2023 : mini-journal de guerre – sept
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW, GPSJam
- Le mini-journal de 2022 : février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
- Le mini-journal de 2023 : janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Samedi 30/9, 23h15
L’année qui suit 2022 n’est pas 2023, mais 1839.
Midjourney, version 5 2, prompt : "a daguerreotype of an astronaut on a horse, nadar, 1860".
[…] Peu d’inventions ont changé à ce point notre rapport aux images, à la création et même à la réalité que le daguerréotype. C’est pourquoi c’est sans doute la seule invention à laquelle on puisse comparer celle, toute récente, des intelligences artificielles génératives, capables de synthétiser du texte, du son et, en particulier, des images.
[…] Les IA génératives changent la donne. Là, il ne s’agit plus de reproduire numériquement une technique traditionnelle, avec toutes ses difficultés et ses coûts ; c’est, comme la photographie par rapport à la peinture, une toute nouvelle manière de produire du contenu. Au lieu d’être habile à manier un pinceau, il faut être habile à décrire par du texte ce que l’on veut produire, ou à combiner différents procédés algorithmiques. Par ailleurs, la rapidité des productions de l’IA permet à des individus isolés ou de petites équipes d’entreprendre des projets auparavant mille fois trop coûteux, réservés à de grandes institutions ou à des échelles de temps beaucoup plus longues.
[…] Fixer l’apparence des objets sur une surface où ils se reflètent a longtemps été un rêve de l’humanité. À force de tentatives infructueuses, beaucoup s’étaient convaincus que la chose était impossible. Aussi les premières réactions à la photographie furent-elles mêlées d’incrédulité. Comme l’avait repéré Walter Benjamin, un journal allemand, le Leipziger Anzeiger, faisait mine de ne pas croire à l’invention jugée diabolique :
« Fixer des images fugitives de miroir n’est pas seulement impossible, mais le simple désir de le faire est un sacrilège. L’homme a été créé à l’image de Dieu et l’image de Dieu ne peut être reproduite par une machine humaine. […]
[…] La photographie était présentée comme l’avènement d’un outil de vérité. […] De fait, et bien qu’il ait été dès l’origine possible de retoucher des photographies, celles-ci ont toujours été perçues, en principe, comme des preuves exactes. […]
[…] L’IA générative, au contraire est par définition fausse — c’est même son objectif : produire des images qui n’existent pas. C’est donc l’opposé polaire de la photographie. Avec elle se referme peut-être le moment unique dans l’histoire où une image pouvait être la preuve de la vérité d’une chose ou d’un événement ; avant 1839, il n’y avait que des dessins et des peintures, et personne n’y voyait le reflet automatique de la vérité : après 2022, une photo peut avoir été générée par un ordinateur, et bientôt — quand la synthèse d’image sera intégrée dans les applications courantes et que chacun l’utilisera pour ses photos de profil, par exemple — nous partirons du principe qu’une photo est en général produite par ordinateur, les « vraies » photos étant l’exception. Monde étrange ? Peut-être, mais au fond, il ne fait que nous renvoyer au monde d’avant 1839.
Le Grand Continent, Raphaël Doan
Samedi 30/9, 22h55
Eau : bouge la norme (95%).
Avec la pénurie d’eau, Mayotte s’enfonce dans une crise « hors-norme » […]
[…] Il y a, bien sûr, les coupures d’eau deux jours sur trois dans la plupart des dix-sept communes avec des quartiers qui ne sont plus alimentés en raison du manque de pression dans le réseau. Mais aussi le prix exorbitant du pack de six bouteilles d’eau, compris entre 5 et 10 euros, dans un département où 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
S’ajoutent d’autres sujets de tensions sourdes, comme la défiance à l’égard des analyses de potabilité de l’agence régionale de santé, à 95 % conformes, mais avec la recommandation de faire bouillir l’eau « par précaution ».
[…] le collectif Mayotte a soif a lancé une pétition en faveur d’une action en justice visant à exiger de la Société mahoraise des eaux (SMAE, filiale de Vinci) la fourniture de bouteilles au nom du droit fondamental de l’accès à l’eau, ainsi que le gel des factures pour une « eau pourrie ». […]
[…] Selon les derniers chiffres de la préfecture, le taux de remplissage des retenues collinaires était, le 25 septembre, de 16 % pour Combani, dans le centre de Grande-Terre, et de 7,9 % pour Dzoumogné, dans le nord de Grande-Terre. « Nous n’avons aucune projection pour la suite, s’énerve Sarah [une locale]
Des soldats déchargent des packs d'eau dans le port de Longoni, suite à l'arrivée d'un navire sur l'île française de Mayotte transportant 600 000 litres de bouteilles d'eau destinées à être distribuées aux personnes les plus vulnérables du département, le 20 septembre 2023. (Photo Chafion MADI / AFP)[L’article évoque la situation médicale, dégradée, l’alimentation en eau des élevages, les besoins du BTP, la fermeture d’établissements scolaires pour des analyses d’eau non conformes, alors que « pour beaucoup d’élèves, les établissements scolaires restent le seul lieu où l’accès à l’eau est aisé », les actions et les travaux engagés par l’Etat français, « dont ce n’est pas le rôle : ce sont les élus locaux qui gèrent l’eau. » ]
Le Monde
Samedi 30/9, 22h05
Finlande : avoir sa vache dans le fossé.
Les deux réacteurs nucléaires soviétiques de Loviisa [dans le sud-est du pays] produisent dix pour cent de l’électricité consommée en Finlande. Ils n’ont toujours pas d’autre fournisseur potentiel de combustible que Tvel, une entreprise de Rosatom. Rosatom est l’entreprise publique russe spécialisée dans l’énergie nucléaire.
[…] Le contrat de fourniture de combustible s’étend jusqu’en 2027 pour un réacteur et jusqu’en 2030 pour l’autre. Que se passerait-il si la Russie décidait de cesser de fournir ces grappes hexagonales ? La Finlande perdrait-elle 10 % de sa production d’électricité ?
La centrale nucléaire de Loviisa appartient à Fortum, une entreprise en grande partie publique. Petra Lundström, vice-présidente de Fortum chargée de la production d’énergie nucléaire, explique que le risque russe est apparu au grand jour lorsque la Russie a lancé une invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022.
[…] Le commissaire européen à l’énergie, Kadri Simson, a récemment mentionné la dépendance de cinq pays de l’UE [la Finlande, la Hongrie, la Bulgarie, la République tchèque et la Slovaquie] vis-à-vis de la Russie […]. L’UE finance le programme Apis, dans le cadre duquel les pays de l’UE dépendant des réacteurs VVER et l’Ukraine collaborent pour accélérer le processus de recherche et d’autorisation des producteurs de combustibles alternatifs. Pour l’Ukraine, le problème est naturellement le plus aigu. Le programme est dirigé par le fabricant américain de combustible nucléaire Westinghouse, auquel participe également la société espagnole Enusa.
[…] « Il y a deux composantes à cela [la minimisation des risques]. Premièrement, nous avons du carburant stocké. Il sert de tampon. En outre, la coopération avec Westinghouse et leurs travaux de développement se sont très bien déroulés », explique M. Lundström. […] « Si les livraisons [russes] ne s’arrêtent pas, nous aurons alors deux fournisseurs. Il n’y a pas encore de décision concernant cette situation. »
[…] HS a demandé à Fortum quand l’entreprise avait payé pour la dernière fois le combustible russe et quand il avait été livré pour la dernière fois à Loviisa. Fortum a répondu que ces informations n’étaient pas publiques. L’entreprise a seulement déclaré que le combustible était livré « régulièrement » dans le cadre du contrat.
[…] En 2001-2007, Loviisa était dans une meilleure position en termes de risques géopolitiques, car elle achetait du combustible non seulement au fournisseur russe Tvel, mais aussi aux fournisseurs occidentaux BNFL et Westinghouse. Leur contrat n’a pas été renouvelé et Loviisa a continué à dépendre uniquement du fournisseur russe. Selon M. Lundström, ce choix a été influencé par la haute qualité du combustible russe.
[HS se demande Pourquoi la réflexion sur le risque russe n’a-t-elle pas été entamée lorsque la Russie a envahi la Crimée et déclenché la guerre dans l’est de l’Ukraine ?] Ce tableau est également lié aux investissements importants décidés par Fortum en 2008 en Russie.
[…] Le professeur de physique Peter Lund de l’Université Aalto déclare que l’énergie nucléaire a été laissée de côté, de manière intéressante, dans le débat énergétique lié à la Russie.
« L’importation de combustibles fossiles a été supprimée, mais cela n’a pas été fait dans le domaine de la technologie nucléaire. Les intérêts des entreprises européennes sont liés à cela. »
Outre les cinq pays mentionnés, le géant nucléaire français a également sa vache dans le fossé, car les échanges d’énergie nucléaire entre la France et la Russie sont importants.
En 2022, la France a importé de Russie des produits liés à l’énergie nucléaire pour 359 millions d’euros. Les importations de ce secteur en provenance de Russie vers l’ensemble de l’UE l’année du début de l’attaque à grande échelle s’élevaient à 720 millions d’euros. Cela représente une augmentation d’un cinquième par rapport à l’année précédente.
[…] Le professeur Lund nous rappelle également la contradiction morale : l’achat de combustible nucléaire à la Russie va enrichir les coffres de guerre de Moscou. Selon lui, la question des fournisseurs de combustibles alternatifs pour les réacteurs VVER aurait dû être sérieusement réfléchie plus tôt.
[…] « Auparavant, on pensait que les intérêts des entreprises étaient les intérêts de la Finlande, mais ce n’est pas le cas. Cela peut être complètement différent. Cette perception devrait être actualisée. » […]
Helsingin Sanomat, traduction Deepl
Samedi 30/9, 21h50
Prêts.
— Bon, on a un agresseur non prédictible sismique…
— Ok. On arrive.
Sur le papier, tout est prêt. Sur le terrain, les agents de la force d’action rapide du nucléaire (Farn) s’entraînent sans relâche. Un 57e exercice est en cours autour du centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Civaux jusqu’au 16 juin 2023. Une centaine d’équipiers utilisent une trentaine de véhicules pour limiter un risque de rejet radiologique à la suite d’un séisme. Dans le jargon d’EDF, on parle d’un « agresseur non prédictible sismique » !
Près de 3 km de tuyaux capables d’acheminer 300 m3/h d’eau de la Vienne dans le bâtiment réacteur ont été installés par la Farn à Civaux, mardi 13 juin 2023.Deux mois après la catastrophe nippone, EDF dégainait sa Farn, unique au monde dans le secteur du nucléaire civil. Ces 320 sauveteurs répartis sur le territoire français doivent intervenir en moins de 12 heures sur tous les sites nucléaires et mettre en œuvre des moyens en moins de 24 heures. Dans quel but ? Empêcher coûte que coûte ce qui s’est passé au pays du Soleil-levant en rétablissant, par tous les moyens, l’acheminement de fluides (eau, air, électricité), indispensable au refroidissement des réacteurs (jusqu’à six, comme à Gravelines) et assurer la relève de leurs collègues. Ils disposent de plus d’une centaine de matériels lourds ou légers, de chenilles, pelleteuses ou bulldozers téléguidés, de drones, d’hélicoptères et de kilomètres de tuyaux pour acheminer de l’eau (300 m3/h jusqu’à 22 km).
La Farn est dimensionnée pour la plus grosse installation présente sur le territoire, celle de Gravelines (près de Dunkerque) avec six réacteurs à eau pressurisée de 900 MW. Le refroidissement en dépannage de cette installation nécessite la mise en place d’une canalisation de 22 km, ce qui explique la longueur maximale possible de cet équipement.« Nos méthodes d’interventions sont comparables aux unités militaires de la sécurité civile, se félicite Thierry Hugony, directeur de l’exercice Farn à Civaux. Notre objectif est de disposer de moyens pour éviter de solliciter les pouvoirs publics. Nous devons passer en toutes circonstances et toutes nos charges sont inférieures à 3,5 tonnes pour être élinguables à un hélicoptère. Nos équipes sont en complète autonomie pendant 72 heures en eau, nourriture, sas de décontamination. »
Ils sont le dernier rempart pour éviter une catastrophe majeure. […] Ils ne veulent pas être des « liquidateurs » sans retour comme à Tchernobyl et Fukushima.
Thierry Hugony l’assure : « Nous développons des techniques de gestion du stress lors des entraînements. » Mais il faut s’imaginer un environnement civil dégradé, un affolement général, des accidents de voitures à répétition sur lesquels ils ne devront pas intervenir pour ne pas compromettre leur mission. Ils sont formés à pousser les épaves pour arriver le plus vite possible. « Solidarité, rigueur, exemplarité » sont leurs maîtres mots. Mais quand il s’agira de quitter une famille qui sera elle-même touchée par la catastrophe, la devise pèsera-t-elle toujours autant ?
[…] Nous les prévenons qu’ils seront face à un dilemme : sauver leur famille ou partir en mission. Les colonnes [de 14 personnes] sont dimensionnées pour fonctionner au cas où 20 % des équipiers ne partent pas. »
La Nouvelle République, Xavier Benoit
Samedi 30/9, 21h25
Eolien off-shore flottant et autorégulé.
Le concept mécanique de cette éolienne lui permet de produire de l’énergie par tous les temps. Elle flotte, son hélice est monopale et son incidence dans le vent se régule par une bascule automatique. Elle est moins couteuse à installer et produit plus d’électricité, selon ses concepteurs.
Les éoliennes actuelles sont conçues pour cesser de fonctionner lorsque la vitesse du vent dépasse 25 m/s [90 km/h]. Mono ne l’est pas. Comme son rotor trouve automatiquement la bonne position, il est capable de supporter des vitesses de vent allant jusqu’à 70 m/s. Le résultat : plus d’énergie.
[…] les éoliennes flottantes permettent d’être installées dans des mers plus profondes. Ici, le vent est plus rapide, donc plus d’énergie peut être générée.
[…] Le rotor de TouchWind tire le mât, ce qui réduit les forces conflictuelles au sein de la construction. Cela permet de rendre l’éolienne plus légère et plus élégante, mais surtout : un mât estimé 50 % moins cher que celui de n’importe quel modèle d’éolienne actuel.
[…] La maintenance des turbines marines est difficile. Les mâts sont fixes et pour cette raison inaccessibles dans des conditions météorologiques difficiles, ce qui entraîne une perte de capacité.
TouchWind Mono est facilement accessible pour la maintenance. Un bateau peut saisir le câble reliant la bouée au rotor dans la plupart des conditions météorologiques [et amener le rotor au ras de l’eau]. Aucun hélicoptère ni grue n’est requis.[…] Le rotor de Mono est constitué d’une seule pièce. Cela permet une plus grande résistance de construction et donc des diamètres de rotor encore plus grands. Un rotor de 200 mètres est capable d’une puissance de sortie de 12,5 mégawatts.
Touchwind, traduction automatique
Notre histoire. Il y a trente ans, TouchWind naissait. À une époque où la production d’énergie nucléaire devenait la norme, la catastrophe de Tchernobyl a clairement montré au monde que cette forme d’énergie n’était pas sans inconvénients. Seule une poignée de personnes, rapidement considérées comme une bande de hippies naïfs, ont eu le courage de s’exprimer contre cette mesure. Les manifestations fréquentes de cette époque étaient les graines d’une longue transition en train d’être semée. Une transition dans laquelle nous sommes encore aujourd’hui. Parmi ces manifestants se trouvait un jeune Rikus van de Klippe. Il vient d'obtenir son diplôme en ingénierie aérospatiale à l'Université de Delft (NL). Rikus cherchait une application plus significative de sa fascination pour la technologie. Il a commencé à suivre des cours supplémentaires de philosophie. En 1981, il obtient son diplôme avec des connaissances en aérodynamique, en ingénierie et en philosophie. C’est cette combinaison d’aptitude académique et de curiosité qui l’a fait douter ; est-ce vraiment une vérité universelle qu'une éolienne aura toujours tendance à faire tomber son mât ? (traduction automatique)
Samedi 30/9, 12h35
Brennilis.
Le décret permettant le démantèlement complet de la centrale nucléaire de Brennilis, dans le Finistère, a été signé le 26 septembre 2023. Il faudra encore quinze ans pour démanteler et déconstruire le bloc réacteur de la centrale et gérer les déchets associés.
Ouest-France
Publics concernés : installation nucléaire de base (INB) n° 162 exploitée par la société Électricité de France (EDF) sur le site des monts d’Arrée.
Objet : démantèlement de l’INB.[…] Art. 2.-I.-Les opérations de démantèlement mentionnées au II de l’article 1er concernent l’ensemble de l’installation comprenant :
Journal Officiel, Décret Décret n° 2023-898 du 26 septembre 2023 prescrivant à la société Électricité de France de procéder aux opérations de démantèlement de l’installation nucléaire de base n° 162
- -le bloc réacteur ;
- -l’enceinte réacteur et ses annexes ;
- -la cheminée de rejets ;
- -l’installation de découplage et de transit (IDT) ;
- -l’aire extérieure d’entreposage de déchets de très faible activité ;
- -le local de contrôle des transports (local “ ADR ”) ;
- -les galeries souterraines ;
- -le poste de contrôle principal (PCP).
Top départ et cette fois le bon au démantèlement de l’unique réacteur nucléaire breton jamais construit. Lancé par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) en 1962, le projet «EL4» pour «Eau Lourde n°4», visait à construire une centrale expérimentale utilisant la technologie dite gaz-eau lourde. C’est alors le site de Brennilis, sur les Monts d’Arrée dans le Finistère, qui fut choisi pour l’accueillir. En 1967, ce petit réacteur de 75 mégawatts (voir la photographie ci-dessus) est raccordé au réseau. Son fonctionnement particulier fait qu’il utilise de l’uranium naturel (non enrichi) comme combustible, de l’eau lourde comme modérateur et un refroidissement au gaz carbonique. […]
Transitions et énergies
[…] Pour achever le démantèlement et démonter le bloc réacteur, EDF mise sur des robots qui interviendront dans la « zone rouge » pour découper l’épaisse cuve de métal radioactive. Elle sera ensuite stockée dans d’épais conteneurs avant d’être évacuée vers l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs située dans l’Aube. « C’est un chantier complexe, qui requiert des équipements adaptés réalisés sur mesure. EDF devra veiller à ne pas exposer les intervenants », poursuit le responsable de l’Autorité de sûreté nucléaire. Des premiers travaux préparatoires ont déjà été réalisés sur le site niché au bord du lac artificiel de Saint-Michel. EDF y met les moyens, en faisant travailler plusieurs dizaines de personnes sur le dossier. Censée être la vitrine du savoir-faire français, Brennilis devait être la première centrale nucléaire française à être complètement démantelée. […]
20 minutes
Samedi 30/9, 12h15
Finlande : inauguration d’Olkiluoto 3.
Avant la guerre en Ukraine, la Finlande importait de Russie 10 % de sa consommation d’électricité. Désormais, c’est terminé, se félicitent les autorités. Mais l’attente a été longue. Après 13 années de retard, le réacteur nucléaire EPR, Olkiluoto 3, de conception franco-allemande, a été inauguré en grande pompe jeudi 28 septembre, en Finlande. Mis en service en avril dernier, ce fleuron de l’industrie française, dont le projet avait été lancé il y a 20 ans, a connu des déboires techniques.
Ces déboires sont désormais évoqués avec ironie par l’exploitant finlandais, TVO. « Pour les 60 prochaines années, nous allons pouvoir produire une énergie verte et stable pour la Finlande. Bien sûr, nos nerfs ont été éprouvés, reconnaît Jarmo Tanhua, président et directeur général. Mais à aucun moment nous n’avons douté. » […] « Vraiment ? », lui demande la maîtresse de cérémonie. Un ange passe, rires dans l’assistance. « J’ai toujours dit que ce serait une super centrale ! », répond Jarmo Tanhua. […]
France TV
Le triple réacteur de la centrale nucléaire d’Olkiluoto connaîtra enfin sa cérémonie d’ouverture officielle jeudi. Le réacteur EPR de 1 600 mégawatts, l’un des plus grands au monde, a été mis en service régulièrement en mars dernier, soit avec environ 14 ans de retard par rapport au calendrier initial.
Jeudi après-midi, un groupe de 450 invités se rassemble dans la zone de la centrale électrique située sur l’Eurajoki, près de Rauma. L’invitée la plus prestigieuse est la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, qui a déjà rencontré le Premier ministre Petteri Orpo (KOK) et la ministre des Affaires étrangères Elina Valtonen (KOK) plus tôt dans la journée. La centrale a été construite en coopération entre Framatome, détenue majoritairement par l’État français, devenu plus tard Areva, et la société allemande Siemens [qui a lâché l’affaire en cours de route]. […]
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Longue vie au ras de l’eau.
Samedi 30/9, 11h55
Zapo.
L’AIEA, malgré son madat international et la présence d’une équipe permanente sur place, n’est toujours pas en mesure d’obtenir l’arrêt à froid permanent des 6 unités de Zapo (une source de vapeur est nécessaire et ne peut être fournie par un moyen extérieur) et n’a toujours pas accès à l’ensemble des installations pour y mener ses vérifications.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) se prépare à utiliser à nouveau la tranche 4 du réacteur pour produire de la vapeur pour diverses fonctions de sécurité de l’installation, après des réparations qui l’ont mise hors service pendant plusieurs semaines, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
[…] « L’AIEA a réclamé à plusieurs reprises une solution alternative à la vapeur afin que les six réacteurs puissent être arrêtés à froid, comme l’a demandé le régulateur ukrainien. J’espère que l’usine mettra en œuvre ce changement dès que possible », a déclaré le directeur général Grossi.
[…] L’équipe de l’AIEA continue d’examiner la situation concernant les effectifs de la ZNPP, qui a considérablement diminué depuis le début du conflit et reste complexe et difficile.
[…] L’équipe de l’AIEA continue de demander l’accès aux six salles des machines, tour à tour, afin de pouvoir constater l’absence de tout matériel [militaire] et équipement pouvant contrevenir aux cinq principes concrets de protection de la ZNPP. Jusqu’à présent, cette demande n’a pas été approuvée et l’équipe ne peut confirmer le statut que d’une salle des machines à la fois.
[…] Les 11 puits fournissent environ 250 mètres cubes par heure, ce qui, selon les estimations du site, serait suffisant pour maintenir le niveau des 12 bassins de refroidissement par aspersion. […]
AIEA, mise à jour 185, traduction automatique
Samedi 30/9, 1h05
Dentier.
Des soldats ukrainiens marchent près des fortifications russes des "dents du dragon". Front Sud. (traduction Deepl)
Vendredi 29/9, 23h20
Cinoche russe.
[…] en 2019, la Russie se plaçait neuvième au classement des chiffres d’affaires du box-office (hors Amérique du Nord).
Quatre ans plus tard, dans le pays en guerre, tout a changé: pas d’affiches, de publicités ou de reportages à la télévision locale pour annoncer la sortie de nouveaux longs-métrages [américains] à succès.
Pour prendre connaissance des projections clandestines, il faut passer par l’intermédiaire d’amis ou des réseaux sociaux. «Un visiteur occasionnel ne saura même pas que les cinémas diffusent ces films», confie Viktor, un habitué de la combine, originaire de la ville de Saint-Pétersbourg.Il poursuit: «Techniquement, ils ne vendent pas de billets pour les films hollywoodiens : ils proposent des films russes avec la projection gratuite d’un film hollywoodien en avant-première. Souvent, ces projections sont annoncées sur les réseaux sociaux sous un nom différent.» Par exemple, dans un cinéma de Moscou, le film Barbie a été renommé «Speed Dating».
[…] «La popularité de ces projections reflète les opinions des Russes qui ne sont pas d’accord avec la guerre. Aller voir Barbie, c’est leur façon de se réapproprier le mode de vie qu’ils avaient avant la guerre: regarder des films hollywoodiens, c’est un de leurs droits», explique Anton Doline, rédacteur en chef d’Iskoustvo Kino, l’un des plus anciens magazines cinématographiques de Russie.
Slate
Vendredi 29/9, 23h00
Finlande.
[…] « Vous êtes l’un des pays de l’OTAN les moins protégés. Vous êtes un État périphérique. Vous êtes une cible », a déclaré Michta [expert américain bien connu en matière de politique de sécurité] à l’occasion de l’événement du Forum sur la sécurité d’Helsinki.
[…] Il souligne qu’il ne prend pas position sur la question de savoir si la Finlande doit ou non vouloir posséder l’arme nucléaire sur son sol.
« C’est votre décision. Mais quand je regarde qui sont les principaux alliés, la logique me dit que cela devrait être un sujet de discussion.»
[…] Jusqu’à présent, les États-Unis ont été réticents à déployer des armes nucléaires dans les nouveaux États membres de l’OTAN. Par exemple, la Pologne souhaite depuis longtemps des armes nucléaires, mais ne les a pas reçues.
[…] L’année 1997 fait référence à l’accord de base entre l’OTAN et la Russie, selon lequel l’OTAN n’a aucune intention, aucun plan ni aucune raison de déployer des armes nucléaires dans les pays membres qui ont adhéré après 1997. C’est pour cette raison que l’introduction d’armes nucléaires en Finlande a été considérée comme peu probable dans le débat finlandais , même si la Finlande décide de les vouloir. Actuellement, la loi sur l’énergie nucléaire est également en vigueur en Finlande, selon laquelle l’importation d’explosifs nucléaires ainsi que leur fabrication, leur possession et leur détonation en Finlande sont interdits.
Michta affirme à propos de l’accord de 1997 que la Russie a largement violé les accords internationaux. Il estime qu’il convient désormais d’envisager des modifications du programme de distribution d’armes nucléaires.
« Je pense que cela devrait être sérieusement envisagé pour garantir la stabilité. »
Michta estimerait également qu’il serait judicieux de placer des armes nucléaires en Pologne. […]
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Vendredi 29/9, 22h05
Insuffisant et déjà trop.
De nombreux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont appelé à une « pause réglementaire » dans la mise en œuvre des mesures de décarbonation, dont ils redoutent les conséquences économiques et sociales.
