2023 : mini-journal de guerre – juillet
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW, GPSJam
- Le mini-journal de 2022 : février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
- Le mini-journal de 2023 : janvier, février, mars, avril, mai, juin
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Lundi 31/7, 23h20
Pacha s’entraîne chez les Anglais (suite).
Lundi 31/7, 22h20
Lent, cher : bravo.
Un réacteur d’une centrale nucléaire de Géorgie, dans le Sud-Est des États-Unis, a été mis en service lundi, une première depuis sept ans dans ce pays qui ne compte désormais plus aucun projet de réacteur classique, ceux-ci laissant la place aux petits réacteurs.
L’unité 3 du site Vogtle, situé près de Waynesboro, dans l’est de la Géorgie, a été raccordée au réseau électrique et pourra couvrir les besoins d’environ 500.000 particuliers et entreprises, selon un communiqué publié lundi par la compagnie Georgia Power.
La mise en service survient sept ans après la date de livraison initialement envisagée.
Quant au coût de réalisation des unités 3 et 4, cette dernière attendue fin 2023; voire début 2024, il atteint plus de 30 milliards de dollars, selon une estimation de la Municipal Electric Authority of Georgia (MEAP).
C’est plus du double du budget annoncé au lancement du projet, soit 14 milliards de dollars.
Les dépassements de coûts ont poussé au dépôt de bilan, en 2017, le géant du nucléaire Westinghouse, filiale du japonais Toshiba, qui s’est désengagé du dossier Vogtle.
[…] Aucun autre projet de réacteur conventionnel n’est actuellement en cours de réalisation.
Connaissance des énergies
Lundi 31/7, 18h40
Proue d’un navire militaire ukrainien honteusement déguisé en immeuble d’habitation et percé par un missile de haute précision russe à Kryvyi Rih. Sur le côté droit de la brèche, on voit bien quelques gros postes de radio de propagande nazie. Six morts et des dizaines de blessés.
Putains de Russes… Est-ce que l’on peut-être assez russophobiques ? C’est tombé tout près de la datcha des parents de Pacha, où ils sont en ce moment à cause des missiles qui visent les immeubles…
Olga, par téléphone
Lundi 31/7, 18h35
Héhé.
Il a été demandé à Poutine pourquoi le politologue Kagarlitsky et le réalisateur Berkovich avaient été arrêtés. La réponse de Poutine a été littéralement : « Je ne sais pas ce qu’ils ont fait, mais en Ukraine, ils sont fusillés pour cela ».
Rebecca Rambar, Twitter
Russie : La réalisatrice Zhenya Berkovich et la scénariste Svetlana Petriychuk ont été amenées dans la salle d’audience du tribunal du district Khamovnichesky de Moscou, accusées de justifier le terrorisme en raison une pièce de théâtre. Toutes deux sont en prison depuis le 5 mai.
Rebecca Rambar, Twitter [edit]
Lundi 31/7, 15h05
Vu de haut.
Il est extraordinaire de voir à quel point la ligne de front est maintenant clairement définie en Ukraine, même vue de l'espace à une échelle macro. Le gris du réservoir asséché de Kakhovka suivi d'une cicatrice verte de champs non récoltés où il est trop dangereux pour l'agriculture. (traduction automatique)
Lundi 31/7, 15h00
Corée du Nord : match amical.
Lundi 31/7, 14h35
Georgie.
Des manifestants ont bloqué un bateau de croisière russe, avec des "z-artistes" à bord. Le paquebot Astoria Grande est entré dans le port de Batoumi tôt ce matin. Plus de 200 citoyens se sont rassemblées sur la jetée avec des drapeaux géorgiens, biélorusses & ukrainiens.
Selon des informations, des touristes russes ont quitté le paquebot de croisière Astoria Grande à bord de plusieurs minibus au milieu de cris et de protestations. Les forces de l’ordre sont mobilisées sur place. Les participants au rassemblement scandaient « esclaves ».
Le paquebot de croisière Astoria Grande de Sotchi a été accueilli par une manifestation au port de Batoumi. Des citoyens et des représentants des partis d’opposition organisent une manifestation à proximité.
Les citoyens ont commencé à se rassembler tard dans la nuit. De nombreux policiers sont mobilisés et des clôtures en fer ont été installées sur place.
C’est la deuxième fois ces derniers jours qu’un bateau de croisière en provenance de Russie arrive à Batoumi. Avant cela, le 27 juillet, un autre navire transportant des touristes russes est entré dans le port de Batoumi, dont l’un des passagers a affirmé avoir visité l’Abkhazie, violant ainsi la loi géorgienne sur l’occupation.
Georgia Today, traduction automatique
Ces jours-ci, circulaient des interviews de Russes débarqués à Batoumi et déclarant des trucs du genre : « c’est l’Union soviétique, grand et beau, on est chez nous ».
Lundi 31/7, 14h15
Que faut-il de plus pour agir ?
Chine : le typhon Doxuri a provoqué de fortes pluies dans plusieurs régions du pays, dont la capitale Pékin.
Cet été encore les événements climatiques extrêmes s’enchaînent et se déchaînent partout dans le monde, au risque de placer les responsables politiques dans la position de commentateurs du désastre plutôt que de vigies. […]
[…] Nul ne sous-estime le défi que représente pour les gouvernants la mise en œuvre de la transition écologique qui s’attaque aux rentes, bouscule les intérêts économiques et appelle un changement complet de modèle. Des plans volontaristes ont été engagés ces dernières années notamment aux Etats-Unis et dans l’Union européenne pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, qui sont la cause principale du réchauffement climatique. Des petits pas ont été enregistrés, mais ils restent très en deçà de ce qu’il faudrait faire au regard de la « menace existentielle » désormais mise en avant par Joe Biden.
L’Agence internationale de l’énergie a annoncé jeudi 27 juillet que la consommation mondiale de charbon, la première source d’émissions, devrait comme en 2022 flirter avec un « niveau record » cette année. La demande mondiale de pétrole se dirige également vers un sommet en 2023. Les subventions des Etats aux énergies fossiles n’ont jamais été aussi élevées qu’en 2022, alors que les majors pétrogazières réalisent des profits record depuis la guerre en Ukraine. C’est cette persévérance coupable du monde d’avant qu’a pointée Antonio Guterres en déclarant : « L’air est irrespirable, la chaleur est insoutenable. Les niveaux de profits des énergies fossiles et l’inaction climatique sont inacceptables. » […]
Le Monde, éditorial, Réchauffement climatique : que faut-il de plus pour agir ?
Lundi 31/7, 12h05
Pacha s’entraîne chez les Anglais.
Lundi 31/7, 9h50
Partage des richesses.
[Californie] - Les agents sont sur place après que l'ours a été repéré dans un quartier à flanc de colline avant de se baigner pour se rafraîchir. (traduction automatique)
Lundi 31/7, 9h45
Narratif russe : on nous menace (suite et re-suite).
La Russie autorise le retrait des armes nucléaires de la Biélorussie si les États-Unis et l’OTAN retirent les charges nucléaires de l’Europe. Alexey Polishchuk , directeur du deuxième département des pays de la CEI du ministère des Affaires étrangères, a déclaré à RIA Novosti à ce sujet.
Selon lui, le déploiement d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie était une réponse aux politiques de l’OTAN et des États-Unis, ainsi qu’aux « changements fondamentaux qui ont eu lieu récemment dans des domaines clés de la sécurité européenne » . Polishchuk a ajouté qu’un retrait hypothétique des armes nucléaires tactiques de la Biélorussie est possible si les États-Unis et l’OTAN changent leur « course destructrice et retirent complètement les armes nucléaires américaines d’Europe, en éliminant l’infrastructure correspondante « . […]
Reform, traduction automatique
Lundi 31/7, 9h35
Zapo.
J’imagine que le point de prélèvement dans l’ex-réservoir de Kakhovka est indicatif : je ne vois pas bien où trouver 9 mètres d’eau au milieu du désert.
Lundi 31/7, 9h10
Narratif nuc : coup d’état au Niger et indépendance énergétique.
[…] Présente depuis près de cinquante ans dans le pays, au travers le contrôle de trois mines d’uranium dont une seule est en exploitation, la multinationale détenue par l’Etat français indique qu’à ce stade ses activités ne sont pas perturbées par la situation politique. A Niamey, ses collaborateurs ont été mis en télétravail tandis que sur le site minier d’Arlit, en plein désert, plus proche de l’Algérie que de la capitale, « aucun changement n’est à signaler, la situation est normale », assure la porte-parole du groupe. « Pour l’instant, les vols sont annulés, mais nous maintenons le contact avec les employés sur place par le biais d’Internet et du téléphone satellitaire », corrobore le responsable précisant que les effectifs dévolus à la protection des sites, « environ 300 soldats nigériens », n’ont pas été modifiés.
[…] « Dans la plupart des coups d’Etat qu’a connus le Niger, la filière de l’uranium n’a jamais été fondamentalement remise en cause », rappelle Emmanuel Grégoire, directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement. Ainsi, en 1974, « des négociations eurent lieu car les Français avaient imposé des contrats qui lésaient financièrement les Nigériens, mais il n’a jamais été question de les mettre dehors ». En sera-t-il différemment si un régime prorusse s’établit à Niamey ? Il est trop tôt pour le dire. « A priori, les autres pays de la région comme le Mali et le Burkina Faso qui se sont tournés vers ce type de régime n’ont pas pour l’heure rompu leurs liens avec les entreprises françaises », remarque ce chercheur.
Le Monde
Lundi 31/7, 9h10
Mauvais perdant.
La Russie pourrait être forcée d’utiliser une arme nucléaire si la contre-offensive de l’Ukraine réussit, a déclaré dimanche un haut responsable russe Dmitri Medvedev – la dernière d’une série de menaces nucléaires proférées lors de l’invasion de Moscou par l’allié clé du président Vladimir Poutine.
« Imaginez simplement que l’offensive… en tandem avec l’OTAN, a réussi et s’est soldée par la confiscation d’une partie de nos terres. Ensuite, nous devrons utiliser des armes nucléaires en vertu des stipulations du décret présidentiel russe », a déclaré Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, dans un message de Telegram. […]
CNN, traduction automatique
[…] « C’est pourquoi nos ennemis doivent vénérer nos guerriers. Ils empêchent le feu nucléaire mondial de s’embraser », a déclaré Medvedev, faisant référence aux efforts russes pour arrêter l’offensive ukrainienne. […]
Politico, traduction automatique
Lundi 31/7, 9h00
Mer Noire.
Pendant la nuit, 3 navires civils semblent avoir défié avec succès les menaces russes à la navigation en mer Noire. Ams1, Sahin 2 et Yilmaz Kaptan ont navigué sur des routes directes, annonçant ouvertement la destination Ukraine via AIS. Leurs origines : Israël, Grèce et Turquie/Géorgie. Les origines sont intéressantes en ce qu'elles sont toutes des sources potentielles d'armes. Pourtant, ces navires semblent naviguer librement au-dessus de la mer Noire, au mépris de la prétendue menace que la Russie traite tout navire, civil ou non, se dirigeant vers l'Ukraine comme une cible potentielle. "Le Système d'identification automatique (SIA) ou Automatic Identification System (AIS) en anglais est un système d’échanges automatisés de messages entre navires par radio VHF qui permet aux navires et aux systèmes de surveillance de trafic (CROSS en France) de connaître l'identité, le statut, la position et la route des navires se situant dans la zone de navigation." Wikipedia
Dimanche 30/7, 20h35
L’Ukraine se débarrasse de l’emprise soviétique. Le marteau et la faucille seront remplacés par le trident ukrainien.
Le démantèlement de l'emblème soviétique sur le monument "Mère patrie" à Kiev a commencé. La statue sera rebaptisée "Mère Ukraine".
Dimanche 30/7, 14h05
Soutien aux prisonniers politiques.
"Chaque jour, le nombre de prisonniers politiques au Belarus augmente, tout comme leur isolement. En nous rassemblant autour de l'idée d'un marathon commun, nous voulons montrer que nous nous sentons concernés, et nous continuerons à faire tout notre possible pour soutenir et aider les personnes emprisonnées pour des raisons politiques", déclare Olga Harbunova. "J'ai moi-même connu l'emprisonnement et je sais ce qui permet à quelqu'un de tenir le coup. Le fait de savoir que des gens vous soutiennent à l'extérieur, que vos proches reçoivent de l'aide et que des gens vous attendent à la maison. J'invite tout le monde à soutenir le marathon des médias indépendants : faites passer le mot à vos proches ou sur les réseaux sociaux, regardez l'émission et faites un don. Nous souffrons tous, mais comme vous le savez, aider les autres rend les choses plus faciles pour vous. Au fil des ans, les Biélorusses ont démontré à maintes reprises que, dans les moments les plus difficiles, nous sommes capables de nous unir. Car qui, sinon nous, aidera nos prisonniers politiques ?" (traduction Deepl)
Certains ont donné 5 euros et d’autres ont pu donner 1000 euros. La somme n’a pas d’importance car tout le monde veut soutenir ceux qui sont en prison. Je sais que rien n’est fini quand on s’en soucie. Je suis reconnaissant à ceux qui ont organisé et rejoint le marathon. Chaque jour, nous travaillons pour libérer des prisonniers politiques.
Hanna Liubakova, Twitter, traduction automatique
Dimanche 30/7, 13h55
Nuc transfrontalier : quand le voisin fait l’andouille.
« En réponse à l’information selon laquelle la Biélorussie a commencé le démarrage de la deuxième unité de la centrale nucléaire [d’Astravets] et porte sa capacité à 100 %, le ministère des Affaires étrangères appelle la Biélorussie à ne pas faire fonctionner la deuxième unité tant que les problèmes de sécurité identifiés n’auront pas été éliminés, que les mesures nécessaires pour améliorer la sécurité n’auront pas été prises et que les normes internationales de sécurité nucléaire, les normes environnementales et les exigences ne seront pas strictement respectées », peut-on lire dans la déclaration.
La Lituanie rappelle que dès le début de la construction de la centrale et de la sélection du site d’Astravets, la Biélorussie n’a pas tenu compte de la densité de la population lituanienne ni de l’impact transfrontalier négatif possible de la centrale, et n’a pas assuré la participation du public à la prise de décision.
De plus, selon la note de la Lituanie, le Belarus n’a pas mis en œuvre les recommandations des experts du Groupe européen d’examen de la sûreté nucléaire (ENSREG) sur le test de résistance, n’a pas évalué les conséquences de l’écrasement d’un gros avion commercial sur la centrale nucléaire, n’a pas fourni d’informations permettant d’évaluer avec précision l’impact possible de la centrale sur la Lituanie, ne répond pas aux questions soulevées par la Lituanie concernant les aspects sismiques, l’emplacement des installations de stockage des déchets radioactifs au Belarus, les éventuels problèmes environnementaux liés à l’utilisation des eaux de la rivière Vilija pour le refroidissement, et ne répond pas aux questions soulevées par la Lituanie. […]
Zerkalo, traduction Deepl
Dimanche 30/7, 1h05
Drones marins.
Les drones de surface de fabrication ukrainienne, présentés pour la première fois à CNN, sont armés de 300 kilogrammes d'explosifs et peuvent atteindre une cible située à 800 kilomètres de distance. (traduction automatique)
Dimanche 30/7, 0h30
Zapo : arrêt à chaud du réacteur 4.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) a achevé la transition prévue de son réacteur 5 vers l’arrêt à froid tout en déplaçant le réacteur 4 vers l’arrêt à chaud, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
Le ZNPP a procédé à ce changement de statut du réacteur afin de réaliser des activités de maintenance sur la tranche 5 qui ne sont possibles qu’en arrêt à froid. L’unité 5 est passée en arrêt à froid hier matin, trois jours après que l’unité 4 soit passée en arrêt à chaud, sa vapeur étant désormais utilisée pour traiter les eaux usées de la ZNPP. Les autres tranches restent en arrêt à froid.
Les experts de l’AIEA sur le site ont encouragé le ZNPP à étudier toutes les options possibles pour installer une chaudière externe à la place pour générer la vapeur nécessaire, ce qui permettrait au site de mettre toutes les unités en état d’arrêt à froid. Comme indiqué précédemment, le régulateur national ukrainien – SNRIU – avait émis des ordonnances réglementaires pour limiter le fonctionnement des six unités à un état d’arrêt à froid.
Hier, l’équipe de l’AIEA a visité la tranche 5 du réacteur où elle a observé la cuve du réacteur, la piscine de combustible usé et le générateur de vapeur. L’équipe a noté que tout l’équipement semblait être dans un état normal. Il n’y a eu aucune restriction lors de la visite et l’équipe n’a observé ni mines ni explosifs. […]
AIEA, mise à jour 176, 29 juillet, traduction autoamtique
Je voudrais vous rappeler qu’auparavant, les cinquième et sixième unités de production de la centrale de ZNPP étaient en état d' »arrêt à chaud » à différents moments. Aujourd’hui, elles sont passées en « arrêt à froid ». En particulier, en raison de la violation des normes d’exploitation, leurs générateurs de vapeur ont fui et doivent être réparés.
Cependant, la menace d’un « arrêt à chaud » est beaucoup plus grande. En termes simples, dans les deux cas, il n’y a pas de réaction en chaîne dans les unités. Cependant, lors d’un arrêt à chaud, il est très facile d’amener l’unité à la puissance minimale contrôlée pour déclencher une réaction en chaîne. Selon la réglementation, cela ne prend que 17 heures. Et si vous enfreignez également la réglementation, vous pouvez le faire plus rapidement. […]
Unian, Olga Kosharnaya, experte en énergie nucléaire et sûreté nucléaire, traduction Deepl
[…] L’équipe de l’AIEA a signalé que l’approvisionnement en eau disponible reste relativement stable, le niveau d’eau dans le grand bassin de refroidissement du site diminuant d’environ 1 centimètre par jour en raison de l’utilisation et de l’évaporation. Des pompes submersibles ont été périodiquement utilisées pour pomper l’eau du canal d’entrée de la centrale thermique de Zaporizhzhya (ZTPP) vers le canal de décharge de la ZTPP. La combinaison du pompage et des fortes pluies rencontrées au cours de la semaine a vu la hauteur du canal de décharge du ZTPP augmenter d’environ 25 centimètres. Le site continue d’avoir suffisamment d’eau pendant quelques mois. […]
AIEA, op. cit.
Dimanche 30/7, 0h20
Narratif russe : rétro-carabistouilles.
Putler a raconté aux Africains que Moscou avait retiré ses troupes des environs de Kyiv au début de la guerre afin de créer les conditions d’un accord, sur lequel, finalement, les Ukrainiens seraient revenus.
Putler imagine sans doute que les Africains n’ont pas internet.
Samedi 29/7, 23h55
Céréales : les cadeaux russes ne suffiront pas.
Lors d’une réunion des chefs de délégations africaines avec le dictateur russe, le dirigeant sud-africain Cyril Ramaphosa, commentant la proposition de Poutine – fourniture gratuite de céréales et de nourriture russes, 90 millions de dollars d’aide et annulation de dettes – a déclaré que l’Afrique était prête à acheter des céréales , et la reprise des livraisons commerciales par la mer Noire reste un objectif clé.
« Nous ne sommes pas venus ici pour demander des ‘cadeaux’. Nous avons proposé la mise en place de la Black Sea Grains Initiative, nous avons parlé de la nécessité d’ouvrir la mer Noire, nous avons dit que nous voudrions que la mer Noire soit ouverte aux marchés mondiaux. Bien sûr, nous comprenons que par générosité vous ayez décidé de faire don de céréales (gratuitement – ndlr) à certains pays africains qui rencontrent quelques difficultés. On le respecte, on le remarque. Cependant, ce n’est pas le but de la réunion; ce n’est pas notre tâche principale de réaliser des livraisons de cette nature ici », a déclaré Ramaphosa, cité par l’agence Unian [УНИАН].
[…] Le président de l’Union africaine, Azali Assoumani, a menacé la Russie que la suspension de « l’accord sur les céréales » pourrait affecter la coopération des pays africains avec Moscou. Il a également souligné que les livraisons gratuites de petites cargaisons de céréales à six pays africains promises par Poutine ne résoudraient pas le problème et a appelé à une fin rapide de la guerre.
Rzeczpospolita, traduction automatique
Samedi 29/7, 19h35
La triade des relous.
[…] A la suite d’une rare visite à Pyongyang de M. Choïgou, le chef de la diplomatie américaine, en déplacement en Australie, a déclaré que la Russie faisait le tour de ses alliés pour s’approvisionner en armes. « Je doute fort qu’il y soit en vacances », a déclaré M. Blinken à la presse australienne. « Nous voyons la Russie chercher désespérément du soutien, des armes, partout où elle peut les trouver, pour poursuivre son agression contre l’Ukraine », a-t-il ajouté. Et d’ajouter : « Nous le constatons en Corée du Nord, nous le constatons aussi avec l’Iran, qui a fourni de nombreux drones à la Russie, qu’elle utilise pour détruire des infrastructures civiles et tuer des civils en Ukraine. » […]
Le Monde
Samedi 29/7, 19h30
Suwalki.
Plus de 100 mercenaires du groupe Wagner se sont déplacés vers le corridor de Suwałki, une petite partie du territoire de l’OTAN séparant l’enclave russe de Kaliningrad de la Biélorussie, a déclaré samedi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.
Morawiecki l’a qualifié de « pas vers une nouvelle attaque hybride sur le territoire polonais ».
Le gouvernement polonais a utilisé le terme « attaque hybride » pour décrire les tentatives du régime biélorusse voisin de manipuler le flux de migrants dans la région, faisant pression sur l’UE pour obtenir des sanctions contre Minsk. Les responsables polonais ont déclaré que son allié, la Russie, aidait la Biélorussie dans ce projet.
[…] Jusqu’à présent cette année, il y a eu environ 16 000 tentatives de migrants pour franchir illégalement la frontière, « poussés vers la Pologne » par le président biélorusse Alexandre Loukachenko et le président russe Vladimir Poutine, a déclaré Mateusz.
[…] Cette mince bande de terre, également connue sous le nom de brèche de Suwałki, est le seul lien terrestre entre les États baltes – membres de l’OTAN, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie – et le reste de l’Union européenne. Le corridor sépare la région autonome russe de Kaliningrad de la Biélorussie et relie les territoires polonais et lituanien.
Kaliningrad a été capturé par les troupes soviétiques de l’Allemagne nazie en avril 1945, puis est devenu une partie du territoire soviétique à la suite de l’accord de Potsdam. Il a été rebaptisé de l’allemand Königsberg en 1946.
En 2002, l’UE et Moscou ont conclu un accord sur les voyages entre la Russie et Kaliningrad, avant que la Pologne et la Lituanie ne rejoignent l’Union européenne en 2004. Lorsque ces pays ont adhéré, l’enclave a été entourée sur trois côtés par le territoire de l’UE.
La Russie affirme que l’accord de 2002 a maintenant été violé, la Lituanie interdisant la circulation de marchandises sanctionnées sur son territoire. Mais le gouvernement de Vilnius affirme qu’il ne fait que maintenir les sanctions de l’UE introduites à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La Russie n’a pas reconnu qu’elle possédait des armes nucléaires basées à Kaliningrad, mais en 2018, la Fédération des scientifiques américains a conclu que la Russie avait considérablement modernisé un bunker de stockage d’armes nucléaires dans la région, sur la base de l’analyse d’images satellites
CNN, traduction automatique
Samedi 29/7, 17h05
Le criminel Girkin manque à quelqu’un.
Des affiches du "Club des patriotes en Colère", appelant à la libération d'Igor Strelkov-Girkin, ont été remarqué dans la capitale, Moscou.
Pour mémoire, Girkin a été condamné en novembre 2022 par un tribunal néerlandais pour la destruction de l’avion de ligne MH17 au dessus du Dombass en 2014. Il est par ailleurs soupçonné d’avoir activé le mouvement indépendantiste à l’origine du conflit dans l’est de l’Ukraine à cette époque, pour le compte des Russes. Il a finalement été arrêté ce 21 juillet par les Russes pour extrémisme (dans le tapage patriotique).
Samedi 29/7, 14h15
Zapo.
Rengaine centimétrique. « Une légère baisse du niveau d’eau dans le bassin de refroidissement est enregistrée. […] A noter que le niveau d’eau dans le canal n’a pas baissé de manière significative ces derniers temps, ses indicateurs ne dépendent plus du Kakhov réservoir, qui a été détruit par les [Russes] ».
Samedi 29/7, 1h10
Vendredi 28/7, 21h15
Céréales.
Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a exhorté vendredi la Russie à relancer l’accord céréalier, qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses céréales par la mer Noire malgré la guerre. Lors du sommet Russie-Afrique, organisé à Saint-Pétersbourg, le président Al-Sissi a déclaré qu’il était « essentiel de parvenir à s’entendre » pour relancer l’accord, que Moscou a abandonné le 17 juillet. […]
Le Monde
Vendredi 28/7, 21h10
Japon.
L’unité 1 de la centrale nucléaire de Takahama dans la préfecture de Fukui au Japon a été redémarrée après avoir été mise hors service il y a plus de 12 ans. La Kansai Electric Power Company prévoit de remettre en service commercial le réacteur à eau sous pression (REP) de 780 MWe (net) à la fin du mois d’août.
Takahama 1 est entré en arrêt d’inspection régulier en janvier 2011, deux mois avant l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi qui a entraîné la mise hors service de tous les réacteurs opérationnels du Japon. L’unité 2 de l’usine a été mise hors service en novembre 2011.
[…] Kansai a annoncé que Takahama 1 a été redémarré à 15h00 le 28 juillet et s’attend à ce que le réacteur atteigne la criticité le 29 juillet. Après différents essais, la dernière étape du contrôle périodique aura lieu le 2 août. Le 28 août, un test complet de performance de charge sera effectué et l’exploitation à grande échelle reprendra. La prochaine inspection prévue du réacteur est en avril 2024.
[…] Takahama 3 et 4 – deux REP de 1180 MWe – ont été remis en service commercial en février 2016 et juin 2017, respectivement. En avril de cette année, le Kansai a demandé à la NRA l’autorisation de prolonger de 20 ans la durée de vie des unités 3 et 4 de Takahama – qui ont toutes deux commencé à fonctionner commercialement en 1985.
Les examens de 17 réacteurs ont été menés à bien et 11 d’entre eux sont maintenant remis en service. Les 14 réacteurs en état de marche restants sont à divers stades du processus d’examen de la NRA, et plusieurs pourraient être contraints de fermer temporairement pour ne pas avoir respecté les délais de la NRA pour construire des centres de contrôle de secours ou d’autres installations requises par la nouvelle réglementation.
World Nuclear News, traduction automatique
J’imagine que les tremblements de terre ont été interdits.
Vendredi 28/7, 20h10
Hibakusha.
La photographe Haruka Sakaguchi rend hommage aux survivants des bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki il y a près de 80 ans.
Minoru Moriuchi (80 ans*)
NAGASAKI • À 4,8 KILOMÈTRES DE L’HYPOCENTRE DU BOMBARDEMENT
« Le matin du 9 août 1945, j’étais perché au sommet d’un kaki géant dans notre jardin, en train d’attraper des cigales », raconte Minoru Moriuchi. C’est alors que « le soleil a explosé ».
*Âge des personnes en 2017, année où les portraits ont été pris.
Sachiko Matsuo (83 ans)
NAGASAKI • 1,2 KILOMÈTRE
« Ma mère avait six ans lors du bombardement d’Hiroshima et se trouvait à la maison, à un kilomètre de l’hypocentre (la zone d’impact majeure de la bombe). C’est du moins ce qu’il me semble. Elle ne m’a jamais parlé de ce jour-là, et je ne me suis jamais risquée à la questionner car j’avais peur de me retrouver confrontée à sa vulnérabilité. J’ai été témoin des souffrances de ma mère tout au long de sa vie : maladie de Ménière quand elle avait trente ans, injections pour augmenter sa quantité de globules rouges quand elle en avait quarante, cancers multiples à la cinquantaine. Elle est décédée à l’âge de 62 ans. Ma tante m’a dit plus tard que ma mère aurait pu se trouver encore plus près de l’hypocentre, dans une école primaire où sont morts des centaines d’enfants. »
Fujio Torikoshi (86 ans)
HIROSHIMA • 1.9 KILOMÈTRE
Âgé de 14 ans lorsque la bombe a frappé, Torikoshi était devant sa maison et cherchait du regard les avions qu’il avait entendus passer. Il a alors aperçu un unique point noir qui a explosé en « une boule de lumière aveuglante qui a envahi tout l’espace », a-t-il déclaré dans son témoignage. Il a ressenti une vague de chaleur intense sur son visage, a été balayé d’un coup sec et s’est évanoui. Lorsqu’il a repris conscience, il a essayé d’arrêter la sensation de brûlure en s’immergeant dans l’eau, ce qui n’a fait qu’aggraver la situation. Ses blessures étaient si graves qu’il ne pensait pas survivre au-delà de 20 ans. Il a pourtant vécu plusieurs décennies de plus, avant de s’éteindre en 2018. « La vie est un curieux trésor », a-t-il écrit (ci-dessus). « Nous ne pouvons pas continuer de sacrifier des vies précieuses à la guerre », a-t-il ajouté. « Tout ce que je peux faire, c’est prier, avec ardeur et sans relâche, pour la paix dans le monde. »
[…] La photographe Haruka Sakaguchi s’est rendue au Japon en 2017 à la rencontre d’hibakusha prêts à partager leurs expériences pour les conserver dans son projet documentaire 1945.
National Geographic, traduction automatique
Vendredi 28/7, 18h50
Zapping.
La chronologie des fils Twitter est complètement pétée aujourd’hui sur les comptes que je lis. Du coup, c’est un puzzle sans nom des petits faits saillants de la guerre russe en Ukraine.
Vendredi 28/7, 9h20
Zapo.
Vendredi 28/7, 7h20
Loi martiale.
Le Parlement ukrainien a approuvé deux projets de loi le 27 juillet prolongeant la loi martiale et la mobilisation générale pour 90 jours supplémentaires.
Le président Volodymyr Zelensky a soumis une proposition au parlement le 26 juillet pour prolonger les deux mesures du 18 août, date à laquelle elles doivent actuellement expirer, jusqu’au 15 novembre.
Le président a déclaré la loi martiale pour la première fois le 24 février 2022, au début de l’invasion russe à grande échelle.
En vertu de la loi martiale, les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans, à quelques exceptions près, ne sont pas autorisés à quitter le pays car ils peuvent être appelés au service militaire.
The Kyiv Independent, traduction automatique
Le papa d’Olga, sous-officier réserviste, reste mobilisable a plus de soixante ans.
Vendredi 28/7, 7h15
Promo.
Alors que la Russie a refusé de prolonger une nouvelle fois l’accord sur les exportations de céréales par la mer Noire, Vladimir Poutine se veut rassurant. Le président russe a promis, ce jeudi, de livrer gratuitement des céréales à six pays africains.
« Dans les mois qui viennent, nous serons en mesure d’assurer des livraisons gratuites de 25 à 50.000 tonnes de céréales au Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l’Érythrée », a-t-il assuré dans son discours d’ouverture retransmis à la télévision russe. Le chef de l’Etat s’exprimait, en effet, en ouverture du sommet Russie-Afrique organisé à Saint-Pétersbourg.
La Tribune
Jeudi 27/7, 23h35
Narratif : solution énergique.
Bien qu’emblématiques de notre époque, [les boissons énergisantes] ne sont pas une invention du nouveau millénaire. Cela fait au moins un siècle que l’on s’en sert pour lutter contre la fatigue. Aujourd’hui, leur « énergie » provient généralement d’un stimulant neurologique qui donne l’impression d’être plus énergique, et parfois simplement du sucre.
Mais il fut un temps où les boissons énergisantes contenaient réellement de l’« énergie ». L’ingrédient actif de ces boissons était le radium, un élément radioactif qui libère des rayonnements à chaque désintégration atomique. Radium qui fut un temps également un composé phare de produits cosmétiques…
L’un de ces produits était le RadiThor. Cette boisson énergisante consistait simplement en… du radium mis à dissoudre dans de l’eau distillée. Elle était vendue dans les années 1920 dans des bouteilles de 30 ml coûtant alors 1 dollar pièce (15 dollars environ aujourd’hui).
Son fabricant prétendait que la boisson ne fournissait pas seulement de l’énergie, mais qu’elle guérissait également une foule de maux – dont l’impuissance. Les preuves d’un bénéfice sexuel pour l’homme manquaient, mais au moins un article scientifique affirmait que l’eau de radium pouvait augmenter « la passion sexuelle des tritons d’eau ». […] RadiThor a été un grand succès de vente.
[L’article évoque le cas emblématique de Eben Byers, un industriel de Pittsburgh, qui en aurait avalé une ou deux bouteilles par jour pendant plus de trois ans et en aurait chanté les louanges à tous ses amis. On trouve sur internet des images de Byers en fin de vie, quand sa machoire inférieure a disparu]
The Conversation, Quand les boissons énergisantes étaient chargées en radioactivité…
Jeudi 27/7, 23h30
Ebullition.
[…] « Je ne crois pas qu’il soit encore possible pour qui que ce soit de nier l’impact du changement climatique », a déclaré Joe Biden, jeudi, lors d’une conférence de presse, alors que le secrétaire général de l’ONU a déclaré un peu plus tôt que le monde se trouvait désormais dans « l’ère de l’ébullition » et non plus dans « l’ère du réchauffement ».
Le changement climatique est une « menace existentielle », a abondé le président américain, alors que des millions d’Américains sont actuellement confrontés à des températures extrêmement élevées. […]
Le Monde, Live canicules et incendies
Jeudi 27/7, 23h15
Egypte.
[…] Pour faire face à la hausse de la consommation d’énergie à travers le pays, des coupures de courant planifiées devraient durer une ou deux heures par jour au maximum, a-t-il ajouté. Elles devraient persister jusqu’à la fin de la vague de chaleur actuelle que connaît le pays, marqué par des températures ayant dépassé les 45 oC dans certaines régions cette semaine.
[…] Cela a suscité des réactions de mécontentement sur les réseaux sociaux, beaucoup se plaignant que les coupures, souvent aux heures les plus chaudes de la journée, duraient plus de deux heures et se produisaient en dehors des créneaux prévus. […]
Le Monde, Live canicules et incendies
Jeudi 27/7, 23h00
Le clin d’oeil de Maya.
Moi : C'est une artiste russe... et des chevaliers russes... Maya : Bah, tous les Russes ne sont pas mauvais.
Jeudi 27/7, 22h50
Belarus.
Le Belarus a déjà acheté 150 000 tonnes de céréales russes. Elles seront livrées à la région de Vitsebsk. C’est ce qu’a déclaré le vice-premier ministre Leonid Zayats après avoir rendu compte à Alexandre Loukachenko.
« La première tranche de 150 000 tonnes de céréales a été conclue avec une société de la Fédération de Russie, et les céréales sont maintenant envoyées aux silos de Vitebsk », a-t-il déclaré, selon BelTA.
Au total, il est prévu d’acheter un demi-million de tonnes en Russie. Il convient de noter que les fonctionnaires du ministère de l’agriculture et de l’alimentation parlent d’une baisse de 10 % de la productivité des champs biélorusses en raison de la sécheresse. Plus de 7 millions de tonnes de céréales seront produites. […]
Reform, traduction Deepl
Jeudi 27/7, 22h35
Pologne : les petits hommes verts.
Le ministre de l’Intérieur et de l’Administration de la Pologne, Mariusz Kaminski , admet la possibilité de fermer tous les points de passage frontaliers avec la Biélorussie. Il l’a déclaré lors d’une conférence de presse à Krynki près de la frontière avec notre pays, écrit Wprost.pl.
« Nous proposons diverses options, et ce seront des réponses très adéquates « , a déclaré le chef du département.
Il a ajouté que les autorités polonaises sont en contact avec des alliés également touchés par ce problème et pour qui les « wagnériens » peuvent également constituer une menace.
« Je n’exclus pas que si nous considérons que c’est la bonne réponse pour le moment, nous atteindrons l’isolement complet de la Biélorussie. Toute provocation sérieuse aux frontières de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie rencontrera une réponse commune, ferme et réfléchie de nos autorités », a-t-il déclaré.
Selon lui, il y a au moins 1 000 à 1 200 mercenaires de Wagner PMC en Biélorussie.
«La grande majorité, presque tous, se trouvent sur le terrain d’entraînement d’Osipovichi, dans la région de Mogilev. Un groupe séparé pouvant aller jusqu’à un peloton, soit environ plusieurs dizaines de personnes, est localisé dans les environs de Brest », a-t-il précisé.
« Nous observons ces gens, nous savons parfaitement où ils se trouvent et ce qu’ils vont faire. Nous sommes prêts pour différents scénarios. Je veux rassurer tout le monde : nous ne laisserons pas les « petits hommes verts » courir le long de la frontière », a assuré le ministre. […]
Reform, traduction automatique
Jeudi 27/7, 22h25
Oppenheimer, décidemment.
Oppenheimer super médiatisé et composé de stars est une grande déception pour ceux d’entre nous qui espéraient que ce nouveau film pourrait donner un nouveau souffle à la cause du désarmement nucléaire, créer une nouvelle prise de conscience des risques nucléaires et dynamiser le soutien populaire pour leur élimination […] Mais, tout en précisant que les bombes d’Hiroshima et de Nagasaki étaient de grosses bombes, et que la bombe H prévue par Edward Teller est encore plus grosse, il n’entre pas dans la mission du film de transmettre l’horreur pure et simple de ces armes les plus inhumaines et sans discrimination jamais conçues.
Les scrupules moraux d’Oppenheimer concernant le nombre massif de victimes civiles et le potentiel catastrophique d’une course aux armements nucléaires d’après-guerre internationalement non réglementée ne sont pas expliqués aussi clairement ou avec force qu’ils pourraient l’être. Et le film tient pour acquis que le largage de la bombe (et non la déclaration de guerre presque simultanée de l’Union soviétique) a été le facteur décisif dans la reddition du Japon – un scénario historiquement erroné, mais qui reste essentiel à ce jour pour maintenir vivante la croyance en la l’utilité des armes nucléaires.
La nécessité d’un plaidoyer et d’une action efficaces n’a jamais été aussi impérieuse. Près de 13 000 ogives nucléaires existent toujours, avec une capacité de destruction combinée de près de 100 000 bombes de la taille d’Hiroshima ou de Nagasaki, et des stocks, en particulier dans notre propre région indo-pacifique, qui augmentent à nouveau. Le tabou contre leur utilisation délibérée s’affaiblit, le président russe Vladimir Poutine évoquant cette perspective dans un langage jamais entendu depuis le plus fort de la guerre froide. Les accords de longue date sur le contrôle des armements nucléaires sont désormais soit morts (ABM, INF, Open Skies), soit sous assistance respiratoire (New START).
De plus, le risque d’utilisation par erreur humaine ou système ou erreur de calcul est plus élevé que jamais, notamment compte tenu des nouveaux développements de l’IA et des capacités de cyber-infraction. Le fait qu’aucune arme nucléaire n’ait été utilisée depuis près de 80 ans n’est pas le résultat d’un sens politique, de l’intégrité et de l’infaillibilité du système, ou de la stabilité inhérente à la dissuasion nucléaire. Cela a été une pure chance stupide, et c’est un vœu pieux de croire que cette chance peut continuer à perpétuité.
[…] Un monde avec un faible nombre d’armes nucléaires, avec très peu d’entre elles physiquement déployées, avec pratiquement aucune d’entre elles en état d’alerte élevée, et avec chaque État doté d’armes nucléaires visiblement déterminé à ne jamais être le premier à les utiliser, serait toujours très loin d’être parfait. Mais celui qui pourrait atteindre ces objectifs serait un monde beaucoup plus sûr que celui dans lequel nous vivons actuellement.
The Interpreter, Gareth Evans a été ministre australien des Affaires étrangères de 1988 à 1996 et président de l’International Crisis Group de 2000 à 2009. Il a lancé la Commission de Canberra sur l’élimination des armes nucléaires (1996), a coprésidé la Commission internationale australo-japonaise sur la non-prolifération et le désarmement nucléaires (2009) […], traduction automatique & Deepl
Jeudi 27/7, 22h05
L’armement des marchandises.
L’armement des marchandises est à la mode. En septembre 2022, la Russie a coupé les flux de gaz vers l’Europe dans le but d’affaiblir les économies européennes après son invasion de l’Ukraine. Près d’un an plus tard, en juillet 2023, le gouvernement chinois annonçait que les exportations de gallium et de germanium, deux métaux de niche utilisés dans la fabrication technologique, nécessiteraient désormais des licences. […] Quelle est la gravité de la menace chinoise ? Ici, la décision du Kremlin de militariser les flux de gaz est un précédent instructif. L’embargo russe contient cinq leçons qui devraient mettre en garde les dirigeants chinois contre la mise à exécution de leurs menaces.
Leçon 1 : Un choc sur les prix des matières premières critiques ne serait pas nécessairement une mauvaise chose.
D’une part, la valeur monétaire de ces produits reste faible. Par exemple, les factures d’importation annuelles de l’Union européenne pour les matières premières critiques [sont] de 5 millions de dollars dans le cas du béryllium (utilisé pour les satellites, les semi-conducteurs et les armes) […] En d’autres termes, le problème avec les matières premières critiques est leur disponibilité, pas leur prix. Deuxièmement, la domination de la Chine sur le secteur découle de sa stratégie d’inonder le marché pour faire baisser les prix — un cas d’école de dumping pour supprimer la concurrence. Des prix plus élevés pour les minéraux critiques stimuleraient donc la compétitivité des producteurs non chinois et les aideraient à entrer sur le marché. […]
Leçon 2 : Trouver d’autres fournisseurs de matières premières n’est jamais impossible.
A écouter les partisans du Kremlin, il n’y avait aucune chance que l’UE trouve assez rapidement des fournisseurs d’énergie alternatifs pour éviter les pénuries l’hiver dernier. La réalité était différente : l’Europe a rapidement obtenu des expéditions de gaz supplémentaires en provenance de Norvège, d’Algérie et des États-Unis. Une interdiction des exportations chinoises de matières premières critiques donnerait un résultat similaire en accélérant les plans occidentaux existants visant à réduire la dépendance vis-à-vis de la Chine. […] Hors terres rares, l’UE dépend de la Chine pour 65 % ou plus de son approvisionnement en cinq matières premières critiques : bismuth, minerai de cobalt, magnésium, manganèse et strontium. Des fournisseurs alternatifs pour chacun de ces matériaux existent et seraient probablement heureux d’augmenter la production si les prix mondiaux augmentaient. […]
Leçon 3 : La transition verte offre une opportunité de développer les infrastructures de transformation occidentales.
Au début de la crise énergétique en Europe, un autre point de discussion de Moscou et de ses partisans était que l’Europe ne disposait pas d’infrastructures suffisantes pour traiter suffisamment de gaz naturel liquéfié (GNL) d’autres pays pour combler le déficit. Près d’un an plus tard, force est de constater que le chantage de la Russie a accéléré le développement de tels projets. L’Europe se dirige maintenant vers la surcapacité. Les minéraux critiques, eux aussi, nécessitent une infrastructure de traitement après l’extraction de leur minerai. […] Le moment idéal pour développer de nouvelles installations de traitement en dehors de la Chine semble idéal. La transition énergétique mondiale va multiplier par quatre à six la demande de matières premières critiques dans les années 2020. Cette situation présente une chance pour les pays producteurs comme la Bolivie, le Brésil, la RDC, la Guinée et l’Indonésie de remonter la chaîne de valeur en construisant des installations de traitement là où les minerais sont extraits. […]
Leçon 4 : Les crises renforcent la collaboration entre alliés.
Le président russe Vladimir Poutine espérait que l’arrêt des exportations de gaz attiserait les tensions et les divisions au sein de l’UE et éloignerait les pays européens des États-Unis. Sa décision s’est retournée contre lui : au lieu de se chamailler pour les approvisionnements, les États européens ont mis en place un mécanisme d’achat commun pour le gaz naturel et ont stimulé les importations de GNL en provenance des États-Unis et d’ailleurs. De même, une interdiction chinoise d’exporter des matières premières critiques pourrait dynamiser la collaboration entre alliés partageant les mêmes idées. Déjà, des signes d’une telle coopération apparaissent, les États-Unis et l’Europe discutant d’ une collaboration pour garantir l’approvisionnement en matières premières critiques. […]
Leçon 5 : La Chine n’a rien à gagner à signaler qu’elle n’est pas un fournisseur fiable.
Peut-être que l’effet secondaire le plus durable et le moins intentionnel de la décision de la Russie de fermer le robinet de gaz sera la réputation. Pendant longtemps encore, le Kremlin aura du mal à convaincre qui que ce soit qu’il est un fournisseur fiable de matières premières. Si la Chine arrêtait ses exportations de matières premières, Pékin souffrirait également d’une grave atteinte à sa réputation. En sapant les affirmations répétées de Pékin selon lesquelles les projets économiques chinois ne sont assortis d’aucune condition politique, ces dommages ne se limiteraient pas au commerce des minéraux critiques avec l’Occident. […] Tout comme la Russie est désormais inondée de gaz que personne ne veut acheter , la Chine aurait du mal à trouver des clients alternatifs pour ses matières premières en dehors des économies avancées. Les entreprises chinoises de haute technologie auraient également du mal à importer des composants fabriqués dans les pays occidentaux à partir de ces matières premières critiques. À leur tour, les interdépendances entre la Chine et l’Occident qui, selon Pékin, agissent comme un moyen de dissuasion contre les sanctions et le découplage économique diminueraient.
Les menaces chinoises de militariser des matériaux critiques ont plus d’aboiements que de morsures. Comme la plupart des menaces, elles n’ont de levier que lorsqu’elles ne sont pas traitées. […]
Foreign Policy, Agathe Demarais est chroniqueuse à Foreign Policy , directrice des prévisions mondiales à l’Economist Intelligence Unit […], traduction automatique
Jeudi 27/7, 19h45
Moldavie.
La Moldavie a déclaré qu’elle expulserait 45 diplomates russes et autres membres du personnel de l’ambassade en raison de leurs « actions hostiles ».
Le total sera réduit à seulement 25 – un chiffre plus proche du nombre de la Moldavie à son ambassade à Moscou.
Depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le gouvernement moldave a accusé Moscou d’espionner et de soutenir des groupes d’opposition.
La Russie a condamné l’expulsion et a déclaré qu’elle « ne resterait pas sans réponse ».
Mardi, le ministère moldave des Affaires étrangères s’est dit préoccupé par un rapport des médias sur de nouveaux équipements de surveillance installés sur le toit de l’ambassade de Russie et un bâtiment voisin utilisé par la Russie. Le rapport provient du site de médias d’investigation russe Insider et de la chaîne de télévision moldave Jurnal.
Annonçant l’expulsion mercredi, le ministère a déclaré qu’elle avait été provoquée par « des tensions persistantes et des actions hostiles » et que les Russes devraient partir d’ici le 15 août.
BBC, traduction automatique
Jeudi 27/7, 19h30
Cour pénale internationale.
Le président américain Joe Biden a décidé d’autoriser les États-Unis à coopérer avec l’enquête de la Cour pénale internationale sur les crimes de guerre russes en Ukraine, ont déclaré à CNN deux responsables américains et une source proche du dossier.
La décision intervient après des mois de débat interne et marque un tournant historique, car ce serait la première fois que les États-Unis accepteraient de partager des preuves avec le tribunal. Les États-Unis ne sont pas partie à la CPI.
« Cela pourrait avoir des conséquences profondes », a déclaré l’une des sources, ajoutant que le gouvernement américain avait désormais « un feu vert clair » pour partager des informations et des preuves avec la CPI. […]
CNN, traduction automatique
Jeudi 27/7, 19h15
Zapo.
Jeudi 27/7, 19h10
Hop.
Russie : Vitaly K., 43 ans, a dénoncé sa sœur aînée Oksana Lyubertsy. La raison en était que la femme lisait les nouvelles ukrainiennes. Vitaly a donc livré sa sœur à la police. « J’ai également apporté son téléphone, son ordinateur et sa tablette. »
Rebecca Rambar, Twitter
Russie : Un plâtrier de la région de Yaroslavl, âgé de 35 ans, a dénoncé sa mère à la police pour avoir refusé de le laisser partir pour tenter d’envahir l’Ukraine, selon Mash.
Rebecca Rambar, Twitter
Jeudi 27/7, 8h15
Jeudi 27/7, 6h55
Nuc dans l’espace : s’échapper plus vite.
La Nasa et l’armée américaine ont indiqué mercredi avoir choisi le constructeur Lockheed Martin pour développer et concevoir une fusée à propulsion nucléaire, dans l’idée d’utiliser cette technologie pour de futures missions vers Mars.
Selon la Nasa, une fusée à propulsion nucléaire thermique pourrait être trois à quatre fois plus efficace que les fusées à combustible classique et réduirait le temps de trajet, un élément essentiel pour se rendre sur la planète rouge. Dans une fusée à propulsion nucléaire thermique, un réacteur nucléaire à fission produit de très hautes températures. Cette chaleur est transférée à un combustible liquide, transformé en gaz et — comme dans une fusée conventionnelle — celui-ci est expulsé dans une tuyère pour fournir la poussée. « Ces systèmes de propulsion nucléaire thermique sont plus puissants et plus efficaces permettant un transit plus rapide entre deux destinations », a commenté Kirk Shireman, vice-président en charge de l’exploration lunaire au sein de la division espace de Lockheed Martin.
[…] La Nasa avait mené des tests d’une fusée nucléaire il y a plus de 50 ans, mais le projet avait été interrompu en raison de coupes budgétaires et des tensions de la Guerre froide.
Connaissance des énergies
La DARPA, en collaboration avec la National Aeronautics and Space Administration (NASA), progresse vers l’objectif de la première démonstration en orbite au monde d’un moteur de fusée nucléaire thermique par le biais de la fusée de démonstration pour les opérations cislunaires agiles (DRACO). Il y a plus de 50 ans que les États-Unis ont effectué leurs derniers essais de moteur-fusée nucléaire thermique.
[…] DRACO devrait être lancé de la Terre en 2027 à froid (c’est-à-dire que le réacteur est éteint dans le cadre des protocoles de sécurité du lancement) par une fusée conventionnelle, puis le réacteur sera rallumé une fois que l’engin aura atteint une position appropriée au-dessus de l’orbite terrestre basse.
World Nuclear News, traduction Deepl
Jeudi 27/7, 6h50
Pont de Crimée et timbre-poste.
L’agence ukrainienne de renseignement intérieur a revendiqué pour la première fois mercredi la responsabilité d’une opération de sabotage qui a gravement endommagé le pont russe de Kertch reliant la Crimée occupée à la Russie en octobre dernier.
Vasyl Malyuk, le chef du Service de sécurité ukrainien (SBU), a déclaré que son agence était derrière l’attaque, s’exprimant dans des commentaires diffusés à la télévision alors qu’il présentait un timbre-poste commémoratif marquant les opérations des forces spéciales en temps de guerre. […]
Reuters, traduction automatique
Quant à l’intérêt de le reconnaître maintenant, à part montrer l’efficacité du service, mystère…
Mercredi 26/7, 23h00
Drones 3.0
Dans un champ d’essai ouvert dans l’Ukraine rurale, un drone équipé d’une bombe a perdu la connexion avec son opérateur humain après avoir été attaqué par un équipement de brouillage électronique – mais au lieu de s’écraser au sol, le drone a accéléré vers sa cible et la détruit.
