d’Oppenheimer, lorsque, lors d’un discours de félicitations aux scientifiques de Los Alamos après le bombardement d’Hiroshima, le son de la foule hystériquement en liesse se tait, la pièce brille de mille feux et des lambeaux de peau s’écaillent du visage d’une femme blanche dans le public. La scène est puissante et troublante et, sans doute, évite de sensationnaliser l’atrocité en ne représentant pas les victimes. Mais cela joue également dans un modèle problématique de blanchiment à la fois de l’histoire et de la menace de guerre nucléaire en s’appropriant le traumatisme des victimes japonaises pour susciter la peur d’une éventuelle violence future sur les corps blancs. Un exemple de ce modèle est une couverture de 1948 de John Hersey de Hiroshima , qui mettait en scène un couple blanc fuyant une ville sous un ciel orange brillant, même si le livre lui-même a apporté la souffrance humaine viscérale aux lecteurs américains à travers les yeux de six survivants réels du bombardement.
Bantam Books Édition 1948 du livre Hiroshima de John Hersey, initialement publié en 1946. Achat du musée, 2008, International Center of Photography[…] Les origines de ce traitement remontent au projet Manhattan, lorsque les scientifiques appelaient la bombe par le mot de code euphémique « gadget » et que la politique de sécurité connue sous le nom de cloisonnement limitait la connaissance du projet par les travailleurs au minimum nécessaire pour accomplir leurs tâches. Cette politique a contribué à diluer la responsabilité et à étouffer les débats moraux et la dissidence. […] En raison du cloisonnement, la grande majorité des quelque demi-million de travailleurs du projet Manhattan, comme mon grand-père, n’auraient pas pu signer la pétition [contre le largage de la bombe sur le Japon,] car ils ne savaient pas ce qu’ils construisaient jusqu’à ce que Truman annonce le bombardement d’Hiroshima. […]
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique & Deepl
Vendredi 11/8, 8h55
Juxtaposition grossière (suite).
Les habitants de 85 communes en France doivent vivre avec des coupures — au moins temporaires — d’eau potable, indique ce jeudi soir le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, qui précise que 67 d’entre elles sont alimentées par des camions-citernes, et 18 par des bouteilles d’eau. […]
Le Parisien
Vendredi à 2 h 11, heure de Moscou, la fusée Soyouz 2.1v a été lancée depuis le cosmodrome de Vostochny, transportant le rover lunaire Luna-25 en orbite. […] Luna-25 doit être le premier rover à atterrir dans la région du pôle sud de la Lune – dans cette partie du satellite naturel de la Terre, il peut y avoir de l’eau (sous forme de glace). […]
Rzeczpospolita, traduction automatique
Vendredi 11/8, 8h35
Amazonie.
Il y avait quatorze ans que les présidents des pays membres de l’Organisation du traité de la coopération amazonienne (OTCA), qui regroupe Brésil, Bolivie, Colombie, Equateur, Venezuela, Guayana, Pérou et Suriname), ne se réunissaient plus.
Or, [à la clôture du sommet pour l’Amazonie qui s’est tenu les 8 et 9 août dans la ville de Belém], Or, le communiqué final «n’a fait qu’exposer les divergences entre gouvernements, de même que le fossé entre ces derniers et leurs sociétés civiles», regrette le média en ligne Sumaúma. De fait, les revendications des associations amérindiennes et de défense de l’environnement, qui s’étaient réunies en amont – et à l’initiative de Brasilia – pour formuler des propositions aux décideurs, ont été ignorées. En lieu et place d’objectifs chiffrés pour éliminer déboisement de la plus grande forêt tropicale de la planète, la déclaration de Belém se contente d’un engagement générique à la conserver.
[…] L’homme fort du Brésil, pays qui détient à lui seul plus de 60 % du bassin amazonien, s’est fixé pour objectif d’éliminer le défrichement dans tous les écosystèmes à l’horizon 2030. Mais Lula n’a pas réussi à convaincre la Bolivie et le Venezuela de lui emboîter le pas. […] Le communiqué ne bannit pas davantage la prospection pétrolière en Amazonie, comme le défendait la Colombie. Motif : Lula, qui n’en n’est pas à une contradiction près, s’est lui-même montré favorable à des forages dans l’embouchure de l’Amazone…
[…] Autre échec du sommet, l’absence d’Emmanuel Macron, personnellement invité par son homologue brésilien [la France n’est pas membre, même si elle détient une portion d’Amazonie sur le territoire guyanais]. Eduardo Viola [professeur de relations internationales à la Fondation Getulio-Vargas] y voit le signe du «profond déficit de confiance de l’UE envers Lula, en raison de sa position ambiguë sur la guerre en Ukraine».
C’est l’ambassadrice de France à Brasilia, Brigitte Collet, qui a siégé à Belém mercredi, aux côtés des représentants allemand et norvégien, dont les pays sont donateurs du Fonds pour l’Amazonie. L’occasion d’interpeller les pays riches sur leurs promesses non tenues de financement de la transition écologique des pays en développement. Or, «avec la guerre en Ukraine, le monde occidental a relevé la dépense militaire et ne peut plus financer la décarbonation de la planète», conclut Eduardo Viola.
Libération
Vendredi 11/8, 8h30
Révolution verte.
Et un slogan piqué à une enseigne de fast-food, si je ne m’abuse (qui l’avait peut-être piqué aussi, je ne sais pas).
Le Figaro - La secrétaire nationale du parti Europe-Écologie-Les Verts (EELV), Marine Tondelier, pose, le 10 juillet 2023 à Paris, avec une affiche mentionnant le nouveau nom choisi pour le parti : «Les Écologistes». LUDOVIC MARIN/AFP
Vendredi 11/8, 8h10
Juxtaposition grossière.
Le train est cher, mais s’ouvre à l’achat à crédit. L’espace est hors de prix, mais il y a des clients.
Après un vol scientifique réalisé en juin, avec des militaires à bord, Virgin Galactic a emmené trois touristes à la frontière de l’espace ce jeudi. A terme, la firme promet un voyage par mois, à un tarif de 450.000 dollars le billet. […] Environ 800 clients ont acheté leur billet. […]
Les Echos
Elle a fait son apparition discrètement en plein milieu de l’été. Mais l’option permettant de payer en plusieurs fois sur le site de la SNCF ou sur son application mobile est devenue une réalité. […]
Les Echos
Vendredi 11/8, 1h10
Vendredi 11/8, 0h05
Le nuc surnage (nucléophiles de tous les pays, etc.)
Depuis l’introduction de sanctions contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine, des entreprises américaines et européennes ont payé à Rosatom et à ses filiales environ 1,7 milliard de dollars pour des produits destinés aux réacteurs nucléaires civils. L’Associated Press donne ce montant sur la base des données des sociétés commerciales et des estimations d’experts.
Selon Eurostat, les pays de l’UE à eux seuls ont dépensé 828 millions de dollars en 2022 pour les produits nucléaires russes, y compris les réacteurs et les équipements. […]
iStories, traduction automatique
[…] L’Occident a cependant hésité à cibler les exportations nucléaires russes, car elles jouent un rôle clé dans le maintien du fonctionnement des réacteurs. La Russie a fourni l’année dernière à l’industrie nucléaire américaine environ 12 % de son uranium , selon l’US Energy Information Administration. L’Europe a déclaré avoir obtenu environ 17 % de son uranium en 2022 de la Russie.
[…] Le PDG de Rosatom, Alexei Likhachyov, a déclaré au journal russe Izvestia que les activités de la société à l’étranger devraient s’élever à 200 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Selon les experts, ces activités civiles lucratives fournissent des fonds essentiels pour l’autre grande responsabilité de Rosatom : la conception et la production de l’arsenal atomique de la Russie. […]
AP News, traduction automatique
Jeudi 10/8, 23h35
Dénonce.com
Un informaticien parti en Europe a créé un service Internet parodique pour les Russes qui veulent se dénoncer les uns les autres. Cinq mille personnes l’ont utilisé [pour de vrai].
[…] Bien que la description de l’application indique qu’elle n’a rien à voir avec les services et les autorités gouvernementales et qu’elle est destinée au divertissement, de nombreuses personnes prennent l’application au sérieux et commencent à l’utiliser pour régler des comptes avec leurs compatriotes, a déclaré […] le programmeur Vladimir (nom modifié pour des raisons de sécurité), qui s’est installé dans un pays européen après le début de la guerre.
[…] Vladimir […] note que le nombre de dénonciations réelles augmente toujours lorsqu’il y a un fait divers dans les médias – une tentative d’assassinat, une attaque de drone ou une émeute. « Les gens recherchent sur Google où ils peuvent se plaindre, ils voient ma candidature par mots-clés et, sans comprendre, ils y écrivent. »
[…] Près de six mois après le lancement de l’application, la base de données des recours est devenue impressionnante – en mai, plus de 10 000 personnes avaient déjà téléchargé l’application et rédigé plus de 5 000 dénonciations. Seulement d’avril à juin, le développeur a reçu plus de 1300 demandes. La plupart des dénonciations plaisantent ou condamnent les créateurs et l’institution même des dénonciations. Mais environ 20% des dénonciations étaient rédigées avec une description détaillée des infractions des « contrevenants » et contenaient des données personnelles. La plupart d’entre eux pourraient être la raison d’ouvrir des poursuites en vertu d’articles sur les contrefaçons et de discréditer l’armée.
[…] Les dénonciations ne concernent pas seulement ceux qui s’opposent au SVO [l’opération spéciale], mais aussi ceux qui le soutiennent. Une entraîneuse de fitness de Nijni Novgorod soutient la guerre, mais elle a été dénoncée pour avoir critiqué le président. « Irina (le nom a été modifié), qui travaille comme entraîneuse de fitness, a parlé négativement de l’opération spéciale et a qualifié V. Poutine de mots grossiers », a écrit le dénonciateur. Irina est active sur les réseaux sociaux, on peut voir des symboles Z sur ses photos, et dans les légendes, elle ajoute régulièrement des déclarations patriotiques en faveur de la SVO. Et comme beaucoup de patriotes Z, elle reproche aux autorités d’être trop laxistes.
[…] Un autre informateur veut envoyer une connaissance au front : « Je demande à ce qu’Alexei serve dans le SVO. On a essayé de lui envoyer deux convocations, mais il n’en a pas tenu compte. Je recommande de lui envoyer une convocation électronique via Gosusgoservices. Cet homme a une expérience du combat en Tchétchénie ».
[…] « Si jeune, et déjà contre la politique de Poutine, il appelle tous les Russes à déposer les armes en Ukraine et à aller en captivité ! Où regardez-vous ? Pourquoi ces bâtards marchent-ils sur notre terre, envoyez-les au SVO ! Laissez-les là-bas, apprenez-leur à aimer la patrie », écrit un informateur anonyme.
[…] Cependant, malgré la soi-disant épidémie de dénonciations, la plupart des commentaires de la base de données « Ma Dénonciation » sont encourageants. Dans la plupart des messages, les personnes souhaitent la paix et condamnent l’institution de la dénonciation.
Poligon, traduction Deepl
Jeudi 10/8, 23h10
Les pompes fonctionnent sur le Sig.
Jeudi 10/8, 22h05
De loin.
Le fondateur et ancien PDG de la plus grande société Internet de Russie [Yandex], Arkady Volozh, a critiqué l’invasion « barbare » de l’Ukraine par le président Vladimir Poutine, devenant l’un des hommes d’affaires russes les plus en vue à exprimer des critiques sur ce que la Russie appelle encore par euphémisme son « opération militaire spéciale ».
« On m’a posé beaucoup de questions au cours de la dernière année, et surtout beaucoup d’entre elles sont venues cette semaine. Je voudrais clarifier ma position », a déclaré Volozh dans un communiqué diffusé aux médias.
« Je suis totalement contre l’invasion barbare de l’Ukraine par la Russie, où j’ai, comme beaucoup, des amis et des parents. Je suis horrifié par le fait que chaque jour des bombes volent dans les maisons des Ukrainiens », a déclaré Volozh, se décrivant « comme un « natif du Kazakhstan, entrepreneur technologique israélien, informaticien, investisseur et philanthrope. »
« Malgré le fait que je n’ai pas vécu en Russie depuis 2014, je comprends que j’ai aussi une part de responsabilité dans les actions du pays », a-t-il ajouté. « Il y avait de nombreuses raisons pour lesquelles j’ai dû garder le silence. Vous pouvez discuter de l’opportunité de ma déclaration, mais pas de sa substance. Je suis contre la guerre. »
[…] « Après le déclenchement de la guerre, je me suis concentré sur le soutien aux talentueux ingénieurs russes qui ont décidé de quitter le pays et de commencer une nouvelle vie. Cela s’est avéré être une tâche difficile qui a nécessité beaucoup d’efforts, d’attention et de prudence », a-t-il déclaré.
CNN, traduction automatique
Jeudi 10/8, 21h55
TMI (suite) : les robots.
« Il y avait tellement de questions sans réponse », explique Whittaker, considéré comme l’un des constructeurs de robots les plus respectés au monde. « Quels dommages s’étaient produits ? Quelle était l’accumulation de matériaux contaminés ? Quelles étaient les espèces qui se trouvaient dans la boue, les espèces isotopiques ? Quelles étaient les concentrations ? Que pouviez-vous faire à ce sujet ?
Les ingénieurs de Bechtel Corp., une entreprise de construction et de gestion de projet qui avait été embauchée pour effectuer le nettoyage, ont demandé l’aide de Whittaker. Il avait réuni une équipe d’étudiants qui ont travaillé d’arrache-pied au cours des six mois suivants pour construire le premier robot, le Rover, qui a été envoyé à Three Mile Island en avril 1984. La machine à six roues transportait des lumières, des caméras et un appareil qui se déroulait et rembobiné une attache en forme de ruban, qui alimentait le robot et transmettait des images vidéo à ses opérateurs. Les ingénieurs de Bechtel ont ensuite modifié le robot et y ont attaché un détecteur de rayonnement avec un indicateur qui pouvait être vu par les caméras.
Le Rover a été descendu dans le sous-sol par une trappe dans l’un des étages du bâtiment du réacteur, et des opérateurs surveillant des moniteurs dans une salle de contrôle l’ont conduit à travers la boue, l’eau et les débris, capturant les premières images post-accidentelles du sous-sol du réacteur. Le Rover a été utilisé pendant plusieurs années, au cours desquelles il a été équipé de divers outils boulonnés, lui permettant de récurer les surfaces, de prélever des échantillons et d’aspirer les boues, entre autres tâches. « Il a extrêmement bien fonctionné », déclare Giefer [un ancien ingénieur de Bechtel].
[…] D’autres robots ont été utilisés dans le nettoyage de Three Mile Island, mais ceux construits par le groupe de Whittaker ont été les premiers à être utilisés à l’intérieur du bâtiment du réacteur. « La grande chose à propos de ces machines est qu’elles étaient mobiles » à une époque où les robots étaient généralement construits pour fonctionner à partir de positions fixes, comme celles des usines, explique Michael Pavelek II, un autre ancien ingénieur de Bechtel, responsable des robots. […]
Scientific American, traduction automatique
Jeudi 10/8, 21h10
TMI.
Acronyme presque sympa du premier accident d’un réacteur commercial à Three Mile Island, USA, en 1979, TMI est le premier coup de couteau dans la bulle nuc des années 70.
Pour son 30e anniversaire, en 2009, Lisa Stein constatait que la leçon s’enfonçait sous le risque croissant du changement climatique — moins prégnant il y a douze ans.
[…] Autrefois un symbole majestueux de l’énergie nucléaire , la centrale deviendrait synonyme de ses dangers après que l’un de ses deux réacteurs, le plus récent, connu sous le nom d’unité 2, ait failli fondre le 28 mars 1979, quelques mois seulement après son allumage.
Aujourd’hui, de la vapeur s’échappe des grosses tours de refroidissement jumelles de la seule unité fonctionnelle de TMI ; le réacteur paralysé, maintenant un squelette, n’a jamais rouvert. […]
L’incident a déclenché un tollé de protestations contre l’énergie nucléaire, les critiques soulignant les risques possibles, notamment l’absence de mesures de sécurité et de plans d’évacuation réalisables. Lorsque Tchernobyl en Ukraine, alors une république de l’Union soviétique, a fondu sept ans plus tard dans ce qui allait devenir la pire catastrophe nucléaire de l’histoire, cela a semblé sonner le glas de l’industrie, du moins aux États-Unis.
Qui aurait pu prédire que le vent tournerait ? Pourtant, trois décennies plus tard, plus de 20 demandes ont été déposées pour obtenir l’autorisation de construire de nouvelles centrales nucléaires aux États-Unis – et même certains critiques d’autrefois ont fait volte-face. La raison : le nucléaire est l’une des alternatives sans carbone au charbon. thermiques et autres énergies fossiles, qui entraînent des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Et lorsqu’ils évaluent le changement climatique par rapport au potentiel d’un autre accident nucléaire, ils trouvent que le premier est la plus grande menace, en particulier à la lumière des réglementations de sécurité plus strictes adoptées depuis l’incident de TMI.
Les groupes de citoyens craignent toujours que les centrales nucléaires ne constituent des cibles tentantes pour les terroristes potentiels – et qu’il n’existe aucun plan d’évacuation crédible si une installation – comme Indian Point dans la rivière Hudson à seulement 24 miles (38 kilomètres) au nord de New York City – fondre. Mais le temps et une menace environnementale mondiale pressante semblent avoir effacé une grande partie de l’opposition à l’énergie nucléaire, ouvrant la voie à la renaissance d’une industrie que l’on croyait mortellement blessée aux États-Unis.
Scientific American, traduction automatique
Jeudi 10/8, 20h15
Chine.
Le module central a été installé dans le bâtiment du réacteur du projet de démonstration du petit réacteur modulaire (SMR) ACP100, a annoncé la China National Nuclear Corporation (CNNC).
[…] « Il s’agit de la première étape de l’installation de l’îlot nucléaire de Linglong One », a déclaré CNNC. « Cela marque le début de la fabrication et de l’installation modulaires de modules de réacteurs nucléaires, ce qui représente une étape historique de la miniaturisation nucléaire mondiale et met en évidence la position de leader de la Chine dans la fabrication modulaire de petits réacteurs sous pression (REP). »
[…] Une fois achevé, le réacteur Changjiang ACP100 – que CNNC décrit comme « le premier petit REP modulaire terrestre commercial au monde » – sera capable de produire 1 milliard de kilowattheures d’électricité par an, suffisamment pour répondre aux besoins de 526 000 foyers. Le réacteur est conçu pour la production d’électricité, le chauffage, la production de vapeur ou le dessalement d’eau de mer.
World Nuclear News, traduction automatique
Jeudi 10/8, 20h00
Suède : retour au nuc.
L’Autorité suédoise de sûreté radiologique (SSM) a présenté son rapport final au gouvernement sur la manière dont le cadre réglementaire de l’énergie nucléaire devrait être développé et sur les autres mesures qui pourraient être nécessaires pour que l’énergie nucléaire se développe dans le pays.
[…] [la ministre du Climat et de l’Environnement, Romina] Pourmokhtari a déclaré: « Le changement climatique nécessite un doublement de la production d’électricité, et l’énergie nucléaire devra représenter une grande partie de cette augmentation. Le gouvernement voit que la nouvelle énergie nucléaire, correspondant à au moins dix nouveaux réacteurs conventionnels, doit être construite par 2045. Ce rapport est une base importante alors que le gouvernement pose aujourd’hui les bases du changement climatique à travers l’électrification de l’industrie et du secteur des transports.
Le gouvernement présentera plus tard cette année une feuille de route pour l’expansion de l’énergie nucléaire, qui, selon lui, sera nécessaire pour que la Suède atteigne zéro émission nette d’ici 2045 et « pour l’exportation de biens et de services climatiquement neutres – qui réduisent la consommation basée sur émissions à l’échelle mondiale – pour pouvoir croître ».
Les six réacteurs nucléaires suédois, qui ont tous environ quatre décennies, fournissent environ 40 % de son électricité.
En 1980, le gouvernement a mis en place une politique de sortie progressive de l’énergie nucléaire. La politique énergétique du pays de 1997 a permis à dix réacteurs de fonctionner plus longtemps que prévu par la politique d’élimination progressive de 1980, mais a également entraîné la fermeture prématurée de la centrale à deux tranches de Barsebäck.
En juin 2010, le Parlement a voté l’abrogation de la politique d’élimination progressive, mais a limité le nouveau nucléaire aux sites existants et en remplacement des unités existantes. En 2015, des décisions ont été prises pour fermer quatre réacteurs plus anciens d’ici 2020.
En juin 2022, Vattenfall a annoncé qu’elle lançait une étude pilote pour évaluer les conditions de décision de construire au moins deux SMR adjacents à l’usine de Ringhals. […] En octobre de l’année dernière. L’électricien finlandais Fortum a lancé une étude de faisabilité de deux ans pour examiner les conditions préalables à une nouvelle construction nucléaire en Finlande et en Suède. L’étude portera à la fois sur les SMR et sur les grands réacteurs conventionnels […]
World Nuclear News, traduction automatique
La liste des centrales nucléaires de Suède compte trois centrales nucléaires de production d’électricité équipées de six réacteurs nucléaires opérationnels en 2023. Six autres ont été définitivement arrêtés. Par ailleurs, à la suite de la décision du parlement en 1997 et au référendum de 1980, la production d’énergie nucléaire doit être arrêtée progressivement. L’objectif initial prévoyait un arrêt de la dernière tranche en 2010, ce qui est toutefois loin d’être le cas. […]
Wikipedia, liste des réacteurs nucléaires suédois
Jeudi 10/8, 19h40
Agir à temps.
Alors que la fourniture d’un soutien occidental à l’Ukraine a connu des succès notables, la lenteur de la prise de décision a rendu plus difficile la capitalisation sur les faiblesses russes.
Il y a un triomphalisme dans les messages des gouvernements occidentaux sur la guerre en Ukraine. Comme l’a déclaré le chef d’état-major de la Défense, l’amiral Sir Tony Radakin, à la commission de la défense de la Chambre des communes du Royaume-Uni, la Russie a dépensé environ la moitié de sa puissance de combat au cours des 18 derniers mois, en raison de la bravoure ukrainienne et de l’approvisionnement régulier en armes par les partenaires internationaux de l’Ukraine. Les succès des services de renseignement américains et britanniques à fournir une alerte précoce des intentions de la Russie, combinés à l’unité et à l’expansion de l’OTAN, contribuent tous à donner l’impression que les établissements de défense occidentaux ne font pas seulement ce qui est juste, mais le font bien.
Le récit optimiste est en partie justifié. Mais la guerre en Ukraine a également mis en évidence d’importantes lacunes dans l’appareil gouvernemental des capitales de l’OTAN, et il est vital qu’elles soient corrigées pour assurer la préparation de l’Alliance aux menaces futures. La lacune la plus flagrante est l’incapacité des partenaires de l’Ukraine à apprécier les délais entre les décisions et leurs effets souhaités.
Cette lacune est démontrée à grands frais dans l’offensive actuelle de l’Ukraine. Le fait que l’Ukraine doive passer à l’offensive d’ici la fin de 2022 a été reconnu dans les évaluations dès le mois d’avril de cette année-là. Les besoins en capacités pour de telles opérations sont apparus dès le mois de juillet, et les rapports adressés aux capitales occidentales faisaient état de besoins clairs en matière de formation, d’équipement et de soutien dès le mois de septembre. Bien que les besoins soient connus et compris, la décision de fournir ce soutien n’a été prise qu’en janvier 2023, et la mise en œuvre de ces décisions est toujours en cours.
[…] Il serait facile de rejeter la responsabilité de ces problèmes sur les hommes politiques. Les hommes politiques aiment toujours préserver l’espace décisionnel. Mais il est également vrai que les fonctionnaires ont donné l’illusion d’un choix bien au-delà du moment où les décisions doivent être prises. Culturellement, les gouvernements occidentaux ont passé des décennies à élaborer des stratégies à long terme et à gérer des crises à petite échelle et à court terme comme les attaques terroristes. Il semble que la mémoire institutionnelle sur la manière de coordonner le niveau opérationnel de la guerre se soit atrophiée. Cette maladie peut être corrigée, mais seulement si nous pouvons reconnaître qu’il y a un problème à résoudre.
Rusi, Dr Jack Watling, traduction automatique & Deepl
Jeudi 10/8, 19h30
Contrôler le contournement du contrôle.
Récemment, les autorités russes ont probablement concentré leurs efforts sur les réseaux privés virtuels (virtual private networks, VPN), selon le rapport quotidien du renseignement britannique. De nombreux signalements font état de dysfonctionnements sur les VPN les plus répandus, les rendant même parfois inutilisables dans certaines régions de Russie.
Les VPN sont largement utilisés dans le pays, bien qu’officiellement interdits depuis 2017. Ils permettent de préserver la confidentialité sur Internet, mais aussi de contourner la censure imposée par l’Etat. Depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou, les VPN servent bien souvent à accéder aux sites des médias internationaux qui rapportent la réalité de la guerre en Ukraine.
Ces VPN « représentent donc la plus importante vulnérabilité d’un Etat russe qui veut imposer un contrôle total de l’information domestique », note le renseignement britannique.
Le Monde
Jeudi 10/8, 18h55
Belarus-Pologne : x5.
La Pologne prévoit de déplacer jusqu’à 10 000 soldats supplémentaires à la frontière avec la Biélorussie pour soutenir les gardes-frontières, a déclaré jeudi le ministre de la Défense Mariusz Blaszczak.
« Environ 10 000 soldats seront à la frontière, dont 4 000 soutiendront directement les gardes-frontières et 6 000 seront en réserve », a déclaré le ministre dans une interview à la radio publique.
« Nous rapprochons l’armée de la frontière avec la Biélorussie pour effrayer l’agresseur afin qu’il n’ose pas nous attaquer », a déclaré Blaszczak.
Le vice-ministre de l’Intérieur, Maciej Wasik, a déclaré mercredi que la Pologne enverrait 2 000 soldats supplémentaires à sa frontière avec la Biélorussie. […]
Reuters, traduction automatique
Jeudi 10/8, 18h50
Zapo.