Depuis deux ans, les Européens ont entrepris un véritable marathon législatif pour installer le Pacte vert et se mettre en position de respecter l’accord de Paris. En un temps record, ils ont adopté trente-deux législations – de la fin du moteur thermique en 2035 à la mise en place d’une taxe carbone aux frontières – qui doivent leur permettre de réduire de 55 % leurs émissions de CO2 d’ici à 2030 par rapport à 1990, et les mettre sur le chemin de la neutralité carbone en 2050. […] Emmanuel Macron, pourtant le premier parmi la grande majorité des dirigeants des Etats membres de l’Union européenne (UE) à avoir assumé les implications d’une politique climatique volontariste,a lancé l’offensive en appelant, le 11 mai, à une « pause réglementaire ».
[…] « Nous sommes dans le dur de la mise en œuvre du Green Deal. Il y a une question d’acceptabilité sociale pour certaines parties de la population », décrypte un diplomate européen. Les dirigeants redoutent en effet d’avoir à affronter, eux aussi, une fronde comme celle des « gilets jaunes », qui a traumatisé l’Elysée à l’hiver 2018-2019. Ils ont en tête les mouvements de révolte paysanne aux Pays-Bas qui ont suivi, en 2022, le plan de réduction des émissions d’azote et la percée, aux élections régionales de mars, d’un nouveau parti anti-Green Deal, le Mouvement agriculteur-citoyen, qui a bouleversé le paysage politique local.
[…] Enfin, les législations du Green Deal, adoptées dans l’urgence, compliquentla vie des entreprises. « On a fait tous ces textes sans faire d’études d’impact », regrette un diplomate européen. Qui plus est, par certains aspects, ils profitent aux pays tiers plus qu’à l’industrie européenne, comme l’illustre le cas de la voiture électrique, dont les batteries proviennent essentiellement de Chine.
[…] En Allemagne, Olaf Scholz, qui avait fait campagne en 2021 pour la protection du climat, a de plus en plus de mal à concilier son volontarisme affiché et la politique de son gouvernement. Dernière illustration : le 25 septembre, invoquant les difficultés du secteur de la construction, Berlin a renoncé à imposer une nouvelle norme d’efficacité énergétique pour les bâtiments.
Les transports et le logement sont au cœur des préoccupations des gouvernements européens, échaudés par le précédent des « gilets jaunes » en France. « J’adore la bagnole », a encore jugé utile d’affirmer Emmanuel Macron, le 24 septembre, évoquant une « écologie à la française » qui n’est « ni le déni » de l’extrême droite « ni la cure » voulue par les apôtres de la décroissance. […]
Le Monde
Vendredi 29/9, 21h35
Plantage.
EDF a procédé à l’arrêt du réacteur 1 de Civaux le 30 aout dernier suite à une perte du système contrôle commande (le tableau de bord s’est éteint en somme).
Les équipes de la centrale de Civaux ont initié les opérations de mise à l’arrêt de l’unité de production n°1 à 2h15 le 30 août 2023 (en application des procédures d’exploitation), en raison de l’indisponibilité de matériels de contrôle commande ayant causé la perte d’une partie des informations en salle de commande.
L’intervention du service automatismes a permis de retrouver rapidement la disponibilité de ces matériels, permettant aux équipes de redémarrer l’unité de production quelques heures plus tard. L’unité de production a été reconnectée au réseau électrique le 30 août à 7h43.
EDF-Civaux
Le Réseau Sortir du nucléaire (argh, des vrais antis) qui relaie l’incident, dramatise comme à son habitude. Moi aussi, il m’arrive de me faire peur sur la route la nuit si j’éteins les phares. Je les rallume et puis voilà. S’ils s’éteignent tout seul, c’est autre chose, je m’arrête et puis voilà. C’est la vie.
L’annonce de cet incident fut succincte. EDF n’a pas livré de détails : pourquoi et quelles informations ont été perdues, durant combien de temps ? Pourtant les faits ne manquent pas de gravité : ne plus avoir toutes les informations nécessaires dans la salle de commande d’un réacteur nucléaire en plein fonctionnement, ça n’arrive pas tous les jours – et heureusement. Sans les informations sur ce qu’il se passe dans son réacteur, comment surveiller sa puissance, ajuster les paramètres qui doivent l’être et le piloter, comment garder le contrôle de la réaction nucléaire en cours dans la cuve ?
Sortir du nucléaire, Salle de commande aveugle
Vendredi 29/9, 2130
Haut-Karabakh.
Le rêve d’indépendance s’est définitivement écroulé jeudi 28 septembre. Presque trois ans jour pour jour après son écrasante défaite militaire contre l’armée azerbaïdjanaise, l’entité séparatiste arménienne du Haut-Karabakh, aussi appelée « Artsakh », s’est autodissoute, mettant fin à trente-deux ans d’existence. Par la force mais aussi par un jeu diplomatique profitant des erreurs politiques de son ennemi, le régime autoritaire de Bakou a instauré sa souveraineté sur l’enclave située sur son territoire. La chute de la république autoproclamée du Haut-Karabakh (RAHK), dont la légitimité n’avait été reconnue par aucune chancellerie, pas même par l’Arménie voisine, clôt tragiquement un chapitre de l’histoire arménienne.
Refusant une « réintégration » forcée en tant que minorité sans aucune forme d’autonomie ni garantie de sécurité crédible, plus de la moitié de la population arménienne du Haut-Karabakh a fui en trois jours, dans l’urgence, l’avancée des troupes azerbaïdjanaises. Signe que les 2 000 membres des forces d’interposition russes ont manifestement échoué à conserver la confiance des civils arméniens, l’hémorragie ne semble pas près de s’arrêter. […]
Le Monde
Vendredi 29/9, 21h25
Je ne relaie pas toutes les sorties d’Orbanovitch.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, réticent à accueillir l’Ukraine au sein de l’Union européenne, a mis Bruxelles en garde vendredi contre l’ouverture de discussions d’adhésion en raison des nombreuses incertitudes liées à l’invasion russe.
« Est-il approprié de démarrer des négociations avec un pays en guerre ? », a interrogé le dirigeant nationaliste à l’occasion d’une interview radiophonique. « Nous ne connaissons pas les dimensions du territoire du fait de la guerre en cours, ni la taille de sa population vu le flot de réfugiés », a-t-il déclaré. Intégrer l’Ukraine « sans être au fait de ces paramètres serait une décision sans précédent », selon M. Orban, alors que « tout le système de décisions dans l’UE est basé » sur de tels éléments, a-t-il fait valoir.
Le Monde
Vendredi 29/9, 13h55
Zapo.
La Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté une résolution sur le retour immédiat de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, occupée par la Russie, sous le contrôle total de l’Ukraine, a rapporté le ministère de l’Energie le 29 septembre.
Le document appelle la Russie à retirer immédiatement tout le personnel militaire et autre personnel non autorisé du territoire de l’usine afin de garantir son fonctionnement sûr et sécurisé, selon le rapport.
Soixante-neuf pays ont soutenu la résolution proposée par le Canada, la Finlande et le Costa Rica lors de la 67e session de la Conférence, a écrit le ministère.
L’AIEA n’a pas encore fait rapport sur l’adoption de la résolution. […]
The Kyiv Independant, traduction automatique
Vendredi 29/9, 9h55
Je voulais prendre une photo du parc solaire de Civaux, mais c’est flou.
Des panneaux photovoltaïques, et, en arrière-plan, les deux tours réfrigérantes de la centrale nucléaire de Civaux. Le parc solaire, inauguré jeudi 28 septembre 2023 par EDF Renouvelables, fait figure de symbole. Il est le premier en France à côtoyer une centrale nucléaire en activité. Un parc photovoltaïque existe en Isère, au pied de la centrale nucléaire de Creys-Malville, mais qui est, elle, en déconstruction.
[…] Le site de 7, 6 hectares, le long de la D114, était une ancienne carrière de sable de 1977 à 2017. Il a servi ensuite de terrain d’entraînement à la Farn, la Force d’action rapide du nucléaire.
[…] Ce parc, d’un coût estimé entre 4 et 5 M€, avait fait l’objet d’une campagne de financement participatif entrepris en juin 2022 qui a contribué à hauteur de 94.000 € à sa construction. […]
La Nouvelle République
En France, les sites de production électronucs apparaissent floutés sur Google Earth, comme d’autres sites sensibles. Dans le cas de Civaux, il est possible que la couverture photographique ne soit pas assez récente pour montrer le parc solaire.
Vendredi 29/9, 9h30
Feu doux.
L’électricien français EDF planche sur ses prévisions de coûts de revient pour les quinze à venir : en jeu, les négociations de long terme avec ses clients. Mais la Commission de régulation de l’énergie (CRE) fait des calculs de son côté pour le gouvernement et, pour l’instant, les estimations d’EDF sont 25% plus hautes. La discorde dure depuis quelques temps.
L’électricien envisage une approche où le prix de l’électricité est déterminé par les mécanismes du marché, c’est-à-dire par l’interaction entre l’offre et la demande. Dans cette perspective, il souhaite établir des contrats directs avec ses clients, où les termes, tels que le prix et la quantité, sont définis par des négociations bilatérales. Toutefois, selon la CRE, cette approche expose EDF à des risques élevés de fluctuations tarifaires importantes, ce qui peut nécessiter des capitaux plus importants de la part des investisseurs pour couvrir ces risques. Cette situation a un impact direct sur le coût de production et, par conséquent, sur les coûts finaux pour les consommateurs.
De son côté, la CRE préconise un modèle régulatoire basé sur un prix de vente garanti, en utilisant des contrats pour différence (CFD). Dans ce schéma, le prix de l’électricité est stabilisé, offrant une protection tant pour les producteurs que pour les consommateurs face aux aléas des prix du marché.
[…] Un autre point de discorde concerne les prévisions de production d’électricité nucléaire. EDF table sur une moyenne de 350 TWh par an. Le régulateur estime que ce chiffre est sous-évalué, car il intègre une marge de prudence de 18 TWh, ce qui influence directement les prix. Face à cela, la CRE attend d’EDF des justifications objectives pour expliquer cette marge de prudence.
Enfin, la question du passage à la puissance nominale de l’EPR de Flamanville est également source de désaccord. EDF prévoit qu’après une mise en service en 2024, cette étape sera atteinte en 2035. Elle évoque un délai de dix ans, nécessaire pour obtenir la validation de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN). Cependant, la CRE conteste cette durée, affirmant qu’aucun cadre réglementaire ne prévoit un tel délai. Selon elle, le passage à la puissance nominale pourrait être réalisé dès 2028. […]
Révolution énergétique
Ce débat aura certes une incidence sur le prix du jus en France, mais j’en parle ce matin parce que cet article m’apprend qu’il faudrait encore 10 ans à l’EPR de Flammanville (une fois démarré) pour carburer à plein. C’est cool.
Est-ce à dire que les supposés nouveaux gros réacteurs annoncés pour 2035 (si tout baigne) seraient au taquet vers 2045, ou bien j’extrapole ? Ou bien le retour d’expérience de Flammanville aura lissé les aspérités de a validation — le retour d’expérience ou les pressions d’alors ?
Vendredi 29/9, 9h20
Automne, les températures restent douces. Le président russe Poutine profite encore un peu de l’actualité mortuaire.
Vendredi 29/9, 9h15
Les forces russes ont réduit le rythme de leurs opérations offensives localisées sur la ligne Koupyansk-Svatove-Kreminna ces derniers jours.
Les responsables russes et ukrainiens font de plus en plus état d’une diminution des attaques terrestres russes dans les directions de Koupyansk et Lyman, ce qui indique que les opérations offensives ukrainiennes ont éloigné les forces russes de la ligne Koupyansk-Svatove-Kreminna et ont considérablement dégradé l’effort offensif russe sur cette ligne. L’ISW a précédemment évalué que les opérations offensives russes sur la ligne Koupyansk-Svatove-Kreminna visaient à coincer les forces ukrainiennes sur cette ligne et à les éloigner des zones plus critiques du front. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 28/9, traduction automatique
Vendredi 29/9, 8h35
Opération d’enrichissement.
[…] la Commission d’enrichissement de la langue française s’intéresse au domaine du nucléaire, avec une liste de termes, expressions et définitions publiée au Journal officiel.
L’assemblée est à la pointe, puisqu’elle se tourne vers la « fusion magnéto-inertielle », un dispositif prometteur qu’elle décrit comme une « [f]usion par confinement inertiel dans laquelle un champ magnétique externe augmente le confinement des particules alpha et accroît ainsi le nombre de réactions de fusion ».
[…] Quant au traitement des combustibles, attention à ne pas oublier l’« asperseur d’emballage de transport » pendant leur déplacement, qui permettra « d’asperger d’eau la cavité de l’emballage afin de refroidir les combustibles avant leur déchargement dans une piscine ».
Actualité, Sortir du nucléaire quand la langue française y fait son entrée ?
Vendredi 29/9, 8h20
Journal des deux soeurs.
Olga : […] Toutes les semaines de notre journal ont été réunies sous la forme d’un livre, paru aux éditions Actes Sud, qui est sorti début septembre. Cela me fait bizarre de voir ce portrait de Sasha et moi dans les librairies. Parfois, je me dis que j’aurais aimé que ce livre n’ait jamais existé. Et d’un autre côté, s’il aide les gens à s’intéresser à la guerre en Ukraine, j’en serai heureuse. […]
Sasha : « […] Il fait très beau à Trouskavets, c’est encore l’été. Mais, ce matin, la vie ne nous semblait pas ensoleillée du tout. On s’est réveillées à 6 heures avec la sirène, qui est vraiment plus forte ici qu’à Kyiv, d’autant qu’elle dure au moins dix minutes. Après, il y a eu trois explosions, vers Lviv, à 10 kilomètres de là où nous sommes et… à presque 1 300 kilomètres du front.
[…] Puis j’ai listé un tas de choses : je n’ai pas de crédits à rembourser à la banque, pas de dettes, pas de squelettes dans le placard, voilà, je suis prête à tout. La sirène s’est tue, je me suis levée pour aller faire pipi et, là, je me suis dit : « Il faut que je me dépêche, je ne veux pas être trouvée morte sur les toilettes. » C’est insupportable, ces pensées. Quelques jours après, j’ai pris un café avec ma copine Marina et j’ai partagé ces idées macabres. Elle m’a dit qu’elle avait exactement les mêmes. Depuis, quand je me balade dans les rues, je me demande si tous les gens partagent les mêmes réflexions. […]
Le Monde, Les lettres d’Olga et de Sasha
Vendredi 29/9, 0h40
Plan à trois.
Trois autorités de sûreté nucléaire européennes ont examiné le SMR Nuward d’EDF dans une collaboration inédite.
C’est un des défis des petits réacteurs nucléaires (SMR). Pour jouer leur rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique en produisant électricité et chaleur bas carbone au plus près des besoins industriels et urbains, ces nouvelles installations nucléaires doivent être construites et installées en moyennes ou grandes séries dès 2030-2035. «Une condition de succès, c’est la possibilité de standardiser les régulations et de fabriquer en série», explique Julien Collet, directeur général adjoint de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais cette standardisation ne peut se faire au niveau national : même si les besoins apparents dans l’industrie et les grands centres urbains apparaissent importants, impossible pour les concepteurs de SMR de ne pas viser un déploiement international. […]
[…] Problème, il n’existe pas de certification internationale pour les réacteurs nucléaires. Chaque autorité de sûreté nationale a ses propres exigences – même si des travaux conjoints ont été menés au niveau international pour les réacteurs de troisième génération de type EPR. Les collaborations de standardisation entre régulateurs restent limitées. Or les SMR, avec leur promesse de sûreté passive, impliquent de définir de nouveaux critères pour les autorités européennes.
Pour tenir les délais, trois régulateurs de sûreté nucléaire (l’ASN en France, le STUK en Finlande et le SÚJB en République tchèque et leur organisation de soutien technique, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) pour la France et le SÚRO pour la République tchèque) ont mené une nouvelle expérience de juin 2022 à juin 2023. Ils ont réalisé un examen précoce conjoint du SMR Nuward à eau légère. […]
Six sujets ont été explorés : les objectifs généraux de sécurité, les scénarios en cas d’incident et d’accident, l’utilisation de systèmes de refroidissement passifs, le plan de développement des modèles numériques pour simuler les phénomènes dans les réacteurs, l’intégration de deux réacteurs dans une même installation et l’approche de l’étude probabiliste de sûreté (EPS) «à la demande des autorités finlandaise et des tchèque», précise Julien Collet, la France ayant davantage une approche déterministe. […]
Usine Nouvelle
[…] La démonstration de la sûreté des réacteurs nucléaires français repose pour l’essentiel sur une approche déterministe, c’est-à-dire que les dispositions de conception retenues par l’exploitant sont justifiées notamment par l’étude d’un nombre limité d’accidents de dimensionnement et par l’application de règles et critères qui incluent des marges et des conservatismes.
ASN, Rôles et limites des EPS, Etienne Kalalo
Cette approche est complétée par la réalisation des études probabilistes de sûreté (EPS). Les EPS sont une méthode d’évaluation des risques fondée sur une investigation systématique des scénarios accidentels. Elles se composent d’un ensemble d’analyses techniques permettant d’apprécier les risques liés aux installations nucléaires en termes de fréquence des événements redoutés et de leurs conséquences. […]
Vendredi 29/9, 0h05
Isodope (la drogue radioactive ?)
[…] les défenseurs de l’énergie d’origine nucléaire trouvent des moyens innovants et attrayants de mettre en avant les avantages de cette source d’énergie propre. Parmi ces défenseurs figure Isabelle Boemeke, influenceuse pro-énergie nucléaire et mannequin.
Connue sous le nom d’Isodope sur les médias sociaux, Mme Boemeke se dit convaincue que l’énergie d’origine nucléaire est vitale pour bâtir un avenir dans lequel l’humanité ne se contentera pas de survivre, mais pourra prospérer. […]
Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à l’énergie nucléaire ?
En 2015, un scientifique que je suis sur les médias sociaux a publié un tweet sur les réacteurs au thorium à sels fondus. J’ai fait quelques recherches, mais je n’ai pas trouvé d’informations que quelqu’un comme moi, qui n’a pas de formation technique, puisse comprendre. Cela a éveillé ma curiosité concernant l’énergie d’origine nucléaire et j’ai demandé aux gens ce qu’ils en pensaient. En gros, les réponses peuvent se résumer ainsi : En fait, c’est une bonne technologie. Nous en avons absolument besoin pour résoudre le problème du changement climatique, mais les gens ne veulent pas en entendre parler. […] J’ai été frappée par le fait que tout ce que les gens pensaient savoir sur l’énergie d’origine nucléaire était faux, et la raison expliquant cela était qu’ils tiraient leurs informations principalement de références culturelles, de films et de dessins animés, comme Les Simpsons. […]
C’est ainsi qu’est née Isodope ?
Nous vivons dans un monde façonné par les médias sociaux et truffé d’influenceurs. J’ai compris que le meilleur moyen de faire passer le message sur le nucléaire était de créer du contenu qui interpelle et parle aux gens sur les médias sociaux. Je savais que mon contenu devait être très différent, car je ne voulais pas créer une vidéo parmi tant d’autres. J’ai imaginé un personnage qui s’habille de manière futuriste, utilise un langage accessible et des visuels colorés. Je l’appelle « Isodope », un jeu de mots sur le terme « isotope » utilisé en chimie.
Quel est votre public principal ?
Je m’adresse surtout aux millennials (les personnes nées dans les années 1980 et 1990) et aux plus jeunes. Les moyens de subsistance des jeunes sont en jeu. C’est nous, et nos enfants, qui subirons les pires effets du changement climatique.
Comment faites-vous pour toucher un public plus large, au-delà de la communauté pro-nucléaire ?
Les médias sociaux sont très utiles à cet égard. Non seulement vous pouvez créer du contenu, et c’est ce que je fais, mais vous pouvez aussi dialoguer avec les gens par l’intermédiaire de ce contenu. Vous pouvez répondre à ceux qui ont des questions et qui sont curieux.
Toutes les occasions sont bonnes pour aborder le sujet de l’énergie d’origine nucléaire. Lorsque je vais chez le médecin, par exemple, et que quelqu’un m’interroge sur mon travail, je dis que je travaille dans le domaine de l’énergie nucléaire, et cela débouche toujours sur une conversation intéressante.
[…] Un autre sujet qui devrait être expliqué en détail est celui des déchets radioactifs, car c’est l’un des principaux problèmes soulevés par les gens. Quiconque a vu des déchets nucléaires peut vous dire qu’il s’agit de la chose la plus inintéressante du monde : ce sont juste des fûts en béton, simplement posés là. Il serait vraiment utile de continuer à montrer aux gens à quoi ressemblent les déchets nucléaires et de faire passer le message qu’ils sont gérés de façon sûre et, honnêtement, qu’il s’agit d’une chose bien plus banale qu’on ne le pense.
Quelle a été votre plus grande réussite dans votre carrière d’influenceuse dans le domaine de l’énergie nucléaire ?
Le sauvetage de la centrale nucléaire de Diablo Canyon en Californie de la fermeture en 2022 est ma grande fierté, et ce pour de nombreuses raisons. Lorsque j’ai commencé à travailler comme influenceuse dans le domaine de l’énergie nucléaire, j’ai fait des recherches sur les centrales qu’il était prévu de fermer de façon prématurée aux États-Unis d’Amérique. Il y en avait cinq à l’époque, et Diablo Canyon se distinguait, non seulement parce que c’était une belle installation et qu’elle pouvait continuer à fonctionner pendant encore 20 ans, mais aussi parce qu’elle était le symbole du mouvement anti-nucléaire aux États-Unis d’Amérique. […] Sauver cette centrale c’était envoyer un message au public et aux responsables politiques : le vent a tourné, les gens sont désormais favorables à l’énergie d’origine nucléaire. […]
AIEA, Façonner les perceptions de l’énergie nucléaire
Les sites électronucs californiens de Diablo Canyon et San Onofre (off) à proximité du système de failles sismiques de San Andreas, Google Earth, capture d'écran
[…] celle de San Onofre (dirigée par Southern California Edison) dans le comté de San Diego, est située à huit kilomètres de la faille de Christianos. Et la deuxième, plus problématique et bien nommée, celle de Diablo Canyon (dirigée par la Pacific Gas and Electric) se trouve dans le Comté de San Luis Obispo, à 154 kilomètres de la grosse faille de San Andréas et à 5 kilomètres de la faille de Hosgri, qui risque à tout moment de trembler.
Ces deux centrales comptent deux réacteurs chacune, et puisent l’eau de refroidissement dans l’Océan Pacifique. Celle de Diablo Canyon est perchée sur un renfort rocheux de 26 mètres de hauteur, et celle de San Onofre est située au ras de l’eau, protégée par un mur d’environ 7,6 mètres en cas de tsunami.Southern California Edison proclame fièrement que la centrale de San Onofre a été construite pour résister à un tremblement de terre de 7 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, Fukushima Daiichi au Japon a été construite pour résister à un séisme de magnitude 7,9, mais a été touchée par un de 9,0. Celle de Diablo Canyon a été conçue, quant à elle, pour résister à un séisme de 7,5 à partir de la faille la plus éloignée qui est Hosgri (5 km).
Mais entre temps, des géologues et notamment Jeanne Hardebeck, sismologue de l’USGS, ont découvert en 2008 la faille de Shoreline, longue de 25 km et située à seulement 600 mètres des réacteurs. La faille de Shoreline pourrait être connectée avec celle de Hosgri, et elles pourraient, à elle deux, provoquer un séisme de magnitude de 7,7 en dessous de la centrale. Pacific Gas and Electric, à qui la centrale appartient, veut se montrer plus rassurant en indiquant « qu’il est peu probable que la rupture de la faille se produise directement sous la centrale, mais qu’elle peut provoquer simplement des déformations dans le champ proche du sol. L’impact potentiel de déformation du sol impliquerait principalement les composants enterrés, tels que la tuyauterie et les conduits ». […]
Haut courant
Jeudi 28/9, 23h55
L’Ukraine, bonne élève du nuc, entre au conseil de l’AIEA.
Onze pays ont été nouvellement élus pour siéger au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, composé de 35 membres pour la période 2023-2024. L’élection a eu lieu jeudi 28 septembre, lors de la séance plénière de la 67e Conférence générale de l’AIEA.
Les membres du Conseil d’administration nouvellement élus sont les suivants : Algérie, Arménie, Bangladesh, Burkina Faso, Équateur, Indonésie, République de Corée, Pays-Bas, Paraguay, Espagne et Ukraine.
AIEA
Jeudi 28/9, 23h50
Il est allé au bureau de recrutement et il a dit : « Je suis alcoolique, mais je tiens la route et je veux défendre mon pays ». Ils l’ont pris. Et c’est vrai qu’il ne buvait pas sur le front. Une nuit, nous étions quatre en file indienne dans la forêt et il était devant. Nous retournions dans la tranchée. Tout à coup, voilà qu’il tombe de tout son long. On se précipite, on s’inquiète : « Qu’est-ce qui t’arrive ? Sur quoi tu as marché… ? ». Lui : « Non, mais ça va les gars, je me suis endormi ».
J’ai dit à Pacha qu’il pouvait écrire le scénario d’une comédie. On a passé une trop belle soirée. Il a raconté des trucs vraiment drôles. Il repart tout à l’heure. Il prépare ses affaires.
Olga, Viber (vocal)
Jeudi 28/9, 19h50
Puissance de la démocratie.
Le ministère britannique de la Défense a publié une vidéo demandant ironiquement combien de pays, un an plus tard, avaient reconnu publiquement les résultats des faux référendums russes dans les territoires occupés de l'Ukraine : Donetsk, Luhansk, Kherson et Zaporizhzhia. [le Bélarus s'est abstenu ?] (traduction automatique)
Jeudi 28/9, 19h40
Armée russe quantique (suite).
Les médias russes continuent de publier des « preuves » non concluantes que le commandant de la flotte de la mer Noire, l’amiral Viktor Solokov, est vivant.
Zvezda News a publié une interview de Solokov le 27 septembre, mais ISW n’est pas prêt pour le moment à évaluer l’authenticité des images ou la date de leur tournage.[10] Le Kremlin et le ministère russe de la Défense (MoD) sont restés particulièrement silencieux sur la question et n’ont pas directement confirmé que Sokolov était en vie. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 27/9, traduction automatique
Jeudi 28/9, 19h30
Un peu de retard à Onkalo.
L’Autorité finlandaise de sûreté radiologique et nucléaire (STUK) a déclaré que l’examen de la demande de permis d’exploitation de Posiva Oy pour la première installation de stockage de combustible usé au monde prenait plus de temps que prévu et ne serait pas achevé d’ici la fin de cette année comme prévu.