Le drone a évité le sort de milliers d’autres avions sans équipage dans cette guerre en s’appuyant sur un nouveau logiciel d’intelligence artificielle qui tient compte des interférences électroniques désormais couramment déployées par la Russie, stabilisant le drone et le maintenant verrouillé sur une cible présélectionnée. Les capacités de l’IA aident le drone à accomplir sa mission même si sa cible se déplace, ce qui représente une amélioration significative par rapport aux drones existants qui suivent des coordonnées spécifiques.
Une telle technologie d’intelligence artificielle, en cours de développement par un nombre croissant de sociétés de drones ukrainiennes, est l’une des nombreuses avancées innovantes en cours sur le marché national des drones de Kiev qui accélèrent et démocratisent la létalité de la guerre sans pilote – particulièrement cruciale pour l’armée ukrainienne dépassée, qui combat une plus grande et un ennemi russe mieux équipé.
Des pièces électroniques utilisées dans la reconnaissance aérienne et la cartographie sont installées dans les drones Soika et Galka dans l'atelier de Warbirds of Ukraine. (Kasia Strek/Panos Pictures pour le Washington Post)[…] L’Ukraine, qui est connue pour l’agriculture et d’autres industries lourdes, n’est pas un cadre évident pour l’innovation des drones. Les exigences de la guerre, cependant, ont transformé le pays en une sorte de super laboratoire d’invention, attirant les investissements de sommités du monde des affaires, dont l’ancien directeur général de Google, Eric Schmidt. Plus de 200 entreprises ukrainiennes impliquées dans la production de drones travaillent désormais main dans la main avec des unités militaires sur les lignes de front pour peaufiner et augmenter les drones afin d’améliorer leur capacité à tuer et à espionner l’ennemi.
[…] Le ministère ukrainien de la Défense […] a partagé la technologie de brouillage russe avec les sociétés de drones, leur permettant de tester leurs produits contre certaines des armes de guerre électronique les plus sophistiquées au monde – un privilège que la grande majorité des sociétés de drones internationales n’ont pas. […] Les fabricants de drones reçoivent également des commentaires constants des premières lignes, ce qui leur permet de faire des ajustements immédiats pour réduire les vulnérabilités et améliorer la létalité.
L’Ukraine estime que la Russie détruit environ 1 000 drones ukrainiens par mois, a déclaré Fedorov. D’autres estimations évaluent le taux de perte à 10 000 par mois , poussant Kiev à trouver des moyens d’augmenter la production de véhicules aériens sans équipage (UAV), dans ce qui est rapidement devenu la plus grande guerre de drones de l’histoire.
[Le suite de l’article évoque l’autonomie croissante des drones léthaux, le risque que ces technologies soient récupérées par des « acteurs néfastes », la faiblesse des charges mises en oeuvres pour contrer les Russes et l’efficacité des drones de reconnaissance pour épauler l’artillerie].
The Washington Post, traduction automatique
Mercredi 26/7, 22h55
Holodomor.
Le Sénat italien a voté mercredi en faveur de la reconnaissance comme un « génocide » l’Holodomor, la famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, à l’origine de la mort de plusieurs millions de personnes. La résolution adoptée par 130 voix pour, aucune contre et quatre abstentions, fait suite à un texte similaire approuvé en février par la Commission des affaires étrangères de la chambre basse du Parlement.
Le Monde
Mercredi 26/7, 21h55
Orbanovitch a dit.
Le 23 juillet 2023, Viktor Orbán a prononcé un long discours devant des milliers de soutiens. Pourtant, ce n’était pas un meeting comme les autres : le Premier ministre hongrois s’exprimait en territoire roumain. En effet, il était l’invité de marque de l’université d’été de Bálványos, organisée chaque année en Transylvanie depuis 1990. […]
« Chers amis, nous vivons une période particulièrement dangereuse dans l’histoire de l’humanité. Nous vivons des années de grands changements. Ces changements touchent tous les coins du globe et tous les pays. Si nous voulons dire quelque chose de valable sur la Hongrie et sur les Hongrois du bassin des Carpates, nous devons d’abord parler du monde.
[Erreur de temps]
L’essence de mon message est que l’équilibre des pouvoirs dans le monde a changé et que nous en subissons aujourd’hui les graves conséquences. Si nous regardons en arrière, nous constatons que pendant les quatre-vingts années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, il y a eu un équilibre des pouvoirs dans le monde. Pour nous, Hongrois, cette période s’est déroulée en deux temps. Il y a eu les quarante-cinq premières années, lorsque les Anglo-Saxons nous ont livrés aux communistes soviétiques — et, soit dit en passant, ils n’étaient pas aussi dégoûtés par les Russes à l’époque qu’ils le sont aujourd’hui. Puis il y a eu la deuxième période, de trente-trois ans, au cours de laquelle nous avons pu vivre en liberté, sans occupation militaire, sans Union soviétique et sans communistes.
Bien qu’il s’agisse d’un changement considérable en quatre-vingts ans, l’équilibre du monde n’a pas été bouleversé, car nous avons réussi à sortir l’Union soviétique de l’histoire sans qu’il y ait de guerre. Mais aujourd’hui, la Chine a modifié l’équilibre du monde. C’est l’une des vieilles craintes du monde occidental.
[…] La politique s’inscrit donc dans trois temps : le temps tactique, le temps stratégique et le temps historique. Si vous vous trompez dans la classification, votre décision aura des conséquences inattendues. […] Au début des années 1970, […] les États-Unis ont décidé de sortir la Chine de son isolement, manifestement pour pouvoir traiter plus facilement avec les Russes ; ils ont donc inscrit cette question dans le calendrier stratégique. Mais il s’est avéré que cette question, la libération de la Chine, appartient en fait à la période historique, parce qu’à la suite de cette libération, les États-Unis — et nous tous — sommes maintenant confrontés à une force plus grande que celle que nous voulions vaincre.
[La Chine]
[…] N’oubliez pas — ou notez bien — que la montée en puissance de la Chine est différente de celle des États-Unis : les États-Unis ont émergé, la Chine a été et est. En d’autres termes, nous parlons vraiment d’un retour : nous parlons du retour d’une civilisation vieille de 5 000 ans et comptant 1,4 milliard d’habitants. […] La raison pour laquelle la situation est dangereuse, chers amis, c’est que la médaille d’or a déjà un propriétaire : après leur guerre civile, les États-Unis sont devenus, à partir des années 1870, le pays prééminent, et leur droit inaliénable à la suprématie économique mondiale fait partie de leur identité nationale et constitue une sorte d’article de foi.
[…] Leur raisonnement est simple. Il peut se résumer comme suit : « Nous sommes au sommet du monde. Nous y sommes montés pour y rester à jamais. Bien sûr, il y a cette chose qui s’appelle l’histoire, qui est désagréable, mais le fait est que ce qui est toujours arrivé aux autres pays et aux autres peuples s’est terminé avec nous, et nous resterons ici au sommet du monde pour toujours. » C’est une pensée tentante, mais la vérité désagréable de notre monde contemporain est qu’en politique mondiale, il n’y a pas de gagnants éternels ni de perdants éternels. Une vérité encore plus désagréable est que les tendances actuelles favorisent l’Asie et la Chine — que ce soit en matière d’économie, de développement technologique ou de puissance militaire.
[…] Les Chinois se moquent [de la principale arme de puissance américaine — que nous appelons « valeurs universelles »], ils les qualifient de mythe occidental et notent que ce discours sur les valeurs universelles est en fait une philosophie hostile aux autres civilisations, non occidentales. […] En d’autres termes, […] la situation que nous vivons aujourd’hui est une situation dans laquelle nous nous dirigeons chaque jour vers un conflit. […] l’implication pour nos vies est qu’un affrontement entre les deux grandes puissances — y compris militaire — est plus probable que ce que nous pouvons voir d’ici à Tusnádfürdő aujourd’hui.
[Deux soleils]
[…] La bonne nouvelle — ou du moins une lueur d’espoir — est que la guerre n’est pas inévitable. […] Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’il faut maintenant faire quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant : les grands doivent accepter qu’il y a deux soleils dans le ciel. […] L’établissement de ce nouvel équilibre prendra toute une génération. […] Et nous, Hongrois, devons évoluer dans cette situation mondiale et ce zeitgeist [esprit du temps], et nous devons élaborer nos projets nationaux hongrois en gardant cela à l’esprit.
[Découplage]
[…] si nous examinons la liste du Fonds monétaire international classant les pays en fonction de la taille de leur économie, de leur PIB national, nous constatons qu’en 2030, la Grande-Bretagne, l’Italie et la France auront quitté les dix premiers rangs, où elles se trouvent encore aujourd’hui, et que l’Allemagne, aujourd’hui quatrième, aura glissé à la dixième place. Voici la réalité.
[…] Notre Union européenne […] a peur de la concurrence, comme un champion de boxe vieillissant qui exhibe ses ceintures de champion, mais qui ne veut plus jamais monter sur le ring. D’où l’enfermement dans un ghetto économique, politique et culturel. Ils ont développé un langage pour cela, ce qui est un de leurs points forts : ils sont encore plus forts pour formuler et décrire brièvement des situations complexes. Ils appellent cet isolement le « découplage » ou, plus subtilement, le derisking, qui est une forme de réduction des risques. De ce point de vue, la politique à l’égard de la Russie est également un découplage : une tentative de découpler la Russie de l’économie européenne par le biais de sanctions en temps de guerre. Bien sûr, l’Europe peut être coupée de l’énergie russe, mais c’est en fait inefficace et illusoire, car la Russie ne peut pas être coupée du reste du monde. Les matières premières russes seront achetées par d’autres, tandis que nous souffrirons de l’inflation de guerre et perdrons notre compétitivité.
[…] C’est à cela que nous, Hongrois, devons nous préparer : soit nous découpler, soit participer à la concurrence internationale.
[Christianisme]
il convient également de dire qu’à la base de la Constitution hongroise et des fondements intellectuels de la nouvelle ère, il y a une intuition anthropologique. Il y a 240 ans, à l’époque des Lumières, des intellectuels et des dirigeants politiques de gauche, internationalistes et libéraux pensaient que le rejet de la religion et du christianisme serait suivi par l’émergence d’une communauté idéale et éclairée, fondée sur une compréhension du bien et du bien commun, menant une vie libre et supérieure selon des vérités sociétales reconnues et fondées sur la sociologie. C’est ce qu’ils espéraient du rejet du christianisme et de la religion. À l’époque, il y a deux cents ans, ce n’était pas exclu. Cela aurait pu être une possibilité. Mais deux cents ans ont passé, et aujourd’hui nous pouvons constater que c’est une pure illusion : en rejetant le christianisme, nous sommes en fait devenus des païens hédonistes. Voilà la réalité !
[…] Mesdames et Messieurs, c’est aussi le cœur des conflits entre l’Union européenne et la Hongrie. L’Union européenne rejette l’héritage chrétien, elle gère le remplacement de la population par l’immigration et elle mène une offensive LGBTQ contre les nations européennes favorables à la famille. […] Eh bien, force est de constater que l’Europe d’aujourd’hui a créé sa propre classe politique, qui n’est plus responsable et qui n’a plus de convictions chrétiennes ou démocratiques. Et nous devons dire que la gouvernance fédéraliste en Europe a conduit à un empire qui n’a pas de comptes à rendre. […] C’est pourquoi nous ne ferons aucun compromis. Nous ne reculerons pas. En Europe, nous insisterons sur nos droits. Nous ne céderons pas au chantage politique ou financier. Le marchandage est possible sur des questions liées au temps tactique, voire stratégique, mais jamais sur des questions qui relèvent du temps historique.
[Hic]
[…] les fondements économiques de la nouvelle ère [hongroise] — sont bons, et ils sonnent bien ; mais il y a un hic, et c’est sur cela que je voudrais terminer. Le hic, c’est qu’en l’espace de trois ans, nous avons été frappés par deux météorites. La première était le COVID, en 2020. Nous avons réussi à nous en défendre et, assez rapidement, nous avons retrouvé la voie que nous nous étions fixée, celle que nous prévoyons pour 2030. Mais en 2022, une autre météorite nous a frappés ; il s’agissait d’une guerre, et c’est un problème plus difficile à résoudre. Cette météorite nous a fait dévier de notre trajectoire. Et je peux vous dire qu’aujourd’hui, la Hongrie, le peuple hongrois et le gouvernement hongrois luttent et se battent pour sortir de cette déviation et retrouver la voie normale […]
[Conclusion]
En résumé, Mesdames et Messieurs, je peux vous dire qu’il faut être rusé dans les grandes affaires mondiales, tisser des liens dans l’économie mondiale, se battre dans les litiges européens, persévérer dans les questions spirituelles et rester inébranlable sur la question de l’unification nationale.
Dieu avant tout, la Hongrie avant tout !
Le Grand Continent, Baptiste Roger-Lacan
Mercredi 26/7, 20h55
Afrique.
Le petit nombre de chefs d’État présents au forum Russie-Afrique est le résultat d’une « ingérence éhontée » des États-Unis, de la France et d’autres États, a déclaré mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« A travers leurs missions diplomatiques, ils ont essayé de faire pression sur les dirigeants de ces pays pour les empêcher de participer au forum », a déclaré un porte-parole du Kremlin.
Selon Peskov, l’ingérence de l’Occident est un fait « absolument scandaleux », qui, cependant, « ne perturbera en rien le déroulement du sommet ». L’événement, qui débutera le 27 juillet à Saint-Pétersbourg, sera « très riche et productif », a déclaré le porte-parole de Vladimir Poutine.
Sur les 54 pays africains, seuls 17 ont envoyé des délégations au sommet avec des chefs d’État, et 10 autres ont envoyé des premiers ministres.
Cinq pays ont refusé d’assister au sommet, tandis que la moitié a été déléguée à des fonctionnaires de niveau inférieur : 17 pays sont représentés par des vice-premiers ministres et des ministres, et cinq par des ambassadeurs.
[…] Le 28 juillet, Poutine prononcera un discours dans lequel il parlera de la création d’un « nouvel ordre mondial » basé sur « la multipolarité et l’égalité » de tous les Etats, a déclaré Iouri Ouchakov, conseiller du président russe.
Rzeczpospolita, traduction automatique
Mercredi 26/7, 14h45
Zapo.
Mercredi 26/7, 10h05
Chine.
Le Parlement chinois a décidé de nommer Wang Yi au poste de ministre des Affaires étrangères. Auparavant, le poste de chef du ministère était occupé par Qin Gang, dont les traces ont été effacées sur le site sur ministère des affaires étrangères.
Il y a cinq semaines, le monde entier a assisté à la rencontre entre le ministre chinois des affaires étrangères, M. Qin Gang, et le secrétaire d’État américain, M. Antony Blinken, à Pékin, dans le cadre de pourparlers de haut niveau entre les deux puissances.
Mais quiconque cherche une référence à cet événement important sur le site web du ministère chinois des affaires étrangères sera déçu, car cette réunion – et toutes les activités de Qin en tant que ministre des affaires étrangères – a été effacée des archives à la suite d’un remaniement de la direction qui a vu Qin remplacé brutalement par son prédécesseur, Wang Yi, mardi.
[…] Le remaniement du ministère des Affaires étrangères intervient à un moment particulièrement sensible des relations internationales de la Chine. Pékin cherche à stabiliser des relations conflictuelles avec les États-Unis et à reconquérir une Europe qui se méfie de plus en plus des liens étroits de la Chine avec la Russie alors qu’elle fait la guerre à l’Ukraine.
Et tandis que la mystérieuse disparition et l’éviction de Qin créent une optique internationale maladroite, cela remet également la politique étrangère de la Chine entre les mains d’un vétéran chevronné qui a occupé le poste de 2013 à 2022.
Interrogé sur Qin et Wang lors d’un point de presse mardi, le diplomate américain Blinken a déclaré que les États-Unis s’engageraient avec « quels que soient les homologues chinois concernés » afin de gérer les relations américano-chinoises. […]
CNN, traduction Deepl
Mercredi 26/7, 10h00
Corée du Nord.
CNN - Le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, à la tête d'une délégation, est accueilli lors de sa visite à Pyongyang, en Corée du Nord, le 25 juillet 2023, sur cette image diffusée par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA). KCNA via REUTERS
La Corée du Nord a déroulé le tapis rouge pour le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, accueilli dans une « atmosphère de bienvenue chaleureuse », a annoncé mercredi l’Agence centrale de presse coréenne KCNA. Des délégations de Moscou et de Pékin doivent assister jeudi à la célébration du 70e anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée (1950-1953). Il s’agit des premières visites étrangères officielles connues depuis la pandémie de Covid-19.
Pyongyang a exprimé son « soutien total » à l’armée et au peuple russes, « qui luttent pour défendre les droits souverains, le développement et les intérêts de leur pays », selon KCNA, en référence à la guerre en Ukraine. La Russie est l’un des rares pays à entretenir des relations amicales avec la Corée du Nord.
Le Monde
Mercredi 26/7, 9h45
Mardi 25/7, 18h45
Céréales.
Le Royaume-Uni estime que la Russie pourrait cibler des navires civils en mer Noire, suite à la décision du Kremlin de quitter la Black Sea Grain Initiative , a déclaré mardi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.
[…] La Russie a également posé des mines marines supplémentaires à l’approche des ports ukrainiens, a déclaré mercredi le porte-parole du NSC, Adam Hodge, dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, le ministère russe de la Défense a déclaré que tout navire naviguant vers un port ukrainien serait considéré comme un transporteur potentiel de fret militaire.
[…] le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré que toute tentative russe d’empêcher les exportations de céréales de quitter l’Ukraine serait complètement « inacceptable ». […]
CNN, traduction automatique
L’Union européenne (UE) est prête à exporter la quasi-totalité des produits agricoles ukrainiens via des « couloirs de solidarité », des liaisons ferroviaires et routières traversant les Etats membres de l’UE limitrophes de l’Ukraine, a déclaré mardi Janusz Wojciechowski, commissaire à l’agriculture européen, après que la Russie s’est retirée ce mois-ci d’un accord sur les céréales de la mer Noire soutenu par l’ONU.
Le commissaire a déclaré que les volumes représentaient environ quatre millions de tonnes par mois d’oléagineux et de céréales, et que 60 % des exportations ukrainiennes étaient acheminées par les voies de solidarité, contre 40 % par la mer Noire lorsque l’accord était en vigueur. […]
Le Monde
Mardi 25/7, 9h45
Zapo : bascule technique.
Les réacteurs de Zapo sont à l’arrêt, mais dans différents états. Le 5 est en arrêt dit « à chaud », mais une bascule de cet état vers le réacteur 4 semble nécessaire pour la maintenance du 5. Pourquoi au moins l’un des réacteurs devrait rester en arrêt à chaud n’est pas clair pour moi.
Energoatom, exploitant légitime de la centrale, se plaint, l’AIEA constate.
La centrale a entamé la transition prévue du réacteur 4 de l’arrêt à froid à l’arrêt à chaud, informant les experts de l’AIEA que les tests pertinents ont été effectués et que l’unité est en train de chauffer. L’unité 4 devrait atteindre le statut d’arrêt à chaud le 25 juillet. Une fois cela fait, la tranche 5 du réacteur, désormais en arrêt à chaud, sera placée en arrêt à froid afin de réaliser les activités de maintenance préventive qui ne sont possibles qu’en arrêt à froid. Les autres tranches restent en arrêt à froid.
AIEA, mise à jour 175, 24 juillet, traduction automatique
Aujourd’hui, 24 juillet 2023, malgré les demandes de la Commission nationale de réglementation de l’énergie atomique et de la centrale nucléaire d’État SE Energoatom, à la centrale nucléaire temporairement occupée de Zaporizhzhia, suite à l’ordre de la direction illégitime, l’unité de puissance n° 4 a été mise en état « d’arrêt à chaud ».
De telles actions constituent une violation flagrante des exigences de la licence pour l’exploitation de cette installation nucléaire. Actuellement, l’unité de puissance n ° 4 du ZNPP doit fonctionner exclusivement dans un état « d’arrêt à froid ». […]
Energoatom, Facebook, traduction automatique
Mardi 25/7, 9h30
Zapo : l’AIEA a vu des mines.
Des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont observé des mines antipersonnel directionnelles à la périphérie du site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP), a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
[…] Ces derniers jours et ces dernières semaines, les experts de l’AIEA présents au ZNPP ont effectué des inspections et des visites régulières sur le site, sans voir aucun équipement militaire lourd. L’AIEA continue également de demander l’accès aux toits des réacteurs du ZNPP et à leurs salles des machines, dont les tranches 3 et 4 qui présentent un intérêt particulier. […]
AIEA, mise à jour 175, 24 juillet, traduction automatique
Lundi 24/7, 23h55
Imposition nuc.
Le 23 juin 2023, la loi relative à « l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes » était publiée au Journal officiel. […] Le texte, largement adopté par le parlement à la mi-mai, vise à faciliter la construction de trois séries de deux EPR 2 à l’horizon 2035 […] Il est remarquable d’observer que cette décision technologique majeure et cet investissement public de première importance n’ont suscité pratiquement aucun débat, aucune polémique, aucune protestation.
[…] Immobiliser une nouvelle fois une grande part des capacités d’investissement de la France dans la construction de centrales nucléaires de type réacteur à eau pressurisée (PWR) – plutôt que dans autre chose –, c’est un choix majeur aux conséquences financières, techniques, écologiques et politiques lourdes à très long terme. C’est aussi la continuation d’un état technocratique centralisé, omniscience et omnipotent.
[…] Souvenons-nous que ce sont des décisions autoritaires – quasi militaires – qui ont marqué le lancement du programme nucléaire français en 1973. Sans débat parlementaire sérieux, ni cadre juridique adapté, un petit groupe d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires, et d’ingénieurs ont pris l’option radicale du tout nucléaire, en faisant deux promesses à la population : la technologie nucléaire serait sans risque et fournirait une électricité bon marché.
[…] La suite de l’histoire mondiale de l’industrie nucléaire a montré qu’il y avait des risques. […] Quant au bas prix de l’électricité en France entre 1975 et 2005, il s’explique surtout par une sous-estimation du coût complet du kilowatt heure, et par un report de coûts cachés sur les générations futures […]
[…] En se comportant à la fois en entrepreneur et en garant du programme nucléaire, l’État français a contribué à entretenir l’irresponsabilité financière des opérateurs. […] Lorsqu’on veut installer un nouveau système de chauffage chez soi, on fait faire plusieurs devis et l’on étudie plusieurs solutions techniques. […]
The Conversation, Michel Villette, professeur de sociologie, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Lundi 24/7, 23h50
« L’Ukraine a un comportement irresponsable en installant ses bases proche des frontières de l’OTAN. Un jour, un missile un peu moins précis que les autres pourrait tomber du mauvais coté de la frontière. Et cela aura des conséquences fâcheuses. » -Sergueï Lavrov
Spoutenik, Twitter
Lundi 24/7, 23h40
Sicile.
La canicule a privé d’électricité et d’eau des centaines de milliers de Siciliens dans la région de Catane, ville « à genoux » selon son maire, où une réunion de crise a été organisée lundi. Le mercure y est encore monté jusqu’à 47,6°C ce lundi, selon la protection civile de Catane, dans l’est de l’île.
Depuis jeudi, environ 500.000 personnes ont été privées de courant à tour de rôle, a indiqué un porte-parole de la municipalité à l’AFP.
« Nous payons d’une part le prix du changement climatique, auquel on aurait dû attacher davantage d’attention depuis plusieurs années et d’autre part celui lié à une infrastructure qui semble absolument inadaptée au nouveau contexte », y a déclaré le ministre de la Protection civile, Nello Musumeci, cité par les agences de presse.
E-distribuzione, filiale du géant énergétique italien Enel gérant la distribution d’électricité à Catane, a expliqué que « la température de l’asphalte est brûlante et s’approche, depuis des semaines, à 50°C. Ceci, ajouté à une forte humidité, ne permet pas de dissiper correctement la chaleur, entraînant des dommages sur les câbles enterrés ».
[…] Ces coupures d’électricité ont entraîné des coupures d’eau pour quelque 200.000 à 300.000 personnes, a indiqué pour sa part le gérant du réseau hydrique Sidra, précisant que les problèmes avaient été résolus lundi matin. […] Les autorités locales [ont demandé] à la population de modérer l’utilisation des climatiseurs pour ne pas exacerber les problèmes.
Connaissance des énergies
Lundi 24/7, 23h20
Le point de vue militaire de Michel Goya sur la montée en température de la Crimée.
[…] Depuis l’été dernier, les Ukrainiens sont sans doute en train de tester un nouveau mode opératoire justement pour reconquérir [la] Crimée : l’ébouillantement progressif de la grenouille. Le problème est complexe pour eux puisqu’il s’agit de reprendre à terme un territoire [considéré par la Russie, puissance nucléaire, comme faisant désormais partie de son territoire national].
Le 17 juillet 2022, le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de Russie et ancien président russe, Dmitri Medvedev,déclarait que l’attaque de la Crimée serait considérée comme une attaque contre le cœur du territoire russe et que toucher à ses deux sites stratégiques : le pont de Kertch qui relie la presqu’île à la Russie ou la base navale de Sébastopol provoquerait le « jour du jugement dernier » en Ukraine, autrement dit des frappes nucléaires.
[…] Quelques jours seulement après la déclaration de Medvedev, le 9 août, deux explosions ravagent la base aérienne de Saki en Crimée avec au moins neuf avions détruits. Sept jours plus tard, c’est un grand dépôt de munitions qui explose à son tour dans le nord de la Crimée dans le district de Djankoï accompagné de sabotages. […] ces premières attaques ont démontré que l’on pouvait attaquer la Crimée sans susciter de riposte de grande ampleur. Elles continuent donc. […] Le 1er octobre, c’est l’aéroport militaire de Belbek, près de Sébastopol, qui est frappé à son tour, là encore sans provoquer de réaction sérieuse.
[…] Les Ukrainiens effectuent alors le test ultime. Le 8 octobre 2022, le pont de Kertch est très sévèrement touché par une énorme explosion provoquée probablement par un camion rempli d’explosifs. Cette attaque constitue alors une élévation de la température autour de la grenouille mais l’eau est déjà chaude et l’élévation est amoindrie par l’absence de revendication et l’ambiguïté d’une attaque a priori réalisée à l’aide d’un camion rempli d’explosif venant de Russie.
[…] Ce n’est pas cependant pas assez, ou plus assez, pour braver l’opinion des nations et notamment celle de la Chine – très sensible sur le sujet – ou des Etats-Unis – qui ont clairement annoncé une riposte conventionnelle [en cas d’usage du nuc]. Il n’y a donc pas de frappe nucléaire russe et on ne sait même pas en réalité si cette option a été sérieusement envisagée par le collectif de décision russe. […] Le 10 octobre, plus de 80 missiles balistiques ou de croisière s’abattent sur l’intérieur de l’Ukraine. C’est la première d’une longue série de salves hebdomadaires sur le réseau énergétique.
[…] Non seulement les attaques [ukrainiennes] contre la Crimée ne cessent pas mais elles prennent même de l’ampleur, en nombre par le harcèlement de petits drones aériens et en qualité avec des attaques plus complexes. Quelques jours seulement après l’attaque du pont de Kertch, le 29 octobre, c’est la base navale de Sébastopol, l’autre grand site stratégique de la Crimée, qui est attaquée par une combinaison de drones aériens et de drones navals. […] Les Occidentaux, accoutumés aussi à l’idée que la guerre peut se porter en Crimée sans susciter de réaction nucléaire, commencent à fournir des armes à longue portée.
Le 29 avril 2023, un énorme dépôt de carburant est détruit près de Sébastopol. Le 6 et le 7 mai, la base de Sébastopol est attaquée une nouvelle fois par drones aériens. Le 22 juin, c’est la route de Chongar, une des deux routes reliant la Crimée au reste de l’Ukraine, qui est frappée par quatre missiles aéroportés Storm Shadow, une première. Surtout, le lundi 17 juillet au matin, le pont de Kertch est à nouveau attaqué, par drone naval cette fois. Cette nouvelle attaque sur une cible stratégique est pleinement revendiquée cette fois par les Ukrainiens dans une déclaration officielle qui assume aussi rétrospectivement toutes les actions précédentes. Deux jours plus tard, c’est un grand dépôt de munitions à Kirovski, non loin de Kertch, qui explose, puis un autre le 22 juillet à Krasnogvardeysk, au centre de la péninsule.
[… Les repressailles russes contre Odessa] n’ont aucun intérêt militaire et dégradent encore l’image de la Russie en frappant notamment des sites culturels. On est surtout très loin des possibilités d’écrasement, même simplement conventionnelles, que l’on imaginait avant-guerre. […] Michel Debré expliquait qu’on pouvait difficilement être crédible dans la menace d’emploi de l’arme nucléaire si on se montrait faible par ailleurs. Il n’est pas évident à cet égard que le traitement de la mutinerie d’Evgueny Prigojine et de Wagner le 24 juin, du terrible châtiment annoncé le matin à l’arrangement le soir, ait renforcé la crédibilité nucléaire de Vladimir Poutine.
[…] Bref, la Crimée est désormais pleinement dans la guerre et si un jour des forces ukrainiennes y débarquent, d’abord ponctuellement lors de raids, puis en force – perspective pour l’instant très hypothétique et lointaine – on sait déjà, ou du moins on croit désormais, que cela ne provoquera pas de guerre nucléaire. C’est déjà beaucoup.
La voie de l’épée, Michel Goya, L’ébouillantement de la Crimée
Lundi 24/7, 23h20
Olga prépare son retour en Ukraine, mi-août
Lundi 24/7, 22h20
Civilisation mercantile : Barbenheimer (suite).
L’événement le plus brillant de cette année dans le cinéma hollywoodien est Barbenheimer, la sortie simultanée de Barbie de Greta Gerwig […] et d’Oppenheimer de Christopher Nolan […] Le premier film est un fantasme de marionnette rose, le second est un drame biographique sérieux sur le créateur de la bombe atomique. Le contraste comique entre les deux images radicalement différentes a déclenché une vague de blagues et de mèmes. Beaucoup ont choisi d’aller aux deux films d’affilée. […] Quelques entreprenants se sont lancés dans la production de T-shirts Barbenheimer et le phénomène a déjà sa propre page Wikipédia en 16 langues. […]
[…] Une grande partie de Barbie est consacrée à la critique du capitalisme d’entreprise et de la société de consommation, qu’il est peu probable que l’on qualifie d’agenda purement féminin : cela a été souligné de toutes les manières possibles par les bandes-annonces du film, où il a été rapporté que le film convenait également à « ceux qui détestent » la poupée elle-même. Quant à Oppenheimer, même sans bande-annonce, on comprend pourquoi son sujet concerne tout le monde désormais. Conçu avant l’invasion russe de l’Ukraine et la transformation de la menace atomique d’une histoire d’horreur improbable en un sujet d’actualité, le film de Nolan a maintenant un aspect différent de ce qu’il aurait été s’il était sorti il y a trois ans […]
[Ce] ne sont pas un film sur des physiciens et un film sur un jouet, mais des déclarations sur deux des pires inventions du vingtième siècle héritées de notre époque – la bombe atomique et le consumérisme. La poupée Barbie et les armes nucléaires sont deux symboles de la même époque, parfois appelée « ère du plastique » et parfois « ère atomique ». Mattel a été fondée en 1945, six mois avant les premiers essais nucléaires montrés dans « Oppenheimer » et le bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki.
L’écologiste Tyler Austin Harper, dans une chronique pour le Washington Post, relie astucieusement les films de Gerwig et Nolan au thème de l’impact humain sur l’environnement, en juxtaposant des graphiques d’isotopes radioactifs dans l’atmosphère et de pollution plastique sur la planète (une centaine de Barbies sont vendues dans le monde chaque minute, et elles finissent toutes tôt ou tard dans des décharges, rappelle l’auteur). Alors que les politiciens et les militaires étaient engagés dans une course aux armements au milieu du 20e siècle, le reste d’entre nous profitait d’un boom de la consommation – et tous deux sont devenus une menace pour le monde.
[…] Sans surprise, la question principale dans les discussions sur « Barbenheimer » est de savoir quel film regarder en premier dans un double programme. Je suppose que c’est une question d’opinions politiques et d’inclinaison vers des vues utopiques ou anti-utopiques. En fonction de ce choix, la journée de « Barbenheimer » peut avoir deux fins : avec Nolan, la guerre atomique gagne, avec Gerwig, un monde en plastique.
Holod, Andreï Kartachov, traduction automatique & Deepl
Lundi 24/7, 19h15
Un peu de jaune, du bleu et un nuage de russe.
Lundi 24/7, 18h45
Attaque russe contre le port ukrainien fluvial de Reni, frontalier de la Roumanie et de la Moldavie.
[…] Des images partagées avec CNN par un témoin du côté roumain du Danube montrent des dommages au port ukrainien de Reni, juste de l’autre côté du fleuve. Les dégâts correspondent aux images partagées par les autorités ukrainiennes plus tôt lundi. Dans cette zone, le Danube mesure moins de 500 mètres de large.
D’après toutes les informations disponibles, CNN pense qu’il s’agit de l’endroit le plus proche du territoire de l’OTAN où une arme tirée par la Russie a atterri depuis le début de la guerre. En mars 2022, une attaque contre la base militaire de Yavoriv – qui a fait des dizaines de morts – a frappé à une quinzaine de kilomètres de la frontière polonaise.
CNN, traduction automatique
Les prix du blé ont fortement augmenté sur les marchés internationaux suite à l’attaque d’un drone russe contre un port ukrainien sur le Danube.
CNN, traduction automatique
Lundi 24/7, 18h30
Figure primitive.
Lundi 24/7, 10h20
SMR (Small is Beautiful).
EDF, en tant que futur exploitant de la première centrale potentielle de Nuward en France, a déposé le dossier d’options de sûreté du petit réacteur modulaire (SMR) auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire du pays (ASN).
[…] Le projet Nuward a été lancé en septembre 2019 par le Commissariat aux énergies alternatives et à l’énergie atomique (CEA), EDF, Naval Group et TechnicAtome. Le Nuward – composé d’une centrale SMR de 340 MWe avec deux réacteurs à eau sous pression (REP) de 170 MWe chacun – a été développé conjointement en s’appuyant sur l’expérience française en matière de REP. La technologie devrait remplacer les anciennes centrales au charbon, au pétrole et au gaz à forte émission de CO2 dans le monde et prendre en charge d’autres applications telles que la production d’hydrogène, le chauffage urbain et urbain ou le dessalement.
[…] « Nous sommes ravis d’entrer dans le processus de pré-autorisation et nous attendons avec impatience l’évaluation et les recommandations qui seront émises par l’Autorité de sûreté nucléaire française. Celles-ci seront essentielles pour consolider le développement de notre Nuward SMR », a déclaré Renaud Crassous, président de Nuward, filiale d’EDF récemment créée. « Dans le cadre de notre stratégie pour accompagner la transition énergétique partout dans le monde et devenir la référence européenne des SMR, la construction d’une usine de référence en France apportera la démonstration de la performance et de la compétitivité de Nuward SMR. »
World Nuclear News, traduction automatique
Lundi 24/7, 10h15
Narratif : grâce au référentiel CO2, le nuc est devenu propre.
L’énergie nucléaire est la clé d’une énergie fiable, abordable et propre.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Une telle conclusion a été tirée par le Comité de l’énergie et du commerce des États-Unis d’Amérique, car l’énergie atomique est déjà reconnue comme « propre » – sans émissions de carbone.
Lundi 24/7, 10h10
Zapo a disparu de l’actualité (tant mieux ?). Il en reste une histoire de centimètres.
Lundi 24/7, 10h00
Regression ?
Ces données laissent entendre que le niveau d’émission de dioxyde de carbone par habitant aux États-Unis serait en 2021 à peu près au niveau de celui de 1912. Je ne sais pas ce que ça vaut.
Dimanche 23/7, 23h45
Odessa (et autres).
La CIA soupçonne les Russes de laisser une IA choisir les cible de leurs missiles : « Nous pensons qu’ils ont programmés une IA à leur image, ayant les mêmes valeurs morales et les même compétences tactique qu’eux ».
Spoutenik, Twitter
« Les occidentaux nous accusent de viser des cibles civiles. C’est totalement faux. Nous ne visons pas. » -Dmitri Medvedev
Spoutenik, Twitter
Dimanche 23/7, 23h30
Des vêtements adaptés aux blessés.
Début juillet, un combattant de la 47e brigade, Valentyn Hostiev, est grièvement blessé par les Russes qui bombardent leurs positions. Pour réparer ses os, il a été équipé d’un appareil Kostyuk.
L’encombrante armature métallique ne permet pas à Valentyn de porter de vêtements. Le soldat devait donc rester allongé nu et se sentait très mal à l’aise. Jusqu’à ce que des volontaires lui offrent un ensemble de vêtements adaptés.
[…] « Nous n’avons rien inventé de nouveau, nous avons simplement adapté des idées connues à nos besoins. C’est très simple : au lieu de coutures, les vêtements adaptés utilisent du velcro, des boutons, des attaches et des fermetures éclair. Un seul mouvement et la personne est libérée de ses vêtements ou habillée », explique Larysa Stepanushko, cofondatrice de la fondation caritative Ukraine-Reboot, basée à Irpin.
« Aujourd’hui, les besoins en vêtements adaptés sont les plus importants dans les centres de stabilisation, où les soldats blessés sont amenés directement à partir de zéro », explique la bénévole Anna Smiyan, qui collecte des fonds pour la production de vêtements adaptés et reste en contact avec les fournisseurs de tissus et les tailleurs : « Là, les gars sont coupés et débarrassés de leurs uniformes pour se rendre sur les lieux des brûlures ou des blessures. S’il n’y a pas de vêtements adaptés, le soldat est emmené nu à l’hôpital et y reste. Parfois, les dispositifs de fixation osseuse ne peuvent pas être retirés avant six mois ou plus. Et il est difficile pour une personne nue de se sentir digne et à l’aise. Les volontaires font le tour des hôpitaux et des cliniques et demandent quels soldats ont besoin de quel type de vêtements adaptés.
[…] Le tissu pour coudre des vêtements adaptés doit être en coton (calicot, calicot, flanelle) afin qu’il ne vapeur pas et en même temps être solide, et les accessoires doivent être fonctionnels, afin que les boutons ne rouillent pas, ne se plient pas, que le velcro ne pique pas et ne colle pas de manière fiable.
« Récemment, j’ai remis des vêtements adaptés envoyés par des volontaires d’Amérique aux blessés « , raconte Alina Kirichenko. – Il avait une qualité merveilleuse – léger, mais pas ressenti sur le corps. Nous voudrions ce coton américain. »
[…] Les bénévoles financent généralement la création de vêtements adaptés par des dons ou des subventions. Par exemple, en mars, l’Ukraine Reloaded Charitable Foundation a obtenu une subvention de l’ONG Ukrainian Volunteer Service pour coudre 1 500 pièces de vêtements adaptés. L’argent n’a été dépensé que pour le tissu et les accessoires – les couturières ont travaillé gratuitement, pendant leur temps libre. Elles ont ramené le coût des sous-vêtements à 50 UAH [environ 1,25 €]. Mais il faut 3 à 4 fois plus de temps pour les coudre que des sous-vêtements ordinaires.
[…] En hiver, lorsque les combats pour Bakhmut étaient intenses, un médecin d’un centre de stabilisation a déclaré à la bénévole Anna Smiyan qu’il fallait jusqu’à 20 shorts d’adaptation par jour. […]
Hromadske, traduction Deepl
Dimanche 23/7, 19h30
Ambiance estonienne.
"Je ne veux pas vivre dans un monde où nous devons dialoguer avec des gens qui tuent des enfants, bombardent des jardins d'enfants, des hôpitaux et des universités. Leur place est en prison." Le président estonien Alar Karis sur l'agression russe. (traduction Deepl)
Dimanche 23/7, 13h20
Putler et Louka papotent à Saint Petersbourg.
[…] M. Loukachenko a ainsi assuré devant Vladimir Poutine qu’il « gardait » Wagner dans le centre de son pays, affirmant « contrôler » la situation. « Ils ont commencé à nous fatiguer. Ils demandent à “aller vers l’ouest” (…), à Varsovie, Rzeszów », en Pologne, a déclaré M. Loukachenko. « Ils sont de mauvaise humeur », a-t-il noté sans plus de détails.
Alexandre Loukachenko a par ailleurs accusé Varsovie de vouloir « transférer des territoires » de l’ouest de l’Ukraine à la Pologne, ce qu’il a qualifié d’« inacceptable ». Vladimir Poutine avait tenu des propos similaires vendredi, provoquant la colère de Varsovie qui a convoqué « d’urgence » le lendemain l’ambassadeur de Russie, jugeant « provocatrices » les déclarations du président russe.
Le Monde
Dimanche 23/7, 12h55
C’est dimanche.
180 kg de charge, 70 km d’autonomie.
Le ministère britannique de la Défense a présenté les drones "Malloy", qui seront inclus dans un nouveau programme d'aide à l'Ukraine. Ces drones sont capables de transporter du matériel, des armes et même d'évacuer les blessés du front. (traduction automatique)
L’homme plante le panneau à coups de mine. Un acte contre-intuitif pour le non-spécialiste.
[…] En un an et demi de conflit, les mines terrestres – ainsi que les bombes non explosées, les obus d’artillerie et d’autres sous-produits mortels de la guerre – ont contaminé une partie de l’Ukraine à peu près de la taille de la Floride ou de l’Uruguay. Il est devenu le pays le plus miné du monde.
La transformation du cœur de l’Ukraine en parcelles de friches criblées de dangers est une calamité à long terme d’une ampleur qui, selon les experts en munitions, a rarement été vue, et qui pourrait prendre des centaines d’années et des milliards de dollars pour se défaire.
[…] Les agriculteurs des régions fortement contaminées telles que Kherson ont eu recours à des inspections visuelles et à des tracteurs équipés de plaques blindées lors de la plantation de la récolte de cette année .
Il existe un marché stable pour les «démineurs noirs», qui proposent un déminage hâtif et souvent peu fiable sans certification officielle, pour nettoyer une partie des plus de 19 000 miles carrés de terres agricoles inutilisables.
Le déminage n’est pas seulement lent, il est aussi coûteux. La Banque mondiale estime que le déminage de l’Ukraine, qui coûte entre 2 et 8 dollars par mètre carré, coûtera 37,4 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années. […]
The Washington Post, traduction automatique
Dimanche 23/7, 12h25
Zapo.
Dimanche 23/7, 12h15
Géothermie.
Fervo Energy, une entreprise américaine, a développé une technologie de forage innovante permettant une production géothermique à échelle commerciale.
Une coupe transversale du système à doublet horizontal et du puits de surveillance vertical profond. © J. H. Norbeck et al., 2023[…] Le succès du test de puits réalisé par Fervo Energy a marqué une étape importante dans le domaine de l’énergie renouvelable. Leur technologie de forage, mise à l’épreuve pendant une période de 30 jours, a démontré sa capacité à produire une énergie sans carbone de manière continue, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle a été réalisée à haute température, avec un débit atteignant 63 litres par seconde. Cette efficacité a permis une production électrique de 3,5 mégawatts, un niveau jamais atteint auparavant pour un système géothermique amélioré […]
[…] En 2021, une collaboration sans précédent a vu le jour entre Fervo Energy et le géant technologique Google. Ils ont signé le premier accord corporatif au monde dédié au développement de l’énergie géothermique de nouvelle génération. L’objectif de ce partenariat ambitieux est de fournir une source d’énergie constante et sans carbone à la partie Cloud de Google, hébergée à Las Vegas. […]
Trust my Science
Dimanche 23/7, 12h15
Odessa : l’Ukraine prépare ses drones de mer sous l’oeil de Dieu (sans doute).
Le Monde - Le personnel de l'église inspecte les dégâts à l'intérieur de la cathédrale de la Transfiguration d'Odessa, en Ukraine, le dimanche 23 juillet 2023, à la suite d'attaques de missiles russes. (AP Photo/Jae C. Hong)
La Russie a affirmé dimanche avoir détruit toutes les cibles qu’elle avait visées dans le port ukrainien d’Odessa, assurant que les lieux frappés étaient utilisés pour préparer des « actes terroristes » contre elle. « Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une attaque (…) sur des installations où des actes terroristes contre la Russie à l’aide de drones navals étaient en préparation », a déclaré l’armée russe.
Le Monde
Dimanche 23/7, 1h50
Couverture GPS autour de l’Ukraine.
Dimanche 23/7, 1h35
Belarus.
La Pologne déplacera des unités militaires vers l’est du pays en réponse à l’apparition du groupe Wagner en Biélorussie.
Ces informations ont été fournies dans une interview au PAP [?] par le ministre sans portefeuille Zbigniew Hoffmann. Hoffmann a déclaré que la décision de déplacer des unités militaires vers l’est avait été prise par le ministre Mariusz Błaszczak après avoir analysé « les menaces possibles liées à la présence du groupe Wagner en Biélorussie ».
Rzeczpospolita, 21/7, traduction automatique
Le nombre de combattants de Wagner en Biélorussie « pourrait atteindre environ 5 000 », selon Andrii Demchenko, porte-parole du Service national des gardes-frontières d’Ukraine.
« Au début, lorsque des groupes de mercenaires ont commencé à entrer en Biélorussie, leur nombre était estimé à des centaines. Cependant, maintenant, compte tenu des informations disponibles sur les représentants des sociétés militaires privées, leur nombre est certainement différent et pourrait atteindre environ 5 000 », a déclaré Demchenko lors d’un point de presse avec l’agence de presse ukrainienne Ukrinform samedi.
CNN, 22/7, traduction automatique
Des images radar montrent des véhicules et des équipements nouvellement arrivés en Biélorussie sur une base Wagner. Les images, fournies au Washington Post par Maxar Technologies et Umbra, montrent que « des dizaines, voire des centaines, de véhicules et d’équipements sont arrivés récemment sur le site ».
Hanna Liubakova, Twitter, traduction Deepl
Au cours de la semaine dernière, 5 tronçons de routes menant à la frontière d’État avec la Biélorussie ont été détruits en Ukraine et plus de 2,5 mille mines antichars ont été posées. Cela a été annoncé par le commandant des forces conjointes des forces armées ukrainiennes, le lieutenant-général Sergei Naev. En outre, plus de 60 blocages forestiers ont été formés, qui ont été minés, et des formations hebdomadaires du personnel ont lieu.
Reform, traduction automatique
Le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, est arrivé dans la ville russe de Saint Petersbourg. Le chef d’état populiste doit y rencontrer Vladimir Poutine […]
Le Monde
Samedi 22/7, 23h05
La famine est notre espoir.
La propagandiste russe, Margarita Simonyan, déclare que l’arrêt du transit du blé ukrainien est une bonne chose. Cela pourra provoquer des famines et donc créer la pression internationale pour lever les sanctions contre la Russie. [Elle évoque une sorte de blague cynique entendue à Moscou et un commentaire signale que la vidéo date de juin 22].
Cartes du monde, Twitter
Samedi 22/7, 22H40
Journal.
Olena Ihnatenko, mère de [l'écrivain] Volodymyr Vakulenko, qui a écrit le journal, avec [le fils de Volodymyr], Vitaliy. Photographie: Ed Ram / The Guardian
[…] « Il m’est arrivé quelque chose que je ne peux pas vous dire », me dit-elle. « J’ai réalisé, tout à coup, qu’il n’était plus parmi les vivants. Mais j’ai essayé de supprimer ces pensées. Elle fait une pause. « Vous savez, j’avais parfois l’impression de vouloir tomber sur la route et de me cogner la tête contre elle, juste de la frapper et de la frapper, puis je levais la tête et Volodia se tenait devant moi. »
Son fils ne s’est plus jamais tenu devant elle. Son cadavre a été retrouvé six mois plus tard dans une fosse commune à l’extérieur d’Izium. Il avait été tué par deux balles d’un pistolet Makarov semi-automatique. Mais avant d’être enlevé pour la deuxième et dernière fois le 24 mars, il a fait quelque chose d’important : il a enterré un journal dans le jardin de derrière, sous un bosquet de cerisiers qu’il avait planté. Six mois plus tard, le 10 septembre, les Russes sont chassés de la région d’Izium par une contre-offensive ukrainienne. Et quinze jours plus tard, le 24 septembre, la romancière ukrainienne Victoria Amelina [tuée par un missile russe à Kramatorsk le 1er juillet 23] a déterré le journal.
[…] En avril 2022, Amelina était à Kiev. La communication était pratiquement impossible avec ces Ukrainiens sous occupation russe, mais la nouvelle de la disparition de Vakulenko s’est répandue. Amelina et d’autres membres de l’organisation culturelle et de défense des droits humains PEN Ukraine ont commencé à faire connaître son cas de toutes les manières possibles.
[…] Juste après la libération d’Izium et de Kapytolivka le 10 septembre, Amelina, déterminée à découvrir ce qu’elle pouvait sur son collègue, s’est portée volontaire pour faire partie de la mission Truth Hounds qui se rendait dans la région. Ils sont arrivés dans la région le 20 et quatre jours plus tard ont atteint Kapytolivka.
« Le retard n’est pas dû au fait que je n’ai pas donné la priorité à Vakulenko – je l’ai priorisé au-dessus de tout le monde et de tout dans cette mission – mais en chemin, dans la ville de Balakliya, nous avons découvert des chambres de torture », me dit-elle. « Vous parlez à un témoin, et il ou elle vous parle d’un autre – et c’est tellement crucial et tellement horrible que vous ne pouvez pas vous arrêter. Vous devez le documenter dès que possible.
Ce jour-là, le 24 septembre, Amelina a recueilli des témoignages détaillés des deux parents de Vakulenko. C’est pendant qu’elle parlait à son père, Vakulenko Sr, qu’il s’est souvenu que son fils avait enterré un journal sous des jeunes arbres de cerisier. Ils sortirent par derrière, au-delà du petit abri de jardin. Amelina se baissa pour ramasser un gland tombé et le mit dans sa poche ; quand nous parlons en mars, elle l’a encore.
[…] Elle […] a pris la bêche elle-même, et au bout d’un moment, elle a heurté quelque chose juste sous la surface du sol noir. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’un sac en plastique contenant un cahier d’exercices sans couverture gorgé d’eau. […] Mais Vakulenko père lui avait donné un exemplaire d’un livre de poésie de son fils, alors elle glissa le journal entre ses feuillets, les pages du livre imprimé absorbant l’humidité du manuscrit.
[…] « Je n’ai pas pu en lire beaucoup », me dit Amelina. « Je ne suis pas un expert en écriture. Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est la dernière entrée du journal. C’était vers le printemps. Il a vu les grues dans le ciel et il a écrit qu’il lui semblait que les oiseaux criaient : « L’Ukraine ira mieux. »
Le journal de Vakulenko, maintenant au Musée littéraire de Kharkiv. Photographie: Ed Ram / The Guardian[…] Le manuscrit se trouve maintenant au Musée littéraire de Kharkiv et le texte du journal a été récemment publié en Ukraine, avec une préface d’Amelina. Les notes offrent un sens unique et granulaire des terreurs de l’occupation. Avec ses nombreuses excisions et corrections, le manuscrit peut prêter à confusion. Mais alors, comme le dit Amelina dans son poème, la guerre a le don de détruire la cohérence. […]
The Guardian, traduction automatique
Samedi 22/7, 21h30
Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.
[…] Beaucoup de commentateurs et la plupart des décideurs n’ont pas d’expérience militaire et encore moins de la guerre. Et cette guerre en Ukraine, probablement parce qu’elle met par terre cette dangereuse conviction que nous n’étions plus concernés par ces sujets militaires, ne doit pas nous faire oublier que nos connaissances sur le sujet restent lacunaires.