Grosse installation nuc civile prise en otage par les Orcs de Putler ; le barrage de son bassin d’approvisionnement en eau a été détruit au mois de juin. Le propriétaire ukrainien de la centrale publie à peu près tous les matins (pas le dimanche) quatre points de hauteur d’eau en disant que ça baisse normalement. Par ailleurs, l’alimentation en électricité du site reste fragile. Pour rappel.
Bien que les occupants russes aient fait sauter le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, la situation reste stable et sous contrôle. Dès 11h00 le 10 août, une légère baisse du niveau d’eau dans le bassin de refroidissement a été enregistrée. Actuellement, elle est de 16,20 m.
Energoatom, op. cit., traduction automatique
Dans la nuit du 10 août, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia temporairement occupée a perdu l’alimentation de la principale ligne de transport d’électricité externe avec une tension de 750 kV. Après cela, le ZNP a dû basculer sur la seule ligne de secours disponible de 330 kV,
Energoatom, Facebook, traduction automatique
Mercredi 9/8, 23h55
Sorte de guides d’ondes.
Le ministère russe de l’Éducation a dévoilé cette semaine de nouveaux manuels d’histoire avec des sections sur « l’opération militaire spéciale » – un terme que le président Vladimir Poutine utilise pour désigner sa guerre en Ukraine – l’annexion de la Crimée et les sanctions occidentales.
[…] Les nouveaux manuels approuvent ce récit et incluent des cartes qui montrent les régions occupées en Ukraine comme faisant partie de la Russie. Des photos des livres publiés par les médias d’État montrent qu’ils qualifient l’Ukraine d' »État ultranationaliste » où toute dissidence est persécutée et « tout ce qui est russe est déclaré hostile ».
Ailleurs, les auteurs disent aux étudiants que lorsqu’ils recherchent des informations sur l’Ukraine sur Internet, ils doivent se rappeler qu’il existe « une industrie mondiale pour la production de vidéos mises en scène et de fausses photos et vidéos ». […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 9/8, 23h40
Langue de guerre.
Au cours de l’année écoulée, après que la Russie est passée de l’annexion et de la guerre limitée en Ukraine à une invasion à grande échelle du pays, la langue russe a subi un grand changement. Si vous fouillez dans les archives et regardez une journée de télévision russe en juin 2021, par exemple, puis une journée en juin 2022, vous vous rendrez malade en secouant la tête et en fermant la bouche après qu’elle se soit ouverte de stupeur. Les normes – нормы – ont changé, c’est le moins que l’on puisse dire.
[…] D’une part, le langage officiel est devenu une série d’euphémismes fades ou joyeux qui inversent la réalité à 180 degrés. D’autre part, des fonctionnaires et des personnalités publiques utilisent un langage grossier, voire obscène, qui était autrefois interdit en dehors des bains publics pour décrire les ennemis du pays à la télévision aux heures de grande écoute, dans les médias sociaux et même dans les déclarations officielles.
Les nouvelles sont présentées de la même manière qu’un sous-fifre décrit la réalité à un patron capricieux qui ne veut que de bonnes nouvelles. Seulement, elles sont emballées pour le pays et le monde. Dans cette langue, il n’y a qu’un специальная военная операция (opération militaire spéciale ; en fait une guerre) qui a pour tâche de освобождение территории (libérer un territoire ; en réalité la conquête sanglante et destructrice de villages et de villes étrangers) ; ou l’occasionnelle жест доброй воли (geste de bonne volonté ; en réalité être forcé de se retirer du territoire capturé lorsque l’armée ukrainienne s’est défendue).
Il n’y a pas de catastrophes, il y a des инциденты (incidents), comme хлопки (éclats), задымление (fumée, enfumage) ou возгорание (embrasement). En réalité, il s’agit d’explosions, d’incendies fumants et de brasiers déchaînés.
Dans la guerre, les adversaires ne sont pas des hommes mais des неонацисты (néo-nazis), нацисты (nazis) et экстремисты (extrémistes). Ils ne sont pas tués mais ликвидированы (liquidés).
En revanche, à la télévision et dans les médias sociaux, le langage est très différent. Les euphémismes ne sont plus de mise, les expressions crues sont de mise. L’outrance est de mise. Un animateur déclare : « Je suis un terroriste en général, je dirais : c’est comme ça… Trois jours – tous les civils hors de Kharkiv, hors de Nikolaev, hors d’Odessa. Si ce n’est pas le cas, nous démolirons bloc après bloc. Mais cela ne devrait pas s’arrêter là, a-t-il ajouté plus tard : « Il n’y aura pas de pitié. Non seulement l’Ukraine sera dénazifiée, mais la guerre contre l’Europe et le monde est plus concrète, ce qui signifie que nous devrons agir différemment et beaucoup plus brutalement.
Un autre commentateur déclare : « Nous devons détruire tous ceux qui nous combattent et élever leurs enfants dans l’esprit russe. Un troisième compare le Premier ministre estonien Kaja Kallas et le Premier ministre finlandais Sanna Marin aux femmes blondes aryennes des camps de concentration [qui] envoyaient les Juifs, les Russes, les Roms et d’autres groupes ethniques d’Europe dans les fours des crématoires.
[Etc.]
[…] Enfin, il y a une troisième tendance, qui n’est en fait que la réapparition de l’appel, lancé à intervalles réguliers, à éliminer tous les mots étrangers du russe, en particulier les mots anglais. En février 2023, la Douma a adopté une loi interdisant l’utilisation de mots étrangers à moins qu’il n’y ait pas d’équivalent russe acceptable.
[…] Faut-il s’étonner que le livre le plus acheté cette année en Russie ait été la traduction russe de 1984 d’Orwell ?
The Moscow Times, traduction Deepl
Mercredi 9/8, 22h30
Géothermie profonde (suite).
Gregory Barber : J’en ai d’abord entendu parler parce que j’étudiais les systèmes de chauffage géothermiques. Ce sont des systèmes beaucoup moins profonds et faciles d’accès qui chauffent directement les maisons et les entreprises en utilisant de l’eau réchauffée. Ils deviennent de plus en plus populaires à mesure que les gens essaient de se débarrasser du gaz naturel, en particulier en Europe. Mais quoi qu’il en soit, en apprenant cela, j’ai entendu parler d’une grande expérience du ministère de l’Énergie axée sur la production d’électricité à l’aide de systèmes géothermiques améliorés, qui nécessite des forages beaucoup plus coûteux et plus profonds pour accéder à des températures plus élevées.
Pourquoi est-ce que ça se passe maintenant ? Comme vous le dites, l’énergie géothermique existe depuis des décennies.
Je pense que cela reflète la confluence de plusieurs choses. L’un étant les 20 ans du boom de la fracturation, qui a apporté de grandes améliorations dans l’art de forer en profondeur et de fissurer les roches ouvertes, en particulier les roches chaudes et dures pertinentes pour la fabrication de systèmes géothermiques. Auparavant, vous dépensiez des millions de dollars pour forer, puis casser la roche et vous rendre compte – oups ! tremblement de terre. De nos jours, les risques sont beaucoup plus faibles. […]
Gregory Barber, a suivi Joseph Moore, géologue à l'Université de l'Utah, dans sa quête pour trouver comment forer des milliers de pieds dans du granit chaud et dense, avant d'utiliser de l'eau pour extraire l'énergie géothermique.The Wired, traduction automatique
De nouvelles expériences dans les déserts de l’Utah et du Nevada montrent comment les progrès de la fracturation hydraulique, une technologie développée par l’industrie pétrolière, peuvent être réutilisés pour exploiter l’énergie géothermique propre n’importe où sur Terre.
[…] À l’heure actuelle, l’équipement de Speyrer se trouve à environ 8 500 pieds sous nous, soit environ 2% du chemin à travers cette couche, où la chaleur est déjà si forte que chaque pied supplémentaire, chaque pouce supplémentaire, est une victoire durement gagnée. Là-bas, tout liquide que vous pomperiez deviendrait, comme le dit Speyrer, assez chaud pour faire frire une dinde. « Imaginez cela vous éclaboussant », dit-il. À cette température, environ 450 degrés Fahrenheit (228 degrés Celsius), son équipement peut commencer à avoir des problèmes. Échec de l’électronique. Les roulements se déforment. Des centaines de milliers de dollars d’équipement peuvent descendre dans un trou de forage, et s’il tombe en panne, assurez-vous qu’il ne reste pas coincé. Dans ce cas, mieux vaut simplement boucher ce trou, qui coûte probablement des millions à forer, comptabiliser vos pertes et passer à autre chose.
[…] Depuis 2018, M. Moore [géologue de l’université de l’Utah) dirige un projet de 220 millions de dollars du ministère américain de l’énergie (DOE), baptisé FORGE (Frontier Observatory for Research in Geothermal Energy), qui vise à exploiter cette chaleur pour produire de l’électricité dans la plupart des régions du monde. L’énergie géothermique est aujourd’hui une ressource rare, exploitée uniquement dans les endroits où la croûte terrestre s’est légèrement fissurée et où la chaleur se mêle aux eaux souterraines, produisant des sources chaudes ou des geysers qui peuvent alimenter des turbines productrices d’électricité. Mais ces points chauds aquatiques sont rares. L’Islande, à cheval sur deux plaques tectoniques divergentes, touche le jackpot géologique et produit environ un quart de son électricité de cette manière ; au Kenya, le volcanisme de la vallée du Grand Rift contribue à porter ce chiffre à plus de 40 %. Aux États-Unis, ce chiffre n’est que de 0,4 %, la quasi-totalité provenant de la Californie et du Nevada.
Pourtant, il y a de la roche chaude partout, si l’on fore suffisamment profondément. Le projet de Moore vise à créer un système géothermique « amélioré », ou EGS, en atteignant des roches chaudes et denses comme le granite, en les fissurant pour former un réservoir, puis en pompant de l’eau pour absorber la chaleur. L’eau est ensuite aspirée par un second puits et ressort plus chaude de quelques centaines de degrés qu’elle ne l’était auparavant : une source d’eau chaude artificielle capable d’alimenter des turbines à vapeur. Cette conception peut sembler simple, puisqu’il s’agit d’acheminer de l’eau d’un point A à un point B, mais malgré un demi-siècle de travail, les complexités de l’ingénierie et de la géologie ont fait que personne n’est parvenu à faire fonctionner l’EGS à l’échelle pratique – jusqu’à présent.
[…] En 2014, le DOE a commencé à chercher un endroit pour servir de terrain d’essai pour la réutilisation des outils du pétrole et du gaz et, quatre ans plus tard, a choisi le comté de Beaver comme lieu de l’expérience. Peu de temps après, l’agence a calculé que la géothermie pourrait satisfaire 8,5 % de la demande d’électricité aux États-Unis d’ici 2050, soit une augmentation de 26 fois par rapport à aujourd’hui. Il ne manquait plus que la preuve que l’EGS fonctionnait.
Le puits Forge descend tout droit sur environ 6 000 pieds (1,8 kilomètre), atteignant le granit à environ les deux tiers du chemin avant de faire un virage à 65 degrés et d’aller près de 5 000 pieds (1,5 kilomètre) plus loin. Parmi les passions de Moore, démontrées avec enthousiasme par des mouvements de la main et des diagrammes de serviettes, se trouve le « champ de contrainte » interne du granit qui détermine comment il se fissurera sous la pression.
Comprendre ce champ de stress est essentiel. Pour une centrale électrique efficace, les fissures doivent s’étendre suffisamment loin pour que l’eau se déplace efficacement entre les deux puits, mais pas trop vite, explique Teresa Jordan, scientifique en géothermie à l’Université Cornell de New York, où elle dirige un projet EGS visant à chauffer les bâtiments du campus avec de l’eau géothermique. « Vous voulez qu’il prenne son temps, qu’il passe beaucoup de temps en contact avec des roches qui le réchaufferont », dit-elle. Les fissures doivent également fournir autant d’eau que possible au deuxième puits – et non dans des fissures cachées le long du chemin – et rester chaudes pendant des années d’utilisation. Les roches chaudes peuvent devenir tièdes si l’eau froide pompée absorbe la chaleur plus rapidement que la chaleur du noyau ne peut la reconstituer. La disparition de l’eau et la diminution de la chaleur ont joué un rôle dans les défaillances passées d’EGS, notamment au Nouveau-Mexique dans les années 1980 et dans le sud de l’Australie en 2015.
La création d'un réservoir souterrain artificiel nécessite l'utilisation de la fracturation hydraulique pour créer des fissures qui relient deux puits parallèles, l'un pour injecter de l'eau froide et l'autre pour évacuer l'eau chaude.[…] Vers 15 heures, après notre promenade autour de l’usine de Blundell, Moore retourne sur le site de forage et voit McLennan courir pour le saluer. Il a de bonnes nouvelles. Tout d’abord : le bouchon a tenu sous pression. Moore pousse un grand soupir, les mains sur les hanches. « Je suis content que ce soit fini », dit-il. Plus tard, après que les canons ont été tirés et que l’eau a été pompée, un « nuage sismique » de minuscules tremblements captés par les géophones restants, suspendus à une chaleur et une profondeur moindres, indique que les fissures s’étendent à environ 400 pieds du puits – la bonne distance à connecter avec le deuxième, futur puits qui puisera l’eau fraîchement chauffée jusqu’à la surface. Une troisième bonne nouvelle est que le nuage sismique n’a pas pu être ressenti en surface.
C’est particulièrement une bonne nouvelle pour Peter Meier, le PDG de Geo-Energie Suisse, un consortium d’énergie géothermique. Il s’est rendu en Utah depuis la Suisse principalement pour écouter les géophones. En 2006, un séisme de magnitude 3,1 s’est produit après que les ingénieurs d’un projet EGS suisse ont tenté de créer un réservoir d’eau trop grand et ont perturbé une faille non cartographiée, endommageant des maisons à proximité de Bâle. (Un géologue a été accusé de négligence criminelle pour son rôle dans le tremblement de terre, mais a ensuite été acquitté.) Depuis, les gouvernements locaux de Suisse se méfient des opérations d’EGS.
[…] « Nous avons montré que cela fonctionne », dit Latimer [le PDG de Fervo, qui travaille avec FORGE pour développer son propre projet EGS au Nevada]. « Maintenant, la question est de savoir à quelle vitesse pouvons-nous réduire la courbe des coûts. » Cela inclut de devenir plus chaud. Les puits de Fervo au Nevada ont culminé à 370 degrés Fahrenheit (190 degrés Celsius) – plus chauds, souligne-t-il, que tout autre puits horizontal de pétrole et de gaz aux États-Unis – et suffisamment chauds pour prouver que ses propres outils peuvent devenir un peu plus chauds la prochaine fois. Il y a aussi des questions cruciales sur le forage, ajoute-t-il : la distance optimale entre les puits, les angles, la profondeur. « Ce n’est pas comme un logiciel où vous pouvez itérer rapidement », dit-il. L’industrie a besoin de plus d’expériences, de plus de projets, pour trouver la combinaison la plus productive, chacune d’entre elles étant forcément coûteuse et difficile. […]
The Wired, traduction automatique & Deepl
Pour augmenter l’efficacité du système, nous favorisons les connexions entre les différentes failles. Cela permet d’augmenter le volume d’eau total donc d’augmenter le débit d’eau à puiser. La centrale bénéficie alors d’une plus grande ressource qui améliore ses performances. Ces connexions peuvent être optimisées de deux manières différentes :
- Par fracturation hydraulique : de l’eau est injectée dans le forage à une pression très élevée pour permettre de relier les failles entres elles. Elle permet également de maintenir les failles ouvertes qui ont tendance à se refermer à la suite des mouvements tectoniques. La fracturation hydraulique doit alors être effectuée régulièrement dans le but de maintenir ces failles ouvertes. La fracturation est souvent controversée pour les séismes qu’elle provoque et qui peuvent parfois affecter les populations locales (séisme de magnitude 3.5 sur l’échelle de Richter aux alentours de la centrale de Soultz-Sous-Forêts, en Alsace, le 4 décembre 2020)
- Par stimulation chimique : une autre méthode consiste à injecter des substances chimiques (dont acides) pour limiter la fréquence des séismes résultant de la fracturation hydraulique et augmenter les connexions entre les failles en dissolvant certains minéraux.
La stimulation chimique a fait plusieurs fois ses preuves et semble être un bon compromis. Néanmoins, la fracturation hydraulique reste une nécessité pour maintenir les failles ouvertes.
Pour qu’une centrale électrique, basée sur la géothermie profonde des réservoirs fracturés, soit rentable, il faut qu’elle ait une durée de vie d’environ une vingtaine d’année
Ecosources, la géothermie profonde des réservoirs fracturés EGS
- Avantages :
- Source de chaleur gratuite
- Température exploitée très élevée
- Fonctionnement ininterrompu jour et nuit
- Inconvénients :
- La fracturation peut être à l’origine de séismes
- Installation coûteuse
- Fermeture naturelle des fractures constantes
- Récupération potentielle de minéraux, sels… pouvant obstruer les conduites
Mercredi 9/8, 22h15
Flux et reflux.
La Russie réimporte des pièces de chars et de missiles précédemment vendus à l’Inde et au Myanmar, potentiellement pour améliorer les armes et équipements plus anciens destinés à être utilisés en Ukraine, a rapporté lundi le journal financier Nikkei Asia.
Selon les données de dédouanement analysées par des journalistes, les fabricants russes de l’industrie de la défense ont racheté des équipements qu’ils avaient auparavant produits et exportés vers des acheteurs étrangers en Asie.
Par exemple, Uralvagonzavod, qui fabrique des chars pour l’armée russe, a importé pour 24 millions de dollars de ses propres produits de l’armée du Myanmar en décembre 2022.
L’équipement réimporté comprenait plus de 6 000 télescopes de visée et quelque 200 caméras à installer dans des réservoirs […] De même, un fabricant de missiles russe en août et novembre a acheté pour 150 000 dollars de ses propres composants pour la vision nocturne des missiles anti-aériens auprès du ministère indien de la Défense.
Les données de dédouanement examinées par Nikkei Asia suggèrent que les composants ont été renvoyés en Russie car ils étaient défectueux.
Cependant, les analystes qui ont parlé à la publication ont déclaré que le grand nombre de produits militaires impliqués dans les importations et le moment signifiaient que les défauts étaient une cause peu probable des rachats. Dans le même temps, il n’y a aucune trace d’articles renvoyés à leurs acheteurs d’origine après réparation, selon Nikkei Asia. […]
The Moscow Times, traduction automatique
Mercredi 9/8, 21h55
Tout à l’heure, je me suis demandé si j’avais noté que l’Ukraine avait récemment revendiqué l’explosion d’octobre dernier sur le pont de Kertch (le camion, les wagons en feu). A l’époque, je me souviens qu’avait circulé jusqu’à l’hypothèse d’un coup tchétchène.
Je conduisais, je visualisais l’invraisemblable bout-à-bout d’échantillons qui compose ce journal depuis le début de la guerre. Je me souvenais des trucs laissés en suspens, balayés par la couche suivante. La plupart de ces faits meurtriers, destructeurs, auraient chacun pu alimenter quelques mois de l’attention médiatique, justifier des lois, des haussements de mesures restrictives, déclencher des opérations de toutes sortes — dans les circonstances de la vie normale.
Dans les circonstances de la guerre, c’est un humus de cannibales où des petits morceaux restent identifiables longtemps. Le fric et la puissance nuc tiennent lieu de parois — l’armement nuc russe, sans lequel l’OTAN serait probablement intervenu (comme en Yougoslavie), les armes nucs rendus par les Ukrainiens après le mémorandum de Budapest en 1994 (ceux qui n’en ont pas comprennent leur douleur).
Mercredi 9/8, 15h05
Explosion dans une usine aux environs de Moscou aujourd’hui.
Interviewée, l’explosion a déclaré : « j’ai regardé des champignons nucs sur Youtube : c’est génial ! Je veux faire pareil quand je serai grande ».
Mercredi 9/8, 14h40
Le compte Twitter de InUAOfficial a été suspendu il y a quelques temps (je ne sais pas pourquoi) ; les images d’animaux ont disparu. Maya : « Il est trop mignon celui-là… »
Et puis, il y a celui-là.
Mercredi 9/8, 14h30
Je ne relaie rien des opérations terrestres de la contre-offensive ukrainienne, qui se poursuit. La progression est dite lente et difficile, du fait notamment d’un terrain intensément miné.
[…] Le New York Times a rapporté le 7 août qu’un commandant de bataillon ukrainien opérant dans le sud de l’Ukraine a décrit les opérations de contre-offensive comme un « marathon » et « pas un sprint ».
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 8 août, traduction automatique
L’une des plus grandes tragédies de l’Ukraine alors qu’elle poursuit une offensive critique qui, jusqu’à présent, n’a pas répondu à ses propres attentes et à celles de l’Occident, est qu’elle ne peut pas, par elle-même, décider de son destin.
Le gouvernement du président Volodymyr Zelensky dépend d’un énorme pipeline d’armements américains et occidentaux. Et le président russe Vladimir Poutine, dont les obsessions historiques et les calculs de pouvoir personnels ont poussé l’Ukraine dans cette horrible guerre, aura également son mot à dire sur si et quand elle se terminera.
Ainsi, alors que les sacrifices sur le champ de bataille décideront de la quantité de territoire saisi par l’Ukraine, l’issue de la guerre sera également façonnée par des facteurs extérieurs, notamment l’évolution des forces politiques aux États-Unis, à Moscou et dans les capitales européennes. […]
CNN, traduction automatique
Lorsque quelqu’un parle de la contre-offensive ukrainienne, de sa rapidité, de ses orientations et de son efficacité, donne des conseils ou affirme avec assurance que quelque chose « ne se passe certainement pas comme prévu », il faut avant tout se rappeler qu’hier (avant l’invasion à grande échelle de l’Ukraine), l’armée russe était sérieusement qualifiée de « deuxième armée du monde », qu’elle faisait l’objet d’une crainte hystérique et que l’on n’imaginait même pas qu’elle puisse être combattue efficacement.
Par conséquent, afin de démystifier un autre mythe auquel les gens n’osaient même pas penser hier, tout le monde doit faire preuve de patience et suivre de près le travail de qualité des forces armées ukrainiennes. Elles parviendront de toute façon à une conclusion obligatoire et équitable. La Russie cessera d’exister en tant que menace militaire après la guerre en Ukraine. Du moins pour l’Ukraine et l’Europe. En attendant, les opérations offensives se poursuivent.
Mykhaïlo Podoliak. Conseiller du chef de cabinet du président ukrainien, Twitter [edit]
Mercredi 9/8, 14h25
Spéculations sino-russes.
Les pourparlers entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le directeur du Parti communiste chinois du Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères Wang Yi à la suite de la participation de la Chine aux pourparlers de paix en Arabie saoudite suggèrent que la Chine diverge de plus en plus avec la Russie sur les règlements proposés pour mettre fin à la guerre.
Les ministères russe et chinois des Affaires étrangères ont décrit différemment la conversation entre Lavrov et Wang. Le ministère russe des Affaires étrangères a rapporté que Lavrov et Wang « ont abordé une série de sujets régionaux « chauds », dont la crise ukrainienne », tandis que le ministère chinois des Affaires étrangères a rapporté que les parties russe et chinoise « avaient échangé des points de vue » sur la guerre. La description des pourparlers par le ministère chinois des Affaires étrangères peut suggérer que le Kremlin est de plus en plus mécontent des efforts continus de la Chine pour promouvoir son plan de paix dans les forums internationaux, ce qui est conforme aux évaluations précédentes de l’ISW selon lesquelles la Chine n’est pas intéressée par un « partenariat sans limites » avec La Russie comme le veut le Kremlin.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 8 août, traduction automatique
Mercredi 9/8, 14h15
Tcherno. Feu entre Levkovychi (ex-Volodarka) et Horodeschyno.
Mercredi 9/8, 14h10
Belarus-Pologne.
La Pologne a récemment mis en garde contre la menace de provocations de la part de la Biélorussie et les dangers potentiels posés par le Groupe Wagner basé dans ce pays. Varsovie a également accusé Minsk et Moscou d’orchestrer un nouvel afflux de migrants dans l’Union européenne afin de déstabiliser la région.
Pour faire face à un nombre inédit de tentatives de passages, les gardes-frontières polonais avaient demandé au début de la semaine l’envoi de 1 000 soldats. « Il ne s’agira pas d’un renfort de 1 000 soldats, mais de 2 000 », a déclaré mercredi le vice-ministre de l’intérieur, Maciej Wasik, à l’agence PAP, ajoutant que cette décision avait été approuvée par le ministre de la défense polonais. M. Wasik a ajouté que toutes les tentatives d’entrée illégale en Pologne par cette route étaient orchestrées par les services biélorusses.
« Si, de l’autre côté, nous avions de vrais gardes-frontières, et non des services des contrebandiers, ces passages n’existeraient pas du tout », a déclaré M. Wasik. Selon les gardes-frontières polonais, 19 000 migrants ont tenté d’entrer en Pologne depuis le début de l’année, contre 16 000 pendant toute l’année 2022. Pendant le seul mois dernier, plus de 4 000 migrants ont tenté de franchir la frontière polonaise. […]
Le Monde
Mercredi 9/8, 10h15
Mauvais goût ?
Un gâteau avec un champignon nucléaire à base de riz sucré soufflé.
Mercredi 9/8, 9h55
Zapo (la traditionnelle photo du matin…).
Mercredi 9/8, 9h50
Fossé de la capitale.
Les conséquences du typhon Doksuri ont créé des inondations record dans le nord de la Chine la semaine dernière, conduisant les autorités provinciales à détourner l’eau des réservoirs débordants vers les zones peuplées pour protéger Pékin des pires effets. Cette décision a alimenté une colère généralisée ; dans le passé, les eaux de crue étaient dirigées vers des plaines basses peu peuplées près de la capitale, mais en 2017, la région est devenue le foyer du développement de la nouvelle zone de Xiong’an – un projet favori du président chinois Xi Jinping destiné à servir de seconde capitale bureaucratique.
Des dizaines de personnes se sont noyées dans les inondations – bien que le nombre de morts reste incertain – et environ 1,5 million de personnes ont été déplacées, principalement dans la province du Hebei, dont près d’un million des zones dites de contrôle des inondations où l’eau a été détournée. Le gouvernement central a promis que les maisons détruites par les inondations seraient reconstruites d’ici l’hiver, bien que la méfiance à l’égard de telles affirmations soit justifiée . Les dommages économiques causés par les inondations semblent vastes, des moutons noyés aux entrepôts détruits.