La société de gestion de déchets radioactifs Posiva a soumis sa demande, accompagnée des informations connexes, au ministère des Affaires économiques et de l’Emploi (TEM) le 30 décembre 2021 pour une autorisation d’exploitation pour l’usine d’encapsulation du combustible usé et l’installation de stockage final actuellement en construction à Olkiluoto.
Un rendu du dépôt souterrain de combustible irradié à Olkiluoto (Image : Posiva)[…] Le régulateur a déclaré qu’il ne pouvait pas estimer combien de temps il lui faudrait pour rendre son avis. « Cela dépend non seulement de STUK mais aussi de Posiva et de la rapidité avec laquelle elle peut nous livrer le matériel manquant », a déclaré Päivi Mäenalanen, chef de projet de STUK. Toutefois, a-t-il ajouté, « il n’est pas question d’un retard dramatique ».
[…] Une fois l’autorisation d’exploitation obtenue, Posiva pourra commencer l’élimination définitive du combustible usé généré par l’exploitation des centrales nucléaires d’Olkiluoto de TVO et de Loviisa de Fortum. L’exploitation durera environ 100 ans avant la fermeture du stockage.
World Nuclear News, traduction automatique
Jeudi 28/9, 19h25
Arabie saoudite : entrez, je vous en prie.
Abdulaziz Bin Salman Al Saud et le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, photographiés lors d'une réunion bilatérale tenue au siège de l'AIEA à Vienne le 25 septembre (Image : Dean Calma/AIEA)
Dans une déclaration à la 67e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le ministre de l’Énergie, le prince Abdulaziz Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saud, a réitéré l’intention du Royaume d’Arabie saoudite de développer « des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire dans divers domaines ». Le projet national saoudien d’énergie atomique comprend des plans visant à construire une centrale nucléaire pour contribuer à répondre aux exigences de développement durable énoncées dans la feuille de route Saudi Vision 2030.
« À cet égard, le Royaume a récemment décidé d’abroger le Protocole sur les petites quantités et de mettre en œuvre l’intégralité de l’Accord de garanties généralisées », a-t-il déclaré. « Le Royaume œuvre, dans le cadre de son écosystème national, à la mise en place des mécanismes nécessaires à cette mise en œuvre complète, en suivant les meilleures pratiques et expériences internationales. Le Royaume travaille également en étroite collaboration avec l’Agence pour tirer parti de son expertise et des services de conseil qu’elle fournit. dans le domaine de la mise en œuvre des garanties visant à développer les infrastructures nationales et les capacités humaines nécessaires pour accompagner cette transition.
Tous les États non dotés d’armes nucléaires parties au Traité de non-prolifération nucléaire – le TNP – sont tenus de conclure des accords de garanties généralisées (AGC) avec l’AIEA et de s’engager à accepter les garanties de l’AIEA sur toutes les matières nucléaires dans toutes les activités nucléaires pacifiques sur leur territoire. , sous sa juridiction ou réalisé sous son contrôle en tout lieu.
De nombreux États disposant de quantités très limitées de matières nucléaires ont conclu des protocoles sur les petites quantités – ou SQP – dans leur CSA. Ces protocoles réduisent le fardeau de la mise en œuvre des garanties pour les États ayant peu ou pas d’activités nucléaires. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Jeudi 28/9, 19h20
Slovaquie : vivement dimanche.
Pro russe, antivax, poursuivi par la justice et proche de l’extrême droite, l’ex-Premier ministre de la Slovaquie pourrait retrouver son fauteuil après les législatives de samedi.
[…] Un retour aux affaires ferait les siennes. Poursuivi pour avoir, au pouvoir, bâti une « organisation criminelle » ayant instrumentalisé la police et l’administration , l’amateur de bolides est pressé de mettre sous l’éteignoir quelques juges.
Ces hommes en robe, ça énerve cet anti-LGBT. Comme les roms, « qui veulent juste traîner aux lits en bénéficiant des aides ». Comme les musulmans, qu’il aimerait « faire surveiller » un à un. Comme les migrants, qu’ils refusent d’accueillir. Comme la présidente Caputova, « au service de Washington ». Comme les journalistes, ces « serpents visqueux ».
Les Echos [rarement aussi tranché]
La Slovaquie s’apprête à élire son cinquième Premier ministre en seulement quatre ans, et avec le parti d’opposition du sympathisant du Kremlin, Robert Fico [ça se prononce « Fitso »], en tête des sondages, cette élection est surveillée avec inquiétude en Occident.
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février dernier, la Slovaquie est l’un des alliés les plus fidèles de Kiev. Les deux pays partagent une frontière, la Slovaquie a été le premier pays à envoyer des défenses aériennes en Ukraine et a accueilli des dizaines de milliers de réfugiés.
Mais tout cela pourrait changer si Fico arrivait au pouvoir. L’ancien Premier ministre ne cache pas ses sympathies envers le Kremlin et a accusé les « nazis et fascistes ukrainiens » d’avoir poussé Vladimir Poutine à lancer l’invasion, répétant le faux récit utilisé par le dirigeant russe pour justifier sa guerre brutale. […]
CNN, traduction automatique
[…] La Slovaquie a un système électoral complexe et une scène politique fragmentée, avec jusqu’à 10 groupements politiques potentiellement capables d’atteindre le seuil de 5 % requis pour entrer au parlement.
Cela signifie que même si le parti de Fico remporte les élections, il aura probablement besoin d’au moins un partenaire de coalition. Il n’exclut pas de travailler avec la Republika, un parti d’extrême droite qui affirme que la guerre en Ukraine est une conséquence de « la politique d’expansion de l’OTAN » et de « l’agression de Kiev envers la minorité russe dans l’est de l’Ukraine ». […]
CNN, Un pays de l’OTAN pourrait bientôt avoir un dirigeant pro-russe, traduction automatique
Jeudi 28/9, 19h15
Déclic.
Est-ce bien raisonnable de consacrer 3-4 heures par jour de ma brève existence à un truc qui représente à peine 10% de l’électricité mondiale, c’est-à-dire une petite fraction de l’énergie totale que l’humanité brasse en permanence ? Ne serait-il pas temps que je me respecte un peu ?
Rhalala.
Jeudi 28/9, 19h10
Zapo.
Jeudi 28/9, 8h55
Un résumé de l’électronuc.
Après avoir connu des fortunes diverses, l’énergie nucléaire connaît un regain d’intérêt dans plusieurs pays, sur fond d’urgence climatique et de besoins énergétiques, mais ce regain reste à concrétiser.
L’énergie nucléaire génère environ 10% de l’électricité mondiale, dans 31 pays, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
L’atome a connu un coup de frein avec l’accident de la centrale de Fukushima au Japon en 2011. L’Allemagne et la Suisse décident alors son abandon, la Chine ralentit son faramineux programme. L’Italie avait voté pour la sortie du nucléaire par référendum dès 1987 après Tchernobyl.
Globalement, le monde est passé de 440 réacteurs en fonctionnement en 2005, son maximum, à 410 aujourd’hui, recense l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
La production nucléaire totale a retrouvé en 2021 son plus haut niveau, mais la suite est incertaine : le parc vieillit et le nombre de chantiers lancés chaque année – 10 en 2022, dont la moitié en Chine – est loin du rythme des années 70-80. La seule année 1976 avait vu le lancement de 44 constructions.Les Etats-Unis restent la première puissance nucléaire civile, avec 93 réacteurs, le dernier ayant commencé à fonctionner en avril [?], mais leur âge moyen croît (42 ans). La France, avec 56 réacteurs (37 ans d’âge moyen), reste le pays le plus nucléarisé par habitant. Après avoir décidé de réduire la voilure, elle s’oriente vers un nouveau programme de six voire 14 réacteurs, le premier étant mis en service à horizon 2035-2037. Dans l’intervalle, l’électricien EDF devra achever en Normandie son réacteur de nouvelle génération EPR, dont le chantier accuse 12 ans de retard. La Grande-Bretagne, jadis pionnière, a neuf réacteurs qu’elle doit fermer progressivement. Elle prévoit huit nouvelles centrales d’ici 2050 mais la seule en construction, Hinkley Point C, a vu ses coûts s’envoler.
Aujourd’hui, les vrais superactifs du nucléaire civil sont la Chine à domicile et la Russie à l’exportation. En 2020-2022, sur les 25 chantiers lancés dans le monde (première coulée du béton du réacteur), tous se trouvaient soit en Chine, soit hors de Chine mais portés par l’industrie russe, analyse le World Nuclear Industry Status Report (WNISR), rapport d’experts indépendants basé sur des données publiques.
En 2023, quatre constructions ont été lancées dont trois en Chine et une par le russe Rosatom en Egypte. La Chine dépasse désormais la France avec 57 tranches sur son territoire ; elle en a 24 autres en construction. Si la Chine oeuvre à domicile, la Russie domine le marché international, avec 24 réacteurs en chantier dont 5 chez elle.Sur fond de crise énergétique et climatique, d’autres pays expriment un intérêt renouvelé pour l’atome. Par exemple la Suède ou les Pays-Bas. Le Japon lui-même a lancé une réflexion sur la construction éventuelle de nouveaux réacteurs et voté la prolongation des existants au-delà de 60 ans, mais 12 ans après Fukushima, la majorité du parc est encore à l’arrêt. Pour la Pologne, la République tchèque ou l’Inde, il s’agit de réduire leur dépendance au charbon.
Le monde de l’énergie, citant AP
En raison du coût et des risques, des pays restent résolument contre, comme la Nouvelle-Zélande. Ces divergences se retrouvent au sein de l’UE dans les vifs débats à Bruxelles sur le soutien à cette énergie. L’Allemagne a débranché ses trois derniers réacteurs en avril.
Jeudi 28/9, 8h45
Après le début.
Quand la voiture électrique a été inventée, elle devait procurer à quelques bourgeois très riches un privilège tout à fait inédit : celui de rouler beaucoup plus propre que tous les autres. […]
Anonyme, début 21e
Jeudi 28/9, 8h35
Slovaquie : longue route.
La puissance de sortie de l’unité 3 de la centrale nucléaire de Mochovce en Slovaquie a été augmentée de 90 % à 100 % à mesure que les tests de démarrage énergétique se poursuivent, a annoncé Slovenské elektrárne.
Le processus de démarrage du réacteur [numéro 3]VVER-440 implique des augmentations progressives de puissance, avec des tests effectués avant d’augmenter le niveau. La puissance de l’unité a été portée à 35 % en février, 55 % en mars, 75 % en juillet et 90 % en août.
[…] Le calendrier de l’unité 4 devrait suivre avec environ un ou deux ans de retard sur l’unité 3. Chacune des unités sera en mesure de fournir 13 % des besoins en électricité de la Slovaquie lorsqu’elle fonctionnera à pleine capacité. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Les réacteurs 3 et 4, dont la construction avait commencé en 1985, étaient restés inachevés à la suite de l’effondrement du régime communiste. Après reprise des travaux par Enel, la tranche 3 est connectée pour la première fois au réseau le 31 janvier 2023, et sera soumise à divers tests de puissance avant sa mise en service commerciale. Elle couvrira à elle seule environ 13% de la consommation de la Slovaquie. Le démarrage de la tranche 4 [était] prévu en 2023.
Wikipedia, Centrale nucléaire de Mochovce
Jeudi 28/9, 8h35
Ministère de la Transition Nucléaire.
A l’initiative de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, une quinzaine de ministres de l’OCDE et une trentaine de dirigeants d’entreprises se réuniront jeudi à Paris pour un grand raout sur l’énergie atomique. Objectif : coordonner les filières industrielles des différents pays pour la construction des nouveaux réacteurs et peser plus lourd dans l’appel à de nouveaux financements internationaux.
« C’est un événement en soi », assure le cabinet de la ministre de la Transition énergétique. Ce jeudi 28 septembre, à l’initiative d’Agnès Pannier-Runacher, une quinzaine de ministres de l’Énergie et plus de 30 dirigeants de l’industrie nucléaire se réuniront à Paris à l’occasion d’une conférence internationale, co-organisée avec l’Agence de l’OCDE pour l’énergie nucléaire (AEN). « C’est la première fois que les pays membres de l’OCDE se réunissent autour du nucléaire », souligne l’entourage de la ministre. […]
La Tribune
Jeudi 28/9, 8h25
Corée du Nord.
Les espoirs de dénucléariser la Corée du Nord n’en finissent plus de s’amenuiser. Pyongyang a décidé d’inscrire son statut d’Etat nucléaire dans la Constitution, selon un discours du dirigeant Kim Jong-un rapporté, jeudi 28 septembre au matin, par l’agence de presse KCNA.
[…] « Il s’agit d’un événement historique qui fournit un puissant levier politique pour renforcer de manière remarquable les capacités de défense nationale », a encore déclaré M. Kim, selon l’agence KCNA. Le numéro un nord-coréen a également accusé Washington, Séoul et Tokyo d’avoir formé une « alliance militaire triangulaire » qui a « finalement abouti à l’émergence d’une version asiatique de l’OTAN ».
« Il s’agit là de la pire menace réelle, et non d’une rhétorique menaçante ou d’une entité imaginaire », a ajouté M. Kim. Face à cette « menace », selon le dirigeant, il est essentiel pour la Corée du Nord « d’accélérer la modernisation de ses armes nucléaires afin de garder un avantage définitif dans la stratégie de dissuasion ». M. Kim a souligné le besoin de renforcer la production de l’arsenal nucléaire et de « diversifier les types de frappes nucléaires », selon KCNA.
[…] A la tribune des Nations unies (ONU), fin septembre, Pyongyang avait prévenu, par la voix de son ambassadeur à l’ONU, que la péninsule coréenne était « au bord d’une guerre nucléaire », critiquant la politique américaine en Asie. Les observateurs occidentaux redoutent que Pyongyang ne procède à un nouvel essai nucléaire, le septième de son histoire, le premier depuis 2017. […]
Le Monde
[…] Choe Ryong-hae, le président de la commission permanente de l’APS [Assemblée Populaire Suprême], a proposé la modification de la Constitution socialiste en expliquant : «Nous allons examiner et adopter la motion de modification supplémentaire de la Constitution afin d’assurer le statut des forces nucléaires et le principe des activités d’Etat pour la construction de ces forces nucléaires.» Il a ainsi noté que son pays, en tant que détenteur de l’armes nucléaire, mènera sa mission «de protéger la souveraineté, l’intégrité territoriales, et les droits du peuple, de défendre les acquis du système socialiste et de la révolution de toute menace, ainsi que d’assurer la paix et la prospérité de la mère patrie par des forces militaires puissantes.» […]
Yonhap, traduction automatique
Mercredi 27/9, 22h35
Au début…
Quand la voiture a été inventée, elle devait procurer à quelques bourgeois très riches un privilège tout à fait inédit : celui de rouler beaucoup plus vite que tous les autres. Personne, jusque-là, n’y avait encore songé : la vitesse des diligences était sensiblement la même, que vous fussiez riches ou pauvres ; la calèche du seigneur n’allait pas plus vite que la charrette du paysan, et les trains emmenaient tout le monde à la même vitesse (ils n’adoptèrent des vitesses différenciées que sous la concurrence de l’automobile et de l’avion). Il n’y avait donc pas, jusqu’au tournant du dernier siècle, une vitesse de déplacement pour l’élite, une autre pour le peuple. L’auto allait changer cela : elle étendait, pour la première fois, la différence de classe à la vitesse et au moyen de transport.
Les dames Goldsmith au bois de Boulogne en 1897 sur une voiturette Peugeot. Julius LeBlanc Stewart. 1901.Ce moyen de transport parut d’abord inaccessible à la masse tant il était différent des moyens ordinaires : il n’y avait aucune mesure entre l’automobile et tout la reste : la charrette, le chemin de fer, la bicyclette ou l’omnibus à cheval. Des êtres d’exception se promenaient à bord d’un véhicule autotracté, pesant une bonne tonne, et dont les organes mécaniques, d’une complication extrême, étaient d’autant plus mystérieux que dérobés aux regards. Car il y avait aussi cet aspect-là, qui pesa lourd dans le mythe automobile : pour la première fois, des hommes chevauchaient des véhicules individuels dont les mécanismes de fonctionnement leur étaient totalement inconnus, dont l’entretien et même l’alimentation devaient être confiés par eux à des spécialistes.
[…] Les magnats du pétrole perçurent les premiers le parti que l’on pourrait tirer d’une large diffusion de l’automobile : si le peuple pouvait être amené à rouler en voiture à moteur, on pourrait lui vendre l’énergie nécessaire à sa propulsion. Pour la première fois dans l’histoire, les hommes deviendraient tributaires pour leur locomotion d’une source d’énergie marchande. Il y aurait autant de clients de l’industrie pétrolière que d’automobilistes — et comme il y aurait autant d’automobilistes que de familles, le peuple tout entier allait devenir client des pétroliers. La situation dont rêve tout capitaliste allait se réaliser : tous les hommes allaient dépendre pour leurs besoins quotidiens d’une marchandise dont une seule industrie détiendrait le monopole. […]
Terrestres, “J’adore la bagnole”: André Gorz répond à Macron [avec un texte de 1973]
Mercredi 27/9, 21h40
Opération de 3 jours ans.
Le ministère russe de la Défense continuera à accroître la puissance de combat des forces armées, notamment avec des armes modernes et un meilleur entraînement, a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu.
« Dans ces conditions, nous continuerons à accroître la puissance de combat de la défense nationale, notamment en fournissant des armes modernes et en améliorant la formation des troupes, en tenant compte de l’expérience de l’opération militaire spéciale. Le plan jusqu’en 2025 nous permettra d’atteindre les objectifs fixés », a déclaré Choïgou lors d’une réunion du conseil d’administration du ministère russe de la Défense.
Telex, traduction automatique
Mercredi 27/9, 21h30
OTAN : les places sont chères.
Le parlement turc tiendra sa promesse de soutenir l’adhésion de la Suède à l’OTAN si les États-Unis autorisent la vente d’avions de combat F-16 à Ankara, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan mardi 26 septembre, selon les médias officiels.
Timpul, traduction automatique
Mercredi 27/9, 21h20
Euronuc (ou pas).
[…] En tant que principale responsable de l’application des règles de concurrence, la Commission européenne a le pouvoir d’approuver et de rejeter les fonds publics que les gouvernements injectent dans leurs industries nationales, qui peuvent prendre la forme de subventions, de prix réduits ou encore d’une fiscalité allégée.
Si l’institution estime que l’intervention de l’État représente un risque excessif pour le marché unique et peut désavantager d’autres pays de l’UE, elle peut alors rejeter un projet politique ou industriel.
Toutefois, face à l’intensification de la concurrence mondiale et à l’explosion des coûts de la transition verte et numérique, les règles de la concurrence ont fait l’objet d’un examen approfondi. Certains États membres réclament une plus grande flexibilité afin de soutenir leurs entreprises nationales et d’éviter un exode industriel.
La Commission a quelque peu acquiescé sans pour autant céder trop de terrain. Elle a assoupli en début d’année les règles d’approbation des subventions dans six domaines clés de la transition verte : les batteries, les panneaux solaires, les éoliennes, les pompes à chaleur, les électrolyseurs et les technologies de captage du carbone. De plus,l’institution a présenté le règlement pour une industrie à zéro émission nette (Net-Zero Industry Act) afin d’augmenter de manière significative la production nationale de ces produits indispensables.
Le texte initial exclut notamment le nucléaire de sa liste de projets stratégiques et ne mentionne qu’en passant les « technologies avancées (qui) produisent de l’énergie à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets » et les « petits réacteurs modulaires« , qui sont en cours de développement.[…] Cette loi fait actuellement l’objet de négociations entre les États membres et le Parlement européen, qui souhaite que le nucléaire soit considéré comme un projet stratégique. Mais il ne sera pas facile d’y parvenir. Le nucléaire est un sujet extrêmement clivant, voire émotionnel, dans l’UE, les capitales sont divisées en factions pro- et anti-nucléaires.
Le groupe pro-nucléaire est emmené par la France. Le pays tire environ 70 % de son électricité de son vaste réseau de réacteurs. Il est soutenu la République tchèque, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. Ils affirment que le nucléaire est une technologie à faible émission de carbone qui peut fonctionner 24 heures sur 24 et réduire les dépendances extérieures.
Euronews
En revanche, l’Allemagne, première puissance industrielle de l’Union, a adopté une position antinucléaire intransigeante, avec le soutien de l’Espagne, du Portugal, de l’Autriche, du Danemark et du Luxembourg. Ils estiment que promouvoir cette énergie revient à faire de l’écoblanchiment en raison de l’empreinte carbone de l’extraction de l’uranium et des déchets radioactifs. […]
Mercredi 27/9, 21h10
Sorte d’entre-deux.
L’objet de cet article ne sera pas le débat qui a encore cours entre tenants de la croissance verte et les décroissants. Il semble que le monde capitaliste dans lequel nous vivons, pour le meilleur et pour le pire, exige toujours plus de croissance. Quoi que l’on en pense, c’est la voie de la croissance verte qui prévaut en ce moment car elle regroupe le plus large consensus politique. C’est donc dans ce cadre que nous nous situerons pour donner de l’écho à une proposition qui a le potentiel d’améliorer l’aiguillage des investissements bancaires privés, sans compromettre le pouvoir d’achat des citoyens européens, par le biais de l’instauration d’une taxonomie carbonée.
[…] En l’état actuel, la voie la plus directe pour abaisser notre consommation d’énergie fossile est de rendre moins rentables les projets qui participent au réchauffement climatique. Pour cela, il faudrait mettre en place une taxonomie afin de classifier les projets en fonction de leur nocivité attendue sur l’environnement . Ainsi, tout projet d’investissement par une entreprise (la construction d’une centrale à charbon, la construction d’un barrage, l’achat d’un brevet etc.) serait noté grâce à une échelle de nocivité.
A la suite de la réalisation de cette échelle, l’UE pourrait augmenter les ratios de solvabilité bancaires pour les prêts à destination des projets les moins bien notés. L’UE a déjà remonté les ratios de solvabilité à la suite de la crise de 2008, afin de permettre aux banques d’être plus résilientes en cas de nouvelle crise. Or, si l’on considère que le réchauffement climatique accentue les risques de crise, il est parfaitement logique de se couvrir en augmentant les ratios des projets qui le provoquent. […]
Les Echos
Mercredi 27/9, 19h00
Zapo.
Mercredi 27/9, 8h05
Petit résumé de la situation.
Avant, c’était mieux. Il y a encore deux ans, la filière électro-nucléaire déclinait gentiment (sauf en Russie), l’Allemagne flamboyait (au gaz russe), les Américains envoyaient leurs astronautes sur la station internationale (via des lanceurs russes). La Fédération de Russie était le plus grand pays du monde (en millions de kilomètres carrés), avec la deuxième armée, du pétrole, du gaz, de l’or, du nuc.
Maintenant, ce n’est plus pareil. Si la Fédération de Russie compte autant de millions de kilomètres carrés, le gaz a fui (en mer) et, malgré leurs extrêmes-droites si sympathiques, les clients de l’ouest s’avèrent inamicaux. Ils fournissent de l’argent et des armes à une ancienne dépendance de l’empire russe, l’Ukraine, qui n’en fait qu’à sa tête. La Fédération de Russie a d’autres amis, heureusement, la grande Chine et la petite Corée du Nord.
Le marché de l’énergie a été rebattu et la filière électronuc organise son retour. La crise climatique a posé sur la table l’urgence de son levier et des mots-clés pratiques, l’horrible CO2 éclipse débat, dette, déchets, tandis que le commerce s’organise pour sucer jusqu’à la dernière gougoutte de pétrole.
Le nouveau nucléaire s’appuie sur trois jambes (outre qu’il s’affiche nouveau) :
- prolonger l’exploitation des vieux réacteurs (vieux donc)
- construire de nouveaux gros réacteurs (cher et long)
- disséminer plein de mignons réacteurs (à tester)
Qu’est-ce que j’oublie ?
Ah oui : à la différence de Tchernobyl, l’accident de Fukushima semble réversible : un ingénieux processus permet de diluer la catastrophe dans un grand volume de temps et d’eau.
Quant à l’impact de la crise climatique sur l’appreil normatif qui préside à la construction de systèmes complexes destinés à rester sûrs pendant des dizaines d’années, j’imagine que nous verrons ça en comité technique. Pas la peine d’embistrouiller le consommateur.
Je note également les points suivants :
- la piraterie nucléaire s’installe
- les instances internationales comptent les points
- les armes nucs restent appétissantes
- la fusion nucléaire fonctionne parfaitement au sein du… Soleil
- les écologistes vieillissent en même temps que les centrales.
A propos du fossile
L’accord de Paris a acté, en décembre 2015, l’urgence à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dans le monde.Les financements aux énergies fossiles ne se sont pourtant pas taris depuis. Entre janvier 2016 et juin 2023, pas moins de 1 011 milliards d’euros ont été levés par 307 grands pollueurs qui poursuivent l’expansion de leurs activités fossiles, grâce à l’émission de 1 666 obligations « grises ». Cette manne représente près de la moitié des financements du secteur, le reste provenant des prêts directs.
S’il est commun de renvoyer la seule responsabilité de ces financements aux banques asiatiques et américaines, les établissements européens sont bien au cœur de ce marché : 776 milliards d’euros, soit 77 % du total, ont été financés avec le concours d’au moins l’un d’entre eux, presque autant que pour leurs homologues américains (801 milliards). Les établissements français (Crédit agricole, BNP Paribas, Société générale et, dans une moindre mesure, Natixis) font partie des plus actifs en Europe à cet égard : ils sont impliqués dans un peu plus de la moitié des opérations (52 %).
[…] Confrontées à cette réalité, les banques françaises invoquent immanquablement la nécessité de financer la transition énergétique. « Les meilleurs énergéticiens du fossile deviendront mécaniquement les meilleurs énergéticiens du renouvelable », défend ainsi auprès du Monde le responsable « engagement sociétal » d’un grand groupe bancaire français, qui a refusé d’être cité.
Le Monde, Comment les banques européennes aident les géants du pétrole et du gaz à lever des milliards
A propos de la retraite
Il est plus facile de garder en fonctionnement des centrales déjà construites que d’en construire de nouvelles. Tout plaide en ce sens: l’urgence climatique, le temps mis pour construire de nouvelles centrales et le risque industriel, sans compter le prix (14 milliards d’euros contre 1 milliard pour prolonger un réacteur en le mettant aux normes).