La « vraie guerre » est un phénomène particulièrement brutal, d’une violence et d’une cruauté inimaginable : il est difficile pour ceux qui l’ont vécue de soutenir les commentaires basés sur des raisonnements de « papier », des tableaux de matériels guerriers, ou des comparaisons de tués et de blessés, pire encore des vitesses de progression quand la moindre avancée se paie en sang versé.
[…] Pendant que feu Prigojine lançait ses miliciens à l’assaut de Bakhmut pendant des mois – avec un taux de perte de 80% –, l’armée russe minait, creusait, bunkerisait autant qu’elle le pouvait une ligne de front sur laquelle elle n’avait plus le droit de reculer après l’échec de Kherson, d’où elle avait dû se replier en frôlant la catastrophe. L’offensive ukrainienne a bien été conçue pour s’attaquer à un tel dispositif et elle n’a jamais eu vocation à être rapide, facile et peu coûteuse. […]
Ne pas subir, Guillaume Ancel
Commentaire : "[...] Très surpris aussi pour ma part de l’espèce d’évitement du sujet de la guerre en Ukraine chez la très grande majorité de mes proches, et des gens que je côtoie. [...]
Samedi 22/7, 19h25
Bravo…
Le climat attendra. Les ministres de l’Energie des pays du G20, réunis en Inde ce samedi, n’ont pas réussi à s’accorder sur un calendrier permettant de réduire progressivement le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Leur déclaration finale, publiée à la fin de la rencontre à Goa, ne mentionne même pas le charbon, pourtant l’un des gros contributeurs au réchauffement climatique.
Mais le charbon est aussi l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, deuxième économie mondiale. Cet échec à s’accorder intervient malgré la volonté affichée en mai à Hiroshima par les dirigeants du G7 d’« accélérer » leur « sortie » des énergies fossiles , et alors que les températures mondiales atteignent des records, causant vagues de chaleurs , inondations et incendies.
[…] Une coalition de dix-huit pays, dont la France et l’Allemagne, menée par les Îles Marshall, a réclamé vendredi dernier « une sortie urgente des énergies fossiles » et « un pic des gaz à effet de serre d’ici à 2025 », estimant que « l’humanité ne peut pas se permettre d’attendre ». Cette coalition réclame une diminution de 43 % des émissions mondiales d’ici à 2030 par rapport à 2019, afin de respecter la limite des 1,5 °C, conformément aux calculs des experts climat des Nations unies.
Mais beaucoup de pays en développement estiment que les pays riches, plus gros pollueurs, doivent financer davantage la transition énergétique. L’Inde, notamment, s’est fixée un objectif de zéro émission nette pour 2070, soit 20 ans plus tard que beaucoup d’autres pays. Un rapport préparant la présidence de l’Inde au G20 a calculé à 4.000 milliards de dollars par an le coût de la transition énergétique et souligné l’importance d’un financement à bas coût pour les transferts de technologies et les pays en développement, une demande récurrente de New Delhi. […]
Les Echos
Samedi 22/7, 18h40
Samedi 22/7, 12h20
Des flocons.
[…] Le site de test – sélectionné en 1944 à partir d’une liste restreinte de huit sites de test possibles en Californie, au Texas, au Nouveau-Mexique et au Colorado – avait été sélectionné, en partie, pour son isolement supposé. Pourtant, en réalité, près d’un demi-million de personnes vivaient dans un rayon de 150 milles [environ 240 km] de l’explosion, certaines se trouvant à 12 milles [environ 19 km] à peine. Beaucoup, sinon la plupart, de ces civils dormaient encore lorsque la bombe a explosé juste avant l’aube.
Plusieurs civils à proximité, stupéfaits par l’explosion, ont rapporté plus tard qu’ils pensaient vivre la fin du monde. Un rapport de la presse locale a déclaré que le flash avait été si brillant qu’une fille aveugle à Socorro, au Nouveau-Mexique – à environ 100 miles [environ 160 km] du champ de tir – a pu le voir et a demandé: « Qu’est-ce que c’est ? »
[…] Quelques heures plus tard, des flocons blancs ont commencé à tomber du ciel. Les campeurs ont commencé à jouer dans le tourbillon. « Nous attrapions les flocons blancs et les mettions partout sur nous-mêmes, en les pressant sur nos visages », a déclaré Kent. « Mais la chose étrange, au lieu d’être froide comme la neige, c’était chaud. Et nous avons tous pensé : ‘Eh bien, la raison pour laquelle il fait chaud, c’est parce que c’est l’été.’
[…] Une famille d’Oscuro, à environ 45 miles [environ 70 km] du site, a suspendu des draps mouillés à ses fenêtres pour empêcher les flocons de flotter dans la maison. L’étrange substance a continué à tomber du ciel pendant des jours, recouvrant tout : vergers, jardins, troupeaux de bétail, citernes, étangs et rivières. Bientôt, les poulets de la famille Oscuro moururent. Le chien de la famille est mort.
Les journaux locaux ont rapidement proposé une explication à l’explosion : il y avait eu une explosion d’un magasin de munitions, « … contenant une quantité considérable d’explosifs puissants et de pièces pyrotechniques », a déclaré un rapport de l’Associated Press (AP).
[...] Cette carte a été étudiée et créée par Bryan A. Kendall, étudiant en génie mécanique à l'Université du Nouveau-Mexique, à la demande du Tularosa Basin Downwinders Consortium. Pour déterminer le dénombrement approximatif de la population, Kendall a puisé dans la bibliothèque des collections spéciales d'Albuquerque des données de recensement de 1940 - "les données démographiques les plus conservatrices disponibles qui se rapprochent le plus du test de 1945", dit-il. [1 mi égal environ 1,6 km][…] La décision de ne pas informer ou évacuer les civils à proximité du test Trinity est venue du haut vers le bas. Pour le chef du projet Manhattan, le général Leslie R. Groves, préparer la bombe pour une utilisation en temps de guerre dans un secret quasi total était crucial et l’emportait sur toutes les autres considérations. Certains médecins et physiciens du projet Manhattan avaient tenté d’avertir Groves et Oppenheimer du risque d’exposition possible pour les communautés environnantes. Le physicien Joseph Hirschfelder a fait des calculs préliminaires sur la distribution possible des retombées et a dit à Oppenheimer que le rayonnement de la matière active et des produits de fission pourrait rendre inhabitable jusqu’à 100 kilomètres carrés (environ un peu plus de 38,5 miles carrés) autour du site d’essai.
Les modèles de retombées cartographiés lors d’une détonation pré-test en mai de TNT enrichi de plutonium ont amplifié les craintes des médecins, qui ont exhorté [le général] Groves et d’autres dirigeants du projet Manhattan à élaborer des plans d’évacuation civile.
Leurs supplications se sont heurtées au mieux à l’indifférence et au pire à l’indignation. […] Pour le général, toute évacuation anticipée substantielle […] pourrait attirer l’attention de la presse – ou pire, attirer d’une manière ou d’une autre l’attention de l’ennemi – et compromettre l’ensemble de l’opération militaire clandestine.
[…] Lorsque la nouvelle a éclaté que les États-Unis avaient utilisé une nouvelle méga-arme appelée bombe atomique pour éviscérer Hiroshima, de nombreux Nouveaux Mexicains ont appris que l’explosion qui avait brisé leurs fenêtres et recouvert leurs maisons de cendres chaudes n’était pas, après tout, une explosion de décharge de munitions.
Bulletin of the Atomic Scientists, dossier Oppenheimer, Dommages collatéraux : civils américains survivants du test Trinity de 1945, traduction automatique
Samedi 22/7, 12h15
Belarus.
La Defense Intelligence Agency (DIA) n’a « aucune raison de douter » de l’affirmation du président russe Vladimir Poutine selon laquelle la Russie a déplacé un premier lot d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie, ont déclaré vendredi de hauts responsables de la DIA.
[…] Les fonctionnaires ne divulgueraient pas pourquoi ils croient cela. Ils ont reconnu que les armes sont difficiles à suivre pour la communauté du renseignement américain, même à travers des images satellites.
Des responsables américains et occidentaux ont déclaré à CNN plus tôt ce mois-ci qu’il ne semblait pas que la Biélorussie ait fini de moderniser les installations de stockage nécessaires pour abriter des armes nucléaires tactiques, et que les images satellite disponibles n’avaient montré aucun signe du type de préparation et de sécurité qui serait standard dans une installation nucléaire russe.
D’autres sources ont cependant déclaré à CNN qu’il existe diverses installations en Biélorussie, datant de l’ère soviétique, qui pourraient éventuellement abriter certaines des armes.
CNN, traduction automatique
Samedi 22/7, 12h15
Samedi 22/7, 12h10
Crimée.
Une attaque ukrainienne de drones a provoqué l’explosion d’un dépôt de munitions samedi en Crimée, selon Sergueï Aksionov, le gouverneur de cette péninsule annexée par Moscou en 2014. « La décision a été prise d’évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire », a-t-il ajouté sur Telegram. […]
Le Monde
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi que le pont de Kertch reliant la Russie à la Crimée servait de bouée de sauvetage pour l’invasion de Moscou et devait être neutralisé.
« Le pont de Crimée, ce n’est pas seulement une route logistique, c’est la route utilisée pour alimenter la guerre en munitions, et cela se fait quotidiennement », a déclaré Zelensky au Aspen Security Forum, où il est apparu par vidéo.
« C’est donc naturellement notre objectif », a-t-il poursuivi. « Toute cible qui apporte la guerre, et non la paix, doit être neutralisée. » […]
CNN, traduction automatique
Samedi 22/7, 12h00
Mer Noire.
Le Kremlin semble tenter d’adoucir l’annonce du ministère russe de la Défense du 19 juillet concernant le fait de considérer les navires civils en mer Noire comme des cibles militaires légitimes.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Vershinine, a déclaré le 21 juillet que l’annonce du ministère de la Défense russe le 19 juillet selon laquelle l’armée russe considérerait tous les navires en route vers les ports ukrainiens comme des cargos militaires potentiels signifiait que les forces russes inspecteraient les navires. L’annonce du ministère de la Défense russe, cependant, indique toujours que les forces russes ont l’intention de traiter les navires civils comme des cibles militaires légitimes, et même l’interprétation de Vershinin de l’annonce indique que les forces russes monteront à bord et éventuellement saisiront des navires civils étrangers.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 21 juillet, traduction automatique
Vendredi 21/7, 23h25
L’usage des drones en Ukraine réveille Taïwan.
Des membres du personnel transportent des véhicules aériens sans pilote développés par Thunder Tiger Group lors d'une démonstration au centre de R&D dirigé par le gouvernement à Chiayi. La société affirme être en pourparlers avec une entreprise américaine pour utiliser la technologie d'impression 3D pour construire des drones. REUTERS/Ann Wang (traduction automatique)
A l’été 2022, quelques mois seulement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la présidente taïwanaise a réuni de hauts responsables de son parti au pouvoir au centre-ville de Taipei. Au programme : Comment l’Ukraine, dans sa guerre contre la Russie, a-t-elle réussi à compenser les avantages d’un ennemi beaucoup plus puissant ?
La présidente Tsai Ing-wen a reçu […] une réponse claire : les drones. […] Pour Taïwan, en revanche, le rapport brosse un tableau plus sombre : L’île est dangereusement à la traîne par rapport à son rival beaucoup plus puissant, la Chine, en ce qui concerne l’armement en drones aériens – et a besoin d’un programme d’urgence pour combler l’écart.
[…] De l’autre côté de l’étroit détroit de Taïwan, l’armée chinoise, l’Armée populaire de libération, dispose d’un arsenal de plus de 50 types de drones différents estimés à des dizaines de milliers, selon des analystes de la défense et un examen par Reuters des fabricants militaires chinois et des rapports dans les médias d’État chinois. Ces drones vont des avions de surveillance à longue portée à réaction aux petits quadricoptères déployés par les troupes au sol.
[…] Dans le cadre du programme «Drone National Team», Taïwan recrute les fabricants de drones commerciaux et les entreprises aéronautiques et aérospatiales de l’île dans un effort conjoint avec l’armée pour accélérer la construction d’une chaîne d’approvisionnement de drones autosuffisante.
« Nous devons rattraper rapidement notre retard, avec des milliers de drones », a déclaré à Reuters l’entrepreneur aérospatial Max Lo, coordinateur de l’effort de drones, dans une interview. « Nous faisons de notre mieux pour développer des drones avec des spécifications commerciales à usage militaire. Nous espérons renforcer rapidement notre capacité sur la base de notre technologie existante afin de pouvoir ressembler à l’Ukraine.
[…] « Un petit drone pourrait faire exploser un char qui vaut des dizaines de millions », [a dit Hawk Yang, chef du département R&D de Thunder Tiger], soulignant à quel point la guerre moderne évolue rapidement avec la montée en puissance des armes asymétriques – des armes légères bon marché qui peuvent compenser les grands systèmes coûteux.
[…] Dans cette course aux armements de haute technologie, les chercheurs militaires et civils des deux camps s’efforcent de prendre la tête dans une multitude de domaines, notamment l’intelligence artificielle, les armes autonomes, les semi-conducteurs avancés, le vol hypersonique, l’informatique quantique et la cyberguerre. […]
Reuters, traduction automatique & Deepl
Vendredi 21/7, 22h10
La fabrique du nouveau monde.
[…] Les États-Unis ne se contentaient pas de fabriquer une bombe. Le projet Manhattan employait près de 1% de la main-d’œuvre civile américaine, travaillant partout, d’Oak Ridge, dans le Tennessee, au nord-ouest du Pacifique jusqu’aux étendues sablonneuses du Nouveau-Mexique. La plupart n’avaient aucune idée de ce qu’ils aidaient à construire.
« Ce n’est pas un tout petit projet. Ce n’est même pas un projet d’armement au sens traditionnel du terme », a déclaré Alex Wellerstein, historien des sciences au Stevens Institute of Technology et expert en secret nucléaire. « Cela construit une industrie entièrement nouvelle à partir de zéro en deux ans et demi. »
« Ce n’est pas un tout petit projet. Ce n’est même pas un projet d’armement au sens traditionnel du terme », a déclaré Alex Wellerstein, historien des sciences au Stevens Institute of Technology et expert en secret nucléaire. « Cela construit une industrie entièrement nouvelle à partir de zéro en deux ans et demi. »
Près de huit décennies plus tard, cette industrie tombe en ruine. Plus de la moitié de l’infrastructure nucléaire américaine a plus de quatre décennies et un quart remonte au projet Manhattan lui-même, selon le Pentagone. Les États-Unis ont perdu leur monopole sur la bombe avant la fin des années 1940, et les armes nucléaires sont devenues exponentiellement plus destructrices. […]
Des touristes visitent le site de Trinity au White Sands Missile Range au Nouveau-Mexique le 3 avril 2010. Andrew Lichtenstein/Corbis[…] Oppenheimer et son équipe sont non seulement convaincus que la bombe, contenant 13 livres de plutonium, a fonctionné, mais ils sont également convaincus que personne n’est à portée des retombées. La seule ville proche était Socorro […], à 35 miles de là.
Tina Cordova est une néo-mexicaine de sixième génération, originaire d’un village de près de 3 000 habitants situé à une heure de route sous le vent du site de Trinity. C’est une communauté qui se bat depuis des décennies pour obtenir la reconnaissance du gouvernement des États-Unis à propos du test Trinity […]
La bombe a explosé au milieu d’une communauté rurale, où de nombreuses personnes tiraient leur eau des fossés et des citernes, leur viande et leurs produits laitiers du bétail et des poulaillers à l’extérieur. Des milliers de personnes vivaient dans un rayon de 50 milles autour du site de l’explosion.
La grand-mère de Tina Cordova, qui n’était qu’une petite fille au moment du test Trinity, a été choquée du lit. Sa mère rassembla sa famille et récita le chapelet. Pendant des jours, les draps mouillés qui avaient été placés à l’extérieur pour apporter une brise fraîche à l’intérieur ont été recouverts de couches de cendre. Les gens les rinçaient, puis les rinçaient à nouveau. La chaleur de l’explosion était si intense qu’elle a brûlé la peau des vaches dans les champs voisins, a déclaré Mme Cordova.
« Ce que nous vivons ici est absolument inhumain », a déclaré Mme Cordova, qui a survécu à un cancer radioactif, une maladie qui s’est transmise de génération en génération dans sa famille. « Nous devons faire face à l’idée que nous avons été des dommages collatéraux dans la quête de supériorité nucléaire de notre gouvernement.
[…] Cordova et les milliers de Néo-Mexicains qui demandent réparation pour des maladies radioactives et les 1 030 essais nucléaires menés par les États-Unis entre 1945 et 1992 forment l’un des principaux pôles de force du débat nucléaire américain. […] L’entreprise nucléaire est aujourd’hui imbriquée dans les communautés américaines, se développant à partir de la structure squelettique du projet Manhattan. Aujourd’hui, en Caroline du Sud, à quelques kilomètres de la frontière avec la Géorgie, le sénateur républicain Lindsey Graham a fait pression sur les administrations américaines successives pour qu’elles redémarrent les installations du site de Savannah River – autrefois producteur prolifique de plutonium de qualité militaire – afin de convertir les installations existantes en un centre de production de combustible nucléaire commercial.
[…] Le projet Manhattan a officiellement pris fin après la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais il a aidé à établir la Commission de l’énergie atomique des États-Unis, qui a annoncé une ère de production massive d’armes pendant la guerre froide.
Changement d'équipe à l'usine d'enrichissement d'uranium d'Oak Ridge, Tennessee, en 1944. Galerie Bilderwelt/Getty Images[…] le jeu de l’arnaque nucléaire est trop risqué. C’est ce que pense Sharon Weiner, professeur à l’American University, qui a dirigé ces deux dernières années le Nuclear Biscuit, une expérience de réalité virtuelle permettant aux participants d’enfiler un casque les plaçant dans la salle de crise du président des États-Unis en train de répondre à une menace nucléaire. En réalité, le président disposerait de 15 minutes ou moins pour faire un choix – et selon la rapidité avec laquelle il vous rejoint, ce temps pourrait s’écouler beaucoup plus vite. « La position des missiles balistiques intercontinentaux américains signifie que toute décision doit être prise rapidement, si vous avez l’intention de les utiliser », a déclaré M. Weiner.
Même si les personnes qui ont essayé la simulation étaient entourées d’une table de conseillers virtuels, Mme Weiner a constaté que ses sujets choisissaient souvent, et rapidement, d’utiliser des armes nucléaires. « Tout est une question de perception et de manque de confiance », a-t-elle ajouté. « Nous investissons trop dans les armes nucléaires en tant que solution aux problèmes plutôt qu’en tant que source de problèmes. […]
Foreign Policy, traduction automatique
Vendredi 21/7, 22h05
Vishnu.
Nous savions que le monde ne serait plus le même. Quelques personnes ont ri, quelques personnes ont pleuré, la plupart des gens sont restés silencieux. Je me suis souvenu d'un passage des écritures hindoues, la Bhagavad-Gita. Vishnu tente de persuader le prince qu'il doit faire son devoir et, pour l'impressionner, prend sa forme multibras et dit : "Maintenant, je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes". Je suppose que nous avons tous pensé cela d'une manière ou d'une autre. (Traduction Deepl)
Vendredi 21/7, 19h25
Haut-Karabakh.
Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a estimé vendredi auprès de l’AFP qu’une nouvelle guerre de son pays avec l’Azerbaïdjan est «très probable», accusant Bakou de mener un «génocide» des Arméniens dans l’enclave du Haut-Karabakh. «Tant qu’un traité de paix n’aura pas été signé et qu’un tel traité n’aura pas été ratifié par les parlements des deux pays, bien sûr, une (nouvelle) guerre (avec l’Azerbaïdjan) est très probable», a mis en garde Nikol Pachinian.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont livrés deux guerres pour le contrôle du Haut-Karabakh. La dernière, en 2020, a débouché sur une défaite arménienne, des gains territoriaux azerbaïdjanais, et un fragile cessez-le-feu. Les tensions se sont aggravées début juillet lorsque l’Azerbaïdjan a fermé pour divers prétextes la circulation sur le corridor de Latchine, la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie. Ce blocus azerbaïdjanais a créé une grave crise humanitaire au sein de l’enclave, majoritairement peuplée d’Arméniens, avec pénuries de nourriture et de médicaments et coupures fréquentes de courant.
«Il ne s’agit pas d’un génocide en préparation, mais d’un génocide qui est en cours», a affirmé Nikol Pachinian, accusant l’armée azerbaïdjanaise d’avoir créé un «ghetto» au Haut-Karabakh. Le dernier cycle de négociations de paix, qui s’est tenu le 15 juillet à Bruxelles, n’ayant pas abouti à une percée, Nikol Pachinian a estimé que l’Occident et la Russie devaient exercer une pression accrue sur Bakou afin de lever le blocus. «Selon la logique de certains cercles occidentaux, la Russie ne répond pas à toutes nos attentes parce qu’elle ne remplit pas ses obligations, mais la Russie nous dit la même chose à propos de l’Occident», a-t-il expliqué. […]
Le Figaro
Vendredi 21/7, 15h00
Zapo.
Vendredi 21/7, 14h50
Qui est Staline ?
Poutine dit que la partie ouest de la Pologne était un cadeau de Staline, et que la Pologne l’a oublié, et la Russie le rappellera à la Pologne.
Ukrainian Front, Twitter, traduction automatique
Vendredi 21/7, 14h40
Connaissance de la Russie (hors-sujet du vendredi).
Un habitant de Novossibirsk s'est percé le crâne avec une perceuse et y a inséré une puce, dans l'espoir de pouvoir contrôler ses rêves. Il a survécu à son expérience.
Vendredi 21/7, 14h30
Orbanovitch exige. Le chantage devient le mode commun.
La Hongrie bloque la création d’un fonds d’assistance militaire de l’UE pour l’Ukraine de 20 milliards d’euros. Le gouvernement Orban exige que la banque hongroise OTP soit retirée de la liste ukrainienne des « sponsors de guerre ».
Nexta, Twitter, traduction automatique
Vendredi 21/7, 14h20
Fin de partie ?
Igor Strelkov, également connu sous le nom d'Igor Girkin, haut commandant militaire de la "République populaire de Donetsk" autoproclamée, donne une conférence de presse le 28 juillet 2014 à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'ancien commandant séparatiste et blogueur nationaliste Igor Girkin, mieux connu sous le pseudonyme d'Igor Strelkov, a été placé en détention après avoir critiqué le président russe Vladimir Poutine, a déclaré son avocat le 21 juillet 2023. (Photo par Bulent KILIC / AFP)
L’influent blogueur nationaliste [condamné pour l’attentat contre le vol MH17], ex-chef des séparatistes du Donbass en 2014, et ancien du FSB, le service de sécurité russe, Igor Guirkine, connu sous le pseudonyme d’Igor Strelkov, a été arrêté vendredi, affirment sa femme et son avocat. « Il a été interpellé par les forces de l’ordre » pendant la matinée, a affirmé son avocat, Alexandre Molokhov, précisant qu’il était « probablement » accusé d’extrémisme. Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, Igor Guirkine publiait régulièrement des messages critiques envers l’état-major russe sur son compte Telegram, suivi par plus de 875 000 abonnés.
Le Monde
[…] C’est pendant son séjour en RPD qu’il a contribué à la destruction du vol 17 de Malaysia Airlines au-dessus de l’est de l’Ukraine en 2014, a constaté un tribunal néerlandais. Les 298 personnes à bord ont été tuées. L’année dernière, le tribunal a déclaré Girkin coupable de meurtre de masse pour son rôle dans la destruction du MH17, et il a été condamné par contumace à la prison à vie.
Selon le tribunal, Girkin a participé aux conflits en Tchétchénie, en Transnistrie et en Bosnie.
CNN, traduction automatique
Il semblait jusque là servir d’idiot utile à Putler, canalisant les critiques, selon les commentateurs qui se demandaient régulièrement comment il restait dans la course. Ses récentes déclarations paraissaient le situer désormais dans la sphère politique, au sein d’un groupe d’ultras dont j’ai oublié le nom (Le club des Patriotes en colère, edit). Je suppose que cette arrestation (logique) s’inscrit dans l’ambiance de purge qui semble régner en Russie après l’envolée de Prigo.
Vendredi 21/7, 10h00
Wagner à Gomel ?
[…] Le groupe Wagner pourrait ouvrir une autre base en Biélorussie dans l’oblast de Gomel, près de la frontière internationale entre la Biélorussie et l’Ukraine.
Le Centre de résistance ukrainien a rapporté le 20 juillet que la construction d’une autre base du groupe Wagner en Biélorussie avait commencé près de Naroulia Raion et que le personnel de Wagner avait inspecté des terres près de Dyatlik, Naroulia Raion, oblast de Gomel, à environ 2 km de la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine le 19 juillet. ISW n’a pas observé de confirmation visuelle de la construction dans cette zone à la date de cette publication.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 20 juillet, traduction automatique
Vendredi 21/7, 9h50
Céréales (suite) : l’essence humanitaire.
[…] L’intensification des frappes militaires russes contre les infrastructures portuaires et céréalières ukrainiennes et les menaces d’escalade maritime font probablement partie d’un effort du Kremlin pour tirer parti de la sortie de la Russie de l’Initiative céréalière de la mer Noire et exiger de vastes concessions de l’Occident.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le 19 juillet que la Russie est prête à revenir immédiatement à l’accord sur les céréales si toutes les conditions précédemment convenues pour la participation de la Russie à l’initiative sont remplies et si les parties rétablissent « l’essence humanitaire originelle » de l’accord. Poutine a affirmé que des éléments de l’accord sur les céréales avaient entraîné une remise de 30 à 40 % sur les céréales russes sur les marchés mondiaux, ce qui avait fait perdre 1,2 milliard de dollars aux agriculteurs russes et 1,6 milliard de dollars aux producteurs russes d’engrais.
Poutine a déclaré qu’il était inutile de revenir à l’accord sous sa forme actuelle et a appelé à la levée des sanctions sur les livraisons de céréales et d’engrais russes et à la suppression des obstacles pour les banques russes qui desservent l’approvisionnement alimentaire sur le marché mondial, y compris leur connexion au système bancaire de la Société pour les télécommunications financières interbancaires mondiales (SWIFT). Poutine a également appelé à la reprise des livraisons de composants et de pièces détachées pour la production russe de machines agricoles et d’engrais, à la résolution des problèmes d’affrètement de navires russes et d’assurance des exportations alimentaires russes, à la reprise des opérations du pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa et à la suppression des blocages sur les actifs agricoles russes. […]
[…] Le Kremlin considère probablement l’Initiative céréalière de la mer Noire comme l’un de ses rares moyens de pression restants contre l’Occident et s’est retiré de l’accord pour garantir ces concessions.
Le Kremlin semble maintenant tenter de créer un sentiment d’urgence autour de son retour à l’Initiative céréalière de la mer Noire en intensifiant les frappes contre les infrastructures portuaires et céréalières ukrainiennes et en menaçant de frapper des navires civils en mer Noire. L’Ukraine récolte la majeure partie de ses céréales entre juillet et août, et les frappes de la Russie contre les infrastructures portuaires et agricoles ukrainiennes peuvent encore compliquer la capacité de l’Ukraine à libérer de l’espace pour les céréales nouvellement récoltées. […]
[…] Le Kremlin est peut-être en train de détruire les infrastructures portuaires et céréalières ukrainiennes avant de renégocier l’accord sur les céréales de la mer Noire afin de fixer des conditions pour l’exportation de céréales ukrainiennes volées depuis les territoires occupés par la Russie, ce qui pourrait profiter de manière disproportionnée à l’économie russe.
Le ministre ukrainien de la politique agraire, Mykola Solskyi, a déclaré qu’il faudrait pas moins d’un an à l’Ukraine pour restaurer le port de Chornomorsk dans l’oblast d’Odessa, qui était utilisé pour l’exportation de céréales. La destruction des infrastructures portuaires ukrainiennes dans les oblasts contrôlés par le gouvernement d’Odessa et de Mykolaïv pourrait restreindre la capacité de l’Ukraine à exporter des céréales par voie maritime même si l’accord sur les céréales est renégocié, tout en permettant à la Russie d’offrir des céréales de l’Ukraine occupée ou de la Russie pour remplir l’accord dans l’intervalle. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 20 juillet, traduction automatique
Vendredi 21/7, 9h35
Le nuc protège le monde naturel.
Une telle image indigène confortable : un ruban d'eau calme, enveloppé dans une légère brume de rivière, enveloppé dans les herbes douces des rives et protégé par un mur d'arbres forestiers. Il semble que les soucis du monde agité ne pénétreront jamais ici, personne ne perturbera le cours habituel des choses et les préoccupations pacifiques des résidents locaux ne seront limitées qu'à leurs instincts naturels. Qu'il en soit ainsi... (traduction automatique)
Vendredi 21/7, 9h25
Petit rappel : 10% de l’électricté mondiale est d’origine nuc.
Je ne connais pas grand chose en relief statistique, mais le pic est derrière nous, si tant est que « derrière », en matière de nuc, ait un sens.
Vendredi 21/7, 9h15
Enjeux techniques.
Le choix d’installer une 3e paire de nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 sur le site de la centrale existante du Bugey (Ain), au bord du Rhône, est justifié par des « enjeux techniques » pour « tenir les calendriers » de relance du nucléaire promue par le gouvernement, a expliqué jeudi le ministère de la Transition énergétique.
La localisation de ces réacteurs, qui s’ajouteront à deux premières paires prévues à Penly (Seine-Maritime) et Gravelines (Nord), a été annoncée mercredi après un conseil de politique nucléaire réuni par Emmanuel Macron.
[…] Interrogé par des journalistes sur le choix d’un site en bord de fleuve plutôt qu’en bord de mer, le ministère a renvoyé aux travaux d’EDF pour adapter son parc au changement climatique.
Depuis plusieurs années, sécheresses et canicules forcent EDF à réduire régulièrement la production d’électricité dans certaines de ses centrales, pour réduire les rejets d’eau chaude dans des rivières plus basses ou déjà réchauffées (les réacteurs pompant l’eau pour se refroidir avant de la rejeter plus chaude).
« Un travail très approfondi est mené par EDF en étroite collaboration avec les autorités de sûreté pour identifier les sites les plus pertinents, donc évidemment la question de l’approvisionnement en eau et sa continuité, même dans les décennies qui viennent avec le réchauffement climatique, est regardé de très près », a ajouté le ministère, relancé à plusieurs reprises sur ce choix des bords du Rhône.
Le réacteur n°3 du Bugey a ainsi été arrêté dimanche en raison de la hausse des températures du fleuve, selon EDF, qui a précisé mercredi que cela était aussi lié à une faible demande en électricité. […]
Le monde de l’énergie
Vendredi 21/7, 9h10
Sommet de la pyramide.
Vendredi 21/7, 8h40
Céréales.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que la Russie avait utilisé près de 70 missiles de différents types et près de 90 drones Shahed pendant quatre jours dans des assauts contre des villes du sud, dont Odessa.
CNN, traduction automatique
Vendredi 21/7, 2h10
Exclusif : Tchernobyl a seulement explosé en Occident (et encore, ça reste à prouver).
Le 2 février 2023, le ministère de l’Éducation et des Sciences de Russie a publié le concept d’enseignement de l’histoire russe pour les spécialités non historiques. Auparavant, chaque université déterminait indépendamment le programme en fonction de la norme fédérale ; il existe maintenant un document décrivant le minimum obligatoire de connaissances sur l’histoire du pays, que chaque étudiant russe doit recevoir.
À la demande de Kholod, l’historien Vladimir Korshakov a étudié les 106 pages du concept et en a sélectionné les moments les plus remarquables, montrant comment le régime russe moderne formate l’histoire dans le contexte de la guerre en Ukraine.
[…] La plupart des nouvelles solutions dans la présentation de l’histoire russe sont censées être contenues dans la section du concept sur les événements des XX-XXI siècles. Ainsi, la période de 1917 à 1922 est proposée pour être considérée comme le temps d’une seule « Grande Révolution russe ». […] Ce récit évite de se concentrer sur des questions telles que les circonstances dans lesquelles les bolcheviks sont arrivés au pouvoir et ont dispersé l’Assemblée constituante, qui était censée déterminer le sort du pays.
[…] L’URSS est positionnée dans le document comme l’héritière de l’Empire russe. […] Le processus d’effondrement de l’URSS est décrit en détail dans le document, et le premier président de la Russie, Boris Eltsine, est désigné comme l’un de ses principaux coupables. Par ailleurs, il est indiqué que la déclaration sur la dissolution de l’Union, qu’Eltsine et les chefs de l’Ukraine et de la Biélorussie, Leonid Kravtchouk et Stanislav Shushkevich, ont signée en décembre 1991, était illégale […]
[…] Le 7 juillet 1937, les troupes japonaises envahissent la Chine. C’est ce jour qui est appelé dans le concept la date du début « réel » de la Seconde Guerre mondiale. Le document précise en outre que « la politique franco-britannique d’apaisement du nazisme allemand a contribué à l’implication rapide des États européens dans le conflit mondial ». Selon les auteurs, le 1er septembre 1939 (cette date est généralement considérée comme le jour où la guerre a commencé) la Seconde Guerre mondiale a simplement « enfin acquis un caractère mondial ». […] Il n’y avait pas de changements aussi audacieux dans la première version du concept. On peut supposer qu’ils sont conçus pour masquer le rôle de l’URSS au stade initial de la Seconde Guerre mondiale et pour éliminer les questions concernant la coopération entre l’URSS et l’Allemagne en 1939 et au cours de la première moitié de 1941. « L’incohérence des accusations de l’URSS d’une responsabilité égale avec l’Allemagne pour avoir déclenché la guerre » est énoncée dans le concept dans un paragraphe séparé.
[…] Certains événements de la seconde moitié du XXe siècle, traditionnellement considérés comme importants pour le récit historique, ne sont tout simplement pas inclus dans le concept. Par exemple, la répression du soulèvement hongrois par les troupes soviétiques en 1956 n’est pas mentionnée, ainsi que l’entrée des troupes soviétiques en Tchécoslovaquie en 1968, qui a mis fin à la tentative de libéralisation du régime communiste local.
[…] Parmi les événements importants de la vie interne de l’URSS, le concept n’a pas trouvé de place pour l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
[…] Dans la dernière partie du concept de la politique étrangère de la Russie, on accorde presque plus d’espace qu’à tout le reste. L’expansion de l’OTAN vers l’est est citée comme le principal danger pour la Russie, et la guerre en Géorgie en 2008 est décrite comme le résultat d’une provocation menée par « les forces armées géorgiennes entraînées et encouragées par l’OTAN ». L’annexion de la Crimée et les hostilités dans le Donbass qui ont commencé en 2014 sont positionnées comme une conséquence des actions de Kiev.
« La situation en Ukraine, dont les dirigeants l’ont transformée en » anti-Russie « et, avec l’aide de l’OTAN, se préparait au » retour de la Crimée et du Donbass « , a conduit à l’inévitabilité d’une opération militaire spéciale de la Russie en 2022 », indique le concept. Il se termine par les paragraphes suivants : « Objectifs de l’opération militaire spéciale. Adhésion à la Russie de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Zaporizhzhia, de la région de Kherson.
[…] La version initiale du concept a été publiée le 8 octobre 2022 sur le site Web de la Société historique russe. Il existe plusieurs différences importantes entre celle-ci et la version finale approuvée le 2 février 2023 par le ministère de l’Éducation et des Sciences.
Les changements qui ont été ajoutés à la dernière étape de l’édition portent principalement sur deux sujets : l’histoire de l’Église orthodoxe en Russie et les tentatives de justification historique de l’annexion des régions orientales de l’Ukraine à la Russie. […]
Holod, traduction automatique & Deepl
Vendredi 21/7, 2h00
Petite compta (pas nette) entre amis.
Le président russe Vladimir Poutine, le chef du Conseil de sécurité Nikolai Patrushev, le ministre de la Défense Sergei Shoigu et le président en chef du ministère de la Défense Igor Konashenkov aiment tous parler au public russe des succès de l’armée russe au front.
Vladimir Poutine, par exemple, a récemment parlé de la destruction de cinq des deux seules installations ukrainiennes de défense aérienne Patriot. Le chef du Conseil de sécurité insiste depuis plus d’un an sur la prise de contrôle de l’Ukraine occidentale par la Pologne. Le ministère de la défense, quant à lui, n’arrive pas à comprendre ses propres chiffres, si bien que les données de Shoigu contredisent celles de Konashenkov. […] Si l’on en croit les chiffres de Konashenkov et Shoigu, l’armée russe a détruit, au cours du seul mois de juin, 1 068 chars et autres véhicules blindés, 409 drones (presque deux fois plus que ce que Patrushev a cité), 31 lance-roquettes multiples (40 pour Patrushev) et 24 avions, dont sept avions de chasse (10 pour Patrushev).
« Kholod » a analysé les rapports du ministère de la défense pour le mois de juin. Les données obtenues montrent que les troupes russes ont déjà détruit l’ensemble du groupement ukrainien que Kiev avait préparé pour la contre-offensive. Si l’on en croit Konashenkov et Shoigu, même les brigades et les formations des forces armées ukrainiennes qui n’ont pas encore engagé le combat ont été détruites. […] pour certains types d’armes, la Russie aurait non seulement réduit à néant les stocks ukrainiens, mais aurait même rendu leur nombre négatif. […]
[Etc.]
Holod, traduction automatique & Deepl
Jeudi 20/7, 22h55
Patron, chien démineur et mascotte ukrainienne, a quatre ans. Maya : »Tu peux mettre les deux photos ».
Jeudi 20/7, 22h45
Voir Barbie et Oppenheimer en même temps.
Une chaîne Youtube diffuse la bande-annonce d’un mix entre les deux films, actuellement à l’écran ; les images sont produites par une IA générative. Barbie développe une bombe rose.
Jeudi 20/7, 22h25
Argent propre.
Le secteur des énergies renouvelables va rapporter 13,7 milliards d’euros de recettes à l’Etat au titre de l’année 2023, selon une évaluation communiquée mercredi par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Ces recettes découlent d’un mécanisme de soutien aux renouvelables particulier mis en place depuis 2003 : l’Etat garantit un certain niveau de prix d’achat de l’électricité aux opérateurs d’énergies renouvelables, qui en revanche reversent la différence quand les prix du marché dépassent ce prix garanti – ce qui est le cas aujourd’hui.
En vertu de ce mécanisme de soutien, les renouvelables rapporteront donc encore de l’argent à l’Etat en 2023, comme en 2022, année marquée par une flambée record des prix de l’électricité sur les marchés.
« Les recettes (pour l’Etat) liées au soutien aux énergies renouvelables s’élèvent à 13,7 milliards d’euros en prenant en compte les régularisations, ce qui permet le financement d’environ 50% des dépenses publiques liées aux boucliers tarifaires et amortisseurs », a indiqué la CRE dans un communiqué. […]
Le monde de l’énergie
Jeudi 20/7, 22h15
Sous l’eau.
Un modèle conceptuel de ce à quoi pourrait ressembler le module d'alimentation sous-marin (Image : Strana Rosatom)
Un projet de module d’alimentation sous-marin submersible, comprenant deux centrales nucléaires d’une capacité totale de 20 MWe, capables de plonger à une profondeur de 400 mètres et de fournir de l’énergie dans les régions arctiques, est en cours d’élaboration par le Malakhit Marine Engineering Bureau à Saint-Pétersbourg.
[…] Strana Rosatom , le magazine de la société nucléaire russe, a rapporté que pouvoir atteindre de telles profondeurs « réduirait le risque de collision avec des icebergs », ajoutant que « le module fonctionnera de manière autonome avec un entretien périodique : une fois tous les trois mois, il sera contrôlé par jusqu’à six spécialistes ».
[…] Il y avait un projet similaire lancé par le français DCNS – s’appuyant sur son expérience de fabrication de sous-marins pour la marine française – en 2011 qui proposait une petite centrale nucléaire offshore appelée Flexblue qui serait une unité cylindrique de 100 mètres de long et de 12 à 15 mètres de de diamètre et aurait été doté d’une technologie de réacteur à eau pressurisée similaire à celle d’un sous-marin nucléaire et aurait produit « 50 à 250 MWe ». […]
World Nuclear News, traduction automatique
Flexblue® est une centrale nucléaire sous-marine transportable de 160 MWe fonctionnant jusqu’à 100 m de profondeur à plusieurs kilomètres du rivage. Le concept est basé sur les technologies existantes et l’expérience des industries du pétrole et du gaz, du nucléaire civil et de la construction navale. Dans un monde post-Fukushima, ses caractéristiques de sécurité sont particulièrement pertinentes. L’immersion offre une protection inhérente contre la plupart des agressions extérieures, y compris les tsunamis, les conditions météorologiques extrêmes et les actions malveillantes. La proximité et la disponibilité d’une source froide permanente et infinie – l’océan – renforcent les performances des systèmes de sécurité qui, lorsqu’ils sont conçus pour fonctionner de manière passive, allongent considérablement le délai de grâce accordé aux opérateurs en cas d’accident. […]
Capacité de transfert de chaleur externe d’un confinement SMR immergé : le cas Flexblue, 2017
Jeudi 20/7, 22h05
Très blanc, mais pas propre.
Des chercheurs de l’Université Purdue dans l’Indiana ont mis au point la peinture la plus blanche du monde, capable de renvoyer 98% des rayons du soleil dans l’espace. […] Refléter 98% des rayons du Soleil pourrait rafraîchir une surface de plus de 6°C et abaisser les besoins en climatisation de 40%, permettant au passage des économies d’énergie. Et si vous avez peur qu’à l’instar de la neige, cette peinture ultra-blanche aveugle quiconque la regarde, ne craignez rien, elle a été conçue pour que la lumière se disperse dans toutes les directions et ne vous grille pas la cornée.
Un problème subsiste cependant : sa composition. En effet, le sulfate de baryum indispensable à la fabrication de cette substance plus blanche que blanche ne s’obtient que par minage et son exploitation est néfaste pour l’environnement, ce qui risque d’être un frein pour la production à grande échelle.
Korii
Le refroidissement radiatif est une technologie de refroidissement passif qui offre de grandes promesses pour réduire les coûts de refroidissement des espaces, lutter contre l’effet d’îlot urbain et atténuer le réchauffement climatique. Pour obtenir un refroidissement radiatif diurne passif, les solutions de pointe actuelles utilisent souvent des structures multicouches complexes ou une couche métallique réfléchissante, ce qui limite leurs applications dans de nombreux domaines. Des tentatives ont été faites pour obtenir un refroidissement radiatif diurne passif avec des peintures monocouches, mais elles nécessitent souvent un revêtement épais ou présentent un refroidissement diurne partiel. Dans ce travail, nous démontrons expérimentalement des performances remarquables de refroidissement sous-ambiant pendant toute la journée avec des films de nanoparticules de BaSO 4 et des peintures nanocomposites de BaSO4. […]
ACS publications, traduction automatique
Jeudi 20/7, 21h55
Incendie de forêt au nord-ouest de Tcherno.
Jeudi 20/7, 19h40
Zapo.
Des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont effectué des inspections et des visites supplémentaires à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) au cours de la semaine dernière – jusqu’à présent sans observer d’équipement militaire lourd, d’explosifs ou de mines – mais ils attendent toujours l’accès au toits des bâtiments du réacteur, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
Après avoir visité les unités 1 et 3 au début du mois de juillet, les experts de l’AIEA se sont rendus dans le bâtiment réacteur de l’unité 2 le 17 juillet et de l’unité 4 le lendemain. Dans chaque cas, l’équipe a vérifié la salle de commande principale, la salle du réacteur, la piscine de désactivation, la salle de commande de secours, les salles où se trouvent les armoires électriques des systèmes de sûreté et la salle des machines.
Alors que les experts de l’AIEA ont vu des camions de transport dans les salles des machines des tranches 1, 2 et 4, il n’y avait aucune trace visible d’explosifs ou de mines. L’équipe n’a pas encore obtenu l’accès demandé aux toits des réacteurs et à leurs salles des machines, y compris les tranches 3 et 4 qui présentent un intérêt particulier. L’Agence continue de demander cet accès. […]
AIEA, mise à jour 174, 20 juillet, traduction automatique
Jeudi 20/7, 19h10
Mer Noire : menace contre menace.
Alors que le ministère ukrainien des Affaires étrangères a accusé la Russie de « violer de manière flagrante » ses obligations internationales en menaçant les navires civils se rendant dans les ports ukrainiens, l’armée ukrainienne a lancé jeudi un avertissement aux navires russes en mer Noire, affirmant qu’ils pourraient subir le même sort que les navires guidés. croiseur lance-missiles Moskva , que l’Ukraine a coulé en mer Noire en avril 2022.
« Le Kremlin a transformé la mer Noire en zone de danger, principalement pour les navires russes et les navires naviguant en mer Noire vers les ports maritimes russes et les ports maritimes ukrainiens situés sur le territoire de l’Ukraine temporairement occupé par la Russie », a déclaré le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué. […]
CNN, traduction automatique
Des propos durs, mais quand l’OTAN brûlera-t-elle Poutine ? Jusqu’à présent, la réalité est que l’OTAN permet à la Russie de redéfinir et de contrôler les eaux internationales et la navigation, tout comme elle a permis à Poutine de redéfinir les frontières de l’Europe par la force, l’OTAN se cachant toujours derrière le bouclier de l’Ukraine.
Garry Kasparov, Twitter, traduction Deepl
Jeudi 20/7, 1h30
Fusion ASN-IRSN (suite).
Contestée, la fusion des deux institutions chargées de la sûreté nucléaire en France avait été retoquée en avril par le Parlement: l’Elysée est revenu à la charge mercredi en annonçant un nouveau projet de loi en ce sens « d’ici l’automne ».
Cette opération réunirait en une nouvelle « grande autorité indépendante » l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN), expert de la sûreté, et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée des décisions sur les centrales, selon un communiqué de la présidence de la République.
Cette autorité, « dont les moyens financiers et humains seraient renforcés (…) permettra d’adapter la sûreté nucléaire face aux trois défis de la relance » du nucléaire civil voulue par Emmanuel Macron, selon la même source.
Ces « défis » sont « la prolongation du parc existant », la « construction de nouveaux EPR », des réacteurs de nouvelle génération, et « le développement de petits réacteurs modulaires innovants », a énuméré l’exécutif. […]
Connaissance des énergies
Cette annonce fait suite à la publication toute récente d’un rapport commandé par le Sénat (que je n’ai pas relayé) qui préconise la fusion des deux entités. L’intersyndicale de l’IRSN l’a constesté.
Mercredi 19/7, 23h50
Mercredi 19/7, 20h05
Camp d’été de la grande musique boom-boom.
Environ 72 heures après l’arrivée du premier convoi, des centaines de véhicules des convois du groupe Wagner remplissent une base militaire désaffectée en Biélorussie, selon des images satellite prises par Planet Labs PBC.
La nouvelle image, prise vers 6 h 29 mercredi matin, intervient moins de huit heures après la prise d’une vidéo montrant un homme – prétendument le PDG du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin – parlant avec ses troupes au camp. CNN a géolocalisé la vidéo et a déterminé qu’elle avait probablement été tournée juste après le coucher du soleil mardi. […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 19/7, 17h40
Céréales.
Environ 60 000 tonnes de céréales détruites par la Russie la nuit dans les ports maritimes « Odesa » et « Tchernomorsk », a déclaré le ministre de la Politique agraire Solsky.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Le ministère de la défense russe a déclaré, mercredi sur Telegram, qu’il considérerait tous les navires se dirigeant vers les ports ukrainiens de la mer Noire comme de « potentiels bateaux militaires » à partir de jeudi minuit (23 heures à Paris).« En conséquence, les pays de pavillon de ces navires seront considérés comme impliqués dans le conflit ukrainien aux côtés du régime de Kiev. En outre, un certain nombre de zones maritimes dans les parties nord-ouest et sud-est des eaux internationales de la mer Noire ont été déclarées temporairement dangereuses pour la navigation », précise le communiqué.
Le Monde
La Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie ont signé une déclaration demandant à la Commission européenne de prolonger l’embargo sur les importations de céréales ukrainiennes.
Nexta, Twitter, traduction automatique
L’Ukraine propose de créer des patrouilles militaires internationales mandatées par l’ONU, avec la participation de pays frontaliers de la mer Noire tels que la Turquie et la Bulgarie, pour assurer la sécurité de ses exportations céréalières par la mer Noire, après la sortie de la Russie d’un accord à ce sujet, a annoncé mercredi à l’AFP Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne.
Le Monde [edit]
Après l’expiration lundi de l’accord céréalier en mer Noire, plusieurs assureurs ont mis fin à leur couverture des risques dans la zone, a appris mercredi l’Agence France-Presse (AFP) auprès d’eux. « On a arrêté de couvrir les voyages » vers les trois ports du corridor, Odessa, Tchornomorsk et Ioujne, a déclaré Frédéric Denèfle, directeur général du groupement Garex, basé en France et spécialiste de l’assurance des risques de guerre, notamment maritimes.
Le Monde [edit]
Mercredi 19/7, 15h50
Crimea Beach Party (suite).
Commentaire : "On dirait que le feu saute partout alors que les secondaires déclenchent d'autres zones, très très agréable."
Mercredi 19/7, 14h50
Putler n’est pas libre de ses mouvements.
Le président russe ne participera pas au sommet des BRICS prévu fin août à Johannesburg, a annoncé mercredi 19 juillet la présidence sud-africaine, mettant fin à plusieurs mois de spéculations sur le sujet. Cette annonce épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et a refusé de condamner l’invasion russe de l’Ukraine.
« D’un mutuel accord, le président de la Fédération [de Russie], Vladimir Poutine, ne participera pas au sommet, mais la fédération y sera représentée par le ministre des affaires étrangères M. [Sergueï] Lavrov », a annoncé Vincent Magwenya, un porte-parole du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans un communiqué. […]
Le Monde
Mercredi 19/7, 11h55
Crimea Beach Party (suite).
De la fumée et des flammes s'élèvent d'une explosion lors d'un incendie sur un terrain d'entraînement militaire dans le district de Kirovske, en Crimée, le 19 juillet 2023. REUTERS/Stringer
[…] La chaîne Rybar Telegram a déclaré que les premières explosions ont été entendues vers 4 heures du matin, heure locale (mardi 21 heures HE).
Des explosions continuent d’être entendues six heures après les explosions initialement signalées, a rapporté un correspondant du média d’État russe TASS. Le chef du parlement de Crimée a déclaré qu’il pourrait falloir deux jours pour éteindre complètement l’incendie, selon les médias d’État russes. […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 19/7, 9h45
Crimea Beach Party.
Deux médias russes en ligne, Mash et Baza, proches des services de sécurité du Kremlin, ont signalé que des détonations étaient audibles pendant plus de deux heures dans le secteur où un terrain militaire russe est en feu, dans la région ukrainienne de Crimée annexée par Moscou. Selon Mash, un dépôt de munitions est en feu.
Le Monde
Mercredi 19/7, 9h35
Zapo.
Et pour rappel, la première carte publiée le 9 juin.
Mercredi 19/7, 9h30
Wagner au Belarus (finalement).
Au moins 2 000 combattants Wagner PMC sont arrivés en Biélorussie, selon le groupe de surveillance biélorusse Gayun.
Selon Gayoun, des colonnes de mercenaires ont commencé à arriver dans notre pays le 11 juillet. Parmi ceux-ci, deux sont arrivés aujourd’hui . Environ 200 personnes supplémentaires sont arrivées en Biélorussie sans faire partie de colonnes organisées.