Jeudi dernier, Ni Yuefeng, le secrétaire du Parti communiste chinois (PCC) du Hebei, a déclaré que la province « servirait résolument de fossé à la capitale » dans des commentaires désormais censurés sur WeChat. […]
Foreign Policy, traduction automatique
Mercredi 9/8, 9h30
Mercredi 9/8, 9h15
Héhé.
«Avant quand il faisait chaud, la météo mettait des soleils. [...] Aujourd'hui tout est rouge, comme si on était en feu.» Sur les réseaux sociaux, à chaque vague de chaleur, des centaines d'internautes s'insurgent, brandissant pour preuve des captures d'écran des cartes météo aux différentes nuances de rouge et d'orange. Ils en sont certains : on chercherait à nous «faire peur» avec le réchauffement climatique. [...] [...] Un coup d'œil aux extraits archivés de TF1 permet de constater que la charte colorimétrique n'a effectivement pas beaucoup évolué. Une météo du 23 juillet 2002, présentée par Sébastien Folin, montre du bleu pour 18°C à Brest, du beige pour 20°C à Nancy et du rouge pour 29°C à Bastia. Plus de 20 ans plus tard, le 28 juillet dernier par exemple, Tatiana Silva présente une carte aux couleurs similaires, avec des zones en bleu pour 21°C, en beige pour 24°C, en rouge pour 32°C. [...]
Mercredi 9/8, 9h00
Le désengagement se poursuit. Dans un rapport publié fin juillet, l’ONG PAX indique que 109 établissements financiers dans le monde excluent désormais, totalement ou partiellement, le financement des armes nucléaires, contre 35 seulement en 2014. […]
Les Echos
Le nombre d’institutions financières répertoriées dans ce rapport n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie. La première publication en 2014 mentionnait 35 institutions cherchant à éviter les investissements dans l’industrie de l’armement nucléaire. En 2018, ce nombre est passé à 63, puis à 77 en 2019. Depuis l’entrée en vigueur du traité d’interdiction des armes nucléaires, le nombre de politiques connues est passé à plus de 100.
[…] Le nombre croissant d’institutions financières répertoriées dans ce rapport donne un aperçu de la norme émergente au sein du secteur financier, qui consiste à éviter les entreprises contribuant aux risques existentiels. Outre l’augmentation des politiques identifiées, l’application de ces politiques est de plus en plus complète, ce qui montre que le secteur financier est de plus en plus conscient du rôle qu’il doit jouer pour ne pas tolérer la production d’armes inhumaines.
Don’t bank on the bomb, [rapport 2023], traduction Deepl
Des entreprises de Chine, de France, d’Inde, d’Italie, des Pays-Bas, de la Fédération de Russie, du Royaume-Uni et des États-Unis sont fortement impliquées dans la production d’armes nucléaires. De nombreuses entreprises impliquées ont des contrats pluriannuels, totalisant au moins 280 milliards de dollars et se poursuivant pendant des décennies.
Northrop Grumman est le plus grand profiteur d’armes nucléaires, avec au moins 24,3 milliards de dollars de contrats, sans compter les revenus des consortiums et des coentreprises. Aerojet Rocketdyne, BAE Systems, Boeing, Lockheed Martin et Raytheon Technologies détiennent également des contrats de plusieurs milliards de dollars pour la production et/ou le stockage d’armes nucléaires. […]
Don’t bank on the bomb, producers, traduction Deepl
[L'ONG] PAX est la plus grande organisation de paix aux Pays-Bas. PAX s'emploie à protéger les civils contre les actes de guerre, à mettre fin à la violence armée et à construire une paix inclusive. Nous travaillons dans des zones de conflit dans le monde entier, avec des partenaires locaux et des personnes qui, tout comme nous, croient que chacun a droit à une vie digne dans une société pacifique. (traduction automatique)
Mercredi 9/8, 8h55
Attentat de Nagasaki.
Atomic Bomb Damage In Nagasaki, Japan. (U.S. Air Force Number C58584AC) Wikipedia - [...] Le second bombardement atomique eut lieu le 9 août 1945. Parti de Tinian, le bombardier B-29 Bockscar devait initialement larguer la bombe « Fat Man » sur la ville de Kokura mais son pilote, Charles Sweeney, décida de se reporter sur la cible secondaire de Nagasaki du fait de la couverture nuageuse sur la ville. [...]
Mercredi 9/8, 0h10
Putler a renommé le célèbre livre de Tolstoï. Il s’appelle désormais « Opération militaire spéciale et paix ».
Mavka Slavka, Twitter
Mercredi 9/8, 0h05
C'est Daria Filipieva [indicatif d'appel "Blyskavka"] Médecin de combat, elle a sauvé des centaines de vies. [...] Voici Daria Filipieva et la Russie l'a tuée.
Mardi 8/8, 23h55
Alternative à Starlink.
Dans un premier temps, Satcube livrera au total une centaine de terminaux Internet à l’Ukraine. La société suédoise développe et fabrique des terminaux portables et légers qui se connectent rapidement et offrent un accès Internet via des satellites géostationnaires.
Satcube utilise un réseau satellite de l’américain Intelsat, et ce sont eux qui ont passé une commande de terminaux d’une valeur d’environ 70 millions de SEK. Au final, c’est l’Allemagne qui paie la note et qui fera don des terminaux à l’Ukraine déchirée par la guerre.
[…] Les terminaux de Satcube peuvent fournir des vitesses allant jusqu’à 70 mégabits par seconde, à égalité avec la vitesse maximale d’un téléphone avec une connexion 4G. Le retard, en revanche, est plus élevé, jusqu’à une seconde, car les satellites sont en orbite à une altitude d’environ 35 000 kilomètres.
[…] Bien que le nombre de terminaux Starlink soit beaucoup plus élevé, la société [d’Elon Musk] a été critiquée, entre autres, pour avoir restreint la capacité de l’armée ukrainienne à utiliser le réseau satellite . La liste de souhaits d’équipement de l’Ukraine comprend donc désormais également des terminaux d’autres acteurs, tels que Satcube. […]
Dagens Nyheter, version archivée, traduction automaituqe
Mardi 8/8, 23h45
Rêve russe : un autre commentaire ukrainien.
Mardi 8/8, 23h35
Anonymat (fin).
Le conglomérat industriel allemand Rheinmettall est l’acheteur des 50 chars Leopard 1 belges […] le PDG de l’entreprise vendeuse, avaient évoqué un « pays inconnu », protégé par un accord de confidentialité.
[…] Les véhicules militaires vont être rééquipés dans les usines allemandes du groupe basé à Düsseldorf. In fine, environ 30 des 50 Leopard 1 seront livrés en Ukraine, a appris Handelsblatt, citant des sources industrielles allemandes.
Le Monde
Mardi 8/8, 22h50
Shinkolobwe. -11.050689°, 26.548280°
Je n’irais pas là-bas moi-même», m’a dit un officier de la police fédérale. Il faisait partie de l’équipe de protection de Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo.
« C’est un endroit très dangereux, poursuivit-il. « Les téléphones portables brûlent quand vous les emmenez là-bas. Les téléviseurs ne fonctionneront pas, même s’il y avait un endroit où les brancher. Assurez-vous de ne pas porter de t-shirt. Vous devez porter une chemise à manches longues pour vous protéger de la poussière. Tous les hommes qui y travaillent sont censés porter des chemises à manches longues. Essayez de ne pas respirer la poussière. Quoi que vous fassiez, ne mettez rien de tout cela dans votre poche.
« Es-tu sûr de vouloir y aller ?
Je lui ai dit que j’étais sûr.
« Vous devez traverser au moins quatre barrages routiers avant d’y arriver », a-t-il déclaré. « Chacun est plus sérieux. Cet endroit est très fortement gardé. Il est considéré comme un site stratégique. Ils veulent s’assurer que vous n’êtes pas un saboteur. La dernière ligne de défense est une escouade de soldats des Nations Unies. Je ne pourrai pas vous aider avec eux.
J’ai fini par lui payer 80 $ pour ce qu’il a décrit comme une autorisation spéciale de la police.
Le lendemain, j’ai reçu une photocopie avec l’en-tête présidentiel dessus. En dessous, en gribouillis bleu au stylo à bille, se trouvaient mon nom, mon numéro de passeport, mon anniversaire et une série de villages que je devais traverser sur mon chemin.
[L’auteur évoque longuement l’extraction coloniale d’uranium et les trafics actuels]
[…] Nous avons marché environ un kilomètre sur une route bétonnée, devant des monticules de terre noire, de vieux scories. C’était la frange extérieure de ce qui avait été la « zone B », le cœur de l’exploitation minière d’uranium dirigée par les Belges. Des éclats de tuyaux en fer et des copeaux verts de cuivre oxydant gisaient éparpillés sur le chemin. À l’ouest se trouvaient les squelettes métalliques de ce qui avait été un entrepôt et un château d’eau.
Lorsque nous sommes passés par une brèche dans les arbres, un panorama s’est soudainement ouvert. À travers une large clairière dans la forêt, il était possible de voir une ligne d’arbres à un mile de distance, à travers un canyon artificiel bas dont les côtés étaient tachés de noir et de brun et dont le fond contenait des flaques d’eau verte trouble. C’était la fosse Shinkolobwe, le ventre de la bombe atomique. D’un autre côté du monde, un quart de million de Japonais ont été tués avec le matériau de cette cavité. Il n’y avait aucun mineur indépendant en vue, mais le sol au centre de la fosse avait été entièrement travaillé. Des lattes de bois brisées jonchaient les pentes, vestiges de travaux miniers construits en jerry.
Tous les trois, nous nous sommes tenus au bord de la fosse et avons regardé pendant un moment. Aucun de nous n’a parlé. Quelques gros cumulus flottaient au-dessus de nos têtes.
Nous y sommes restés plusieurs minutes avant que je réalise que j’avais toujours la « lettre d’autorisation » de l’officier de police dans mon sac à dos. Je n’avais pas eu besoin de le retirer parce que nous n’avions pas rencontré un seul barrage routier. Personne ne gardait Shinkolobwe. Nous étions entrés directement.
Scientific American, Uranium (enquête), Tom Zoellner, traduction automatique
La stabilité de notre monde repose sur une substance qui est instable à la base. C'est le paradoxe fondamental de l'uranium, l'élément le plus fort que la terre puisse produire, et dont l'histoire est une fenêtre fascinante sur la valeur, la cupidité, le génie et la folie de l'humanité. [...]
Mardi 8/8, 22h20
De la politique des trous.
[…] J’avais déjà visité Nagasaki, où l’armée américaine a utilisé une bombe au plutonium du nom de code Fat Man, très similaire dans sa conception et son rendement à The Gadget testé au Nouveau-Mexique. Fat Man a détruit une ville, tuant rapidement entre 60 000 et 80 000 personnes, le nombre de morts atteignant finalement plus de 130 000. Nagasaki est maintenant le site d’un mémorial de la paix élaboré dont l’histoire centrale est la victimisation du Japon. C’est une histoire profondément émouvante, mais racontée à travers une lentille de fabrication de nation, avec à peine un clin d’œil aux propres crimes de guerre du Japon ou à sa réparation inégale des revendications des hibakusha de première et deuxième générations, les victimes survivantes du bombardement.
Un garçon aux pieds nus faisant la queue et regardant devant lui un crématorium après l'attentat de Nagasaki, avec son petit frère mort attaché dans le dos. Photo du photographe américain Joe O'Donnell.Le musée de Nagasaki raconte son histoire déchirante à travers des photographies et des objets : marmites ménagères cabossées, vêtements déchirés, os d’une main humaine collés à un morceau de métal, réplique des ruines détruites de la cathédrale d’Urakami à Ground Zero, photos de et des cadavres et une ville rasée. C’est une histoire qui fait pleurer un passé dévasté et espérer un avenir plus paisible. Pourtant, on se demande comment donner un sens à l’étreinte du gouvernement japonais à un avenir pacifique qui emprunte la voie contaminante de l’énergie nucléaire, qui, après tout, est la même voie qui peut rapidement conduire le Japon aux armes nucléaires. La catastrophe nucléaire de Fukushima a posé à nouveau cette question. Le musée n’apporte aucune réponse.
J’ai également visité Hanford, le site où le plutonium de Fat Man et The Gadget avait été produit, qui abrite maintenant 54 millions de gallons de déchets radioactifs qui reposent dans des barils qui fuient dans ce qui est l’un des sites les plus contaminés au monde. Faisant partie du Manhattan Project National Historical Park, Hanford abrite désormais un musée qui raconte une histoire célébrant sa fière contribution à la victoire de l’Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette histoire ne prête aucune attention ni à la dévastation de Nagasaki au loin, ni aux travailleurs et travailleurs américains profondément blessés par l’exposition radioactive dans son voisinage immédiat.
Le musée de Hanford raconte une histoire très différente dans sa forme du musée de Nagasaki, une histoire patriotique triomphante de maîtrise technologique et de génie industriel. Les visiteurs sont émerveillés devant le cœur en graphite du spectaculaire réacteur B ou ravis de s’asseoir dans le fauteuil de l’opérateur du réacteur. Les signes de « danger » éparpillés dans le musée sont d’époque, d’un passé qui semble désormais contenu. Leur but est d’évoquer un sentiment d’admiration et d’excitation, détournant l’attention des dangers réels des déchets hautement radioactifs qui se trouvent si près de l’extérieur.
Je n’ai pas été surpris que le lieu historique national de Trinity raconte également une histoire d’ingéniosité scientifique et d’exception américaine. Mais contrairement aux histoires centrées sur l’objet de Nagasaki ou de Hanford, ce que les visiteurs viennent vraiment voir là-bas, c’est l’immatérialité. Un terrain clôturé. Un vide ou une absence. C’est l’absence faite par The Gadget alors qu’il brûlait et ramassait la terre dans son énorme boule de feu et la rendait radioactive, sous la forme de la trinitite qui reste encore éparpillée tout autour du site, dans et autour du cratère créé par l’explosion. À Ground Zero se dresse un marqueur semblable à un totem, inoffensif et peu impressionnant de près, mais le point culminant auquel la visite de la Trinité fait signe et autour duquel les foules de touristes finissent par se rassembler.
[…] Il y a peu de choses qui nous rappellent dans la plupart des histoires que nous racontons sur la bombe que les armes nucléaires sont dangereuses non seulement lorsqu’elles sont utilisées en temps de guerre, mais tout au long de leur cycle de production et d’essais. Et le plus lourd tribut de ce cycle a été payé par des corps bruns et noirs ravagés.
Le début du cycle de production des bombes larguées au Japon se situe à Shinkolobwe , une colonie de la province du Katanga en République démocratique du Congo. C’est là que la plupart de l’uranium pour The Gadget and Fat Man a été extrait, pour être transformé en plutonium à Hanford. Cette exploitation minière s’est déroulée dans les conditions atrocement brutales qui constituaient la domination coloniale belge au Congo. Au fil du temps, les riches réserves de minerai d’uranium de Shinkolobwe ont attiré l’attention envahissante de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, laissant derrière elles une histoire de décès et de maladies contractées par contamination radioactive. Officiellement fermée en 2004 et aujourd’hui déserte sans prestige, Shinkolobwe, contrairement à Nagasaki, Hanford ou Trinity, n’abrite ni monument ni musée. Les plus sombres victimes du cycle de production nucléaire ne trouvent ni commémoration ni réparation. Aucun film épique ne se souvient de leurs histoires.
Wikipedia - Gros et ancien échantillon de schoepite-curite-pechblende. Très lourde, car sa matrice est de la pechblende pure (gris acier). [minerai d'uranium de Shinkolobwe]Nous serons bien servis si [le film] Oppenheimer lance une conversation publique indispensable sur les dangers des armes nucléaires. Nous serons mieux servis si les histoires que nous racontons sur ces dangers incluent toute l’étendue des dommages nucléaires et s’occupent de ceux qui sont rendus les plus vulnérables par la production, les essais et l’utilisation d’armes nucléaires.
Bulletin of the Atomic Scientists, Shampa Biswas, traduction automatique
Shampa Biswas est une théoricienne des relations internationales spécialisée dans la race, le colonialisme et la politique nucléaire. Elle est l'auteur de Nuclear Desire: Power and the Postcolonial World (University of Minnesota Press, 2014) et de nombreux articles sur la non-prolifération et le désarmement nucléaires. [...]
Mardi 8/8, 22h00
Anonymat massif.
Selon plusieurs journaux belges, un pays inconnu a racheté cinquante anciens chars belges Leopard 1 pour les donner aux forces ukrainiennes, les deux premiers ayant déjà quitté l’entrepôt d’OIP Land Systems, à Tournai.
[…] L’entreprise spécialisée dans les véhicules militaires, OIP Land Systems, avait acheté ce lot de chars Leopard 1 à l’armée belge il y a une dizaine d’années, au moment d’une coupe budgétaire. […] Au début de 2023, le gouvernement avait souhaité racheter le lot afin d’en faire don à l’Ukraine, mais le prix réclamé par OIP Land Systems était « déraisonnable », selon la ministre de la défense belge, Ludivine Dedonder.
[…] C’est donc finalement un autre pays, protégé par un accord de confidentialité, selon M. Versluys à De Standaard, qui a racheté l’ensemble des cinquante chars vétustes. « Nous nous sommes accordés sur un bon prix, bien en dessous du prix du marché actuel », a affirmé le PDG d’OIP Land Systems. Face à la forte demande de chars pour venir en aide à l’Ukraine, les prix ont bondi depuis le début de la guerre, jusqu’à atteindre 500 000 euros l’unité. […]
Le Monde
Mardi 8/8, 21h40
Rêve russe.
Commentaire ukrainien.
Mardi 8/8, 21h25
Maman se prépare à partir : elle prend le train demain soir et le bus jeudi midi ; je la retrouve à Paris vendredi après-midi. Elle est calme et moi, je suis motivée pour bien travailler aujourd’hui. Pacha se caille en Angleterre : il fait 8 degrés, les gars sont enrhumés. Il rentre le 15.
Olga, par téléphone
Olga se prépare à revenir en Ukraine. Sa mère la rejoint pour accompagner son retour (et voir Paris). Nous les conduirons à la frontière polonaise dans quinze jours.
Mardi 8/8, 21h20
Les soirées tranquilles en Ukraine ont un prix.
Mardi 8/8, 21h20
Uranium américain.
Joe Biden va mettre un coup de frein à l’exploitation d’uranium dans une vaste zone autour du Grand Canyon. Il s’agit de la première annonce du président des Etats-Unis, qui entame un voyage dans l’ouest des Etats-Unis, durant lequel il s’attachera à convaincre ses concitoyens – guère enthousiastes – des bienfaits de sa politique portant sur le climat. Cette zone, qui aura le statut de « monument national », sera d’une superficie de plus de 400 000 hectares, a annoncé, lundi 7 août, Ali Zaidi, conseiller chargé du climat du chef de l’Etat […]
Des tribus indiennes locales réclamaient cette décision pour freiner l’activité minière autour du site du Grand Canyon. Ce statut interdira les lancements de nouveaux projets d’extraction d’uranium sur le site, sans pour autant toucher aux droits d’exploitation déjà existants, a encore annoncé Ali Zaidi. […]
[…] Joe Biden qualifie régulièrement le changement climatique de « menace existentielle », et critiquant celles et ceux qui, dans l’opposition républicaine, le mettent en doute. Avec l’Arizona, il choisit aussi un terrain qui s’annonce très disputé lors de la prochaine présidentielle, dans un peu plus d’un an. […]
Le Monde
Mardi 8/8, 19h55
Mines chaudes.
La première photo [montre] un terrain utilisé pour la logistique de nos véhicules [durant] l'offensive. Vous ne pouvez rien repérer de suspect ici. Mais en fait - sur la 2ème photo - c'est un champ de mines mortel à 4 rangs. Pendant la journée, au soleil, les mines deviennent très chaudes et vous pouvez facilement les repérer avec un drone thermique [capteur infrarouge]. (traduction automatique)
Mardi 8/8, 19h40
My fucking name is Putler.
CNN - Lydia, 75 ans, une résidente locale, est assise dans son appartement détruit, dans un immeuble détruit lors d'une frappe de missiles russes, au milieu de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, à Pokrovsk, région de Donetsk, Ukraine le 8 août 2023. REUTERS/Viacheslav Ratynskyi (traduction automatique)
Mardi 8/8, 13h35
Double frappe décalée…
[…] Le bombardement a commencé lundi à 19 h 15, heure locale, a déclaré un chef militaire local, lorsqu’un missile balistique à courte portée a frappé ce que le président Volodymyr Zelensky a appelé un « immeuble résidentiel ordinaire » dans la ville de la région de Donetsk.
Les premiers intervenants sont arrivés sur les lieux pour soigner les blessés et sortir les gens de sous les décombres, [avant] dêtre eux-mêmes ciblés. La deuxième attaque a incité les autorités à suspendre les travaux pour dégager les décombres par crainte d’une autre attaque, malgré les dégâts considérables.
« Le premier missile a touché à 19h15, le second à 19h52. C’est un scénario russo-fasciste standard – 30 à 40 minutes entre les missiles. Lorsque le service d’urgence de l’État et les sauveteurs arrivent pour sauver les gens, le deuxième missile frappe et le nombre de victimes augmente », a déclaré Serhii Dobriak, chef de l’administration militaire de la ville de Pokrovsk, sur Telegram. […]
CNN, traduction automatique
Mardi 8/8, 13h30
Zapo.
Mardi 8/8, 8h15
Navalny.
La manière avec laquelle un régime politique traite ses opposants constitue en général un révélateur assez juste de sa nature. Ce principe a été vérifié avec l’effarante peine de dix-neuf ans de prison prononcée le 4 août en Russie contre Alexeï Navalny. Les charges aberrantes retenues, de « réhabilitation du nazisme » et d’« extrémisme », ont également confirmé une fois de plus ce qu’il était advenu d’un système judiciaire dévoyé, réquisitionné pour écarter aussi longtemps que possible celui qui s’est attaché, avant la tentative d’empoisonnement dont il a été la cible en 2020, à dénoncer la corruption massive à l’œuvre dans la verticale du pouvoir de Vladimir Poutine.
[…] Chaque sentence condamne un peu plus la Russie à être un pays du silence ou de l’absence, puisque le maître de Moscou ne conçoit d’alternative à la prison que l’exil. Comme Alexeï Navalny, en 2021, hospitalisé à l’étranger après une tentative d’empoisonnement, Vladimir Kara-Mourza avait été interpellé dès son retour en Russie, en 2022, après l’invasion de l’Ukraine, sachant qu’il y serait jugé et condamné de manière totalement discrétionnaire.
L’un comme l’autre ont compris que l’exil condamne aussi sûrement au mutisme que la peur, en vidant la parole des dissidents de la moindre légitimité. Bien qu’embastillé, Alexeï Navalny continue au contraire son combat, en dénonçant ainsi avec constance l’erreur tragique pour son pays qu’a constituée l’invasion de l’Ukraine. Comme ses pairs, l’opposant prend date, convaincu que l’appareil judiciaire russe accumule contre lui des années de prison qui dépassent de beaucoup l’espérance de vie du régime de Vladimir Poutine.
Le Monde
Mardi 8/8, 8h05
Amazonie.
En réunissant cette semaine, à Belém, les dirigeants des huit grands pays qui abritent une partie de la forêt amazonienne, le président du Brésil, Lula, veut montrer qu’il a opéré une volte-face environnementale par rapport à son prédécesseur.
En quatre ans, la politique menée par Jair Bolsonaro a eu un impact désastreux sur l’immense forêt tropicale. Selon les chiffres de l’Institut national de recherches spatiales (INPE), la déforestation annuelle moyenne en Amazonie a augmenté de 75 % entre 2019 et 2022. L’an dernier, 11.600 km2 de forêt ont ainsi disparu, après un record de 13.000 km2 en 2021.
« Une déforestation à 95 % illégale », rappelle Catherine Aubertin, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement. Orpailleurs, acteurs de l’agrobusiness et, surtout, trafiquants de terres ont pu s’en donner à coeur joie en faisant fi des lois, les moyens des institutions en charge de la protection de l’Amazonie ayant été réduits drastiquement. « Bolsonaro avait totalement démantelé la police de l’environnement », explique la chercheuse.
[…] La construction d’une route traversant l’Amazonie, ou les nouveaux projets d’exploitation des ressources pétrolières du pays, montrent également que le Brésil est loin d’être un modèle en la matière, souligne aussi la spécialiste. Lula n’a toutefois pas totalement les mains libres : le congrès, resté conservateur, a déjà freiné ses ambitions, en limitant les pouvoirs du ministère de l’Environnement en juin dernier.
Les Echos
Lundi 7/8, 22h55
Nuage de Trinity : servis les premiers.
La première explosion d’une arme nuc, en 1945, sur le sol américain, a dispersé ses largessses sur le sol national, selon une étude récente.
Densité estimée des retombées radioactives au cours des dix jours qui ont suivi l'essai Trinity [le 16 juillet 1945]. Selon une nouvelle étude, dirigée par Sébastien Philippe, les retombées ont atteint l'ensemble des États-Unis (à l'exception des États de l'Oregon et de Washington) ainsi que le Canada et le Mexique. In 78e anniversaire des attentats d'Hiroshima et Nagazaki (traduction Deepl)
[…] Nos estimations des retombées indiquent également que les retombées directes de l’essai Trinity sont arrivées au lac Crawford, en Ontario, au Canada, le 20 juillet 1945, avec un pic de retombées le 22 juillet 1945.
Cela marquerait le premier dépôt de plutonium-249 et 240 dans le lac qui est maintenant proposé comme section et point stratotypique de la frontière mondiale pour définir l’Anthropocène comme une époque géologique – cinq ans avant la base proposée, datée de 1950 CE.