[…] 70% du parc nucléaire est basé sur la technologie des réacteurs à eau pressurisée, celle qui est utilisée chez nous. La performance opérationnelle du nucléaire est impressionnante: depuis les années 1970, où sa disponibilité s’établissait à 60%, on est aujourd’hui aux alentours de 80% (80,5% en 2023, un peu plus bas qu’en 2021 où on avait atteint 82,3%): en d’autres termes, 80% du temps, ces réacteurs tournent et produisent de l’électricité.
Certains opérateurs visent désormais une durée d’exploitation de 80 ans.Avec une telle stabilité, on peut vraiment envisager une combinaison du nucléaire, de l’éolien et du photovoltaïque remplaçant complètement les énergies fossiles pour produire de l’électricité: les mois d’hiver et les jours sans vent (plus de 75% du temps) ne feront plus peur.
Et les réacteurs bonifient avec l’âge: ceux de plus de 45 ans d’âge sont plus performants que ceux de 25 à 35 ans d’âge, ce qui montre l’avantage compétitif qu’ont les pays à longue tradition nucléaire.
Certains opérateurs visent désormais une durée d’exploitation de 80 ans. Six réacteurs américains bénéficient à ce jour d’un permis et neuf autres sont en cours d’examen. Les Américains disposent d’une approche plus flexible qu’on peut critiquer: les exploitants américains peuvent se contenter de démontrer l’existence de programmes pour surveiller et gérer les effets du vieillissement.
Ce n’est pas comme en Europe où on vise une mise à niveau des anciennes centrales aux standards actuels. En Suède, les licences nucléaires n’ont pas de limites dans le temps (du moment que la sûreté est dûment démontrée) et un exploitant finlandais a reçu une autorisation d’exploiter jusqu’à 70 ans.
C’est l’état de la cuve du réacteur qui définit la durée de vie d’une centrale. C’est, en effet, le seul équipement qu’on ne peut pas remplacer dans un budget réaliste en dehors d’un démantèlement. La fragilisation de l’acier de cette cuve, due à l’irradiation neutronique de longue durée, est cependant monitorée avec une décennie d’avance, en analysant des échantillons du même acier, placés dans le réacteur, et donc soumis à une irradiation plus importante que la cuve elle-même. […]
L’écho, L’Europe s’entête à délaisser le nucléaire
A propos du vieux vert
De jeunes écologistes européens, menés par la militante suédoise Ia Aanstoot, appellent Greenpeace à renoncer à son positionnement antinucléaire et à s’aligner sur les positions bien plus nuancées, sinon favorables au nucléaire, du GIEC et de la communauté scientifique. Les jeunes militants s’invitent même dans la bataille, désormais judiciaire, sur l’inclusion du nucléaire dans la « taxonomie verte » de l’Union Européenne, que conteste Greenpeace. Cette passe d’armes illustre un fossé grandissant au sein des militants écologistes, avec une nouvelle génération qui semble, au nom du pragmatisme climatique, vouloir mettre au placard les fondations antinucléaires historiques de l’écologie politique.
Six jeunes militants écologistes européens du réseau RePlanet, menés par une activiste suédoise de 18 ans, Ia Aanstoot, ont lancé, le 30 août 2023, une vaste campagne de communication, baptisée « Cher Greenpeace ». Pétition à l’appui, ils demandent à l’ONG de « renoncer à son opposition démodée et non scientifique à l’énergie nucléaire » et de les rejoindre « dans la lutte contre les combustibles fossiles ». Un positionnement encore inimaginable il y a quelques années, tant Greenpeace a pu faire figure d’association tutélaire et intouchable. « Nous faisons confiance à la science », affirme-le collectif.
« Contrairement à certaines personnes qui dirigent Greenpeace, c’est ma génération qui devra vivre avec les conséquences du changement climatique. (…) Ma génération fait confiance à des organismes respectés comme le GIEC qui affirment que nous ne pouvons pas atteindre les objectifs climatiques de Paris sans énergie nucléaire », précise Ia Aanstoot. Le dernier rapport du GIEC est en effet sans grande ambiguïté sur le nucléaire : pouvant fournir « une énergie à faible émission carbone à grande échelle », l’atome est, malgré des réserves sur son coût et son acceptabilité, un indiscutable atout énergétique dans la lutte contre le changement climatique. […]
Transitions & énergies, Greenpeace se fissure sur l’atome
A propos des armes nucs
Téhéran a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour « menace d’utiliser des armes nucléaires contre l’Iran par le Premier ministre israélien ». Une initiative qui fait suite au discours de Benjamin Netanyahou prononcé vendredi devant l’Assemblée générale de l’ONU, lors duquel il a affirmé « qu’une menace nucléaire crédible devait être brandie face à l’Iran ».
En dépit de la rectification du bureau du Premier ministre, pointant un lapsus de ce dernier qui voulait en réalité parler de « menace militaire » et non « nucléaire », Téhéran n’a pas voulu en démordre, bien décidé à ne rien laisser passer. Dans cette plainte, l’ambassadeur iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, affirme ainsi que « l’utilisation ou la menace d’utilisation d’armes nucléaires constitue une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies », et souligne « la grave menace posée par Israël pour la sécurité et la paix internationales ». […]
i24, « Menace nucléaire » : l’Iran porte plainte contre le discours de Netanyahou à l’ONU
Mardi 26/9, 22h10
Punchline (phrase choc).
« L’équipe de Poutine » a tout un plan pour « sauver l’Amérique du Nord du fascisme » […]
Anton Gerashchenko, Twitter, traduction automatique
Il n'y a plus le choix. Je pense qu'il est temps de ramener l'Alaska à la Russie.
Nous sommes du groupe de Poutine, nous sommes pour la paix et nous porterons cette amitié dans le monde entier.
Mardi 26/9, 21h55
Armée quantique (suite).
Après Prigo (je me souviens de Prigo), c’est au tour du commandant de la flotte russe de la mer Noire, Viktor Sokolov, de n’être ni mort ni vivant. Les Ukrainiens disent qu’ils l’ont émietté à Dévastopol, les Russes disent qu’ils n’ont rien à dire à ce sujet, mais diffusent une vidéo où le personnage a l’air d’assister, raide et muet, à une réunion de l’état-major avec le ministre russe de l’Attaque, Choïgou. C’est palpitant.
Jour 580 de ma guerre de 3 jours. Les informations selon lesquelles la frappe ukrainienne a plongé l’un de mes officiers supérieurs dans le coma sont difficiles à vérifier car je n’arrive pas à faire la différence.
Dark Putin, Twitter, traduction automatique
Mardi 26/9, 21h30
Sept générations.
Le Conseil tribal des Mi’kmaq de la Côte-Nord (NSMTC) et ses sept communautés membres des Premières Nations investissent financièrement dans les développeurs de petits réacteurs modulaires (SMR) Moltex Energy Canada Inc et ARC Clean Technology Canada Inc dans le cadre d’accords d’équité historiques.
[…] « En tant que peuple autochtone, nous croyons que les décisions que nous prenons aujourd’hui devraient aboutir à un monde durable pour sept générations à venir », a déclaré Jim Ward, directeur général du NSMTC. « Grâce à cet investissement, nous bâtissons un héritage pour nos jeunes, ainsi que pour nos communautés et l’environnement. Nous jetons les bases d’un avenir prospère et de possibilités qui pourront être transmises pour les années à venir.
World Nuclear News, traduction automatique
Le NSMTC et ses communautés membres investissent financièrement dans Moltex et dans ARC, par le biais d’accords distincts, ce qui leur permet de recevoir 2 millions de dollars en valeur d’actions de Moltex et 1 million de dollars en valeur d’actions d’ARC. Bien que les détails soient confidentiels, les deux accords sont structurés en reconnaissance du rôle clé que les Premières Nations jouent dans l’avenir énergétique du Nouveau-Brunswick. Le nombre exact d’actions reçues dépendra des évaluations futures de la valeur des entreprises à la fin des tours de financement ultérieurs.
[…] Depuis l’établissement de leurs entreprises au Nouveau-Brunswick, ARC et Moltex ont donné la priorité à l’implication et à l’inclusion des communautés des Premières Nations. En plus d’offrir des possibilités de participation au capital, les entreprises se sont engagées à créer des voies supplémentaires pour l’avancement et la prospérité des membres des Premières Nations au Nouveau-Brunswick, y compris des possibilités de formation, d’emploi, d’approvisionnement et de développement des affaires. […]
Moltex Energy
Cocher les mots-clés.
Mardi 26/9, 21h20
Mardi 26/9, 13h55
Soft Power.
[…] Emblématique d’une grève postindustrielle et numérique, [celle des scénaristes d’Hollywood] est aussi la première qui met ouvertement sur la table le sujet de l’intelligence artificielle. Dans les doléances figuraient, aux côtés des classiques revendications salariales, des mesures de protection contre l’arrivée des robots écrivains.
Les scénaristes en demandent une limitation de l’usage, ce qui fait hurler les patrons de Disney, Warner ou Comcast, personnellement impliqués dans les discussions. Les auteurs veulent un nombre minimal d’humains dans la conception des spectacles de cinéma et de télévision, et un contrôle sur l’utilisation de leurs idées par les ordinateurs. Cela donne un aperçu des défis qui attendent tous les métiers de contenu, c’est-à-dire une immense partie de notre économie, dont l’emploi, bientôt menacé par les machines. […]
Le Monde
Mardi 26/9, 11h30
Dévastopol (suite).
[…] Des combattants de la résistance ukrainienne ont déclaré au Kyiv Post dans une récente interview qu’ils avaient réussi à recueillir des informations sur les commandants russes de haut rang auprès d’officiers frustrés par le fait que Moscou ne payait pas leurs salaires à temps. Les officiers ont reçu une compensation financière en échange de ces informations, qui ont ensuite été transmises aux agences d’État et auraient été utilisées pour planifier l’attaque de la semaine dernière contre le quartier général de la flotte de la mer Noire.
[…] « L’armée russe est bien consciente de l’existence du mouvement partisan et déploie toutes ses forces et tous ses moyens pour le réprimer et identifier nos agents », a déclaré le porte-parole de l’ATESH [mouvement partisan des Ukrainiens et des Tatars de Crimée]. « La résistance croissante parmi les Criméens les rend très confus. » […]
Insider, traduction automatique
Mardi 26/9, 10h40
Cesser de tergiverser.
L’adhésion de l’Occident à la voie de guerre de l’Ukraine est essentielle pour préserver la domination du processus décisionnel occidental et ukrainien.
Le Kremlin tente de ralentir ou d’entraver le processus décisionnel occidental et ukrainien – l’un des rares moyens par lesquels le président russe Vladimir Poutine peut faire avancer ses objectifs. Le ralentissement du processus décisionnel occidental, qui se traduit par un retard dans les livraisons d’aide militaire, peut apporter un soulagement à la Russie. Accorder un tel soulagement à la Russie – que ce soit au niveau opérationnel (hiver 2022-2023) ou stratégique (les années entre la première et la deuxième invasion de l’Ukraine par la Russie) – s’est avéré catastrophique. Si le temps lui est accordé, la Russie se regroupera et attaquera à nouveau.
Cependant, le talon d’Achille de la Russie reste son incapacité à pivoter rapidement face à une pression incessante ou à des revers consécutifs. Confrontés à une pression constante au fil du temps et sans répit, les Russes vont probablement commencer à craquer. C’est l’effet que cherche à obtenir la stratégie de contre-offensive actuelle de l’Ukraine, et cet effet ne peut être réalisé que si l’Occident adopte la méthode de guerre ukrainienne pendant cette phase de la contre-offensive et au-delà.
ISW, Nataliya Bugayova, Il est temps pour l’Occident d’adopter la voie de la guerre en Ukraine, sans aucun doute, 25/9
Mardi 26/9, 8h35
« J’adore la bagnole » (E. Macron)
Les pays membres de l’UE ont écarté lundi un nouveau durcissement des normes de pollution sur les gaz d’échappement des voitures particulières. Sous l’impulsion notamment de la France et de l’Italie, les Vingt-Sept ont voté en faveur d’une réglementation moins ambitieuse que la proposition formulée par la Commission européenne en novembre 2022, afin de préserver la compétitivité de l’industrie automobile et ses 14 millions d’emplois dans l’UE. L’industrie avait mis en garde sur l’impact qu’auraient des normes trop sévères sur l’emploi ainsi que sur le prix des voitures, déjà de moins en moins accessibles pour la classe moyenne. Le secteur automobile a été entendu par les Etats membres qui ont considérablement adouci la proposition initiale. En revanche, une limite serait fixée pour la première fois en Europe à l’émission de particules provoquée par l’usure des freins et des pneus, dont les gros SUV sont très émetteurs.
Libération
Mardi 26/9, 8h10
Le vent tourne pour le nuc — belle formule, l’éolien n’en demandait pas tant.
Le directeur général Rafael Mariano Grossi a ouvert la 67e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique en déclarant que les sondages d’opinion montrent que « le vent tourne » concernant l’attitude du public à l’égard de l’énergie nucléaire, mais que les pays « doivent encore impliquer les parties prenantes de manière ouverte et proactive » dans leurs programmes électronucléaires.
« Il y a quatre ans, l’énergie nucléaire avait du mal à gagner une place à la table des discussions et des événements mondiaux majeurs sur l’énergie et le changement climatique. Aujourd’hui, l’énergie nucléaire a non seulement sa place à la table, mais est de plus en plus reconnue comme faisant partie de la solution. «
S’exprimant 70 ans après le discours sur l’atome pour la paix prononcé devant les Nations Unies par le président américain de l’époque, Dwight D. Eisenhower, qui a ouvert la voie à la création de l’AIEA, il a déclaré que celle-ci continue de mettre en œuvre son travail de garanties et de sécurité. Il a déclaré qu’il existait « un état d’esprit en constante évolution lorsqu’il s’agit de construire une culture de sûreté et de sécurité nucléaires : l’énergie nucléaire est plus sûre qu’elle ne l’a jamais été, plus sûre que presque toutes les autres sources d’énergie ».
[…] Lors de la séance d’ouverture, Grossi a prêté serment pour un deuxième mandat de quatre ans en tant que directeur général. Il a déclaré que depuis qu’il a pris ses fonctions, il y a eu la pandémie de COVID-19, puis la guerre en Europe […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 26/9, 8h00
Arabie saoudite : résumé.
L’émergence d’un « nouveau » Moyen-Orient où toutes les cartes seraient redistribuées se heurte à la question du nucléaire. L’Arabie saoudite réclame depuis des mois que les Etats-Unis l’aident à lancer un programme nucléaire civil. Elle en fait une condition à la normalisation de ses relations avec Israël . Seul bémol : Riyad exige aussi que les Américains procèdent à un transfert sur le sol saoudien des infrastructures technologiques nécessaires à l’enrichissement de l’uranium susceptible d’être utilisé un jour à des fins militaires.
Détail important : tous les pays disposant d’un arsenal de bombes atomiques, tels l’Inde, le Pakistan et, selon les experts étrangers, Israël, ont commencé par un programme civil avant de franchir le seuil militaire. Histoire de faire pression sur Washington et Israël, Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien, a sorti un argument massue mercredi dernier en expliquant à « Fox News » que si l’Iran s’équipait d’armement nucléaire, l’Arabie en ferait immédiatement autant. Dit autrement : en cas de refus américain, les Saoudiens s’adresseraient à la Chine ou la Russie. […]
Les Echos
Mardi 26/9, 7h55
Zapo.
Lundi 25/9, 23h40
Cinoche.
Si les films peuvent nous initier à des évènements, des environnements, des sensations inaccessibles, qu’en est-il des explosions atomiques du cinéma ? Quelqu’un a posé la question à un expert : « veuillez donner une note à ces représentations ».
Le physicien des armes nucléaires Greg Spriggs évalue sept scènes d’explosion nucléaire dans des films.
Insider, Youtube, traduction automatique
Les notes s’échelonnent de 1 à 7… Le séquençage de l’explosion n’est pas respecté, le souffle arrive trop tôt, il ne peut pas y avoir d’onde de choc dans l’espace et le flash ne peut y durer guère plus de 20 microsecondes, etc.
Au final, la meilleure note est attribuée aux explosions finales de Docteur Folamour : l’expert ne connaît aucune machine d’apocalypse (dans le film, la réponse russe dépend d’un système automatique), la chute de la bombe a besoin d’être ralentie par un parachute (pour laisser le temps à l’avion de s’éloigner), mais Stanley Kubrick a utilisé de vraies images d’explosions. Donc 10/10.
Lundi 25/9, 21h25
Maintenance américiane.
Dans une salle ultra-stérile d’une usine sécurisée de Kansas City, des techniciens du gouvernement américain remettent à neuf les ogives nucléaires du pays. Le travail est exigeant : chaque ogive possède des milliers de ressorts, d’engrenages et de contacts en cuivre qui doivent fonctionner conjointement pour déclencher une explosion nucléaire.
À environ 1 300 kilomètres de là, au Nouveau-Mexique, les ouvriers travaillant dans une chambre forte aux parois d’acier ont une tâche tout aussi délicate. Portant des moniteurs de rayonnement , des lunettes de sécurité et sept couches de gants, ils s’entraînent à façonner de nouveaux noyaux de plutonium d’ogives – à la main.
Et dans les bases d’armes nucléaires à travers le pays, des soldats âgés d’à peine 17 ans font fonctionner des ogives vieilles de 50 ans jusqu’à ce que des remplacements soient prêts. Une simple égratignure sur le cône noir poli d’une ogive pourrait faire dévier la bombe de sa trajectoire.
Sur cette image fournie par l'armée de l'air américaine, l'aviateur Jacob Deas, 23 ans, à gauche, et l'aviateur de 1ère classe Jonathan Marrs, 21 ans, à droite, fixent l'enveloppe en titane au sommet d'un missile balistique intercontinental Minuteman III, le 24 août 2023, au silo Bravo 9 de la base aérienne de Malmstrom, dans le Montana. (John Turner/U.S. Air Force via AP)[…] Toutes les ogives nécessitent un entretien régulier. Leurs plastiques vieillissent et les engrenages et câblages métalliques sont affaiblis par les années et l’exposition aux radiations.
L’usine travaille également sur des ogives pour le B-21 Raider , un bombardier furtif futuriste, tout en soutenant également le Sentinel, un nouveau missile balistique intercontinental, ainsi que sur des ogives pour une nouvelle classe de sous-marins.
« Un énorme effort de modernisation est en cours », a déclaré Eric Wollerman, qui gère le complexe de Kansas City pour le ministère de l’Énergie dans le cadre de son contrat fédéral avec Honeywell. « Si vous souhaitez mettre à jour les systèmes de lancement, vous mettrez également à jour les ogives des missiles et les bombes qui les accompagnent. »
Pour répondre à la demande de maintenance et de modernisation, les installations se sont lancées dans une vague d’embauches. L’usine de Kansas City compte 6 700 employés, soit une augmentation de 40 % depuis 2018, et elle prévoit d’en ajouter plusieurs centaines d’autres. Le laboratoire de Los Alamos a ajouté plus de 4 000 employés au cours de la même période.
Sur cette image fournie par l'US Air Force, le sergent d'état-major. Brandon Mendola, à gauche, du 90e escadron de munitions de la base aérienne FE Warren, dans le Wyoming, montre comment ils forment les nouveaux responsables de la maintenance des missiles à rechercher des rayures sur le dessus d'une ogive nucléaire. (Airman senior Sarah Post/US Air Force via AP)[…] Le cœur de chaque ogive nucléaire est un coeur de plutonium creux, en forme de globe, fabriqué par les ingénieurs du laboratoire du ministère de l’énergie à Los Alamos, au Nouveau-Mexique, berceau de la bombe atomique. La plupart des noyaux actuellement utilisés datent des années 1970 et 1980. Cela peut poser problème, car les scientifiques ne comprennent pas encore tous les aspects du processus de vieillissement du plutonium.
[…] Lors des dernières étapes de production, une employée seule dans le coffre-fort prend le moyau presque terminé dans ses deux mains gantées et lui donne sa forme finale.
[…] « Les choses doivent s’ajuster d’une certaine manière, et tout se fait au toucher, au feeling », a déclaré l’employée de Los Alamos, que l’AP a accepté de ne pas nommer parce qu’elle est l’une des rares personnes aux États-Unis, et la seule femme, à effectuer cette tâche délicate. […]
AP News, traduction automatique
L’Associated Press a obtenu un accès rare à des éléments clés de la chaîne d’approvisionnement nucléaire hautement classifiée et a pu observer des techniciens et des ingénieurs s’attaquer à la tâche difficile de maintenir un arsenal nucléaire vieillissant. [...}
Lundi 25/9, 14h20
Green Manhattan Poject
(Avec des gros sous, la science fera des bombes géniales nous sauvera).
Un collectif de scientifiques, dont le Prix Nobel de physique Alain Aspect et le biologiste Eric Karsenti, plaide, dans une tribune au « Monde », pour la création d’un centre de recherche en lien avec l’industrie, à l’image de l’investissement américain pour mettre au point la première bombe atomique.
Le récent film biographique Oppenheimer, de Christopher Nolan, nous rappelait que, face à une urgence mondiale, l’homme est capable d’une action collective incroyablement rapide et efficace – aussi funeste soit son objet. Cinq ans après son déclenchement, le projet Manhattan [qui a permis la fabrication de la première bombe atomique] a été une réussite technique sans précédent. Il a embrassé la science la plus avancée de l’époque et a réalisé son industrialisation à grande échelle, impliquant plus de 130 000 hommes et femmes, des laboratoires de recherche jusqu’aux usines de raffinage.
Or, si l’homme est capable de telles prouesses pour la destruction, il peut l’être aussi pour le bien commun en temps de paix. Alors que les catastrophes climatiques s’enchaînent – incendies, inondations, canicules, sécheresses… –, il est maintenant indéniable que le réchauffement climatique est une menace existentielle. Limiter ce réchauffement et nous y adapter est un devoir impératif et supérieur : voilà le plus grand défi de l’histoire humaine. Dans l’agriculture, l’industrie, le transport, les énergies fossiles constituent la base même de la société moderne et industrielle. S’en passer implique une nouvelle organisation collective, et en particulier une transformation profonde de nos outils techniques et industriels. Décarboner les procédés énergétiques, physiques, chimiques et agricoles qui sous-tendent le monde industrialisé afin d’éviter des millions de morts : telle est notre responsabilité historique.
[…] Malgré l’urgence, la transition n’a de facto pas vraiment commencé : les émissions continuent d’augmenter. Nous sommes en train d’échouer et de condamner nos enfants. Pour relever ce défi dans l’urgence, il est impératif de coupler des avancées scientifiques rapides à des transformations industrielles massives. Nous, scientifiques de tous horizons, appelons à la mise en œuvre d’un projet Manhattan de la transition écologique. La France, et plus largement l’Europe, peut le réaliser.
[…] Ce projet à l’interface entre recherche et industrie a l’ambition de faire de la France et de l’Europe des leaders des technologies de la transition écologique. Le financement doit être à la hauteur de l’ambition et de la menace. Alors que le projet Manhattan historique coûta plus de 1 % du PIB américain, celui de la transition requiert un niveau d’investissement comparable et sur la durée de vie du centre. En effet, si les délais sont courts, l’ambition est immense : créer les briques scientifiques et techniques des nouvelles structures industrielles décarbonées.
[…] Les moyens humains et techniques de mener la transition existent, ce projet Manhattan écologique propose d’en construire les fondations scientifiques et technologiques. Chiche !
Le Monde
Premiers signataires : Alain Aspect, physicien, Prix Nobel, Académie des sciences ; Lydéric Bocquet, physicien, Académie des sciences ; Patricia Crifo, économiste ; François Gemenne, politiste ; Eric Karsenti, biologiste, médaille d’or du CNRS, Académie des sciences ; Yves Laszlo, mathématicien ; Mathieu Lizée, physicien ; Isabel Marey-Semper, docteure en neurobiologie, administratrice indépendante ; Isabelle Méjean, économiste ; Jean-Marie Tarascon, chimiste, médaille d’or du CNRS, Académie des sciences.
Lundi 25/9, 14h10
Retour aux sources.
Lundi 25/9, 13h35
Quand ce n’est plus de l’argent public, il faut faire ses preuves.
Être capable de se référer à des exemples de réussite de projets électronucléaires achevés dans les délais et dans les limites du budget, qu’il s’agisse de rénovations ou de nouvelles constructions, sera essentiel pour garantir le financement de projets futurs, ont convenu les panélistes lors d’une session du récent Symposium nucléaire mondial 2023.
« L’énergie nucléaire pourrait et devrait jouer un rôle important pour garantir des transitions énergétiques rapides et sûres, et les investissements dans le nucléaire doivent s’intensifier rapidement », a déclaré Keisuke Sadamori, directeur des marchés énergétiques et de la sécurité à l’Agence internationale de l’énergie (AIE). [Mais] « Bien qu’ils augmentent d’une année sur l’autre à un rythme de près de 15 %, passant d’environ 37 milliards de dollars en 2019 – avant le COVID – à 65 milliards de dollars en 2023, les investissements nucléaires restent une petite partie des investissements globaux dans les énergies propres, autour d’un 4% de part. »
[…] Les projets nucléaires reposent depuis de nombreuses années sur la propriété de l’État ou sur une structure de monopole réglementé pour garantir les revenus et réduire les risques pour les investisseurs, a noté Sadamori. Il existe cependant des investisseurs du secteur privé disposés à financer de tels projets, mais des mécanismes de financement innovants sont nécessaires pour garantir ce financement.
« La principale préoccupation des investisseurs est la durée nécessaire pour mettre un projet en phase de connexion et d’exploitation », a déclaré Julien Bocobza, associé du bureau japonais de White & Case LLC. […] « L’impact sur le financement est énorme, en particulier parce que cela signifie que vous devez disposer d’un montant d’argent disponible pour payer les intérêts pendant la construction. Vous payez donc en réalité les prêteurs pendant sept ans avant de commencer à percevoir des revenus, ce qui crée des problèmes. De plus, compte tenu de cette ampleur, il faut une très longue période pour rembourser ce prêt, ce qui pose souvent un problème aux prêteurs commerciaux qui ne peuvent généralement pas dépasser 15 ou 18 ans pour les périodes de remboursement. »
[…] Tous les intervenants du panel ont convenu de la nécessité pour l’industrie nucléaire de réaliser ses projets dans les délais et dans les limites du budget afin d’attirer les financements des investisseurs.