Selon les estimations du groupe de surveillance, au moins cinq colonnes de mercenaires sont arrivées en Biélorussie depuis le 11 juillet, soit au moins 382 à 400 véhicules. Ainsi, le nombre de « Wagnerites » est de 2000-2500 personnes.
Reform, traduction automatique
La quatrième colonne de mercenaires et d’équipements Wagner se déplaçant vers la base près d’Asipovichy a été filmée. Au moins 80 véhicules se trouvaient dans cette colonne. Il y en a de plus en plus dans mon pays en ce moment.
Hanna Liubakova, Twitter, traduction automatique
Mercredi 19/7, 9h10
On voit de tout : Kadyrov dans le yaourt.
L’autoritaire chef de la Tchétchénie, proche allié du chef du Kremlin, tournait autour des actifs européens sur le départ. Son « neveu préféré » a été nommé directeur général des usines de Danone en Russie, deux jours après leur nationalisation de fait par un décret présidentiel. Ces expropriations et nominations annoncent une nouvelle vague de redistribution des richesses et des actifs en Russie, au détriment des anciens propriétaires occidentaux.
A Moscou, ces derniers jours, les arbitrages se sont accélérés. Alors que Danone, après de longues négociations, s’apprêtait à annoncer son choix de repreneur, le Kremlin de Vladimir Poutine a coupé court à toutes discussions dimanche : par décret, le président a soudainement décidé de transférer à Rosimushestvo, l’agence fédérale des participations de l’Etat, la plupart des actifs russes de Danone . De facto, une expropriation et une nationalisation, sans doute sans aucune compensation financière. […]
Les Échos
Mercredi 19/7, 9h00
On se souvient que pour accepter la Suède dans l’OTAN, la Turquie a réclamé la réactivation de sa candidature à entrer dans l’Union européenne.
Le porte-parole de la Commission européenne, Peter Stano, a déclaré que la Turquie ne deviendrait pas membre de l’UE en 2024. Il a noté que le processus d’adhésion à l’UE « prend des années, pas des heures ».
Stano a également déclaré que l’UE n’était pas encore prête à accorder à la Turquie une entrée sans visa. « La décision sur la libéralisation des visas est prise par les États membres une fois que le pays remplit tous les critères nécessaires, notamment les droits de l’homme et les libertés politiques », a-t-il déclaré.
La Turquie a demandé l’adhésion à l’UE en 1987 et a obtenu le statut de candidat en 1999. Les négociations d’adhésion n’ont commencé qu’en 2005. La discussion sur la question est également compliquée en raison d’un certain nombre de lois turques qui, selon la position de l’UE, violent la liberté d’expression.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mercredi 19/7, 2h30
Tortue des tourbières.
AVERTISSEMENT ! Tortues sur les routes ! La tortue des tourbières est la seule espèce de tortue en Ukraine. Cet animal d'eau douce vit dans des plans d'eau peu profonds. Mais au début de l'été, ces voyageurs se retrouvent souvent très loin de l'eau, car les femelles migrent à la recherche d'un lieu de ponte. A cette époque, elles sont très vulnérables : des animaux meurent sous les roues des voitures ou tombent entre les mains de "sauveteurs" incompétents ou, pire encore, de braconniers. Le nombre de tortues des tourbières diminue déjà en raison de l'aménagement de leurs habitats, de la pollution des plans d'eau, du brûlage des herbes sèches et des roseaux, au cours duquel les nids meurent. Nous appelons tous les usagers de la route : soyez prudents Et encore mieux et noble par rapport à la Nature : si vous avez vu une tortue sur la route, arrêtez-vous et éloignez-la dans le sens où elle se déplaçait. Devenez un héros sauveur et sauvez la population de tortues en Ukraine !
Mercredi 19/7, 2h15
Odessa.
La Russie a lancé une attaque sur Odessa tôt mercredi, la deuxième nuit consécutive, la ville portuaire du sud a été prise pour cible.
Les défenses aériennes ukrainiennes ont repoussé une attaque russe, a déclaré un porte-parole de l’administration militaire ukrainienne d’Odessa.
[…] Oleh Kiper, chef de l’administration militaire de la région d’Odessa, a exhorté les gens à ne pas s’approcher des fenêtres.
CNN, traduction automatique« Ne vous approchez pas des fenêtres, ne filmez pas et ne montrez pas le travail des forces de défense aérienne », a déclaré Kiper sur sa page Telegram mercredi. « Tous les habitants de l’oblast d’Odessa se mettent à l’abri ! »
Mercredi 19/7, 2h10
Anticipation.
Dans un mémo confidentiel de juillet 2001, le conseiller en politique étrangère du Royaume-Uni, Roger Liddle, évoquait le « pire » scénario que représenterait une « intervention russe en Ukraine ».
Ce mémo, adressé au premier ministre de l’époque, Tony Blair, fait partie des centaines de pages d’archives du gouvernement britannique concernant l’Ukraine rendues publiques mercredi. Elles concernent la période 2001-2002. Elles montrent les difficultés du Royaume-Uni à répondre aux aspirations de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN et l’Union européenne, une décennie après la chute de l’URSS.
Le Monde
Mercredi 19/7, 2h05
Bulletin of Atomic Scientists consacre une sorte de numéro spécial à Oppenheimer.
En 2012, Alex Wellerstein, historien des sciences et professeur au Stevens Institute of Technology, a extrait toutes les images de cartes d'identité qu'il a pu trouver parmi les 1 400 photos de sécurité des travailleurs du projet Manhattan de la bibliothèque du National Security Research Center du laboratoire de Los Alamos et les a assemblées en un montage géant, classées par ordre alphabétique. Image reproduite avec l'aimable autorisation d'Alex Wellerstein, “The Faces of Project Y” (traduction Deepl)
"Il ne parlait pas le langage ordinaire". Photo de J. Robert Oppenheimer telle qu'elle apparaît sur son badge de sécurité plastifié pour le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale. (traduction Deepl)
Mardi 18/7, 23h20
Louka au niveau de Putler.
Les membres du Parlement européen exhortent la Cour pénale internationale de La Haye à envisager d’émettre un mandat d’arrêt contre le président biélorusse autoproclamé Alexander Lukashenko.
Selon le service de presse du parlement, les législateurs déclarent que la Biélorussie est responsable des dommages causés et des crimes commis en Ukraine, notamment par le rôle du régime dans les transferts illégaux d’enfants.
[…] Les législateurs soulignent que puisque la Cour pénale internationale (CPI) a déjà émis des mandats d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire russe aux droits de l’enfant Maria Lvova-Belova, les députés demandent à la CPI d’envisager un mandat d’arrêt similaire contre Loukachenko. […]
European Pravda, traduction automatique
Mardi 18/7, 23h05
BRICS.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la Russie l’avait menacé de guerre si Poutine était détenu sur mandat de la Cour pénale internationale. « La Russie a clairement indiqué que l’arrestation du président Poutine serait une déclaration de guerre contre la Russie. La CPI elle-même a exprimé sa préoccupation concernant la menace nucléaire de la Russie après la délivrance du mandat d’arrêt. L’Afrique du Sud n’a pas le droit de déclarer ou de faire la guerre à La Russie. Elle ne le veut pas non plus », a déclaré Ramaphosa.
Nexta, Twitter, traduction automatique
[…] Le dilemme diplomatique de l’Afrique du Sud se joue devant les tribunaux, où le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), tente de forcer la main du gouvernement et de s’assurer que le chef du Kremlin soit détenu et remis à la CPI s’il met les pieds dans le pays.
Dans sa réponse, Ramaphosa a décrit la demande du procureur comme « irresponsable » et a déclaré que la sécurité nationale était en jeu. Selon le président, l’Afrique du Sud demande une exemption en vertu des règles de la CPI sur la base du fait que la promulgation de l’arrestation pourrait menacer « la sécurité, la paix et l’ordre de l’État ».
« Ce serait incompatible avec notre constitution de risquer de s’engager dans une guerre avec la Russie », a-t-il déclaré, ajoutant que cela irait à l’encontre de son devoir de protéger le pays.
[…] Le vice-président sud-africain Paul Mashatile a déclaré lors d’entretiens récents avec les médias locaux que le gouvernement tentait de persuader Poutine de ne pas venir – mais sans succès jusqu’à présent. […]
Aljazeera, traduction automatique
Mardi 18/7, 17h50
Céréales.
On aimerait que le risque d’un bis repetita russe ait suscité un plan occidentalo-turc : verra-t-on une sécurisation de la Mer Noire ? Pour rappel, Moscou prétend que l’Ukraine utilise l’accord pour transporter des armes.
S’adressant aux journalistes au Conseil de l’Union européenne à Bruxelles mardi, Macron a déclaré que la Russie assumait « une énorme responsabilité » envers de nombreux pays en participant à l’accord sur les céréales négocié par l’ONU.
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux journalistes lors du troisième sommet UE-CELAC qui réunit les dirigeants de l'UE et de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes, à Bruxelles, en Belgique, le mardi 18 juillet 2023. (AP Photo/Francois Walschaerts)« Les pays du Moyen-Orient, d’Afrique, voire d’Asie sont très dépendants de ces accords, qui seront impactés par la décision unilatérale de la Russie », a déclaré Macron. »Pour ceux qui doutaient encore de la sincérité du président Poutine et de son engagement pour le bien commun, je veux dire, la réponse est très claire, il a décidé d’armer la nourriture », a déclaré le dirigeant français, qualifiant cela d' »énorme erreur ». […]
CNN, traduction automatique
La décision de la Russie de mettre fin à l’accord sur les céréales de la mer Noire est un « coup de poignard dans le dos des prix mondiaux de la sécurité alimentaire », a averti mardi le ministère kenyan des Affaires étrangères.
Une photo montre le remplissage de la cale du navire affrété par l'ONU MV Valsamitis alors qu'il est chargé de livrer 25 000 tonnes de blé ukrainien au Kenya et 5 000 tonnes à l'Éthiopie, dans le port de Chornomorsk, à l'est d'Odessa sur la côte de la mer Noire, le 18 février 2023, dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. (Photo by OLEKSANDR GIMANOV / AFP)Korir Sing’Oei, le secrétaire principal aux affaires étrangères, a déclaré mardi dans un tweet que la décision « affecte de manière disproportionnée » les pays de la Corne de l’Afrique qui ont déjà été touchés par la sécheresse. […]
CNN, traduction automatique
Quelques heures après le retrait russe d’un accord crucial pour l’alimentation mondiale, le Kremlin a accusé mardi Kiev d’utiliser le couloir maritime destiné jusque-là à l’exportation des céréales ukrainiennes « à des fins militaires ». « Ce n’est plus un secret pour personne, c’est un fait évident […] », a affirmé aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « C’est un aspect très important qu’il ne faut pas oublier non plus », a-t-il ajouté.
Le Monde
Mardi 18/7, 10h25
Pacha est en Angleterre. Il était assis derrière le chauffeur dans le bus et s’est fait quelques mini crises cardiaques tellement le type roulait à gauche. Tout va bien.
Olga, par téléphone
Mardi 18/7, 10h00
La part maléable de l’Histoire.
Les députés ont proposé d’annuler la décision de la Douma d’État de 2010 de reconnaître la culpabilité de l’URSS dans le massacre des polonais & de renommer le mémorial de Katyn en Kozy Gory. Anatoly Wasserman a appelé au démantèlement de la partie polonaise du mémorial.
Rebecca Rambar, Twitter
Le massacre de Katyń est l’assassinat de masse, par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940 dans la forêt de Katyń, en Union soviétique, de plusieurs milliers de Polonais, essentiellement des officiers d’active et de réserve (dont des étudiants, des médecins, des ingénieurs, des enseignants, etc.), et de divers autres membres des élites polonaises considérées comme hostiles à l’idéologie communiste. L’URSS a nié sa responsabilité dans le massacre dès qu’il a été révélé par les militaires allemands en 1943 ainsi que durant toute la guerre froide, et en a rendu l’Allemagne nazie responsable. Toutefois, en 1990, l’URSS a reconnu que ce massacre avait bien été ordonné par les responsables soviétiques […]
Wikipedia, Massacre de Katyn
Mardi 18/7, 9h55
Zapo.
Mardi 18/7, 9h20
La fin de l’eau gratuite.
« Il ne s’agit pas d’un moment difficile à traverser avant un retour à la situation antérieure ». Dès les premières lignes d’un rapport publié ce lundi sur la gestion de l’eau « en période de changement climatique », la Cour des comptes tient à mettre les choses au clair : les ressources en eau du pays sont d’ores et déjà affectées, et « la situation ira en s’aggravant dans les décennies qui viennent ».
La quantité d’eau renouvelable disponible a baissé de 14 % entre 1990-2001 et 2002-2018, souligne le rapport. Une moindre disponibilité qui « exacerbe les conflits d’usages ». Face à cette raréfaction inéluctable, la France va devoir réduire sa consommation d’eau, concluent les Sages de la rue Cambon. « Une stratégie déterminée de réduction des prélèvements d’eau et d’utilisation raisonnée de la ressource est seule susceptible d’apporter une solution de long terme », écrivent-ils. Une réduction qui est, selon eux, « la condition du retour à l’équilibre dans les zones en tension et de la restauration du bon état des masses d’eau ».
[…] Pour y parvenir, tous les outils disponibles doivent être utilisés. La tarification progressive devrait être mise en place « partout où cela est possible pour inciter les gros consommateurs à modifier leurs comportements », insiste la Cour des comptes. […]
[…] La Cour prône aussi un renforcement « sans délai » du contrôle des autorisations de prélèvements, et estime que « le financement public d’infrastructures d’irrigation de terres agricoles devrait être conditionné à des engagements de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement et à la réduction des quantités d’eau utilisée pour irriguer ». […]
Les Échos
L’eau est un bien commun qui fait l’objet d’une protection particulière. L’article L. 210-1 du code de l’environnement dispose que : « L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa
mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général ». La directive cadre sur l’eau de l’Union européenne du 23 octobre 2000 précise dans son premier considérant que « l’eau n’est pas un bien marchand comme les autres, mais un patrimoine qu’il faut protéger défendre et traiter comme tel ». Sa préservation participe de l’objectif de développement durable n° 6 de l’agenda des Nations Unies 2030 visant à « garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable ». […][…] Le volume de précipitations (pluie et neige) qui tombe sur le pays reste constant aux environs de 510 milliards de m3 par an. Ces dernières sont plus concentrées qu’auparavant sur l’automne et l’hiver. L’eau se fait rare lorsque les plantes en ont besoin pour leur croissance, au printemps et à l’été, et lorsque la consommation humaine augmente en raison de la chaleur.
À l’échelle mondiale, l’eau douce se trouve à 76 % dans les glaciers, à 22,5 % sous la terre (nappes phréatiques et nappes profondes et captives), à 1,26 % dans les eaux de surface (lacs, rivières, étangs) et à 0,04 % dans l’atmosphère (nuages, pluies, brouillard, brume). Sa durée de résidence avant de repartir vers la mer est très variable : quelques jours dans les rivières, huit jours dans l’atmosphère, 17 ans dans les lacs, de quelques jours à plusieurs milliers d’années dans les nappes souterraines et plusieurs milliers d’années dans les glaciers. Toutes les ressources en eau douce ne présentent donc pas la même disponibilité, pour les usages humains […]
[…] 82 % des prélèvements d’eau sont réalisés sur les eaux de surface. Or ce sont les masses d’eau qui subissent le plus directement les effets du changement climatique, avec des étiages de plus en plus longs et sévères qui contraignent les préfets à prendre des mesures de plus en plus fréquentes de restriction des usages de l’eau. 78 départements métropolitains étaient en situation de crise le 25 août 2022, les autres en situation d’alerte. […]
Cour des Comptes, La gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique, pdf, juillet 2023
Mardi 18/7, 00h05
Transnistrie.
Oleg Khorzhan, 47 ans, la marionnette de Putler dans la « région séparatiste » moldave de Transnistrie a été retrouvé mort.
Mavka Slavka, Twitter, traduction automatique
Lundi 17/7, 23h55
Le Belarus au pied de la lettre.
Yana Tseglu, écrivain et journaliste au journal Litaratura i Mastatstva, a été licenciée début juin «pour absentéisme», c'est ainsi que la rédaction a interprétée ses deux mois passés dans un centre de détention provisoire.
Lundi 17/7, 23h50
Rumeurs d’insubordination.
[…] L’intensification de la dynamique d’insubordination parmi les commandants russes en Ukraine pourrait inciter d’autres commandants à s’opposer plus ouvertement aux dirigeants militaires russes. L’ISW a précédemment évalué que Teplinsky et Popov ont établi des précédents pour que les officiers militaires russes défient l’autorité des commandants supérieurs et utilisent leur responsabilité dans les secteurs clés du front pour persuader le Kremlin de les soutenir. […]
[…] L’insubordination des commandants semble s’étendre à certains de leurs soldats. Le 16 juillet, des blogueurs russes ont partagé un extrait audio dans lequel les éléments présumés de la 7e division VDV menaçaient de se retirer de leurs positions dans l’oblast de Kherson occupé si le ministère de la Défense russe arrêtait Teplinsky ou menaçait sa vie. Les éléments de la 7e division VDV ont également affirmé qu’ils défendraient Teplinsky contre le ministère de la Défense russe et ont affirmé que le haut commandement visait les commandants russes les plus efficaces au combat. Cet appel audio, s’il est légitime, est une menace de désertion massive face à l’ennemi de la part de Teplinsky. La désertion face à l’ennemi est un crime capital dans de nombreuses armées. Les militaires du VDV font chanter le ministère de la Défense russe pour s’assurer que Teplinsky continue de commander des troupes en Ukraine, malgré l’affiliation précédente de Teplinsky avec le financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin qui avait mené une rébellion armée le 24 juin pour renverser Shoigu et Gerasimov. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 16 juillet, traduction automatique [petit extrait]
Lundi 17/7, 23h40
En résumé (suite).
Lundi 17/7, 23h15
Moderne : le Belarus pourra juger Putler même mort.
Alexandre Loukachenko a signé une loi sur les amendements au Code de procédure pénale, qui permet la poursuite pénale des personnes décédées.
La loi prévoit « l’inadmissibilité de refuser d’engager des poursuites pénales et de mettre fin à des poursuites contre des personnes décédées qui ont commis des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité imprescriptibles, y compris le génocide, ainsi que des crimes de guerre », a déclaré M. Loukachenko. rapports du service de presse.
Les représentants des personnes décédées traduites en justice peuvent être leurs proches. Dans le même temps, le refus de ces proches de participer au processus ne constituera pas un obstacle à l’enquête sur l’affaire et au procès. La procédure dans cette catégorie d’affaires se déroulera selon les règles générales avec la participation obligatoire d’un avocat de la défense. Si la culpabilité de la personne décédée est prouvée, un verdict de culpabilité sera rendu sans condamnation.
Selon les amendements au Code de procédure pénale, les morts peuvent être poursuivis en vertu des articles suivants :
Reform, traduction automatique & Deepl
- Préparation ou conduite d’une guerre d’agression (art. 122) ;
- Acte de terrorisme international (art. 126)
- Génocide (art. 127) ;
- Atteinte à la sécurité de l’humanité (art. 128) ;
- Production, stockage ou distribution de moyens de guerre prohibés (art. 129) ;
- Ecocide (art. 131) ;
- Utilisation d’armes de destruction massive (art. 134) ;
- Violation des lois et coutumes de la guerre (art. 135) ;
- Violations criminelles du droit international humanitaire pendant les conflits armés (art. 136) ;
- Omissions ou le fait de donner un ordre criminel pendant un conflit armé (art. 137).
Lundi 17/7, 23h10
En résumé.
[…] La partie russe, pour une raison quelconque, n’a pas été en mesure d’assurer la sécurité de l’installation après son explosion en octobre 2022.
Jusqu’à l’automne de l’année dernière, le pont de Crimée était considéré comme pratiquement invulnérable. Selon des sources russes, l’installation était gardée par deux régiments de S-400 (plus de quarante lanceurs), des systèmes de défense aérienne Pantsir-S1, des systèmes anti-aériens portables, ainsi que des satellites, de l’aviation, des équipements au sol et des dauphins de combat. La détection rapide des menaces devait être assurée par de puissants radars et systèmes acoustiques afin d’empêcher une frappe soudaine, soit depuis les airs, soit depuis la mer.
Dans le cas de la première attaque, il était assez facile de contourner la défense – selon la version officielle russe, le coupable était l’explosion d’un camion qui roulait le long du pont. Les camions lourds ont rapidement été interdits d’utiliser cette route – cependant, ils ont promis d’autoriser à nouveau le passage en mars 2023, mais ils ne l’ont pas fait. Les mesures de sécurité sur le pont de Crimée devaient être renforcées sur ordre personnel de Vladimir Poutine . Quel est le résultat ?
La partie automobile du pont a été dynamitée de manière purement « militaire », sans l’utilisation de transports civils – très probablement, à l’aide de drones aquatiques. Indépendamment de leur apparence et du type de charge explosive qu’ils transportent, ces appareils ont réussi à surmonter toutes les lignes de protection du pont et à saper le support même. Apparemment, soit les systèmes de défense russes se sont avérés imparfaits, soit la partie ukrainienne (si elle a frappé) a pu, grâce à de nouvelles technologies et / ou tactiques, apprendre à franchir de telles barrières.
Le «commandant militaire» russe Roman Saponkov a écrit à propos de l’incident (la ponctuation et l’orthographe de l’auteur sont préservées): «Saper le pont une fois tous les 9 mois est un système. Vous pouvez parler autant que vous voulez d’« effets moraux » ou de « pas de résultats dans l’offensive », mais le pont a sauté, la circulation a été interrompue, des gens sont morts. Encore une fois, il y aura des mois de réparation. Le fait qu’ils aient vérifié les malles et raté l’attaque depuis la mer, bien que la veille de l’attaque de Sébastopol, soit également prohibitif. Je pense que vous pouvez parier sur le fait qu’ils termineront le pont tôt ou tard.
Il est encore difficile de dire s’il y aura une réaction notable du Kremlin à l’incident. Après l’explosion de l’installation le 8 octobre de l’année dernière, l’armée russe a répondu par des frappes régulières de missiles sur les infrastructures, notamment énergétiques. Cependant, ils sont appliqués même maintenant – des missiles et des drones iraniens volent sur les villes ukrainiennes presque chaque nuit. Moscou peut difficilement augmenter leur intensité – ce n’est pas une question de désir, mais de disponibilité de stocks importants d’obus.
Le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, a déjà déclaré que la réponse serait « d’atteindre les objectifs du NVO », c’est-à-dire, en fait, une simple continuation de la guerre.
Zerkalo, traduction automatique
Lundi 17/7, 21h25
Le bulletin Zapo. Moins pour les centimètres évaporés que pour se souvenir du terrorisme russe et de la fragilté du nuc.
Lundi 17/7, 21h20
Céréales.
Je regrette profondément la décision de la Fédération de Russie de mettre fin à la mise en œuvre de l’initiative de la mer Noire, y compris le retrait des garanties de sécurité russes pour la navigation dans la partie nord-ouest de la mer Noire », a déclaré [le secrétaire général des Nations unie] António Guterres dans un communiqué télévisé lundi. « L’initiative de la mer Noire, ainsi que les protocoles d’accord visant à faciliter les exportations de produits alimentaires et d’engrais russes, ont été une bouée de sauvetage pour la sécurité alimentaire mondiale et une lueur d’espoir dans un monde troublé ».
Guterres a expliqué que l’accord avait contribué à faire baisser les prix des denrées alimentaires de plus de 23 % depuis le début de la guerre.
« En fin de compte, la participation à ces accords est un choix, mais les peuples en difficulté partout dans le monde et les pays en développement n’ont pas le choix », a-t-il déclaré. « Des centaines de millions de personnes sont confrontées à la faim et les consommateurs sont confrontés à une crise mondiale du coût de la vie et ils en paieront le prix. »
« Aux États-Unis, nous assistons déjà à une flambée des prix du blé ce matin », a-t-il ajouté. […]
CNN, traduction automatique
Lundi 17/7, 21h20
MH17.
Il y a exactement 9 ans, des terroristes russes abattaient le MH17 Les 298 personnes à bord de l'avion sont décédées, dont 198 ressortissants néerlandais. Le tribunal néerlandais a déclaré la Russie coupable. (traduction automatique)
Lundi 17/7, 20h55
Ah, des drones de mer… Je crois que j’ai donné 300 grivnias [environ 7 euros] pour ces drones… Hé, j’ai bien investi mon argent !
Olga, par téléphone
Lundi 17/7, 20h50
Lundi 17/7, 9h10
La Russie devrait choisir un itinéraire alternatif.
[…] «La circulation a été interrompue sur le pont de Crimée. Une urgence s’est produite dans la zone du 145e pilier depuis le territoire de Krasnodar», situé dans le sud-ouest de la Russie, a indiqué Sergueï Aksionov sur Telegram, sans préciser la nature de l’incident.
[…] «Les forces de l’ordre et tous les services compétents sont à pied d’œuvre», a ajouté Aksionov, demandant aux automobilistes de choisir un itinéraire alternatif. […]
Le Figaro
Dimanche 16/7, 23h35
Donne des ailes à ta rage.
[…] De la taille d’un chaton, chaque Wild Hornet peut transporter une charge utile de 2 kilogrammes, comme une fusée antichar. C’est quatre fois plus de capacité de charge que le Mavic 3, le drone le plus couramment utilisé par les forces ukrainiennes, qui ne peut transporter que 500 grammes (le poids d’une grenade à main).
Le Wild Hornet coûte également une fraction du prix (400 $ contre 2 000 $ à 3 000 $ pour un Mavic), vole cinq fois plus vite (150 km/h contre 30 km/h) et peut être personnalisé pour fonctionner à une variété de distances, capacités de charge utile et des fréquences de signal, selon les besoins d’une unité. Un Mavic, en comparaison, est pré-assemblé par le fabricant chinois et ne peut pas être utilisé dans un rôle de kamikaze.
Autre différence clé : les frelons sauvages n’utilisent pas de GPS, ce qui les rend beaucoup plus difficiles à retracer pour localiser et cibler l’opérateur. Ils peuvent également opérer à des fréquences difficiles à brouiller pour les Russes avec des systèmes de guerre électronique.
[…] « Les drones sont rapides, très maniables et presque impossibles à abattre pour l’ennemi. Ils sauvent la vie de soldats ukrainiens. Il y a un retour colossal si vous pouvez détruire un char de un ou deux millions de dollars avec un drone qui coûte 400 dollars [explique Yuri Vynnychuk, rédacteur économique chez Censor.net, qui a organisé des collectes pour financer la fabrication de ces drones ukrainiens].
Offrant un autre avantage clé, les Wild Hornets sont fabriqués en Ukraine avec des composants faciles à obtenir, et ils ne sont pas aussi vulnérables aux problèmes d’approvisionnement que les Mavics, qui peuvent être bloqués par les goulots d’étranglement aux frontières et les tentatives du fabricant chinois de restreindre les ventes à l’Ukraine.
[…] Alors que la rumeur se répand sur les frelons sauvages résistants à l’EW [guerre électronique], la demande du front explose, dit Prodanyuk, et son équipe de cinq volontaires ne peut pas suivre. Ils fournissent désormais cinq brigades ukrainiennes et d’autres unités, travaillant 24 heures sur 24 pour assembler à la main 100 à 150 drones par mois, avec des plans pour augmenter le volume de production jusqu’à 400 et lancer plus de collectes de fonds.
[…] De retour au front, Mykhailo attend avec impatience l’arrivée de plus de drones. Comparé aux mortiers ou à l’artillerie, il préfère les frelons sauvages. « La précision d’un tir de mortier est limitée et fortement affectée par la distance, les conditions météorologiques et le vent », dit-il, notant qu’un obus de mortier peut coûter entre 1 500 $ et 2 000 $.
« À une distance de cinq kilomètres, il est très difficile pour un mortier de frapper une ligne de tranchée étroite pour cibler le personnel ennemi. Avec un drone FPV, nous pouvons guider la munition précisément vers la cible presque jusqu’à la dernière seconde. C’est beaucoup moins cher et plus efficace qu’un mortier. La comparaison n’est même pas proche. […]
Kyivpost, traduction automatique
Nous vous demandons donc de rejoindre l’initiative et de convertir votre rage en augmentant le nombre d’envahisseurs morts et d’équipements ennemis détruits.
Détails pour les dons :
- Mono banque militaire : https://send.monobank.ua/jar/8H8uTBPN7d
- Banque privée : 4731219611037825
- PayPal : donate@svoboda-ukrainy.com
Rappelons-nous qu’il n’y a pas de petits dons, car chaque hryvnia augmente le nombre de « bons russes » !
Censor, traduction automatique
Dimanche 16/7, 15h00
Résilience du борщ.
Il y aura toujours du temps pour le borchtch en Ukraine, peu importe ce qui se passe dans le pays.
Dimanche 16/7, 12h00
Niet Popov (suite).
[…] Le général russe Yvan Popov est le commandant de la 58eme armée [qui] combat dans la région de Zaporijia au centre de la ligne de front et épicentre actuel des assauts ukrainiens. Ce que le général Popov décrit résonne comme un signal d’alarme côté russe et le fait qu’il soit viré plutôt qu’écouté en dit long sur l’issue à venir de cette bataille.
Popov décrit en effet l’efficacité de l’artillerie ukrainienne et les dégâts qu’elle occasionne, sur le front comme dans la profondeur, tandis que son adjoint a été tué par une de ces frappes qui étrillent l’armée russe, j’y reviendrai. Ce général russe estime que leurs propres forces ne savent pas suffisamment contre-battre cette désormais redoutée artillerie ukrainienne […] alors même que l’artillerie russe était considérée jusqu’ici comme surclassant – au moins par le nombre – les forces ukrainiennes. Enfin, le général Popov met en exergue l’insuffisance du renseignement militaire, celui qui devrait rendre possible ces tirs de contre-batterie grâce à la localisation et au suivi des canons et des lance-missiles ukrainiens.
Le général Popov décrit un front russe qui se fissure et une puissance de feu qui s’est inversée au profit des Ukrainiens. Il ne le fait pas sous le coup de l’émotion ou pour des visées politiques, comme on pouvait le suspecter du patron mafieux de Wagner et de sa tentative avortée d’insurrection armée le 24 juin dernier.
En réalité, le général Popov est un chef de guerre respecté et expérimenté. Ce qu’il décrit doit être considéré comme une mise en cause sévère de l’état de son propre camp. […] La réaction du haut-commandement russe de démettre aussitôt le général Popov est à la fois normale et consternante : un tel affront ne peut rester impuni sauf à ébranler l’autorité et la pertinence du commandement militaire.
[…] En virant le général Popov, le haut-commandement russe n’en finit pas d’afficher son affaiblissement, de reconnaître que son autorité est remise en cause jusque dans ses propres rangs, pourtant peu connus pour leur liberté d’expression ou leurs états d’âme… […] L’alerte lancée par le général Popov constitue par conséquent un signe très encourageant pour l’offensive ukrainienne, et son immédiate mise à l’écart par le haut-commandement russe est la confirmation que l’autorité de Poutine vacille à nouveau.
[…] Comme si les troupes de Poutine n’étaient pas assez fragilisées par leur échec en Ukraine, – cette opération spéciale qui ne devait durer que trois semaines –, les armées russes sont actuellement soumises à une opération de purge, menée principalement par le KGB/FSB. Corps d’origine de Poutine dont il était lieutenant-colonel, le KGB/FSB est sans doute la force de sécurité qui a fait tomber la tentative d’insurrection « menée » par Prigojine (l’emploi des guillemets est volontaire, je doute de qui était derrière ce chef mafieux).
De même, au moins une trentaine de dirigeants militaires russes sont actuellement détenus ou écartés, au pire moment de la guerre en Ukraine, selon l’Institute of the Study of War. […]
Ne pas subir, Guillaume Ancel
Dimanche 16/7, 11h50
OTAN (suite).
Un vieux film soviétique s’intitulait « Six heures du soir après la guerre ». Son contenu correspondait à son titre : des amoureux s’étaient mis d’accord pour se rencontrer à six heures du soir après la guerre et, chose très agréable, ils y étaient parvenus. Le président américain Joe Biden ne l’a probablement pas regardée, mais après le sommet de l’OTAN, répondant à la question d’un journaliste qui lui demandait quand l’Ukraine rejoindrait l’OTAN, il a tenu des propos similaires : « Une heure et vingt minutes après la guerre ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui était assis à côté de lui, a enfin entendu ce qu’il cherchait depuis si longtemps et avec tant de persévérance : la promesse d’admettre son pays dans l’Alliance immédiatement après la fin de la guerre, et il a souri à la plaisanterie de son collègue américain.
Sans aucun doute, Zelensky a toutes les raisons d’être de bonne humeur. Les résultats du sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Vilnius les 11 et 12 juillet ont satisfait les dirigeants ukrainiens, ont dépassé les attentes des membres de l’OTAN eux-mêmes et ont constitué un nouveau camouflet pour Moscou, qui n’a plus qu’à se mordre les coudes. Lors de la conférence de presse finale, le dirigeant ukrainien a déclaré : « La délégation ukrainienne rentre chez elle avec une victoire significative en matière de sécurité pour notre peuple, pour notre État ».
Et ce, alors que quelques jours avant le début du sommet, la participation même du président ukrainien était remise en question. Zelensky a clairement fait savoir qu’il n’avait rien à faire à Vilnius si les documents concernant les perspectives d’admission de son pays au sein de l’Alliance n’étaient pas clairement formulés. Étant donné qu’il était impossible d’imaginer un forum presque entièrement consacré à la guerre en Ukraine sans son président, il s’agissait d’un argument de poids. Zelensky a agi comme un dirigeant fort dans des circonstances extraordinaires et a arraché aux alliés la formulation la plus ferme possible des documents finaux. […]
Republic, traduction Deepl
Dimanche 16/7, 11h40
OTAN (suite).
[…] Dans la perspective du sommet de l’OTAN de 2023 à Vilnius et tout au long de l’événement, Volodymyr Zelensky a continué d’insister sur le fait que l’Ukraine a besoin et mérite de devenir membre de l’organisation. L’OTAN, cependant, a choisi non seulement de ne pas l’inviter, mais aussi de ne pas garantir qu’elle rejoindra l’alliance à un moment donné. Selon la politologue Kimberly Marten, c’est moins parce que les pays occidentaux craignent une éventuelle escalade russe que parce qu’ils s’inquiètent de l’incertitude de l’avenir politique de l’Ukraine.
« L’Ukraine a été incroyablement courageuse, a accompli tant de choses et a tant fait pour montrer qu’elle est un bon partenaire avec les pays occidentaux. Zelensky en a été le visage. Mais nous ne savons pas ce qui se passera lorsque Zelensky ne sera plus président », a-t-elle déclaré à Meduza.
Si l’Ukraine finit par perdre une quantité importante de territoire au profit de la Russie, par exemple, l’un des résultats potentiels pourrait être la croissance de l’extrémisme politique intérieur, selon Marten.
« Si les nouveaux dirigeants [ukrainiens] avaient alors des objectifs revanchards consistant à dire que l’Ukraine doit récupérer tout son territoire, il serait très inconfortable pour l’OTAN d’obtenir cette garantie de sécurité pour l’Ukraine », a-t-elle déclaré. « Une fois que vous êtes dans l’OTAN, l’OTAN ne peut pas vous expulser. »
Dans ce scénario, si l’Ukraine était membre de l’OTAN, la situation pourrait inciter les dirigeants du pays à se comporter de manière imprudente, car ils savent que l’alliance viendra à leur secours si Moscou répond par l’agression.
[…] « Il est logique d’attendre et de voir comment les choses se passent, plutôt que de proposer maintenant un calendrier dont la partie russe pourra profiter. »
Malgré tout cela, Marten a déclaré qu’elle ne croyait pas que l’inquiétude suscitée par la réaction de la Russie devrait être un obstacle majeur à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Tout d’abord, a-t-elle soutenu, Poutine a clairement indiqué en février 2022 qu’il considérait déjà l’Ukraine comme un «membre de facto de l’OTAN», et c’était avant que les États membres de l’OTAN ne commencent à envoyer des armes à l’Ukraine.
[…] De plus, a-t-elle dit, il serait difficile pour Poutine d’intensifier encore plus la guerre : il a clairement indiqué qu’il était prêt à cibler des civils et à détruire des infrastructures clés comme le barrage de Kakhovka, et il semble avoir déterminé que le franchissement d’autres lignes rouges serait aller à l’encontre des intérêts de la Russie […] en particulier parce que la Chine et l’Inde ont clairement indiqué que l’utilisation d’armes nucléaires serait inacceptable pour elles », a déclaré Marten.
S’il semble presque certain qu’une invitation officielle de l’OTAN n’est pas sur la table au sommet de Vilnius, il y a d’autres garanties importantes que l’Ukraine doit rechercher entre-temps – non pas de l’alliance elle-même mais de ses États membres. […]
[…] Donald Trump, l’actuel favori pour l’investiture républicaine de 2024, a refusé de s’engager à soutenir l’Ukraine, et Marten a déclaré que si l’ancien président gagnait à nouveau, « tous les paris sont ouverts » concernant les engagements de Washington envers l’OTAN et l’Ukraine. « Donc, formaliser la relation avant cela, avec un soutien bipartite, serait idéal », a-t-elle déclaré. […]
Meduza, traduction automatique
Dimanche 16/7, 11h30
OTAN.
Le président russe Vladimir Poutine et ses hauts responsables « rient » de l’indécision de l’OTAN à admettre l’Ukraine dans l’alliance et à fournir toutes les armes que Kiev a demandées pour l’aider à chasser la Russie après l’invasion à grande échelle, selon l’ancien diplomate russe Boris Bondarev.
Boris Bondarev – un ancien représentant russe à l’ONU qui a démissionné en mai 2022 pour protester contre l’invasion à grande échelle de l’Ukraine – a déclaré à Newsweek que le refus de l’OTAN d’inviter l’Ukraine dans l’alliance ou de fournir un calendrier clair pour son adhésion sera vu par le Kremlin comme une victoire.
Le sentiment à Moscou, a déclaré Bondarev, « serait que l’OTAN n’a pas invité l’Ukraine parce qu’ils ont peur de la Russie, ils ont toujours peur de provoquer Poutine ».
« Cela peut être exploité à l’avantage de Moscou », a ajouté Bondarev. « Nous pouvons continuer à menacer, nous pouvons continuer à donner des indices que, par exemple, une frappe nucléaire est toujours une option et cela nous aiderait à tenir l’OTAN à distance afin qu’elle n’interfère pas trop. C’est comme ça qu’ils voient les choses », explique l’ancien diplomate, aujourd’hui en exil.
« La principale erreur de l’OTAN », a déclaré Bondarev, est la réticence persistante de ses membres à fournir à l’Ukraine les armes les plus puissantes disponibles pour mener à bien sa contre-offensive estivale. « Comment cette contre-offensive peut-elle être efficace et réussie si les Ukrainiens n’ont pas d’armes ? C’est fou », a-t-il déclaré.
[…] Les dirigeants de l’OTAN ont clairement indiqué qu’ils ne risqueraient pas un conflit direct avec la Russie, craignant une guerre à grande échelle et une escalade nucléaire. Une telle retenue, a déclaré Bondarev, ne fera qu’enhardir Moscou. […]
Timpul, traduction automatique
Dimanche 16/7, 11h15
Poutine est l’idiot utile de Xi.
Presque à partir du moment où la Russie a envahi l’Ukraine, les analystes ont débattu du rôle de la Chine dans le conflit. […] La guerre a affecté le vaste portefeuille d’intérêts mondiaux de la Chine, mais pas toujours négativement. L’économie chinoise souffre du ralentissement économique mondial aggravé par la guerre. Pékin n’est pas content de voir les États occidentaux intensifier leur coopération et exprimer davantage leur inquiétude pour l’avenir de Taïwan. Mais pour l’instant, l’attention et les ressources de l’Occident restent concentrées sur l’Ukraine ; et l’équilibre militaire dans l’Indo-Pacifique évolue toujours en faveur de la Chine.
[…] Rien ne prouve que Pékin ait encouragé le comportement agressif de Moscou, mais la Chine en a bénéficié, de deux manières principales.
Premièrement, l’agression russe a permis au comportement de la Chine de passer plus souvent sous le radar. Bien que la réputation mondiale de la Chine ait souffert ces dernières années, comparée à la Russie, elle semble relativement bénigne, même pour les Américains. […]
Deuxièmement, la Chine tire des leçons pratiques utiles du comportement russe, notamment de l’invasion de l’Ukraine. Celles-ci englobent tout, de l’ utilité des sanctions économiques et de la stratégie nucléaire jusqu’aux nombreuses leçons sur la guerre moderne . L’Armée populaire de libération atténue son manque d’expérience du combat – sa principale faiblesse – en intensifiant les exercices militaires avec des forces russes expérimentées.
[…] De nombreuses affirmations sont encore faites sur les « idiots utiles » de Poutine en Occident, mais il est de plus en plus clair qu’il n’est pas le grand marionnettiste que beaucoup craignaient autrefois. La Russie paie un lourd tribut pour ses aventures téméraires. Le seul bénéficiaire est la Chine. […] La vraie question est de savoir ce que fait Xi alors que Poutine devient moins utile.
The Interpreter, traduction automatique
Dimanche 16/7, 10h20
Cagnottes.
Cette année, pour son anniversaire, Valeria Avramenko ne demande pas de cadeau. A la place, cette Ukrainienne de 30 ans a ouvert une cagnotte en ligne afin de récolter des dons pour l’armée et le personnel médical. Sur les réseaux sociaux, elle a assorti sa demande d’une photo d’elle, prise en 2015 dans la maison de vacances familiale, à Boutcha, où elle fêtait son anniversaire. La jeune femme apparaît en robe et lunettes de soleil, un gâteau dans les mains, prête à souffler ses bougies.
[…] « Désormais c’est la norme,explique Anton Hrushetskyi, directeur du Kyiv International Institute of Sociology (KIIS). Tout le monde connaît quelqu’un sur le front, donc tout le monde contribue. C’est une façon de participer à l’effort de guerre et à la résistance. » […] selon une enquête du KIIS publiée en janvier sur l’impact de la guerre, 88 % des Ukrainiens ont déjà donné de l’argent à l’armée depuis le début de l’invasion. […] Même les enfants participent. « On en voit régulièrement vendre leurs dessins ou récolter des dons à la station essence pour l’armée », souligne le sociologue.
[…] La banque la plus utilisée par les Ukrainiens, Monobank, enregistre, à elle seule, près de 10 000 collectes par jour, soit 300 000 par mois. Au total, plus de 23 milliards de hryvnias (557 millions d’euros) de dons ont transité par Monobank depuis le début de l’invasion.
[…] Chaque crime de guerre, chaque frappe russe nourrissent l’élan financier collectif. « Les gens font des dons de façon spontanée dès qu’il y a une attaque. C’est devenu un réflexe, comme se laver les dents », observe Tetyana Ogarkova. […] Cette quête semble sans fin : « Tu achètes une voiture d’occasion à 6 000 euros ou un drone à 3 000 euros qui seront pulvérisés deux semaines plus tard. C’est fou, mais tu peux sauver une vie, alors tu le fais. »
[…] Ces cagnottes, devenues routinières, engendrent déjà de profondes mutations au sein de la société. « Cela renforce l’unité nationale, affirme le sociologue. D’Ouest en Est, elles amènent tout le monde à communiquer ensemble, et à dépasser les stéréotypes », explique-t-il en référence au clivage souvent souligné, avant l’offensive, entre les supposés « prorusses » de l’est du pays et les « proeuropéens » de l’ouest. L’expérience conforte également « l’organisation horizontale de la société », en rupture avec la verticalité qui prévalait sous l’Union soviétique, et est toujours en vigueur aujourd’hui en Russie, où l’Etat décide de tout.
[…] Ces financements participatifs changent aussi le regard porté sur la corruption. […] Depuis l’invasion russe, détourner des fonds est perçu comme un acte criminel, au sens littéral. « On se dit : avec cet argent, on aurait pu sauver des vies »,explique Valeria Avramenko. […]
Le Monde, Faustine Vincent
Dimanche 16/7, 1h10
On vous doit plus que la lumière.
Dimanche 16/7, 0h45
Bénéfice de la torsion.
Le tribunal Leninsky de Voronezh a infligé 1 amende de 30 000 roubles à Dmitry Shcherbatyuk, pour un piquet pacifiste. En juin, la juge Kozyakova a statué qu’il était légal de sortir avec une affiche « Arrêtez la guerre », car « la Russie n’a pas déclaré l’état de guerre ».
Rebecca Rambar, Twitter
Dimanche 16/7, 0h25
Testament.
Ben Wallace, le ministre de la défense britannique, quittera son poste lors du prochain remaniement gouvernemental, attendu en septembre, avance le journal Sunday Times, qui publie un entretien avec lui.
[…] C’est le seul ministre chargé d’un portefeuille de premier plan à être resté en poste dans les trois derniers gouvernements : celui de son allié Boris Johnson, celui, éphémère, de Liz Truss, et enfin celui de Rishi Sunak.
Le monde va être « beaucoup moins sûr » d’ici 2030, dit-il au Sunday Times. « Je pense que nous nous retrouverons dans un conflit. Qu’il s’agisse d’un conflit froid ou chaud, je pense que nous serons dans une position difficile », a-t-il ajouté. Le Royaume-Uni pourrait être entraîné dans un conflit en Afrique contre des groupes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, a-t-il suggéré.
En ce qui concerne l’Ukraine, il a déclaré que le président russe Vladimir Poutine pourrait « se déchaîner » s’il perdait et chercherait de nouvelles cibles, telles que les câbles sous-marins transportant les communications et l’approvisionnement en énergie de l’Occident.
Le Monde
Samedi 15/7, 19h20
Sur les appels à la guerre nucléaire.
20 membres du Conseil de politique étrangère et de défense (dont Arbatov, Dvorkin, Zolotarev etc.) écrivent une lettre ouverte dénonçant l’utilisation préventive du nucléaire. Karaganov, qui a [récemment] suggéré que la Russie devrait d’abord utiliser des armes nucléaires, est le président honoraire du Conseil.
Andrey Baklitskiy, Twitter, traduction automatique
À la demande d’un certain nombre de membres du Conseil de la politique étrangère et de défense, nous publions une déclaration envoyée par eux. Ce n’est pas la position du Conseil, mais reflète les vues des signataires.
Récemment, des discours et des déclarations sont apparus, y compris par un certain nombre de membres du SWOP, dans lesquels, bien qu’avec de nombreuses réserves, l’idée d’une frappe nucléaire préventive de la Russie se répand en cas de scénario négatif pour le développement de opérations militaires en Ukraine et dans les territoires adjacents. De plus, les auteurs ne se limitent pas au fantasme sur l’utilisation d’armes nucléaires tactiques sur le territoire de l’Ukraine, mais proposent également de frapper les principaux pays de l’OTAN.
Nous connaissons bien les résultats des études anciennes et modernes sur les dommages possibles résultant d’une telle guerre. Espérer qu’un conflit nucléaire limité puisse être géré et empêcher qu’il ne dégénère en une guerre nucléaire mondiale est le comble de l’irresponsabilité. Cela signifie que l’enjeu est la destruction de dizaines, voire de centaines de millions de personnes en Russie, en Europe, en Chine, aux États-Unis et dans d’autres pays. C’est une menace directe pour l’humanité en général.
Pour notre pays, détruit au cours d’une telle catastrophe, pour notre peuple, désorganisé par une telle guerre, cela signifierait aussi la perspective de perdre sa souveraineté sous la pression des peuples du Sud survivants.
Raisonnement pseudo-théorique inacceptable et déclarations émotionnelles dans le style de ce qu’on appelle. « talk shows » pour former de telles ambiances dans la société qui peuvent pousser à l’adoption de décisions désastreuses.
Ce ne sont plus des concepts théoriques. Ce n’est pas seulement une menace directe pour toute l’humanité, mais aussi une proposition très spécifique de tuer tous ceux qui nous sont chers et que nous aimons.
Nous, membres du Conseil de politique étrangère et de défense, considérons ces propositions comme absolument inacceptables et les condamnons sans réserve.
Personne ne devrait jamais faire chanter l’humanité avec la menace d’utiliser des armes nucléaires et, de plus, donner l’ordre de les utiliser au combat.
Nous invitons tous les membres SVOP à se joindre à cette déclaration.
Conseil de politique étrangère et de défense russe, traduction automatique
Samedi 15/7, 18h55
Il y a des choses que toutes les guerres ont en commun : l'incroyable douleur humaine, et le désir partagé de ses victimes pour la punition inévitable et juste du mal qui a causé cette douleur. (traduction automatique)
Samedi 15/7, 16h05
Putler en Afrique du Sud ?
L’Afrique du Sud devrait faire « ce qu’il faut » et respecter le droit international si le président russe Vladimir Poutine assiste en personne au sommet du bloc BRICS à Johannesburg le mois prochain, a déclaré vendredi à CNN le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan.
Le terme BRIC a été inventé par l’économiste de Goldman Sachs Jim O’Neill en 2001 pour décrire la montée du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine. Le bloc BRIC a tenu son premier sommet en 2009 en Russie, et l’Afrique du Sud l’a rejoint en 2010.
[…] Le tribunal ne procédant pas à des procès par contumace , Poutine devrait soit être remis par Moscou, soit arrêté hors de Russie. La plupart des pays sur Terre – 123 d’entre eux – sont parties au traité, et le statut de la CPI stipule que tous les États parties ont l’obligation légale de coopérer avec la cour. Cela signifie qu’ils sont obligés d’exécuter des mandats d’arrêt.
Cependant, l’Afrique du Sud – l’hôte du sommet BRICS de cette année – a accordé l’immunité diplomatique à tous les responsables participant à un sommet en août, ce qui signifie que Poutine pourrait être en mesure de se rendre dans le pays malgré le mandat d’arrêt de la CPI contre lui.
Les responsables sud-africains insistent sur le fait qu’il s’agit d’un protocole standard et qu’il ne peut pas annuler le mandat d’arrêt de la CPI. L’Afrique du Sud n’a reçu aucune confirmation quant à la participation de Poutine au sommet, selon Naledi Pandor, ministre sud-africain des Relations internationales.
« L’Afrique du Sud a ressenti un crime contre l’humanité pendant des décennies, le crime d’apartheid, je ne pense pas qu’ils aient besoin de leçons de ma part », a-t-il déclaré. « Ils sont volontairement un État partie à la CPI, ils connaissent la loi et je pense qu’ils feraient ce qu’il faut. Et nous évaluerons ce qui se passe réellement lors du sommet des BRICS et réagirons en conséquence », a déclaré Khan, le procureur de la CPI, a déclaré à CNN.
CNN, traduction automatique
Samedi 15/7, 15h25
Sorte de négatif.
Samedi 15/7, 13h20
Vitalité du totalitarisme.
[…] Orwell est, à ma connaissance, le seul penseur des totalitarismes qui ait anticipé quelque chose de leur dynamique historique et de leurs mutations après sa mort en 1950. Quand il entreprend d’écrire 1984, il a clairement trois convictions : que le nazisme et le stalinisme sont les premiers exemplaires d’un nouveau type de régime dont il craint la prolifération partout dans le monde ; que ces nouveaux variants seront plus perfectionnés que les cellules souches, et que leurs dirigeants, instruits des erreurs de leurs prédécesseurs, seront plus lucides et iront plus loin ; enfin, que l’avènement d’un monde totalitaire d’où toute démocratie et toute liberté auraient disparu, s’il n’est pas une fatalité, est un scénario plausible et réaliste.