Estimations de la densité des dépôts de plutonium 239 au lac Crawford (43,468 N, 79,949 W) en Ontario, Canada, après la détonation de Trinity au Nouveau-Mexique, États-Unis. Ces estimations supposent que 5,2 kg sur 6 kg de plutonium 239 (activité spécifique de 2,27 1012 Bq/kg) n'ont pas fissionné au cours de la réaction explosive en chaîne. Les estimations montrent que de petites quantités de plutonium ont pu arriver au lac Crawford dès 4 jours après la détonation et que le pic de dépôt a eu lieu entre 6 et 7 jours après la détonationFallout from U.S. atmospheric nuclear tests in New Mexico and Nevada (1945-1962), op. cit., traduction Deepl
Pour mémoire, le seuil haut des retombées de Tcherno, sur la carte européenne de la contamination au césium 137, est à 3 700 kBq/m2, c’est-à-dire entre 106 et 107 Bq/m2 (la couleur orange sur l’échelle du nuage de Trinity).
L’étude sur les retombées américaines détaille la méthodologie des estimations proposées, mais ne définit pas la composition des « produits de fission » issus des explosions. L’activité des isotopes est à distinguer de leur radiotoxicité.
Lundi 7/8, 21h30
En capacité.
Les centrales nucléaires ukrainiennes situées dans les territoires contrôlés par Kiev seront en pleine capacité avant l’hiver pour fournir de l’électricité au pays, a assuré lundi l’opérateur ukrainien du nucléaire. Le président d’Energoatom, Petr Kotin, s’exprimait à la centrale de Youjnooukraïnsk, dans le sud du pays, à l’occasion de la remise en service de l’un des ses trois réacteurs.
L’Ukraine compte trois centrales – soit neuf réacteurs au total – sur le territoire qu’elle contrôle. La quatrième et la plus grande d’Europe, celle de Zaporijia – dotée de six réacteurs –, est occupée par les forces russes depuis mars 2022.
« Nous rentrerons dans l’hiver avec les neuf réacteurs à pleine capacité », a déclaré M. Kotin, en précisant que quatre réacteurs actuellement en réparation seront opérationnels avant novembre. […]
Le Monde
Lundi 7/8, 21h10
Sellafield (Windscale).
Sellafield Ltd a déclaré [avoir déployé un] drone Elios 3 – fourni par le développeur de drones suisse Flyability – équipé d’un capteur de détection et de télémétrie de la lumière (LiDAR) […]
[…] Des pilotes de drones ont réussi deux premières sur le site de Sellafield, au Royaume-Uni, qui devraient permettre d’améliorer la sécurité des employés pendant le démantèlement. Sellafield est désormais le premier site nucléaire britannique à utiliser un drone équipé d’un moniteur de radiations.
Sam Jay, ingénieur en équipement de drone et pilote en chef à Sellafield Ltd, a déclaré : « Les vols peuvent être très intenses et, dans ce cas, il y avait des canalisations partout. Les drones volent dans une cage équipée de capteurs, de sorte que s’ils touchent quoi que ce soit, ils ne sont pas endommagés. Le plus difficile, c’est de se souvenir de la sortie. Dans un laps de temps aussi court [le temps de vol est de l’ordre de 12 minutes], il faut entrer et sortir rapidement. La pression peut être forte, car si le drone ne sort pas et qu’il faut envoyer quelqu’un pour le récupérer, cela va à l’encontre de l’objectif du vol. […]
World Nuclear News, traduction Deepl
Le site de Sellafield est le principal complexe de la filière électronucléaire britannique. Initialement nommé Windscale, il a été rebaptisé Sellafield à la suite d’un grave accident dans l’un de ses réacteurs nucléaires en 1957. Situé sur la côte de la mer d’Irlande dans le comté de Cumbria au Nord-Ouest de l’Angleterre, il comprend 400 bâtiments répartis sur 10 km2 et emploie environ 10 000 personnes.
Wikipedia
Lundi 7/8, 21h00
Chiens de Tcherno.
Des vétérinaires du Clean Futures Fund ont visité le site de Tchernobyl en octobre 2022 et ont examiné, stérilisé ou autrement traité 130 chiens, dont la plupart vivent près du New Safe Confinement, le bâtiment construit sur le site de l’accident de 1986.
Après une visite de retour en juin, Jennifer Berz, la vétérinaire principale du fonds basé aux États-Unis, a déclaré : « Nous avons été très heureux de voir qu’aucun nouveau chiot n’est apparu du tout au cours des sept mois depuis notre dernière visite sur le site du ChNPP. Cela signifie que notre campagne de stérilisation en octobre a été extrêmement réussie. Le reste des chiens étaient en bonne santé, nous les avons vaccinés, leur avons donné des médicaments antiparasitaires et tout avait l’air très bien.
[…] L’équipe du projet estime qu’il y a plus de 500 chiens vivant dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, dont beaucoup descendent d’animaux de compagnie qui ont dû être abandonnés par des personnes évacuées en 1986. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Lundi 7/8, 16h55
Narratif nuc : startup + (new + cleo) + plomb = let’s go.
La startup nucléaire italo-anglo-française Newcleo a annoncé lundi le rachat du groupe franco-suisse de pompes nucléaires Rütschi à l’italien Gruppo Aturia, filiale du groupe indien WPIL limited, pour quelque 68,8 millions d’euros.
[…] Les capacités d’ingénierie de Rütschi « contribueront à accélérer le développement de notre réacteur rapide refroidi au plomb (Lead Fast reactor – LFR) », a indiqué Newcleo. La start-up espère pouvoir livrer d’ici 2030 un premier prototype de 30 MW. Sa construction pourrait avoir lieu en France, Newcleo soulignant que l’usine de Rütschi à Mulhouse offre « la possibilité d’une extension ».
[…] En France, Newcleo envisage aussi la construction d’une unité pilote de fabrication de combustibles MOX innovants, à partir de matières nucléaires usées recyclées, précise le communiqué.
Une partie de ces technologies sont issues du projet de surgénérateur Superphénix, abandonné par la France en 1997.
[…] En juillet, Newcleo s’est associé aux chantiers navals Fincantieri et Rina (certification des navires) pour développer ensemble des mini-réacteurs nucléaires à embarquer sur des navires de marine marchande.
Connaissance des énergies
Lancé en septembre 2021, new cleo est un innovateur dans le domaine de l'énergie nucléaire. Nous travaillons à la production d'une énergie nucléaire sûre, propre et durable , en combinant les technologies accessibles existantes à des coûts compétitifs. Sous la direction de nos co-fondateurs visionnaires et de notre équipe senior, nous visons à construire une nouvelle norme industrielle dans l'énergie nucléaire avec les meilleurs niveaux de sécurité et de durabilité possibles.
Lundi 7/8, 12h15
Le jour d’après.
Selon le plan de reconstruction et de développement de la zone d’exclusion de Tchernobyl après l’occupation russe, la première direction est le déminage du territoire.
Cette direction n’est pas un profil pour les partenaires à long terme de DAZV en matière de sûreté nucléaire et radiologique, nous élargissons donc le cercle des partenaires et nous nous dirigeons vers la mise en œuvre de cette tâche importante.
Cette semaine, un mémorandum de coopération avec l’organisation ukraino-américaine « Charitable Fund « Osprey Global Solutions Ukraine » a été signé dans les locaux de l’agence. Ainsi, les parties s’accordent sur une coopération dans l’étude et le déminage des territoires contaminés. […]
DAZV, Facebook
Lundi 7/8, 11h40
Narratif russe : incapacité religieuse des cyborgs de Kyiv.
Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné le remplacement du symbole de la « mère patrie » sur une célèbre statue de l’ère soviétique à Kiev.
[…] La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a réagi sur Telegram : À Kiev, un trident a été installé sur le monument « Patrie ».
« C’est l’essence même du régime de Kiev et des cyborgs qu’il dirige. La mère ne peut être rebaptisée. Elle est une. Et la seule chose que l’on puisse faire avec elle, c’est l’aimer. Et ils ne savent pas comment. »
CNN, traduction Deepl
Lundi 7/8, 10h25
Jeddah.
Les pourparlers internationaux visant à rédiger les grands principes d’un futur règlement de la guerre en Ukraine se sont poursuivis à Jeddah, en Arabie saoudite, le 6 août.
Des diplomates de 42 pays, dont les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, l’Inde et La Chine aurait convenu que les futurs pourparlers de paix entre l’Ukraine et la Russie devraient être fondés sur les principes du droit international, tels que le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
[…] Le Wall Street Journal a rapporté le 6 août que la plupart des pays présents en Arabie saoudite, y compris la Chine, ont accepté de se réunir à nouveau dans un avenir proche dans un format similaire qui, encore une fois, n’inclurait pas la Russie. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 6 août, traduction automatique
BEIJING, 6 août (Reuters) – La décision de la Chine de se joindre aux discussions internationales en Arabie saoudite ce week-end pour mettre fin à la guerre de la Russie en Ukraine est le signe d’une possible évolution de l’approche de Pékin, mais pas d’un revirement dans son soutien à Moscou, selon les analystes.
Alors que Pékin a refusé de se joindre à des discussions antérieures au Danemark, membre de l’OTAN, les analystes estiment qu’elle se sent beaucoup plus à l’aise pour participer aux efforts déployés en Arabie saoudite, même si la Russie n’est pas présente et que l’Ukraine met en avant son propre plan.
La Chine a refusé de condamner Moscou pour l’invasion qu’elle a lancée en février 2022, mais a proposé son propre plan de paix.
« Pékin s’est davantage orienté vers des efforts de paix, mais il sait aussi qu’une initiative de paix menée par Pékin a peu de chances d’être adoptée par l’Occident à ce stade », a déclaré Yun Sun, directeur du programme Chine au centre de réflexion Stimson Center à Washington.
« Pékin ne voudra pas être absent d’autres initiatives de paix crédibles menées par des pays non occidentaux. […]
Reuters, traduction Deepl
Lundi 7/8, 10h00
Zapo.
Le bulletin commence invariablement par la formule « la situation est stable » et note ensuite « une légère baisse du niveau d’eau ».
Lundi 7/8, 0h55
Lundi 7/8, 0h45
Journal des deux soeurs.
Olga [à Paris]
[…] Aucune énergie pour rien. Et cette petite voix dans ma tête qui n’a de cesse de dire : « Voyons, Olga, arrête de te plaindre, tu es totalement en sécurité, dans un pays en paix, tu n’as pas le droit à la faiblesse. » Je suis allée en parler avec une psy.
D’après elle, on ne sait pas, pour l’instant, comment et à quel point la guerre impacte notre santé mentale à tous. Je me sens être une petite partie dans une entité, celle du peuple ukrainien qui souffre et qui subit. Les nouvelles du front et de l’Ukraine en général n’améliorent pas les choses.
[…] Le dernier sommet de l’OTAN a été une déception pour moi. Malgré les multiples armes et divers budgets attribués à l’Ukraine – et pour lesquels on est vraiment très reconnaissants –, l’Occident ne nous donne pas le principal : des avions avec lesquels on pourrait attaquer sans perdre autant de vies humaines. Ces hésitations nous coûtent trop cher. La guerre est installée, cela ne bouge plus. Je sais qu’il ne faut pas le dire, mais on n’a plus d’espoir !
Mon cœur est déchiré. Tout cela ressemble à une bataille menée contre une maladie mortelle. On s’encourage, on se bat, on donne tout, mais, au final, l’Univers décidera à sa manière, quoi qu’on fasse.
[…] Je ferme les yeux et je sens l’odeur des pins, celle du feu sur lequel, le soir, nos voisins cuisinaient le kouliche – un plat traditionnel ukrainien fait de millet et de légumes cuits au bouillon de viande. Et, bien sûr, le parfum du gâteau de ma mère à la crème et aux fraises. Je revois les sourires. Quelle vie magnifiquement insouciante nous avions. Qu’elle revienne au plus vite, je vous en prie, Dieu, l’Univers ou bien l’Occident, ou même des forces magiques, peu importe, celles ou ceux qui ont le pouvoir de nous faire gagner au plus vite.
L’Ukraine me manque, je vais y aller bientôt. Quoi que cela m’en coûte.
Sasha [à Kyiv]
[…] La ville et le port d’Odessa ont été bombardés quatre nuits de suite. C’est la ville la plus importante du Sud, celle où les russesaimaient tant se reposer l’été. Le centre est en ruine, la dizaine de monuments historiques sous la protection de l’Unesco a été détruite, la cathédrale du XVIIIe siècle bombardée. Ces images qui circulent dans les médias, celles de la destruction d’une de mes villes préférées dans mon pays, sont surréalistes. Un an et demi après le début de la grande guerre, je ne sens plus d’adrénaline, je n’ai plus la foi, je n’ai que de la peur, de la colère. Et la motivation de travailler, de gagner de l’argent pour faire des dons.
[…] Je ne suis pas la seule à n’avoir qu’un unique objectif dans la vie. En toute franchise, je ne me serais jamais imaginé « investir » dans la guerre, dans des armes, mais c’est aujourd’hui la seule réalité qui existe. Je suis pacifiste, mais je ne peux plus l’être. La guerre a changé ma nature fondamentale. […]
Le Monde, Elisa Mignot, 2 août 2023
Dimanche 6/8, 23h55
Daniil Melnyk, vétéran de 20 ans, trois prothèses.
[…] « Après avoir terminé ma onzième année, je suis entré à l’Académie militaire de Lviv pour étudier les unités mécanisées, c’est-à-dire l’infanterie. En deux ans et demi d’études, je suis devenu sergent junior et j’ai reçu une formation de commandant de peloton. Le 26 février 2022, nous devions recevoir notre diplôme », explique le jeune homme.
[…] « Le 7 mars, nous avons formé un bataillon pour l’offensive et nous nous sommes dirigés vers Borodyanka. Nous avions sept véhicules blindés de transport de troupes, un char d’assaut et un véhicule médicalisé », raconte-t-il, « Lorsque nous sommes arrivés sur place, nous sommes tombés dans une embuscade tendue par les Russes.
Une bataille a éclaté dans le village occupé par les Russes. Le bataillon a perdu de nombreux hommes. Daniil a été blessé par un éclat d’obus sous la fesse gauche, mais il a continué à tirer. Après une nouvelle explosion, sa main gauche est brisée et sa main droite est touchée par un obus. Melnyk donne des munitions et des grenades à ses camarades et se réfugie dans un placard. Il pensait y mourir.
[Il y reste deux jours, les Russes le trouvent, l’interrogent longuement et finissent par lui prodiguer les premiers soins ; il est envoyé dans un hôpital de campagne en Biélorusssie]
« J’ai eu faim pendant plusieurs jours et mes bras et mes jambes ont progressivement gelé », se souvient-il. À l’hôpital de campagne, il a été pansé, recousu et envoyé au sous-sol.
« Il y avait des civils ukrainiens avec moi. Par exemple, un homme de Malyn. Avant d’être capturé, il se cachait dans le sous-sol de sa maison avec sa famille. Les Russes l’ont emmené parce qu’ils ont trouvé un fusil de chasse rouillé dans la maison. Ils ont traité l’homme de nazi et l’ont fait prisonnier. Il était battu de partout et avait les pieds gelés », se souvient Daniil.
[…] « Nous avons été emmenés hors de la Biélorussie par lots. Il y avait 65 prisonniers, dont seulement 15 étaient des militaires et le reste des civils. Je n’ai pas été emmené. D’une manière ou d’une autre, je suis arrivé dans un hôpital civil à Rylsk », raconte Daniil. Là, on lui a amputé la main gauche, qui commençait à pourrir. Ses doigts droits étaient gelés et quatre d’entre eux ont dû être coupés. « Et mes pieds étaient complètement gelés. On m’a amputé les doigts à cet endroit. […]
[…] Le 21 avril 2022, un échange de prisonniers a eu lieu et Daniel est rentré chez lui. Deux jours plus tard, à Kiev, il est amputé des deux pieds. Il a ensuite été transporté à Lviv pour y être rééduqué, puis à Lublin.
« J’avais l’intention d’obtenir des prothèses dans le cadre du programme public, mais je suis tombé par hasard sur la Fondation Protez. Je suis allé aux États-Unis. Là-bas, on m’a immédiatement fourni des prothèses de jambes mécaniques et sportives et des prothèses de bras cosmétiques et bioniques. Tout était entièrement gratuit.
[…] « Dès mon arrivée au centre de rééducation, j’ai pu prendre les cubes et commencer à les déplacer. Bien sûr, ce n’est pas mon bras et je le ressens différemment. Mais aujourd’hui, je peux tenir un verre, un sac à dos, un téléphone, fermer ma veste, appuyer sur les touches d’un ordinateur portable ou tenir une souris. Un autre grand avantage est que ma main ne se repose pas et qu’elle est toujours occupée à travailler. Maintenant, j’ai une main, une symétrie, et c’est génial ».
Daniil a une application sur son téléphone pour son bras bionique. Elle contient plus de 20 commandes que le bras bionique peut exécuter. L’homme donne une impulsion avec sa cheville [?] et la main exécute les mouvements correspondants.
« On peut faire la guerre avec un bras bionique, mais il y a quelques nuances. Tout d’abord, il est moins résistant aux chocs qu’un bras mécanique classique. S’il se casse, la réparation peut prendre un certain temps. De plus, cette main n’est pas très tranchante et ne réagit pas très vite, ce qui est indispensable en temps de guerre. C’est pourquoi je préfère une prothèse mécanique conventionnelle sur le terrain. Avec elle, je peux facilement faire des pompes, soulever des poids ou toute autre chose lourde. Mais la prothèse bionique est plus adaptée aux réunions et aux déplacements au bureau ».
Les prothèses mécaniques et bioniques ont des objectifs différents. La première est plus fonctionnelle sur le terrain et est soumise à l’activité physique, tandis que la seconde imite une main humaine, ouvre de nombreuses possibilités, mais est assez exigeante.
« Le bras prothétique bionique fonctionne comme un électrocardiogramme. Des électrodes sont placées sur l’avant-bras de la personne, détectent un certain groupe de muscles et le bras s’ouvre ou se ferme en conséquence », explique Yakov Gradinar, médecin en chef et cofondateur de la Fondation Protez. « La prothèse de jambe bionique est dotée de capteurs qui détectent la position du genou dans l’espace, les mouvements du patient et la charge exercée par le pied. L’ordinateur qui se trouve à l’intérieur traite tout cela et l’aide dans son travail. Par exemple, si une personne trébuche et commence à tomber, le capteur le reconnaît et aide à maintenir le patient pour l’empêcher de tomber. En outre, une telle prothèse peut ajuster la vitesse de marche ».
Les bras prothétiques de pointe sont assez coûteux : de 9 000 à 30 000 dollars. La plupart d’entre elles craignent l’eau et la boue, et leur utilisation en temps de guerre est donc très risquée. Une telle prothèse peut être facilement cassée par un simple coup.
Les fabricants offrent une garantie de trois ans pour les prothèses bioniques des membres supérieurs. Yakov Hradinar affirme que ces produits ont une durée de vie de trois à cinq ans.
[…] Le ministère de la Politique sociale a expliqué que les combattants reçoivent initialement une prothèse mécanique, et seulement après 12 mois, ils reçoivent des produits bioniques et/ou des produits spéciaux pour le sport.
[…] Selon Yakov Gradinar, prothésiste à la Fondation Protez, la pratique consistant à poser des prothèses de pointe un an après le traitement prothétique initial est justifiée : « La situation est similaire aux États-Unis. Pourquoi le système fonctionne-t-il ainsi ? Pour que le patient puisse montrer qu’il est actif et qu’il utilisera la prothèse, et pour que l’argent ne soit pas gaspillé ».
Cependant, les soldats ukrainiens n’ont pas le temps d’attendre un an et sont déjà à l’affût d’opportunités pour être équipés des dernières technologies.
« Je pense que l’État veut économiser de l’argent de cette manière », déclare le vétéran Daniil Melnik. « Mais aujourd’hui, il existe de nombreux centres de prothèses de qualité où l’on peut obtenir tout ce dont on a besoin. Par exemple, j’ai le choix entre deux prothèses. J’en utiliserai une lorsque j’irai à la salle de sport. L’autre, une prothèse bionique, je la mettrai avant d’aller en ville. Vous n’avez aucune restriction et c’est vraiment cool ».
Hromadske, traduction automatique & Deepl
Dimanche 6/8, 23h15
Mes mains.
L’artiste et activiste Daria Kalashnikova dit que son travail a toujours été associé à un désir de changer le récit de son propre nom de famille. L’arme principale de Kalachnikova, ou plutôt la façon dont elle exprime ses sentiments et ses intentions, c’est elle-même. Comme elle l’a dit un jour dans l’une de ses interviews : « J’ai réalisé que pour quelqu’un qui a vécu la vie d’un réfugié pendant huit ans, la seule façon de vraiment dire ce qui se passe est à travers lui-même.
[…] Depuis son arrivée à Riga en mai 2022, Daria a utilisé son esprit et son corps comme son « kit de survie » pour l’expression artistique […] et a acquis une renommée internationale avec sa performance artistique émotionnellement puissante « Combien de temps tout cela peut-il continuer ? »
Daria Kalashnikova est née en 1989 à Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Artiste, militante politique et ancienne gymnaste rythmique, Daria est devenue militante pour Euromaidan à Lugansk en 2013. Après la première occupation russe en 2014, elle a déménagé à Kiev, où jusqu’en 2019, elle a travaillé à la Verkhovna Rada [parlement] d’Ukraine en tant qu’assistante et conseillère du député Mustafa-Masi Nayem, ainsi que conseillère de Yuriy Stets, le ministre de la politique d’information de Ukraine.
Kalashnikova a obtenu une maîtrise en économie de l’Université nationale ukrainienne Volodymyr Dahl, a suivi un cours d’histoire de l’art classique et de l’architecture au Centre éducatif du projet culturel et a étudié la mise en scène théâtrale et l’écriture de scénarios à la Højskolen Snoghøj School of Performing Arts au Danemark.
— Dans votre performance, vous laissez votre corps parler de la façon dont il perçoit et ressent la guerre. Comment se sont déroulées les premières répétitions de cette action ? Quelles étaient les « premières ébauches » ?
— La première répétition de ce spectacle a eu lieu à cinq heures du matin le 24 février 2022 sans préparation préalable. Je me suis réveillé dans mon lit à Kiev au son d’une explosion à l’aéroport de Zhuliany, qui est situé dans la ville et non loin de chez moi. Cet épisode de la vie est à la base de la performance, dans laquelle chaque jour j’ai l’impression de me réveiller d’une explosion.
Lorsque j’ai entendu l’explosion, je n’ai pas immédiatement cherché sur les sites d’information des informations sur ce qui s’était passé. Auparavant, j’ai travaillé comme conseiller auprès du ministre de la politique d’information de l’Ukraine, j’ai donc compris que les journalistes avaient besoin de temps pour préparer leur matériel. Premièrement, afin de comprendre ce qui s’est passé, les services d’urgence doivent se rendre sur place, évaluer la situation et donner une appréciation. Tout cela prend du temps, j’ai donc fait une pause avant de parcourir les sites d’actualités. Mais outre le fait que je suis un ancien politicien, je suis, bien sûr, un être humain, et j’avais peur. Pour me calmer, j’ai commencé à faire la « salutation au soleil » – un ensemble cyclique répétitif d’exercices de yoga. Par conséquent, la cyclicité est devenue la deuxième idée introduite dans le spectacle lors de sa première « répétition » le 24 février 2022.
Quand j’ai terminé mon cycle d’exercices, j’ai ouvert les nouvelles et j’ai découvert que la guerre avait commencé.
— Où vos pensées vagabondent-elles pendant le spectacle ? Quelles sont ces situations que vous laissez « vous traverser » encore et encore ?
— Pour moi, chaque jour de la guerre, depuis le tout premier jour, est rempli de souvenirs de ce que mon pays et moi avons vécu. Maintenant, comme tout Ukrainien, j’ai mon propre calendrier – il diffère du calendrier grégorien en ce sens que nous comptons les jours de la guerre. Le jour de la représentation au Musée national d’art de Lettonie est tombé le 345e jour de la guerre. Lors de chaque représentation, je me souviens où j’étais à chacun de ces jours – ce sont des abris anti-bombes, des villes où je n’étais jamais allée avant la guerre et où je me suis retrouvée lors de l’évacuation, des trains, des bus et un déménagement à Riga. Je me souviens des jours où, après de violents bombardements, j’ai attendu pendant des heures pour recevoir un message de mes proches en Ukraine indiquant qu’ils étaient toujours en vie. Je me souviens des tragédies qui ont eu lieu pendant chacun de ces 345 jours, quelle ville a été bombardée et combien de personnes sont mortes ce jour-là. J’entends les dates et me souviens des jours où j’ai appris la mort de mes amis et de mes proches.
— À une époque où la durée de l’attention et de la concentration humaines se raccourcit, une longue performance prend un nouveau sens – elle interpelle non seulement l’artiste, mais aussi le spectateur. Cet aspect m’a fait réfléchir à une certaine similitude entre l’art de la performance lui-même et la guerre, à savoir qu’il y a des gens qui sont vraiment impliqués dans la guerre (c’est-à-dire « acteur », « artiste »), et il y a des observateurs distants (« spectateur ») qui regardez-le à la télévision, sur les réseaux sociaux, etc.
— Aujourd’hui, l’Ukraine montre au monde entier comment vivre et combattre dans la guerre. Regardez ou non, apprenez de notre expérience ou ignorez-la – le choix des téléspectateurs. Mais il convient de rappeler que si vous négligez l’expérience de l’Ukraine, vous devrez peut-être un jour apprendre de votre propre expérience similaire. Je ne souhaite sincèrement à personne de vivre cela. Je propose donc au spectateur d’y consacrer une heure et demie de son temps. C’est plus facile que de traverser une année de guerre.
Lorsque j’ai montré cette performance pour la première fois en juin 2022, elle durait 30 minutes ; puis cela m’a semblé très long. Je comprends que pendant mon action assez longue, les gens se lassent de la monotonie – je veux aller aux toilettes, consulter les notifications sur les réseaux sociaux, appeler ou sortir fumer. En général, rien d’inhabituel – les gens veulent juste vivre leur vie quotidienne. Mais c’était précisément ce luxe de la vie qui me manquait lorsque j’étais assis dans un abri anti-aérien en Ukraine. Je veux que le public de la pièce comprenne à quel point il est vraiment riche. Pendant le spectacle, ils peuvent toucher la main d’un être cher assis à côté d’eux, et après le spectacle, ils peuvent appeler leurs proches et dire qu’ils les aiment. Peut-être qu’après cette expérience, ils apprécieront davantage chaque minute de leur vie et celle de leurs proches. De plus, j’espère qu’ils arrêteront de tergiverser dans certaines choses importantes pour eux-mêmes. C’est du moins ainsi que la guerre m’a affecté.