« Ce que le secteur financier constate (…), ce sont des retards et des dépassements de coûts », a déclaré Bocobza. « Et comment chaque projet va-t-il gérer cela ? De toute évidence, pour les prêteurs, c’est ce qu’ils vont examiner en premier lieu. Ils ne prendront pas ce risque ou seront très réticents à le prendre jusqu’à ce qu’il soit clairement atténué. » […]
World Nuclear News, traduction automatique
Et quand on parle d’exemple…
L’installation des structures en acier du dôme de confinement extérieur a été achevée en un temps record dans l’unité 2 de la centrale nucléaire de Rooppur au Bangladesh, a annoncé la société nucléaire nationale russe Rosatom.
[…] Rosatom a signé en février 2011 un accord pour la construction de deux réacteurs à Rooppur pour la Commission de l’énergie atomique du Bangladesh. Le contrat initial du projet, d’un montant de 12,65 milliards de dollars, a été signé en décembre 2015. La centrale de Rooppur, à 160 kilomètres de la capitale Dhaka, comprend deux réacteurs russes VVER-1200. La construction de la première unité a débuté en novembre 2017 et sa mise en service est prévue en 2024. La construction de la deuxième unité à Roppur a débuté en juillet 2018.
World Nuclear News, traduction automatique
Lundi 25/9, 13h30
Sacré coup de pied s’il est confirmé.
Le vice-amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte russe de la mer Noire, et 33 autres officiers russes ont été tués dans le bombardement ukrainien du quartier général de Sébastopol, vendredi 22 septembre, affirment lundi les services spéciaux de l’armée ukrainienne, sur Telegram.
« Après la destruction du quartier général des forces armées russes, 34 officiers sont morts, dont le commandant de la flotte russe. Cent cinq autres occupants ont été blessés. Le bâtiment du siège ne peut pas être restauré », écrivent-ils.
Le Monde
Les Russes ont répliqué à Odessa, sur les civils comme d’habitude.
Les pompiers travaillent pour éteindre un incendie dans un hôtel du port après une attaque à la roquette russe à Odessa, en Ukraine, le 25 septembre. Administration de la région d'Odessa/AP
Un port maritime, un hôtel et des greniers ont été endommagés lors de l’attaque « massive » russe […] dans la nuit lors d’un barrage de missiles sur la ville portuaire ukrainienne d’Odessa, selon le bureau du procureur général du pays.
[…] Les forces russes ont utilisé des drones de fabrication iranienne, des missiles hypersoniques, des missiles de croisière et un sous-marin lors de l’assaut, ont indiqué les forces de défense ukrainiennes. Dix-neuf drones et 11 missiles ont été abattus. […]
CNN, traduction automatique
Lundi 25/9, 10h30
Croissance.
Lundi 25/9, 9h40
Zapo.
Lundi 25/9, 9h00
Italie.
Le gouvernement italien a lancé une « plateforme nationale pour un nucléaire durable », qui aboutira dans les neuf mois à l’élaboration de lignes directrices en vue d’une éventuelle réintroduction de l’énergie nucléaire parmi les sources d’énergie nationales afin notamment de se passer, à terme, des énergies fossiles.
Jeudi (21 septembre) a eu lieu la première réunion de la plateforme nationale pour un nucléaire durable, mise en place par le gouvernement pour définir, dans un certain délai, un parcours visant à la reprise éventuelle de l’utilisation de l’énergie nucléaire en Italie et les opportunités de croissance de la chaîne industrielle nationale déjà présente dans le secteur.
[…] « Notre objectif est d’éliminer d’abord le charbon, puis le pétrole, et de conserver le gaz jusqu’à ce que les énergies renouvelables soient suffisamment développées pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais à long terme, la demande continue d’énergie sera telle que nous devrons prévoir l’utilisation de sources qui assurent, contrairement aux énergies renouvelables, la continuité de la production d’énergie. C’est le cas de l’énergie nucléaire », a déclaré le ministre de l’Environnement, Gilberto Pichetto Fratin.
Le gouvernement a exclu l’utilisation de grandes centrales nucléaires de troisième génération, préférant se tourner vers de nouvelles technologies nucléaires innovantes et sûres, telles que les petits réacteurs modulaires (SMR) et les réacteurs nucléaires de quatrième génération (AMR). Il est prévu d’élaborer des lignes directrices dans un délai de neuf mois. […]
Euractiv
À la suite de trois référendums, l’Italie a effectué une sortie du nucléaire civil en 1987 [après Tchernobyl]. Ceux-ci n’étaient pas explicitement contre la construction de centrales, mais empêchaient de continuer les travaux des quatre réacteurs dans les régions concernées. L’un de ces référendums consistait de plus à empêcher ENEL de construire des centrales à l’étranger. Les réacteurs de production ont été progressivement arrêtés jusqu’en 1990 et le dernier chantier est resté inachevé.
Wikipedia, Centrales nucléaires en Italie
L’Italie continue d’utiliser environ 10 % d’électricité d’origine nucléaire importée des pays voisins, la France essentiellement. […]
Lundi 25/9, 8h30
La situation sur le front sud vue par MilitaryLand le 24 juin et le 23 septembre.
Lundi 25/9, 0h35
Putain de voisins.
Kryvyi Rih – cibles à grande vitesse dans votre direction.
Flash News, Twitter, traduction automatique
Coucou. On ne dort pas, on a des putain de voisins.
Il paraît que la défense aérienne a abattu un drone espion. Un avion vient de passer, je pense que c’est le nôtre. Pacha a vu une explosion de quelque chose dans le ciel.
Une missile vient de passer, ça siffle.
[On est] Dans l’appartement, mais habillés.
Les voisins (les nôtres) dorment, aucun mouvement dans l’immeuble.Ça s’est calmé après que « le calme » soit annoncé. Je veille.
La sirène hurle à nouveau, vient de commencer.
J’ai vu sur une des messageries que la défense aérienne chasse encore quelques drones au-dessus de KR.
Olga, Viber (texte)
Mais je ne les entends pas, ils sont loin.
Dimanche 24/9, 23h55
Fuku : un projet trans-événement, transfrontalier et transgénérationnel.
Le 24 août 2023, la société holding japonaise de services publics d’électricité Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) a annoncé qu’elle avait commencé à rejeter dans l’océan Pacifique l’eau dite « traitée » et « diluée » de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Daiichi. Ce n’est pas la fin de la controverse sur le rejet des « eaux traitées ». Cela pourrait plutôt être le début de ce qui pourrait être une lutte de longue durée où la science rencontre la politique et le manque de confiance du public, tant au Japon qu’à l’extérieur.
Réservoirs d'eau contenant de l'eau contaminée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon. (Crédit : AIEA)[…] Lorsque l’eau souterraine, y compris les précipitations, traverse le site endommagé du réacteur de Fukushima Daiichi et est utilisée pour refroidir les débris de combustible fondus à l’intérieur des réacteurs, elle est contaminée par du pétrole ainsi que par de nombreux nucléides radioactifs nocifs, notamment le césium et le strontium. […] Selon TEPCO, la production d’eau contaminée est passée de 540 mètres cubes (m 3 ) par jour en 2014 à 90 m 3 par jour en 2022.
[…] Le procédé Alps est censé réduire la concentration des radionucléides, à l’exception du tritium, à des niveaux inférieurs aux normes réglementaires. Cependant, selon les données de TEPCO , au 31 mars 2023, sur un total d’environ 1,3 million de m 3 de l’eau traitée, seulement un tiers environ satisfaisait aux normes réglementaires et les deux tiers restants devaient être à nouveau purifiés.
Il est indéniable que « l’eau traitée » n’est pas aussi pure que « l’eau tritiée », car l’eau traitée peut encore contenir d’autres nucléides radioactifs, quoique dans de faibles proportions. Mais la comparaison de « l’eau traitée » de Fukushima avec d’autres « eaux tritiées » rejetées lors du fonctionnement normal d’autres centrales nucléaires peut être trompeuse car cette dernière n’est pas contaminée par d’autres radionucléides. TEPCO affirme qu’elle purifie à nouveau « l’eau traitée » pour s’assurer qu’elle répond aux normes réglementaires avant d’être rejetée dans la mer. […]
Mais il existe des arguments scientifiques contre le projet de libération de TEPCO.
Le Forum des îles du Pacifique a exprimé son inquiétude dans une déclaration de janvier 2023 quant à la question de savoir si les normes internationales actuelles sont adéquates pour gérer le cas sans précédent du rejet d’eau tritiée de Fukushima Daiichi. […] Les experts ont également recommandé une méthode alternative consistant à utiliser l’eau traitée pour fabriquer du béton destiné à l’industrie de la construction au lieu de le rejeter dans la mer. En immobilisant les radionucléides dans un matériau, cette alternative impliquerait un risque moindre de contact humain et éviterait les impacts transfrontaliers. Robert Richmond, directeur du Kewalo Marine Laboratory de l’Université d’Hawaï, résume bien l’incertitude qui entoure les impacts du plan de lâcher d’eau de TEPCO sur le milieu océanique : « C’est un projet trans-événement, transfrontalier et transgénérationnel » […]
[…] Le manque de confiance du public à l’égard de TEPCO et du ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie a été l’une des principales raisons de cette controverse persistante. En août 2018, une enquête médiatique a révélé que « l’eau tritiée » contenait encore d’autres nucléides radioactifs après traitement, qui étaient supérieurs aux normes réglementaires – un résultat qui n’était pas cohérent avec l’explication donnée par TEPCO. […] Les inquiétudes se sont également étendues aux pays voisins malgré les efforts du gouvernement japonais pour expliquer son projet. [J’en ai déjà parlé].
[…] Le gouvernement japonais et TEPCO devraient comprendre que la gestion des eaux usées radioactives n’est pas une question purement scientifique et technique. Les controverses publiques de ce type ne peuvent pas être résolues uniquement par des dialogues « fondés sur la science ». […] L’eau traitée de Fukushima est plutôt un cas typique de « trans-science » selon le terme d’Alvin Weinberg, désignant un problème où « des questions qui peuvent être posées à la science et auxquelles la science ne peut pourtant pas répondre ». […] Le plan de TEPCO et du gouvernement japonais [devrait proposer] un processus décisionnel amélioré et un dialogue sincère (et non persuasif) avec les parties prenantes.
[…] le gouvernement devrait d’abord arrêter le déversement d’eau et charger un organisme de surveillance indépendant auquel les parties prenantes peuvent faire confiance. L’examen du plan de TEPCO par l’AIEA a été, au mieux, utile, mais cela n’a pas suffi, car il vérifie uniquement les échantillons fournis par TEPCO pour le premier rejet, mais n’examine pas l’ensemble du plan qui pourrait se poursuivre pendant les 30 prochaines années. En fait, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a précisé dans l’avant-propos du « rapport complet » de l’agence que l’examen n’était « ni une recommandation ni une approbation de cette politique (gouvernementale) ». [Tu m’as demandé de te couvrir, je te couvre jusque là]
[…] TEPCO et le gouvernement japonais devraient désigner les opérations de rejet en cours comme faisant partie d’un programme de « démonstration » et déclarer qu’ils prendront une décision finale concernant le plan après que des études auront confirmé que le rejet n’a eu aucun impact significatif sur l’environnement océanique et les poissons. […] En plus de fournir une opportunité de sauver la face au gouvernement japonais et à TEPCO pour justifier qu’ils interrompent « temporairement » la diffusion, cela montrerait qu’ils ont sincèrement écouté les préoccupations exprimées par les parties prenantes. […]
Bulletin of the Atomic Scientists, Tatsujiro Suzuki, traduction automatique
Tatsujiro Suzuki est vice-directeur et professeur au Centre de recherche pour l'abolition des armes nucléaires de l'Université de Nagasaki, au Japon. Il est ancien vice-président de la Commission japonaise de l'énergie atomique et est désormais membre du conseil consultatif de la commission spéciale du Parlement sur l'énergie nucléaire depuis juin 2017. Le Dr Suzuki est titulaire d'un doctorat en génie nucléaire de l'Université de Tokyo (1988).
Dimanche 24/9, 23h15
Belarus : on liquide.
Une structure biélorusse intitulée « Enfants de Tchernobyl » (à ne pas confondre avec l’association alsacienne du même nom) est dans le collimateur de la justice.
Le tribunal municipal de Minsk examinera le 4 octobre la demande du ministère de la Justice visant à la liquidation de l’association publique « Comité biélorusse « Enfants de Tchernobyl ».
Reform, traduction automatique
Je suis attristé d’apprendre que le régime biélorusse est en train de liquider l’ONG « Les Enfants de Tchernobyl », une lueur d’espoir depuis des décennies. Cela m’a aidé dans ma jeunesse à trouver un répit en Irlande. Ce programme représente des valeurs de compassion et d’humanité qui sont cruellement absentes du régime actuel.
Sviatlana Tsikhanouskaya, Twitter, traduction automatique
Dimanche 24/9, 21h45
Hors-sujet Bennu (suite)
A l’issue d’un périple de sept ans, la sonde OSIRIS-Rex a livré son petit pot de Bennu comme prévu. L’échantillon d’astéroïde a été pris en charge de manière à ne pas le contaminer. Pour l’instant, il est enfermé dans sa capsule de descente, cramée par la friction, mais intacte.
[…] Comme les autres astéroïdes, Bennu est une relique du premier système solaire. Parce que sa chimie et sa minéralogie actuelles sont pratiquement inchangées depuis leur formation il y a environ 4,5 milliards d’années, elles contiennent des indices précieux sur les origines et le développement de planètes rocheuses telles que la Terre.
Il peut même contenir des molécules organiques similaires à celles nécessaires à l’émergence des microbes.
Des échantillons renvoyés il y a trois ans par la mission japonaise Hayabusa2 depuis Ryugu, un autre astéroïde géocroiseur, contenaient deux composés organiques, renforçant l’hypothèse selon laquelle des objets célestes tels que des comètes, des astéroïdes et des météorites qui ont bombardé la Terre primitive ont ensemencé la jeune planète avec le ingrédients primordiaux pour la vie.
OSIRIS-REx a été lancé en septembre 2016 et a atteint Bennu en 2018, puis a passé près de deux ans en orbite autour de l’astéroïde avant de s’aventurer suffisamment près pour prélever un échantillon du matériau de surface meuble avec son bras robot le 20 octobre 2020.
Le vaisseau spatial a quitté Bennu en mai 2021 pour une croisière de 1,2 milliard de milles (1,9 milliard de kilomètres) vers la Terre, comprenant deux orbites autour du soleil.
Frappant la haute atmosphère à 35 fois la vitesse du son environ 13 minutes avant l’atterrissage, la capsule a brillé au rouge alors qu’elle plongeait vers la terre et les températures sur son bouclier thermique ont atteint 5 000 degrés Fahrenheit (2 800 C). Les parachutes se sont déployés vers la fin de la descente, ralentissant la capsule à environ 18 km/h avant qu’elle n’atterrisse sans incident sur le sol désertique du nord-ouest de l’Utah. […]
Reuters, traduction automatique
Dimanche 24/9, 21h10
CO2 : flux ou stock ?
La scène se déroule lors d’une table ronde de l’université d’été du Medef, le 30 août dernier : le climatologue Jean Jouzel rappelle, devant un parterre de chefs d’entreprises, que, pour la communauté scientifique, les Nations unies et l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il est nécessaire d’arrêter immédiatement tous les nouveaux projets dans les combustibles fossiles pour contenir le changement climatique sous les deux degrés.
Patrick Pouyanné, le président-directeur général de TotalEnergies, prend alors la parole : « Je connais et je respecte l’avis des scientifiques, le problème c’est qu’il y a la “vie réelle”. […] Cette transition, je suis désolé Jean, elle prendra du temps. […] Je dois assurer la sécurité d’approvisionnement au coût le plus efficace. »
Revenant sur l’incident quelques jours plus tard, sur France Info, Patrick Martin, nouveau président du Medef, rappelait « l’engagement total du Medef de respecter l’Accord de Paris et d’atteindre la neutralité carbone en 2050 », abondait dans le même sens : « Il faut que nous soyons réalistes, pas sur les finalités, pas sur les calendriers, mais sur les modalités. »
Cet épisode met en jeu deux visions orthogonales en matière de climat.
Dans leur essai récent « Global boiling » (accessible et traduit en français par le Grand Continent), le physicien Tim Sahay et la consultante Kate Mackenzie soulignent que de nombreuses confusions proviennent d’une représentation erronée du problème climatique. En effet, le climat est souvent envisagé comme un problème de flux, alors que le problème fondamental est un problème de stock.[…] Pour illustrer cette problématique du climat comme stock, on peut se représenter l’atmosphère comme une baignoire de CO2. Le robinet, ce sont les émissions annuelles de gaz à effet de serre, liées en grande partie à notre utilisation des énergies fossiles – pétrole, charbon, gaz naturel. La baignoire se remplit beaucoup plus vite qu’elle ne se vide.
[…] Le volume total de la baignoire (son « seuil de débordement ») correspond à un certain seuil de réchauffement global. C’est le concept de budget carbone, qui mesure le volume total de gaz à effet de serre que l’humanité peut encore émettre avant de franchir certains seuils de réchauffement. Comme l’indique Jean Jouzel, au rythme actuel de remplissage de la baignoire, elle débordera dans 5 ans environ si le seuil est calibré pour 1,5 degré de réchauffement, et 15 à 20 ans si le seuil est fixé à 2 degrés.
[…] Stabiliser le climat nécessiterait d’atteindre la neutralité carbone, c’est-à-dire une situation – largement hypothétique aujourd’hui – où, par son action, l’homme retirerait autant de gaz à effet de serre de l’atmosphère qu’il n’en émet. La neutralité carbone ne permettra donc pas de réduire la température moyenne, mais seulement de stabiliser le climat après une phase de réchauffement anthropique […] Pour réduire la température moyenne, il faudrait aller au-delà de la neutralité carbone, avec des émissions nettes négatives… Dans l’attente d’un tel scénario, le changement climatique est un processus irréversible et le réchauffement est appelé à se poursuivre.
[…] Lors de la table ronde du Medef, Patrick Pouyanné semble évacuer cette approche en termes de stock et adopter une approche uniquement sous l’angle d’un flux.
Si le PDG de TotalEnergies ne conteste pas l’importance de réduire – à terme – le débit du robinet, ce processus doit se faire de manière graduelle, progressive et acceptable. Autrement, les conséquences économiques et sociales – par exemple en termes d’inflation – seraient désastreuses.Dans cette perspective, une transition « réussie » doit être socialement acceptable, désirable et non punitive, mais aussi favorable à la compétitivité économique. Il s’agit donc de réduire et substituer graduellement des énergies renouvelables aux énergies fossiles, pour basculer progressivement vers des technologies propres.
À terme, et par le biais de la montée en puissance des innovations disponibles, on aura substitué des énergies « propres » aux énergies fossiles. La neutralité carbone est alors pensée comme le point d’aboutissement de ce processus, point auquel le problème climatique serait résolu (puisqu’après tout, notre impact serait alors « neutre » comme tend à le suggérer le concept).Sous des apparences de bon sens et de pragmatisme, le problème est que cette vision néglige la « vraie vie » des contraintes physiques et biologiques qui pèsent sur la vie humaine et le reste de la biosphère. Paradoxalement, tout fonctionne ainsi comme si les contraintes et les risques physiques, pourtant à l’origine de la décarbonation, étaient finalement évacués de l’analyse. Ainsi, en se focalisant sur les flux et le point d’arrivée, cette approche néglige les stocks et la trajectoire de décarbonation.
[…] En corollaire, on peut noter que cette vision « flux » évacue les dommages liés au réchauffement présent et futur. Ainsi, le bouleversement des conditions de vie induit par le changement climatique et l’existence de seuils rendant impossible l’adaptation restent des points aveugles.
Alors que le climat ne s’est jusqu’ici réchauffé « que » de 1,2 degré depuis l’ère préindustrielle, l’année 2023 a été marquée par la multiplication des catastrophes climatiques à travers le monde, des incendies au Canada (où l’équivalent de la superficie de la Grèce a brûlé durant les 6 derniers mois) aux inondations ayant fait des milliers de morts en Libye. L’accélération de ces catastrophes et l’ampleur de notre vulnérabilité devraient nous alerter.[…] On comprend ainsi le dialogue de sourds qui s’est déroulé entre les protagonistes. En faisant l’hypothèse de leur bonne foi, cet épisode révèle sans doute un problème persistant de formation et de compréhension des élites politiques et économiques, mais aussi du grand public en matière de changement climatique. […]
The Conversation
Dimanche 24/9, 20h55
Swift (suite).
Je me souviens de Swift, l’IA qui pilote un drone mieux que des champions humains.
«Nous sommes très enthousiastes, car c’est la première fois qu’une IA bat un être humain dans un sport physique conçu par et pour les humains, déclare Davide Scaramuzza [professeur de robotique de l’université de Zurich]. Les victoires précédentes de l’IA, comme DeepBlue, AlphaGo, StarCraft, GT Sophy, étaient limitées aux jeux de plateau ou à la simulation.»
[…] Après une semaine d’entraînement sur le parcours, les trois champions se sont mesurés à Swift. Ce dernier a remporté plusieurs courses contre chacun des pilotes et a également décroché le record du temps le plus rapide. «L’IA est surhumaine car elle découvre et exécute les meilleures manœuvres. En plus, elle est constante et précise, ce que les humains ne sont pas», a affirmé Davide Scaramuzza.
[…] Impossible de ne pas penser aux implications d’une telle nouvelle sur le champ de bataille, tant les drones sont au cœur du conflit en Ukraine. Qu’il s’agisse de missions de reconnaissance ou d’attaques ciblées contre des chars ou des troupes, ils nécessitent des pilotes humains qualifiés. Selon des sources ukrainiennes, la formation dure environ un mois et de nombreux candidats échouent avant la fin.
Les taux de réussite des attaques de drones dépendent de nombreux paramètres : topographie, météo, présence de brouillage et compétence du pilote. L’intelligence artificielle pourrait éliminer la plupart de ces facteurs et permettre à des flottes de drones intelligents d’attaquer simultanément sans opérateurs humains.D’après Davide Scaramuzza, Swift n’est pas encore prêt pour ce genre de missions. Son système n’est efficace que s’il peut recevoir des informations fiables sur la vitesse, la position et l’orientation du drone en temps réel. Des conditions beaucoup plus difficiles à réunir en extérieur, qui plus est si des mecs situés en dessous vous tirent dessus.
De plus, Swift doit reconnaître son parcours avant la course. «Le système de perception de Swift [suppose] que l’environnement et son apparence physique correspondent tous deux à ce qui a été observé lors de l’entraînement», a précisé le chercheur italien. Avant de conclure: «Je pense qu’il faudra des décennies avant qu’une telle technologie puisse être utilisée dans le domaine militaire.»
Korii
Dimanche 24/9, 17h20
Transposition.
The New Voice of Ukraine, Twitter - Le photographe Émeric Lhuisset a recruté des soldats ukrainiens pour recréer « La Réponse des cosaques zaporogues », un célèbre tableau de l'artiste ukrainien Ilya Repin. (traduction automatique)
Dimanche 24/9, 16h45
Des métiers, des revenus, de la grandeur, allez messieurs-dames, petits-petits…
L’Agence régionale de l’orientation et des métiers de Normandie organise, mardi 26 septembre 2023 à Dieppe (Seine-Maritime), en parallèle des Rencontres de l’excellence nucléaire en Normandie, un village des métiers de la formation et des compétences du nucléaire.
L’opération est destinée à des publics différents : de 9 h à 15 h aux scolaires sur inscription, puis de 15 h 30 à 18 h 30, aux adultes qui souhaitent évoluer professionnellement et aux parents d’élèves. […]
Actu
Dimanche 24/9, 16h40
Arménie.
Le premier ministre arménien a annoncé dimanche un revirement d’alliance, ce qui rebat les cartes de l’influence russe dans le Caucase. Dans une allocution télévisée, Nikol Pachinian a qualifié d’« inefficaces » les alliances actuelles de son pays, dans une allusion explicite aux relations d’Erevan avec Moscou, héritées de l’époque où l’Arménie faisait partie de l’Union soviétique. « Les systèmes de sécurité extérieure dans lesquels l’Arménie est impliquée se sont révélés inefficaces pour protéger sa sécurité et ses intérêts », a déclaré M. Pachinian, déstabilisé par la reprise du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, contre laquelle il n’a pas engagé l’armée arménienne, laissant les séparatistes de cette région peuplée en majorité d’Arméniens seuls face à la puissance de feu de Bakou.
[…] Avec son intervention télévisée de dimanche, « Pachinian aggrave délibérément les tensions avec la Russie. Il s’agit plus d’un chantage que d’un changement de ligne de politique étrangère. Il dit ouvertement à la Russie “si vous ne gardez pas les Arméniens au Karabakh, je quitterai l’OTSC” », commente l’analyste arménien indépendant Beniamin Matevossian, interrogé par l’AFP. Il s’agit aussi, selon l’analyste, pour le premier ministre arménien, de jeter le blâme sur Moscou, alors qu’une nouvelle manifestation dans la capitale arménienne est annoncée dimanche après-midi, pour dénoncer sa gestion de la crise et sa politique de non-intervention militaire. […]
Le Monde
Dimanche 24/9, 16h05
Front sud.
L’ISW est désormais prêt à évaluer que les forces ukrainiennes ont percé les fortifications russes à l’ouest de Verbove, dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia.
Ces fortifications ne constituent pas la dernière ligne défensive de la défense russe en profondeur dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia, mais plutôt une série spécifique de fortifications de campagne les mieux préparées […]
[…] Une source interne russe a fait valoir que l’armée russe devrait réintroduire des officiers militaires pour les affaires politiques (zampolits) afin de résoudre les problèmes d’engagement politique et idéologique de l’armée russe – un problème que les penseurs militaires russes ont identifié en septembre 2018.
La source interne a affirmé que les officiers politiques du GRU utilisent un « modèle soviétique » obsolète pour mener des opérations d’information contre l’ennemi et ne parviennent pas à fournir un soutien politique au personnel militaire russs. La source interne a noté que les responsables politiques russes doivent résoudre les contradictions entre les slogans des hauts dirigeants politiques russes et la réalité afin de garantir que le personnel militaire puisse faire la distinction entre les objectifs possibles et impossibles. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 23/9, traduction automatique
Dimanche 24/9, 15h40
Janco (suite).