Ses craintes se sont en partie réalisées. Le totalitarisme n’est pas mort en 1989-1991 comme on l’a alors illusoirement cru. Il vit aujourd’hui son deuxième âge. La Chine de Xi Jinping, deuxième puissance mondiale, est le régime totalitaire le plus perfectionné de l’histoire. La Russie de Poutine conduit une guerre terrible à visée ouvertement génocidaire contre l’Ukraine : les médias officiels appellent quotidiennement à la destruction de la nation ukrainienne et de son peuple, et l’État a entrepris de déporter en Russie des dizaines de milliers d’enfants. Ces deux régimes totalitaires amis ont entrepris de rallier à eux nombre d’États autoritaires et d’imposer leur hégémonie à l’échelle de la planète.
[…] Les dirigeants totalitaires ne sont pas prisonniers de leurs idéologies. Ils en sont les inventeurs et les maîtres. Par petites touches ou par de grands coups de volant, ils les remodèlent à leur guise, sans craindre les contradictions. Le « socialisme aux couleurs de la Chine » – le couplage du marxisme-léninisme avec le capitalisme – inventé par Deng en est le plus parfait exemple. Mais si on regarde bien, toutes les idéologies totalitaires du XXIe siècle sont des syncrétismes ou des amalgames. Celle de Poutine, typiquement, est un empilement de doctrines disparates, qu’il met en avant ou estompe tour à tour, selon les besoins politiques du moment.
[…] Il ne s’agit pas seulement de vous empêcher d’accéder à toute information non contrôlée et de vous inonder de mensonges. Le but est de détruire le concept même de vérité objective : l’idée que la vérité est « quelque chose qui existe en dehors de nous, quelque chose qu’il faut découvrir, et non quelque chose que l’on peut fabriquer selon les besoins du moment ». Si le Parti réussit à fausser votre esprit au point que vous finissiez par croire qu’il est possible que deux et deux fassent cinq un jour, et trois le lendemain, son emprise sera totale, et il pourra vous faire faire n’importe quoi, jusqu’à commettre les pires atrocités, car il n’y aura plus rien que vous puissiez lui opposer.
[…] La négation du concept de vérité objective est, aux yeux d’Orwell, le trait fondamental de ce qu’il appelle « la mentalité totalitaire ». Il ne croit évidemment pas un instant que ces régimes puissent effectivement changer le vrai en faux. « Quelque acharnement que vous mettiez à nier la vérité, celle-ci n’en continue pas moins à exister, en quelque sorte derrière votre dos. » Mais encore faut-il que la vérité ne reste pas lettre morte. Quelqu’un doit la dire – quelqu’un qui « s’accroche », comme dit Orwell, à ce concept de vérité objective. […]
Le Monde, entretien avec Jean-Jacques Rosat, Pourquoi Orwell est un penseur pour le nouvel âge des totalitarismes
Samedi 15/7, 12h45
Zapo.
Samedi 15/7, 12h40
Ligne rouge occidentale.
Le commandant en chef ukrainien, le général Valerii Zaluzhnyi, a reconnu que les forces ukrainiennes menaient une campagne d’interdiction contre des cibles militaires russes en Russie. Le Washington Post a cité Zaluzhnyi disant que l’Ukraine utilise des armes produites localement pour frapper des cibles militaires russes en Russie en raison des inquiétudes occidentales concernant les forces ukrainiennes utilisant des armes fournies par l’Occident contre le territoire russe. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 14 juillet, traduction automatique
Samedi 15/7, 12h30
Tendance.
Dans les 24 pays étudiés, les opinions sur la Russie sont extrêmement négatives, avec une médiane de 82 % déclarant avoir une opinion défavorable du pays, contre 15 % qui déclarent avoir une opinion favorable. [...] Pour les données non américaines, ce rapport s'appuie sur des enquêtes représentatives à l'échelle nationale auprès de 27 285 adultes menées du 20 février au 22 mai 2023. Toutes les enquêtes ont été menées par téléphone auprès d'adultes au Canada, en France, en Allemagne, en Grèce, en Italie, au Japon, au Pays-Bas, Corée du Sud, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Des enquêtes ont été menées en face à face en Hongrie, en Pologne, en Inde, en Indonésie, en Israël, au Kenya, au Nigeria, en Afrique du Sud, en Argentine, au Brésil et au Mexique. En Australie, nous avons utilisé un panel en ligne probabiliste en mode mixte. Aux États-Unis, nous avons interrogé 3 576 adultes américains du 20 au 26 mars 2023. [...] (traduction automatique)
Samedi 15/7, 12h20
Réversibilité.
Pratique, une lettre que l'on peut lire à l'envers.
Samedi 15/7, 12h00
Wagner n’existait pas, Wagner était omniprésent, Wagner n’a jamais existé.
Les mercenaires de Prigo sont entrés dans la réalité publique avec la guerre de Putler en Ukraine, sont passés sur le devant de la scène avec la longue bataille de Bakhmut, sont repassés sous les radars avec la mutinerie du samedi pop-corn. Ils opèrent désormais dans un entre-deux : ils sont en vacances, ils entraînent les forces biélorusses, ils ne sont plus opérationnels en Ukraine, ils ont refusé de passer sous commandement standard russe, leurs armes ont été récupérées par l’armée régulière.
Le Kremlin a dit qu’il avait financé Wagner quand il s’agissait de garantir que les mercenaires de Prigo étaient sous contrôle de l’Etat. Poutine a dit hier que Wagner n’existait pas : « Aucune loi russe n’existe pour encadrer les organisations militaires privées ».
Quelques semaines après qu’un soulèvement armé du groupe de mercenaires russes Wagner ait révélé des fissures dans le système russe de gouvernement par un seul homme, le Kremlin a lancé une offensive de relations publiques. Le message est simple : « Le président russe Vladimir Poutine est fermement aux commandes, maintenant, s’il vous plaît, avancez ».
Dans une interview accordée jeudi au quotidien économique russe Kommersant, Poutine a décrit une réunion de trois heures avec des commandants de Wagner, dont le chef du groupe Yevgeny Prigozhin, quelques jours seulement après que la société militaire privée (PMC) a fait sa marche avortée sur Moscou le mois dernier. Poutine a donné une tournure positive à la réunion, mais a fait un curieux aveu.
« Wagner PMC n’existe pas », a déclaré Poutine lorsqu’on lui a demandé si Wagner serait maintenu en tant qu’unité combattante. « Nous n’avons pas de loi pour les organisations militaires privées. Cela n’existe tout simplement pas. »
Poutine, qui est un avocat de formation, a réitéré ce point lors de l’entretien : « Il n’y a pas une telle entité juridique », a-t-il déclaré. Techniquement, Poutine a raison. L’article 359 du Code pénal russe interdit les activités mercenaires. La loi stipule que « le recrutement, l’entraînement, le financement ou tout autre soutien matériel d’un mercenaire, ainsi que sa participation à un conflit armé ou à des opérations militaires » sont passibles de lourdes sanctions pénales.
[…] Cette réponse légaliste soulève cependant plus de questions que de réponses. Si Wagner était techniquement une entité illégale pendant tout ce temps, qui a autorisé son utilisation ? Qui les a formés et équipés ? Et qui a approuvé son budget ?
La question ne se limite pas à l’approche cavalière de Poutine vis-à-vis de l’État de droit. Cela rappelle également que Poutine est le pionnier d’un monde post-vérité.
CNN, traduction automatique
Samedi 15/7, 11h55
Inhabité.
[L’entreprise turque] Otokar a présenté la plate-forme terrestre modulaire polyvalente sans pilote ALPAR dans son usine de Sakarya. Le prototype a été présenté avec le module de combat Otokar MIZRAK 30 avec un canon de 30 mm et l’ATGM OMTAS de Roketsan.
Samedi 15/7, 11h45
Pacha est en Pologne, il attend l’avion ; tout va bien.
Olga, Viber
Vendredi 14/7, 22h40
On regarde les animaux avec Maya.
Rien de spécial. Un soldat ukrainien travaille sur un ordinateur portable à côté d'une chouette.
Vendredi 14/7, 22h25
L’homme est une espèce technovolante.
Hier [6 juillet] a été la journée la plus chargée pour l'aviation commerciale que nous ayons jamais suivie. Nous avons suivi 134 386 vols commerciaux le 6 juillet et aujourd'hui s'annonce une autre journée bien remplie. Plus de 20 000 vols sont actuellement en cours.
Le «trou» le plus évident dans la carte Flightradar24 du trafic aérien mondial à l'heure actuelle est l'Ukraine. Suite à la destruction du vol 17 de Malaysia Airlines en 2014, les compagnies aériennes ont commencé à éviter l'est de l'Ukraine. Lorsque la Russie a commencé son invasion à grande échelle en février 2022, tout l'espace aérien ukrainien était fermé à l'aviation civile.
Vendredi 14/7, 21h30
Petite grogne.
Le député russe de Yakoutie critique la situation de la guerre en Ukraine. Il souligne qu'à la différence de la 2e guerre Mondiale l'information circule rapidement et les familles des mobilisés critiquent en privé la guerre. Une certaine grogne monte dans les minorités.
Ce n’est qu’après la 2e guerre mondiale que nous avons appris la tragédie du lac Ilmen, lorsque les Sibériens et les Nordistes furent lancés à l’assaut d’un terrain totalement découvert, sur la glace d’un immense lac, sans soutien d’artillerie ni d’aviation.
Au 21e siècle, la situation d el’information est complètement différente. Tout ce qui se passe sur la ligne de contact dans la zone d’opération militaire spéciale est connu en une minute, en quelques secondes dans le plus reculé de notre pays et dans le monde entier.
[…] Beaucoup de mots durs, mais justes, n’ont pas été prononcés publiquement par les épouses et les mères des militaires. Je ne peux pas redire ce qui m’a été dit, car cela constituerait une violation d ela loi russe.
Cartes du monde, Twitter, d’après la traduction en anglais de Geraschenko
Vendredi 14/7, 21h00
Détection de mines par drones.
Le ministère de la défense du Danemark a fourni 6 drones pour le balayage des mines dans le cadre de son programme d’aide à l’Ukraine.
Oleksii Reznikov, Twitter, traduction Deepl
Ces drones sont utilisés pour l’inspection non technique de territoires, y compris de plans d’eau, à la recherche d’engins explosifs. Il s’agit de la dernière approche innovante en matière d’inspection des territoires.
Vendredi 14/7, 20h00
Drogues.
Le Royal United Service Institute a publié en mai un rapport sur l’évolution des tactiques militaires russes au cours de la deuxième année de conflit, citant des militaires ukrainiens qui ont déclaré que les soldats russes qu’ils rencontrent semblent souvent « sous l’influence d’amphétamines ou d’autres substances narcotiques ».
Les hommes les plus susceptibles de combattre sous l’emprise de la drogue sont l' »infanterie jetable » de la Russie, qui se compose principalement de conscrits des républiques populaires de Louhansk et de Donetsk, de prisonniers enrôlés par le groupe Wagner et de conscrits mobilisés, selon le rapport.
Selon le rapport du Royal United Service Institute, ces troupes « jetables » sont envoyées en petits groupes pour « escarmoucher » avec la défense ukrainienne « jusqu’à ce qu’elles soient tuées ». Les troupes ukrainiennes ont noté que de nombreux soldats russes continuaient à avancer même après avoir été blessés.
[…] « Ce n’est pas nouveau, envoyer des troupes sous l’influence de drogues, c’est en fait assez courant dans l’histoire militaire », a déclaré M. Ryan à Insider.
Comme Insider l’a rapporté au début de l’année, plusieurs pays ont l’habitude de fournir à leurs soldats des drogues destinées à améliorer leurs performances. Les magasins britanniques vendaient des seringues d’héroïne comme cadeaux aux troupes pendant la Première Guerre mondiale ; les nazis bourraient leurs hommes de méthamphétamine pour accroître leur conscience et leur vigilance sur le champ de bataille ; et l’armée américaine distribuait des analgésiques et des « pilules d’encouragement » – également connues sous le nom de « speed » – aux soldats qui partaient en mission de reconnaissance à longue distance pendant la guerre du Viêt Nam.
[…] « Parfois, on remplace un bon objectif, une bonne direction et un bon esprit d’équipe par de la drogue », a déclaré M. Ryan à Insider. « C’est ce que font certaines institutions pour s’assurer que leurs soldats continuent de courir à la mitrailleuse.
Insider, traduction Deepl
Vendredi 14/7, 20h00
Ça caille et il pleut.
Vendredi 14/7, 15h10
Ivy Mike en VR.
Si vous voulez savoir à quoi ressemble une explosion nucléaire, on vous propose de le découvrir grâce à la réalité virtuelle. Il s’agit d’un projet réalisé par les équipes Yle Sandbox sur YouTube qui ont recréé l’explosion d’Ivy Mike dans une vidéo à 360° nous transportant directement sur l’atoll d’Eniwetok en plein cœur du Pacifique au moment du déclenchement de cette bombe H. Les journalistes de la chaîne YouTube ont souhaité modéliser de manière la plus réaliste possible les effets de cette explosion nucléaire.
Hitek
[…] Ce sont 43 essais nucléaires aériens ou souterrains qui sont menés sur Enewetak de 1948 (opération Sandstone) à 1958, non sans conséquences environnementales et sanitaires. L’atoll n’a été ni décontaminé, ni dépollué ou nettoyé, dans la mesure de ce qui était techniquement et économiquement possible dans les années 1970, et sera suivi pour très longtemps, un des problèmes étant que ces sites hautement contaminés sont aussi très menacés par la montée des océans induite par le réchauffement climatique, dans une zone où tremblement de terre et tsunamis ne peuvent pas non plus être exclus. L’atoll d’Eniwetok est de ce point de vue parmi les plus préoccupants ; c’est en effet là qu’a été testée la première bombe à hydrogène de 10,4 mégatonnes, sous le nom de code Ivy Mike dans le cadre de l’opération Ivy, fin 1952.
Wikipedia, Eniwetok
Vendredi 14/7, 14h00
Brésil.
On l’avait tant décriée, cette démocratie brésilienne. Corrompue, violente, instable, biscornue, capable de faire émerger des figures aussi dangereuses et farfelues que Jair Bolsonaro, resté au pouvoir jusqu’au 1er janvier. Ces dernières années, c’est peu de dire que le géant latino-américain avait déçu et inquiété, rangé par beaucoup au rang de vulgaire république bananière.
Mais le 30 juin, la donne a changé. Jair Bolsonaro a finalement été condamné à huit années d’inéligibilité pour « abus de pouvoir »et « usage indu des moyens de communication »à la suite de ses attaquescontre la démocratie brésilienne et son système d’urnes électroniques. A 68 ans, l’ancien président, à la tête de l’un des plus puissants mouvements d’extrême droite de la planète, se voit donc privé de scrutin jusqu’en 2030. Soit une véritable condamnation à mort politique.
[…] Mais cette inéligibilité est loin d’être la seule initiative prise pour contrer l’extrême droite. Enquêtes, perquisitions, censure de projets de loi, très fortes amendes, blocage de centaines de comptes sur les réseaux sociaux, destitution de responsables publics, peines de prison… Depuis quatre ans, la justice brésilienne a sorti l’artillerie lourde face aux bolsonaristes. L’opération la plus spectaculaire demeure l’arrestation express de plus de 2 000 émeutiers supposés, soupçonnés d’avoir saccagé les institutions de Brasilia, le 8 janvier.
[…] à la différence de sa voisineaméricaine, solidement enracinée depuis deux siècles, la démocratie brésilienne est jeune et surtout fragile. Rappelons que le pays a connu la plus longue dictature militaire de toute l’Amérique latine – vingt et un ans entre 1964 et 1985. […] la démocratie brésilienne a donc un besoin vital de défenseurs, dont les méthodes doivent être proportionnées aux menaces qui pèsent sur elle. […] Conséquence : les constituants choisirent de faire des juges brésiliens les gardiens de la démocratie et leur attribuèrent des prérogatives extrêmement importantes, sinon exceptionnelles. C’est sur ce principe, inscrit au cœur des institutions, que le juge Alexandre de Moraes et ses collègues ont fondé leur action face à Jair Bolsonaro. En aucun cas, ils n’ont usurpé leur pouvoir.
[…] Un exemple qui mériterait d’être médité par les Occidentaux, et en particulier par les Etats-Unis,incapables pour le moment, malgré plusieurs procédures en cours, de condamner Donald Trump pour ses actions au pouvoir et de se prémunir de son retour.
Le Monde, La condamnation de Bolsonaro, une leçon de démocratie brésilienne
Vendredi 14/7, 13h55
Le porte-parole du Service national des frontières de l’Ukraine, Andriy Demchenko, a déclaré que presque toutes les unités des forces armées russes avaient été retirées de la Biélorussie.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Vendredi 14/7, 12h50
Zapo.
Le chef de l’agence nucléaire russe Rosatom, Aleksei Lihachyov, a rejeté jeudi (13 juillet) les accusations selon lesquelles Moscou prévoit de faire exploser la centrale nucléaire de Zaporozhye occupée par la Russie dans le sud de l’Ukraine, rapportent DPA et Agerpres.
« Il faudrait être complètement idiot pour préparer l’explosion d’une centrale nucléaire, où 3 500 de vos employés travaillent directement chaque jour », a déclaré M. Lihachyov dans une interview accordée à la télévision publique russe, dont des extraits ont été publiés jeudi par le journaliste russe accrédité par le Kremlin Pavel Zarubin sur l’application de messagerie Telegram.
Timpul, traduction Deepl
Je ne sais pas quelle partie de cette déclaration ne me rassure pas…
Vendredi 14/7, 12h45
Pacha part cinq semaines en Angleterre pour une formation militaire, on ne sait pas laquelle.
Jusque là on avait à peu près le même niveau en anglais tous les deux, le niveau larvaire, on se comprenait…
Vendredi 14/7, 9h55
Slavutych laisse parler son ADN post-accidentel.
À Slavutych, qui est la plus jeune ville d’Ukraine, construite pour les travailleurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl, un centre scientifique nucléaire du nord de l’Ukraine est en cours de création.
La création d’un pôle de recherche nucléaire vise à créer les conditions pour le développement de la composante scientifique et commerciale du nucléaire, ainsi que la recherche de solutions pour le développement de l’énergie verte en Ukraine. Le projet est mis en œuvre par l’Agence de développement régional et le gouvernement de la ville de Slavutych avec la participation des parties intéressées.
[…] Le pôle scientifique nucléaire contribuera au développement de la centrale nucléaire de Tchernobyl, cherchera des moyens d’utiliser davantage les territoires aliénés, le développement de l’énergie verte basée sur la centrale fermée, permettra d’envisager des projets de préservation et d’élimination des déchets nucléaires générés à la suite de l’exploitation des centrales nucléaires ukrainiennes.
[…] La ville de Slavutych a été construite en très peu de temps après l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl et la nécessité de déplacer des milliers d’employés de la centrale de la zone contaminée. Selon la décision des autorités de l’époque, la centrale nucléaire de Tchernobyl n’était pas censée arrêter la production d’électricité et ses employés ont donc continué à travailler, se rendant à la gare par des trains électriques et des équipements automobiles.
Plus tard, à la suite d’un changement de politique de l’État et de la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 2000, des milliers d’emplois ont été perdus pour les citadins. La même année, « Energoatom » a créé une entreprise distincte – « Atomremontservice », spécialisée dans la réparation et la maintenance de centrales nucléaires, la construction d’installations d’énergie nucléaire.
Malgré cela, le potentiel de la ville n’est pas pleinement exploité. On observe un exode progressif de la population vers Tchernihiv et Kiev voisins. Il y a un manque perçu d’emplois, en particulier dans l’ingénierie et la direction technique.
Par conséquent, le nouveau projet contribuera à la poursuite de la transformation d’une ville à profil unique en une ville de technologies scientifiques, principalement dans le domaine de l’énergie nucléaire. La création d’un pôle scientifique nucléaire permettra ici d’exploiter le potentiel de la ville, de fournir du travail à la population locale et d’offrir des emplois dans le domaine informatique. […]
Slavutych, traduction automatique
Vendredi 14/7, 9h45
Vilnius : vérification du pronostic.
Une chose est sûre : les opérations militaires déterminent tout. Les armes vont continuer à parler et les événements nous diront de quelle Ukraine on parle au moment d’une éventuelle adhésion.
[…] Les discussions se noueront autour de l’Ukraine. On assistera très probablement à une réaffirmation de la condamnation de l’action russe sur le territoire ukrainien et de la solidarité des membres de l’alliance en soutien de Kiev. En découleront des négociations sur les garanties de sécurité que pourra offrir l’OTAN à l’Ukraine. Nous aurons probablement une déclaration très diplomatique qui va entrouvrir la porte de l’OTAN à l’Ukraine en temps et en heure.
[…] À partir de quel moment les Ukrainiens et les Russes penseront qu’il faut mettre un terme à la guerre — les uns pour garantir leur souveraineté, les autres pour garantir les gains éventuels qu’ils auraient pu atteindre après plusieurs années de guerre ? Il est clair que l’issue des combats actuels sera sera cruciale. On voit bien que l’Ukraine ne peut pas se permettre de lancer des offensives sans succès. Soit elle arrivera malgré tout à déstabiliser les Russes — si possible avant la fin de l’été —, soit la guerre se finira en statu quo. Aura-t-on une drôle de guerre entre des pays qui consolideront leurs lignes ? C’est une issue possible mais les pronostics restent très hypothétiques.
[…] La guerre en Ukraine a remis l’OTAN sur le devant de la scène. Mais elle a aussi montré, parfois cruellement, que l’efficacité de l’Alliance allait de pair avec la crédibilité militaire. La demande d’adhésion par la Finlande couronnée de succès réaffirme d’ailleurs cette réalité.
Depuis le 24 février, il est vrai que les Européens sont plus directement confrontés au déficit flagrant de certaines de leurs capacités militaires. Aucun pays européen ne pourrait mener aujourd’hui une guerre de haute intensité dans la durée — il ne sert à rien de se voiler la face à ce sujet. Tous ensemble ils pourraient sans doute faire mieux mais il resterait toujours des trous dans la raquette. Les Américains sont là pour les combler — comme c’est d’ailleurs le cas depuis la création de l’Alliance. Ces trous, divers et variés touchent aussi bien à des capacités clefs comme la défense antimissile qu’aux effectifs militaires, qui comptent aussi. L’Ukraine nous montre mieux que tout autre théâtre combien il faut être préparé — comme pendant la Guerre froide — à des conflits qui durent. Et pour cela, le nombre compte : il faut des stocks, des munitions, des recharges.
Le Grand Continent, entretien avec Jean-Paul Paloméros, ancien Commandant allié Transformation au sein de l’OTAN (2012-2015), 11 juillet
Vendredi 14/7, 9h25
Allemagne.
Le Conseil des ministres allemand a adopté jeudi le premier document définissant sa stratégie face à la Chine. Berlin veut réduire les dépendances critiques vis-à-vis de Pékin, sans rompre avec son principal partenaire commercial. Les entreprises sont rassurées.
Pas de rupture, mais plus de vigilance. Voilà, en résumé, la nouvelle position officielle de l’Allemagne à propos de ses relations avec la Chine. Le Conseil des ministres a adopté et dévoilé jeudi un document d’une soixantaine de pages, dans lequel il détaille – pour la première fois – sa stratégie nationale face à la Chine.
Selon les mots de la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, ce texte doit être « une boussole » pour les relations avec Pékin. Celui-ci doit notamment aiguiller les entreprises allemandes, invitées à ne pas être trop dépendantes de Pékin – comme c’était déjà le cas dans la « stratégie de sécurité » présentée le mois dernier.
[…] Ces précautions prises, il était important pour le gouvernement allemand de clairement mettre en garde face à la dépendance à la Chine. La crise sanitaire et la crise énergétique sont passées par là. Et les évolutions récentes de la Chine appelaient une mise au point. L’affirmation politique de plus en plus marquée du géant asiatique – notamment sous l’impulsion du président Xi Jinping – inquiète à Berlin comme dans toutes les chancelleries occidentales.
Le document publié jeudi a le mérite de le dire sans détour. La Chine « met délibérément sa puissance économique au service de ses objectifs politiques », dénonce le texte, dans lequel Berlin se dit même « préoccupé » par les efforts de Pékin pour « influencer l’ordre international dans le sens des intérêts de son système de parti unique » et l’accuse de relativiser les droits de l’homme. […]
Les Echos
Vendredi 14/7, 9h15
Une paix sans précédent.
Nolan sort un film sur Oppenheimer et la création de la bombe. La bande-annonce pointille le narratif habituel (réussir avant les Nazis et ramener nos gars à la maison).
[…] Julius Robert Oppenheimer, ce nom n’évoque peut-être rien, et pourtant… cet homme a créé la bombe atomique aux États-Unis durant la Seconde Guerre Mondiale. Arme qui a permis une fois mise en marche, de faire basculer le conflit et de changer à jamais les dynamiques mondiales en termes de politique et d’affrontement. Le nouveau film Oppenheimer de Nolan se base sur cette histoire.
Le protagoniste Julius Robert Oppenheimer est incarné par Cillian Murphy, et sa femme Katherine Oppenheimer par Emily Blunt. Matt Damon prêtera ses traits au général Leslie Groves et Robert Downey Jr interprétera un des membres fondateurs de la Commission de l’Energie Atomique des États-Unis. Le film s’inspire également du roman lauréat du prix Pulitzer American Prometheus: The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer de Kai Bird et Martin J. Sherwin. Oppenheimer.
Le Figaro
Vendredi 14/7, 8h55
Jean demande comment ça se passe, s’il y a des photographes. Il y a les drones, les envoyés spéciaux et des locaux.
Mardi 11 juillet, une photo publiée par le couple de photographes ukrainiens au nom de code Libkos est devenue virale, likée sur leur compte Instagram par plus de 139 000 personnes. On y voit un couple, tendrement enlacé dans un lit aux oreillers fleuris. Alina étreint son conjoint, les yeux fermés, un sourire doux aux lèvres. Andriy a le visage tourné vers le bas, les yeux cousus. D’innombrables cicatrices encore noirâtres ornent ses paumes et son nez, il lui manque ses deux bras et il a perdu une grande partie de son ouïe après un bombardement russe. Avant d’être soldat engagé volontaire de la 47e brigade, où il a dirigé une unité de reconnaissance aérienne, il était musicien.
Cette photo est symbolique du travail du duo Kostiantyn et Vlada Liberov. Photographes de mariage basés à Odessa avant la guerre, ils parcourent depuis le pays pour documenter les conséquences humaines du conflit, profitant de leurs connexions pour obtenir des accès rares aux lignes de front. Leurs images, partagées massivement sur les réseaux sociaux, racontent le quotidien des soldats ukrainiens dont le destin a été transformé depuis le 24 février 2022. «L’objectif de nos photos est de transmettre la douleur et l’espoir d’une personne ordinaire qui a été touchée par la guerre», peut-on lire sur leur site. […]
Libération
Jeudi 13/7, 22h55
Trompette véloce.
Après le samogon — la vodka fait maison —, « voici le Trembita, le nouveau missile ukrainien fait maison ».
En Ukraine, on l’appelle «le missile du peuple». On doit cette invention à un groupe d’ingénieurs basés non loin de Kiev, fiers de pouvoir présenter leur création maison, le Trembita, sur leur page Facebook comme sur YouTube. […]
[…] D’une portée de 140 kilomètres, le Trembita peut transporter une charge explosive allant jusqu’à 25 kilos, en étant simplement alimenté par du carburant tel qu’on le trouve à la pompe. L’un de ses atouts principaux, c’est son prix. Sa fabrication coûte environ 3.000 euros, auxquels il faut ajouter 7.000 euros supplémentaires pour l’équiper d’un système de navigation moderne.
Slate
Dans une zone industrielle près de Kiev, un groupe d’ingénieurs se tient à côté d’un tube. L’appareil en métal fait partie d’une fusée artisanale. Après avoir tourné avec un câble d’allumage, le moteur s’enflamme. Il y a un rugissement terrifiant et assourdissant. Deux chiens qui gardent l’enceinte s’éloignent et se cachent; les hirondelles s’envolent. Le centre du tuyau s’allume en rouge. Au bout d’une minute, l’horrible vacarme s’arrête.
[…] L’ingénieur en chef du projet, Akym Kleymenov, affirme que sa bombe rudimentaire peut être transportée dans le coffre d’une voiture. Il est lancé par catapulte pneumatique ou avec un propulseur à combustible solide. Trembita utilise un moteur à réaction et transporte 30 litres de carburant. […] Selon Kleymenov, le but du premier missile de croisière indigène de l’Ukraine est de submerger les défenses russes. « C’est simple, bon marché et bon pour épuiser les systèmes de défense aérienne ennemis », explique-t-il […]
[…] L’organisateur du projet, Viktor Romaniuk, est un ancien membre du parlement ukrainien, la Rada. […] Romaniuk dit que le missile porte le nom d’ un long cor des Alpes en bois joué par des bergers ukrainiens dans les hautes terres des Carpates occidentales. […]
The Guardian, traduction automatique
Jeudi 13/7, 19h20
Céréales.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a offert à Putine de prolonger l’accord sur les céréales en échange de la connexion de la filiale de la Banque agricole russe au système SWIFT de paiement interbancaire, écrit Reuters, citant deux sources proches des négociations.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Une demande clé de Moscou est la reconnexion de la banque agricole russe Rosselkhozbank au réseau de paiement international SWIFT. Il a été coupé par l’Union européenne en juin 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Un porte-parole de l’UE a déclaré en mai que l’UE n’envisageait pas de rétablir les banques russes.
Cependant, l’UE envisage de connecter à SWIFT une filiale de la Rosselkhozbank pour permettre spécifiquement les transactions de céréales et d’engrais, ont déclaré mercredi à Reuters trois sources proches des discussions. La Commission européenne n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Reuters, traduction automatique [edit]
Jeudi 13/7, 19h00
Boule de cristal.
Le président Joe Biden s'exprime lors d'une conférence de presse avec le président finlandais Sauli Niinisto au palais présidentiel d'Helsinki, Finlande, le jeudi 13 juillet 2023. (AP Photo/Susan Walsh)
Le président américain Joe Biden a minimisé les craintes que le président russe Vladimir Poutine puisse déployer des armes nucléaires alors qu’il tente de reprendre le contrôle après l’échec de la mutinerie du groupe militaire privé Wagner le mois dernier.
« Je ne pense pas qu’il y ait une réelle perspective – on ne sait jamais – que Poutine utilise des armes nucléaires. Non seulement l’Occident, mais la Chine et le reste du monde ont dit : ‘N’y allez pas. N’y allez pas. ‘ », a déclaré Biden à Arlette Saenz de CNN lors d’une conférence de presse à Helsinki, en Finlande, jeudi. […]
[Quant à Prighozin] « Nous ne savons même pas où il se trouve et quelle relation il entretient. Si j’étais lui, je ferais attention à ce que je mange, je garderais un œil sur mon menu », a déclaré Biden. « Mais plaisanterie à part, qui sait ? Je ne sais pas. Je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ne sache avec certitude quel est l’avenir de Prighozin en Russie. »
CNN, traduction automatique
Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il ne pensait pas que la guerre en Ukraine s’éterniserait dans les années à venir, déclarant que le président russe Vladimir Poutine avait « déjà perdu ».
« Il n’y a aucune possibilité qu’il gagne la guerre en Ukraine. Il a déjà perdu cette guerre », a déclaré Biden lors d’une conférence de presse avec le président finlandais Sauli Niinisto à Helsinki lorsqu’on lui a demandé si l’Ukraine n’était pas immédiatement admise à rejoindre l’OTAN pourrait enhardir Poutine .
CNN, traduction automatique
Jeudi 13/7, 8h45
Gisement de vent.
Les grands groupes britannique BP et français TotalEnergies sont sortis vainqueurs d’un processus d’enchères inédit en Allemagne pour la construction de parcs éoliens en mer, acceptant de débourser 12,6 milliards d’euros, a annoncé mercredi 12 juillet le régulateur allemand.
[…] L’appel d’offres concerne trois sites en mer du Nord et un autre en mer Baltique, pour une mise en service prévue en 2030, et une capacité totale de 7 gigawatts (GW), au moment où l’Allemagne, engagée dans un ambitieux plan de développement des énergies renouvelables, vise une capacité d’éoliennes offshore de 30 GW à l’horizon 2030. La première économie européenne a pour l’instant 8 GW d’éolien installé en mer. […]
Le Monde
Jeudi 13/7, 8h30
Réglage de curseur (sur l’air de « on nous attaque »).
Dans une interview accordée à Lenta.ru, [le ministre des Affaires étrangères russe] M. Lavrov affirme que la Russie a informé les puissances nucléaires occidentales – les États-Unis, le Royaume-Uni et la France – qu’elle « ne peut pas ignorer la possibilité que des avions F-16 transportent des armes nucléaires ». – Aucune assurance ne sera utile à cet égard, a-t-il ajouté.
La Russie est le pays qui possède le plus grand nombre d’ogives nucléaires au monde. Au cours de la guerre actuelle avec l’Ukraine, des représentants du gouvernement russe ont déjà menacé de les utiliser. L’Occident n’a jamais envisagé de soutenir l’Ukraine avec des armes autres que conventionnelles.
Par ailleurs, selon M. Lavrov, « au cours des opérations militaires, les militaires russes ne détermineront pas si tel ou tel type d’avion est armé pour effectuer une frappe avec des armes nucléaires ou non ». Le simple fait que ces systèmes d’armes fassent leur apparition dans les forces armées ukrainiennes sera considéré comme une menace de l’Occident dans le domaine nucléaire, a-t-il conclu.
Interrogé sur la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires dans une guerre en Ukraine, M. Lavrov a répondu que la partie russe avait déjà soulevé le sujet. – Je peux même dire que le sujet serait épuisé si l’Occident ne continuait pas à prendre des mesures nous obligeant à souligner les risques de nature stratégique causés par une politique agressive et anti-russe », a-t-il déclaré. […]
Rzeczpospolita, traduction Deepl
Jeudi 13/7, 8h20
1952, date de naissance de l’anthropocène ?
Huffpost - Vue aérienne du lac Crawford alors qu'une équipe composée de scientifiques de l'université Carleton et de l'université Brock prélève des échantillons de couches de sédiments au fond du lac dans l'aire de conservation du lac Crawford, près de Milton (Ontario), Canada, le 12 avril 2023. (Photo by Peter POWER / AFP)
« Pour retenir un site comme l’incarnation d’un changement de période géologique, les règles de l’ICS exigent d’identifier un « marqueur primaire » synchrone qui soit détectable dans les archives géologiques presque partout sur la planète. Pour l’Anthropocène, le plutonium rejeté par les essais de bombes à hydrogène fournit cette « empreinte mondiale », car il y en a très peu à l’état naturel, défend Andy Cundy.
Huffpost
Cela signifie néanmoins que 1952, année où les États-Unis ont fait exploser pour la première fois une énorme bombe à hydrogène dans les îles Marshall à titre d’essai, pourrait devenir le point de départ de l’Anthropocène, selon lui. »
[…] Depuis des années, les géologues cherchent à établir l’endroit dans le monde (appelé le « clou d’or ») qui constitue le meilleur étalon pour cette nouvelle époque géologique proposée, synonyme de l’impact considérable de l’activité humaine sur la planète.
[…] Depuis des siècles, le lac Crawford absorbe discrètement les signes de changement du monde extérieur. Tout ce qui flotte à la surface se retrouve dans les profondeurs du lac. Les premiers hommes à avoir laissé leur empreinte sur le lac sont des villageois iroquois qui ont construit des maisons sur les rives au XVe siècle. Par la suite, les sédiments montrent l’influence croissante des Européens sur le paysage (abattage d’arbres, nouvelles espèces…). Puis au XXe siècle, c’est au tour des cendres noires – résultant de la combustion du charbon et du pétrole – de s’accumuler dans le lac dans cette région où les villes se développent et s’industrialisent. Des métaux lourds comme le cuivre et le plomb font aussi leur apparition progressivement dans la vase.
[…] Lors des prélèvements d’avril, ce sont les traces de plutonium qui intéressent particulièrement Tim Patterson. Le début de l’Anthropocène a en effet été proposé en 1950 « pour mettre en évidence quelque chose de tout à fait unique dans l’histoire mondiale: les essais nucléaires », explique-t-il.
« Les humains n’avaient jamais fait cela auparavant. Et cela laisse une empreinte, non seulement au niveau régional, mais dans le monde entier », ajoute le chercheur. […]
La Libre
Jeudi 13/7, 8h15
Discrétion, intériorisation.
La réponse russe en sourdine dément la réalité selon laquelle le sommet [de l’OTAN à Vilnius] a démontré à quel point l’invasion russe de 2022 a fait reculer les objectifs pour lesquels le Kremlin prétend avoir lancé la guerre.
L’objectif d’empêcher l’expansion de l’OTAN et, en fait, de faire reculer les cycles précédents d’expansion de l’OTAN et de repousser l’OTAN des frontières de la Russie était l’une des exigences déclarées du Kremlin avant l’invasion. Le Kremlin n’a cessé de répéter cet objectif tout au long de la guerre.
L’absence de tollé général au sein de l’espace d’information russe concernant les développements au sommet de l’OTAN, ainsi que l’adhésion de la Finlande à l’OTAN et l’accord de la Turquie pour transmettre le protocole d’adhésion de la Suède, indiquent probablement que le Kremlin a intériorisé ces défaites et souhaite éviter de s’y attarder. De nombreuses sources russes rendent compte du sommet de l’OTAN d’une manière impartiale et discrète qui n’est pas à la mesure de la défaite plus large que le sommet représente en réalité pour les objectifs d’avant-guerre de la Russie.
ISW, évaluation sur la campagne offensive russe, 12 juillet, traduction automatique
Jeudi 13/7, 8h05
Zapo. Le message reste identique : « pas de baisse significative ».
Jeudi 13/7, 7h30
Niet, Popov.
Un général russe de haut niveau commandant les forces dans le sud de l’Ukraine occupée a déclaré avoir été démis de ses fonctions après avoir accusé le ministre de la Défense d’avoir trahi les soldats russes en ne fournissant pas un soutien suffisant.
Le général Ivan Popov était le commandant de la 58e armée interarmes, qui a été impliquée dans de violents combats dans la région de Zaporizhzhia. Il est l’un des officiers supérieurs impliqués dans la campagne de Russie en Ukraine. Le limogeage d’un tel officier supérieur au milieu d’un différend ouvert sur la conduite de la campagne de Russie est sans précédent, selon les analystes.
CNN, traduction automatique
M. Popov a déclaré avoir posé des questions sur « l’absence de combat de contre-batterie, l’absence de stations de reconnaissance d’artillerie et le nombre élevé de morts et de blessés parmi nos frères à cause de l’artillerie ennemie », dans une note vocale publiée sur Telegram mercredi en fin de journée.
L’enregistrement a été publié sur l’application de messagerie par Andrey Gurulev, membre du Parlement russe et ancien commandant adjoint du district militaire sud.
"J'ai également soulevé un certain nombre d'autres problèmes et je les ai tous exprimés au plus haut niveau, de manière franche et extrêmement dure", a déclaré M. Popov dans le message audio. "Je n'avais pas le droit de mentir, j'ai donc exposé tous les problèmes qui existent aujourd'hui dans l'armée en termes de travail de combat et de soutien.
Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, « a signé l’ordre et s’est débarrassé de moi », a également déclaré le général dans l’enregistrement, alors qu’il accusait le haut responsable du Kremlin de trahison.
CNN, traduction Deepl
CNN - Le général de division Ivan Popov, qui a commandé la 58e armée russe d'armes combinées, est vu sur cette image publiée le 9 juin 2023. Ministère russe de la Défense/Handout via REUTERS [edit]
Jeudi 13/7, 7h20
Pas Amazon.
[…] « J’attends avec impatience le jour où nous aurons une réunion pour célébrer votre adhésion officielle à l’OTAN », a affirmé Joe Biden à son homologue ukrainien.
Jeu de dupes ou propos sincères ? La question mérite d’être posée après le sommet de Vilnius. Dès mardi, les alliés ont douché les espoirs de Volodymyr Zelensky, en dépit du soutien à sa cause affiché par la Pologne et les pays baltes, ainsi que par la France. Tandis que la question de l’élargissement de l’OTAN à Kiev divise les alliés, le ton de M. Zelensky a suscité l’agacement de ses interlocuteurs américains et britanniques. « Nous ne sommes pas Amazon », a ainsi déclaré Ben Wallace, le ministre britannique de la défense, à propos des demandes incessantes d’armements venues de Kiev, en suggérant aux autorités urainiennes de faire preuve de « gratitude ».
[…] Surtout, les Etats du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) – et non l’OTAN, qui n’arme pas directement Kiev et cherche à se tenir à l’écart du conflit – ont promis dans une déclaration commune de prolonger leur aide militaire tant que les combats dureront, et au-delà, afin de décourager la Russie de lancer de nouvelles offensives. Joe Biden y voit un engagement « puissant pour défendre l’Ukraine et reconstruire l’avenir ». Il est même prêt à s’inspirer des solides engagements pris par les Etats-Unis à l’égard d’Israël pour garantir la sécurité du pays envahi. « Ce que nous devons montrer collectivement, c’est que le temps joue désormais en faveur de l’Ukraine » et non de la Russie, a assuré le président français, Emmanuel Macron, après avoir dévoilé cette offre avec les chefs d’Etat et de gouvernement du G7. « Il est légitime de la part du président ukrainien d’être exigeant avec nous », a ajouté le chef de l’Etat.
[…] « La perspective de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est un levier vis-à-vis de la Russie : son objectif principal dans ce conflit, qui est que l’Ukraine ne puisse pas rejoindre l’OTAN, ne peut pas être atteint par la guerre », mais par la négociation, suggère un diplomate. Dans cette hypothèse, les garanties de sécurité promises par les partenaires du G7 pourraient alors rester le seul et unique bouclier censé protéger l’Ukraine. D’où la méfiance et la nervosité de M. Zelensky.
Le Monde, Philippe Jacqué & Philippe Ricard
Mercredi 12/7, 23h55
Amis des bêtes : feux d’artifice, tonnerre, connerie russe, voici le casque à réduction de bruit active pour chiens.
Mercredi 12/7, 23h05
Houle.
Une ferme houlomotrice, capable de produire a minima 30% de l’énergie des plus de 300.000 habitants du Pays basque en 2030: c’est l’ambition affichée mercredi à Bayonne par la région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté d’agglomération Pays basque.
« On veut être les premiers en France à implanter une filière de production d’énergie houlomotrice », a annoncé mercredi Jean-Pierre Laflaquière, vice-président de l’agglomération basque, lors d’une conférence de presse tenue sur le port de Bayonne.
La puissance des vagues comme source d’énergie est une « technologie peu mature comparée aux autres énergies renouvelables », mais elle a connu « une nette accélération ces cinq dernières années », ont souligné les élus présents. […]
Connaissance des énergies
Mercredi 12/7, 23h00
Orbanovitch a dit.
Viktor Orban appelle les pays de l’OTAN à cesser de fournir des armes à l’Ukraine, à cesser de former des soldats ukrainiens et à entamer des pourparlers de paix dès que possible.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mercredi 12/7, 22h55
Extrémités molles.
[…] « Irresponsable. » Ainsi Marine Le Pen qualifie-t-elle la décision, annoncée, mardi 11 juillet, par Emmanuel Macron, de livrer à l’Ukraine des missiles à longue portée Scalp, pour l’aider dans sa contre-offensive face à la Russie.
[…] Selon la cheffe de file de l’extrême droite, la livraison d’armes capables de « toucher un pays tiers [la Russie] peut déclencher une troisième guerre mondiale que je ne souhaite pas voir arriver (…). On ne connaît pas la réaction que pourrait avoir un pays tiers touché par une arme livrée par la France. »
[…] Marine Le Pen est la seule dirigeante politique française à considérer la Crimée comme russe, depuis qu’elle a jugé légal un référendum organisé sous occupation militaire russe dans cette province ukrainienne.
[…] La décision française a également été critiquée par des représentants de la droite et de la gauche radicale. Ainsi Olivier Marleix, chef de file des députés Les Républicains, y voit la participation à « une escalade » guerrière. De son côté, Sophia Chikirou, députée La France insoumise de Paris, a exprimé sur Twitter les mêmes inquiétudes que Marine Le Pen : « Macron va finir par nous entraîner dans une guerre contre la Russie. »
Le Monde
Mercredi 12/7, 22h35
Au mieux, une sorte de méritocratie.
Mais je vous dis que ce clebs n’est pas à moi…
Mercredi 12/7, 22h30
Ukrainophile.
Les résultats du dernier sondage Eurobaromètre indiquent qu’une majorité de citoyens européens soutient toujours les mesures mises en place par l’Union pour venir en aide à l’Ukraine et à ses habitants.
Le Grand Continent
- L’aide humanitaire apportée aux populations touchées par la guerre dispose du plus vaste soutien, 88 % des personnes sondées ayant déclaré y être en faveur.
- C’est en Roumanie (28 % en désaccord avec cette politique, + 3 points par rapport au sondage similaire conduit en janvier et février dernier), en Bulgarie (18 %, + 3 points), en Slovaquie (17 %, + 6 points) et en Autriche (16 %, + 3 points) que la population y est le moins favorable
Mercredi 12/7, 22h15
La Corée du Nord se spécialise dans l’élevage de missiles.
Libération - Un homme regarde un écran de télévision diffusant un bulletin d'information avec des images du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, à la gare de Séoul, le 31 mai 2023. La Corée du Nord a lancé son prétendu satellite espion le 31 mai, a déclaré l'armée sud-coréenne, provoquant la confusion à Séoul qui a brièvement émis un avis d'évacuation par erreur. (Photo Jung Yeon-je / AFP)
Le nouveau tir d’un missile balistique par Pyongyang mercredi matin s’inscrit dans une surenchère de tests et de tirs qui démontre une maîtrise croissante des technologies pour renforcer un arsenal vu comme l’assurance-vie du régime. […]
Libération, Les douze travaux balistiques et nucléaires de la Corée du Nord
Mercredi 12/7, 8h35
Réalisme.
Je n’arrêtais pas de rompre l’accord sur les céréales que j’avais signé avec la Turquie. Erdogan a donc approuvé la candidature de la Suède à l’OTAN, a déclaré que l’Ukraine devrait également être membre et il a renvoyé les prisonniers d’Avostal. Le gode de conséquences arrive rarement lubrifié.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Mercredi 12/7, 8h10
Zapo.
Energoatom publie des débits de dose équivalente normaux.
Mercredi 12/7, 7h55
Amer.
[…] Joe Biden et Olaf Scholz sont restés droits dans leurs bottes, en dépit du forcing de Volodymyr Zelensky. Les dirigeants américain et allemand n’ont pas cédé, mardi 11 juillet, aux demandes formulées par leur homologue ukrainien en vue d’engager l’adhésion de son pays à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dès que possible après la guerre menée par le Kremlin. Au premier jour du sommet de l’OTAN à Vilnius, en Lituanie, les deux hommes, qui redoutent une escalade du conflit et refusent toute implication directe de l’Alliance face à la Russie, ont résisté aux pressions d’une bonne partie de leurs alliés, Pologne et pays baltes en tête, soutenus cette fois par la France.
La pilule est amère pour Volodymyr Zelensky. Avant même d’arriver à Vilnius pour dîner avec les dirigeants de l’Alliance, celui-ci n’avait pas hésité à dénoncer les conclusions en cours de préparation entre les 31 membres de l’OTAN. « Il est absurde de ne pas fixer de calendrier ni pour l’invitation ni pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN », a cinglé le président ukrainien. « Cela veut dire qu’une fenêtre a été laissée ouverte pour négocier la participation de l’Ukraine à l’OTAN avec la Russie. Cela donne à la Russie un motif pour continuer sa terreur », a-t-il souligné. […]
Le Monde
Mercredi 12/7, 7h40
Lituanie.
La Lituanie, hôte du sommet de l’OTAN, est un petit pays avec une voix forte, surtout en ce qui concerne la Russie.
« Le sommet de Vilnius sera important, mais pas historique. Je doute que la décision sur l’avenir de l’Ukraine soit précise et positive », a déclaré Dalia Grybauskaite, l’ancienne présidente de la Lituanie.
Son scepticisme reflète la conviction largement répandue dans les pays baltes que l’Occident, même après que la Russie a déclenché la plus grande guerre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais vraiment compris la menace que Moscou fait peser sur le continent.
Mme Grybauskaite a acquis la réputation de « Dame de fer balte » pour son leadership résolu et son franc-parler, en particulier à l’égard de la Russie. Commissaire au budget de l’Union européenne pendant cinq ans avant d’être présidente de la Lituanie de 2009 à 2019, elle a été l’un des rares dirigeants européens à mettre en garde contre l’ingérence de la Russie en Europe de l’Est, avant même que Moscou n’annexe la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014.
Aujourd’hui, dit-elle, de nombreux dirigeants occidentaux sont encore très mal informés des intentions réelles du Kremlin et n’ont pas la volonté politique de réagir en conséquence.
« Après l’occupation de la Crimée, la réaction de l’Occident a été très lente, bien que la Russie ait démontré ouvertement et en plein jour qu’elle pouvait occuper les territoires des pays voisins », a déclaré Mme Grybauskaite lors d’une interview accordée à l’Associated Press cette semaine.
« Nous avons essayé de leur expliquer ce que cela signifiait, mais nous avons été critiqués, on s’est moqué de nous et on ne nous a pas crus. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont d’accord pour dire qui avait raison, mais ce n’est plus important. Ce qui est plus inquiétant, c’est qu’aujourd’hui encore, ils nous entendent, mais n’écoutent pas ».
Selon elle, de nombreux Européens ne comprennent toujours pas le fossé qui sépare la Russie de l’Occident sur le plan des valeurs. Elle a qualifié d' »illusions » l’idée que les deux parties pourraient trouver un terrain d’entente par le biais de négociations.
« Il ne s’agit pas seulement d’une guerre contre l’Ukraine, mais d’une quête contre notre civilisation tout entière », a déclaré cette femme de 67 ans, qui a reçu la semaine dernière la médaille Manfred Wörner, une prestigieuse récompense allemande pour les services rendus à la paix et à la liberté en Europe. « Si l’Ukraine ne remporte pas une victoire définitive sur le champ de bataille, l’Occident se retrouvera dans l’incertitude. Les actions agressives à son encontre se poursuivront pendant des décennies ».
Le ressentiment à l’égard de Moscou est profond en Lituanie et chez ses voisins baltes, la Lettonie et l’Estonie, qui ont tous souffert de l’occupation soviétique pendant cinq décennies. Contrairement à de nombreux pays occidentaux, ils sont restés sceptiques quant à une coexistence pacifique avec Moscou après la chute du rideau de fer.
[…] La Lituanie, qui borde à l’est le Belarus, allié de la Russie, et à l’ouest l’enclave russe de Kaliningrad, investit massivement dans son armée et prévoit de consacrer 3 % de son PIB à la défense dans un avenir proche, ce qui est bien supérieur à l’objectif fixé par l’OTAN. Son ciel est patrouillé par des avions de l’OTAN et l’Allemagne s’est engagée à déployer environ 4 000 soldats en Lituanie de façon permanente. Mais les critiques craignent que cela ne suffise pas à protéger le pays si la guerre s’étend au-delà de l’Ukraine.
Vytautas Landsbergis, le premier dirigeant de la Lituanie après que le pays a retrouvé son indépendance au début des années 1990, s’est moqué des suggestions selon lesquelles un accord avec le président russe Vladimir Poutine pourrait être conclu au sujet de l’Ukraine.