Dans la durée toujours croissante du spectacle, je vois aussi un parallèle avec la guerre elle-même. Les citoyens ukrainiens ne s’attendaient pas à ce que la guerre se poursuive aussi longtemps. Nous pensions que ce serait un sprint, mais cela s’est avéré être un marathon. Comme nous ne savons pas quand cela se terminera, nous devrions simplement avancer dans l’espoir que la ligne d’arrivée sera bientôt atteinte. En même temps, nous nous efforçons de vivre chaque jour dignement, car nous ne savons pas si ce sera le dernier.
Moi, comme l’Ukraine, je le fais pour moi-même, car je suis la personne la plus intéressée à continuer ma vie.
En Lettonie, le public a pleuré et applaudi en scandant « Gloire à l’Ukraine ! » et en Lituanie, après la représentation, il y a eu un silence de mort dans le musée. Je n’ai pas immédiatement compris quelle en était la raison, mais, en regardant attentivement les personnes assises au premier rang, j’ai vu que leurs mains tremblaient. Puis ils ont commencé à pleurer et nous sommes tous restés silencieux. C’était comme une très longue minute de silence à la mémoire des victimes de la guerre.
— Dans votre performance, alors que vous comptez les jours depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, vous défiez les limites physiques de votre corps. Comment le choc émotionnel de la guerre a-t-il affecté votre corps ? Comment la mémoire corporelle stocke-t-elle ce stress ?
— Le corps et l’âme n’oublieront jamais l’expérience de la guerre. Je n’ai pas regardé un blockbuster ou un thriller ou un film de meurtre depuis neuf ans. […] Grâce à la collaboration avec un psychologue et à divers exercices respiratoires et physiques prescrits par des spécialistes compétents, je sais comment faire face à la peur et à la panique, si elles surviennent. Je sais aussi que c’est pour toujours. Je ne cesserai jamais d’avoir peur – j’ai juste appris à gérer cette peur. Tout comme l’Ukraine a appris à faire face à la peur chaque jour de la guerre. Nous sommes un peuple courageux, c’est pourquoi nous avons choisi BRAVE comme symbole de notre lutte dans cette guerre.
— […] Vous avez souligné à plusieurs reprises votre conviction que l’avenir est entre vos mains. D’où tirez-vous cette confiance que vos « mains » d’artiste sont suffisamment fortes ? Peut-être est-ce enraciné dans votre activité politique antérieure, qui a prouvé que le changement est possible ?
Je crois que cette triade est la plus efficace : l’armée, l’économie et les arts. Chaque partie de cette triade est également importante pour l’Ukraine et peut également être extrapolée à la vie d’un individu. Lorsque j’applique ce modèle à moi-même, « l’armée » est synonyme de discipline, de contrôle et de compétence ; «l’économie» est une attitude entrepreneuriale et la capacité d’agir ; et « l’art » consiste à parler de vos pensées et de vos sentiments et à expliquer vos motivations et votre comportement à d’autres personnes.
Je pense que la réalisation de ces trois points est le succès à la fois de la politique ukrainienne et de mon succès personnel en tant qu’artiste contemporain. […]
Arterritory, traduction automatique
Dimanche 6/8, 22h35
Affichage anti-guerre en Crimée.
Fin juillet, plusieurs affiches anti-guerre sont apparues dans le centre de Feodossia. En lettres noires sur fond blanc, elles contenaient des déclarations commençant par les mots « Je prétends » : « Je prétends qu’il n’y a pas de guerre », « Je prétends que je ne peux rien changer », « Je prétends que tout est normal », « Je prétends que je vis dans un État libre », « Je prétends que rien de tout cela ne me concerne », « Je prétends que je ne fais pas de politique » et d’autres encore.
L’auteur d’affiches anti-guerre cache son identité. Antik Danov est son pseudonyme créatif. D’après des interviews et des publications sur Internet, on sait que l’artiste est originaire de Crimée, il a un peu plus de 30 ans. […]
— Qu’est-ce qui vous a poussé à faire cette déclaration et pourquoi avez-vous choisi cette solution artistique particulière ?
— J’ai été inspiré par la totalité de mes propres sentiments et observations des Russes autour de moi dans différentes situations de la vie. J’ai choisi cette solution artistique, la considérant comme la plus confortable dans l’exécution et la plus efficace pour transmettre l’idée au spectateur.
— […] Les avez-vous mis en place vous-même ? N’avez-vous pas eu peur d’être arrêté et poursuivi en vertu d’articles pénaux ?
— La peur et la prudence sont toujours présentes. Mais les yeux ont peur — les mains font.
— Maintenant, vous êtes déjà hors de Crimée ?
— Je suis parti et je me trouve dans un endroit sûr.
— Vous êtes né en Crimée, et vous avez beaucoup d’œuvres liées à la Crimée d’une manière ou d’une autre. Que pensez-vous de ce qui est arrivé à la péninsule au cours des neuf dernières années ?
— Je vois les choses telles qu’elles sont : ils sont venus d’un État voisin et ont annexé la péninsule, déclenchant une guerre dans l’est de l’Ukraine. C’est terrible, criminel et méprisable.
— Comment vous êtes-vous rencontré le 24 février 2022 ? Quelles étaient vos pensées et vos sentiments au sujet du déclenchement d’une guerre à grande échelle ?
— Rencontré avec horreur. La guerre a commencé pour moi en 2014, et en 2021, j’ai souvent dit dans mon entourage qu’un trouble encore plus grand de la Russie arrivait.
— Beaucoup de vos travaux (par exemple, » Intervention « , » Noyade « , » Dans mon Ukraine « ) sont consacrés à une guerre à grande échelle. Comment trouvez-vous des idées pour des travaux anti-guerre ? Quel est leur message principal ?
— Les idées surgissent d’elles-mêmes, je ne les traque pas. Elles existent ou elles n’existent pas. Si elles apparaissent, je les note, puis je les mets en œuvre. J’incarne, pensant soigneusement à tout. Le message principal non seulement de ces œuvres, mais aussi de tout mon travail est ma déclaration même en tant que telle. Tout le reste, le spectateur lui-même le trouve ou ne le trouve pas dans les œuvres.
— Pendant la guerre à grande échelle, vous avez réussi à passer du temps à la fois sur le territoire de la Crimée annexée et en Russie. D’après vos observations, que pensent les Criméens et les Russes de ce qui s’est passé depuis un an et demi ?
— Tout le monde est las de l’horreur de la guerre et de la répression étatique. Ils veulent en finir avec cet enfer du pitch, ils rêvent de retrouver au plus vite une vie humaine normale et sereine. […] L’art peut soutenir ceux qui recherchent [un] soutien. Si l’art peut inspirer la réflexion et changer l’esprit d’au moins une personne, c’est un succès et une grande chance. La position des personnes sous l’influence de la propagande russe est difficile à changer, car une énorme machine d’État travaille avec elles chaque jour. Je suppose que seul le temps aidera [à surmonter cela], ainsi que la lumière sur les sources et les faits véridiques.
Svoboda, traduction automatique & Deepl
Dimanche 6/8, 21h35
Témoin(s).
— […] Ces chiffons sont utilisés pour nettoyer les armes – pour ce projet, j’ai utilisé des chiffons provenant de fusils automatiques, de mitrailleuses, de lance-grenades à barillet, et même de lance-grenades antichars portatifs (les RPG doivent également être nettoyés de temps en temps).
C’est un chiffon très spécifique, qui présente des taches, des déchirures et des coupures caractéristiques. Certaines personnes utilisent de beaux tissus avec des motifs, mais chaque morceau de tissu est une allusion aux armes, à l’agression.
Le titre du cycle fait référence au texte d’Hannah Arendt « La banalité du mal », qui traite du procès d’Eichmann à Jérusalem […] [et] dans lequel elle écrit que les motifs d’Eichmann n’avaient pas de fondement idéologique et que le mal pouvait donc être accompli par n’importe qui en fonction des circonstances […]
— […] Avant d’être au front, vous faisiez de la photographie et avez réalisé plusieurs cycles consacrés à la guerre. Prenez-vous des photos aujourd’hui, bien que vous deviez participer à des batailles, ou n’avez-vous plus le temps de le faire ?
— Oui, depuis 2008, je fais de la photographie et j’ai réalisé plusieurs cycles. J’ai terminé mon dernier projet, sur la plus haute montagne d’Ukraine – Hoverla, en 2022, alors que j’étais déjà en poste. Il restait encore du temps pour terminer, c’est-à-dire pour imprimer les photos. Aujourd’hui, je photographie principalement ce qui m’entoure : mes camarades de combat, notre entraînement, les actions préparatoires, la vie quotidienne des soldats. Je n’ai encore rien publié, mais je le ferai un jour, lorsqu’il sera possible de montrer et de faire connaître tout cela.
— […] C’est la deuxième fois que vous êtes touché par de tels tirs et vous avez pris des photos de votre casque, qui présente des bosses et des trous.
— La première blessure a eu lieu en février, mon bras n’a pas été gravement touché, ma paume a été blessée, et un sniper m’a touché au front, sans pénétrer dans mon casque, mais un éclat d’obus a volé jusqu’à mon oreille. Tout cela s’est produit au cours d’une seule bataille. Mon casque m’a beaucoup sauvé. Et la deuxième fois que cela s’est produit, je crois, en avril de cette année, l’obus a également touché mon casque et a déchiré l’oreille de mon casque, donc mon casque a de nouveau protégé ma tête, oui.
— […] Comment vous sentez-vous ? Allez-vous retourner au front ?
— La dernière blessure était une commotion cérébrale présumée, j’ai passé un peu de temps à l’hôpital et j’en suis sorti. Et maintenant, je suis déjà retourné au front. Je n’avais pas de blessures si graves que je n’ai pas pu retourner au front. Seule ma paume a été déchirée, mais maintenant ma main a guéri et fonctionne presque normalement. C’est pourquoi je reste un soldat prêt au combat. C’est aussi pour cette raison que je reviens à chaque fois. C’est en fait mon devoir. Je ne parlerai pas de désir, mais de devoir, bien sûr. […]
Svoboda, traduction automatique & Deepl
Dmytro Kupriyan est né à Kiev et s'est retrouvé pour la première fois au front après le début de la phase actuelle de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, le 24 février 2022. La guerre n'était pas loin de lui avant cela. Il est l'auteur de plusieurs cycles de photographies sur la guerre, dans lesquels il la montre sous différents angles : il s'agit de photos de l'entraînement des soldats, de fragments d'obus qu'il a collectés dans la zone de la ligne de front, sans que l'on sache exactement de quel côté ils ont été tirés, et d'une série de photos de maisons détruites par la guerre. Aujourd'hui, Dmitry Kupriyan sert dans la direction de Bakhmut, dans le détachement d'assaut. Il prend des photos de ses subordonnés et promet de les publier après la fin des hostilités. (traduction Deepl)
Dimanche 6/8, 14h55
Capitalisme et écologie.
La montée de la crise climatique conduit à poser avec une intensité accrue la question de la compatibilité entre le régime économique aujourd’hui dominant au plan mondial et le maintien de conditions écologiques viables sur la planète. Faut-il une rupture avec le système ?
Le système en question c’est bien le système capitaliste, fondé sur une économie de marché globalisée, privilégiant la croissance à tout prix et qui ignorerait la question environnementale, sauf bien sûr à des fins marketing ou de greenwashing. Quant à la rupture, quelle serait-elle ? Le terme en lui-même implique un changement profond et rapide : dans les comportements individuels vers la sobriété, dans les politiques nationales, ou encore dans l’ordre mondial ?
[…] Pour engager une conversation utile à ce sujet, sans doute est-il nécessaire de prendre du recul. Et pour cela, quelle meilleure solution que de revisiter la pensée d’un des pionniers, si ce n’est le père, des concepts du développement durable : Ignacy Sachs, l’intellectuel franco-polonais qui est mort le 2 août dernier à Paris, à l’âge de 95 ans.
[…] Son programme de recherche, sans doute plus connu à l’international qu’en France, est simple à définir : il s’agit d’explorer les voies d’une « croissance économique à la fois respectueuse de l’environnement et socialement inclusive ».[…]
Les expériences de vie et les travaux de recherche de Sachs le conduisent à une analyse sans concession de ce qu’il appelle les « paradigmes échoués » du XXe siècle.
Au Nord, le premier capitalisme, sauvage, a laissé la place à un « capitalisme réformé » durant les trente glorieuses (1945-1975), avant que la « contre-réforme du néo-libéralisme » ne balaye à partir des années 1980 une partie des acquis de la social-démocratie. À l’Est, le bilan du « socialisme réel » est sans appel : sobriété forcée et libertés restreintes, dans une égalité toute relative. Au Sud, le mal-développement domine, avec des inégalités extrêmes et le gaspillage des ressources, naturelles autant qu’humaines.
Seuls échappent peut-être à ce constat certains pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est (la Corée du Sud et les autres « Dragons », puis la Chine et aujourd’hui le Vietnam), dotés d’« États développeurs » efficaces et qui furent les principaux bénéficiaires de la mondialisation économique. Mais en règle générale, les leçons de l’histoire sont des leçons négatives, nous dit Sachs. Pour relever les défis du XXIe siècle, nous sommes donc condamnés à inventer.
[…] Quels sont ces défis auxquels il faut faire face désormais ? Le changement climatique, bien sûr, dont les manifestations sont aujourd’hui claires […] Pour Ignacy Sachs, le second défi est celui du travail. Plus précisément celui de la création d’une offre suffisante de « travail décent » pour une population mondiale qui continuera à croître, de 7,6 milliards aujourd’hui à 10 mds vers 2050.
[…] Il serait vain de revenir aux solutions du passé, toutes ont mal passé l’épreuve de la réalité. En attendant l’émergence et la consolidation d’une économie sociale dans l’économie de marché, il s’agit en priorité de réformer à nouveau le capitalisme. Et d’affirmer le rôle de l’État dans cette perspective d’une « croissance économique socialement inclusive et respectueuse de l’environnement ».
[…] Dans le projet de réforme du capitalisme, Sachs identifie la nécessité absolue d’une régulation sociale et environnementale des marchés. Il faut pour cela une « main bien visible de l’État ». Dans ses conférences de 2008, il identifie cinq priorités, d’une extrême actualité.
- […] dans la mondialisation, l’État-nation ne doit pas s’effacer mais au contraire s’affirmer comme un élément central pour l’articulation du global et du local.
- Il doit aussi évidemment être l’élément moteur de la composition des objectifs économiques, sociaux et environnementaux […]
- Si les transitions écologiques et sociales appellent une vision à long terme, celle-ci ne doit pas être élaborée de manière technocratique, mais constituer un avenir négocié entre l’État, les entreprises, les représentants des travailleurs et la société civile organisée.
- Les services sociaux de base principalement garantis par l’État pour les infrastructures, la santé, l’éducation doivent devenir un droit pour tous et, évidemment, dans tous les pays.
- Enfin, l’État doit jouer un rôle central en matière de recherche et d’innovation, non seulement parce que les intérêts privés sous-estiment les bénéfices sociaux de la recherche, mais aussi parce que celle-ci doit échapper aux critères de rentabilité à court terme.
[…] Mais ce sont autant de sujets à verser à un dossier qui ne sera pas clos avant longtemps : réformer le capitalisme pour surmonter la crise écologique, tout en construisant l’équité et l’inclusion sociale…
The Conversation, Patrick Criqui, Directeur de recherche émérite au CNRS, économiste de l’énergie
Dimanche 6/8, 10h30
Paix du Sud.
L’Arabie saoudite joue à son tour les bons offices dans la guerre en Ukraine. Après les offres de services ces derniers mois de la Chine, du Brésil et de la Turquie, sans effets probants hormis un peu pour Ankara, le royaume saoudien va héberger ce week-end un sommet consacré au conflit, dans la ville de Djeddah.
Un sommet de niveau modeste, puisque ce ne sont pas les chefs d’Etat et de gouvernement qui sont conviés mais seulement leurs conseillers pour les questions de diplomatie et de sécurité.
[…] L’objectif est aussi pour MBS [le prince héritier Mohammed ben Salmane] de montrer qu’il boxe dans la cour des grands en matière de médiation diplomatique. Il se targue notamment d’une rare capacité à fédérer le « Sud global », les grands pays émergents, face à un conflit entre l’Ouest et le successeur de l’Est du temps de la guerre froide, à savoir Moscou. Riyad aspire à rejoindre officiellement le club des BRICS, qui deviendrait un contrepoids à l’Occident.
[…] Le Sud global affiche aujourd’hui une position neutre, pour ne pas dire ambiguë. Inde, Afrique du Sud et Chine se sont, en effet, abstenus lors des trois votes à l’Onu qui ont condamné, à une majorité sans précédent de près de 170 membres (dont l’Arabie saoudite) sur 193, l’invasion russe et les annexions de régions ukrainiennes.
[…] Aucun de ces quatre grands émergents, comme à vrai dire la grande majorité des pays non occidentaux, n’a appliqué de sanctions économiques ou financières contre Moscou. En revanche, ils n’ont pas non plus livré d’armes lourdes au Kremlin, même si Washington avait repéré un cargo suspect dans un port sud-africain. De telles livraisons auraient nui gravement à leurs intérêts économiques en Occident et auraient ruiné le récit selon lequel ils ne mettent pas d’huile sur le feu.
Les Echos
Dimanche 6/8, 10h25
Leçon du réel.
Le premier ministre japonais a dénoncé dimanche les menaces russes de recourir à ses armes nucléaires, au moment où le Japon commémore le 78e anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima par les Etats-Unis. Environ 140 000 personnes sont mortes à Hiroshima le 6 août 1945 et 74 000 autres dans le bombardement atomique de Nagasaki, trois jours plus tard à la fin de la seconde guerre mondiale.
« La dévastation causée par les armes nucléaires à Hiroshima et Nagasaki ne peut jamais se répéter », a déclaré le premier ministre, Fumio Kishida, au cours d’une cérémonie à Hiroshima. « Le Japon, seule nation à avoir subi des bombardements atomiques pendant la guerre, poursuivra ses efforts en vue d’un monde dénucléarisé », a fait valoir M. Kishida, dont la famille est originaire d’Hiroshima.
« Le chemin vers cet objectif devient de plus en plus difficile en raison des divisions croissantes au sein de la communauté internationale sur le désarmement nucléaire et la menace nucléaire de la Russie », a-t-il déploré. « Compte tenu de cette situation, il est d’autant plus important de redonner un élan international à la réalisation d’un monde dénucléarisé », a-t-il souligné.
Pour la deuxième année d’affilée, Hiroshima n’a invité ni la Russie ni la Biélorussie à assister à la cérémonie en raison de la guerre en Ukraine. […]
Le Monde
Dimanche 6/8, 10h00
Josef Rotblat.
Polonais, Josef Rotblat rejoint le Projet Manhattan sur la conviction que les Nazis s’emploient à créer une bombe atomique. Sa famille est coincée à Varsovie et il est sans nouvelle de sa femme depuis le début de la guerre. Huit mois avant Hiroshima, alors que les services de renseignements assurent que les Allemands ont renoncé, il quitte le projet de création de la bombe américaine.
Józef Rotblat, né le 4 novembre 1908 à Varsovie et mort le 31 août 2005 à Londres, est un physicien polonais, spécialiste de physique nucléaire. Il est le seul scientifique à avoir quitté le projet Manhattan avant la destruction d’Hiroshima en août 1945.
Dans le but de sensibiliser l’humanité aux dangers de la bombe atomique et à la suite du manifeste Russell-Einstein, il a créé le Mouvement Pugwash pour lequel il fut récompensé par le prix Nobel de la paix en 1995.
Wikipedia
Le physicien, Prix Nobel de la paix 1995 conjointement avec le mouvement des conférences Pugwash qu’il présidait, est mort, mercredi 31 août [2005] à Londres. Il était âgé de 96 ans.
[…] Le mouvement Pugwash, basé à Londres, cherchait à convaincre les hommes de science d’assumer la responsabilité de leurs inventions. Pour cela, l’organisation se voulait avant tout un lieu de dialogue, réunissant à intervalles réguliers des experts de premier plan.
Sur fond de guerre froide, les conférences prônaient la coopération scientifique Est-Ouest afin de prévenir les conflits. Elles favorisaient des contacts personnels entre savants de deux côtés du rideau de fer. Mais elles étaient aussi critiquées, en Occident, pour n’établir aucune distinction politique entre les deux superpuissances nucléaires.
Aussi, l’attribution en 1995, après la fin de la guerre froide, du prix Nobel de la paix au mouvement Pugwash et à son principal promoteur avait-elle créé une certaine surprise. Le choix du comité avait été justifié par la volonté de marquer le cinquantième anniversaire du bombardement de Hiroshima. Mais il avait aussi été interprété comme une critique de l’annonce de la reprise des essais nucléaires français, quelques mois après l’élection de Jacques Chirac.
Joseph Rotblat avait lui-même pris la plume pour demander au nouveau président de renoncer à son projet. Il avait reçu le prix Albert-Einstein en 1992, et avait été anobli par la reine Elizabeth II en 1998.
Le Monde, Jérôme Fenoglio, 2 septembre 2005
Dimanche 6/8, 9h35
Hiroshima, escaliers de la Banque Sumitomo, Août 1945. L'énergie de la bombe a blanchi la matière autour du corps, qui a fait écran, un instant.
Samedi 5/8, 21h15
La Mère Patrie change de bouclier.
Samedi 5/8, 19h40
Un mort.
Aujourd'hui, le 2 août, la communauté de Zdovbytska s'est inclinée avec une profonde tristesse et a rendu un dernier hommage à la mémoire bénie de Serhii Chubko, un soldat des forces armées ukrainiennes. Serhii est né le 25 avril 1991 dans le village de Hilcha Persha. Immédiatement après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, Serhii est allé étudier à l'école professionnelle n° 1 de Rivne, où il a obtenu un diplôme de charpentier. Par la suite, il a été appelé au service militaire dans l'unité militaire de Novohrad-Volynskyi, dans les troupes du génie. Après son service, il a appris le métier de constructeur et a travaillé à Rivne sur un chantier de construction. En 2012, il s'est marié et Tatiana a eu un fils, Kyrylo. L'année 2014 marque le début de l'opération antiterroriste russe contre l'Ukraine. Notre Défenseur a été appelé à défendre les frontières de son pays natal contre l'occupant. Pendant un an et demi, il a défendu l'aéroport de Donetsk, Debaltseve, Lysychansk, Mariupol, Artemivsk, Kramatorsk. Serhii Chubok, un sergent junior courageux et responsable, s'est montré très performant et s'est vu décerner la médaille "Pour le courage et la bravoure". De retour chez lui, Serhii devient père pour la deuxième fois. Une fille, Varvara, est née dans la famille. Pour subvenir aux besoins de sa famille nombreuse, Serhii travaille dur. La famille déménagea dans le village de Yosypivka, où elle commença à construire une nouvelle maison. Notre héros était un bon père, amical, sincère et réceptif, et il avait beaucoup d'amis. Il rêvait d'une vie heureuse pour sa famille, il rêvait d'inscrire sa fille Varvara en première année. Mais il n'en fut rien. Au début de l'invasion, Serhii a été l'un des premiers à rejoindre la défense territoriale locale. Le 28 août 2022, après avoir reçu un appel du bureau d'enrôlement militaire, il a été appelé à suivre une formation dans la ville de Zhytomyr, puis a été envoyé dans la ville de Dnipro au sein de la 25e brigade. Le sergent Serhii Chubok a défendu sa patrie dans les troupes du génie, au sein du premier bataillon aéroporté. Les opérations de combat se sont déroulées à la frontière de trois régions : Kharkiv, Donetsk et Luhansk, la direction de Liman et Kreminna. La famille Chubok, originaire de la région de Luhansk, apprend la terrible nouvelle de la mort de Serhii Chubok, le héros, le défenseur, le 29 juillet 2023. Il avait prêté le serment militaire d'allégeance au peuple ukrainien, accomplissant courageusement son devoir militaire dans la bataille pour l'Ukraine, sa liberté et son indépendance. Il sera à jamais dans sa 32e [année]. Le héros a été enterré dans le cimetière du village de Hilcha Persha. (traduction automatique & Deepl)
Samedi 5/8, 17h05
Hors-sujet (quoique) du samedi : tous égaux devant le complot.
Une analyse de 170 études sur les théories du complot est arrivée à la conclusion que la plupart des gens dans le monde croient à au moins une théorie conspirationniste.
[…] D’après Shauna Bowes, coautrice de l’étude et doctorante en psychologie clinique à l’Emory University School of Medicine basée à Atlanta, le nombre d’études sur les théories du complot a explosé ces dernières années. Elle et son équipe ont donc décidé de les compiler et d’en dresser un instantané, en précisant cependant que les recherches citées précèdent la pandémie de Covid-19, qui a engendré à elle seule beaucoup de nouvelles croyances complotistes.
Avant toute chose, Shauna Bowes et ses partenaires de recherche ont dû déterminer ce que sont exactement les théories du complot. « De manière générale, [elles] désignent des explications causales d’événements qui imputent la responsabilité à un groupe de personnes puissantes, qui agissent en secret pour fomenter des plans cachés qui leur profitent et nuisent au bien commun. Ainsi, la recette des théories du complot comprend trois prétendus ingrédients principaux: (a) les conspirateurs, (b) les plans cachés et (c) l’intention malveillante envers les autres ou la société. »
[…] Leurs principales conclusions font ressortir trois traits communs à la plupart des personnes étudiées: le besoin de faire sens avec le monde qui nous entoure, le besoin de se sentir en sécurité et le besoin de maintenir une image positive de soi-même. C’est quand l’un de ces besoins n’est pas comblé qu’émergeraient les tendances complotistes. Et tout le monde serait concerné.
Korii
Samedi 5/8, 17h00
Moqueur.
Grâce à leur capacité de transport sans égal, nos navires de classe Ropucha sont l'épine dorsale de notre marine. A pleine charge, ils peuvent transporter 4076 tonnes de matériel militaire ou 18000 mètres cubes d'eau de mer.