«La décroissance a commencé» pour les Français, estime Jean-Marc Jancovici.
«Le monde dans lequel on vit s’est construit sur deux siècles de consommation croissante des énergies fossiles, et là on voudrait en trente-cinq ans s’en affranchir totalement. On a mis la barre très haut, et on n’a pas tellement le choix», a affirmé [sur RTL-Le Figaro-M6-Paris Première] le très médiatique ingénieur spécialiste de l’énergie et du changement climatique.
[…] «Quand vous changez les pratiques, il y a des gagnants et des perdants», a-t-il lancé, admettant que les seconds devaient évidemment être pris en compte et que c’était «difficile». Ainsi du trafic aérien : sa baisse est inéluctable, a estimé celui pour qui «l’avion vert n’existera pas», même en recourant à l’hydrogène qui doit en priorité être utilisé «pour fabriquer de l’acier, et des engrais». Mais cette baisse du trafic impactera de très nombreuses personnes, en particulier tous ceux qui travaillent dans le secteur aérien ou dans le tourisme. La réponse au réchauffement climatique passe par «un milliard de problèmes concrets à régler».
[…] Capitalisme et démocratie sont-ils compatibles avec la sauvegarde du climat ? Oui… À condition de bien les comprendre et de mener quelques ajustements, a estimé Jean-Marc Jancovici. «La démocratie est un système remontant, le sommet bouge quand la base bouge. Au Shift Project [le think-tank qu’il préside], on considère que nos vrais interlocuteurs c’est la société civile», seule à même de convaincre les gouvernants de prendre des décisions compatibles avec la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Il faut donc s’interroger sur ce qui est ou non «acceptable» par la population. «Mais est-ce acceptable d’avoir un nombre croissant de gens qui ne pourront pas se déplacer ? Est-ce acceptable de rester dans un monde où l’été que nous venons de vivre n’est qu’une plaisanterie au regard de ce qui nous attend ?»
Le nucléaire, l’un des chevaux de bataille de Jean-Marc Jancovici, n’est pas non plus incompatible avec les énergies renouvelables. Mais là encore «tout dépend de ce que l’on veut. Si l’on veut plus d’électricité mais pas nécessairement plus de garanties qu’on en a tout le temps, on peut développer massivement le renouvelable. Mais si l’on veut des garanties, on doit développer des moyens de back-up. Il serait stupide de remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables, mais je n’ai jamais dit qu’il serait stupide d’avoir du renouvelable.» […]
Le Figaro
Commentaire : "Ce qui est à noter tout particulièrement dans le discours de Jancovici, c'est qu'il a beaucoup évolué sur la question nucléaire depuis cinq années environ, ayant sans doute enfin réalisé que le nucléaire est plus long, plus dangereux, plus polluant et surtout beaucoup plus cher à réaliser que le développement du solaire et de l'éolien. Il a pris conscience que son enthousiasme de polytechnicien en faveur du nucléaire, avait été, pour le moins, excessif, donc très exagéré." Commentaire : "Quel talent dévoyé par l'idéologie. Il y a 20 ans Jancovici pondait des études remarquablement argumentées sur l'aberration des énergies renouvelables, chères, intermittentes et non stockables." Commentaire : "Prendre un vélo à 87 ans est possible 5 minutes voire 10, mais la voiture nous permet à ma femme et moi de faire encore des courses, d’aller en ville voir des amis ou la famille. Délivrez-nous de ces prophètes de malheur drogués à l’idéologie rechaufiste." Commentaire : "Le meilleur des mondes a été pour les espèces animales et végétales que l'espèce humaine ne se soit pas développée sur la planète, des centaines de millions d'années de stabilité détruite par l'apparition de l'humanité qui a provoqué la fin de la vie et du vivant alors que les autres espèces vivantes vivaient ensemble." Commentaire :"Complètement stupide et dangereux. Aucune période historique de décroissance n’a été bénéfique aux hommes et à la nature. L’avenir passe par la fusion nucléaire et par la capacité de l’homme d’apprendre des phénomènes naturels comme l’activité du soleil." Commentaire :"La contribution des Francais au rechauffement climatique est epsilonesque. Cessez de faire peur aux enfants et utilisez vos talents pour convaincre Americains et Chinois de consommer moins d'énergie fossile !"
Dimanche 24/9, 15h40
Perché.
Paris, le 20 septembre 2023. Portrait de l'activiste Thomas Brail, grève de la faim dans un arbre face au ministère de l'écologie.
La porte défoncée à 6 heures du mat’, on connaît. Etant donné que Thomas Brail créchait au 246 boulevard Saint-Germain à Paris, devant le ministère de la Transition écologique, mais en haut d’un platane, la police a dû grimper haut ce dimanche 24 septembre au matin pour déloger l’activiste. Depuis près d’un mois, c’est là que Thomas Brail menait sa grève de la faim, en opposition au chantier de l’A69 censée relier Toulouse à Castres, dont le tracé menace d’abattage des centaines d’arbres.
L’activiste, connu pour ses actions de défense des arbres, espère ainsi mettre un terme aux travaux de cette future A69 controversée et sauver la biodiversité menacée par le tracé. D’ici à 2025, l’ancienne route nationale doit être doublé par cette nouvelle autoroute afin de relier plus rapidement la sous-préfecture du Tarn à Toulouse.
[…] Un médiateur est monté pour discuter avec lui et vérifier les conditions de sécurité, avant qu’il ne soit évacué vers un hôpital parisien, selon France 3. Un autre «écureuil», ces militants qui grimpent aux arbres pour manifester leur contestation, a été placé en garde à vue selon l’activiste écolo Hugo Clément.
«Je n’ai pas peur de la mort. Si je dois mourir, je mourrai, affirmait dans un récent portrait de Libération celui qui avait déjà mené une grève de la faim contre la construction de l’autoroute honnie il y a quelques semaines du haut d’un platane à Toulouse. «Je ne cherche pas à vivre longtemps, je veux juste que, quand je partirai de cette planète, mon gamin se dise : “Papa, il a fait bouger les lignes.”»
Libération
Dimanche 24/9, 15h30
Gagner plus ou gagner longtemps ?
« De nombreux acteurs de l’industrie nucléaire ont la réputation de ne pas livrer leurs projets à temps et de coûter plus cher que ce qui était prévu. Il s’agit donc, à mon avis, d’un moment historique pour l’industrie nucléaire (…). La balle est dans leur camp », a lancé Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ce lundi 18 septembre, lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes de l’énergie. […]
La Tribune
Dimanche 24/9, 15h20
Israël.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a pris la parole vendredi lors de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Photo : Reuters / BRENDAN MCDERMID
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a parlé vendredi à l’ONU d’une « menace nucléaire » contre l’Iran, avant que ses services ne retirent ses propos en évoquant un lapsus. Il s’est à l’inverse félicité que son pays et l’Arabie saoudite soient
prochesd’une paixhistorique, un rapprochement qui n’est pas du goût de Téhéran.Lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, le premier ministre s’en est pris une nouvelle fois à sa bête noire, le régime iranien, et à son programme nucléaire controversé. «
Par-dessus tout, l’Iran doit être confronté à une menace nucléaire crédible« , a-t-il insisté. Mais ses services ont rapidement retiré ces propos. Le texte du discours mentionnait la nécessité d’une menacemilitairecrédible pour freiner le programme nucléaire iranien, et nonnucléaire, a assuré le bureau du premier ministre, évoquantune erreur de lecture.Le premier ministre maintient le texte original de son discours, a ajouté son bureau.J’imagine que Nétanyahou a fait une erreur de prononciation, a commenté auprès de l’AFP Richard Gowan, analyste à l’International Crisis Group, notant que ce n’était pas le premier dirigeant à inverser des mots pendant un discours à la tribune de l’ONU.
Le fait qu’Israël dispose de sa propre dissuasion nucléaire n’est pas un secret. Mais je ne pense pas que Nétanyahou ait prévu de faire la publicité de ses bombes atomiques à l’ONU.Une citation de Richard Gowan, analyste à l’International Crisis Group. Israël, qui n’a jamais confirmé ni nié posséder l’arme atomique, détiendrait 90 ogives nucléaires, selon les dernières estimations de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). […]
Radio-Canada
Samedi 23/9, 21h50
Menterie russe : « La guerre, c’est la paix ».
Debout, seul sur la scène, baignant dans une lueur bleu et rouge, l’humoriste russe Danila Poperechny enchaîne des phrases, sans un mot de transition. « Je ne vais pas changer la Constitution » ; « Nous traitons l’Ukraine comme un Etat souverain » ; « Nous n’avons aucun plan pour la Crimée » ; « Nos soldats ne sont pas là et n’y ont jamais été » ; « Il n’y aura pas de guerre » ; « Ce n’est pas une guerre, c’est une opération spéciale » ; « Ils se bombardent eux-mêmes » ; « Nous effectuons des frappes de précision » ; « Il n’y aura pas de mobilisation ». Nul besoin d’explication. Chacun, dans le public, aura reconnu des citations de Vladimir Poutine.
[…] l’artiste, très critique du pouvoir et aujourd’hui en exil, conclut sous les applaudissements : « Il y a tellement de mensonges que les Russes commencent à y croire. Parce qu’ils se disent : “Eh bien, tout cela ne peut pas être que des mensonges.” Mais si, tout ça, ce ne sont que des mensonges. Chacun de ces putains de mots en est un ! »
[…] Certes, le mensonge, en politique, n’est pas un domaine réservé à la seule Russie, mais Vladimir Poutine en fait une utilisation incomparable. Au point que les Britanniques – submergés par des dizaines de versions différentes dans l’affaire de la tentative d’empoisonnement au Novitchok, en 2018, sur leur sol, de l’ex-agent de renseignement Sergueï Skripal – lui ont donné un nom : l’approche russe du déni et du mensonge (deny and lie).
[…] Pendant des mois, après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines MH17, abattu en juillet 2014 au-dessus du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, par un tir de missile russe, […] les autorités néerlandaises, saisies de l’enquête, ont été confrontées à la même déferlante d’interprétations russes. […] Parmi les thèses avancées, l’appareil aurait été abattu par les Ukrainiens, qui l’avaient pris pour un avion de combat russe ; les Etats-Unis l’auraient pris pour cible parce qu’ils croyaient que Poutine était à bord ; ou bien les cadavres retrouvés auraient été mis en scène, afin de tromper l’opinion mondiale. Une « censure par le bruit », comme la nomme l’analyste russe Vasily Gatov, chercheur associé à l’Annenberg Center on Communication Leadership & Policy de l’université de Californie, destinée à saturer l’opinion publique, à démontrer qu’il n’y a pas de vérité simple et que chacun a bien le droit de proposer la version convenant à ses intérêts.
[…] La même année, en septembre 2014, tant devant la chancelière allemande, Angela Merkel, que devant Petro Porochenko, alors président de l’Ukraine, Vladimir Poutine n’hésite pas à nier, les yeux dans les yeux de ses interlocuteurs, la présence de militaires russes aux côtés des séparatistes dans le Donbass, en dépit des preuves qui s’accumulent. Des soldats « en vacances » qui se seraient « perdus » en traversant la frontière, argue-t-il, sans ciller.
[…] « Dans les pays démocratiques, il existe des contrepoids, une presse pluraliste, des enquêtes ; rien de tel n’existe ici », souligne Vera Grantseva […] émigrée en France depuis 2021 et aujourd’hui enseignante à Sciences Po Paris : […] « Quand des Russes se plaignent de l’état des routes – un problème récurrent dans le pays –, des fonctionnaires publient des photos des trous dans l’asphalte réparés avec Photoshop ! » […]
[…] Dans les semaines suivant le début de l’invasion de l’Ukraine, les ventes du célèbre roman de George Orwell, 1984 – qui décrit un monde totalitaire mêlant des éléments du nazisme et du stalinisme, où les populations sont soumises à une extrême surveillance après une guerre nucléaire –, se sont envolées. […] Le pouvoir a aussitôt réagi à sa façon, c’est-à-dire révisionniste et mensongère. « Pendant de nombreuses années, nous avons cru qu’Orwell décrivait les horreurs du totalitarisme. C’est l’une des plus grandes contrefaçons au monde », a soutenu Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, dans un discours public à Iekaterinbourg. « Il a montré comment le libéralisme conduirait l’humanité dans une impasse. »
[…] « La guerre, c’est la paix », disait le ministère de la vérité dans le roman d’Orwell.
Le Monde, Isabelle Mandraud, Le mensonge en Russie, arme de destruction massive
Samedi 23/9, 17h35
Poème incompréhensible.
Explosion sous-marine de la torpille soviétique T-5 avec une ogive nucléaire RDS-9 de 3,5 kt à une profondeur de 12 m dans la baie de Tchernaya à Novaya Zemlya, le 21 septembre 1955. (traduction automatique)
Quelqu’un commente et je le pose comme un poème :
Ces traînées de fumée provenant des fusées
D’après Eugene Moore, Twitter, traduction automatique
sont-elles comme dans les tests américains,
ou ressemblent-elles davantage à des particules à haute énergie
qui ont fait condenser la vapeur de la voie locale
un peu comme le font les particules alpha avec les vapeurs d’alcool
dans une chambre à nuages ?
En réalité, l’auteur de ce commentaire évoque deux hypothèses à propos du faisceau fusant du centre du nuage :
- les images d’explosions nucs montrent souvent des tirs connexes verticaux dont la trace déformée dans le ciel fournit une indication visuelle de l’évolution du test
- les vapeurs d’alcool dans la chambre à nuages évoque la chambre à brouillard, un dispositif dans une atmosphère sursaturée d’alcool révèle les trajectoires de particules radioactives
Samedi 23/9, 16h10
Zapo.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) a achevé le forage de dix puits d’eau souterraine, ce qui rapproche la centrale d’une solution à plus long terme pour l’approvisionnement en eau de refroidissement des réacteurs à l’arrêt après la destruction du barrage de Kakhovka en juin, a déclaré le directeur général Rafael. Mariano Grossi a déclaré aujourd’hui.
Plus de 200 mètres cubes d’eau peuvent désormais être fournis aux bassins d’arrosage qui refroidissent les six réacteurs et le combustible usé de la ZNPP. L’AIEA a été informée que le site envisage de forer un puits supplémentaire, portant le total à 11 puits, qui devrait fournir environ 250 mètres cubes d’eau par heure pour maintenir le refroidissement des réacteurs et des piscines de combustible usé dans l’état d’arrêt actuel. . Le bassin de refroidissement du ZNPP reste intact, contenant un grand volume d’eau qui peut également assurer le refroidissement des réacteurs à l’arrêt du ZNPP pendant plusieurs mois. […]
AIEA, mise à jour 184, traduction automatique
Samedi 23/9, 15h25
Budinov a dit.
La première fois que j’ai rencontré Kyrylo Budanov, commandant de la Direction du renseignement de défense ukrainien (GUR) et cerveau de bien des épines dans le pied de la Russie, c’était en novembre 2021. […] [Il expliquait] comment la Russie était sur le point d’attaquer l’Ukraine. […] Sa prédiction , qui comprenait une carte de bataille, se révélerait prophétique trois mois plus tard.
[…] Boudanov, qui m’a contacté la semaine dernière pour me demander si je voulais le rencontrer lors d’un voyage par ailleurs secret à Washington, est désormais l’un des généraux en exercice les plus célèbres au monde. Il est l’architecte des opérations asymétriques constantes contre le grand ennemi de l’Ukraine, la Russie […]
TWZ : Je voudrais parler un peu de la contre-offensive en cours. Je sais que vous n’êtes pas le général en charge des forces terrestres, mais en tant qu’yeux et oreilles de l’armée ukrainienne, quelle est votre évaluation ? Croyez-vous toujours que l’Ukraine reprendra la Crimée cette année ou que la contre-offensive se poursuivra jusqu’à l’année prochaine ?
KB : Notre opération de contre-offensive a débuté au début de l’été et se poursuit toujours. Cela ne s’est pas arrêté. Et comme vous l’avez dit à juste titre, je ne suis pas le commandant en chef de l’état-major. C’est pourquoi les questions sur le rythme ou le déroulement de la contre-offensive doivent être adressées à l’état-major. Mais en parlant de Crimée, vous ne pouviez pas manquer que depuis la mi-août, il y a une certaine intensification en Crimée, et cela pourrait indirectement vous donner une idée sur la réponse à votre question.
[…] En engageant les défenses [aériennes russes] nous créons des trous dans la couverture globale de la défense aérienne. Ces trous sont exploités à d’autres fins. En outre, nous épuisons leurs stocks de missiles de défense aérienne, car ceux-ci ne sont pas illimités. Et du point de vue politique, nous démontrons également l’incapacité évidente des systèmes de défense aérienne russes, ce qui les rend respectivement moins lucratifs sur les marchés mondiaux de l’armement.
TWZ : Et cela fait partie d’une campagne coordonnée, il ne s’agit pas seulement de la Crimée, n’est-ce pas ? Faites-vous cela en Russie, avec des frappes sur des bases aériennes et d’autres cibles, ainsi que sur Moscou ?
KB : Disons-le ainsi, nous n’avons jamais confirmé officiellement [les attaques contre Moscou] (Boudanov rit) et je maintiendrai cette position. […] Tous les facteurs mentionnés ci-dessus coïncident clairement avec les frappes en Russie. Surtout quand on parle d’une demande manifestement en baisse pour les armes russes, car lorsque le monde entier voit que des drones attaquent Moscou, plus personne ne veut acheter de systèmes de défense aérienne russes. Et c’est très douloureux pour eux. […] Une remarque secondaire. La situation est complètement opposée en termes de demande en matière de systèmes d’armes. Il existe actuellement une très forte demande pour les drones ukrainiens. Nous ne pouvons pas les vendre maintenant car ils sont tous utilisés pour la guerre, mais après la fin de la guerre, cela aura beaucoup de sens.
Parlons maintenant des frappes menées en profondeur en Russie, y compris à Moscou, et menées par quelqu’un. Il y a un côté social à cela. Car aujourd’hui, la population russe, et en particulier les grandes entreprises russes, commencent réellement à ressentir les effets de la guerre. Parce qu’avant ça, c’était juste une guerre qui se déroulait à la télévision. Certes, cela a eu un certain impact financier sur les grands acteurs, mais les plus petits n’ont même pas été touchés. Mais les frappes démonstratives, comme les frappes contre la ville de Moscou – le quartier des gratte-ciel de Moscou – démontrent à tous que cela les touche désormais.
En outre, cela mine la confiance de la population dans un régime russe tout-puissant, le plus fort du monde. Ils commencent à poser des questions logiques, comme : « où sont nos défenses aériennes censées nous protéger ? Et ils commencent à accuser leurs autorités d’avoir volé tout l’argent. […]
[…]
TWZ : Parlez-moi de l’attaque de sabotage sur l’aérodrome de Chkalovsky, situé à moins de 32 kilomètres de Moscou.
KB : C’étaient des activités de groupes de sabotage.
[…]
TWZ : Avez-vous sélectionné la cible et l’avez-vous aidé à comprendre comment entrer dans la base et faire exploser les avions ?
KB : Passons là-dessus.
[…]
TWZ : Qui a été blâmé ?
KB : Le FSB. En outre, bien sûr, c’est un coup porté aux dirigeants politiques et aux dirigeants militaires de la Fédération de Russie, car ils ne sont évidemment pas en mesure d’assurer une protection adéquate des aérodromes stratégiques de Moscou.
[…]
TWZ : Pouvez-vous nous dire comment cela va évoluer pendant l’hiver ? Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois et que je vous ai demandé si vous craigniez de vous battre dans le froid, vous avez répondu : « Ce n’est pas un problème ». Alors, cette météo à venir vous inquiète-t-elle ?
KB : Ce n’est pas du tout un problème. Et comme tout le monde l’a vu la dernière fois, ce n’est pas un problème de se battre en hiver pour les deux camps – pour nous et pour les Russes. Ce n’est pas une chose agréable à faire, mais ce n’est pas grave. Il existe une nuance très importante qui fait la différence entre les combats actuels et les périodes de combat précédentes. Actuellement, tous les principaux combats se déroulent à pied, sans utiliser aucun matériel. Ceci est lié à la forte saturation des systèmes d’artillerie de pointe mais aussi des armes antichar portables.
[…] En outre, il existe un niveau élevé de saturation en champs de mines antipersonnel et antichar . Les mines antichar font une grande différence, car lorsqu’une telle mine explose sur ses roues, elle détruit complètement les roues et cette pièce de matériel ne peut plus avancer. Les dommages causés à une pièce d’équipement sont minimes mais elle ne peut toujours plus bouger. Ces mines antichar constituent un gros problème pour ces véhicules à chenilles. Et une nouveauté qui n’a jamais été observée auparavant est le nombre élevé de drones suicides FPV [First Person Video] des deux côtés, capables d’attaquer pratiquement n’importe quelle pièce d’équipement.
[…] Je vais vous fournir un autre exemple différent. Il s’agit de la façon dont les unités Wagner ont progressé. Lorsqu’ils ont réussi à prendre Bakhmut [le 21 mai], ils n’utilisaient pas de véhicules blindés. Ils n’utilisaient que le soutien de l’artillerie pour les actions d’infanterie à pied. Donc pratiquement, ils utilisaient simplement l’infanterie.
TWZ : Cela coûte cher en termes de vies, non ? Êtes-vous en mesure de parler des conséquences néfastes de ce type d’attaques sur les forces ukrainiennes ?
KB : Malheureusement, je ne possède pas le nombre précis de nos victimes. Mais il est tout à fait logique que toutes nos pertes – tant tuées que blessées au combat – aient augmenté à mesure que nous passons aux opérations offensives si l’on compare celles-ci avec les périodes précédentes. Mais il reste cette particularité très intéressante que même si nous sommes à l’offensive, notre nombre de victimes est toujours inférieur à celui de l’ennemi qui est en défense.
[…]
TWZ : L’opération de Bakhmut a-t-elle pour objectif de coincer les forces russes et de les empêcher de renforcer les axes d’attaque de Berdiansk et Melitopol ?
KB : Bien sûr, et cela a donné le résultat que nous souhaitions. Par exemple, les Russes ont récemment redéployé leur seule force de réserve – la 25e armée – qui vient tout juste d’être constituée et n’a pas encore été achevée. Maintenant, il est redéployé à peu près au nord de Bakhmut et c’est l’endroit où il va être enterré.
[…]
TWZ : Allez-vous encore frapper le pont de Kertch et si oui, que fera Poutine ?
KB : Ce n’est pas une question de savoir si nous ferons grève ou non. Nous le faisons régulièrement donc nous allons le terminer. C’est juste une question de temps.
TWZ : Et que fera Poutine ?
KB : Il va encore s’énerver. Que peut-il faire ?
[…]
TWZ : […] Étiez-vous impliqués dans l’attaque contre une milice soutenue par Wagner au Soudan ? CNN a rapporté que des Ukrainiens étaient probablement impliqués dans l’attaque contre les forces des Forces de soutien rapide (RSF) avec des drones FPV.
KB : Je dirai seulement ceci : il y a environ deux ou trois mois, je donnais une interview à l’un des médias, je ne me souviens plus lequel en particulier. Je leur ai répondu à l’époque que partout dans le monde, nous chercherions et pourchasserions les criminels militaires russes, et que tôt ou tard, ce moment viendra quand ils le feront. C’est pourquoi nous ne devrions pas être surpris si, sur quelque territoire que ce soit, quelque chose arrive aux criminels militaires russes.
Concernant votre question spécifique sur le Soudan, je ne peux malheureusement ni confirmer ni infirmer. […]
[…]
TWZ : Qui a tué l’ancien leader de Wagner, Eugène Prigojine ?
KB : Je ne serais pas pressé de dire qu’il a été tué.
TWZ : Vous pensez qu’il pourrait être vivant ?
KB : Je ne me précipiterais pas avec cette question. Je n’ai aucune confirmation.
TWZ : Vous n’avez pas encore la confirmation qu’il est mort ?
KB : Nous ne possédons pas cela.
[…]
TWZ : Je voudrais aborder quelques questions personnelles. Vivez-vous toujours dans votre bureau avec votre famille ? Comment ça se passe ?
KB : Oui, c’est comme ça.
TWZ : Êtes-vous préoccupé par votre sécurité ? Les Russes essaient-ils de vous tuer ?
KB : Pourquoi ne comprenez-vous pas que [ma femme et moi vivons dans mon bureau] ? Pourquoi est-ce étrange pour vous ?
TWZ : Ce n’est pas étrange, je voulais juste avoir votre réaction….
KB : Nous allons tout à fait bien. Elle vit avec moi depuis l’invasion de février. Et elle est elle-même policière. Elle est en fait professeur à notre académie nationale de police. Elle enseigne la psychologie juridique. Ce n’est pas un problème pour elle comme cela aurait pu l’être pour quelqu’un d’autre.
[…]
TWZ : Avez-vous été déçu de ne pas avoir été nommé ministre de la Défense ?
KB : Absolument pas.
TWZ : Voudriez-vous même ce travail ?
KB : Non, j’adore mon travail actuel.
TWZ : J’ai lu que vous fréquentiez l’Académie Ostroh pour étudier les sciences politiques. Êtes-vous intéressé à vous présenter aux élections?
KB : […] J’y prépare mon doctorat.
TWZ : Quelle est votre thèse ?
KB : Interaction globale entre les services spéciaux à travers le monde, comment ils interagissent et comment ils influencent leurs politiques nationales.
TWZ : Allez-vous écrire un livre une fois que tout sera fini ?
KB : (Rires) Je vais d’abord écrire mon doctorat. Et selon le plan de calendrier qu’ils m’ont fourni, j’ai deux ans pour le faire.
[…]
Vendredi matin, un missile ukrainien a frappé le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée. Au cours d’une série de questions de vérification des faits, je lui ai posé des questions sur le rôle du GUR dans cette attaque.
« Nous avons simplement apporté une aide en matière de renseignement », me dit-il. « Nous fournissons toujours des informations 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à l’état-major. »
The War Zone, Howard Altman, traduction automatique & Deepl
C’est le genre d’assistance qui a fait de Kyrylo Budanov un héros en Ukraine et un homme recherché par la Russie.
Samedi 23/9, 15h15
Dévastopol [lu quelque part].