« Tant qu’il y aura la Russie, il n’y aura jamais d’après-guerre. Il faut le dire franchement : « après la Russie ». Peut-être qu’alors le monde aurait une chance », a-t-il déclaré aux journalistes cette semaine. […]
AP, traduction Deepl
Mercredi 12/7, 7h30
Evaluation positive.
L’adhésion de l’Ukraine à l’Otan est désormais une perspective tangible. L’Alliance et ses alliés sont unis face à la Russie. Le soutien militaire actif aux forces de défense ukrainiennes va être renforcé. Des garanties de sécurité vont lui être apportées sur plusieurs années. Le message envoyé à Vladimir Poutine à l’issue de cette première journée du sommet de l’organisation, à Vilnius, ce mardi 11 juillet, s’est voulu très clair : la guerre menée depuis le 24 février 2022 n’empêchera pas l’adhésion de Kyiv, et il serait plus prudent pour le Kremlin de négocier la fin de la guerre plutôt que de s’entêter.
La position officielle, rendue publique en fin d’après-midi, précise que Kyiv pourra adhérer à l’Alliance «dès que les conditions seront réunies». La première de ces conditions étant que la guerre en Ukraine soit terminée, puisque selon l’article 5, qui prévoit la solidarité militaire entre les 31 Etats membres – bientôt 32 en comptant la Suède – une adhésion immédiate risquerait d’entraîner tout l’Otan dans le conflit. Et provoquer, possiblement, une troisième guerre mondiale. Le terme même d’«invitation», inenvisageable pour certains pays encore quelques heures auparavant, a été écrit noir sur blanc, même si l’invitation n’a pas été formellement délivrée. […]
Libération
Mercredi 12/7, 7h25
Mitigé.
Les dés sont jetés et il n’y aura pas de retour en arrière. Mais le calendrier reste incertain. L’Ukraine a bien vocation à entrer dans l’Otan. Mais pas tant que dure la guerre. L’article 5 de l’Alliance stipulant qu’une attaque contre un membre est une attaque contre tous les membres, les dirigeants et leurs diplomates ont cherché la meilleure formule possible.
Réunis mardi en sommet à Vilnius, les 31 dirigeants des pays de l’Alliance euro-atlantique – bientôt 32 avec la Suède – se devaient de trouver un « message clair et positif », avait promis le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Le communiqué final affirme ainsi : « L’avenir de l’Ukraine est dans l’Otan… les Alliés continueront d’aider l’Ukraine à progresser sur la voie de l’interopérabilité ainsi que dans les réformes supplémentaires requises sur le plan démocratique et dans le secteur de la sécurité […] Nous serons en mesure d’adresser à l’Ukraine une invitation à rejoindre l’Alliance, lorsque les Alliés l’auront décidé et que les conditions seront réunies. »
[…] Au sein de l’Alliance, les sensibilités sont différentes entre, d’un côté, les pays baltes qui aimeraient intégrer au plus vite l’Ukraine et, de l’autre, les Etats-Unis soucieux des équilibres nucléaires mondiaux. Quoi qu’il en soit, Jens Stoltenberg a rappelé mardi soir que Volodymyr Zelensky obtenait un soutien très important. Notamment avec la création d’un premier conseil entre l’Otan et l’Ukraine, un nouveau forum politique de haut niveau qui n’existait pas auparavant. Les Etats membres de l’Alliance ont aussi accepté à l’unanimité d’abandonner le Plan d’action pour l’adhésion, un processus bureaucratique imposé à tous les candidats à l’adhésion, afin de simplifier la route pour Kiev. […]
Les Echos, Anne Bauer
Mercredi 12/7, 7h05
Gradation.
Après cinq cents jours de guerre totale, 87 % des Ukrainiens se disent toujours optimistes, selon un récent sondage. Cette foi dans la victoire et dans l’Europe contraste avec l’exaspération des élites à l’égard des tergiversations des Etats-Unis […]
[…] Les responsables ukrainiens aimeraient troquer « l’approche au coup par coup » – celle qui les conduit à devoir mendier chaque niveau supérieur d’aide militaire pour d’abord se voir opposer un non, avant d’obtenir, après un certain temps, un oui –, contre une vraie stratégie. « Lorsque nous avons commencé, la moitié de ce que nous proposions était inacceptable », rappelle l’un d’eux. […]
Le Monde, Sylvie Kaufmann
Mardi 11/7, 20h50
Zapo. Le niveau d’eau baisse gentiment dans la retenue principale.
Jens a dit (dans le style Grossi).
« En ce qui concerne la situation autour de Zaporizhzhia, notre message à la Russie est qu’elle doit retirer ses troupes, car leur comportement compromet la sécurité de la plus grande centrale nucléaire d’Europe », a déclaré M. Stoltenberg sur la manière dont l’OTAN réagirait en cas d’accident nucléaire dans la centrale nucléaire occupée.
Ukrinform, traduction Deepl
Mardi 11/7, 7h35
Wagner aux portes du nuc ?
Alors que les forces rebelles de Wagner se dirigeaient vers le nord en direction de Moscou le 24 juin, un contingent de véhicules militaires a dévié vers l’est sur une autoroute en direction d’une base fortifiée de l’armée russe qui détient des armes nucléaires, selon des vidéos publiées en ligne et des entretiens avec des résidents locaux.
Une fois que les combattants Wagner atteignent des régions plus rurales, la piste de surveillance se perd – à environ 100 km de la base nucléaire, Voronezh-45. Reuters n’a pas pu confirmer ce qui s’est passé ensuite, et les responsables occidentaux ont répété à maintes reprises que le stock nucléaire russe n’avait jamais été menacé pendant le soulèvement, qui s’est terminé rapidement et mystérieusement plus tard dans la journée.
Mais dans une interview exclusive, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Budanov, a déclaré que les chasseurs Wagner étaient allés beaucoup plus loin. Il a déclaré qu’ils avaient atteint la base nucléaire et que leur intention était d’acquérir de petits engins nucléaires de l’ère soviétique afin de « faire monter les enchères » dans leur mutinerie. « Car si vous êtes prêt à vous battre jusqu’au dernier homme debout, c’est l’une des installations qui fait monter les enchères de manière significative », a déclaré M. Budanov.
La seule barrière entre les combattants de Wagner et les armes nucléaires, selon M. Budanov, était les portes de l’installation de stockage nucléaire. « Les portes de l’entrepôt étaient fermées et ils n’ont pas pu entrer dans la section technique », a-t-il déclaré.
[…] Les responsables américains ont exprimé des doutes sur ce compte. En réponse à une question sur la question de savoir si les forces de Wagner avaient atteint la base et cherché à acquérir des armes nucléaires, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adam Hodge, a déclaré : « Nous ne sommes pas en mesure de corroborer ce rapport. Nous n’avons eu aucune indication à aucun moment que des armes nucléaires ou matériaux étaient en danger. »
[…] Reuters a suivi la progression du groupe jusqu’à la ville de Talovaya, à environ 100 km de la base, qui remonte à l’ère soviétique. C’est l’une des 12 « installations de stockage de niveau national » de la Russie pour les armes nucléaires, selon un rapport de scientifiques de l’ONU . À Talovaya, les forces russes ont attaqué la colonne, selon des habitants qui ont parlé à Reuters. Un hélicoptère russe a été abattu, tuant les deux membres d’équipage.
[…] Plusieurs anciens responsables américains de la non-prolifération nucléaire ont averti qu’il est difficile de savoir avec certitude si les Russes ont tenu leur promesse de détruire leurs armes nucléaires de type sac à dos. « Je ne crois pas que les Russes en aient encore, mais je ne parierais pas ma vie là-dessus », a déclaré David Jonas, ancien avocat général de la National Nuclear Security Administration des États-Unis, qui suit les armes atomiques et les matières radioactives dans le monde.
[…] Amy Woolf, spécialiste des armes nucléaires pour les législateurs américains à la Bibliothèque du Congrès de 1988 à 2022, a émis des doutes sur la puissance de ces armes si elles existent toujours. « Il est possible qu’il y ait encore de la vieille merde coincée quelque part », a-t-elle déclaré. « Mais est-ce opérationnel ? Presque certainement pas. » […]
Reuters, traduction automatique & Deepl
Mardi 11/7, 7h30
Sport.
Ne manquez pas demain le début de la compétition ! Retrouvez ici même les Avengers de la collaboration pour un championnat d'exception.
Mardi 11/7, 7h20
Rails : après le solaire, l’éolien.
SNCF Energie, filiale de SNCF Voyageurs, et le producteur d’électricité CNR (Compagnie Nationale du Rhône) ont signé un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable d’une durée de 25 ans, ont-ils annoncé lundi dans un communiqué commun.
« CNR s’engage, via sa filiale Vensolair, à construire deux parcs éoliens courant 2024 et à fournir à SNCF Energie 88 gigawatts heure (GWh) d’électricité renouvelable par an », soit la consommation électrique annuelle du RER D en Île-de-France, selon la même source. […]
Connaissance des énergies
Mardi 11/7, 7h15
Retour en Ukraine des commandants d’Azov.
La Turquie n’a posé aucune condition à Kiev pour le retour des défenseurs de Marioupol, a déclaré l’ambassadeur d’Ukraine en Turquie Vasyl Bodnar. Selon lui, Ankara est intéressée par cette opération car elle permet au pays de renforcer sa position sur la scène internationale. Il a également dit que les négociations ont duré plusieurs mois.
Flash News, Twitter, traduction automatique
[…] Ces derniers jours, avec habileté, Recep Tayyip Erdogan a donné le tempo des grandes manœuvres diplomatiques en cours. Il a combiné gestes symboliques et messages politiques, répondant ainsi aux nécessités du moment, pour un pays par ailleurs très fragilisé économiquement : soutien à une entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, libération de cinq commandants militaires ukrainiens, engagement en faveur de la pérennité de l’accord sur l’expédition des céréales par la mer Noire, mise en cause par Moscou, et enfin désir affiché de relancer les négociations avec l’UE. […]
[…] Côté russe, le feu vert de principe de la Turquie à la Suède n’a pas suscité de réaction politique immédiate. En revanche, c’est une mesure symbolique décidée samedi par le président Erdogan qui a provoqué un émoi : le renvoi en Ukraine de plusieurs commandants du régiment Azov. Ils avaient été faits prisonniers à l’origine par la Russie. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a été jusqu’à qualifier la décision d’Ankara de « violation directe des termes des accords existants ». L’épisode est dégradant à deux titres. D’abord, ces hommes sont censés symboliser à eux seuls la « dénazification » que Moscou prétend mener en Ukraine. Ensuite, leur libération, négociée contre le retour en Russie d’un ami personnel de M. Poutine, Viktor Medvedtchouk, avait déjà été critiquée en Russie.
Pour autant, si le même Peskov avait prévenu que Moscou « suivrait attentivement » la rencontre entre MM. Zelensky et Erdogan, les autres mauvaises manières turques – le soutien à l’adhésion « méritée » de Kiev à l’OTAN, la construction d’une usine de drones Bayraktar en Ukraine – ont suscité des commentaires mesurés. Certes, le sénateur Viktor Bondarev, chef de la commission de la défense du Conseil de la fédération, a suggéré de placer Ankara sur la liste des « Etats inamicaux », qui comprend l’essentiel des pays occidentaux. Mais la proposition a peu de chances d’être suivie. Même s’agissant des commandants d’Azov, Dmitri Peskov sous-entendait que la partie turque s’était fait « forcer la main » par ses alliés de l’OTAN, « ce que nous comprenons parfaitement ».
Recep Tayyip Erdogan n’est pas considéré comme un allié par le Kremlin, mais plutôt comme un partenaire difficile. Frontalement opposés dans le dossier syrien, Ankara et Moscou ont seulement appris à fonctionner de manière pragmatique, en partie grâce à la bonne entente personnelle entre MM. Poutine et Erdogan, les deux acceptant tour à tour des compromis déplaisants. Cette entente n’a toutefois jamais fait basculer la Turquie dans le camp russe s’agissant de l’Ukraine. […]
Le Monde
Mardi 11/7, 7h00
Pis-aller ?
L'Ukraine a officiellement rejoint le cybercentre de l'OTAN. Un drapeau ukrainien a été hissé à l'extérieur du siège du centre à Tallinn, en Estonie. Cette unité de l'Alliance existe depuis 2008 et s'occupe de la cybersécurité des pays de l'OTAN.
Mardi 11/7, 0h25
Assurance du nuc : quelques chiffres.
[…] selon le très officiel Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (ISRN), un accident «modéré» de type Three Mile Island coûterait environ 70 milliards d’euros, et un accident grave comme Tchernobyl ou Fukushima 600 à 1.000 milliards d’euros. Un nouveau protocole, conclu en 2004, augmente certes les montants des indemnisations, les portant à 700 millions d’euros pour la part à la charge de l’exploitant, mais on reste loin du compte : 700 millions ne représentent que 1% du coût d’un accident modéré, comme le précise l’ASN. […]
Slate, Le système d’assurance des centrales nucléaires françaises est très insuffisant, avril 2012
[…] En France, la loi fixe à 700 M€ la limite maximum en Responsabilité Civile Nucléaire (RCN) à la charge de l’exploitant d’installation nucléaire depuis le 18 février 2016, soit six mois après la promulgation de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. […]
Apref (association des professionnels de la réassurance en France), Assurabilité de la responsabilité civile nucléaire, 2016
Le différentiel entre le coût de l’accident et l’assurance est à la charge de la société.
Lundi 10/7, 22h35
Déminage.
Un quadricoptère démine une route avec une grenade. Après, évidemment, il y a un trou dans la route. Dans une prochaine version, le drone enverrait directement la facture au Kremlin.
Lundi 10/7, 22h15
Modernités.
Lundi 10/7, 21h55
Fuck Putler.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a donné son accord pour soutenir l’adhésion de la Suède à l’OTAN, qu’il bloquait depuis plus d’un an, a annoncé lundi sur Twitter le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, en saluant « une journée historique ».
« Je suis heureux d’annoncer que le président Erdogan a accepté de transmettre le protocole d’adhésion de la Suède » au Parlement turc « dès que possible et de travailler avec l’assemblée pour garantir une ratification », a déclaré le responsable à l’issue d’une rencontre avec le dirigeant turc et le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, à la veille d’un sommet de l’OTAN à Vilnius.
Le Monde
[…] Jens Stoltenberg a aussi indiqué que la Suède avait accepté «en tant que membre de l’UE, de soutenir activement les efforts visant à redynamiser le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE et de contribuer à la modernisation de l’accord d’union douanière UE-Turquie et à la libéralisation des visas». La Turquie, toujours officiellement candidate, a déposé sa candidature en 1987 à la Communauté économique européenne et en 1999 à l’Union européenne, mais les négociations d’adhésion à l’UE entamées en 2005 sont à l’arrêt depuis plusieurs années.
Le Figaro
Mon plan pour stopper et inverser l’élargissement de l’OTAN se poursuit. Je reste un maître stratège.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Lundi 10/7, 18h40
Petite précision.
En juin de cette année, Energoatom a signé un contrat d’assurance de plus de 5 milliards d’UAH concernant les dommages causés par un accident nucléaire dans les quatre centrales nucléaires d’Ukraine.
En particulier, le contrat en question stipule que la couverture d’assurance pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhia est assortie d’une condition suspensive après la libération de la centrale des occupants, car elle n’est actuellement pas contrôlée par l’Ukraine et le seul opérateur légitime – SE NAEK Energoatom.
Energoatom ne contrôle pas les actions des occupants et ne gère pas les installations du réacteur conformément aux exigences de la législation nucléaire ukrainienne, et ne peut donc être tenu responsable de tous les risques nucléaires pouvant survenir dans la ZNPP occupée.
Comme pour toutes les autres centrales nucléaires nationales exploitées sur le territoire contrôlé par l’Ukraine, l’assurance contre les dommages nucléaires pouvant résulter d’un accident nucléaire est pleinement en vigueur. Des exclusions similaires concernant les causes militaires d’incidents nucléaires étaient également en vigueur dans les accords d’assurance précédents d’Energoatom et constituent une pratique mondiale standard.La société souligne qu’elle respecte toutes les exigences de la législation nationale et internationale en matière d’assurance responsabilité civile pour les dommages nucléaires et fait tout son possible pour empêcher la survenance d’un événement assuré dans les conditions de l’agression armée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et de la saisie par un pays terroriste de la plus grande centrale nucléaire d’Europe – Zaporizhzhya.
Mais souligne à nouveau que, conformément aux normes de la législation en vigueur, les cas de dommages nucléaires causés par un accident nucléaire provoqué, notamment, par des hostilités, des conflits armés, une guerre civile, des soulèvements, des troubles politiques ou civils, des grèves, des attentats terroristes , ne font pas l’objet d’une indemnisation obligatoire.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Rappelons que les opérateurs ne sont pas assurés à hauteur des risques encourus. Le coût des accidents nuc varie de quelques dizaines à quelques centaines de milliards de dollars. Le coût de Tchernobyl est évalué à 500 milliards (2006), celui de Fukushima à 80 milliards en 2014 puis à 193 milliards en 2017. Je ne trouve plus les infos sur le contrat d’assurance d’EDF, je chercherai. La société prend en charge le différentiel entre l’assurance et le coût.
Lundi 10/7, 12h45
OTAN : Erdogan fait monter les enchères [l’Europe est encore alléchante], Orban pinaille.
Ankara soutiendra l’adhésion de la Suède à l’OTAN si l’Union européenne rouvre les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, a affirmé lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan. « Ouvrez d’abord la voie à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, et ensuite nous ouvrirons la voie à la Suède », a déclaré M. Erdogan à la veille de l’ouverture du sommet annuel de l’OTAN à Vilnius.
Le Monde
Contrairement à la position turque, la nature exacte des concessions attendues par la Hongrie reste toutefois assez floue. Malgré ce retard orchestré par les troupes de Viktor Orban, la plupart des observateurs s’attendent à ce qu’il finisse par ratifier le traité d’adhésion de la Suède à l’OTAN.
Le Monde
Lundi 10/7, 8h55
Zapo.
Lundi 10/7, 8h20
Gym du matin.
L’actualité est braquée sur le sommet de Vilnius et le rapport de l’Ukraine à l’OTAN (et inversement). Pour résumer, l’OTAN ne veut pas accueillir l’Ukraine en guerre (ce qui impliquerait illico l’entrée en guerre de l’OTAN contre la Russie), d’un autre côté, l’Ukraine reçoit l’argent, le renseignement et l’armement des membres de l’OTAN et dépend toujours des conséquences du mémorandum de Budapest qui l’a privée d’armes nuc en échange de son intégrité territorial (un accord balayé par la Russie).
Equilibre étrange.
Lundi 10/7, 1h05
Ce blog carbure au solaire.
Après six mois, on peut dire que la production solaire de l’Agence du Verbe, qui entretient ce blog, couvre sa consommation d’électricité. Pas à chaque instant, mais au global on atteint la neutralité carbone, comme on dit aujourd’hui.
Le besoin n’est pas énorme, l’agence a consommé 300 kWh et les deux panneaux en ont produit 340. Il serait peut-être possible d’être autonome avec la batterie, mais ce n’est pas encore pratique. L’électricité réseau est fournie par Enercoop.
Vodka !
Lundi 10/7, 0h45
La conclusion de Michel Goya : le salut est dans l’obus.
Allons droit au but : l’opération offensive ukrainienne, ou peut-être plutôt désormais les trois opérations ukrainiennes séparées à Orikhiv, Velika Novosilka et Bakhmut, ne sont pas des opérations de conquête, de celles que l’on peut suivre sur la carte en voyant la progression rapide des petits drapeaux en direction d’un objectif lointain. Cela viendra peut-être mais pour l’instant, ce n’est pas possible. Or, si ce ne sont pas des opérations de conquête, ce sont forcément des opérations d’usure, opérations cumulatives dont on espère un jour voir émerger quelque chose comme la rupture d’une digue, selon l’expression de Guillaume Ancel […]
[…] si on veut vraiment que l’Ukraine gagne, il faut avant tout lui envoyer beaucoup de projectiles. Cela lui permettra d’abord de gagner la bataille d’artillerie qui est en cours, dont on ne parle jamais, car elle est peu visible et qui est pourtant le préalable indispensable au succès. Je me demande même parfois si les petites attaques des bataillons de mêlée ukrainiens ne s’inscrivent pas d’abord dans cette bataille en faisant tirer l’artillerie russe en barrage afin qu’elle se dévoile et se fasse taper en retour.
S’il y a un chiffre finalement encourageant sur Oryx, c’est celui des pertes de l’artillerie russe. En deux mois et au prix d’une quarantaine de pièces touchées ou endommagées, les Ukrainiens ont mis hors de combat le triple de pièces russes, soit l’équivalent de l’artillerie française. En comptant, les destructions non vues et l’usure des pièces d’artillerie, sans doute plus rapide dans l’artillerie russe, ancienne, que dans l’Ukrainienne, c’est peut-être le double qui a été réellement perdu. Les dépôts de munitions comme celui de Makiivka, à une quinzaine de kilomètres seulement de la ligne de contact, continuent à être frappés. En augmentant un peu ce rythme et avec l’apport occidental accéléré, cette bataille des feux peut, peut-être être gagnée fin août ou début septembre. […]
La voie de l’épée, Michel Goya, le salut est dans l’obus
Lundi 10/7, 0h40
Zapo.
Les occupants continuent d’exploiter la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et les installations sur le territoire de l’usine. Actuellement, des mines et des explosifs sont livrés sur le territoire du ZNPP.
Des barrières anti-mines sont installées dans les locaux techniques et les salles des machines, qui consistent en des mines antipersonnel télécommandées et non contrôlées de type directionnel.
Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine, Facebook, traduction automatique
Les mines soviétiques de type directionnel sont principalement utilisées: MON-50, MON-90, MON-100, MON-200.
Dimanche 9/7, 20h45
Pacha a reçu le nouvel uniforme.
La situation avec l’eau s’aggrave [à Kryvyi Rih], elle était coupée lundi pour trois jours, puis rebranchée pour quelques heures, puis à nouveau coupée, et maintenant c’est selon les horaires.
Olga, Viber
Dimanche 9/7, 16h35
Tcherno.
Feu de forêt dans le secteur de Dydyatky, à 5 kilomètres du check-point de la zone, vent de nord.
Dimanche 9/7, 13h15
Samedi 8/7, 23h35
Je me souviens du barrage de Kakhovka, crevé il y a un mois.
[…] « Bienvenue au pays des zombies », ajoute-t-elle avec un haussement d’épaules désespéré.
Jusqu’à récemment, la seule façon de naviguer dans ces rues était de diriger un bateau entre les sommets des toits des maisons submergées. Maintenant que les eaux se sont retirées, l’ampleur terrifiante des dégâts et le travail qui reste à faire ont été révélés.
Les eaux usées, la boue, les ordures, les animaux morts, les morceaux de maçonnerie et potentiellement les mines terrestres tourbillonnent ensemble dans les arrière-cours des maisons partiellement effondrées. La zone est toujours pilonnée par les forces russes, stationnées de l’autre côté des rives gonflées du fleuve Dnipro.
[…] En aval du barrage, les villes et villages se sont transformés en marécages pollués où le choléra a été détecté. En amont, le réservoir qui abritait autrefois des étendues de terres agricoles s’est transformé en un désert salé. Les résidents de ces zones font la queue pour obtenir de l’eau des camions de pompiers sous les bombardements.
[…] « Une fois que le barrage a explosé, nous avons essayé de construire nos propres mini-barrages pour essayer de retenir un peu d’eau », explique Vitaly Marozov, 29 ans, qui travaille dans une ferme de 400 hectares produisant des légumes et des fruits juste à l’extérieur de la ville méridionale de Nikopol.
Il nous passe une vidéo de volontaires locaux construisant une barrière de fortune avec des sacs et de la terre. « Maintenant, nous essayons de creuser des puits mais l’eau est salée », ajoute-t-il. […]
Independent, traduction automatique
Samedi 8/7, 23h00
Armement nuc russe en Biélorussie.
Loukachenko a déclaré que les armes russes avaient été livrées — et l’on conçoit qu’il y ait intérêt —, mais est-ce bien le cas ? A la recherche de preuves visuelles d’une installation biélorusse pour l’entreposage de ces armes, Federation of American Scientists a publié un rapport le 30 juin sur l’observation de quelques sites potentiels, dont celui d’Asipovichy (53.3179, 28.8121).
Peu de temps après qu'un responsable de la défense russe ait inspecté un éventuel site de stockage d'armes nucléaires près d'Asipovichy, la construction de périmètres de sécurité supplémentaires a commencé au dépôt.
Les photos militaires biélorusses d'Iskander ont été géolocalisées sur le champ d'entraînement à l'ouest d'Asipovichy. La plupart des bases russes d'Iskander disposent de vastes installations de soutien ainsi que d'un site de stockage de missiles distinctif (voir l'image ci-dessous). Aucune installation similaire n'a été trouvée près d'Asipovichy. [...]
[…] Même si la Russie a l’intention de donner suite à son projet de construction d’un site de stockage en Biélorussie, il n’est pas garanti que des armes nucléaires franchissent réellement la frontière en temps de paix. Au contraire, il est possible que les actions de la Russie constituent plutôt les éléments de base d’une future décision potentielle sur le déploiement. De plus, certains analystes ont suggéré que ces actions pourraient être délibérément conçues pour rappeler à l’Occident le statut d’arme nucléaire de la Russie, plutôt que de modifier réellement la position des forces russes.
Au total, la mise à niveau des installations à Asipovichy est importante à surveiller étant donné le rapport de la CIA sur les inspections de stockage liées au nucléaire russe dans la région. Jusqu’à présent, cependant, nos observations et analyses ne montrent aucun indicateur clair et observable de la construction des installations qui, selon nous, seraient nécessaires pour soutenir le transport et le déploiement des armes nucléaires russes en Biélorussie. Comme toujours, nous ne savons pas ce que nous ne savons pas et il est bien sûr possible qu’il existe d’autres installations dont nous ne sommes pas au courant et qui indiqueraient des activités d’armes nucléaires. […]
Federation of American Scientists, traduction automatique
Samedi 8/7, 22h35
Zapo.
Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont obtenu un accès supplémentaire au site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP), sans – jusqu’à présent – observer aucune trace visible de mines ou d’explosifs, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
[…] Dans ce cadre, ils ont visité la porte d’isolement séparant le bassin de refroidissement de ce qui reste du réservoir de Kakhovka après la destruction du barrage en aval il y a un mois. La porte a été renforcée avec des contrepoids et du sable et il semble qu’il n’y ait eu aucune fuite d’eau de l’étang. Les experts se sont également rendus à la porte séparant le canal d’évacuation de la centrale thermique de Zaporizhzhya (ZTPP) voisine du réservoir. Ce canal et l’étang détiennent des réserves d’eau cruciales pour les besoins de refroidissement de la ZNPP.
« Suite à nos demandes, nos experts ont obtenu un accès supplémentaire au site. Jusqu’à présent, ils n’ont vu ni mines ni explosifs. Mais ils ont encore besoin de plus d’accès, y compris aux toits des tranches de réacteur 3 et 4 et à certaines parties des salles des machines. Je garde espoir que cet accès sera bientôt accordé. Je continuerai à rendre compte des développements à cet égard », a déclaré le directeur général Grossi. […]
AIEA, mise à jour 172, 7 juillet, traduction automatique
Samedi 8/7, 21h10
Sous-munitions (suite).
Le ministre de la Défense de l’Ukraine, Oleksiy Reznikov, a expliqué comment l’Ukraine utilisera les armes à sous-munitions américaines :
Ukrainian Front, Twitter, traduction automatique
- les munitions ne seront pas utilisées sur le territoire de la Fédération de Russie – uniquement pour la désoccupation des territoires ukrainiens internationalement reconnus ;
- les munitions ne seront utilisées que dans les endroits où se rassemblent les militaires russes ;
- l’Ukraine tiendra des registres stricts de l’utilisation de ces armes et des zones locales où elles seront utilisées. Après la libération, ces zones seront prioritaires pour le déminage ;
- l’Ukraine rendra compte à ses partenaires de l’utilisation de ces munitions et de leur efficacité.
Commentaire : "Si vous écoutez certains "experts" militaires, c'est comme si les Ukrainiens allaient inonder les territoires occupés avec ces bombes. Les endroits où ils utiliseront les munitions en grappes sont déjà minés par les Russes."
Samedi 8/7, 19h35
Les défenseurs d’Azovstal, qui devaient patienter en Turquie jusqu’à la fin de la guerre, sont de retour en Ukraine. Quelle est l’intention d’Erdogan ?
« Le retour des commandants d’Azov de la Turquie vers l’Ukraine n’est rien d’autre qu’une violation directe des termes des accords existants », a fustigé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Selon lui, tant l’Ukraine que la Turquie ont violé les termes de cet accord qui prévoyait que ces hommes demeurent en Turquie jusqu’à la fin du conflit.
Le Monde
La Turquie a subi des « pressions » de la part de l’OTAN pour renvoyer les cinq dirigeants d’Azovstal en Ukraine, a rapporté samedi le média russe RIA, citant le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
CNN, traduction automatique [la Russie ménage Erdogan] [edit]
Samedi 8/7, 14h20
Enfants de Tchernobyl.
Après trois ans d’interruption (Covid et guerre), l’association alsacienne Les Enfants de Tchernobyl accueille son 58e groupe d’enfants (depuis 1993). Trente ans d’un engagement sans faille. Bravo.
[…] A cause de la guerre, des risques engendrés par la barbarie russe, du couvre-feu en vigueur, des incertitudes quotidiennes, des modifications des lois et de la mise en œuvre régulière de nouvelles directives par les autorités militaires et civiles ukrainiennes, ce projet fut extrêmement compliqué à construire.
Parce que le ciel de l’Ukraine est interdit au transport aérien civil à cause de la guerre, pour la première fois depuis 18 ans, les Ukrainiens voyagèrent en bus et non en avion. […]
Communiqué de presse, mail
Samedi 8/7, 14h05
Sous-munitions.
[…] D’une efficacité redoutable sur le champ de bataille, les bombes à sous-munitions présentent un défaut majeur. Lorsqu’elles n’explosent pas en totalité au moment de l’impact, elles infectent durablement les terrains ciblés, frappant les populations civiles de manière totalement indiscriminée.
[…] On ne peut que déplorer par principe cette escalade. Même si on peut considérer froidement que l’Ukraine ne peut se battre contre la Russie qu’à armes égales, les dangers encourus sont patents. Parce que la guerre est livrée en Ukraine, les civils ukrainiens seront durablement exposés à des munitions qui pèseront durablement sur la reconstruction là où elles auront été utilisées.
Comme l’a admis la Maison Blanche, l’intensité des combats conventionnels en cours a mis à rude épreuve les réserves américaines, au point d’ouvrir la voie à ces livraisons controversées pour contrebalancer la supériorité russe en matière d’artillerie. Cet aveu de faiblesse concerne tous les alliés occidentaux de l’Ukraine.
[…] Ce faisant, Washington s’avance sur un terrain périlleux. L’attitude de la Russie lors de l’emploi d’armes chimiques par le régime syrien contre son peuple, en 2013, atteste de son absence totale de considérations morales lorsque ses intérêts sont en jeu. Moscou ne s’imposera jamais aucune limite, contrairement aux démocraties, dans la conduite de la guerre.
[…] Sa stratégie de frappes systématiques contre des quartiers d’habitation, expérimentée au cours du quart de siècle passé sur de nombreux théâtres d’opérations, le prouve également. Elle plonge aujourd’hui l’Ukraine dans l’effroi, jour après jour, nuit après nuit. Cette stratégie cynique rend presque secondaire le débat sur le caractère indiscriminé des bombes à sous-munitions. Vladimir Poutine ne trie pas entre les cibles militaires et les civils. Lorsque ces derniers sont frappés, c’est sciemment. […]
Le Monde
Samedi 8/7, 11h15
Phosphore.
[…] Le phosphore est un élément chimique qui joue un rôle crucial dans de nombreux secteurs industriels. Il est notamment indispensable à la production d’engrais pour l’agriculture. En effet, le phosphore est un nutriment essentiel pour la croissance des plantes, et son apport par le biais d’engrais permet d’augmenter significativement les rendements agricoles.
Par ailleurs, le phosphore est également utilisé dans la fabrication de batteries lithium-fer-phosphate (LFP) pour les voitures électriques. Ces batteries, qui sont une alternative plus sûre et plus durable aux batteries lithium-ion traditionnelles, sont de plus en plus utilisées dans le secteur de l’automobile électrique. Le phosphore joue également un rôle dans la production des panneaux solaires, où il est utilisé pour augmenter l’efficacité de la conversion de la lumière du soleil en électricité.
Enfin, le phosphore est également utilisé dans la production de puces informatiques. Il est notamment utilisé dans la fabrication de semi-conducteurs, composants essentiels de nombreux appareils électroniques, des ordinateurs aux smartphones.
Cependant, l’approvisionnement en phosphore est actuellement confronté à des défis majeurs. En effet, la majorité des réserves de roche phosphatée, qui est la principale source de phosphore, se trouvent dans des pays qui sont souvent sujets à des instabilités politiques, comme le Maroc, la Chine ou la Russie.
[…] C’est dans ce contexte que s’inscrit une découverte récente qui pourrait bien changer la donne : un gisement de roche phosphatée d’une ampleur inédite en Norvège. Il pourrait en contenir jusqu’à 70 milliards de tonnes. Cette découverte, réalisée par l’entreprise minière Norge Mining, pourrait répondre à la demande mondiale en phosphore pour les 50 prochaines années. Plus qu’une simple trouvaille géologique, l’avenir de l’agriculture, de l’énergie verte et de la technologie numérique en Europe pourraient en bénéficier. […]
[…] Norge Mining, l’entreprise à l’origine de la découverte du gisement en Norvège, a indiqué qu’elle s’engageait à minimiser l’impact environnemental de l’extraction et du raffinage du phosphore. Pour ce faire, l’entreprise a annoncé qu’elle utiliserait des technologies de capture et de stockage du carbone pour réduire les émissions de carbone associées au processus de raffinage. Ces technologies sont encore en cours de développement.
De plus, la Norvège, en tant membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE), est soumise à des normes environnementales strictes qui régissent l’extraction et le raffinage des minéraux. Ces normes sont parmi les plus strictes au monde, par rapport à d’autres pays producteurs de phosphore, tels que la Chine ou le Maroc. […]
Trust my Science
Samedi 8/7, 10h50
L’avis militaire de Guillaume Ancel.
[…] Du côté ukrainien, l’expérience du barrage de Kakhovka a laissé des traces et ils ne veulent surtout plus se retrouver dans la situation où ils seraient suspectés d’avoir saboté une infrastructure majeure (Zaporijia est la plus grande centrale d’Europe) quand bien même sa destruction ne pourrait être le fait que de ses occupants, les armées russes.
De plus, les Ukrainiens ne veulent donner dans cette période aucune information qui pourrait indiquer aux Russes les réels efforts de leur offensive, mais sans pour autant abandonner le terrain médiatique qu’ils ont remarquablement occupé depuis le début de cette guerre qui dure depuis bientôt 500 jours.
Alors Zaporijia est d’abord une bataille médiatique, que les Ukrainiens essaient de retourner contre les Russes, ces derniers l’occupant depuis leur opération d’invasion lancée le 24 février 2022.
Du côté russe, la centrale de Zaporijia constitue en effet un objet de chantage. Au même titre que les armées russes avaient menacé de faire exploser le barrage de Kakhovka lors de la bataille de Kherson (que les Ukrainiens avaient remportée le 11 novembre dernier), les troupes de Poutine essaient de dissuader les Ukrainiens de pousser plus loin leur offensive dans la région de Zaporijia.
En plaçant des explosifs dans la centrale, comme ils l’avaient fait pour le barrage de Kakhovka, les Russes envoient un message simple : si vous avancez, nous la faisons exploser et nous vous accuserons même de l’avoir fait.
[Au sujet de la contre-offensive] Les officiers expérimentés, comme le chef d’état-major ukrainien ou son homologue américain, n’ont de cesse de le répéter, à défaut d’être entendus : l’offensive se poursuit et ses résultats ne se mesurent pas en avancées spectaculaires, mais sur une échelle de temps qui se compte en semaines, voire en mois. Les résultats de cette offensive, dans cette phase, ne se mesurent pas à la progression du front, mais bien à l’état de ce dernier, car cette digue ne peut pas se déplacer, seulement être entamée et finalement céder. […]
Ne pas subir
Samedi 8/7, 10h40
Zapo : le fin mot.
Samedi 8/7, 10h15
Meduza « a demandé à [ses] lecteurs qui ont quitté la Russie pendant la guerre et qui sont revenus pourquoi ils sont revenus ».
Dmitri
Caucase du Nord
Je me suis envolé pour la Turquie le lendemain du début de la mobilisation [en septembre 2022]. J’ai sorti tout mon argent (ce qui n’était pas beaucoup, c’est un euphémisme) et j’ai laissé ma femme et mon enfant en Russie. Je suis revenu quelques semaines plus tard. J’ai trouvé insupportable le sentiment d’être séparé de ma famille, que je ne pouvais pas emporter avec moi pour des raisons économiques.
Les deux décisions [de retourner en Russie et de ne pas y retourner] étaient mauvaises. J’ai choisi une mauvaise option, mais au moins je suis proche de ma famille.
Kris
Moscou
Je suis parti le 22 septembre 2022. J’étais d’humeur paniquée. J’ai pris un vol direct pour Bakou pour 130 000 roubles, puis j’ai pris l’avion pour Belgrade, puis pour la France. J’ai dû rentrer car ma femme refusait de déménager et j’avais des parents malades à Moscou.
Je ne sais pas si c’était la bonne décision. Je vais peut-être le regretter. Avant la guerre, [la Russie] était un pays, mais après la nuit du 24 février [2022], elle est devenue quelque chose comme un mélange de Corée du Nord et d’Allemagne après la Première Guerre mondiale.
Mikail
Saint-Pétersbourg
Je suis parti après l’annonce de la mobilisation. J’ai dû quitter ma femme enceinte. Plus la naissance approchait, plus je réalisais que je ne pouvais pas manquer la naissance. C’était très dur émotionnellement. J’ai pris l’avion pour le réveillon du Nouvel An.
Je ne peux pas dire que [la décision de revenir] était la bonne. Je ne veux pas que mon enfant grandisse dans un pays où l’on commence à inculquer que la guerre est bonne dès la maternelle. […]
Meduza, traduction automatique
Samedi 8/7, 9h10
Auto-intégration.
Pour remédier aux tergiversations, ArianaGic (« Écrivaine, militante, analyste politique et juridique sanctionné par la Russie ») suggère à l’Ukraine d’adhérer d’elle-même au principe de l’article 5 du traité de l’OTAN.
La prise d’un engagement unilatéral analogue à l’article 5 placera les sceptiques occidentaux quant à l’adhésion de l’UA à l’OTAN face à une situation sans précédent où les membres de l’OTAN recevront un bouclier de sécurité d’un pays qui a une expérience unique de confrontation militaire directe avec la Russie.
Après tout, rejoindre l’OTAN signifie non seulement recevoir la protection du bloc défensif, mais aussi l’engagement de protéger les alliés. Si les citoyens des pays de l’OTAN doivent faire des sacrifices pour protéger l’Ukraine, alors les Ukrainiens doivent être prêts à se battre pour la sécurité de leurs futurs alliés.
La position de l’Ukraine convaincra l’Occident que l’adhésion à l’OTAN n’est pas seulement une tentative de se cacher sous le parapluie de la protection au détriment des risques croissants pour les sociétés occidentales, mais aussi que l’Ukraine chevronnée est prête à se battre pour les pays de l’OTAN le moment venu.
Avec de nombreuses réserves, les garanties de sécurité de l’Ukraine pour les pays partenaires peuvent être qualifiées d' »auto-intégration » dans l’OTAN.
Pourquoi les « plus petits » pays de l’OTAN devraient-ils présumer que leur intégrité territoriale ne sera pas sacrifiée pour « éviter un holocauste nucléaire mondial », ou pour toute autre raison sérieuse ?
Si la nature génocidaire de la guerre russe contre l’Ukraine peut être ignorée ; si le terrorisme nucléaire peut être toléré ; si une catastrophe technologique intentionnelle provoquée par l’homme peut être laissée sans réponse, alors d’où devrait venir la confiance ? […]
ArianaGic, Twitter, traduction automatique
Samedi 8/7, 8h30
Zelenski sur l’île aux Serpents.
Le président de l'Ukraine Volodymyr Zelenskyy a visité l'île aux Serpents et rendu hommage à la mémoire des défenseurs tombés. [la visite n'est pas datée] Commentaire : "Le fait qu'il ait été jugé sûr pour Zelensky de visiter Snake Island en dit long sur la puissance navale et aérienne russe dans la région." [edit] Commentaire : "J'ai vraiment du mal à ne pas penser que ce type est un leader aux proportions historiques... c'est une chose très courageuse à faire... mais il l'a fait... et je peux anticiper toutes les critiques... mais l'homme se tient sur Snake Island. C'est réel. Et c'est un président dont nous devrions tous être reconnaissants d'être en fonction en ce moment. " Commentaire : "Son adresse à la fin de la vidéo m'a fait brailler comme un bébé... il n'a littéralement pas de mots d'auto-satisfaction... tout tourne autour de sa nation et des gens qu'il dirige... comme le font tous les vrais leaders... côte à côte avec ses compatriotes... c'est au-delà des mots."
Samedi 8/7, 8h25
Carbu non-russe.
Un consortium dirigé par Westinghouse a été sélectionné par l’Union européenne pour développer et fournir un approvisionnement en combustible nucléaire « entièrement européen » pour les réacteurs à eau sous pression VVER de conception russe.
[…] Il y a actuellement plus de 30 réacteurs VVER-440 ou VVER-1000 en fonctionnement dans l’UE et en Ukraine, qui se détournait déjà du combustible russe avant la guerre, et s’en est depuis complètement éloignée.
[…] Tarik Choho, président de Westinghouse Nuclear Fuel, a déclaré : « Le projet APIS est une collaboration étroite entre les fournisseurs et les services publics, encouragée par l’UE, pour atténuer le risque actuel de la chaîne d’approvisionnement et réduire la dépendance à l’approvisionnement en carburant VVER de la Russie.
World Nuclear News, traduction automatique
Samedi 8/7, 8h10
L’avis du « prophète » de 2008.
[…] Aujourd’hui, la Russie souffre de la « maladie hollandaise », dans laquelle un type d’exportation « évince » les autres types et entrave la diversification. Il est également victime de la malédiction des ressources, qui se définit comme une dépendance excessive à l’égard des ressources naturelles, conduisant à la recherche de rentes et à la corruption. « La Russie n’a jamais réussi à diversifier son économie loin des ressources naturelles, ce qui est à la fois une bénédiction et une malédiction à long terme », déclare Roubini, affirmant que c’est la cause de la faiblesse et de la corruption de son système économique et politique.
[…] Alors que l’Europe a longtemps été dépendante des ressources naturelles russes, elle « a trouvé un moyen, en fait assez rapide, de moins dépendre du pétrole russe », note Roubini. Les craintes que l’Europe ne soit frappée par une grave récession ne se sont jamais concrétisées. L’Allemagne, par exemple, a pu « réduire sa consommation d’énergie de 20 % avec un impact minimal sur la production industrielle » et a remplacé le gaz naturel russe par des importations en provenance du Moyen-Orient et des États-Unis.
Il sera cependant plus difficile d’empêcher la Russie de vendre ses combustibles fossiles à d’autres acheteurs. Il n’y a aucun moyen d’empêcher la Russie d’exporter de l’énergie à un prix moins cher vers la Turquie, qui la revend ensuite à l’Europe, bien que cela soit plus cher pour la Russie. « Le mieux que nous puissions faire » est simplement de « rendre les choses plus coûteuses et plus difficiles » pour la Russie, dit Roubini.
[…] Roubini n’est pas d’accord avec l’idée que les régimes autoritaires pourraient en quelque sorte se renforcer en raison de leur capacité à faire face aux défis économiques plus rapidement que les démocraties. Même avant l’invasion de l’Ukraine, la Russie a connu une croissance économique médiocre. Citant d’autres autocraties, il dit que la Chine connaît une croissance économique en baisse, tandis que l’Iran et la Corée du Nord sont confrontés à des crises économiques majeures. Lorsque les pays sont dirigés par un individu, dit Roubini, ils sont plus enclins à commettre des erreurs politiques et économiques.
[…] Parlant de l’économie mondiale, Roubini dit que les tendances politiques et économiques récentes indiquent un renversement de la période de mondialisation de 30 ans qui a suivi l’effondrement de l’Union soviétique et l’ouverture de la Chine et d’autres marchés émergents à l’économie mondiale. Aujourd’hui, il y a plus de fragmentation, de « dé-mondialisation » et l’accent est mis sur le commerce sécurisé plutôt que sur le libre-échange. Il soutient que cela a entraîné des taux de croissance plus faibles et des coûts de production plus élevés.
Meduza, entretien avec Nouriel Roubini, traduction automatique
L'économiste américain Nouriel Roubini, professeur à la NYU Stern School of Business, a été économiste principal au Conseil des conseillers économiques sous l'administration du président américain Bill Clinton, et a prédit la crise financière de 2008.
Samedi 8/7, 8h05
500.
Image de fond : "Alors que des discussions animées ont lieu sur le fait que les États-Unis fournissent désormais des munitions à fragmentation à l'Ukraine, il convient de rappeler que la Russie a bombardé sans relâche des zones civiles avec ces munitions au cours des derniers mois. Voici le cimetière d'obus à fragmentation de la Russie dans la région de Kharkiv. Photo de @Liberov" - Mattia Nelles, Twitter
Samedi 8/7, 8h00
LA solution.
Cette chaîne de magasins a décidé d’arrêter de vendre des couteaux en raison d’une société de « plus en plus agressive ».
ParisMatch.be
Samedi 8/7, 7h35
Les experts s’agacent et relativisent. Oyez !
L’American Nuclear Society continue de surveiller les déclarations officielles et les « bavardages » sur les réseaux sociaux concernant l’état de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia (ZNPP).
Nos experts ont soigneusement envisagé les « pires scénarios », y compris le bombardement et le sabotage délibéré des réacteurs et des silos de stockage du combustible usé. Ils ne peuvent pas prévoir une situation qui entraînerait des conséquences sanitaires liées aux rayonnements pour le public.
Les six réacteurs de la centrale sont à l’arrêt depuis plus de dix mois et ne produisent plus suffisamment de chaleur pour provoquer un rejet radiologique rapide. La centrale ZNPP est conçue pour résister aux risques naturels et anthropiques. D’épaisses enceintes de confinement en béton armé protègent les cœurs des réacteurs et sont conçues pour isoler les matières radioactives de l’environnement.
Dans le cas improbable d’une rupture des structures de confinement, tout rejet potentiel de matières radiologiques serait limité à la zone immédiate entourant les réacteurs. À cet égard, toute comparaison entre la ZNPP et « Tchernobyl » ou « Fukushima » est à la fois inexacte et trompeuse.
Les inspecteurs de l’AIEA doivent pouvoir accéder immédiatement et sans entrave à toutes les zones de la centrale nucléaire occupée par la Russie.
L’Agence internationale de l’énergie atomique des Nations unies (AIEA) est la source la plus fiable pour obtenir des informations actualisées sur la centrale nucléaire ZNPP.
American Nuclear Society, traduction Deepl
Samedi 8/7, 0h55
50 balais.
Je parie que ce n’était pas ce que Zaluzhny avait initialement prévu de faire pour son 50e.
Mavka Slavka, Twitter, traduction automatique
Samedi 8/7, 0h45
OTAN.
L’Ukraine « mérite d’intégrer l’OTAN », a jugé, aujourd’hui, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à l’issue d’une rencontre à Istanbul avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Le Monde
Vendredi 7/7, 23h45
Vassia Kindratenko, dit Vassia le jeune, est parti aujourd’hui. Il a quitté son corps paralysé.
Nos condoléances et nos pensées à sa soeur, Katya, qui l’a soutenu dans la maladie. Наші співчуття, Катя. Ми думаємо про вас.
пака.
Vendredi 7/7, 22h00
Mon frère Kola a reçu la convocation militaire. Il ne l’a pas reçu dans les règles, parce qu’il n’était pas à la maison et qu’Iryna n’a pas voulu ouvrir au recruteur : le document a été glissé sous la porte. J’ai hâte de parler à Iryna et à Kola.
L’eau est rationnée chez les parents ; il y en a le matin et le soir, mais pas assez pour le jardin. Et il n’y a pas assez de pression : l’eau ne monte pas plus haut que le deuxième étage dans les immeubles. Iryna habite au premier : ça va.
Depuis un mois, je dors, je dors bien. Je gère mieux mes colères et mes inquiètudes. Je disais je pars, je pars, je pars et je ne partais jamais, mais je suis prête. On verra. Je retourne en Ukraine et s’il faut revenir ici, je reviendrai. Maman prendra le bus jusqu’à Paris, je lui montrerai la tour Eiffel, nous passerons quelques jours dans les Ardennes et voilà.
Pacha a reçu un uniforme neuf et les papiers en règles. Une nouvelle loi attribue trente jours de congé par an aux militaires. Il a posé quinze jours en août. On verra.
Olga, par téléphone
Vendredi 7/7, 21h10
Davaï.
Vendredi 7/7, 20h30
La fiche bricolage.
Aujourd’hui, grâce à Special Kherson Cat : neutralisation d’une mine antipersonnel MON-50 (copie de Claymore).
Commentaire : "Attention aux pièges anti-soulèvement ! Après avoir retiré le fusible de déclenchement, attachez une longueur de fil de pêche à la mine et tirez pendant que vous êtes à l'abri."
La mine [MON-50] contient 700 g de RDX (PVV-5A) pour propulser environ 540 ou 485 fragments à une portée létale de 50 mètres dans un arc de 54° (étalement de 45 mètres à 50 mètres de portée). Les fragments peuvent être des billes d'acier (540) ou des tiges d'acier courtes (485) selon la variante. [...] Le MON-50 est connu pour être utilisé avec le contrôleur sismique VP13 qui empêche l'approche rapprochée pour toute opération de dégagement [...] Wikipedia, traduction automatique
Vendredi 7/7, 18h10
Fuku : la Chine n’est pas contente du plan validé par l’AIEA.
Le chef de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU a déclaré vendredi qu’un ou deux membres de l’équipe d’experts internationaux à l’origine de son rapport donnant le feu vert au rejet par le Japon d’eau radioactive traitée de la centrale paralysée de Fukushima pourraient avoir eu des inquiétudes.
Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un désaccord entre les experts à l’origine du rapport, qui comprenait des participants de 11 pays, dont la Chine, le critique le plus féroce du plan japonais, Rafael Grossi a déclaré à Reuters :
« J’ai entendu dire cela … mais encore une fois, ce que nous avons publié est scientifiquement impeccable. »
Lors de sa première interview depuis la publication du rapport mardi, Grossi a déclaré qu’aucun des experts ne lui avait fait part directement de ses préoccupations et il n’a pas expliqué comment il avait entendu parler du problème.
Le journal d’État chinois Global Times a déclaré jeudi que Liu Senlin, un expert chinois du groupe de travail technique de l’AIEA, était déçu du rapport « hâtif » et avait déclaré que la contribution des experts était limitée et n’était utilisée qu’à titre de référence.
[…] Le groupe de travail créé par l’AIEA en 2021 pour examiner la sécurité du plan du Japon […] comprend également des membres d’Argentine, d’Australie, du Canada et de France , Îles Marshall, Corée du Sud, Russie, Grande-Bretagne, États-Unis et Vietnam, selon [l’AIEA].