Samedi 5/8, 16h40
30 ans d’engagement.
Thierry Meyer, président de l’association Les Enfants de Tchernobyl.
Il est maintenant temps pour moi de prendre un peu de hauteur pour réfléchir aux projets de l'association et à mon implication à l'avenir... au bout de 30 années d'engagement. (Photo prise par Cathy en août 2021 lors d'une sortie avec notre amie Irina Kogut au Musée de l'astronautique Sergueï Korolev à Zhytomir).
Samedi 5/8, 15h25
Ne plus écrire sur eux ou pour eux.
Lyudmila Petrushevskaya, l’une des personnalités littéraires et culturelles les plus renommées de Russie, a annoncé dans un article de Telegram qu’elle ne pouvait plus écrire. « C’est ça », a-t-elle écrit. « J’ai toujours écrit sur mon peuple. A propos des personnes qui vivent en Russie. Je me suis senti désolé pour eux, les ivrognes et les misérables… Mais maintenant, je ne me sens pas désolé pour mon peuple – envahisseurs, voleurs et violeurs, meurtriers d’enfants et destructeurs de la vie des autres – ou leurs familles haineuses, leurs épouses et mères.
« Je n’écrirai jamais sur eux ou pour eux. »
The Moscow Times, traduction automatique
Samedi 5/8, 15h15
Mer Noire (suite).
L’Ukraine réplique aux menaces russes de blocus sur la Mer Noire après le fin de l’accord sur les céréales. L’Ukraine a désactivé deux navires russes depuis hier.
L'autorité maritime ukrainienne avise les navigateurs que tous les ports russes de la mer Noire et leurs approches seront considérés comme une "zone à risque de guerre" [...] (traduction automatique)
«Avec chaque nouvelle mission de combat, les drones de combat et les drones maritimes ukrainiens deviennent plus précis, les opérateurs plus expérimentés, la coordination des combats plus efficace et les fabricants ont la possibilité d’améliorer les caractéristiques tactiques et techniques», a déclaré Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil ukrainien de la sécurité nationale et de la défense, sur Twitter samedi matin.
Danilov a déclaré que le mois d’août avait été particulièrement réussi pour les « chasseurs » ukrainiens.
« La prochaine étape consiste à élargir l’échelle, la gamme des opérations de combat, ainsi que le niveau et la gravité des pertes russes », a-t-il ajouté
CNN, traduction automatique
Samedi 5/8, 11h55
Menaces nucs. Quelqu’un comptabilise les déclarations des uns et des autres.
Pas le temps de parcourir 260 pages de rhétorique nucléaire ? Voici un aperçu des conclusions de notre dernière mise à jour de la chronologie des menaces nucléaires dans la guerre russe contre l’Ukraine […].
Comment code-t-on ?
- « Escalade » = menace (implicite) d’utilisation du nucléaire
- « Avertissement » = une allusion aux capacités nucléaires ou à l’escalade conventionnelle sans menace d’utilisation nucléaire
- « De-escalade » = actes qui remettent en question ou rétractent des déclarations ou des actions antérieures liées à une éventuelle utilisation nucléaire.
Au total, nous avons identifié 204 signaux nucléaires depuis le début de 2022.
SWP Berlin, Twitter, traduction Deepl
- Nombre de signaux nucléaires en provenance de Russie : 110 dont 15 escalades, 66 avertissements, 29 désescalades.
- Nombre de signaux nucléaires de l’Ouest : 94 dont 6 escalades, 50 avertissements, 38 désescalades
Samedi 5/8, 11h25
Blogs russes.
Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.
[…] Intéressons-nous aux bloggers russes qui bataillaient jusqu’ici par leur indiscipline et – disons-le – une forme d’anarchie dans leurs propos et critiques, dont feu Prigojine était un des porte-paroles les plus écoutés.
Ces « influenceurs » russes ont été mis au pas récemment par le ministère russe de la défense, avec de la prison à la clef pour ceux qui se feraient prier : ils doivent éviter désormais d’évoquer les sujets qui pourraient « inutilement inquiéter » la société russe et qui sont nombreux.[…] le premier sujet « fantôme » est la pression exercée par les forces ukrainiennes sur cette partie sud du front et que le général Yvan Popov avait eu le malheur de reconnaître. […] Le second sujet que les influenceurs russes doivent désormais éviter est celui des « destructions dans la profondeur » qui constituent de dangereux affaissements de la capacité de combattre des troupes de Poutine. Je pense en particulier aux frappes en Crimée, susceptibles « d’affoler » tous ceux qui pratiquaient si bien jusqu’ici la politique de l’autruche et pensaient encore que cette presqu’île, annexée illégalement en 2014, constituait une forme de sanctuaire dont l’attaque aurait déclenché aussitôt les foudres du maître du Kremlin.
[…] les attaques audacieuses des Ukrainiens, symboliques mais aux lourdes conséquences politiques, sont systématiquement « sous-évaluées » par ces influenceurs russes : l’explosion de drones Ukrainiens contre des bureaux de ministères russes au plein cœur de l’équivalent du quartier de la City à Moscou, le 30 juillet et à nouveau le 1° août, constituent autant de gifles pour Vladimir Poutine.
[…] Notons au passage que ces drones de conception ukrainienne arrivent à percer l’imposant dispositif de protection sol-air de Moscou en s’appuyant notamment sur des failles qui ont été analysées par les alliés qui soutiennent l’Ukraine.
Ces drones bénéficient aussi de l’efficacité réduite des systèmes de guerre électronique russes en pleine ville. Ces systèmes de brouillage sont en effet censés perturber le guidage et le vol des drones, mais ils présentent l’inconvénient de tout perturber dans la zone où ils sont activés : tout ce qui est digital, fer de lance d’un quartier d’affaire, serait ainsi brouillé voire neutralisé.
Pour améliorer la protection de Moscou, il faudrait donc tout perturber, à l’image de cette guerre que Poutine avait lancée en assurant ses concitoyens (ses sujets ?) qu’ils n’auraient pas à en pâtir… […]
Ne pas subir, Guillaume Ancel
Le 20e siècle est terminé.
[…] Les blogueurs russes ont critiqué le ministère de la Défense russe pour avoir menti sur les frappes de drones navals et ont appelé l’armée russe à intensifier ses activités en mer Noire.
Les blogueurs russes ont critiqué le ministère de la défense russe pour avoir initialement affirmé que les forces russes avaient intercepté toutes les frappes de drones au lieu d’admettre que les frappes avaient endommagé le navire de débarquement Olenegorsky Gornyak. Les blogueurs russes ont critiqué le ministère de la défense pour avoir précédemment menti au sujet de la destruction des installations d’assemblage de drones ukrainiens et ont affirmé que les forces russes devaient couper l’accès de l’Ukraine à la mer Noire afin d’empêcher les attaques de drones navals à partir de navires civils.
Un agrégateur de nouvelles russe a affirmé que la Russie devait créer un véritable système de surveillance de la mer Noire pour détecter les bateaux ukrainiens, étant donné que d’autres tactiques, telles que l’attaque des infrastructures portuaires ukrainiennes, n’ont pas empêché les attaques en mer. Certains blogueurs militaires russes ont affirmé que le ministère de la Défense russe ne disposait pas d’une politique d’information cohérente, ce qui créait les conditions d’un tollé public dans l’espace d’information russe après chaque échec militaire de la Russie. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 4 août, traduction Deepl
Samedi 5/8, 11h20
Zapo.
Samedi 5/8, 11h05
Chine.
Les ambitions de la Chine en Europe ont subi un revers majeur cette semaine lorsque l’Italie a fait part de son intention de quitter le programme phare de la politique étrangère de Pékin, l’initiative « la Ceinture et la Route » (BRI), soulignant un changement plus large en Europe alors que les gouvernements se méfient de plus en plus de leur dépendance économique à l’égard de Pékin.
Alors que Pékin cherche depuis longtemps à étendre son empreinte économique en Europe, notamment en injectant de l’argent dans les projets d’infrastructure de la BRI, les plus grandes économies européennes ont largement refusé de signer l’initiative. La situation a changé en 2019 lorsque l’Italie s’est démarquée de ses pairs et est devenue le premier et le seul membre du G-7 à adhérer à la BRI, une décision qui a mis Washington en colère et qui a représenté une victoire politique majeure pour la Chine.
En quittant la BRI, Rome portera un coup embarrassant à Pékin à l’occasion du 10e anniversaire de l’initiative. Le retrait prévu de l’Italie est également le reflet d’une situation plus générale en Europe, où de nombreux dirigeants se détournent de l’intégration économique profonde qui a défini pendant des années les relations entre l’Europe et la Chine. Pendant des années, l’Europe a été à la traîne de l’approche conflictuelle de Washington à l’égard de la Chine, en particulier lorsqu’il s’agissait d’intégration économique – ou de découplage. Mais cela semble être en train de changer.
[…] Rome adopte maintenant une ligne plus dure envers la Chine. L’ancien Premier ministre Mario Draghi a bloqué les transferts de technologie vers Pékin et empêché les prises de contrôle chinoises d’entreprises italiennes . L’actuelle première ministre Giorgia Meloni est allée encore plus loin en restreignant l’influence d’une firme chinoise sur le manufacturier italien Pirelli et en affirmant son soutien à Taïwan. Dans des remarques pointues, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a dénoncé dimanche la décision de l’Italie de rejoindre la BRI, la qualifiant d ‘ »acte improvisé et atroce ».
« La question aujourd’hui est la suivante : comment revenir [de la BRI] sans nuire aux relations [avec Pékin] », a-t-il déclaré. « Parce que c’est vrai que la Chine est un concurrent, mais c’est aussi un partenaire. » […]
Foreign Policy, traduction Deepl
Samedi 5/8, 10h45
Mer Noire.
« Durant la nuit, le SBU (services ukrainiens de sécurité) a fait sauter le “SIG”, un important pétrolier de la fédération de Russie qui transportait du carburant pour les soldats russes », a affirmé samedi, à l’Agence France-Presse, une source des services ukrainiens de sécurité, faisant référence au chimiquier dans le détroit de Kertch.
Le Monde
Vendredi 4/8, 12h55
Drone brancard terrestre.
[...] La capacité de charge de ces brancards est de 150 kilogrammes. La télécommande fonctionne jusqu'à 100 mètres de distance. Par conséquent, le groupe d'évacuation sera réduit de sept personnes à deux, maximum trois. Tout ressemble à ceci : une personne marche devant, une demi-centaine de mètres derrière - un blessé sur une civière, et derrière lui, à la même distance, se trouvera un opérateur avec une télécommande, qui contrôlera la civière, en choisissant un chemin, - dit l'éclaireur Kamaz. Étant donné que le groupe d'évacuation sera réduit à trois militaires et qu'ils seront à une distance importante les uns des autres, il sera beaucoup plus difficile pour la reconnaissance aérienne ennemie de les détecter. Et s'ils s'en aperçoivent, il est peu probable que l'ennemi pratique l'artillerie un homme à la fois, car de ce côté-là, il a longtemps été affamé d'obus. Et cela, disent les combattants, est un autre avantage des brancards radiocommandés. — Le composant technique est assez simple : une batterie, un moteur, des chenilles et une plate-forme d'évacuation. Côté gestion, rien de bien compliqué non plus. Je pense que tout le monde, surtout les garçons, a eu des jouets radiocommandés similaires dans son enfance. L'essentiel est qu'il y ait un contact visuel entre l'opérateur et la personne blessée sur la civière, ajoute Kamaz. [...] (traduction automatique)
Vendredi 4/8, 12h50
Zapo.
Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’ont observé aucune mine ni aucun explosif sur les toits des bâtiments des réacteurs des unités 3 et 4 et dans les salles des turbines de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP), après avoir été autorisés à y accéder hier après-midi, a déclaré le directeur général Rafael Mariano Grossi a déclaré aujourd’hui.
Suite à des demandes répétées, l’équipe a pu accéder librement aux toits des deux tranches du réacteur et a également pu voir clairement les toits des salles des machines. L’équipe poursuivra ses demandes de visite des toits des 4 autres unités du ZNPP.
[…] Après l’arrêt à froid de la tranche 5 le 28 juillet , les activités de maintenance ont commencé, y compris l’inspection et les essais des systèmes de sûreté qui protègent le réacteur et son combustible ; et nettoyage de l’échangeur de chaleur. Cependant, l’équipe de l’AIEA a demandé à plusieurs reprises des informations plus complètes concernant l’ensemble des activités de maintenance prévues pour la tranche 5, compte tenu de la disponibilité limitée des pièces de rechange et du personnel de maintenance considérablement réduit disponible au ZNPP.
[…] L’équipe de l’AIEA au ZNPP continue de surveiller de près la situation concernant la disponibilité de l’eau pour le refroidissement des six réacteurs du ZNPP et d’exercer d’autres fonctions de sûreté et de sécurité nucléaires. Depuis la destruction du barrage, le ZNPP dépend pour ses besoins de l’eau du bassin de refroidissement du site, du canal d’évacuation de la centrale thermique de Zaporizhzhya (ZTPP) et des eaux souterraines du système de drainage. La hauteur de l’eau dans le bassin de refroidissement ZNPP continue de diminuer à un rythme d’environ 1 cm par jour tandis que l’eau dans le canal de décharge ZTPP est périodiquement complétée par de l’eau qui continue d’entrer dans le canal d’entrée ZTPP, principalement à partir des eaux souterraines . Il y a suffisamment d’eau disponible pour plusieurs mois.
Le 2 août, l’équipe de l’AIEA a effectué une inspection de la zone du bassin de refroidissement pour examiner l’intégrité de la porte d’isolement séparant le bassin de refroidissement de ce qui reste du réservoir de Kakhovka après la destruction du barrage en aval en juin. L’équipe a pu observer que la porte d’isolement avait été renforcée avec des blocs de béton et de la terre jusqu’à une épaisseur totale de 4 mètres.
Toujours au bassin de refroidissement, l’équipe a visité l’emplacement d’un puits pilote qui a été foré près du port et a appris que des tests initiaux de la qualité de l’eau et du débit des eaux souterraines avaient été effectués. Si les résultats de tous les tests complémentaires sont positifs, le site ZNPP prévoit d’étendre le diamètre du puits pilote, afin d’augmenter le débit d’eau dans le puits. Une fois le puits établi, l’usine installera des pompes et des canalisations pour fournir une alimentation alternative en eau aux bassins de gicleurs qui assurent le refroidissement essentiel des réacteurs. L’équipe a également appris que le site prévoyait de forer un puits supplémentaire dans le périmètre du site ZNPP.
De plus, les experts de l’AIEA ont effectué une surveillance radiologique de la zone du bassin de refroidissement et des zones à l’intérieur du périmètre du site pendant les visites. Les données de mesure sont téléchargées par l’AIEA dans le système international d’information sur la surveillance des rayonnements (IRMIS) de l’AIEA. Tous les niveaux de rayonnement étaient normaux. […]
AIEA, mise à jour 177, 4 août, traduction automatique
Vendredi 4/8, 10h15
Archipel scientifique.
[Émergence]
[…] Dans la campagne d’après-guerre pour exploiter l’atome, le gouvernement soviétique a construit de petites villes chargées de diverses tâches scientifiques. Une soixantaine de ces villes ont été créées entre la fin des années 1940 et le début des années 1980. Certaines d’entre elles, des villes où de nouvelles armes ont été conçues, n’étaient même pas sur la carte. D’autres villes travaillaient sur ce que les Soviétiques appelaient « l’atome pacifique » et étaient considérées comme « ouvertes », ce qui signifiait que leur accès était très restreint pour les étrangers et que les habitants eux-mêmes étaient étroitement surveillés par la police secrète.
En échange de leur isolement – ces villes étaient généralement situées à au moins deux heures des grandes villes – les chercheurs bénéficiaient d’un niveau de vie nettement plus élevé qu’ailleurs en Union soviétique. Les villes, généralement construites dans de belles zones boisées, jouissaient d’un meilleur urbanisme – enfin, tout urbanisme valait mieux que l’entreposage anarchique des citoyens qui se faisait ailleurs – de salaires plus élevés et, paradoxalement, d’une sorte de liberté cloîtrée. […] Quand j’avais 8 ans, ma grand-mère traductrice a épousé un physicien nucléaire vivant à Dubna, l’une des villes scientifiques – et il semblait que tout le cercle social de ma famille à Moscou en avait été frappé par le glamour.
L’échange de talents contre la belle vie a créé une relation extraordinairement productive entre l’État et les scientifiques. Les villes scientifiques ont contribué à assurer la position de l’Union soviétique en tant que superpuissance militaire et intellectuelle, et l’État les a récompensées en assurant leur confort continu. […]
[Dérive]
[…] En 1990, le financement de la science a soudainement chuté d’environ 90 %. Avec le pays au bord de l’effondrement, le prestige international a finalement dû céder le pas aux urgences économiques. La construction dans les cités scientifiques a gelé et le filet de jeunes diplômés en sciences s’est tari. En 1993, de nombreux instituts ne pouvaient plus se permettre de garder leur électricité allumée et la vie dans la plupart des laboratoires s’était arrêtée. […] Pendant quelques années, à partir de 1992 environ, diverses fondations occidentales, dirigées par l’organisation du financier et philanthrope américain George Soros, ont accordé de petites subventions à des scientifiques exacts russes. Maintenant, la majeure partie de ce financement s’est tarie : Soros, pour sa part, a déclaré qu’il ne tenterait plus à lui seul de sauver la science russe si le gouvernement russe prévoyait de ne rien faire pour aider.
[…] En fait, la «fuite des cerveaux» qui a été la bête noire de la science et de la technologie post-soviétiques, dont les meilleurs et les plus brillants sont attirés vers l’Occident, n’a guère touché les villes scientifiques. Une enquête récente menée par l’Institut russe du travail auprès des résidents des villes scientifiques a révélé que la plupart des jeunes aimeraient rester dans les villes et dans les sciences. Ce sont peut-être des romantiques incurables.
Ou peut-être, étant les meilleurs et les plus brillants parmi les meilleurs et les plus brillants, savent-ils quelque chose que nous ignorons ; peut-être ont-ils raison de croire qu’ils sont en possession de quelque chose de si unique et précieux qu’ils devraient passer le reste de leur vie à étayer – et à retoucher – ces 60 monuments géants au pouvoir de la science, les futures ruines de l’ère nucléaire.
[…] [Dans la ville de Provitno,] alors que le personnel de l’institut continuait à assembler des aimants géants pour l’accélérateur à un rythme toujours décroissant, il devint progressivement clair que l’accélérateur n’avait aucune chance d’être achevé avant qu’il ne devienne obsolète. Les grands rêves laissent de grandes traces. D’énormes entrepôts remplis de milliers d’aimants et de centaines de générateurs se dressent comme des monuments géants à l’accélérateur qui n’a jamais existé.
[…] Dubna, qui compte 68 000 habitants, est devenue la première et peut-être la seule réussite parmi les villes scientifiques en difficulté. En construisant le Nuclotron, les scientifiques et les ingénieurs ont dû inventer des moyens moins coûteux de faire leur travail. La manière traditionnelle de fabriquer le tube qui tient le faisceau, par exemple, est d’un coût prohibitif : une chambre à haute pression est généralement utilisée pour forcer l’alliage métallique à se conformer à la forme complexe requise pour le tube. A Dubna, ils utilisaient de l’eau congelée à l’aide d’azote liquide pour faire le travail de la chambre de pression.
[Immortalité]
[…] Il faut cultiver un mépris éclairé de l’histoire dans ces cités scientifiques. Si Protvino a été construit sur les corps des soldats [de la Seconde guerre mondiale], alors Dubna repose sur les os des détenus du camp de travail. La ville est située sur une île façonnée par les rivières Dubna et Volga et le canal de Moscou, qui relie la Volga à la rivière Moskva. Le canal, un rêve utopique des dirigeants russes depuis des siècles, a été construit dans les années 1930 par des prisonniers – jusqu’à 700 000 d’entre eux, selon les sources. […] Le seul souvenir des détenus du camp de travail réside dans leurs tombes anonymes. « Là où se trouvent les tombes des prisonniers, il y a un ruisseau », me dit Zarubin [une sorte de chargé de relations publiques érudit – du Laboratoire des hautes énergies]. « Les locaux utilisent l’eau pour mariner les concombres, et ils n’ont pas besoin de la faire bouillir d’abord. » Il fait une pause. « C’est de l’eau bénite », explique-t-il.
[…] Grâce au Laboratoire des réactions nucléaires, tout Dubna espère s’immortaliser au nom de l’élément 105 (l’un de ces espaces vides du tableau périodique) qui, si toutes les négociations entre les agences internationales se déroulent comme prévu, deviendra officiellement connu sous le nom de dubnium. Le Laboratoire des Réactions Nucléaires, avec ses quatre petits accélérateurs, synthétise les noyaux de nouveaux éléments. C’est une source de grande fierté à Dubna que les éléments 102, 103, 104 et 105 sont généralement reconnus pour avoir été synthétisés en premier à Dubna, et les éléments 106, 107 et 108 auraient également une dette considérable envers Dubna. C’est sur l’élément 114, cependant, que le laboratoire fonde ses espoirs.
« Il a été prédit », explique le directeur du laboratoire Mikhail Itkis, « que l’élément 114 vivra longtemps. Les noyaux des autres éléments que nous avons synthétisés ont été de courte durée, mourant après des millisecondes ou des microsecondes, alors que celui-ci peut vivre pendant des jours voire des mois. » […]
Wired, Masha Gessen, Les futures ruines de l’ère nucléaire, traduction automatique
Vendredi 4/8, 10h00
Navire russe touché de l’autre côté de la Mer Noire.
Le service de sécurité de l'Ukraine a mené une opération spéciale en baie de Novorossiysk : le grand navire de débarquement Olenegorsky Gornyk a été endommagé.
[…] Les images n’ont, à ce stade, pas été authentifiées et l’épisode n’a pas donné lieu à une communication officielle, ni de la part des autorités russes ni de celle de Kiev.
[…] L’Olenegorski-Gorniak n’appartient pas à la flotte russe de la mer Noire, mais il y était présent depuis trois semaines, sur ordre de Vladimir Poutine. Le 11 juillet, l’agence TASS avait relayé la demande du ministère des transports de mobiliser deux navires de débarquement de la marine russe afin d’assurer le transport de biens, au moment où des embouteillages rendaient la circulation difficile sur le pont de Crimée.
Le Monde [edit]
Vendredi 4/8, 9h20
Ni plus ni moins qu’une nouvelle civilisation ?
[…] On sait que pour décarboner nos sociétés, il faudra consommer moins ; mais pour consommer moins, il ne faut pas uniquement compter sur la volonté des consommateurs, il faut plus largement sortir du système consumériste actuel qui vise justement à vendre le maximum de biens à un maximum de monde, au moyen notamment d’outils d’augmentation de la demande tels que la publicité ou le marketing.
[…] La baisse de la demande (sobriété) nécessite donc une réinvention des finalités de notre économie. Elle exige que nous répondions à la question : comment voulons-nous vivre ? À quels besoins collectifs l’économie doit-elle répondre ?
[…] une transition juste cherche à atteindre un horizon bien plus désirable que celui proposé par le modèle actuel. Certes, certains devront renoncer à des consommations excessives, notamment en ce qui concerne leurs déplacements (voyages en avion), leurs logements (résidences secondaires), ou encore leur consommation de biens et services. Mais pour la majorité des personnes, la bifurcation écologique sera synonyme d’un vivre-mieux, d’environnements plus sains, d’un accès aux services et aux soins plus riche et diversifié. Il ne s’agit pas de « rendre un renoncement désirable », mais de désirer vivre mieux – ce qui n’est pas forcément évident aujourd’hui, car dans une relative absence de modèles alternatifs inspirants, on peine à imaginer ce à quoi pourrait ressembler ce « monde d’après ».
[…] La vraie question n’est pas du tout de savoir comment « faire passer la pilule » d’une transition désagréable, mais au contraire de faire comprendre que la transition écologique est une opportunité à saisir pour vivre mieux, à tous points de vue.
Le monde de l’énergie, entretien avec César Dugast, pilote du projet Net Zero Initiative pour Carbone 4
Jeudi 3/8, 23h15
France-Niger.
Pour faire fonctionner les cinquante-six réacteurs nucléaires répartis dans les dix-huit centrales françaises, l’exploitant EDF a besoin d’environ 8 000 tonnes d’uranium naturel en moyenne chaque année. Après l’arrêt de l’extraction sur le sol français au début des années 2000, la France s’est tournée vers plusieurs pays simultanément pour son approvisionnement. Cette diversification des fournisseurs est un gage de sécurité pour EDF.
[…] Sur les dix dernières années, les 88 200 tonnes d’uranium naturel importées vers la France provenaient essentiellement de trois pays : le Kazakhstan (27 %), le Niger (20 %) et l’Ouzbékistan (19 %). […] [les autres sources ne sont pas citées]
Le Monde
Jeudi 3/8, 23h00
Bascule.
La perspective de ce qu'est le progrès a changé de façon spectaculaire au cours des siècles, et c'est surtout aujourd'hui que nous remettons en question la perception de ce qu'est le progrès.
Jeudi 3/8, 22h10
Vers Vénus (dans une barque en carbone).
Dieu (ou quelque chose comme ça) m’a donné un cerveau d’exception et je ne vais pas m’en servir à moitié. Survivre, croître, occuper de nouveaux territoires sont les fonctions de base communes à de nombreuses espèces vivantes, mais le facteur démultiplicateur leur manque en général. Tant pis pour elles.
[Guillermo Söhnlein,] le cofondateur d’OceanGate [dont le petit submersible en carbone a implosé le 18 juin en allant fricoter du côté du Titanic à 4 000 mètres de profondeur) veut envoyer 1 000 personnes dans une colonie flottante sur Vénus d’ici 2050, et dit qu’il ne faut pas arrêter de repousser les limites de l’innovation.
[…] Souvent qualifiée de « jumelle de la Terre », Vénus ne semble pas être l’endroit idéal pour l’épanouissement de l’homme. Même Söhnlein en convient. « Vous avez tout à fait raison de dire que lorsque vous parlez d’aller sur Vénus, cela fait froncer les sourcils en dehors de l’industrie spatiale, et même au sein de l’industrie spatiale. », a-t-il déclaré.