CNN - Une image satellite montre de la fumée s'échappant d'un QG de la marine russe de la mer Noire après une frappe de missile, alors que l'invasion de l'Ukraine par la Russie se poursuit, à Sébastopol, en Crimée, le 22 septembre 2023. PLANET LABS PBC/Handout via REUTERS (traduction automatique)
Les forces d’opérations spéciales du pays ont déclaré samedi que l’attaque avait eu lieu au moment où les hauts responsables de la marine russe se réunissaient et qu’elle avait fait des dizaines de morts et de blessés , « y compris des hauts responsables ». Les responsables ukrainiens ont commenté l’attaque, le président du Mejlis du peuple tatar de Crimée en Ukraine, Refat Chubarov, remerciant les personnes impliquées dans l’opération de « libération » de la Crimée. Un autre responsable ukrainien a déclaré que la flotte russe de la mer Noire pourrait être « découpée en tranches comme un salami ».
CNN, traduction automatique
Samedi 23/9, 13h30
Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.
[…] Le véritable intérêt de la bataille de Bakhmut est de fixer et d’abîmer des unités russes qui sinon renforceraient le front principal situé en réalité autour de Robotyne, plus au sud dans la région de Zaporijia, comme expliqué précédemment. Les Ukrainiens y consacrent des forces qui n’auraient pas forcément leur place dans leur « percée progressive » de Robotyne, celle-ci restant étroite à ce stade (environ 10 km de large) et ne permettant pas d’y engager plus d’unités militaires ukrainiennes qu’actuellement.
Les pertes russes sont d’autant plus élevées à Bakhmut qu’il leur est très difficile de reculer à cet endroit après avoir claironné – du temps déjà révolu de Prigojine et de la milice Wagner – qu’il s’agissait d’une grande victoire consacrant la puissance irrésistible de Vladimir Poutine.
La deuxième fonction de la bataille de Bakhmut est d’occuper l’espace médiatique avec un récit qui répond à l’attente des opinions publiques de voir le front en mouvement, de sortir de l’image anesthésiante d’une guerre de tranchées qui n’avance que trop lentement… sans avoir à montrer la zone cruciale des combats, celle de Robotyne, dont la diffusion de la moindre information pourrait mettre en difficulté l’une des parties.
Ne quasiment rien dire et surtout ne rien montrer du cœur de la bataille à Robotyne est toute à la fois une garantie de sécurité pour ses propres troupes (des deux côtés) et une source de frustration intense, en particulier pour les pays alliés qui soutiennent l’offensive ukrainienne et qui aimeraient bien savoir où elle en est. […]
Ne pas subir, Guillaume Ancel
Samedi 23/9, 13h10
Un tchèque prend des parts dans nos supertrucs.
Nous sommes le 29 janvier 1996. Jacques Chirac, président de la République, annonce « l’arrêt définitif des essais nucléaires français ». Une excellente décision, évidemment. Mais qui rend notre pays dépendant d’une technologie très spécifique, les supercalculateurs, seuls capables de simuler les effets des différents instruments de mort atomiques.
Par chance, la France dispose alors d’un champion dans le domaine : le groupe Atos, qui emploie aujourd’hui 110 000 salariés dans le monde, et vend pour 11 milliards d’euros par an de services informatiques. Mais à la suite des nombreux rachats effectués par Thierry Breton, son P-DG de 2009 à 2019, puis des errements de Rodolphe Belmer, son patron parti avec 1 million d’euros après six petits mois à la tête de la boîte, l’entreprise accumule les difficultés. En juin 2022, le cours de l’action Atos en Bourse, qui dépassait les 80 euros en 2018, chute à… 7 euros.
Paniqué, le petit monde de la Défense sollicite alors Thales, Orange et Airbus pour sauver le soldat Atos, mais aucun ne répond. Acculé, Belmer, « formé » chez McKinsey, ancien de Canal+ et aujourd’hui à la tête de TF1, applique alors la méthode marketing première année : quand un truc va mal, le séparer en plusieurs morceaux. D’une part, Tech Foundations, qui se focalisera sur les services informatiques aux entreprises ; d’autre part, Eviden, qui reprendra les supercalculateurs donc, la cybersécurité et l’intelligence artificielle.
Problème : désormais coupé en deux, l’ancien mastodonte ne vaut plus grand-chose, et peut facilement être racheté. En août dernier, plus de 80 députés et sénateurs Les Républicains dénoncent une « menace pour la souveraineté nucléaire de la France », souhaitant que l’entreprise, héritière du Plan calcul du général de Gaulle à travers la société Bull, soit « maintenue sous le giron français ».
« Nationalisation » : le mot est même lâché par Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loir et président du groupe LR à l’Assemblée nationale. « Temporaire », cela va de soi, c’est pas LFI, ici ! Mais ce n’est pas ce qui est prévu : c’est le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky qui va racheter Tech Foundations, et qui compte également investir dans Eviden, la partie stratégique d’ex-Atos, à hauteur de 7,5 %. […] Légalement, rien n’oblige […] l’État à intervenir, le seuil pour s’opposer au rachat d’une entreprise française par un étranger étant de 10 % du capital.
Daniel Kretinsky a bâti sa fortune dans le gaz et le charbon, recevant des millions de la part des États pour fermer des centrales à charbon, par ici la monnaie ; avant que la guerre en Ukraine n’impose de les rouvrir, par là le flouze. […] Et c’est donc cet homme qui va bientôt posséder en partie les capacités de calcul nécessaires au bon fonctionnement de notre dissuasion nucléaire, sauf si les actionnaires d’Atos s’y opposent en novembre prochain. La souveraineté, il y a ceux qui en parlent, et ceux qui l’achètent.
Charlie Hebdo
Samedi 23/9, 12h25
Je serais curieux de connaître le détail de ces matières nucs.
Un arsenal inquiétant de produits radioactifs, explosifs et chimiques a été découvert par les forces de l’ordre dans un logement de Maurs, mercredi 20 septembre. Un homme de 29 ans est mis en cause. Déféré au parquet d’Aurillac, ce vendredi 22 septembre, il a été placé en détention provisoire.
Selon le procureur de la République d’Aurillac, le suspect a été mis en examen pour « violences avec usage ou menace d’une arme sans incapacité », « menaces de mort avec ordre de remplir une condition », « détention illégale de produit ou engin explosif », « fabrication illégale d’engin explosif », « détention non autorisée de matière nucléaire », « élaboration non autorisée de matière nucléaire », « fabrication sans autorisation d’armes, éléments ou munitions de catégorie A ou B ».
[…] Mardi 19 septembre, il avait menacé quelqu’un avec un objet qu’il présentait comme une bombe artisanale. Les gendarmes l’avaient alors interpellé. Un long travail de déminage, puis de perquisition de l’arsenal caché dans son logement de la place du 11-novembre, à Maurs, s’était engagé.
La Montagne
Samedi 23/9, 12h05
Suède.
Tripler le parc nucléaire pour satisfaire les besoins en électricité de la Suède ces vingt prochaines années. Le plan du gouvernement de coalition allant du centre-droit à l’extrême droite marque un virage à 180 degrés, alors que les Suédois avaient plébiscité la sortie de l’atome en 1980, lors d’un référendum non contraignant.
Début août, la ministre du Climat et de l’Environnement, Romina Pourmokhtari, fixait le cap sur l’équivalent de dix nouveaux réacteurs. Elle veut relever le nombre maximum légal de réacteurs nucléaires en Suède, actuellement limité à dix, bien que le pays n’en compte que six [et donc passer de 6 à 16 ?]. Et assouplir les procédures d’autorisation.
[…] [Un gaspillage] de temps et d’argent qui, selon Rolf Lundahl [spécialiste énergie à Greenpeace], devraient amplifier l’effort déjà consacré aux énergies renouvelables comme l’éolien, qui représente 17 % du mix énergétique suédois.
[…] En attendant le texte qui devrait être débattu au Riksdag à l’automne, la Suède rejoint de facto le groupe informel des États européens tournés vers l’atome, « l’Alliance nucléaire » dont le fer de lance est la France.
Ouest-France
On se souvient que la centrale suédoise de Forsmark s’est illustrée à deux reprises :
[…] C’est grâce aux capteurs de radioactivité disposés dans la centrale nucléaire pour détecter les fuites locales, que Forsmark a été, le 27 avril 1986, le premier site en dehors de l’URSS où les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sont devenues apparentes. Des ouvriers de la centrale nucléaire suédoise de Forsmark ont été détectés « positifs » à la radioactivité lors d’un contrôle à leur prise de service, le matin du lundi 28 avril 1986.
[…] Le 25 juillet 2006, le réacteur Forsmark-1 a été sujet à un incident (niveau 2 selon l’échelle INES), quand survint une panne de courant conjuguée à une indisponibilité partielle ou totale [selon les sources] des générateurs de secours du système de refroidissement.
La cause de la panne électrique est attribuée à un court-circuit hors de la centrale, sur le réseau d’évacuation d’énergie en 400 kV, provoqué par des travaux de terrassement effectués par un engin de travaux public.
[…] Lars-Olov Höglund, un ingénieur qui a participé à la construction de la centrale de Forsmark et cité par TAZ, estime qu’il ne restait que 7 minutes avant la fusion du cœur. L’inspection de la sûreté nucléaire suédoise (SKI) et le directeur de la centrale nucléaire de Forsmark rejettent cette analyse et déclarent que la description fournie par Höglund est incorrecte et qu’il n’y a pas eu de risque de fusion du cœur, tandis qu’une analyse de l’incident réalisée par KUS (Kärnkraftsäkerhet och Utbildning AB) explique que dans la pire des situations, soit le non-démarrage des quatre diesels et l’incapacité des opérateurs à les démarrer, la fusion du cœur aurait eu lieu dans les 8 heures. [les dispositifs incriminés ont été remplacés].
Wikipedia, Centrale nucléaire de Forsmark
Samedi 23/9, 9h25
Hausse des prix à la pompe.
En raison de sa couleur jaune, l'uranium 308 est appelé « yellowcake » dans l'industrie. Il s'agit d'un concentré de métal qui doit encore être enrichi. (Daniel Acker/Bloomberg News)
Le regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire, après plus d’une décennie de disgrâce, électrise le marché de l’uranium. La livre d’uranium 308, un concentré de métal fissile appelé « yellowcake » dans l’industrie, se négocie désormais 66,25 dollars. Il faut remonter douze ans en arrière, juste avant l’accident de Fukushima en 2011, pour retrouver des niveaux aussi élevés. Depuis le début de l’année, la hausse dépasse les 30 %.
« Une série de facteurs se sont alignés pour soutenir les prix », explique Morgan Stanley dans une note, citant une forte demande des opérateurs de centrales nucléaires et une offre perturbée voire insuffisante à long terme. Afin d’atteindre leurs objectifs climatiques et dans un contexte de tensions géopolitiques et de flambée des prix du gaz, les pays s’intéressent de plus en plus au nucléaire. Ce qui dope les perspectives de demande. A l’inverse, la production d’uranium, carburant des centrales, risque de ne pas suivre la consommation. D’où des craintes de pénurie. […]
Les Echos
Samedi 23/9, 9h10
Céréales militaires.
Les efforts russes visant à intensifier les divisions entre l’Ukraine et ses partenaires d’Europe centrale semblent avoir subi un revers lorsque le Premier ministre polonais Andrzej Duda a réitéré la force des relations polono-ukrainiennes le 22 septembre.
[…] ISW a précédemment estimé que les frappes russes sur les infrastructures portuaires et céréalières ukrainiennes faisaient partie d’une campagne russe visant à nuire aux relations de l’Ukraine avec ses voisins occidentaux, et la réitération rapide par la Pologne de son engagement envers l’Ukraine indique que cette campagne ne réussit pas autant que Moscou le souhaite probablement. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 22/9, traduction automatique
Entre le 5 et le 13 septembre, les autorités roumaines ont successivement découvert les restes de trois drones « similaires à ceux utilisés par l’armée russe » tombés sur leur territoire. Deux à Plauru, le village d’une dizaine d’âmes de M. Puflea, et un autre à Nufaru, à plus de 15 kilomètres au sud de la frontière. Lundi 18 septembre, la Bulgarie voisine a, à son tour, annoncé avoir découvert et fait détruire sur les rivages de la mer Noire les restes d’un drone « lié au conflit en Ukraine », sans préciser son origine exacte.
[…] [Côté roumain,] juste devant le port d’Izmaïl, Marius Mertoiu, 50 ans, campe ainsi depuis trois semaines sur une plage avec un camarade en pêchant de la carpe, du poisson-chat ou du sandre, tout en télétravaillant pour le système d’intelligence artificielle d’une grande multinationale d’Internet, grâce à son modem portatif. « Trois nuits », il a pu contempler et filmer avec son téléphone des drones qui tombaient juste de l’autre côté du fleuve dans un vacarme affolant. « Le soir où l’un d’eux est passé côté roumain, je l’ai compris tout de suite car les défenses antiaériennes ukrainiennes se sont mises à tirer vers nous, raconte-t-il, en maillot de bain. Mais je n’ai pas peur, car dans le pire des cas les drones tombent dans la forêt derrière. » Serein, il lance ses deux lignes lestées d’appâts dans le Danube.
Le Monde, Face aux drones russes, les Roumains gardent leur calme
Samedi 23/9, 8h30
Zapo.
Publiée chaque jour (sauf le dimanche) sur le réseau social Telegram par l’opérateur ukrainien de la centrale à 6 réacteurs nucs de Zaporijia, actuellement piratée par l’Etat russe, cette image affiche les hauteurs d’eau disponible pour le refroidissement des installations du site.
L’objectif est contradictoire : il s’agit de montrer que les niveaux baissent, de jour en jour, centimètre par centimètre, suite à la destruction du barrage de Khakhovka en juin — une situation inacceptable sur le plan de la sureté nucléaire ; mais il s’agit de dire aussi que cette baisse n’a pas d’impact pratique parce que l’opérateur légitime (Energoatom) gère la situation, surveille et creuse des puits et qu’en conséquence, le nuc n’a pas besoin d’être remis en cause.
Il s’agit d’une image publicitaire dans un contexte de propagande militaire : le nuc est solide, même quand la Russie fout la merde.
Radio-Tchernobyl relaie cette image chaque jour : elle éclaire le fait que les normes (aussi sévères que possible) qui président à l’affaiblissement du risque nuc dans nos sociétés (pour le rendre acceptable) ne prévalent plus dans l’a-normalité.
Guerre, crise climatique, troubles sociaux, crise médicale, pression économique, terrorisme et catastrophes naturelles sont susceptibles de transformer chaque site nucléaire civil en un îlot de haut risque.
Ce phénomène est une réalité. Les sites nucs, systèmes dynamiques intenses, dépendent d’une alimentation prosaïque en eau, en électricité, en pièces détachées et, bien sûr, d’opérateurs en assez bon état.
Vendredi 22/9, 22H15
Hors-sujet du vendredi.
Lorsque la sonde [spatiale] OSIRIS-REx passera près de la Terre dimanche, elle devrait livrer un rare cadeau cosmique : un échantillon vierge prélevé sur l’astéroïde géocroiseur Bennu.
Si tout se passe comme prévu, le vaisseau spatial libérera de l’espace une capsule contenant des roches et de la terre d’astéroïde, [un échantillon d’environ 250 grammes], en direction d’une zone d’atterrissage située dans le désert de l’Utah.
[…] OSIRIS-REx a fait un sacré voyage au cours des sept dernières années. Lancée de Cap Canaveral en 2016, la sonde de la NASA est arrivée en orbite autour de Bennu en décembre 2018. […] Bennu, un astéroïde en forme de toupie, mesure environ 500 mètres de large et est composé de roches liées entre elles par la gravité. […] Le vaisseau spatial s’est rapproché de plus en plus de l’astéroïde jusqu’à ce qu’il se lance dans un événement historique de collecte d’échantillons TAG, ou Touch-and-Go, le 20 octobre 2020.
[…] Depuis qu’il a fait ses adieux à Bennu en mai 2021, OSIRIS-REx a effectué un voyage de retour vers la Terre, faisant deux fois le tour du soleil afin de pouvoir survoler notre planète au bon moment pour déposer l’échantillon d’astéroïde.
La NASA et Lockheed Martin Space ont passé une grande partie de cette année à répéter chaque étape du processus de récupération des échantillons. Si la trajectoire du vaisseau spatial est sur la bonne voie, la capsule d’échantillon devrait être libérée d’OSIRIS-REx à 63 000 milles (102 000 kilomètres) de la Terre tôt dimanche. […] Des parachutes se déploieront pour ralentir la capsule jusqu’à un atterrissage en douceur […] Un hélicoptère transportera l’échantillon dans un filet de chargement et le livrera à une salle blanche temporaire établie sur le champ de tir en juin. Là, une équipe préparera le conteneur d’échantillons pour le transport sur un avion C-17 vers le Johnson Space Center de la NASA à Houston lundi.[…] L’échantillon sera divisé et envoyé à des laboratoires du monde entier, y compris aux partenaires de la mission OSIRIS-REx de l’Agence spatiale canadienne et de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale. Environ 70 % de l’échantillon restera intact lors du stockage afin que les générations futures disposant d’une meilleure technologie puissent en apprendre encore plus que ce qui est actuellement possible.
[…] « Nous recherchons des indices sur la raison pour laquelle la Terre est un monde habitable – ce joyau rare dans l’espace qui possède des océans et une atmosphère protectrice », a déclaré Dante Lauretta, chercheur principal d’OSIRIS-REx à l’Université de l’Arizona à Tucson. « Nous pensons que tous ces matériaux ont été apportés par ces astéroïdes riches en carbone très tôt dans la formation de notre système planétaire. Nous pensons que nous ramenons ce genre de matériel, peut-être littéralement des représentants des graines de vie que ces astéroïdes ont livrées au début de notre planète et qui ont conduit à cette étonnante biosphère, à cette évolution biologique et à notre présence ici aujourd’hui.
Wikipedia - [Cet extrait d'une] série d'images prises par le vaisseau spatial OSIRIS-REx montre Bennu en rotation complète à une distance d'environ 50 miles (80 km). La caméra PolyCam du vaisseau spatial a obtenu les trente-six images de 2,2 millisecondes sur une période de quatre heures et 18 minutes. [...] (traduction automatique)CNN, Un échantillon d’astéroïde est sur le point d’atterrir sur Terre, traduction automatique
Vendredi 22/9, 22h00
Sans intérêt pratique.
Presque tous ceux qui œuvrent activement contre les armes nucléaires sont, à un certain niveau, consternés par l’immoralité des armes nucléaires. Cela est logique car le meurtre aveugle d’enfants, de grands-parents, de personnes handicapées et d’une foule d’autres personnes ordinaires est épouvantable.
En conséquence, le premier argument invoqué par presque tous les militants est moral. Ils proposent des hibakusha pour donner un visage humain à l’immoralité. Ils parlent des peuples autochtones qui ont souffert lors de l’exploitation minière et de la production d’armes nucléaires. Ils montrent des images graphiques de la destruction, des brûlures, du mal des radiations et d’autres dommages catastrophiques causés par les bombardements. […] Et pourtant, nous voici, 78 ans plus tard, au milieu d’une deuxième course aux armements nucléaires. Chaque pays possédant des armes nucléaires étend ou modernise son arsenal nucléaire. […] Il semble indéniable, après une bonne partie d’un siècle, que les arguments moraux ne suffisent pas pour éliminer les armes nucléaires.
[…] Dans le cas des armes nucléaires, nombreux sont ceux qui pensent que les armes nucléaires sont des armes si puissantes qu’elles peuvent garantir la sécurité d’un pays. Il est donc logique que la plupart des pays souhaitent secrètement des armes aussi puissantes et que, par conséquent, les armes nucléaires existeront toujours. […] Si cette analyse de ce que ressentent les gens est juste, alors l’équation de l’élimination des armes nucléaires comporte en fait deux parties : la moralité et la nécessité.
[…] La clé pour éliminer les armes nucléaires est donc de commencer par des considérations pratiques.
[…] Premièrement, vous avez peut-être remarqué que lorsque Vladimir Poutine a menacé à plusieurs reprises d’utiliser des armes nucléaires en Ukraine l’automne dernier, un certain nombre de sources établies ont soudainement pris la parole, affirmant que les armes nucléaires ne sont en réalité pas de très bonnes armes. Le New York Times , l’Institut pour l’étude de la guerre et même le général David Petraeus ont tous soutenu que l’utilisation d’armes nucléaires sur le champ de bataille n’était pas très utile sur le plan militaire.
[…] « J’ai demandé à Tom Kelly de rassembler une poignée de personnes dans la cellule la plus sécurisée du bâtiment pour élaborer des options de frappe nucléaire. Les résultats m’ont énervé. Pour causer de sérieux dégâts à une seule division blindée dispersée dans le désert, il faudrait un nombre considérable de petites armes nucléaires tactiques. J’ai montré son analyse à Cheney et je l’ai ensuite fait détruire. Si j’avais déjà eu des doutes sur l’utilité des armes nucléaires sur le champ de bataille, ce rapport les a confirmés. » Colin Powell, My American Journey : An Autobiography, (New York : Random House, 1995), pp. 485-6.
[…] Ce qui nous amène à un autre argument : qu’en est-il de l’utilisation des armes nucléaires non pas sur le champ de bataille mais contre le pays ennemi ? Eh bien, si votre adversaire possède également des armes nucléaires, cette option est, au contraire, pire. Lorsque votre adversaire ripostera, votre pays sera dévasté. C’est clairement une option suicidaire. Et si votre adversaire ne possède pas d’armes nucléaires, ce n’est pas une guerre, c’est un génocide. […]
[…] Enfin, nombreux sont ceux qui affirment que les armes nucléaires sont importantes en raison de la dissuasion nucléaire. Mais même un enfant de 12 ans peut démontrer que la dissuasion est fatale à long terme. Après tout, les êtres humains sont faillibles, n’est-ce pas ? Et les êtres humains jouent un rôle essentiel dans la dissuasion nucléaire. Les êtres humains profèrent des menaces, évaluent les menaces et décident comment y répondre. Si les êtres humains sont enclins à la folie – et nous le sommes – et si les êtres humains dirigent le processus de dissuasion, alors la dissuasion nucléaire est intrinsèquement imparfaite. Cela échouera. […]
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique & Deepl
Vendredi 22/9, 21h40
L’Espagne termine le démantèlement de la centrale de Zorita.
Les travaux visant à combler le trou laissé par la démolition du bâtiment de confinement de la centrale nucléaire José Cabrera sont terminés, a annoncé la société espagnole de déclassement et de gestion des déchets Enresa. L’usine – également connue sous le nom de Zorita – est la première à être entièrement démantelée en Espagne.
[…] Enresa a déclaré qu’un total de 9 500 mètres cubes de terre sélectionnée ont désormais été utilisés pour combler le vide laissé après le démantèlement complet du bâtiment de confinement.
[…] Afin de remettre le site dans son état initial, le plan de restauration, approuvé par le Conseil espagnol de sûreté nucléaire, veillera à ce que les terrains à libérer soient exempts de radioactivité résiduelle. Au cours de cette dernière phase, l’assainissement du site et la caractérisation finale seront effectués avant la demande de déclaration de démantèlement, dans le but de restituer le site à son propriétaire.
World Nuclear News, traduction automatique
[…] La centrale nucléaire de José Cabrera a été la première à être construite en Espagne. Sa construction a commencé en juillet 1965 et a duré trois ans [un seul réacteur Westinghouse de 153 MWe]. Son exploitation commerciale a commencé en août 1969 et s’est terminée en mai 2006, après 38 ans de fonctionnement , une production de 35 530 millions de kWh, évitant l’émission de plus de 32 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. [Une centrale nuc est aujourd’hui caractérisée par un tonnage négatif de CO2]
En 2012, le démantèlement de la centrale a atteint une étape cruciale de l’ensemble du projet : l’ouverture du couvercle de la cuve du réacteur et la segmentation des composants internes du réacteur. C’était la première fois qu’un démantèlement de ces caractéristiques était entrepris en Espagne. […]
GDES [groupe de prestation de services industriels pour le secteur de l’énergie]
Vendredi 22/9, 18h55
Bim-bam-boum en Crimée aujourd’hui.
Un résident local tient un morceau de papier avec l'inscription « La Crimée est l'Ukraine ! » devant un bâtiment en feu de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol occupé. (traduction automatique)
« L’ennemi a mené une attaque de missile contre le quartier général de la flotte » [selon le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev]. Il demande à la population de ne pas se rendre dans le centre-ville car « une nouvelle attaque est possible », ajoutant que des débris de missile étaient tombés à proximité du bâtiment visé, actuellement en flammes. Des images circulant sur des comptes Twitter et Telegram ukrainiens, qui n’ont pu être identifiées indépendamment, montrent une grande colonne de fumée dans le centre-ville de Sébastopol.
Le Monde
Le Département des communications stratégiques des forces armées ukrainiennes (Stratcom) a confirmé vendredi que l’Ukraine avait réussi vendredi à cibler le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol.
« Le 22 septembre vers midi, les forces de défense ukrainiennes ont réussi à infliger une frappe au quartier général du commandement de la flotte russe de la mer Noire, dans la ville temporairement occupée de Sébastopol », a déclaré vendredi Stratcom sur Telegram.
CNN, traduction automatique
La Crimée a été touchée par une cyberattaque « sans précédent », a annoncé vendredi un responsable russe, quelques heures après la frappe ukrainienne ayant endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire en Crimée annexée.
« Nous sommes en train de réparer les pannes d’Internet dans la péninsule », a affirmé sur Telegram Oleg Krioutchkov, un conseiller du dirigeant installé par la Russie dans la péninsule, sans toutefois indiquer si cette attaque informatique était directement liée aux frappes.
Le Monde
Vendredi 22/9, 14h15
Déminage.
J’ai écrit une série d’articles sur l’écologie pour mon employeur, donc j’ai lu pas mal de choses. Il faudra des dizaines d’années pour déminer l’Ukraine, mais même quand nous aurons enlevé les mines, la terre, notre belle terre noire, sera polluée comme jamais avec les métaux lourds, le carburant et les produits chimiques des explosifs. Une scientifique a prélevé de la terre dans beaucoup d’endroits en Ukraine : les graines de blé ne poussent pas dedans, elles meurent.
OLga, Viber (vocal)
[...] La machine effectue la détonation forcée ou la liquidation de mines antipersonnel à pression ou à tension, ainsi que de mines antichar d'une charge équivalente à 9 kg de TNT.