[…] Pékin a fustigé le rapport de l’AIEA disant que l’organisme ne devrait pas approuver un plan qui présente des risques pour la vie marine et la santé humaine, malgré les assurances du Japon et de l’AIEA selon lesquelles il aura un impact environnemental négligeable.
Grossi a déclaré que le rapport de l’AIEA ne constituait pas une approbation du plan et que Tokyo devait prendre la décision finale de libérer l’eau qui devait commencer plus tard cet été.
« Nous n’approuvons pas le plan ni ne recommandons que cela soit fait. Nous disons que ce plan est conforme aux normes », a déclaré Grossi.
« Nous ne prenons pas parti. Je ne suis ni du côté du Japon, ni du côté de la Chine, ni du côté de la Corée. Les normes s’appliquent à tous de la même manière », a-t-il ajouté.
[…] Grossi a déclaré qu’il comprenait les inquiétudes car « rien d’identique » à cette sortie ne s’était produit auparavant. Il a ajouté, cependant, qu’il y avait aussi « certains agendas politiques » attachés aux critiques du plan, sans donner plus de détails.
Reuters, traduction automatique
Vendredi 7/7, 16h45
Prime d’assurance.
Où peut-on obtenir une excellente protection pour une prime de 2 % ? (traduction Deepl)
Vendredi 7/7, 16h30
Glasnost Gone se met en pause. Дякую і пака !
Triste nouvelle. Je regrette profondément de ne pas pouvoir continuer à faire campagne ici pour mon bien-aimé et éternellement beau pays, l’Ukraine. A l’aube d’une décennie, les pressions financières et les autres engagements professionnels sont trop importants. Merci beaucoup pour votre soutien et vos dons. Slava Ukraini.
Glasnost Gone, Twitter, traduction Deepl
Vendredi 7/7, 16h10
Orbanovitch a dit.
Commentaire : "Après plus d'un an de clownerie ? Je pense que le gode des conséquences est arrivé sans lubrifiants finalement sous forme d'une sorte d'ultimatum :)" Commentaire :"Pour info, il a déclaré en décembre 2022 que le parlement HU ratifierait l'adhésion de la Suède à l'OTAN lors de la première assemblée parlementaire en janvier 2023." Commentaire :"Je pense que c'est un indice qu'Erdogan approuvera la Suède au sommet de l'OTAN à Vilnius dans quelques jours. Orban ne veut pas être le dernier parti à faire obstacle à l'adhésion."
Vendredi 7/7, 12h50
Hydrogène.
La société nantaise Lhyfe a annoncé jeudi avoir été retenue par l’agglomération d’Epinal (Vosges) pour l’implantation d’un site de production d’hydrogène vert de « plusieurs dizaines de mégawatts » de capacité installée, pour une mise en service « fin 2027 ». Avec ce projet « ambitieux », Lhyfe explique dans un communiqué vouloir répondre aux « besoins croissants » des acteurs de l’industrie et des transports en terme de décarbonation des activités, en France mais aussi en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas.
[…] Le site sera implanté sur la commune de Chavelot, et alimenté en électricité « à partir de centrales photovoltaïques et d’éolien, principalement », a assuré Michel Heinrich [président de la communauté d’agglomération d’Epinal].
Connaissance des énergies
[...] La fabrication d’hydrogène à partir d’énergies fossiles et/ou selon la technique du vaporeformage produit énormément de CO2 : 1kg d’hydrogène produit = 10kg de CO2 émis. C’est pourquoi Lhyfe insiste tant sur le mode de fabrication d’hydrogène. A partir d’énergies renouvelables et par l’électrolyse de l’eau nous n’émettons pas de CO2 lors de sa production. Mieux, nous rejetons de l’oxygène ! [...]
Bon. Ça consomme de l’eau : 2 H2O liq ⟶ 2 H2 gaz + O2 gaz
Le rendement énergétique de l’électrolyse de l’eau peut varier de manière importante. La gamme de rendement varie de 50-70 % à 80-92 % selon les sources. The Shift Project retient ainsi la fourchette de 60-75 %. Ces valeurs se réfèrent seulement au rendement de la conversion de l’énergie électrique en énergie chimique de l’hydrogène ; l’énergie perdue lors de la génération de l’électricité n’est pas comptabilisée.
Wikipedia, électrolyse de l’eau
L’énergie primaire est la quantité d’énergie consommée en amont pour fournir l’énergie finale. L’énergie primaire correspond aux vraies consommations d’énergie du pays, contrairement à l’énergie finale. La filière électrique est déstabilisée actuellement, car en matière d’énergie primaire, l’électricité se classait très mal. Il fallait en effet 2,58 kWh pour fournir 1 seul KWh à l’usager, en raison du faible rendement des centrales nucléaires et des pertes en ligne significatives.
Pic Bleu [Pour info, car ce rapport n’est pas en phase avec le rendement énergétique de l’électrolyse de l’eau : cet article est plus complet]
Vendredi 7/7, 12h20
Crise wagnérienne (suite).
Pour résumer : Prigo a l’air de circuler plus ou moins à sa guise, le FSB aurait laissé publier des photos d’une perquisition à St Petersbourg (armes, lingots, perruques, selfies de Prigo en perruque…), Louka dit que Prigo n’est pas en Biélorussie, des mercenaires Wagner quitteraient l’Afrique.
Loukachenko semble prendre ses distances avec l’accord qu’il aurait négocié tout en continuant à vanter sa capacité à servir de médiateur entre Poutine et un ancien lieutenant fidèle, soulignant ainsi la faiblesse de Poutine.
Loukachenko a déclaré de manière démonstrative que Wagner et Prigozhin sont russes et que les questions sur leur sort ne devraient pas lui être adressées. Loukachenko semble prendre ses distances avec Wagner, et sa rhétorique peut suggérer qu’il attribue au Kremlin la responsabilité de faire respecter l’accord. Loukachenko a également continué à se vanter de ses habiles négociations avec Prigozhin après avoir déclaré que l’autorité de Poutine n’avait pas été affaiblie pendant la rébellion armée en réponse à la question d’un journaliste.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 6 juillet, traduction Deepl
Vendredi 7/7, 12h15
Zapo, le feuilleton.
Pour rappel, on parle d’une centrale nuc de 6 réacteurs, prise en otage par l’armée russe.
Le 6 juillet, les responsables ukrainiens et russes ont largement désamorcé leur rhétorique concernant la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP).
Le chef de la Direction principale du renseignement militaire ukrainien (GUR) Kyrylo Budanov a déclaré le 6 juillet que le danger d’une catastrophe d’origine humaine à la ZNPP » diminue progressivement « , suite aux avertissements de plusieurs responsables ukrainiens le 4 juillet selon lesquels les forces russes pourraient avoir placé des objets ressemblant à des engins explosifs sur les toits de deux des bâtiments du réacteur de la ZNPP.
Le premier chef d’état-major adjoint de l’administration présidentielle russe, Sergey Kiriyenko, et le chef de l’occupation de l’oblast de Zaporizhia, Yevgeny Balitsky, ont également visité la centrale le 6 juillet et ont posté des images à proximité de l’installation de stockage des déchets nucléaires secs de la centrale. [Kiriyenko et Balitsky ont noté que la centrale continuait à « fonctionner normalement » sous contrôle russe, minimisant ainsi les affirmations russes précédentes selon lesquelles les actions ukrainiennes menaçaient de manière imminente la sécurité de la ZNPP. Kiriyenko et Balitsky ont peut-être visité la centrale pour présenter la Russie comme un gardien capable de la ZNPP, et leur posture rhétorique pendant la visite suggère que les responsables russes pourraient revenir sur les avertissements sévères de catastrophe imminente à la centrale.
ISW continue d’estimer que la rhétorique russe autour de la centrale nucléaire ZNPP vise à décourager le soutien occidental à l’Ukraine en accusant l’Ukraine d’irresponsabilité nucléaire, ainsi qu’à dissuader les forces ukrainiennes de mener des opérations contre-offensives dans l’oblast occupé de Zaporizhia.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 6 juillet, traduction Deepl
Vendredi 7/7, 11h25
Journalisme « à la russe ».
Le 6 juillet, des diplômés du département de journalisme de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg ont organisé une manifestation de soutien à la journaliste Elena Milashina, sévèrement battue en Tchétchénie au début de la semaine. Lors de leur cérémonie de remise des diplômes, deux étudiants ont déployé une pancarte avec un portrait de Milashina et les mots « Le visage du journalisme russe ». « Par notre manifestation, nous avons voulu soutenir Elena Milashina au nom des diplômés concernés. Doigts cassés à 14 endroits : c’est le prix en ce moment pour transmettre la vérité aux gens », a déclaré l’un des étudiants à Novaya Gazeta. La manifestation aurait duré 25 minutes et s’est terminée lorsque quelqu’un a appelé la police.
Meduza, traduction automatique
Elena Milashina, journaliste chevronnée de Novaya Gazeta, a été examinée par des médecins à Moscou le 5 juillet. On lui a diagnostiqué une commotion cérébrale, de multiples fractures (jusqu’à 14) aux mains et de multiples ecchymoses. Aucune affaire pénale n’a été ouverte pour l’attaque brutale à Grozny contre Milashina et l’avocat Alexander Nemov. La commission d’enquête russe ne mène pour l’instant qu’une enquête provisoire. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré à la presse que « des mesures sont prises », mais n’a rien promis de plus précis.
Meduza, traduction automatique
Vendredi 7/7, 9h40
Zapo. Le chef d’orchestre gère.
L’Agence internationale de l’énergie atomique « fait des progrès » dans l’inspection de plusieurs zones de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia, a déclaré vendredi le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, à la suite des affirmations de Kiev selon lesquelles l’installation avait été minée.
« Je pense que nous faisons des progrès », a déclaré Grossi aux journalistes à Tokyo.Grossi a déclaré que des responsables de l’AIEA avaient visité des sites comprenant des piscines de refroidissement et n’avaient vu « aucune indication d’explosifs ou de mines à ces endroits ».
CNN, traduction automatique
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s'exprime lors d'une conférence de presse à Tokyo, le 4 juillet 2023, après avoir remis au Premier ministre japonais, Fumio Kishida, le rapport d'évaluation de la sûreté de l'Agence. [...] (Photo par Kyodo News via Getty Images) (traduction Deepl)
Vendredi 7/7, 9h30
Réparer la caillasse.
Vendredi 7/7, 9h15
Zapo : bulletin de santé hydrique.
Bien que les occupants russes aient fait sauter le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, la situation reste stable et sous contrôle. (traduction automatique)
La baignoire est étanche, le nuc est résilient.
Vendredi 7/7, 9h00
Compta : le positif du négatif.
La déforestation de la partie brésilienne de la forêt d’Amazonie a chuté de 33,6 % entre janvier et juin 2023 par rapport à la même période l’an passé, selon des données officielles publiées jeudi 6 juillet.
La lutte contre l’exploitation de la forêt amazonienne est l’un des principaux objectifs du gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva, redevenu président du Brésil le 1er janvier.
Des images satellites de l’Institut national de recherches spatiales (INPE) ont ainsi fait état de 2 649 kilomètres carrés déforestés au premier semestre, contre 3 988 kilomètres carrés entre janvier et juin 2022. […]
Le Monde
Jeudi 6/7, 23h35
Job : scrutateur de lignes.
Le Vietnam a annulé la sortie du film américain sur son territoire en raison de la représentation d’une carte maritime entérinant l’irrédentisme chinois en mer de Chine du Sud. Les Philippines pourraient faire de même.
Pour Barbie, la première excursion en dehors du monde parfait est rude. Après l’annulation, lundi 3 juillet, par le Vietnam de la sortie en salle du film américain portant le nom de la célèbre poupée, prévue le 21 juillet, en raison d’une carte maritime jugée non conforme, l’administration chargée d’autoriser l’exploitation des films aux Philippines a également confirmé étudier le dossier. Un sénateur de ce pays a publiquement prévenu mardi que des séquences du film pourraient « saper la souveraineté des Philippines ».
La carte en question correspond en effet aux prétentions chinoises en mer de Chine du Sud, mais les îles disputées des Spratleys et Paracels constituent un contentieux de longue date entre la Chine, d’une part, et notamment le Vietnam et les Philippines, d’autre part. Au moins une image dans le film Barbie fait en effet allusion à la « ligne en neuf traits », un pointillé qui, sur les cartes chinoises, délimite ce que la Chine revendique comme son propre territoire maritime, mais qui englobe une partie des eaux territoriales et des zones économiques exclusives (ZEE) de cinq pays riverains d’Asie du Sud-Est. […]
Le Monde
Jeudi 6/7, 23h20
Ah, la fameuse dépression post-accidentelle…
(Pour rappel, l’anxiété est plus dangereuse que le rayonnement, dans le narratif post-accidentel — Tcherno & Fuku).
[…] En bref, les plus grands dangers pour les réacteurs de Zaporizhzhia impliquent une action militaire intentionnelle visant à provoquer une libération de rayonnement. Malheureusement, avec les forces militaires russes qui contrôlent le site, le reste du monde ne peut pas faire grand-chose pour empêcher une telle catastrophe intentionnelle de se produire. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a deux inspecteurs sur place, et ils peuvent continuer à demander qu’on leur donne l’accès nécessaire pour rechercher des explosifs […]
[…] Mais en même temps, il est important de se préparer au pire, comme l’Ukraine l’a fait lors de récents exercices pour tester sa réponse à une catastrophe nucléaire. Les États-Unis, d’autres pays et l’AIEA aident tous l’Ukraine à se préparer à une intervention d’urgence et peuvent intensifier cette aide. En particulier, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres devraient travailler avec l’Ukraine pour établir un réseau de professionnels de la santé mentale formés, prêts à aider les gens à faire face à leur peur et à leur dépression en cas d’accident, qui sont souvent les effets les plus importants d’une telle catastrophe.
À plus long terme, il est nécessaire de repenser la sûreté et la sécurité nucléaires dans le contexte de la possibilité que les installations nucléaires puissent être exposées à la guerre, à des troubles civils de masse ou à l’effondrement du gouvernement. Et il est nécessaire de conclure de nouveaux accords pour réduire le risque que les grandes installations nucléaires civiles sous inspection internationale soient à nouveau la cible d’attaques militaires.
Bulletin of the Atomic Sceintists, Matthieu Bunn, traduction automatique
Jeudi 6/7, 23h10
Belarus : à la barbe des uns et des autres.
« C’est le genre de sujet qu’il n’est pas vraiment approprié d’aborder pour un politicien. Un certain nombre d’ogives nucléaires ont été déplacées sur le territoire du Belarus. Elles sont sous haute surveillance. Récemment, j’ai lu […] comment les ogives nucléaires ont été déplacées, où elles ont été déplacées. Et ils écrivent que nous avons quelque chose à voir avec le chemin de fer et que le ministre des transports, décédé récemment, était contrarié que nous ayons paralysé le chemin de fer à cause du déplacement de munitions… Tout d’abord, les munitions ont été déplacées il y a longtemps et n’ont rien à voir avec la mort de ce ministre. Nous devons donc nous calmer. Mais je vais vous dire un fait qui tue (…) : nous n’avons pas déplacé d’ogives nucléaires sur le terrain. Nous n’avons dérangé personne. Nous l’avons fait de telle manière que ni les États-Unis, ni le Mi6, ni l’Allemagne ne l’ont remarqué nulle part. Telle était l’idée », [a déclaré Loukachenko].
Reform, traduction Deepl
Le ministre des transports et des communications du Belarus, Aliaksei Avramenko [47 ans], s’est suicidé, affirme le journal Nasha Niva, citant deux sources. Il s’est suicidé dans le garage de sa datcha, où il a été retrouvé par ses proches.
Une cérémonie d’adieu au ministre s’est tenue à la Maison de la culture et du sport des cheminots à Minsk aujourd’hui, 6 juillet. De nombreux hauts fonctionnaires sont venus lui faire leurs adieux, mais Alexandre Loukachenko lui-même n’a pas assisté à la cérémonie, se contentant d’envoyer une couronne. […] La cause du décès n’a pas été officiellement annoncée.
Reform, traduction Deepl
Jeudi 6/7, 19h25
Echange de prisonniers.
Jeudi 6/7, 19h20
Grosse caillasse.
Jeudi 6/7, 19h15
OTAN.
L’adhésion de la Suède à l’OTAN est « à portée de main », a déclaré jeudi le chef de l’alliance militaire, Jens Stoltenberg, lors d’un point de presse à l’issue d’une réunion de hauts responsables turcs, suédois et finlandais.
La réunion a été convoquée pour tenter de surmonter les objections turques à l’adhésion de la Suède à l’alliance. […]
CNN, traduction automatique
Jeudi 6/7, 19h10
Je me souviens. Cette mort-là date déjà de quelques jours et les factures s’empilent à une vitesse folle sur le compte de Putler.
Jeudi 6/7, 17h40
On line.
Il en circule peu, mais quand même : des drones UKR filment des soldtas russes isolés se tirant une balle dans la tête. Le corps a un vague mouvement de repli foetal, ou de détente.
Jeudi 6/7, 14h10
Сто к одному (cent contre un).
La monnaie russe a de nouveau baissé. Le taux de change de l’euro a dépassé 100 roubles.
[…] Lors de la séance du 6 juillet, le rouble s’est sérieusement déprécié face aux devises « amies » et « hostiles ». Le taux de change de l’euro a dépassé la barre psychologique des 100 roubles, le dollar américain vaut désormais 94 roubles, et le dollar de Hong Kong, le yuan chinois prennent d’assaut les niveaux d’avril 2022. La monnaie russe baisse malgré les menaces de l’OPEP de réduire la production de pétrole et réjouit le ministère russe des Finances : un rouble faible aidera les autorités à faire face à un déficit budgétaire record. Certes, un dollar de l’ordre de 100 roubles privera Vladimir Poutine de l’un de ses arguments favoris sur la « stabilité » de l’économie russe. […]
[…] Pour l’État russe […] l’effondrement du rouble est une aubaine. Le budget pour 2023 accuse toujours un déficit record : les coûts de la guerre obligent les autorités à chercher des postes budgétaires secondaires qui peuvent être réduits. La chute du rouble, en revanche, réduit la pression sur le budget russe et permet aux autorités russes de stabiliser partiellement les dépenses. […]
Holod, traduction automatique & Deepl
Jeudi 6/7, 14h00
La civilisation mercantile retourne à la sécurité nationale.
En 2007, alors que nous vivions dans un monde différent de celui d’aujourd’hui, un journal suisse a demandé à Alan Greenspan quelles étaient ses préférences politiques pour les prochaines élections présidentielles américaines. L’ancien président de la Réserve fédérale a répondu avec franchise : « nous avons la chance que, grâce à la mondialisation, les décisions politiques aux États-Unis aient été largement remplacées par les forces du marché mondial. La sécurité nationale mise à part, cela ne fait guère de différence de savoir qui sera le prochain président. Le monde est régi par les forces du marché ». […]
Le Grand Continent, Alessandro Aresu, L’Europe dans le monde de la sécurité nationale
Jeudi 6/7, 13h40
Rail.
Les Echos - Des panneaux solaires ont déjà été déployés sur une centaine de parkings de petites gares, ainsi que dans les abords de plusieurs gares comme Nîmes, Valence, ou encore Le Mans (photo). (ARKOLIA ENERGIES) La SNCF a longtemps possédé des barrages, elle va se mettre au photovoltaïque. L'entreprise publique a annoncé ce jeudi la création d'une nouvelle filiale, baptisée « SNCF Renouvelables », destinée à la production d'énergie solaire pour couvrir une partie de ses besoins en électricité. [...]
Des TGV qui roulent au solaire : la SNCF veut couvrir, d’ici 2030, 15 à 20% de ses besoins électriques actuels et futurs avec ses propres panneaux photovoltaïques, ce qui ferait de la compagnie publique l’un des grands producteurs d’énergie solaire de France. La SNCF, deuxième propriétaire foncier derrière l’État, a annoncé jeudi vouloir installer 1000 hectares de panneaux sur des terrains qu’elle possède, sur le toit de ses bâtiments, ou sur ses parkings. L’investissement prévu atteindrait un milliard d’euros.
[…] À elle seule, la filiale Voyageurs consomme entre 1 et 2% de l’électricité nationale. […] Premier consommateur industriel d’électricité du pays avec ses 15.000 trains et 3000 gares, la SNCF espère déployer en panneaux solaires une puissance de 1000 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale) d’ici sept ans. […] Le «cadastre solaire» de la société prévoit de couvrir toutes les régions françaises, avec le Grand Est identifié comme «un grand pourvoyeur de parcelles». Les opérations doivent démarrer dès 2023 sur une trentaine de sites de tailles diverses. […]
Le Figaro
Jeudi 6/7, 13h30
Roulette russe.
Jeudi 6/7, 11h10
Zapo.
Budanov dit que le risque d’un attentat décroit.
« Nous prenons certaines mesures dans ce domaine – à la fois publiques et non publiques, et je pense que maintenant le danger d’une catastrophe artificielle d’origine humaine diminue progressivement », a déclaré le chef du service de renseignements ukrainien.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Jeudi 6/7, 10h35
Nouvelle attaque russe d’appartements (sorte de bâtiment destiné à loger les gens ordinaires) à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.
[…] Il s’agit d’un « tir direct contre un immeuble résidentiel » effectué par les forces russes, a décrit le chef de l’administration régionale, Maksym Kozytsky, sur Telegram. […]
Le Monde
D’après nos renseignements, un fanion jaune et bleu, accroché au rétroviseur de l’unes de ces voitures, a pu inciter le missile à considérer qu’il s’agissait bien d’une cible militaire. « L’armement russe est extrémement finaud », déclarera bientôt le porte-parole du Kremlin.
Jeudi 6/7, 10h05
Rejet en mer des eaux tritiées de Fukushima : résumé.
TEPCO a un problème technique, le gouvernement japonais un problème sociétal, l’AIEA un problème stratégique, les riverains un problème de santé publique, l’industrie nuc un problème systémique.
Les eaux usées radioactives contiennent certains éléments dangereux, mais la majorité d’entre eux peuvent être éliminés de l’eau [pour être stockés quelque part], a déclaré TEPCO. Le vrai problème est un isotope d’hydrogène appelé tritium radioactif, qui ne peut pas être éliminé. Il n’existe actuellement aucune technologie permettant de le faire.
Mais le gouvernement japonais et l’AIEA affirment que l’eau contaminée [au tritium] sera fortement diluée et libérée lentement pendant des décennies. Cela signifie que la concentration de tritium rejetée sera égale ou inférieure à la quantité autorisée dans d’autres pays et qu’elle sera conforme aux réglementations internationales en matière de sécurité et d’environnement, affirment-ils.
TEPCO, le gouvernement japonais et l’AIEA affirment également que le tritium est présent naturellement dans l’environnement, de la pluie à l’eau de mer en passant par l’eau du robinet, et même dans le corps humain, de sorte que le rejet de petites quantités dans la mer ne devrait pas présenter de danger.
CNN, traduction Deepl
[…] Le tritium est extrêmement rare à l’état naturel (environ un atome de tritium pour 1018 atomes d’hydrogène), mais est émis dans l’environnement par l’industrie nucléaire : dans le fonctionnement normal des réacteurs nucléaires et lors du traitement des éléments combustibles. Il est également produit lors d’explosions nucléaires. L’Autorité de sûreté nucléaire estime que « le développement de projets de nouvelles installations (EPR, ITER) et l’évolution des modes de gestion des combustibles nucléaires […] conduisent tous deux à une augmentation des rejets en tritium de l’industrie nucléaire »
[…] La radioactivité β de faible énergie fait que les électrons émis sont rapidement arrêtés dans l’eau et dans les tissus biologiques, après avoir parcouru seulement 6 μm tout au plus (et en moyenne environ 0,56 μm)7. Un rayonnement externe est donc rapidement arrêté par la simple surface « morte » de la peau humaine.
Cependant, contrairement à leur rayonnement, la plupart des molécules tritiées comme l’eau tritiée sont facilement absorbées à travers la peau, des membranes ou tissus biologiques de tous les êtres vivants. Sa radioactivité ne le rend donc potentiellement dangereux que s’il est inhalé ou ingéré, et a priori uniquement dans les cellules vivantes qu’il aura pénétrées.
Wikipedia
[…] Certains ont mis en doute les conclusions de l’AIEA, la Chine affirmant récemment que l’évaluation de l’agence « n’est pas une preuve de la légalité et de la légitimité » du rejet d’eaux usées de Fukushima.
[…] Une préoccupation est que la dilution des eaux usées pourrait ne pas suffire à réduire son impact sur la vie marine. Les polluants comme le tritium peuvent traverser différents niveaux de la chaîne alimentaire – y compris les plantes, les animaux et les bactéries – et être « bioaccumulés », ce qui signifie qu’ils s’accumuleront dans l’écosystème marin, [a déclaré un scientifique travaillant avec le Forum des îles du Pacifique pour évaluer le plan de rejet des eaux usées]
[…] À titre de comparaison, la limite réglementaire du Japon autorise un maximum de 60 000 becquerels par litre. L’Organisation mondiale de la santé autorise 10 000, tandis que les États-Unis ont une limite plus conservatrice de 740 becquerels par litre.
[…] De nombreux organismes, dont l’ AIEA, soulignent que les centrales nucléaires du monde entier rejettent régulièrement et en toute sécurité des eaux usées traitées contenant de faibles niveaux de tritium.
[…] Beaucoup de scientifiques ne sont pas rassurés. Tim Mousseau, professeur de sciences biologiques à l’Université de Caroline du Sud, a souligné que même si c’est une pratique courante dans les centrales nucléaires, il n’y a tout simplement pas assez de recherches sur l’impact du tritium sur l’environnement et sur nos produits alimentaires.
[…] Richmond, de l’Université d’Hawaï, a ajouté que « le mauvais comportement des autres » n’était pas une excuse pour continuer à rejeter des eaux usées dans l’océan. « C’est une opportunité ultime pour (le Japon et l’AIEA) de changer la façon dont les affaires sont menées pour le mieux », a-t-il déclaré.
CNN, op. cit., traduction automatique
Un rassemblement à Séoul, en Corée du Sud, en opposition au plan japonais de rejet des eaux usées le 12 juin 2023. Wang Yiliang/Xinhua/Getty Images
Jeudi 6/7, 9h55
Rejet en mer des eaux tritiées de Fukushima : en deux mots.
Il n’y avait « pas d’autres options » car l’espace manque pour contenir les matériaux contaminés.
CNN, citant le ministre de l’Environnement japonais en 2019, traduction automatique
Jeudi 6/7, 2h10
Recyclage ?
[…] En 1959, le sous-marin USS Barbero collabora avec les services postaux à rechercher des moyens plus rapides et plus efficaces de transport du courrier en effectuant l’unique acheminement de courrier par missile de l’histoire. Le 8 juin, il tira un missile Regulus dont la tête nucléaire avait été remplacée par deux containers officiels des services postaux.
Un bureau de poste officiel fut établi à bord du Barbero, les services postaux lui délivrèrent environ 3000 courriers avant son départ de Norfolk (Virginie). Le courrier était entièrement composé de plis commémoratifs à l’intention du président Eisenhower, d’autres fonctionnaires gouvernementaux, de membres de l’Union postale universelle, etc. Ils contenaient des lettres provenant de directeur de l’USPS, Arthur E. Summerfield, étaient affranchis de timbres à 4 ou 8 cents qui furent tamponnées « USS Barbero Jun 8 9.30am 1959 » avant le départ du bâtiment.
Après un vol de 22 minutes, le missile atterrit avec succès à la base navale de Mayport, en Floride, et fut ouvert. Sa cargaison fut transmise au bureau de poste de Jacksonville, Floride, pour tri et routage vers les destinataires. […] Summerfield proclama que l’événement était « d’une importance historique pour les peuples du monde entier » et augura qu’« avant que l’homme atteigne la Lune, le courrier sera délivré en quelques heures de New York en Californie, en Grande-Bretagne, en Inde ou en Australie par des missiles guidés. Nous entrons dans l’ère des missiles postaux ». […]
Wikipedia, fusée postale
Jeudi 6/7, 1h30
Fuku.
Aujourd’hui [4 juillet], j’ai remis au Premier ministre japonais Fumio Kishida les conclusions de [l’examen de sécurité indépendant] de l’AIEA sur le plan japonais de rejeter l’eau traitée de la centrale de Fukushima Daiichi dans la mer.
[…] La libération de l’eau traitée stockée à la centrale de Fukushima Daiichi est une décision nationale du gouvernement japonais et le rapport [de l’AIEA] n’est ni une recommandation ni une approbation de cette politique.
[L’AIEA] poursuivra son examen de sécurité impartial, indépendant et objectif pendant et après la phase de décharge. Nous aurons une présence continue sur place et fournirons une surveillance en ligne en direct sur notre site Web.
Rafael Mariano Grossi, Twitter, traduction automatique
Jeudi 6/7, 1h25
Intermittence du nuc.
Le réacteur nucléaire EPR 1 de Taishan en Chine accusera bientôt six mois d’arrêt, une pause liée en partie à de la corrosion sur des gaines de combustibles qui soulève des interrogations pour Flamanville 3, seul réacteur de même conception en construction en France.
L’affaire – un phénomène de corrosion relevée sur des gaines de crayons combustibles – a été révélée fin juin par le Canard Enchaîné, qui mercredi encore titrait sur cette « ombre chinoise » sur les ambitions nucléaires françaises.
Depuis, peu d’informations ont filtré sur l’avarie chinoise, alimentant les interrogations sur le sort de l’EPR en construction à Flamanville (Manche), de même conception française. Ce dernier, « Fla3 » dans le jargon de l’atome, est très attendu: il doit en effet entrer en service au premier trimestre 2024 avec 12 ans de retard sur le calendrier et des dérapages financiers colossaux. […]
Connaissance des énergies
Jeudi 6/7, 1h10
Belarus.
L’une des chaînes de télégrammes pro-gouvernementales a publié une vidéo montrant Sergueï Tikhanovski. La vidéo montre un prisonnier entrant dans une cellule. Ensuite, des images sont montrées dans lesquelles il fait un peu d’échauffement et mange. Le cadre comprend la date du 5 juillet 2023, date à laquelle l’enregistrement aurait été effectué.
Rappelons qu’au début de cette semaine, Svetlana Tikhanovskaya a déclaré avoir reçu un message anonyme concernant la mort de son mari. Selon elle, il n’y a eu aucune communication avec lui depuis le 9 mars.
Reform, traduction automatique
Cela remplit mon cœur de soulagement de voir mon mari Siarhei vivant et fort. Maintenant qu’il a été montré, voyons Viktar Babaryka, Maria Kalesnikava, Maksim Znak, Ihar Losik et tous les autres avec qui il n’y a plus de contact maintenant. Les avocats doivent avoir accès à tous les prisonniers politiques.
Sviatlana Tsikhanouskaya, Twitter, traduction automatique
Jeudi 6/7, 1h00
Pologne.
L’étude a été commandée par l’organisation publique polonaise Juliusz Mieroszewski Center for Dialogue, subordonnée au ministère de la Culture, dont les activités visent à établir un dialogue entre les Polonais et les peuples d’Europe de l’Est.
L’enquête a été menée à la mi-mai 2023 par le biais d’entretiens téléphoniques, 1002 personnes des villes et villages polonais y ont participé, l’échantillon correspond à la structure de la population polonaise par sexe, âge, région et taille de la localité de résidence.
[…] En 2023, tout a changé : désormais 82 % des Polonais estiment que la Biélorussie est hostile à la Pologne (rappelons que la propagande biélorusse expose constamment la Pologne comme un ennemi). 91% des personnes interrogées sont convaincues que la Russie est hostile.
Zerkalo, traduction automatique
Comment les Polonais perçoivent-ils l'attitude des autres pays [Slovaquie, Tchéquie, Lituanie, Ukraine, Allemagne, Belarus, Russie] à l'égard de la Pologne ? [amical / inamical] (traduction automatique)
Jeudi 6/7, 0h55
On the road.
Jeudi 6/7, 0h55
Zapo, le feuilleton.
Mercredi 5/6, 20h30
Je me souviens.
Valery Guerassimov, le chef d’état-major de l’armée, n’a plus été vu en public ni à la télévision depuis que le patron du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, a demandé lors de la mutinerie que Guerassimov lui soit remis. Par ailleurs, Valery Guerassimov , 67 ans, n’a plus été mentionné dans les communiqués de presse du ministère de la défense russe depuis le 9 juin, rapporte Reuters. Commandant de l’« opération militaire spéciale » en Ukraine, selon les termes du Kremlin pour décrire ce que Kiev et les Occidentaux dénoncent comme une invasion, Valery Guerassimov serait le détenteur de l’une des trois « mallettes nucléaires », d’après des analystes occidentaux. […]
Le Monde
Mercredi 5/7, 20h20
Молодец !
Plus de 710 100 candidats au baccalauréat ont été fixés sur leur sort ce mardi 4 juillet 2023.
Parmi eux, Miron Motulko, qui a quitté l’Ukraine le 24 février 2022, premier jour de l’invasion russe. Arrivé à Cherbourg (Manche) deux mois plus tard et ne parlant pas un mot de français, il vient d’y décrocher son diplôme. Brillant.
Ouest-France
Mercredi 5/7, 19h55
Danse sur tes prothèses.
Oleksandr Budko a perdu ses jambes en défendant l'Ukraine dans la région de Kharkiv. Maintenant, il fait de la danse moderne, comme dans cette représentation de Giselle par le United Ukrainian Ballet. (traduction automatique)
Mercredi 5/7, 17h45
Zapo, le feuilleton.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a réclamé mercredi d’avoir accès à l’ensemble des bâtiments de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (sud), occupée par les troupes russes, pour « confirmer l’absence de mines ou d’explosifs sur le site ». « Alors que la tension et les activités militaires s’accentuent dans la région, nos experts doivent pouvoir vérifier les faits sur le terrain », a déclaré le directeur général, Rafael Grossi, dans un communiqué, jugeant « crucial de clarifier la situation actuelle » au moment où les deux camps s’accusent mutuellement de planifier « provocation » ou « attaque ».
Au cours des dernières semaines, le personnel de l’AIEA sur place a inspecté différents endroits « sans observer jusqu’à présent de traces de mines ou d’explosifs ». Mais l’instance onusienne n’a pas pu accéder aux toits des locaux abritant les réacteurs 3 et 4 ou encore à certaines zones du système de refroidissement de la centrale. La présence militaire « semble inchangée », ajoute l’AIEA, qui n’a par ailleurs pas constaté récemment de bombardements à proximité. […]
Le Monde
Mercredi 5/7, 15h55
Mercredi 5/7, 15h40
A Zapo, dans le cadre d’un partenariat viticole, des caisses de pinards prennent le soleil sur le toit du réacteur 4.
Mercredi 5/7, 15h30
Et moi je te dis que la Chine n’a pas dit que.
Le Kremlin a rejeté un rapport selon lequel le président chinois Xi Jinping avait mis en garde le président russe Vladimir Poutine contre l’utilisation d’armes nucléaires en Ukraine.
Selon un rapport du Financial Times, Xi a lancé l’avertissement à Poutine lors d’une réunion en face à face à Moscou en mars. Cependant, le Kremlin a déclaré mercredi que le rapport était faux.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré « à la suite de cette visite importante, de nombreuses informations ont été fournies, l’essence des négociations a été clairement énoncée dans les documents signés.
« Tout le reste n’est que fiction. »
CNN, traduction automatique
Les responsables ukrainiens ont déclaré avoir mis en place des procédures pour un éventuel assaut russe contre la centrale électrique de Zaporizhzhia, alors que Kiev a mis en garde contre une provocation du Kremlin à l’installation.
La vice-ministre de la Défense, Hanna Maliar, […] a déclaré mercredi : « Afin de minimiser les conséquences négatives potentielles, les services d’urgence se sont entraînés pendant plusieurs jours dans quatre régions ukrainiennes – Dnipropetrovsk, Zaporizhzhia, Kherson et Mykolaïv – pour surmonter les conséquences d’une éventuelle attaque terroriste contre le ZNPP. «
CNN, traduction automatique
Mercredi 5/7, 12h40
Le Monde - Oblast de Zaporijia, Ukraine, 1 juillet 2023. Jack, 48 ans, ingénieur informaticien avant la guerre, soldat dans la brigade territoriale de Dnipro, porte un masque FPV pour piloter des drones, dans une maison occupée par des soldats ukrainiens à 15 kilomètres de la 1er ligne de front.
Mercredi 5/7, 12h20
Avis.
La Russie et l’Ukraine ont considérablement intensifié leur rhétorique concernant un incident nucléaire à la centrale [de Zapo] au cours des dernières 24 heures à des niveaux sans précédent. Personnellement, je ne vois pas encore d’indications que quoi que ce soit se passera à court terme.
Je crois que dans certaines circonstances, la Russie pourrait décider de provoquer un accident nucléaire. Je ne pense cependant pas que nous ayons atteint ce point maintenant. Si cela devait se produire, je crois que cela se produirait en réponse à une importante percée ukrainienne.
À ce jour, la contre-offensive ukrainienne n’a pas encore atteint un niveau de succès qui, je pense, ferait d’un incident nucléaire ce que la Russie considère comme la réponse appropriée. Même dans l’état d’esprit du Kremlin, le rapport risque/récompense est loin.
La seule façon dont je pourrais voir cela se produire en ce moment serait si la situation au Kremlin est nettement pire pour Poutine après la mutinerie de Wagner qu’il n’y paraît de l’extérieur.
Compte tenu des déclarations des États-Unis et de l’OTAN sur la réaction à un incident nucléaire au ZNPP, cela devrait être la situation la plus désastreuse pour Poutine où la distraction est considérée comme le seul moyen de survie viable.
Dans les déclarations récentes, il se heurterait à la même réponse de l’OTAN que l’utilisation d’armes nucléaires en Ukraine et serait potentiellement un déclencheur de l’article 5. Je ne vois aucune récompense résultant d’un incident nucléaire à ZNPP qui l’emporte sur ce risque. […]
Oliver Alexander, Twitter, traduction automatique
Mercredi 5/7, 12h20
Ça caille, il pleut.
Mercredi 5/7, 9h00
Zapo semble avoir traversé cette nuit sans dommage. Et les hauteurs d’eau affichées par l’opérateur ukrainien ne changent pas.
Mercredi 5/7, 8h55
Image.
Mis à part ce câble électrique traversant le ciel, ce pourrait être un tableau de la Renaissance.
Mardi 4/7, 22h55
Belarus.
La 30e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE s’est achevée à Vancouver, à l’issue de laquelle une déclaration et plusieurs résolutions ont été adoptées, notamment sur le Bélarus.
La déclaration note la « nature impérialiste et coloniale » de la Russie et déclare qu’elle poursuit une « annexion douce » de la Biélorussie.
La déclaration condamne l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le « rôle honteux de la Biélorussie en tant que co-agresseur » et note que la Biélorussie « se rapproche de plus en plus du statut de partie active à la guerre «
Reform, traduction automatique
Mardi 4/7, 22h50
Une femme vérifie son chat à Kiev le 30 mai après l'avoir récupéré dans son appartement, qui a été endommagé par les débris d'un drone russe abattu pendant la nuit. Photo : Brendan Hoffman pour le New York Times (traduction automatique)
Mardi 4/7, 22h45
Enjeu.
Les Ukrainiens sont épuisés, endeuillés. Mais, à Kyiv, je n’ai pas senti l’ombre d’une faille dans leur détermination. Aujourd’hui comme hier, ils sont convaincus que deux issues sont possibles : ils arrêtent définitivement la pulsion meurtrière de la Russie ; ou ils périssent.
Anna Colin Lebedev, Twitter
Mardi 4/7, 21h45
Géo-ingénierie.
Miroirs spatiaux, injection massive de particules de soufre dans l’atmosphère, efforts pour modifier les nuages… plusieurs techniques à l’étude pour renvoyer le rayonnement solaire (et ainsi refroidir la Terre) font l’objet de controverses sur leur efficacité et les dangers potentiels.
« L’intervention intentionnelle à grande échelle dans les systèmes naturels suscite une attention croissante, mais les risques et conséquences inattendues sont mal compris » faute d’évaluations scientifiques complètes, et « les règles nécessaires » pour les encadrer n’existent pas, avertit la Commission européenne.
« Ces technologies introduisent de nouveaux risques pour les personnes et les écosystèmes, elles pourraient aggraver les déséquilibres de pouvoir entre les nations, déclencher des conflits et soulever une myriade de problèmes éthiques, juridiques, de gouvernance », s’alarme l’exécutif européen.
« En l’état de leur développement, elles représentent un niveau de risque inacceptable pour l’homme et l’environnement », résume la Commission dans un communiqué, estimant que ce n’était « pas la réponse au changement climatique », faute de s’attaquer à la racine du problème – les émissions croissantes de gaz à effet de serre.
« La géo-ingénierie ne doit pas devenir une excuse pour ne pas s’attaquer aux causes profondes en offrant aux pollueurs un moyen d’éviter de prendre des mesures », a affirmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
[…] « C’est un sujet aux implications mondiales et aux risques considérables. Personne ne devrait mener des expériences seul avec notre planète commune. Cela doit être discuté formellement au plus haut niveau », a commenté le vice-président de la Commission, Frans Timmermans.
Euractiv
Mardi 4/7, 21h40
Zapo.
On en est à prévisualiser ce qui a fait la traîne de Tcherno.
Grosse tension chez les Ukrainiens qui craignent une action RUS contre la centrale nucléaire d’Enerhodar. Cette carte d'un « accident » de @NewVoiceUkraine. En vert les taux de radiation inférieurs à la norme en mSv/heure. Épicentre : Enerhodar. 500.000 personnes touchées dans un rayon de 30 km. 2,7 millions pour un rayon de 100 km.
Mardi 4/7, 21h35
Chine.
En juillet, la Chine s’attend à une météo plus que capricieuse. De multiples catastrophes naturelles, notamment des inondations, des vents violents et des températures élevées sont attendues, d’après l’agence officielle Chine nouvelle. Des pluies diluviennes frappent déjà le pays depuis plusieurs semaines. Dans la région de Hunan, plus de 10.000 personnes ont déjà été évacuées après des inondations qui ont endommagé plus de 2.000 logements. Dans la province du Shaanxi, des dizaines de maisons et de routes ont été endommagées après les pires intempéries « depuis 50 ans », a rapporté la presse locale. […]
Les Échos
La Chine a annulé la visite à Pékin du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, prévue la semaine prochaine, a-t-on appris mardi auprès de la Commission européenne.
[…] L’un des contentieux les plus vifs avec Pékin est lié à l’ambiguïté de la position chinoise sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Soucieuse de réduire la dépendance économique de l’Union européenne vis-à-vis de Pékin, la Commission a par ailleurs dévoilé fin juin une stratégie pour répondre de façon plus ferme aux risques pesant sur sa sécurité économique.
Le Figaro
Le Ministère du Commerce chinois a annoncé ce lundi 3 juillet des mesures pour contrôler ses exportations de gallium et germanium – deux métaux importants dans la fabrication de semi-conducteurs. À partir du 1er août 2023, les exportateurs de produits à base des deux métaux devront demander une licence d’exportation et fournir des informations sur leurs contrats à l’étranger.
La Chine est le premier producteur des deux métaux – elle représentait plus de 80 % de la production mondiale de gallium et de germanium en 2020. Si les stocks de ceux-ci ne sont pas aussi localisés que ceux des terres rares et d’autres gisements sont disponibles ailleurs, les infrastructures nécessaires à leur exploitation n’ont pas été pleinement développées.
En 2022, selon le National Bureau of Statistics de la Chine, les premiers importateurs de gallium produit en Chine étaient le Japon, l’Allemagne et les Pays-Bas ; pour le germanium, il s’agissait du Japon, de la France, de l’Allemagne et des États-Unis.
Le Grand Continent
La Chine est déjà le leader incontesté dans le monde en matière de capacités éoliennes et solaires installées. Et le pays pourrait encore accélérer le développement de ces filières et atteindre en avance ses objectifs de 2030, selon les dernières prévisions de l’ONG américaine Global Energy Monitor.
La Chine a émergé comme le leader mondial incontesté « ces dernières années […] grâce à une combinaison d’incitations et de mesures réglementaires ». En 2022, ce pays a compté à lui seul pour 55% des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables selon BloombergNEF (en investissant notamment cette année-là 164 milliards de dollars dans de nouvelles installations solaires et 109 milliards de dollars dans de nouvelles installations éoliennes). […]
Connaissance des énergies
Mardi 4/7, 20h45
Fuku : dilution (suite), impact négligeable.
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a officiellement présenté au Premier ministre japonais Fumio Kishida le rapport complet de l’agence sur le déversement d’eau prévu.
« Le rapport est le résultat de près de deux ans de travail par un groupe de travail de l’AIEA composé des meilleurs spécialistes de l’Agence conseillés par des experts en sûreté nucléaire internationalement reconnus de onze pays », a déclaré l’AIEA. « Ils ont examiné les plans du Japon par rapport aux normes de sécurité de l’AIEA qui servent de référence mondiale pour la protection des personnes et de l’environnement et contribuent à un haut niveau de sécurité harmonisé dans le monde entier. » […]
[…] « Sur la base de son évaluation complète, l’AIEA a conclu que l’approche du rejet d’eau traitée ALPS dans la mer et les activités associées de Tepco, de l’Autorité de réglementation nucléaire et du gouvernement japonais sont conformes aux normes de sécurité internationales pertinentes. « , indique le rapport. « L’AIEA reconnaît que le rejet de l’eau traitée de l’ALPS a soulevé des préoccupations sociétales, politiques et environnementales, associées aux aspects radiologiques. Cependant, l’AIEA a conclu, sur la base de son évaluation complète, que le rejet de l’eau traitée de l’ALPS, en tant que actuellement prévu par TEPCO, aura un impact radiologique négligeable sur les personnes et l’environnement. » […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 4/7, 20h40
Zapo : le yoyo…
Les Forces armées ukrainiennes informent officiellement de la possible préparation, dans un avenir proche, d’une provocation sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, occupée par des terroristes russes depuis le 4 mars 2022.
Selon des informations opérationnelles, des objets étrangers similaires à des engins explosifs ont été placés aujourd’hui sur le toit extérieur des troisième et quatrième unités de puissance du ZNPP. Leur détonation ne devrait pas endommager les unités de puissance, mais peut créer une image de bombardement depuis l’Ukraine. Les médias de masse russes et les chaînes Telegram désinforment à ce sujet.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Le conseiller du chef de rosenergoatom Karchaa a déclaré que l’Ukraine allait attaquer le ZNPP dans la nuit du 5 juillet à l’aide d’armes de haute précision et de drones kamikazes.
Flash News, Twitter, traduction automatique
A Moscou, un conseiller du géant russe du nucléaire Rosatom, Renat Karchaa, a lui accusé Kiev de préparer une « attaque » de la centrale. « Aujourd’hui, nous avons reçu une information que je suis autorisé à révéler. Le 5 juillet, durant la nuit, en pleine obscurité, l’armée ukrainienne va essayer d’attaquer la centrale nucléaire de Zaporijjia », a déclaré M. Karchaa à la télévision russe. Il assure que Kiev a prévu de faire usage « d’armes de précision à longue portée » et de drones.
Le Monde [edit]
La centrale venait de récupérer une ligne de secours…
Le 4 juillet à 01h21, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia temporairement occupée a perdu l’alimentation de la principale ligne de transport d’électricité externe avec une tension de 750 kV.
Après cela, le ZNPP a dû basculer sur la seule ligne de secours disponible de 330 kV, qui n’a été réparée et reconnectée à la centrale que le 1er juillet, et a été endommagée il y a quatre mois
Energoatom, Facebook, traduction automatique
Mardi 4/7, 20h35
Le père des sœurs jumelles de 14 ans, Anna et Yulia Aksenchenko, dit au revoir à ses filles après qu'elles ont été assassinées par la Russie lors de la récente frappe de missiles contre une pizzeria à Kramatorsk. (traduction automatique)
Mardi 4/7, 19h35
Céréales.
La Russie a dit mardi ne voir « aucune raison » de prolonger l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui expire le 17 juillet, Moscou se plaignant depuis des mois d’entraves à ses propres livraisons de produits agricoles. « Dans ces conditions, il est évident qu’il n’y a aucune raison de poursuivre [l’accord] », a fait savoir le ministère des affaires étrangères russe dans un communiqué. La Russie menace régulièrement de se retirer de cet accord sur les céréales ukrainiennes conclu en juillet 2022 avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie. Moscou se plaint notamment que son secteur agricole, l’un des plus grands producteurs au monde, subisse les conséquences des sanctions adoptées par les Occidentaux, qui « bloquent les exportations agricoles russes ».
[…] L’Ukraine accuse de son côté la Russie d’avoir arrêté l’enregistrement des navires ukrainiens depuis le 26 juin, provoquant le blocage de la mise en œuvre de l’accord. Selon le ministre des infrastructures Oleksandr Kubrakov, vingt-neuf navires chargés de 1,4 million de tonnes de céréales sont actuellement en attente dans le détroit du Bosphore faute d’inspections. Cet accord, qui a permis de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par le conflit en Ukraine, a été prolongé plusieurs fois, la dernière en mai, à l’issue d’intenses négociations. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’était dit en juin « inquiet » pour sa prolongation.
Le Monde
Mardi 4/7, 19h25
Fuku : dilution (suite).
Mardi 4/7, 8h10
Rien à noter.
Mardi 4/7, 0h50
Narratif : l’atome, le vent — le lourd, le léger.
Le discours médiatique est non seulement un reflet, mais aussi un producteur d’opinions. Ayant un contact direct avec les décideurs politiques, la presse sélectionne et échantillonne à partir d’une gamme d’informations et de sources possibles.
Par là, elle joue un rôle clé dans l’amplification sociale des risques ou des bénéfices ; les débats autour de la place du nucléaire et des énergies renouvelables dans le mix énergétique ne fait pas exception en la matière. Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés, dans le cadre des travaux de la Chaire Energy for Society de Grenoble École de Management, aux discours émergents dans la presse française sur l’énergie nucléaire et éolienne, et leur évolution dans le temps.
Nous avons pour cela analysé plus de 34 000 articles de presse nationale (de journaux comme Le Monde, Le Figaro, Les Échos ou Libération, à la fois les plus vendus et représentatifs d’une diversité de bords politiques) publiés entre 2005 (quand l’énergie éolienne commence à être déployée en France) et 2022.
Nombre d’articles mentionnant au moins deux fois le terme nucléaire ou éolien faisant l’objet de notre analyse. En termes de volume, si le nombre d’articles de presse mentionnant (au moins deux fois) l’éolien ne représente en moyenne que 10 % des volumes d’article sur le nucléaire, celui-ci a été multiplié par 3,5 fois entre la période 1 et la période 3, contre 1,6 fois pour le nucléaire. Les auteurs[…] De 2005 à 2010, de nombreux articles évoquent la « sûreté du nucléaire » à travers des mouvements de contestation portés par les manifestations d’opposants tels que « Sortir du nucléaire », pour dénoncer les risques encourus par l’utilisation de l’énergie nucléaire, faisant référence à la catastrophe de Tchernobyl ou à la gestion des déchets radioactifs avec le projet d’enfouissement à Bure.
[…] En 2011 avec l’accident de Fukushima-Daishi au Japon, cette question de la sûreté s’intensifie dans la presse et s’invite dans le débat politique en vue des présidentielles de 2012. Si la transparence au sujet de la gestion des centrales et des incidents locaux est accrue, la production électronucléaire n’est pas remise en cause.
[…] Les critiques émises quant à la construction de l’EPR de Flamanville qui accuse des retards et une hausse significative de son coût prennent de l’ampleur sur la dernière période 2017-2022.