Vénus est la planète la plus chaude du système solaire. Son atmosphère est remplie de dioxyde de carbone, sa température de surface pourrait faire fondre du plomb et de l’acide sulfurique tombe de ses nuages. Sa pression atmosphérique est écrasante – plus de 90 fois celle de la Terre, selon la NASA.
Malgré cela, M. Söhnlein ne voit pas pourquoi l’humanité ne devrait pas tenter de vivre sur cette planète. Il cite des recherches qui suggèrent qu’il existe une parcelle de l’atmosphère vénusienne à environ 30 miles [environ 50 kilomètres] de la surface où les humains pourraient théoriquement survivre parce que les températures y sont plus basses et la pression moins intense.
Selon M. Söhnlein, si une station spatiale pouvait être conçue pour résister à l’acide sulfurique présent dans les nuages, des centaines, voire des milliers de personnes pourraient un jour vivre dans l’atmosphère vénusienne. Selon lui, une colonie flottante pourrait accueillir 1 000 personnes dans l’atmosphère vénusienne d’ici 2050, même si l’on ne sait pas exactement comment cela se passera.
[…] L’entrepreneur collectionne les entreprises qui le rapprochent de son ambition ultime : pousser l’humanité au-delà de ses frontières naturelles sur Terre.
« Je pense que j’ai été poussé à contribuer à faire de l’humanité une espèce multiplanétaire depuis l’âge de 11 ans », a-t-il déclaré. « J’avais ce rêve récurrent d’être le commandant de la première colonie martienne.
[…] En 2013, au moment où Söhnlein a cédé le contrôle de l’entreprise à [son partenaire] Stockton Rush, OceanGate avait déjà trouvé des moyens de réduire les coûts d’exploitation et de lancement du submersible.
Mais il y avait une barrière apparemment incassable qui a contrecarré le désir de Rush de créer un voyage abordable au fond de l’océan : chaque expert a déclaré que les submersibles de plongée profonde devaient avoir la forme d’une sphère et être fabriqués en acier au titane, a déclaré Söhnlein .
Cela signifiait qu’ils étaient trop petits et trop lourds pour servir de « petits bus » vers les océans. Alors Rush a décidé de briser cette barrière incassable et de fabriquer un grand submersible de plongée profonde en fibre de carbone.
[…] Pour Söhnlein, ce type de pensée est l’une des choses que Rush avait en commun avec les superstars de la Silicon Valley Elon Musk et Mark Zuckerberg .
« Je ne pense pas que cela devrait avoir une connotation négative, car on pourrait presque dire que c’est un élément essentiel de l’évolution de l’humanité », a-t-il déclaré. « Si nous n’avions pas de gens comme ça, nous serions probablement tous encore dans des grottes ».
[…] Insider a demandé à un expert indépendant si l’envoi d’humains sur Vénus était un objectif réaliste d’ici 2050.
« Si la volonté politique et beaucoup d’argent y sont investis, alors je suis sûr que l’humanité pourrait le faire », a déclaré Andrew Coates, professeur de physique spatiale au Mullard Space Science Laboratory de l’University College London.
« Je suppose que la question est pourquoi voulons-nous faire cela ? a déclaré Coates, qui travaille sur des instruments pour une mission robotique prévue sur Mars.
Si l’humanité a besoin de se déplacer au-delà de la Terre parce qu’elle a besoin de plus d’espace pour se développer, la lune, qui est plus proche, « convient parfaitement à cela », a déclaré Coates.
Insider, traduction automatique & Deepl
Jeudi 3/8, 21h55
Routine.
La propagande nous impose que l’essentiel est de se battre, sinon au front, du moins de renforcer la puissance du pays, et la vie quotidienne avec ses corvées quotidiennes est mesquine et pitoyable. Mais c’est cette routine qui constitue la base de la vie, sa compréhension et sa création. C’est ainsi qu’ils essaient de nous forcer à ne plus aimer la vie elle-même – d’abord la nôtre, puis celle de quelqu’un d’autre, déclare le philosophe Mikhail Nemtsev.
[…] Il en va de même pour toute la vie : il est important de faire constamment sa propre vie, de tisser l’étoffe de la vie quotidienne à partir du même matériau de soucis que celui des autres, mais en même temps complètement et uniquement le sien.
Si nous considérons la routine, c’est-à-dire le quotidien de la vie « adulte » de cette manière, alors quelle qu’elle soit, c’est le matériau principal avec lequel nous pouvons et devons travailler. Personne n’a besoin de bouleversements, encore moins de guerres. Chacun a déjà suffisamment de tâches difficiles à accomplir, et il reste si peu de temps pour les résoudre.
[…] Dans la Russie en guerre, la propagande convainc systématiquement que tout cela n’a pas d’importance. Que toute la vie quotidienne routinière, ce lent et imperceptible processus de compréhension et de création de sa propre vie ne mérite que d’être négligé, et que ce qui est important, c’est de se battre, c’est-à-dire de travailler pour la guerre, d’aller à la guerre, et ainsi de suite.
Ce n’est plus la guerre pour la victoire. Or, dans la seconde moitié de l’année 2023, plus personne, à l’exception des personnes spécialement désignées à cet effet et de quelques fous urbains, ne parle à haute voix de victoire. La guerre trouve donc sa raison d’être en elle-même. Se battre pour se battre ? Tant qu’il y a dans le pays des gens prêts à le faire, cette situation arrange bien les dirigeants. Mais pour poursuivre la guerre, il faut qu’une masse suffisamment importante de personnes s’habitue à considérer la vie comme quelque chose de secondaire. D’abord la leur, puis celle des autres !
[…] Autrement dit, le militarisme russe oblige les habitants du pays à désapprendre les choses les plus importantes. […] Ce qui est étonnant, c’est que l’on peut apprendre à n’importe qui à oublier sa propre vie sur commande. C’est-à-dire que leur propre vie cesse d’être un mystère pour eux, un mystère à découvrir, un problème à résoudre.
[…] Mais comment ? Les guerres se terminent, et après ? Pour beaucoup, la perspective suivante est la fatigue, le ressentiment (pendant des années), la honte, le déshonneur, la rage – et le retour, enfin, à sa seule vie avec sa routine autosuffisante, avec son auto-activité. Cette vie devra apprendre à se défendre contre divers adorateurs de la mort. C’est à cela que sert la politique : c’est la résistance aux assassins.
iStories, tarduction automatique & Deepl
Jeudi 3/8, 21h45
Pause chaude.
Les scientifiques alertent depuis des décennies : on ne pourra plus vivre normalement dans certaines régions du monde à cause du réchauffement climatique induit par les activités humaines.
Ces avertissements sont devenus réalité, avec pour la première fois un pays qui se met à l’arrêt pour protéger sa population des chaleurs mortelles. L’Iran est barricadé ce jeudi 3 août, depuis la veille, pour faire face à des températures dépassant parfois 50 °C.
«Compte tenu de la chaleur sans précédent et pour protéger la santé publique, le gouvernement a accepté la proposition du ministère de la Santé de déclarer mercredi et jeudi fériés dans tout le pays», avait annoncé au préalable le porte-parole du gouvernement, Ali Bahadori Jahromi sur Twitter. […]
Libération
Jeudi 3/8, 19h30
9 mois le mot.
(Mais l’on se souvient que des pancartes blanches — sans mot — ont pu conduire à des arrestations).
Russie : Le tribunal a condamné Dmitry Skurikhin, entrepreneur de la région de Leningrad qui a peint son magasin avec des inscriptions pacifistes, à dix-huit mois de prison pour "discrédit" répété de l'armée à cause d'un piquet avec une affiche "Désolé, Ukraine"
Jeudi 3/8, 19h15
Les morts tuent.
Lorsqu’ils ont trouvé les corps de soldats russes dans une position abandonnée, quelque chose à propos des cadavres semblait faux.
« Il y avait trois ou quatre de leurs morts. Deux types étaient allongés l’un sur l’autre, ce qui nous a rendus suspects, car s’il y avait eu une explosion, ils auraient été projetés dans des directions différentes, mais ici, l’un est allongé sur l’autre », a-t-il ajouté. a déclaré Volodymyr, un sapeur de 47 ans exerçant probablement le métier le plus dangereux d’Ukraine : le déminage au front.
« Nous avons bien fait de ne pas les toucher, car lorsque nous sommes arrivés là-bas avec un ‘chaton’, nous avons vu qu’en dessous se trouvait une mine PM », a-t-il déclaré.
Le chaton est un crochet en acier pliable que les sapeurs utilisent pour déloger les pièges, surnommé pour ses pinces rétractables qui jaillissent comme des griffes de chat. Le PM est une mine antipersonnel de l’ère soviétique.
« Il a explosé et les a fait exploser tous les deux, mais nous sommes restés en sécurité, Dieu merci. »
[…] Les Russes « minent tout. Ouvrez les portes, les boîtes et les caisses, même les jouets », a-t-il déclaré. Même leurs propres morts : « Ils savent que nos groupes d’évacuation sanitaire soulèvent les blessés et les morts, sous lesquels ils trouvent ensuite ces explosifs. Et c’est très dangereux pour nous. »
Un sapeur des Forces armées ukrainiennes porte des "bottes araignées", qui préviennent ou minimisent les blessures aux pieds et aux jambes, dans la région de Donetsk, le 2 août 2023. REUTERS/Viacheslav Ratynskyi[…] Les usines ukrainiennes se sont mises à l’œuvre pour fabriquer des équipements destinés à améliorer la sécurité des sapeurs. Outre les crochets « chatons », l’unité de Volodymyr a reçu des « bottes araignées », qui soulèvent chaque pied du sol sur quatre pattes métalliques, de sorte que l’explosion ne se déclenche pas directement sous le corps du sapeur.
Reuters, traduction automatique & Deepl
Jeudi 3/8, 17h00
Tcherno pédago.
Les écosystèmes sont régis par le principe de l'équilibre écologique. Si un animal meurt, son corps sera d'abord consommé par d'autres animaux - des mammifères aux oiseaux charognards - et divers insectes. Les restes non consommés se décomposeront sous l'influence de champignons et de micro-organismes, donnant de la nourriture aux plantes, étant ainsi inclus dans le cycle des substances et de l'énergie dans la nature. Oui, il n'y a pas d'émotions ici : la vie et la mort sont si étroitement liées que l'une n'existe pas sans l'autre. (traduction automatique) Commentaire : "C'est cool. Je ne savais pas que nous avions des ratons laveurs."
Jeudi 3/8, 16h50
Chaque membre de ce conseil, chaque membre des Nations unies devrait dire à Moscou : ça suffit », a déclaré jeudi le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la famine et l’insécurité alimentaire provoquée par les conflits.
« Assez d’utiliser la mer Noire comme chantage. Assez de traiter les personnes les plus vulnérables du monde comme un levier. Assez de cette guerre injustifiée et inadmissible », a déclaré Blinken.
Ses remarques interviennent alors que les États-Unis occupent la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois d’août. La réunion se déroule dans un contexte d’accusations répétées de la Russie – un autre membre du Conseil de sécurité de l’ONU – de militariser la nourriture dans le cadre de sa guerre en Ukraine
CNN, traduction automatique
Jeudi 3/8, 16h45
Zapo & Dnipro.
Oleksandr Kubrakov, le ministre [ukrainien] chargé des infrastructures, a déclaré qu’un système d’approvisionnement en eau de 150 kilomètres de long était en cours de construction 24 heures sur 24 […] pour fournir de l’eau aux communautés touchées par la destruction du barrage de Nova Kakhovka sur le fleuve Dnipro en juin.
« Le premier lien fournira de l’eau aux habitants de Kryvyi Rih et des communautés voisines », a-t-il déclaré, notant la grande quantité de ressources et d’équipements qui iront dans ce projet. « Nous avons déjà engagé tous les producteurs ukrainiens de tuyaux en plastique de grand diamètre et réservé toutes les stations de pompage à grande capacité actuellement disponibles pour le projet », a-t-il déclaré. « Nous avons convaincu les fabricants mondiaux de nous donner l’équipement en priorité. »
[…] Entre-temps, mardi, le gouvernement ukrainien a également approuvé un plan de reconstruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka (HPP), qui jouera un rôle clé dans la restauration des systèmes d’irrigation dans le sud de l’Ukraine, a déclaré le Premier ministre Denys Shmyhal.
« Le projet durera deux ans. Dans la première étape, nous concevrons toutes les structures d’ingénierie et préparerons la base nécessaire à la restauration », a déclaré Shmyhal. « La deuxième étape commencera après la désoccupation des territoires où se trouve la centrale hydroélectrique. Il s’agit des travaux de construction proprement dits. »
CNN, traduction automatique
Jeudi 3/8, 9h30
Céréales.
Le Monde - Reni. Oblast d’Odessa. Ukraine . 27 juillet 2023. Le port de Reni, situé le long du Danube, en face des rives Roumaine, a été bombardé dans la nuit du 23 au 24 juillet 2023, détruisant une partie des entrepôts de blé de la société Transexpo.
Jeudi 3/8, 0h50
Peut-être que quelqu’un s’imagine que les armes nuc pourraient refroidir la Terre.
Une centaine de journaux médicaux à travers le monde, dont les plus prestigieux, lancent, ce jeudi, un rare appel commun à agir de manière urgente pour éliminer les armes nucléaires, jugeant réelle la menace d’une catastrophe nucléaire.
Cet appel intervient après des menaces à peine voilées du président russe, Vladimir Poutine, sur un possible usage d’armes nucléaires en Ukraine, des essais répétés de missiles nord-coréens et le blocage d’initiatives pour la non-prolifération.
« Le danger est important et grandissant », coécrivent dans un éditorial les rédacteurs en chef de onze revues médicales de premier plan, dont le BMJ, le Lancet, le JAMA et le New England Journal of Medicine. « Les États dotés d’armes nucléaires doivent éliminer leurs arsenaux nucléaires avant que ces derniers ne nous éliminent », souligne l’éditorial.
[…] Toute utilisation d’arme nucléaire « serait catastrophique pour l’humanité », souligne l’éditorial. « Même une guerre nucléaire “limitée” impliquant seulement 250 des 13 000 armes nucléaires dans le monde pourrait tuer 120 millions de personnes et provoquer une perturbation climatique mondiale conduisant à une famine nucléaire et à la mise en danger de deux milliards de personnes », selon ses auteurs.
Le Monde
En janvier 2023, le Science and Security Board du Bulletin of the Atomic Scientists a avancé les aiguilles de l’horloge de la fin du monde à 90 secondes avant minuit, reflétant ainsi le risque croissant de guerre nucléaire.
The Lancet, traduction Deepl
En août 2022, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré que le monde vivait « une période de danger nucléaire sans précédent depuis l’apogée de la guerre froide ». Ce danger a été souligné par les tensions croissantes entre de nombreux États dotés d’armes nucléaires.
En tant que rédacteurs en chef de revues médicales et de santé du monde entier, nous appelons les professionnels de la santé à alerter le public et nos dirigeants sur ce danger majeur pour la santé publique et les systèmes vitaux essentiels de la planète, et à prendre des mesures pour l’éviter.
Jeudi 3/8, 0h10
Oppenheimer.
Le pilote du programme qui devait conduire notre belle espèce aux portes du big bang maison est à toutes les sauces en ce moment. Étrange célébration.
A la radio, en rentrant tout à l’heure, l’émission discutait de l’anthropocène, que l’on aurait tendance à dater, désormais, des premiers dépôts d’isotopes artificiels vaporisés par nos soins à partir de la fin des années 40.
Un intervenant signalait que si l’humanité avait pris l’habitude de se percevoir comme l’élément dynamique dans le système Terre (les autres espèces et la nature en général reléguées au rang d’immuable, de matière première, passive, lente, exploitable), les choses venaient de s’inverser. C’est désormais nos élites, la crème de nous-même, qui se montrent incapables de bouger tandis que la peau de la Terre commence à se gratter.
On voit mal comment le tueur de mondes pourrait se satisfaire de revenir à quelque humilité. A part à coups de pied dans le cul, évidemment.
Rare photo couleur de Robert Oppenheimer prises par Alfred Eisenstaedt. 1963.
On cite souvent, en France, Albert Einstein qui disait « si c’était à recommencer je me ferais plombier », et vous ?
Je suis très content que les conditions de la vie humaine soient telles qu’il ne faille jamais répondre à de telles questions.
Le Grand Continent, entretien avec Oppenheimer à la télévision française en 1958, INA
Mercredi 2/8, 21h50
Exit.
Les États baltes seront déconnectés des systèmes énergétiques du Belarus et de la Russie en 2025.
Les gestionnaires de réseaux baltes ont signé un accord sur la synchronisation avec l’Europe occidentale en février 2025. Ils ne renouvelleront pas le contrat avec les opérateurs russes et biélorusses et le système BRELL.
BRELL est un mode de fonctionnement synchronisé des systèmes énergétiques du Belarus, de la Russie, de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, qui existe depuis 2001. Les lignes électriques des pays sont connectées en « anneau ».
Le document a été signé par l’opérateur lituanien Litgrid, le letton Augstsprieguma tīkls et l’estonien Elering, selon le site web de Litgrid.
Nexta, Twitter, traduction Deepl
Mercredi 2/8, 21h45
Mexique.
Alors qu’une sécheresse extrême frappe le Mexique, entraînant des pertes de récoltes, un manque d’eau et une hausse des prix des denrées alimentaires, le gouvernement tente d’apporter la pluie dont il a désespérément besoin en se tournant vers une technologie controversée : l’ensemencement des nuages.
En juillet, le pays a lancé la dernière phase d’un projet d’ensemencement des nuages qui vise à stimuler artificiellement les précipitations. Il cible 62 communes regroupées dans son nord et son nord-est, dans le but de « lutter contre les effets de la sécheresse et de contribuer à la recharge des nappes phréatiques », selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.
[…] Pour que l’ensemencement des nuages fonctionne, vous avez d’abord besoin d’un nuage. Les avions ou les drones injectent des particules [d’iodure d’argent] dans le nuage qui attirent les gouttelettes d’eau qui se forment autour d’eux, augmentant ainsi les risques de pluie ou de neige.
[…] À la mi-juillet, plus de 40% du Mexique était en sécheresse modérée à extrême, selon le service météorologique national. Le pays a également été submergé par une grave vague de chaleur qui a tué au moins 249 personnes au cours des quatre derniers mois. […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 2/8, 21h40
Céréales.
Tu fabriques un goulet d’étranglement (le motif importe peu), tu négocies son franchissement (quand ça t’arrange), tu y renonces pour pouvoir tirer dans le tas (personne n’a l’air de vouloir t’en empêcher).
[…] « La question est désormais de savoir si les bateaux arrivent à charger [le grain] ou s’il y a un vrai blocage des flux », générant de la volatilité sur le marché des céréales, a souligné Sébastien Poncelet, du cabinet Agritel (Argus Media France).
Mais le cours du blé, « marqueur du conflit », ne rebondissait pas mercredi après-midi : après une semaine de détente sur le marché européen, son prix baissait encore de près de 1 % par rapport à la clôture mardi soir, s’établissant à 233,50 euros la tonne pour livraison en septembre. Après avoir gagné près de 5 % mardi soir après l’annonce de cette attaque, le prix du principal contrat sur le blé américain SRW (Soft Red Winter Wheat) reculait aussi, cédant 2,07 % mercredi après-midi. […]
Le Monde
Mercredi 2/8, 21h35
Irak.
En plein été caniculaire, un incendie dans une station électrique irakienne a provoqué samedi une panne de courant généralisée dans « tout l’Irak », ont annoncé les autorités, s’engageant à rétablir le courant « dans les prochaines heures ».
Le dossier de l’électricité est ultra-sensible en Irak, pays de 43 millions d’habitants aux immenses richesses en hydrocarbures, mais où la population vit avec des délestages quotidiens qui empirent l’été et sont parfois à l’origine de manifestations.
Le monde de l’énergie
Mercredi 2/8, 21h30
Afrique du Sud.
La société sud-africaine d’énergie nucléaire (Necsa) et la société russe TVEL ont signé un protocole d’accord pour coopérer dans la fabrication de combustible nucléaire et de ses composants.
[…] L’accord a été signé avant que l’Afrique du Sud n’accueille le sommet des BRICS plus tard ce mois-ci. BRICS est décrit comme un « partenariat de cinq marchés émergents et pays en développement de premier plan » – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Reuters a rapporté récemment que plus de 40 autres pays avaient exprimé leur intérêt à rejoindre les BRICS. Et selon TVEL : » La signature du mémorandum est une étape vers l’augmentation de la durabilité de la production nucléaire dans les pays BRICS. »
[…] L’Afrique du Sud a une centrale nucléaire en activité, Koeberg, depuis 1984 avec deux réacteurs générant 5% de son électricité et le pays a prévu de construire 1 GW de nouvelle capacité nucléaire d’ici 2030, ainsi que de prolonger la durée de vie de ses installations existantes. plante à 20 ans. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mercredi 2/8, 21h25
Alerte ! Dmitri Medvedev n’a fait aucune menace nucléaire depuis plus de 12h.
Spoutenik, Twitter
Mercredi 2/8, 21h15
Insuffisance notoire.
La tragédie de la seconde guerre mondiale a amené la plupart des États à créer un système de droit international humanitaire pour soumettre les guerres à des règles minimales. L’objectif était simple : réduire les souffrances humaines. Les Conventions de Genève et leurs Protocoles ont rempli cet objectif pendant plusieurs décennies, même si la situation n’a cessé de se dégrader. La guerre en Syrie a été le premier signal clair de l’échec du droit international humanitaire, et l’agression de la Russie contre l’Ukraine a montré que ce système ne fonctionnait pas.
Le 3 mars 2022, j’ai vu, à quelque 500 mètres de moi, un véhicule de combat d’infanterie russe tirer sur deux automobiles qui circulaient sur l’autoroute de Jitomir, non loin de Kyïv. Du point de vue militaire, rien n’obligeait à tuer les passagers de ces voitures, que les obus de calibre 30 millimètres ont déchiquetés. J’ai alors su ce qu’il fallait faire. Le jour de l’invasion, les membres du Conseil d’experts de l’Organisation ukrainienne de défense des droits de l’Homme et du Centre pour les libertés civiles s’étaient réunis en ligne avec la présidente de l’Organisation, Mme Oleksandra Matviïtchouk, et avaient décidé de mettre en place une vaste plateforme d’information sur les crimes de guerre. Le Centre des libertés civiles avait déjà l’expérience de ces questions puisqu’il s’en occupait depuis 2014.
Après le passage du convoi militaire russe sur l’autoroute, nous avons pu prendre des photos de ce qui était arrivé et avons relevé les plaques d’immatriculation des voitures. Ce n’est qu’en voyant les jambes des passagers restés dans les voitures qu’il nous est apparu clairement que trois personnes étaient mortes dans chacune : un enfant, une femme et un homme. Les traces en ont été dispersées par le convoi militaire suivant. C’était la première fois que je rassemblais des preuves de crime de guerre. Après le 3 mars, je l’ai fait presque quotidiennement.
[…] Le Centre pour les libertés civiles enregistre des crimes de guerre de toutes sortes. Y compris des crimes commis par du personnel non militaire. J’analyse des entretiens réalisés avec des Ukrainiens revenus de captivité. Ce sont des prisonniers de guerre ou, parfois, des prisonniers civils. Si les prisonniers de guerre font l’objet d’échanges et que 2 500 environ sont déjà rentrés en Ukraine, aucune procédure n’est prévue pour libérer les prisonniers civils. La Russie refuse tout simplement de les libérer, violant ainsi les normes du droit international humanitaire. La plupart du temps, l’enquête fait apparaître que ces gens sont systématiquement torturés lors des interrogatoires par les agents du Service fédéral de sécurité et battus par les agents des unités spéciales du Service pénitentiaire fédéral.
On recourt notamment aux moyens de torture suivants : décharges électriques, scarifications en forme de Z dans le dos, brûlures sur la peau des personnes tatouées, introduction d’aiguilles sous les ongles, simulation de noyade et enfermement dans une armoire métallique exiguë. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, 91 % des non-combattants ukrainiens rapatriés ont subi des tortures. Les Ukrainiens subissent aussi des sévices dans les centres de détention russes. La forme la plus douce consiste à forcer les gens à chanter l’hymne russe et des chants « patriotiques ». S’ils refusent, ils sont battus.
[…] Lors de l’agression russe contre l’Ukraine, le droit international humanitaire a cessé de fonctionner comme frein contre les crimes de guerre. Le principal ressort en la matière est la bonne foi des États qui se sont engagés à respecter leurs engagements. Or ce qui caractérise le régime russe, c’est qu’il est doublement violateur. Il ne respecte pas plus ses engagements vis-à-vis du peuple russe qu’en matière de politique étrangère. Ce régime n’est pas le seul de ce genre sur la planète. […] Le cas de la Fédération de Russie, qui n’a pas été arrêtée par le droit international humanitaire dans sa guerre contre l’Ukraine, constitue une forte motivation pour ces régimes.
[…] Les organisations internationales sont contraintes de traiter le régime russe comme s’il était normal, car elles n’ont pas le choix : leurs politiques et procédures ont été conçues pour des partenaires normaux. Mais le régime poutinien n’est pas normal. Il a déjà outrepassé les limites de la moralité. Par exemple, un homme d’État ne doit pas mentir ouvertement. Et s’il est pris en flagrant délit de mensonge, il s’excuse et rectifie la situation. Les fonctionnaires russes, y compris les plus haut placés, mentent effrontément. Et lorsqu’ils sont pris en flagrant délit de mensonge, ils soutiennent qu’ils ont de toute façon raison.
[…] Ce qu’il faut, c’est que des ajustements soient apportés au droit international humanitaire pour en préciser les normes et renforcer son droit de regard sur les parties belligérantes. Les risques et préjudices pour ceux qui violent le droit international humanitaire devraient être aggravés. Sinon, les règles de la guerre seront de plus en plus souvent violées, avec des conséquences extrêmement graves. Les moyens de guerre deviennent en effet de plus en plus destructeurs.
[…] Nous élaborons des propositions pour modifier les normes du droit international humanitaire. Il existe un mécanisme pour apporter pareils ajustements. Il est prévu à l’article 97 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève du 12 août 1949 sur la protection des victimes des conflits armés internationaux, qui statue que « Toute Haute Partie contractante pourra proposer des amendements au présent Protocole.
[…] Mais pour que nos idées de modification du droit international humanitaire deviennent la règle, il faut que cette réforme bénéficie d’un large soutien. Ni le Centre pour les libertés civiles ni aucune autre organisation de défense des droits humains ne peut lancer une réforme du droit international humanitaire. Seuls les États en ont le droit. Cela signifie que les électeurs des différents pays doivent savoir et comprendre ce qui se passe, et doivent exercer une influence sur les membres élus des Parlements nationaux.
Desk-Russie, Mikhaïl Savva, politologue, expert du Centre pour les libertés civiles (Ukraine), traduit du russe par Bernard Marchadier
Mercredi 2/8, 19h45
Zapo.
Mercredi 2/8, 19h40
Enfants de Tchernobyl.
Le pari d’accueillir cet été 2023 des gamins ukrainiens en France en les sortant de leur pays en guerre était audacieux, complexe, risqué mais indispensable.
Ces quelques lignes envoyées par Mariana (responsable du groupe lors du voyage retour) à Cathy (coordinatrice du projet) résument mieux que tout le bien fondé et la réussite de ce projet :
« …Passer trois semaines en toute sérénité, déconnecté de cette réalité horrible, sans alertes, sans penser que chaque nuit peut devenir la dernière, sans oublier le côté santé des enfants qui sont toujours contaminés, c’est vraiment un luxe dans la situation actuelle. C’est vrai que cet accueil n’est pas comme les autres…Pour nous c’est une bouffée d’air frais si nécessaire maintenant.
…L’association est très importante pour nous tous et un seul profit qu’on peut gagner c’est la santé des enfants et les relations d’amitié avec les gens qui nous sont si chers… »
Association Les Enfants de Tchernobyl, mailing
Mercredi 2/8, 19h30
Terrorisme, point.
Les Russes ciblent des silos de céréales. Selon nos standards, la classification et le traitement de tels actes ne feraient pas discussion s’ils étaient commis chez nous autres.
Des frappes russes ont endommagé des ports ukrainiens sur le Danube, devenus ultra-stratégiques pour l’exportation des céréales depuis la fin de l’accord sécurisant des corridors dans la mer Noire. Kiev et Paris accusent Moscou de vouloir faire monter les cours mondiaux.
Les Échos
Mercredi 2/8, 18h10
Barbenheimer (suite).
Ironiser sur la bombe atomique n’amuse pas les Japonais, surtout à quelques jours des commémorations du 78e anniversaire des bombardements des 6 et 9 août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki. Les montages humoristiques créés en mêlant des images des deux blockbusters estivaux, Barbie et Oppenheimer, assortis du mot-dièse « Barbenheimer », agacent l’Archipel.
[…] certains Japonais ont créé le mot-dièse « NoBarbenheimer » et répondu aux montages par d’autres montages. « Et là, vous ressentez quoi ? », a lancé un certain Otsuka (@kakinamasu) en marge d’une photo des attaques du 11 septembre 2001, retravaillée en rose Barbie, tandis qu’un utilisateur rappelait que son grand-père « était à Hiroshima quelques jours avant le bombardement atomique. Parmi ceux qui sont morts sous ce champignon atomique, il y avait de nombreux enfants en âge de jouer avec des poupées Barbie. » […]
Le Monde
Mercredi 2/8, 8h35
Tcherno.
Radiométrie dans la Zone : collaboration entre Agence d’État ukrainienne pour la gestion des zones d’exclusion (DAVZ) et Greepeace.
Le 25 juillet, une réunion en ligne avec des représentants de l'Organisation internationale de protection de l'environnement "Greenpeace" s'est tenue au DAZV. [...] Au cours de la réunion, plusieurs appareils ont été présentés, à l'aide desquels il est prévu d'effectuer des mesures dans le bassin de refroidissement. L'équipement a été développé avec la participation du BfS (Office fédéral allemand de radioprotection). Une attention particulière a été portée à un drone pouvant se déplacer sur le fond. [...] Fin septembre-début octobre, un groupe de recherche doit travailler dans la zone d'exclusion pour recueillir des données dans le bassin de refroidissement en collaboration avec l'Écocentre. Des spécialistes ayant travaillé à Fukushima Daiichi seront impliqués dans le projet.
Mercredi 2/8, 8h20
Eau.
Au Turkménistan, les robinets des ménages se tarissent et les criquets dévorent les récoltes. Au Kazakhstan, l’état d’urgence a été déclaré alors que la mer Caspienne se réduit à une flaque d’eau. En Ouzbékistan, la fin d’un boycott international des esclaves a stimulé la demande de coton, une culture assoiffée qui draine la mer d’Aral. Les talibans creusent un canal pour détourner l’eau de l’Amu Darya, la frontière fluviale de cinq États d’Asie centrale desséchés. L’Afghanistan et l’Iran ont échangé des tirs meurtriers contre le partage transfrontalier de l’eau. Certains experts craignent que les premiers coups de feu des «guerres de l’eau» annoncées depuis longtemps n’aient déjà été tirés.
Près de 2 milliards de personnes dépendent des rivières qui prennent naissance dans le plateau tibétain et l’Hindu Kush, parmi lesquelles les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale. […]
Foreign Policy, traduction automatique
Mercredi 2/8, 8h00
Hors-sujet du mercredi : poids et mesures.
Par an [en France], le « coût social » du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards, selon une étude de l’économiste Pierre Kopp pour l’Observatoire français des drogues.
[…] «Le fossé entre les coûts sociaux des trois catégories de drogues s’explique essentiellement par la différence d’ampleur des consommations et des mortalités associées », répond Pierre Kopp, qui fut il y a quelques années l’avocat du Comité national contre le tabagisme ; 73 189 décès liés au tabac ont été comptabilisés sur l’année de référence, 41 080 ont été imputés à l’alcool et 1 230 à la consommation de drogues illicites.
[…] A l’appui de ses calculs, M. Kopp a ensuite retenu la valeur moyenne d’une année de vie estimée, par convention, à 115 000 euros. Une donnée issue du rapport Quinet (2013) largement utilisée dans les cercles socio-économiques.
[…] L’auteur de l’étude espère que ces coûts monétaires ainsi posés sur des problèmes de société permettront de mieux « hiérarchiser » la réponse sanitaire et politique.
Le Monde
Mercredi 2/8, 0h00
Le Monde s’adapte.
Entre le 11 juin et le 23 juillet, « Le Monde » publie une enquête en onze chapitres, consacrée aux innombrables défis que représente l’adaptation de la France au réchauffement climatique, un chantier pour le siècle à venir, dont les bases doivent être jetées dès à présent.
Mardi 1/8, 23h50
Fin de cuite ?
Si les Russes recourent à l’utilisation d’armes nucléaires sur le territoire ukrainien, cela sera considéré comme une attaque contre l’OTAN. C’est ce qu’a déclaré l’influent sénateur républicain américain Lindsey Graham.
L’Ukraine n’est pas encore membre de l’Alliance, mais elle en est frontalière, a expliqué l’homme politique, rapporte Voice of America. « Il est temps de se dégriser et de réaliser que votre invasion barbare de l’Ukraine n’a pas fonctionné, vous devez retirer vos troupes et sauver les Russes d’une mort insensée », a insisté M. Graham.
« Aux amis russes qui envisagent d’utiliser des armes nucléaires en Ukraine, il faut savoir qu’il s’agirait d’une attaque contre l’OTAN, en raison de la proximité de l’Ukraine avec le territoire de l’Alliance », a-t-il précisé.
Unian, traduction Deepl
Mardi 1/8, 22h45
Générateur thermoélectrique à radio-isotopes soviétique "Эфир-МА" dans l'Arctique. (traduction automatique)
Le RTG (générateur thermoélectrique à radio-isotopes) est une source d’électricité à radio-isotopes qui utilise l’énergie thermique libérée lors de la désintégration naturelle des isotopes radioactifs et la convertit en électricité à l’aide d’un générateur thermoélectrique.
Comparés aux réacteurs nucléaires utilisant une réaction en chaîne , les RTG sont à la fois beaucoup plus petits et structurellement plus simples. La puissance de sortie du RTG est très faible (jusqu’à plusieurs centaines de watts ) avec un faible rendement. Mais ils n’ont pas de pièces mobiles, et ils ne nécessitent pas d’entretien pendant toute leur durée de vie, qui peut être calculée en décennies, grâce à quoi ils peuvent être utilisés dans l’espace pour le fonctionnement de stations interplanétaires automatiques ou sur Terre pour le fonctionnement de balises radio. […]
Wikipedia, traduction automatique
Mardi 1/8, 22h45
La honte ne tue pas.
Lors de la diffusion de l’émission de propagande Solovyov Live, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a comparé les récentes attaques de drones contre Moscow City, un complexe commercial de grande hauteur situé dans la capitale russe, aux attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Selon Mme Zakharova, les récentes attaques contre le complexe commercial moscovite reproduisent la « méthodologie » des principales attaques terroristes dans le monde entier […]
Meduza, traduction Deepl
Mardi 1/8, 22h30
(Auto)Pub.
Les principaux dictateurs du XXe siècle – des hommes comme Hitler, Staline et Mao – ont gouverné par une répression brutale. Nombre d’entre eux ont également imposé des idéologies officielles et isolé leurs États du monde extérieur. Mais au cours des dernières décennies, le visage de la dictature a changé. Une nouvelle race d’hommes forts, bien habillés et à l’aise avec les médias, a redéfini le régime autoritaire pour l’adapter à une ère plus mondialement connectée. En lieu et place des simulacres de procès et des camps de prisonniers, ces dirigeants contrôlent leurs citoyens en manipulant l’information et en simulant des procédures démocratiques. Comme les doreurs d’image dans les démocraties, ils manipulent l’information pour obtenir le soutien de la population.
Ce livre retrace l’ascension de ces « dictateurs de l’image » dans le monde entier – des hommes comme Hugo Chávez au Venezuela, Vladimir Poutine en Russie et Viktor Orbán en Hongrie. Il montre en quoi ces dirigeants diffèrent des « dictateurs de la peur » restants, tels que Kim Jong-un et Bashar al-Asad, ainsi que des maîtres de la répression de haute technologie comme Xi Jinping. Fondé sur des recherches rigoureuses mais rédigé dans un langage accessible, Spin Dictators propose une explication à la grande énigme politique de notre époque : comment les dictateurs peuvent-ils survivre dans une ère de modernité croissante ? Il explique pourquoi ce nouveau type de dictature émerge, comment il fonctionne, quelles sont les menaces que posent ces régimes et comment l’Occident peut le mieux les contrer.
Spindictators, traduction Deepl, [un site consacré à la promotion d’un livre— que je n’ai pas lu)
Mardi 1/8, 22h15
Télécommandes.
Les 31 juillet et 1er août, il y a eu au moins 12 tentatives d’incendier des bureaux d’enrôlement militaire en Russie. Plusieurs incendiaires ont franchi cette étape, devenant, selon eux, les victimes d’arnaqueurs téléphoniques. iStories a recueilli tous les cas d’incendies criminels des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires au cours des deux derniers jours.
[…] [A St Petersbourg] un homme de 53 ans a lancé deux cocktails Molotov sur la porte du bureau d’enrôlement militaire du district central, puis a tenté d’enfoncer la porte avec une voiture, écrit Fontanka . Après son arrestation, il a déclaré avoir correspondu pendant deux semaines sur WhatsApp avec « l’officier du FSB Kolesnikov ». Il a proposé de commettre une « provocation » afin d’avoir accès à des documents qui auraient été envoyés par le bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire à l’Ukraine.
[…] Une femme de 62 ans a été arrêtée à Kazan, qui a tenté le 29 juillet d’incendier le bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire des régions de Kirov et de Moscou. Elle a aspergé le mur du bâtiment d’essence et y a mis le feu, écrit Baza. La femme affirme qu’elle l’a fait « à la demande des agents du FSB » – ils ont menacé que sinon sa fille aurait des problèmes. Une affaire pénale a été ouverte contre la retraitée en vertu de l’article «destruction du bien d’autrui», elle est assignée à résidence.
[…] Un professeur d’histoire de 24 ans a lancé un cocktail Molotov au bureau d’enrôlement militaire de Rossosh, rapporte Baza . Après l’arrestation, la femme a déclaré avoir reçu un appel prétendument de la Banque centrale et avoir été informée d’actions frauduleuses avec des comptes. Plus tard, l’enseignant a reçu un appel téléphonique, prétendument des forces de l’ordre, et on lui a dit que le fraudeur se trouvait au bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire : pour l’arrêter, il fallait jeter un cocktail Molotov dans le bâtiment. […]
iStories, traduction automatique
Dans différentes villes de Russie, il y a eu au moins 11 tentatives d’incendier des bureaux d’enrôlement militaire en deux jours. Neuf incendies criminels se sont produits le 31 juillet et deux autres le 1er août. La plupart des détenus disent l’avoir fait à la demande d’escrocs par téléphone.
Ainsi, le soir du 31 juillet à Omsk, la police a arrêté Anastasia Antonova, étudiante dans un collège pédagogique. Selon Kommersant , elle a aspergé la porte du bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire de la rue Pouchkine avec un liquide inflammable, mais n’a pas eu le temps d’y mettre le feu. Plus tard, Antonova a dit aux forces de sécurité qu’un inconnu l’avait appelée et lui avait dit qu’un prêt avait été émis en son nom. On a proposé à la jeune fille de se venger de la banque et d’incendier sa succursale, mais à la place, ils ont envoyé l’adresse du bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire.
Holod, traduction automatique
Mardi 1/8, 22h05
Pologne-Belarus.
La Pologne va augmenter le nombre de soldats le long de sa frontière avec la Biélorussie après que deux hélicoptères biélorusses auraient violé l’espace aérien polonais mardi, selon le ministère de la Défense.
Dans un communiqué mardi, le ministère a déclaré que le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, avait convoqué une réunion de la commission polonaise de la sécurité nationale et des affaires de défense après des informations selon lesquelles l’espace aérien polonais avait été violé plus tôt mardi.
« Il a été établi qu’aujourd’hui, 1er août 2023, il y a eu une violation de l’espace aérien polonais par deux hélicoptères biélorusses, qui effectuaient un entraînement près de la frontière. La partie biélorusse avait précédemment informé la partie polonaise de la formation. Le passage de la frontière a eu lieu dans la région de Bialowieza à très basse altitude, rendant difficile la détection par les systèmes radar », indique le communiqué. « Mariusz Blaszczak, ministre de la Défense nationale, président du Comité de la sécurité nationale et des affaires de défense, a ordonné que le nombre de soldats à la frontière soit augmenté et que des forces et des moyens supplémentaires, notamment des hélicoptères de combat, soient déployés », a ajouté le ministère.
La Pologne a informé l’OTAN de l’incident et a décidé de convoquer le chargé d’affaires biélorusse au ministère polonais des Affaires étrangères pour « expliquer l’incident », selon le communiqué.
CNN, traduction automatique
Alexandre Lukashenko a qualifié de plaisanterie sa propre déclaration selon laquelle les mercenaires du PMC Wagner veulent se rendre en Pologne [selon Belta]. Lors d’une rencontre avec Vladimir Poutine le 23 juillet, Alexandre Loukachenko a déclaré que les combattants du PMC Wagner « commencaient à le fatiguer », parce qu’ils « veulent aller à l’Ouest ».
[…] Dans le même temps, M. Lukashenko a fait remarquer que les autorités polonaises devraient être reconnaissantes, car il « garde et fournit les Wagnériens ». « Qu’ils disent aussi merci aux Biélorusses et à moi-même d’avoir invité ces combattants chez nous. Et il ne s’agit pas d’un millier. Je ne veux même pas les nommer. Au total, ils ont plus de 30 000 personnes sous leur contrôle aujourd’hui. Ce sont des gens qui sont prêts pour la guerre, qui ont du ressentiment. Sans nous, ils se seraient infiltrés là-bas et auraient frappé Rzeszow et Varsovie si durement que cela ne semblerait pas petit. Par conséquent, il n’y a pas lieu de me faire des reproches », a déclaré M. Lukashenko. […]
Holod, traduction automatique & Deepl
Mardi 1/8, 22h00
Niger.
Le Niger a produit 2020 t d’U en 2022, soit un peu plus de 4 % de la production mondiale d’uranium. La production actuelle provient des exploitations à ciel ouvert de la SOMAÏR (Société des Mines de l’Aïr), près de la ville d’Arlit. SOMAÏR est détenue à 63,4% par la société française Orano et à 36,66% par la Sopamin (Société du Patrimoine des Mines du Niger). La Sopamin gère la participation de l’État nigérien dans les entreprises minières.
Selon les données de la Banque mondiale, l’uranium est la deuxième exportation du Niger, en termes monétaires, après l’or. L’uranium a été découvert pour la première fois à Azelik au Niger en 1957, et la production commerciale d’uranium a commencé à Arlit – à 900 km au nord-est de la capitale Niamey – en 1971.
[…] Le Niger fournit environ 5 % de l’uranium mondial, mais est l’un des principaux fournisseurs d’uranium de l’Union européenne. Selon l’Agence d’approvisionnement d’Euratom, les services publics de l’UE ont acheté 2905 t d’uranium produit au Niger en 2021. Cela représentait un peu plus de 24 % des importations d’uranium de l’UE, plaçant le Niger légèrement devant le Kazakhstan en tant que principale source d’uranium de l’UE. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Un avion a décollé de Niamey, la capitale du Niger, mardi 1er août à 20h20 avec à son bord des premiers ressortissants français évacués du pays, six jours après le coup d’Etat commis contre le président Mohamed Bazoum, mercredi 26 juillet.
Selon l’Agence France-Presse, les ressortissants français étaient les seuls voyageurs à l’aéroport. Ils sont arrivés dans des véhicules privés, avec des petits sacs, comme demandé par le consulat qui les a informés mardi à l’aube de l’organisation d’une évacuation basée sur le volontariat. « Compte tenu de la situation à Niamey, des violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier et de la fermeture de l’espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens, la France prépare l’évacuation de ses ressortissants et des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le pays », indiquait plus tôt un communiqué du Quai d’Orsay.
[…] Le ministère des affaires étrangères allemand a recommandé dans la journée à tous ses ressortissants à Niamey – moins de cent personnes, qui ne travaillent ni pour l’ambassade ni pour l’armée – d’accepter l’offre d’évacuation proposée par la France. L’Italie a elle aussi annoncé se tenir prête à évacuer, par un avion spécialement affrété, ses ressortissants de Niamey, soit quelque 90 personnes sur un total d’un peu moins de 500 Italiens vivant au Niger, dont la plupart sont des militaires.
[…] Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde, en dépit de ses ressources en uranium. La Commission européenne a estimé mardi qu’il n’y avait « pas de risque » pour l’approvisionnement en uranium de l’UE après le putsch au Niger, pays représentant un quart des approvisionnements des Européens, en raison des stocks déjà constitués. […]
Le Monde
Mardi 1/8, 21h55
Performances nucléaires. Un peu de lobby s’impose.
Le rapport 2023, produit par l’Association nucléaire mondiale, révèle qu’à l’échelle mondiale, les réacteurs nucléaires du monde ont généré plus de 2500 térawattheures (TWh) d’électricité pour la sixième année consécutive en 2022. La production nucléaire fournit environ un quart de l’électricité propre mondiale [et 10% de l’électricité totale], juste après l’hydroélectricité. Cependant, comme il l’explique, la production a totalisé 2545 TWh, ce qui signifie que la production en 2022 était inférieure d’un peu plus de 100 TWh à celle de 2021, principalement en raison d’événements en Ukraine, en France et en Allemagne.
[…] Le rapport indique que six nouveaux réacteurs ont été raccordés au réseau en 2022 : deux réacteurs en Chine, un en Finlande, un au Pakistan, un en Corée du Sud et un aux Émirats arabes unis. La construction de huit réacteurs a débuté : cinq en Chine, deux en Égypte et un en Turquie.
Dans ses conclusions du World Nuclear Performance Report 2023, Sama Bilbao y León, directrice générale de l’Association nucléaire mondiale, déclare qu’un nombre croissant de gouvernements reconnaissent la valeur de la production nucléaire pour relever les défis du changement climatique, de la sécurité énergétique et de la réalisation de l’objectif mondial de développement durable consistant à fournir à tous un accès à une énergie propre et abordable.
Elle ajoute que « si nous ne parvenons pas à transformer les politiques en actions, les engagements des gouvernements resteront à l’état de bonnes intentions » et ajoute : « Nous devons développer la conscience de soi de notre industrie et scruter l’horizon ensemble, en recherchant les défis et les opportunités et en développant des stratégies communes pour tirer le meilleur parti de ces deux éléments. En d’autres termes, soit nous réussissons ensemble, soit nous échouons séparément. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 1/8, 21h45
Petits arrangements entre crapules.
Dans le gros bloc de lois signées hier par le président Poutine et rentrées donc en vigueur le 31 juillet 2023, il y a ce texte très important qui était dans les tuyaux depuis le mois de décembre 2022.
La loi prévoit de dépénaliser les crimes commis dans les territoires occupés par la Russie – république autoproclamée de Donetsk, république autoproclamée de Louhansk, territoires occupés des régions de Zaporijjia et de Kherson – à condition que ces crimes aient eu pour objectif la défense des intérêts de la Fédération de Russie ou des républiques autoproclamées.
[…] Bien évidemment, les intérêts de la Fédération de Russie ne sont définis nulle part dans la loi, et seront donc interprétés selon la politique du moment.
[…] Cette loi s’inscrit dans une série de dispositions qui soumettent l’ordre juridique aux besoins de la guerre. Le recrutement des combattants dans les colonies pénitentiaires par Wagner, puis par le ministère de la Défense en était une facette très visible. Récemment, la loi du 24 juin 2023 a consolidé cette pratique en permettant aux accusés ou condamnés pour des crimes légers ou moyens, d’être libérés de poursuites pénales en partant combattre dans l’opération militaire spéciale, ou plus exactement à leur retour du combat ou à l’occasion d’une décoration de guerre. En pratique, un détenu condamné pour un viol ou un meurtre passionnel, qualifiés en droit russe de crimes de gravité moyenne, peut désormais remplacer sa peine par un contrat avec l’armée, et en sortir blanchi s’il rentre vivant. […]
Anna Colin Lebedev
Mardi 1/8, 20h10
Zapo.
Mardi 1/8, 9h05
Une démocratie russe ?
La situation en Russie évolue rapidement : la popularité de la guerre et de la politique de Poutine diminue, l’inquiétude et la désillusion augmentent, ainsi qu’une demande d’une partie de la société russe pour une issue à la situation actuelle, perçue comme une impasse historique. Tout cela se produit dans un contexte de récession économique générale et de sanctions occidentales, et au moment où devient de plus en plus évidente la menace d’une défaite militaire.
Tous ces processus ont été radicalement exacerbés pendant les heures dramatiques de la rébellion de Prigojine, qui a ébranlé les idées fondamentales de la population sur la stabilité de l’Etat. Les aspirations à mettre fin à la guerre et à assurer une transformation démocratique pourraient être perçues par un grand nombre de Russes comme la seule issue positive de la crise politique et socio-économique croissante.
[…] Mais certains membres de l’opposition ont aujourd’hui un point de vue différent. Ils estiment qu’il faut continuer de changer le régime en Russie par des moyens violents, notamment en incitant délibérément les Russes à recourir à la force et en encourageant toute tentative armée visant à déstabiliser le pays. Ces deux points de vue ne sont pas conciliables à l’heure actuelle.
[…] L’aventurisme armé prendra le dessus, poussant la Russie dans un état de chaos qui peut mener à l’établissement de nouveaux types de dictature. En conséquence, les risques pour la sécurité mondiale et les menaces pesant sur les voisins de la Russie non seulement ne seront pas éliminés, mais ne feront que s’accroître.
[…] Nous lançons un appel à tous les représentants de l’élite politique russe, dont la voix se fait désormais entendre : renoncez au soutien public direct aux actions armées qui provoquent une confrontation civile à l’intérieur de la Russie !
[…] Nous appelons les gouvernements des pays de la coalition anti-Poutine à fournir une aide réelle à l’opposition démocratique et à la société civile en Russie pour préparer une transition démocratique et pacifique du pouvoir.
Pasha Andreïev, activiste, proféministe, facilitateur indépendant, coproducteur du Congrès des initiatives civiles contre la guerre Inna Berezkina, membre fondatrice de la Plate-forme pour les initiatives contre la guerre Nikolaï Koblyakov, coprésident de Russie-Libertés Bogdan Litvine, membre dumouvement démocratique de la jeunesse Vesna Andreï Moïseikine, membre de l’association Unité de relocalisation Horizons, Berlin Lev Ponomarev, président de l’Institut Sakharov à Paris, responsable du mouvement d’opposants russes Paix, progrès et droits de l’homme Yanina Sartison, coprésidente du mouvement Free Russians Elena Stein, chercheuse au Center for Independent Social Research, Berlin.Le Monde
Mardi 1/8, 0h30
Contre-offense.
La contre-offensive de l’Ukraine a déjà échoué et nous utiliserons des armes nucléaires si elle continue d’échouer aussi bien.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Mardi 1/8, 0h15
Comme une vraie réserve.
Malgré les vacances d'été, les spécialistes de la réserve de Tchernobyl continuent d'organiser des événements environnementaux et éducatifs. Aujourd'hui, par exemple, ils se sont rendus à l'école maternelle n° 5 d'Ivanko pour présenter une conférence interactive sur les insectes. Les jeunes auditeurs ont apprécié l'histoire : ils ont appris beaucoup de choses nouvelles et intéressantes sur la classe la plus nombreuse et la plus diversifiée de tout le règne animal. Les enfants étaient attentifs et actifs : ils ont résolu des énigmes, répondu à des questions et posé les leurs. (traduction Deepl)
Mardi 1/8, 0h05
A quoi ça tient.
Le 30 juillet 1945, quelques jours seulement après avoir livré les composants des bombes atomiques qui ont ensuite été larguées sur Hiroshima et Nagasaki, au Japon, l’USS Indianapolis a été coulé par un sous-marin japonais.
Atomic Archive, Twitter, traduction automatique
Mini-journal de guerre de juillet.