[…] Le sujet du nucléaire prend une place de plus en plus importante dans l’« agenda politique » sur la dernière période, marquée par deux élections présidentielles. Si Emmanuel Macron fraîchement élu promet d’exécuter la promesse d’Hollande de fermer Fessenheim, son deuxième mandat débute par une crise énergétique qui l’aide à justifier son choix d’une relance franche du nucléaire.
[…] Dans le même temps, on note la disparition de la classe « sûreté nucléaire », quand bien même la période se termine avec la crainte d’une catastrophe nucléaire de la centrale de Zaporijia depuis le début de la guerre en Ukraine.
[La suite de l’article traite de la (faible) place de l’éolien dans ce corpus, d’un mouvement d’opposition (« impacts négatifs sur les paysages et la biodiversité, nuisances sonores et faible productivité »), d’une bascule, enfin, vers un « mix énergétique » à partir de 2011].
[…] Le point de bascule survient après 2017 avec le retour en grâce du nucléaire : si l’éolien est toujours vu comme nécessaire, ses faiblesses – qui sont celles des renouvelables en général (intermittence, faible productivité, impact sur le paysage) – sont de plus en plus récurrentes. Ces difficultés sont souvent mises en perspective avec l’Allemagne qui a déployé massivement les renouvelables en diminuant progressivement le nucléaire, mais augmenté ses consommations de gaz naturel et de charbon pour pallier les manques.
[…] Le nucléaire tend, lui, à s’imposer comme la solution privilégiée, avec toujours en toile de fond la comparaison et la critique implicite de l’éolien ou des ENR. Il est promu comme une énergie complétant l’intermittence des énergies renouvelables.
[…] Le nucléaire a su maintenir en France une place dominante dans le débat énergétique malgré des stigmates forts (déchets, retards de l’EPR ou accident de Fukushima). Un phénomène qui relate la prépondérance persistante (dans les médias) des certitudes et du discours technique des « nucléocrates ».
The Conversation, Carine Sebi, Frédéric Bally, Nucléaire, éolien : quelle évolution du discours médiatique en France ?
Mardi 4/7, 0h25
Les problèmes modernes ont besoin de solutions modernes.
La Terre est plate, donc si on la retourne, ça fera comme le côté frais d’un oreiler et, hop, plus de réchauffement climatique.
Complots Faciles, Twitter
Mardi 4/7, 0h15
Belarus.
Aujourd'hui, j'ai reçu un message très étrange et horrifiant. Une personne inconnue a écrit que mon mari, Siarhei, est mort dans la prison de Zhodino. Il n'y a aucune preuve de cette affirmation. Ce n'est pas la première fois que de telles rumeurs circulent et je ne sais pas comment les commenter. Je n'ai pas eu de nouvelles de Siarhei depuis le 9 mars et les avocats n'ont pas le droit de le voir. (traduction Deepl)
Traductrice et enseignante d’anglais, Svetlana Tikhanovskaïa est la femme du blogueur et youtubeur Sergueï Tikhanovski, opposant au président Alexandre Loukachenko, emprisonné le 29 mai 2020 pour « trouble à l’ordre public » et condamné à 18 ans de prison le 14 décembre 2021
Wikipedia
[Sergueï Tikhanovski] est principalement connu pour ses activités militantes contre le régime du président biélorusse Alexandre Loukachenko. En mai 2020, il annonce son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2020, mais il est arrêté deux jours plus tard. Son épouse Svetlana Tikhanovskaïa est la principale rivale de Loukachenko lors des élections contestées.
Wikipedia
Mardi 4/7, 0h00
Défilé.
[…] Les dirigeants de la Russie, de la Chine, de l’Azerbaïdjan, du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, de l’Arménie, de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, du Kirghizistan, de la Turquie, du Turkménistan, du Vietnam, de l’Indonésie, du Myanmar, du Zimbabwe, du Venezuela, du Nicaragua, de la Mongolie, de la Palestine, de la Tanzanie, de la Ordre de Malte [ont présenté leurs félicitations à l’occasion de la fête de l’Indépendance du Belarus]. Le service de presse de [Loukachenko] a placé les félicitations dans cet ordre.
[…] Il convient de rappeler que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a également félicité les Biélorusses à l’occasion de la fête de l’indépendance et a transmis les « souhaits les plus chaleureux » des Américains. Dans ses félicitations, il s’est souvenu des prisonniers politiques et a admiré la persévérance des Biélorusses dans la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Cependant, le service de presse de Loukachenko ne mentionne pas ces félicitations au peuple biélorusse.
Zerkalo, traduction automatique
« Votre courage, votre résilience et votre persévérance dans la poursuite d’un avenir démocratique, souverain et stable pour la Biélorussie ont inspiré le monde. Derrière les murs de la prison, dans les villes où vous vous êtes retrouvé en exil et dans vos foyers en Biélorussie, vous continuez à vous exprimer et à défendre un avenir véritablement indépendant et démocratique pour votre pays, où vous pourrez vivre sans répression et où vous peut déterminer le cours de votre propre avenir », indique le communiqué [que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a adressé aux Biélorusses à l’occasion de la célébration officielle de la fête de l’indépendance dans le pays.]
Reform, traduction automatique
Lundi 3/7, 23h55
Kramatorsk.
Svetlana et Christina n’ont pas eu de nouvelles du grand-père pendant deux jours : il vit à Kramatorsk en face de la pizzeria détruite par les Russes. Finalement, il va bien, il n’a pas été blessé. Les carreaux de l’appartement sont pétés et il s’activait avec des planches et du plastique.
Pacha va bien. Il a pu faire un saut à Kyiv et à Irpin, à la maison, mangé des gateaux avec les voisins, des glaces, boire des limonades, parce qu’il conduisait.
Olga, par téléphone
Lundi 3/7, 23h25
Crimes de guerre.
Un bureau d’enquête sur le crime d’agression en Ukraine a ouvert ses portes à La Haye : c’est la première étape vers la création éventuelle d’un tribunal spécial destiné à juger des dirigeants russes dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine. […]
L’ouverture d’un nouveau parquet international à La Haye est « un signal clair que le monde est uni et inflexible lorsqu’il s’agit de tenir le régime russe pour responsable de tous ses crimes », a affirmé le procureur général ukrainien Andriy Kostin lors d’une conférence de presse à La Haye. « C’est le début de la fin de l’impunité pour le crime d’agression », a-t-il écrit dans un texte publié sur Telegram.
Le Monde
« Grâce à l’ICPA, des procureurs indépendants de différents pays pourront travailler ensemble au même endroit au quotidien, partager rapidement et efficacement des preuves et convenir d’une stratégie commune d’enquête et de poursuites », indique le communiqué de presse.
Eurojust note également que la création du centre est la première étape vers la mise en place éventuelle d’un tribunal militaire pour les agresseurs. Le communiqué de presse précise également que la guerre en Ukraine est la plus documentée de l’histoire. En outre, pour la première fois, une enquête active sur le crime d’agression est menée dans le contexte des hostilités en cours.
iStories, traduction automatique
Lundi 3/7, 23h15
Solaire.
La plus grande centrale hybride hydrosolaire du monde a été mise en service dans le Sichuan. Si le plus gros pollueur mondial devrait doubler ses capacités éoliennes et solaires d’ici à 2025, il continue d’investir massivement dans l’or noir pour faire face à la demande en électricité.
La plus grande centrale hybride hydro-solaire du monde vient tout juste de commencer à produire de l’électricité. Baptisée Kela et construite dans la province du Sichuan, en Chine, elle a été mise en service lundi 26 juin, selon les médias d’Etat. Avec une capacité installée de 1 gigawatt (GW) de panneaux solaires et de 3 GW de générateurs hydroélectriques dans le bassin de la rivière Yalong, Kela peut produire l’équivalent de la consommation électrique de 700 000 ménages par an, affirme l’agence de presse officielle Chine nouvelle. […]
Libération
Une photo aérienne montre la première phase de la centrale photovoltaïque de Kela, la plus grande centrale hydro-solaire complémentaire du monde, dans la préfecture de Ganzi, dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), le 24 juin 2023. (Photo de Liu Zhongjun / cnsphoto / Imaginechina via AFP) (traduction Deepl)
Lundi 3/7, 23h05
OTAN.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a appelé la Turquie à admettre « prochainement » la Suède dans l’OTAN lors d’un communiqué de presse conjoint lundi avec son homologue polonais Mariusz Blaszczak.
« En ce qui concerne la guerre en Ukraine, la nouvelle situation que nous vivons, la situation sécuritaire, nous oblige à reparler de capacité de dissuasion et de défense, et il est important que la Suède devienne bientôt membre de l’OTAN, que la Turquie renonce à sa résistance. », a déclaré Pistorius avant une visite dans une base à Zamosc, dans l’est de la Pologne, où sont stationnés des systèmes de défense aérienne Patriot.
[…] Il est généralement admis que les forces armées suédoises sont compatibles avec l’OTAN. La Suède a une délégation permanente à l’OTAN et est considérée comme un partenaire proche de l’alliance, ce qui signifie que l’adhésion devrait être relativement simple. […]
CNN, traduction automatique
Lundi 3/7, 21h10
Réservoir de terre de Kakhovka.
Lundi 3/7, 19h55
Pétrole.
L’Arabie saoudite a annoncé lundi qu’elle prolongeait la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour pour doper des prix en berne, la Russie annonçant dans la foulée réduire ses exportations de 500.000 bpj en août.
Ces mesures sont les dernières en date prises par de grands producteurs pour stabiliser des prix confrontés à la forte volatilité des marchés, aux retombées persistantes de l’invasion russe en Ukraine et à la reprise économique chancelante de la Chine.
L’Arabie saoudite, poids lourd de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avait décidé début juin de procéder à une nouvelle coupe de production dans l’espoir de faire remonter les cours.
Connaissance des énergies
Lundi 3/7, 19h45
Zapo retrouve du jus.
CNN - Vue de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, contrôlée par la Russie, dans le sud de l'Ukraine, le 15 juin 2023. (Photo by Olga MALTSEVA / AFP) (traduction automatique)
Auparavant, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia « s’accrochait » à une seule ligne de communication avec le système électrique national et avait connu sept pannes complètes. Au cours des quatre derniers mois, la ZNPP temporairement occupée s’est appuyée sur cette seule ligne principale de 750 kV pour l’alimentation externe afin de refroidir les cœurs des réacteurs et de maintenir la sûreté nucléaire de la centrale.
Pour la première fois depuis de nombreux mois, l’alimentation de secours du système électrique ukrainien a finalement été rétablie au ZNPP.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Lundi 3/7, 8h30
13e victime du bombardement russe de la fabrique de soucoupes volantes (ex-pizzeria) de Kramatorsk.
Lundi 3/7, 8h25
Narratif russe : les enfants
Depuis le début du conflit, la Russie prétend que ses forces armées portent secours aux enfants dans les zones de conflit. Ainsi, Grigory Karassine, chef du comité international du Conseil de la Fédération, affirme sur Telegram qu’« Il est bien connu que la Russie, contrairement à un certain nombre de pays européens, a toujours traité les enfants avec soin et chaleur. Ces dernières années, 700 000 enfants, fuyant les bombardements et les bombardements des zones de conflit en Ukraine, ont trouvé refuge chez nous. »
[…] Depuis le mois de mars, Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, la commissaire à l’enfance de la Fédération de Russie, sont visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) qui les accuse de crime de guerre pour la déportation illégale de centaine d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Le Monde
De tels tracts ont été trouvés dans l'une des tranchées russes. Matériel de propagande pour les "mobiks" russes : il s'avère que l'armée ukrainienne enlève les peluches des enfants, pisse sur les tombes et prend des bains avec Satan et Hitler après avoir brutalement fouetté les Russes. L'inscription sur les dépliants: "Voici la différence." (traduction automatique)
Lundi 3/7, 8h20
Zapo.
Lundi 3/7, 1h15
Coup de chaud.
Le directeur-général du ministère [israelien] de l’Énergie [Jacob Blitshtein] a annoncé lundi [26/6] qu’à la suite des coupures de courant dues à la canicule qui ont touché quelque 260 000 Israéliens au début du mois, il ordonnait un examen immédiat des effets du dérèglement climatique sur l’approvisionnement en électricité.
Le 2 juin dernier, les températures avaient en effet dépassé les 40 degrés Celsius et des vents violents avaient provoqué des centaines d’incendies dans tout le pays, ce qui avait entraîné la fermeture de routes et nécessité des évacuations. Entre 16 heures et 21 h 30 ce jour-là, la demande d’électricité a dépassé l’offre d’environ 1 000 mégawatts, ce qui a conduit les autorités à couper temporairement l’électricité à certains clients.
[…] Blitshtein a déclaré que NOGA [ll’organisme plannificateur de l’infrastruture électrique] avait sous-estimé la façon dont la chaleur affecterait la capacité de nombreuses unités de production à fournir de l’électricité. Elle n’était pas non plus parvenue à prévoir avec précision le niveau de la demande d’électricité en raison des prévisions météorologiques pour ce jour-là. […]
The Times of Israël
Lundi 3/7, 1h10
Vaccination.
« L’Occident ne croit plus aux conneries russes, du moins pas autant que la Russie l’espérait, et les Ukrainiens sont très motivés. Ils savent ce qu’ils font et pourquoi. Ils ont la chance que Zelenskiy soit ce qu’il est, qu’il comprenne l’importance de la communication. Le pire cauchemar des Ukrainiens en ce moment serait de voir l’unité occidentale se dissoudre ou s’effondrer, et je suis certain que les Russes font tout pour que cela se produise. C’est pourquoi il est important que tous les pays de l’OTAN et de l’UE disposent d’une certaine capacité de communication stratégique, basée sur des valeurs démocratiques. Car si les pays ne comprennent pas comment fonctionne la guerre de l’information et comment vacciner leurs propres publics contre les opérations d’influence malveillantes, certains finiront par craquer » [a déclaré le directeur adjoint du Nato Stratcom Center of Excellence, Eimar Linn].
The Irish Times, [dans un article consacré aux journalistes russes réfugiés à Riga], traduction Deepl
Lundi 3/7, 0h50
La Rolls du nuc est petite. Plus c’est petit moins c’est dangereux.
L’Europe ne pourra pas atteindre son objectif de zéro émission de carbone d’ici 2050 si elle n’adopte pas l’énergie nucléaire, a déclaré le directeur général de Rolls-Royce.
Tufan Erginbilgic a affirmé que les nouveaux petits réacteurs du type de ceux développés par son entreprise joueraient un rôle essentiel dans la décarbonation des réseaux électriques du continent.
S’exprimant lors du salon de l’aéronautique et de l’espace de Paris, il a déclaré : « Je ne suis pas sûr que, sans le nucléaire, l’Europe puisse aller vers un monde net zéro. Les petits réacteurs modulaires présentent franchement de nombreux avantages par rapport aux centrales nucléaires traditionnelles, car ils sont beaucoup plus petits. Le profil de risque est donc beaucoup plus faible. »
The Telegraph, traduction Deepl
Rolls-Royce SMR propose une approche radicalement différente de la fourniture d'énergie nucléaire. Nous avons considérablement réduit le nombre d'activités de construction et transformé l'environnement de livraison, passant d'un vaste programme d'infrastructure complexe à un produit banalisé construit en usine. Rolls Royce SMR utilisera l'étendue de la chaîne d'approvisionnement britannique, qui est en mesure de contribuer à plus de 80 % de chaque SMR en valeur, en se concentrant sur des composants standardisés, disponibles dans le commerce et prêts à l'emploi. Rolls-Royce SMR s'éloignera des principes du programme de construction complexe à coût élevé et à haut risque pour adopter des produits prévisibles construits en usine. Une source hautement compétitive d'énergie toujours disponible, répondant aux défis mondiaux d'une manière abordable et investissable. Rolls-Royce SMR est une solution d'énergie propre à faible coût, utilisant une technologie éprouvée et disponible dans le commerce pour fournir une centrale nucléaire entièrement intégrée [...] (traduction automatique)
Lundi 3/7, 0h15
Crimée, à double sens.
Il est question de mouvements dans les deux sens sur le pont de Kertch : je ne comprends pas quel abri pourrait représenter la Crimée pour les Russes de Krasnodar si la contre-offensive les menaçait chez eux. Peut-être vont-ils à la plage.
Il y a confirmation que les Russes fuient [la région de Krasnodar] vers la Crimée avec toute leur famille. La file d’attente pour traverser le pont de Crimée est passée à 9 km. Les occupants ne l’expliquent pas par la météo, mais par les énormes quantités de bagages transportés. Les contrôles établis par les occupants russes de la Crimée à l’entrée du pont de Crimée ne peuvent faire face à la caravane de personnes désireuses d’entrer dans la péninsule, qui s’agrandit de jour en jour.
[…] Dans le sens de la Crimée vers la Russie samedi, il y avait aussi une file d’attente composée principalement de touristes qui voulaient rentrer chez eux au plus vite. Les collaborateurs russes et ukrainiens fuient les zones touchées par la guerre russe, où la contre-offensive ukrainienne est en cours.
Rzeczpospolita, 2/7, traduction automatique
Les Russes fuient Krasnodar Krai vers la Crimée, et les touristes et les colons russes de Crimée vers la Russie.
[…] La péninsule de Crimée peut être atteinte par voie terrestre alternative ou traversée en ferry. Le premier va de Taganrog dans l’oblast de Rostov à Dzhankoy en Crimée. Le temps de trajet estimé est de sept heures. Il y a trop peu de ferries et ils dépendent de la météo, ils n’ont donc pas pu faire face à la croissance du trafic depuis longtemps.
Rzeczpospolita, 1/7, traduction automatique
Dimanche 2/7, 19h25
Au-delà du risque que la guerre fait peser sur les installations nucs (démonstration russe 2022-2023), la guerre civile est un autre aspect de la violence généralisée qui devrait nous inciter (en bons mères et pères de familles) à renoncer à cette formidable source d’énergie d’emmerdes.
Pour les newbies : fin 2021, le petit Vladimir Poutine prépare un doctorat en gros foutage de merde : suprématie du gang face au libéralisme sur une base de substrat rétrograde ; en février 2022, il lance le protocole expérimental d’une invasion hop-là chez le voisin par lequel il fait la brillante démonstration que les instances internationales sont nazes et les centrales nucs indéfendables ; brillant diplôme. Mi-2023, le gouvernement français de Central-Banque applique deux méthodes conjointes : le crédit facile et les balles ; EDF renforce ses portails.
Mais non, c’est dimanche, je blague. Le nuc, c’est super. On ne peut pas vraiment être une espèce très supérieure sans nuc, c’est clair. Regarde Louka, comme il est fier de ses tut-tut.
Dimanche 2/7, 18h50
Fuku : la voie de la dilution.
Le Premier ministre Fumio Kishida rencontre Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, à Tokyo en mai 2022. (Asahi Shimbun file photo)
Le Premier ministre Fumio Kishida devrait rencontrer le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique le 4 juillet au sujet du rejet dans l’océan d’eau radioactive traitée de la centrale nucléaire Fukushima n°1 de Tokyo Electric Power Co.
Kishida prévoit de décider du moment de la libération de l’eau après avoir examiné un rapport complet sur la sécurité de l’eau traitée, qu’il recevra du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, ont indiqué des sources gouvernementales. L’opposition reste forte parmi les pêcheurs locaux et certains pays de la région, comme la Chine et la Corée du Sud.
[…] Le gouvernement a demandé une enquête à l’AIEA pour démontrer que la sécurité de l’eau traitée répond aux normes internationales. Une délégation de l’AIEA a inspecté la centrale nucléaire n°1 de Fukushima de fin mai à début juin. Grossi envisage également de visiter la préfecture de Fukushima lors de sa visite. Toutes les installations nécessaires à la libération de l’eau, y compris un tunnel sous-marin, ont été achevées le 26 juin. L’Autorité de Régulation Nucléaire procédera à des inspections pour confirmer leur bien-fondé.
Dans le cadre de ce plan, l’eau radioactive traitée par le système ALPS (Advanced Liquid Processing System) de TEPCO, qui élimine les substances radioactives autres que le tritium, un isotope difficile à séparer de l’eau, sera diluée avec de l’eau de mer. Une fois les niveaux de tritium abaissés à un 40e de la norme réglementaire gouvernementale, ou à un septième de la norme de l’Organisation mondiale de la santé pour l’eau potable, l’eau sera rejetée dans la mer par le tunnel sous-marin.
The Asahi Shimbun, traduction automatique
Des réservoirs contenant de l'eau traitée par l'équipement d'élimination multinucléide ALPS recouvrent les locaux de la centrale nucléaire de Fukushima n°1 le 19 janvier [2023]. (Shigetaka Kodama)
Le chef d’un groupe de travail de l’ONU évaluant la sécurité du plan japonais de rejet d’eau radioactive traitée dans la mer depuis le complexe de la centrale nucléaire paralysée de Fukushima n ° 1 a déclaré vendredi [20 janvier 2023] que les régulateurs japonais avaient montré leur engagement à se conformer aux normes de sécurité internationales. […]
The Asahi Shimbun, traduction automatique
Une équipe du gouvernement sud-coréen a commencé une inspection de sécurité sur site de deux jours du projet du Japon de rejeter dans l’océan des tonnes d’eau traitée de la centrale nucléaire paralysée de Fukushima n° 1.
L’équipe de 21 membres, comprenant des experts des centrales nucléaires et de l’environnement marin, a vérifié les installations concernées pour le rejet d’eau à la centrale le matin du 23 mai.
De nombreux citoyens et responsables sud-coréens craignent vivement que l’eau rejetée par l’usine ne crée des risques sanitaires internationaux.
Tokyo Electric Power Co., exploitant de l’usine, a déclaré à plusieurs reprises que l’eau serait d’abord traitée et diluée avec de l’eau de mer afin qu’elle soit conforme aux normes de sécurité.
Le gouvernement sud-coréen a déclaré que l’équipe avait été envoyée pour vérifier directement le processus de purification de l’eau, l’opération globale de décharge et la capacité d’analyser les matières radioactives, ainsi que pour déterminer si d’autres mesures de santé et de sécurité publiques étaient nécessaires. […]
The Asahi Shimbun, traduction automatique
Ce journal entretient un dossier permanent (en anglais) sur la catastrophe du 3 mars 2011.
Dimanche 2/7, 18h45
Pologne.
« En raison de la situation tendue à la frontière avec la Biélorussie, j’ai décidé de renforcer nos forces avec 500 policiers polonais des unités de prévention et de lutte contre le terrorisme », a tweeté [le ministre polonais de l’Intérieur] Mariusz Kamiński, ajoutant que les officiers rejoindraient les gardes-frontières qui gardent déjà la frontière.
L’annonce intervient après que les gardes-frontières polonais ont déclaré que 187 personnes avaient tenté de pénétrer illégalement en Pologne depuis la Biélorussie samedi. Le garde-frontière a également déclaré qu’un citoyen ukrainien avait été arrêté pour avoir aidé cinq Éthiopiens à traverser.
CNN, traduction automatique
Dimanche 2/7, 17h40
2ème tour.
Le Monde - Un soldat ukrainien, nom de code Molot (marteau), qui a perdu sa jambe lors d'une bataille avec les troupes russes et qui est revenu sur le front avec une prothèse, est assis dans une tranchée sur la ligne de front dans la région de Zaporizhzhia, en Ukraine, le samedi 1er juillet 2023. (AP Photo/Libkos)
Dimanche 2/7, 12h20
La milice Wagner repasse sous les radars.
Dimanche 2/7, 10h50
Australie.
Après avoir été boudée pour des raisons de sécurité, l’énergie nucléaire connaît un regain de popularité mondiale en raison d’une pénurie de gaz naturel suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La nécessité de décarboner les réseaux électriques et le développement de réacteurs plus petits et moins chers le rendent également plus attractif.
L’Australie n’a jamais eu d’énergie nucléaire et son utilisation est interdite depuis les années 1990. Le gouvernement travailliste soutient l’interdiction, arguant que la richesse du pays en ressources renouvelables signifie qu’elle n’est pas nécessaire. Cependant, la coalition libérale-nationale de l’opposition veut qu’il soit renversé, au motif que l’éolien, le solaire et les batteries ne peuvent pas fournir une alimentation de base fiable pour remplacer les centrales au charbon qui sont progressivement supprimées.
[…] Le groupe BHP demande à l’Australie de lever l’interdiction de longue date de l’énergie nucléaire alors que le pays s’apprête à décarboniser son système électrique. Le nucléaire « doit faire partie de la conversation » en Australie, a déclaré Laura Tyler, directrice technique du plus grand minier du monde, dans une interview mercredi. […] L’essentiel des revenus de BHP provient de ses mines de minerai de fer et de charbon australiennes, mais la société produit également de l’uranium, le combustible des réacteurs nucléaires, sur son site d’Olympic Dam en Australie-Méridionale.
South China Morning Post, traduction automatique
South China Morning Post : Être la source d'information la plus fiable et la plus respectée sur la Chine pour les chefs d'entreprise, les décideurs et les leaders d'opinion des communautés anglophones du monde entier. La plateforme de choix pour un débat constructif, informé et élevé sur la montée de la Chine et son impact sur le monde.
Dimanche 2/7, 10h05
Passe-droit divin ?
L’émissaire du pape, en visite à Kyiv et Moscou ces jours-ci, a gentiment rencontré la cheville ouvrière de la déportation d’enfants ukrainiens en Russie, Maria Alekseïevna Lvova-Belova, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale le 17 mars 2023 à ce sujet.
Tout d’abord, la rencontre du matin avec Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant. L’accent est mis sur la question des plus de 19 000 mineurs ukrainiens déportés en Russie, une question pour laquelle le président Zelensky avait demandé l’aide du Saint-Siège lors de son audience avec le Pape François en mai dernier. À l’issue de la mission du cardinal Zuppi, on pourrait «voir des gestes concrets comme un nouvel échange de prisonniers ou l’annonce d’initiatives pour soutenir les nombreux réfugiés et fugitifs que ce conflit provoque», a déclaré hier Mgr Paolo Pezzi, archevêque métropolitain de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, dans une interview accordée à Vatican News.
Vatican News, traduction automatique
Le pape François a déclaré vendredi qu’il n’y avait pas de fin apparente en vue à la guerre en Ukraine alors que son envoyé pour la paix [le cardinal Zuppi] terminait trois jours de pourparlers à Moscou.
« La réalité tragique de cette guerre qui semble sans fin exige de chacun un effort créatif commun pour imaginer et forger des chemins de paix », a déclaré le pape à une délégation religieuse du patriarche de Constantinople.
Le Vatican a déclaré dans un communiqué ultérieur que l’envoyé du pape, le cardinal italien Matteo Zuppi, avait terminé ses consultations à Moscou, où il avait rencontré l’un des conseillers du président Vladimir Poutine, Yuri Ouchakov, et le chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Cyrille. […]
Reuters, traduction automatique
Dimanche 2/7, 9h45
Litige sur le bouton précieux.
[…] En décidant du déploiement d’armes nucléaires tactiques dans notre pays, Moscou a déclaré sans équivoque que lui et lui seul le contrôlerait et prendrait une décision sur son utilisation. « La Russie ne transfère pas d’armes nucléaires à la République de Biélorussie », a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou , en signant des documents définissant la procédure de maintien des armes nucléaires non stratégiques russes sur le sol biélorusse.
[…] Cependant, Alexandre Lukashenko semble avoir sa propre opinion sur le contrôle des armes nucléaires tactiques. […] Il y a deux semaines, il expliquait qu’il était prêt à utiliser l’arme nucléaire en cas d’agression contre lui-même et qu’il était tout à fait capable de se passer de la Russie dans cette affaire. « Si une guerre éclate, nous ne pourrons peut-être pas coordonner tout cela », a-t-il dit.
[…] Hier, Loukachenko s’est à nouveau exprimé sur les armes nucléaires. Et il a de nouveau souligné que les armes nucléaires sont « les nôtres ». « Écoutez, est-ce que j’ai besoin d’un tas de ferraille dans un entrepôt ? Eh bien, laissons la Russie y garder ces armes tactiques. Selon l’homme politique, le Belarus élabore un certain algorithme d’utilisation des armes nucléaires tactiques qui repose sur la possibilité d’utiliser des armes nucléaires en cas d’attaque. Près de vingt-quatre heures se sont écoulées et [Moscou] ne fait taire le dirigeant biélorusse, bien que toutes ses déclarations constituent une violation directe du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Le ministre de la Défense, Viktor Khrenin, présente à Alexandre Loukachenko un modèle de bombe atomique. Capture d'écran de la vidéo de la chaîne TG "Pool of the First"En effet, verbalement ou non, Loukachenko tente régulièrement de s’approprier le contrôle des armes nucléaires déployées au Belarus. Le Kremlin a peut-être fait preuve d’indulgence, permettant à l’allié d’effrayer ses ennemis. En fait, Moscou est intéressé par le contrôle exclusif de ses TNW, les utilisant comme instrument de pression sur l’Occident et, en même temps, de contrôle sur la Biélorussie.
Toutefois, la récente mutinerie des Wagnerites, dirigée par Evgeniy Prigozhin, remet en question la capacité de la Russie à exercer et à maintenir ce contrôle. Et cela augmente considérablement la probabilité que des armes nucléaires soient effectivement en possession de Loukachenko.
[…] Devenu triomphant après avoir empêché les « wagnériens » de se rendre à Moscou, comprenant l’ampleur de l’effondrement de l’État russe, Loukachenka pourrait décider de se comporter complètement différemment vis-à-vis du Kremlin et de Poutine. Après tout, selon lui, le contrôle des armes nucléaires est une garantie essentielle de sa sécurité personnelle. Et pour la possession du précieux bouton, le dirigeant biélorusse donnera beaucoup. Et les forces capables de l’arrêter ne sont peut-être plus en Russie même. L’essentiel pour lui maintenant est d’avoir le temps de mettre entre ses mains des armes nucléaires tactiques. Si c’est vraiment encore en dehors de notre pays.
Reform, traduction automatique & Deepl
Dimanche 2/7, 9h20
Hors-sujet du dimanche.
Le bureau du procureur général s’en est pris aux Biélorusses qui ne veulent pas avoir d’enfants. Au début, il a reconnu les publics sans enfants dans les réseaux sociaux comme « extrémistes ».
[…] Que dirais-je au bureau du procureur général, qui a désigné des personnes comme moi comme une menace pour la sécurité nationale ? Qu’il ne s’agit pas des voleurs d’enfants. Si des conditions de vie de qualité étaient créées au Belarus, si les gens se sentaient en sécurité, s’ils avaient la prospérité, la possibilité de se développer, la liberté de penser et d’agir, je pense que la démographie s’améliorerait d’elle-même. Mais dans la situation actuelle, il me semble qu’il n’est pas facile de donner naissance et d’élever un enfant au Belarus.
Zerkalo, traduction Deepl
L’idéologie sans enfant est une réticence consciente à avoir des enfants. Lors de son discours aux Biélorusses et à l’Assemblée nationale en mars, Alexandre Loukachenko a exigé qu’il soit interdit :
– Toute vulgarisation des idées d’un couple sans enfant dans notre espace d’information et culturel doit être stoppée. Tout bourrage de ces appels voilés, ainsi que toutes les tendances non conventionnelles, n’est rien de plus qu’une tentative de dépeuplement et d’affaiblissement de l’État. Rien de moins. Une telle idéologie devrait être interdite », a déclaré Loukachenko, ajoutant que « le paradigme d’une telle pensée doit être changé ».
Zerkalo, traduction automatique
Samedi 1/7, 23h40
Twitter est à l’ouest.
Twitter va restreindre temporairement la lecture de tweets, a annoncé Elon Musk, samedi 1er juillet. Il affirme vouloir limiter l’utilisation massive de données du réseau social par des tiers qui les utilisent pour alimenter des modèles d’intelligence artificielle.
Le Monde [edit]
Samedi 1/7, 23h30
Zapo.
Un vrai cas d’école, à mon humble avis. La guerre entrera dans les futures doctrines de sécurité nuc, avec le délai informationnel convenable, il va s’en dire.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) prévoit de reprendre le pompage de l’eau qui reste accessible malgré une importante perte d’eau dans le réservoir de Kakhovka causée par la destruction du barrage en aval au début du mois, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
Au cours des deux dernières semaines, la plus grande centrale nucléaire (NPP) d’Europe a reçu l’eau de refroidissement dont elle a besoin à partir des réserves détenues par un canal de rejet de la centrale thermique voisine de Zaporizhzhya (ZTPP). Celui-ci est séparé du réservoir, dont le niveau d’eau a chuté depuis que le barrage a été gravement endommagé le 6 juin.
[…] « Ensemble, le grand bassin de refroidissement, les petits bassins de pulvérisation et le canal d’évacuation ont suffisamment d’eau pour quelques mois, mais la centrale nucléaire de Zaporizhzhya prend également des mesures pour préserver et reconstituer ces réserves autant que possible », a déclaré le directeur général Grossi.
[…] Alors que l’usine est aux prises avec de tels défis liés à l’eau, la situation militaire est devenue de plus en plus tendue au milieu des informations faisant état d’une contre-offensive ukrainienne dans la même région du sud où se trouve actuellement le ZNPP sous contrôle russe.
[…] En plus des dangers potentiels auxquels la centrale est confrontée, la ZNPP reste dépendante d’une seule ligne électrique opérationnelle de 750 kilovolts (kV) pour l’électricité externe dont elle a besoin pour le refroidissement du réacteur et d’autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires, contre quatre avant le conflit armé en Ukraine.
[…] L’AIEA a connaissance de rapports faisant état de mines placées près du bassin de refroidissement. Aucune mine n’a été observée sur le site lors de la visite du directeur général, y compris le bassin de refroidissement. Cependant, l’AIEA est au courant du placement antérieur de mines à l’extérieur du périmètre de l’usine, ce que l’Agence a déjà signalé, ainsi qu’à des endroits particuliers à l’intérieur – dont le personnel de sécurité de l’usine a expliqué qu’ils étaient à des fins défensives. « Notre évaluation de ces emplacements particuliers était que bien que la présence de tout engin explosif ne soit pas conforme aux normes de sécurité, les principales fonctions de sécurité de l’installation ne seraient pas affectées de manière significative. Nous suivons la question avec une grande attention », a déclaré le directeur général Grossi. […]
AIEA, mise à jour 167, traduction automatique
Samedi 1/7, 23h20
Deux mots de Zaluzhny à propos de la contre-offensive ukrainienne.
Les critiques de la contre-offensive « me font chier », déclare le général en chef.
Dans une interview brutalement franche avec le Washington Post, le haut commandant militaire ukrainien a réprimandé les critiques de la contre-offensive en cours de son pays pour leur hypocrisie et a répété l’appel souvent exprimé pour plus d’armes de l’Occident.
Se plaignant que les alliés de l’Ukraine ne lanceraient jamais une telle entreprise sans supériorité aérienne, le général Valery Zaluzhny a déclaré au Post que cela « me fait chier » d’entendre que la contre-offensive a commencé plus lentement que prévu. […] [mes] troupes ont gagné du terrain – même s’il ne s’agit que de 500 mètres – chaque jour, a-t-il déclaré.
« Ce n’est pas un spectacle », a déclaré Zaluzhny au Post mercredi dans son bureau au quartier général de l’état-major ukrainien. «Ce n’est pas une émission que le monde entier regarde et parie ou quoi que ce soit. Chaque jour, chaque mètre est donné par le sang.
« Sans être entièrement approvisionnés, ces plans ne sont pas du tout réalisables », a-t-il ajouté. «Mais ils sont exécutés. Oui, peut-être pas aussi vite que le voudraient les participants à l’émission, les observateurs, mais c’est leur problème. […]
The War Zone, traduction automatique
Samedi 1/7, 23h10
Le point de vue de Guillaume Ancel.
[…] les Ukrainiens sont confrontés […] à une forme de lassitude, mêlée d’impatience, des opinions publiques des 50 pays alliés qui les soutiennent : ces derniers ont apporté une aide sans laquelle les Ukrainiens n’auraient jamais pu lancer une telle opération de reconquête et de libération de leur pays, mais quelque part, ces alliés « en veulent pour leur argent ». […]
[…] Dans ces conditions, la communication ukrainienne fait « feu de tout bois », sauf de la partie structurante de cette offensive. Kiev met en lumière, dans des messages bien coordonnés par ses différents porte-paroles et relais, les bombardements russes que l’Ukraine continue à subir au quotidien – signe par ailleurs de la fébrilité russe face à leur offensive – […]
[…] C’est typiquement le cas de l’alerte sur Zaporijia, la centrale nucléaire dont les conditions de fonctionnement ne présentent pas les risques de Tchernobyl, mais que les Russes pourraient détruire. Le président Zelensky a dénoncé le fait que les armées russes, qui occupent la centrale nucléaire, pourraient la faire exploser, comme elles l’ont d’ailleurs fait le 6 juin avec le barrage de Krakhovka sur le Dniepr. […] La menace existe, mais elle est sans commune mesure avec l’importance de ce qui « se joue » actuellement car les réacteurs sont « en sommeil » et ne présentent pas la dangerosité du cas de Tchernobyl qui avait marqué les esprits. […]
Ne pas subir, Prigojine chute, Poutine vacille, ses lignes militaires aussi
Samedi 1/7, 22h35
Je laisse passer les niaiseries d’Orban (qui a dit ne plus vouloir payer pour les Ukrainiens), Medvedev (qui a traité les Polonais de dégénérés), Lavrov (qui a dit… que l’armée russe ne cible jamais consciemment les civils).
Samedi 1/7, 22h20
Centrale de Rivne.
Volodymyr Zelensky s’est rendu samedi à la centrale nucléaire de Rivne où Kyrylo Boudanov, chef des services de renseignement militaire ukrainien, et Valeri Zaloujny, commandant en chef des forces armées, l’ont informé de la situation opérationnelle à la frontière biélorusse et des menaces qui pèsent sur le site.
Le chef de l’Etat a également évoqué la situation avec Petro Kotine, président d’Energoatom, et le directeur de la centrale nucléaire de Rivne, rapportent ses services.
Le Monde
Centrale de Zapo.
L’armée russe pourrait abandonner la centrale nucléaire de Zaporijia pour la détruire ensuite à distance, a averti samedi le président ukrainien, selon lequel le site a été miné.
« Nous savons avec certitude que cela a été envisagé par la Fédération de Russie, afin que, plus tard, lorsque la centrale nous sera remise, elle soit détruite à distance », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’un entretien avec des journalistes espagnols. Si Moscou décide de remettre la centrale à l’Ukraine, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devra procéder à des vérifications approfondies, a-t-il poursuivi.
Le chef de l’Etat a en outre accusé les autorités russes d’avoir transféré les enfants de certains employés de la centrale sur leur territoire pour contraindre leurs parents à leur obéir. « En d’autres termes, ils sont aujourd’hui retenus en otages », a-t-il affirmé, ce qui n’a pu être vérifié
Le Monde
Samedi 1/7, 22h15
Mesures atmosphériques.
L'avion américain spécial de surveillance nucléaire WC-135R Constant Phoenix est arrivé en Europe pour prélever des échantillons d'air atmosphérique et détecter les émissions radioactives. (traduction automatique)
Samedi 1/7, 21h55
Opportunités d’espions.
Le directeur de la CIA, William Burns, témoigne lors d'une audition du House Select Committee on Intelligence à Washington, DC, le 9 mars. Photo : Win McNamee/Getty Images
[…] « La désaffection à l’égard de la guerre continuera de ronger les dirigeants russes, sous le régime constant de la propagande d’État et de la répression pratiquée. Cette désaffection crée une opportunité unique pour nous à la CIA, à la base un service de renseignement humain. . Nous ne le laissons pas se perdre », a déclaré [le directeur de la CIA] William Burns dans un discours à la Fondation Ditchley en Angleterre.
Burns a souligné un récent effort de sensibilisation de la CIA sur la plate-forme de médias sociaux populaire Telegram, montrant aux Russes comment contacter la CIA en toute sécurité sur le dark web, qui, selon lui, a recueilli 2,5 millions de vues au cours de sa première semaine.
CNN, traduction automatique
Le directeur de la CIA, William Burns, s’est rendu récemment en Ukraine, où il a rencontré des responsables du renseignement et le président Volodymyr Zelensky, a confirmé vendredi à l’AFP un responsable américain sous couvert de l’anonymat. Ce voyage, qui n’a pas été rendu public au moment où il a été effectué, s’est déroulé alors que les forces ukrainiennes poursuivent leur contre-offensive lancée en juin dans l’est et le sud du pays.
A cette occasion, M. Burns a réaffirmé « l’engagement américain à partager des renseignements pour aider l’Ukraine à se défendre contre l’agression russe ». […] Le voyage a eu lieu avant la rébellion avortée conduite le 24 juin par le patron du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, a précisé le responsable américain.
[…] Les Etats-Unis ont tenté de signifier clairement à la Russie qu’ils n’avaient joué aucun rôle dans la rébellion. La plupart des grands médias américains rapportaient vendredi que M. Burns avait téléphoné après cette rébellion au patron du renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, pour l’en assurer.
Le Monde
Samedi 1/7, 12h05
Double nationalité.
Chien en ordre, tout à fait légalisé.
Olga, Viber
Samedi 1/7, 12h00
Zapo.
Il est peu probable que les forces russes provoquent un « accident » intentionnel au ZNPP, et la Russie continue probablement d’utiliser la menace d’un incident radiologique intentionnel pour tenter de contraindre les actions de contre-offensive ukrainiennes et le soutien occidental à l’Ukraine avant le prochain sommet de l’OTAN.
ISW a précédemment évalué que les forces russes ne seraient pas en mesure de contrôler les conséquences d’un incident radiologique intentionnel à la ZNPP et qu’un incident radiologique pourrait dégrader davantage la capacité de la Russie à consolider son occupation du sud de l’Ukraine en laissant des zones inhabitables et ingouvernables.
La destruction probable par les Russes du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka (KHPP) a également eu un impact négatif sur les forces russes, et l’on ne peut exclure que les Russes aient l’intention de saboter la centrale nucléaire de Zagreb. Les forces russes pourraient être à l’origine de plusieurs incidents radiologiques d’origine humaine à [Zapo], certains plus graves que d’autres. Les forces russes pourraient déverser de l’eau irradiée de la centrale dans le réservoir de Kakhovka afin de perturber une éventuelle traversée ukrainienne du réservoir, aujourd’hui en grande partie asséché. Les forces russes pourraient également tenter de créer un panache radiologique couvrant une plus grande zone du sud de l’Ukraine, bien que les réacteurs soient conçus pour rendre cette opération difficile.
Les vents dominants dans l’oblast de Zaporizhia viennent le plus souvent du nord entre le 9 juin et le 3 septembre, bien que les directions prévues des vents dans la région après la date limite d’évacuation du 5 juillet incluent des jours de vents prédominants de l’est. Un panache de radiations provenant de la centrale nucléaire de Zapori toucherait très certainement les forces russes dans les oblasts de Zaporizhia et de Kherson, voire en Crimée, et aurait probablement un impact plus important sur les forces russes que sur les forces ukrainiennes, compte tenu de la direction habituelle du vent dans la région. Les forces russes pourraient procéder à un « accident » d’origine humaine qui créerait un rayon radiologique plus restreint, en se concentrant immédiatement sur la prévention des avancées ukrainiennes à proximité de la centrale nucléaire de Zagreb elle-même. Aucune de ces options ne présente plus d’avantages militaires pour les forces russes que les conséquences probables qu’elles entraîneraient.
L’Ukraine, pour sa part, ne tirerait aucun avantage à provoquer un incident radiologique à la centrale nucléaire de [Zapo] qui soit en rapport avec le prix énorme qu’elle paierait en irradiant des terres et des populations qu’elle cherche à libérer et en entravant sa propre capacité à progresser dans la région, ce qui rend totalement invraisemblables les efforts d’information russes visant à créer les conditions permettant d’imputer à l’Ukraine la responsabilité d’un tel incident, même s’ils pouvaient le faire sans occuper physiquement la centrale.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 30 juin, traduction Deepl
Samedi 1/7, 11h30
Jungle.
Epaux-Bézu, Aisne, France, le 27 juin 2023. Gilles Dreyfus est la président de Jungle qui a développé la plus grande ferme verticale hors-sol de France qui produit entre autres des herbes aromatiques pour l'alimentation et les cosmétiques. Photo : LP / Olivier Corsan
Jungle, entreprise installée à Château-Thierry (Aisne), se revendique comme la plus grande ferme verticale et connectée de France. Une dizaine de projets similaires ouvriront d’ici 2027.
[…] Cette société, fondée en 2016, affirme avoir créé le plus grand complexe du genre en France. Chaque année, 160 tonnes de plantes sont produites sous un immense hangar de 4 000 m2. Des salades, des herbes aromatiques, des fleurs destinées à la grande distribution mais aussi à l’industrie de la parfumerie et des cosmétiques. Le tout sans utiliser le moindre insecticide, fongicide ou herbicide. En reproduisant artificiellement la lumière du soleil et en arrosant avec une quantité d’eau minime. […]
[…] Jungle, la bien nommée, affirme « se calquer » au plus proche de ce qui se fait au sein de la nature pour concevoir ses plantes. « On reproduit par exemple la température qui convient le mieux au basilic, le taux d’humidité idoine et nous allons jusqu’à simuler la puissance du vent qui, en pleine nature, donne de la force à la plante pour développer sa structure racinaire », ajoute le cofondateur de la ferme verticale de Château-Thierry. […]
Le Parisien
Futura Gaïa a déjà créé une ferme pilote de 1.800 m² à Tarascon. (D.R)
Le projet de ferme verticale GeoFarm, porté par la start-up Futura Gaïa, basée à Rodilhan (Gard), fait partie des lauréats de l’appel à projets « Première usine » du plan France 2030. L’innovation porte une ambition de souveraineté alimentaire.
[…] L’ambition est à présent de démultiplier les installations sur le territoire. Un ensemble de technologies matérielles et logicielles, associées à la recherche agronomique, y sera mis en oeuvre pour cultiver des végétaux sans pesticide, à l’abri des intempéries et des nuisibles. Les protocoles prévoient une production millimétrée, avec un contrôle de la nutrition, du climat et de l’éclairage des plantes (basilic, coriandre, fraisier…). […]
Les Echos
Samedi 1/7, 11h15
Zapo.
Samedi 1/7, 0h30
Zapo.
En 2014, la Russie a déclaré qu’elle ne savait rien des « petits hommes verts » en Crimée, sauf qu’ils savaient et nous savions qu’il s’agissait de soldats russes.
La Russie a dit qu’elle n’avait pas touché [l’avion civil] MH17, sauf qu’elle l’a fait.
La Russie, selon le kremlin, ne vise pas les infrastructures civiles, mais tous les deux jours, nous apprenons qu’un autre restaurant, hôpital, immeubles d’appartements a été touché par un missile russe.
La Russie affirme qu’elle n’a pas fait sauter le barrage de Kakhovka, mais c’est la Russie qui a contrôlé le site, chargé le barrage d’explosifs, l’a fait exploser et a tiré un avantage militaire de cette catastrophe.
La Russie dit maintenant qu’elle n’explosera pas la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, pourtant elle évacue son personnel du site qu’elle occupe depuis plus d’un an.
Andrew Chakhoyan, Twitter, traduction automatique
TWZ : Pensez-vous toujours que les Russes vont provoquer une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia ?
KB : Sur le plan technique, la Russie a tout préparé pour orchestrer une catastrophe technologique à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. Elle a préparé tout ce qui est nécessaire pour créer une catastrophe technologique artificielle. La partie de la centrale qui, si la décision est prise, est la plus susceptible d’exploser, est l’étang artificiel situé sur le territoire de la centrale et qui assure le refroidissement. Ils s’apprêtent donc à endommager un maillon du système, ce qui provoquera par la suite cette situation de catastrophe technologique que personne ne sera en mesure d’arrêter ou d’atténuer. En effet, les opérations de recherche et de sauvetage dans une zone de combat sont impossibles.
TWZ : Vont-ils aller jusqu’au bout ?
KB : Ils sont tout à fait prêts à le faire.
The War Zone, entretien avec le chef de la Direction ukrainienne du renseignement de défense (GUR), Kyrylo Budanov, 29 juin, traduction automatique
Samedi 1/7, 0h25
Champions du monde.
Bien que les humains aient longtemps été des prédateurs avec des relations nutritives et culturelles durables avec leurs proies, les écologistes de la conservation ont rarement considéré le comportement prédateur divergent des humains contemporains industrialisés. Reconnaissant que le nombre, la force et la diversité des relations prédateur-proie peuvent profondément influencer la biodiversité, nous analysons ici les interactions prédatrices modernes de l’humanité avec les vertébrés et estimons leurs conséquences écologiques. En analysant les données de l’UICN sur « l’utilisation et le commerce » d’environ 47 000 espèces, nous montrons que les pêcheurs, les chasseurs et d’autres collectionneurs d’animaux s’attaquent à plus d’un tiers (environ 15 000 espèces) des vertébrés de la Terre. Évalués sur des plages équivalentes, les humains exploitent jusqu’à 300 fois plus d’espèces que des prédateurs non humains comparables. L’exploitation pour le commerce des animaux de compagnie, la médecine et d’autres utilisations touche désormais presque autant d’espèces que celles ciblées pour la consommation alimentaire, et près de 40 % des espèces exploitées sont menacées par l’utilisation humaine. […]
Nature, La niche prédatrice diversifiée de l’humanité et ses conséquences écologiques, traduction automatique
a Nombre et pourcentage d'espèces de vertébrés dont l'utilisation humaine est documentée, et b nombre pour lesquelles l'utilisation est considérée comme une menace, y compris le sous-ensemble menacé d'extinction (statut vulnérable, en danger ou en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'UICN). c Diversité des proies (nombre d'espèces ; échelle logarithmique) des humains et des prédateurs comparables (c'est-à-dire ceux qui se nourrissent de vertébrés pour lesquels des données à l'échelle de l'aire de répartition étaient disponibles) sur des aires géographiques équivalentes, les pourcentages indiquant que les proies humaines se chevauchent avec chaque prédateur.
Samedi 1/7, 0h15
Le combustible Protect.
Il est loin le temps où les accidents n’existaient que dans la tête (anxieuse) des anti.
Framatome a signé un accord de collaboration avec EDF pour tester sa technologie PROtect, Enhanced Accident Tolerant Fuel (EATF). Aux termes de cet accord, quatre assemblages combustibles au plomb seront chargés dans l’un des réacteurs français d’EDF d’ici la fin de cette année
Le combustible tolérant aux accidents est un terme utilisé pour décrire les nouvelles technologies qui améliorent la tolérance du combustible des réacteurs à eau légère dans des conditions d’accidents graves tout en offrant des améliorations aux performances et à l’économie du réacteur. Ces combustibles peuvent incorporer l’utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles conceptions pour le gainage et les pastilles de combustible.
Soutenue par le plan de relance France Relance et le Département américain de l’énergie (DOE), la technologie EATF de Framatome repose sur un revêtement de chrome avancé appliqué sur des gaines en alliage de zirconium et des pastilles de combustible enrichies en chrome. […]
[…] Ces assemblages combustibles au plomb seront fabriqués dans les installations de Framatome en France. Elle précise que les résultats obtenus lors de la campagne d’irradiation d’EDF permettront de confirmer les performances de cette technologie dans un réacteur français et d’étayer l’agrément définitif de l’Autorité de sûreté nucléaire française, l’Autorité de sûreté nucléaire. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Samedi 1/7, 0h00
Ça caille et il pleut.
Mini-journal de guerre de juin.