Les bienfaiteurs ont collecté 650 000 euros pour l’achat d’un engin de déminage sans pilote Bozena-5 pour l’Ukraine. C’est ce qu’a rapporté l’organisation bénévole tchèque Darcek pre Putina (« Cadeaux pour Poutine »). Une contribution majeure à la collection a été apportée par le gouvernement de Taiwan, qui a fait un don de 100 000 euros.
Ukrainian Front, Twitter, traduction automatique
Commentaire : "Petite correction : bien que Gift for Poutine soit un projet tchèque, dans ce cas, ce sont les Slovaques qui ont collecté la majeure partie de l'argent. Nous devons rendre hommage à ceux qui le méritent, surtout compte tenu de la situation politique de leur pays."
Vendredi 22/9, 14h05
Front sud.
Les véhicules blindés ukrainiens opèrent au-delà de la dernière ligne de la couche défensive russe que les forces ukrainiennes dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia sont actuellement en train de pénétrer, bien que l’ISW ne soit pas encore prêt à évaluer que les forces ukrainiennes ont complètement percé cette couche défensive russe.
[…] L’ISW a constamment observé que les forces ukrainiennes progressaient lentement mais régulièrement dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia, malgré le redéploiement latéral par l’armée russe d’éléments d’unités relativement d’élite pour renforcer les opérations défensives russes dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia.
[…] Les images satellite confirment que les forces ukrainiennes ont également frappé le 20 septembre le 744e centre de communications du commandement de la flotte de la mer Noire en Crimée occupée, dans le cadre d’un effort ukrainien apparent visant à cibler les installations de la flotte de la mer Noire. […]
ISW, évaluation d ela campagne offensive russe, 21/9, traduction automatique
Vendredi 22/9, 13h30
Fin du pétrole (et malgré que les araignées se foutent sur la gueule).
Face à l’urgence écologique, il est nécessaire de trouver des alternatives durables aux matériaux synthétiques comme le nylon. Ces derniers peuvent libérer des microplastiques nocifs dans l’environnement et sont souvent produits à partir de combustibles fossiles qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre. La science explore donc des solutions innovantes.
La soie d’araignée, reconnue pour ses propriétés exceptionnelles, se présente comme une candidate idéale. Toutefois, sa production à grande échelle pose des défis, en raison de la nature des araignées elles-mêmes. Sans compter que ces dernières ont tendance à se manger entre elles et ne produisent qu’une petite quantité de soie pour tisser leurs toiles.
C’est dans ce contexte que des chercheurs chinois ont entrepris de combiner la robustesse de la soie d’araignée avec la facilité de production des vers à soie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’industrie textile et bien au-delà. Les fibres obtenues sont six fois plus résistantes que le Kevlar. Le procédé présenté dans l’étude, disponible dans la revue Matter, est le premier à permettre de produire avec succès de longues protéines de soie d’araignée à l’aide de vers à soie.
Il s’agit d’une avancée notable réalisée dans le domaine de la biotechnologie. En effet, les procédés précédemment développés pour filer la soie d’araignée artificielle ont eu du mal à appliquer une couche superficielle de glycoprotéines et de lipides sur la soie pour l’aider à résister à l’humidité et à l’exposition au soleil — une « couche cutanée » anti-âge que les araignées appliquent sur leurs toiles.
[…] Concrètement, le processus a consisté à insérer des gènes responsables de la production de protéines de soie d’araignée dans l’ADN des vers à soie, afin qu’ils soient exprimés dans leurs glandes. Cette insertion n’a toutefois pas été simple : elle a nécessité l’utilisation conjointe de la technologie CRISPR-Cas9 et de centaines de milliers de micro-injections pratiquées sur des œufs de vers à soie préalablement fécondés.
[…] La production de ces fibres innovantes ouvre la porte à une multitude d’applications dans des secteurs variés. En biomédecine, elles pourraient constituer un atout majeur pour améliorer les procédures chirurgicales. En effet, ces fibres pourraient servir à la confection de sutures chirurgicales de nouvelle génération, répondant à une demande mondiale dépassant 300 millions de procédures par an.
[…] Dans le domaine aérospatial, leurs propriétés exceptionnelles pourraient être mises à profit pour développer des matériaux plus légers et résistants. Sur le plan militaire, au-delà des gilets pare-balles qui bénéficieraient d’une protection renforcée, ces fibres pourraient être utilisées pour concevoir des vêtements offrant un confort accru aux soldats, tout en garantissant une protection optimale.
[…] Avec ces avancées, la commercialisation à grande échelle de la soie d’araignée semble être à l’horizon.
Trust my science
Vendredi 22/9, 9h40
Essais nucs.
« De nombreux indices suggèrent que la Russie, la Chine et les États-Unis pourraient reprendre leurs essais nucléaires, ce qu’aucun de ces pays n’a fait depuis que les essais nucléaires souterrains ont été interdits par le traité d’interdiction complète des essais nucléaires de 1996. La Chine et les États-Unis ont signé le traité, mais ne l’ont pas ratifié. […] Moscou a ratifié le traité, mais le président russe Vladimir Poutine a déclaré en février qu’il ordonnerait un essai si les États-Unis agissent en premier, ajoutant que « personne ne devrait avoir de dangereuses illusions sur la possibilité de détruire la parité stratégique mondiale ».
Les images satellite des trois à cinq dernières années montrent de nouveaux tunnels sous les montagnes, de nouvelles routes et installations de stockage, ainsi qu’une augmentation du trafic de véhicules entrant et sortant des sites, a déclaré Jeffrey Lewis, professeur adjoint au Centre James Martin pour la non-prolifération. Études à l’Institut d’études internationales de Middlebury.
[…] [Un site] est exploité par la Chine dans la région extrême-ouest du Xinjiang, l’autre par la Russie dans un archipel de l’océan Arctique et un autre par les États-Unis dans le désert du Nevada.
[…] Lewis a souligné que les performances étonnamment médiocres de l’armée russe en Ukraine pourraient inciter Moscou à envisager de reprendre les essais nucléaires.
[…] Lewis a déclaré qu’une des raisons de procéder à des tests, en particulier pour la Chine, était d’obtenir des données plus récentes pour les modèles informatiques montrant les effets d’une explosion nucléaire. Car si les États-Unis et la Russie ont effectué des centaines de tests, la Chine n’en a réalisé qu’une quarantaine et dispose de beaucoup moins de données.
[…] D’autres soulignent que les grandes puissances n’ont pas testé d’armes nucléaires à faible puissance, qui produisent une explosion nucléaire plus petite qui pourrait cibler une unité ou une formation spécifique du champ de bataille, plutôt que de détruire une grande ville. […]
CNN, traduction Deepl
Vendredi 22/9, 9h00
Mer Noire.
Malgré les menaces russes sur le traffic maritime civil, un premier cargo est arrivé à Istambul et un deuxième est en route vers l’Egypte avec du blé ukrainien.
Le vraquier Aroyat, chargé de blé, a quitté le port de Tchornomorsk « par le couloir humanitaire temporaire » et se dirige vers l’Egypte, a annoncé Sergey Bratchuk, le porte-parole de l’administration militaire d’Odessa, vendredi sur Telegram. Le navire transporte « 17 600 tonnes de blé ukrainien », a précisé Oleksandr Kubrakov, ministre des infrastructures ukrainien sur Twitter.
[…] Un premier navire de blé, le Resilient-Africa, est arrivé jeudi à Istanbul, selon le relevé en temps réel du site spécialisé Marine Traffic. Le cargo avait quitté le port de Tchornomorsk mardi, avait annoncé le ministre des infrastructures ukrainien, Oleksandr Kubrakov.
Le Monde
Vendredi 22/9, 8h50
Embauches.
La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly annonce avoir lancé, cette année, une vague de recrutements inédite, autour de 110 postes à pourvoir en CDI. Le mouvement devrait être de même ampleur en 2024.
« Nous recrutons, car nous avons l’ambition de passer nos quatre unités de 40 à 60 ans. Il nous faut du personnel pour réussir tous les travaux nécessaires », explique le directeur, Laurent Bethier.
Sur les 110 postes, 72 ont déjà été pourvus et la centrale espère trouver les salariés qui lui manquent, grâce à sa campagne d’affichage (qui mise sur l’effet « énergie bas carbone »), à 50 kilomètres à la ronde […]
[…] De plus, devant les difficultés des industriels à recruter, elle vient de lancer une incitation pour ses salariés. S’ils transmettent des CV qui débouchent sur une embauche, 500 euros seront versés à une association locale pré-identifiée et approuvée par le groupe EDF.
Les profils recherchés (pour postuler, cliquer ici) doivent être capables de travailler en équipe. Ce sont surtout des techniciens, des agents de maintenance, des chargés d’affaires, des ingénieurs, des automaticiens, des logisticiens…
La République du Centre
Vendredi 22/9, 8h45
Zapo.
Jeudi 21/9, 20h50
Dilution de la dose.
Des ouvriers au Japon ont volé et vendu de la ferraille potentiellement radioactive venant d’un chantier près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est).
[…] Des sources proches du dossier ont confié au quotidien japonais Mainichi que des ouvriers avaient illégalement revendu de la ferraille récupérée sur le site à d’autres entreprises pour environ 900.000 yens (5.700 euros).
Ces matériaux n’ont pas fait l’objet d’un contrôle de leur niveau de radioactivité avant d’être volés et leur degré de dangerosité est donc inconnu, a expliqué M. Osada.
La probabilité qu’ils soient hautement radioactifs est cependant faible car ils devaient faire partie de structures internes en acier du bâtiment qui n’ont « sans doute pas été exposées aux niveaux élevés de radiation au moment de l’accident nucléaire », a-t-il précisé. […]
Nice-Matin
2035. Au supermarché, vous tombez sur une casserole avec l’étiquette : « Produit issu du recyclage de déchets nucléaires. » Cette scène tirée du futur n’est pas totalement fantasmée : les déchets dits « très faiblement radioactifs » pourraient bientôt servir de matériau dans l’industrie conventionnelle. Le point de départ serait l’installation d’un « technocentre » [à Fessenheim]. Ce projet évoqué par EDF depuis 2018 entre dans une phase plus concrète en cette fin d’année. Présenté par ses porteurs comme « un projet créateur d’activité pour le territoire, qui s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire », le technocentre pourrait surtout rebattre les cartes de la gestion des déchets nucléaires en France.
L’usine, construite près de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), produira en effet des métaux qui circuleront dans l’économie courante, soit précisément le destin inverse de celui que leur réservait le «modèle français» de gestion des déchets nucléaires, qui les cantonnait au stockage. «Je ne dirais pas que le technocentre serait une révolution, mais c’est une dérogation au modèle français qui s’est bâti depuis les années 1990», résume Emmanuel Martinais, chargé de recherche à l’Université de Lyon et auteur d’un article sur le sujet.
[…] Aujourd’hui, les déchets nucléaires dits « très faiblement radioactifs » (TFA) sont stockés au Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (Cires) exclusivement dédié à ce type de déchets. À moins d’une dérogation, ils sont considérés comme des déchets nucléaires au même titre que ceux moyennement ou hautement radioactifs : ils ne peuvent donc pas être recyclés puis intégrés dans l’industrie conventionnelle. Problème : la capacité de stockage du Cires est limitée. […] C’est là qu’entre en jeu le technocentre de Fessenheim. Selon EDF, celui-ci a pour objectif « la production, après fusion, de lingots relevant du domaine conventionnel ». « La gestion des déchets nucléaires à la française est à un carrefour : soit on fait le choix du recyclage via le technocentre de Fessenheim, soit on construit de nouveaux centres de stockage », estime Teva Meyer, géographe et maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace.
[…] Dans les années 1990, il y a eu une « prise de conscience du secteur après une série d’incidents impliquant des déchets TFA, explique Emmanuel Martinais. Des objets radioactifs avaient été retrouvés dans des décharges ou dans l’espace public, en tout cas hors des sites d’exploitation et de production. Et l’ASN [Autorité de sûreté nucléaire] considérait que cela affectait l’image de l’industrie nucléaire, surtout que dans le même temps, il y avait les débats autour de l’enfouissement des déchets hautement radioactifs de Bure. » Il s’agissait alors de « préserver l’image du nucléaire ». Nécessité qui aurait présidé au choix de catégoriser ces déchets, puis d’écarter tout « seuil de libération ».
[…] De fait, la solution du recyclage des déchets TFA dans une structure comme le technocentre de Fessenheim n’a jamais été la piste privilégiée par l’ASN. Elle a longtemps demandé aux industriels d’étudier la possibilité qu’ils aménagent un espace de stockage sur leur site de production, détaille Emmanuel Martinais. « Mais ça fait dix ans qu’ils ne bougent pas alors qu’ils sont tenus de le faire. Leur stratégie est de jouer la montre jusqu’à ce qu’il y ait tellement de déchets TFA accumulés que la seule solution soit d’autoriser les seuils de libération, et qu’ainsi le recyclage puisse se faire. Pour l’ASN, un technocentre à Fessenheim est une porte ouverte aux erreurs et donc à une image dégradée de l’industrie nucléaire. Pour les industriels, à l’inverse, c’est en cohérence avec leur façon de travailler : on mesure la radioactivité de chaque élément et, en fonction, on recycle ou non. »
[…] L’ASN a fini par rendre un avis « globalement » favorable au projet de technocentre d’EDF, et un décret ministériel publié début 2022 a modifié le Code de la santé publique pour rendre possible le recyclage de déchets TFA sous certaines conditions.
Reporterre
Jeudi 21/9, 20h30
Piraterie nuc (suite) : le nuc est gentil, lui ; c’est la guerre qui est chiante, qui veut nous casser les tuyaux.
« Le problème en Ukraine ce n’est pas l’énergie nucléaire, c’est la guerre », selon le chef de l’AIEA.
Alors que la militarisation des centrales nucléaires par la Russie en Ukraine fait l’objet des discussions dans le cadre de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale qui se déroule à New York, ONU Info s’est entretenue avec le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour faire le point sur la sureté nucléaire.
Depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, l’AIEA a vu son rôle dans le domaine de la sûreté nucléaire se transformer profondément, se voyant forcée à intervenir directement, a fait valoir mercredi Rafael Mariano Grossi lors d’un entretien en marge du débat de l’Assemblée générale.
« On a décidé de mettre tous nos moyens à disposition pour protéger une centrale qui avait été occupée, autour de laquelle se menaient des opérations militaires, voire des attaques ou des entraves à l’opération normale, notamment par les biais de l’interruption de l’approvisionnement des courants électriques, menaçant sa stabilité et pouvant mener à un accident nucléaire avec des conséquences radiologiques », a expliqué M. Grossi.
C’est ainsi que l’agence a joué rôle d’inspection des sécurités, des sûretés mais aussi de détente, constituant une présence de la communauté internationale au milieu d’un conflit majeur.
« Pour l’instant, il faut s’atteler et il faut se concentrer à éviter un accident nucléaire » […]
ONU Infos, traduction automatique
Jeudi 21/9, 20h25
Prolifération (selon le terme employé pour distinguer les aristocrates de la bombe — qui l’avaient avant, des nouveaux riches — qui voudraient l’avoir maintenant).
« S’ils en obtiennent une, on devra en avoir une nous aussi. » L’Arabie saoudite se « dotera » de l’arme nucléaire si jamais l’Iran devait l’obtenir en premier, a déclaré ce mercredi le prince héritier Mohammed ben Salmane dans une interview à la chaîne américaine Fox News, dont des extraits ont été diffusés.
[…] Dimanche, l’Union européenne avait appelé l’Iran à revenir sur sa décision de supprimer l’accréditation de plusieurs inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargés de contrôler son programme nucléaire. La République islamique s’est affranchie progressivement des engagements pris dans le cadre de l’accord de 2015, en réaction au retrait des États-Unis décidé en 2018 par le président Donald Trump. Ce pacte était censé limiter les activités atomiques de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales. […]
Le Parisien
Jeudi 21/9, 20h20
Fétichisme militaire (bien innocent, ma foi).
Il s'agit du couvercle du missile Neptune qui a coulé l'année dernière le vaisseau amiral de la flotte russe de la mer Noire. Il s'agit désormais d'un souvenir conservé par le commandant de la marine ukrainienne, le vice-amiral Neizhpapa. (traduction automatique)
Jeudi 21/9, 20h10
Marine nuc (suite) : où s’amarrer ?
« Les combustibles fossiles ont encore un avenir soutenu par le CSC (captage et stockage du carbone) et les faibles vitesses », a déclaré Martin Stopford, directeur exécutif de MarEcon Ltd. Cependant, a-t-il souligné, « les coûts élevés de l’énergie vont rendre les investissements à forte intensité de capital, comme les réacteurs nucléaires, beaucoup plus attractifs ».
Lors des discussions qui ont eu lieu il y a environ cinq ans sur la décarbonisation du secteur du transport maritime, l’idée d’utiliser le nucléaire « a été presque immédiatement rejetée pour les raisons habituelles : c’était politiquement inacceptable, c’était très risqué et c’était trop cher. Elle n’est même pas entrée dans le débat », a déclaré Michael Parker, président de la division Global Shipping, Logistics and Offshore de Citigroup. « Je pense que l’équilibre a beaucoup changé car les gens ont pris conscience que les carburants verts sont des versions moins efficaces des carburants fossiles. Ils sont économiquement moins intéressants.
[…] Hartnoll a déclaré que les navires nucléaires électriques, en particulier les plus gros navires, étaient « très logiques » et pourraient constituer un changement radical pour l’industrie du transport maritime. Cependant, Hartnoll a ajouté : « Je pense que la question est de savoir où ira la réglementation. Aurons-nous le droit d’avoir des navires nucléaires accostant dans différents ports ?
« Les règles et réglementations apparaissent comme l’un des obstacles potentiels à l’avenir, mais en réalité, ce qui se passe avec les règles et réglementations en général, c’est qu’elles ont tendance à rattraper les nouveaux développements et innovations », a déclaré Mikal Bøe, président-directeur général de Core Power. « Et pour le nucléaire, c’est exactement la même chose. »
Il a noté que les réglementations actuelles de sécurité nucléaire maritime de l’Organisation maritime internationale (OMI) ont été élaborées dans les années 1970 et concernent spécifiquement les navires militaires à propulsion nucléaire. « C’est le seul code de sécurité internationalement reconnu pour le nucléaire maritime », a déclaré Bøe. […]
World Nuclear News, traduction automatique & Deepl
Jeudi 21/9, 20h00
Concours de lancer de tourelle (suite).
Un BMP-1 Russe vient de signer un magnifique record pour la catégorie IFV [?] avec une hauteur retenue de 18,63m.
Jeudi 21/9, 19h55
Jeudi 21/9, 19h55
Rétropédalage polonais.
Le président polonais, Andrzej Duda, a assuré jeudi que la déclaration de son premier ministre la veille annonçant que la Pologne cessait de livrer des armes à l’Ukraine avait été mal interprétée.
« Les paroles [de Mateusz Morawiecki] ont été interprétées de la pire manière qui soit. (…) A mon avis, le premier ministre voulait dire que nous ne transférerons pas à l’Ukraine le nouvel armement que nous sommes en train d’acquérir pour moderniser l’armée polonaise », a expliqué M. Duda à la chaîne de télévision TVN24.
Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement, Piotr Müller, avait déclaré que la Pologne n’assurait que les livraisons d’armes « convenues antérieurement » avec Kiev.
Le Monde
Jeudi 21/9, 19h10
Arbitrage du risque.
Je tombe sur cette intervention de Jean-Marc Jancovici, une des voix nucléophiles françaises. Il est interrogé sur les freins du nuc (le manque actuel de compétence et le poids du capital, dit-il). Mais, balayant l’épisode des problèmes de soudure sur le parc EDF — sur des circuits de secours, insiste-t-il —, il évoque l’arbitrage du risque (qui nous attend).
— Vous êtes en voiture et poursuivi par des mafioso… On vous apprend qu’un souci sur un circuit de secours de votre voiture vous posera peut-être un problème. Est-ce que vous vous arrêtez ? Non, vous ne vous arrêtez pas.
Ce n’est pas le job de l’ASN [le gendarme du nuc français] d’arbiter si stopper une centrale pour des soucis de soudure sur un circuit de secours ne va pas provoquer des morts par manque d’électricité.
[…] Dans quelle mesure serait-il pertinent de prendre un peu plus de risques sur la filière nuc pour en éviter beaucoup plus à côté ? Des risques environnementaux et des risques sociaux. Parce que si un défaut de production électrique fait que l’on doit gérer par la pauvreté quelque chose que l’on aurait pu gérer par l’électrification, comment vous faites cet arbitrage du risque ?
— [une personne dans le public] Vous dites que l’ASN n’est pas tout à fait câblé pour arbitrer entre des risques de courts termes et de moyens termes, si je reformule, est-ce que ça veut dire que l’on va disséminer partout sur la planète du nucléaire pour arbitrer entre des risques de courts termes et de moyens termes en espérant que personne n’ira faire joujou sur Zaporijjia, ou ailleurs ?
— […] Je fais partie des tristes sires qui pensent qu’on n’y arrivera jamais, c’est-à-dire que les 1,2 milliards de voitures qu’on a dans le monde plus les 2 200 GW de centrales à charbon, de toutes façons, tout ça ne sera pas décarbonné dans les trente ans qui viennent, et donc on va se prendre des baffes. C’est absolument évident. Une partie va se résoudre par des craquements dans le système. […] Du coup, dans ce contexte-là, […] le fait de recommencer [à construire du nuc] est un truc qui est raisonnablement long, donc je ne pense pas que l’on va voir des centrales nucléaires partout pousser comme des champignons, demain matin, c’est pas ça qui est en train de se préparer. […]
Jean-Marc Jancovici
Jeudi 21/9, 17h15
Pollution de l’air en Europe.
Airparif - Les particules appelées PM2.5 sont des particules dont le diamètre est de 2.5 micron (μm). Comme toutes particules, elles sont constituées d’un mélange de différents composés chimiques. Elles sont émises principalement lors des phénomènes de combustion ou formées par réactions chimiques à partir de gaz précurseurs présents dans l’atmosphère.
[…] Le Guardian a travaillé avec des experts en pollution pour produire une carte interactive révélant les zones les plus touchées du continent. Les mesures font référence aux PM2,5 – de minuscules particules en suspension dans l’air produites principalement par la combustion de combustibles fossiles, dont certaines peuvent traverser les poumons et pénétrer dans la circulation sanguine, affectant presque tous les organes du corps . Les directives actuelles de l’OMS stipulent que les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 ne doivent pas dépasser 5 microgrammes par mètre cube (µg/m 3 ). La nouvelle analyse révèle que seulement 2 % de la population européenne vit dans des zones situées à l’intérieur de cette limite. Les experts affirment que la pollution par les PM2,5 provoque environ 400 000 décès par an sur tout le continent.
[…] La circulation routière, l’industrie, le chauffage domestique et l’agriculture sont les principales sources de PM2,5 et leur impact est souvent ressenti de manière disproportionnée par les communautés les plus pauvres.
The Guardian, traduction automatique
Jeudi 21/9, 17h00
Pacha cherchait un 4×4 pour se véhiculer dans les bouillasses de sa prochaine affectation. La voiture actuelle (surnommée « Hirondelle ») n’est passez haute sur pattes. Le 4×4 est surnommé « faucon ».
Le faucon est dans le nid, je répète, le faucon est dans le nid.
Olga, Viber (texte)
Jeudi 21/9, 16h45
Tcherno.
En 2018, l’Ukraine a raccordé au réseau un petit parc solaire d’1 MW installé à proximité immédiate du réacteur n°4. Le site n’avait pas produit d’électricité depuis 2020.
[…] La société ukrainienne Rodina et la société allemande Enerparc AG ont formé conjointement Solar Chernobyl, une nouvelle société dédiée à la gestion du parc solaire en Ukraine.
Les panneaux solaires ont été installés à seulement quelques centaines de mètres du réacteur qui a fondu lors de la catastrophe de 1986. La ferme elle-même a coûté environ 1,2 million de dollars et fournit 1 mégawatt d’électricité au pays, soit suffisamment d’électricité pour alimenter environ 2 000 foyers. A terme, il est prévu de produire environ 100 mégawatts sur le site. […]
Popular Mechanics, traduction automatique
En marge de la visite de la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock [j’en ai parlé le 12/9], des représentants du gouvernement ukrainien, du gestionnaire du réseau de transport Ukrenergo et de NOTUS energy ont signé une déclaration d’intention commune concernant le développement d’un parc éolien dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. Selon une première analyse de faisabilité réalisée par NOTUS energy, cette zone offre un potentiel de 1.000 mégawatts (MW) de puissance éolienne. Cela permettrait d’alimenter en électricité 800.000 foyers de Kiev et de ses environs, en toute sécurité et dans le respect du climat.
« Notre projet dans la zone administrative spéciale de Tchernobyl est d’une importance exceptionnelle à plusieurs égards », explique de directeur général de NOTUS energo Ukraina LLC, la société ukrainienne de développement de projets du groupe NOTUS energy. « Un parc éolien de cette taille contribuerait de manière substantielle au développement des énergies renouvelables en Ukraine et renforcerait l’indépendance et la décentralisation de l’approvisionnement énergétique ukrainien ».
Du point de vue de NOTUS energy, le site est idéal pour plusieurs raisons.
- Kiev se trouve à environ 150 kilomètres de Tchernobyl. En améliorant l’infrastructure de l’ancienne centrale, l’électricité pourrait être fournie directement à la région métropolitaine.
- La construction et l’exploitation du parc éolien donneraient à la zone interdite, aujourd’hui inutilisée, une utilisation ultérieure prometteuse et permettraient d’utiliser de manière optimale les infrastructures existantes.
- Comme la zone interdite a été abandonnée par ses anciens habitants, la région est peu conflictuelle d’un point de vue social et écologique.
L’entreprise NOTUS energy de Potsdam est active en Ukraine depuis 2019 et y développe actuellement plusieurs projets, dont les premiers sont quasiment prêts à être construits. Malgré les défis de ces dernières années, NOTUS energy a non seulement maintenu son équipe à Kiev, mais l’a même élargie. […]
Notus Energy, site commercial
Jeudi 21/9, 14h40
Tu veux du jus ? T’auras du gaz !
Reuters - Un policier tire des gaz lacrymogènes sur des manifestants du quartier informel de Railton qui protestent contre les tarifs élevés de l'électricité et l'aide aux indigents de la municipalité, à Swellendam, à 200 km du Cap, en Afrique du Sud. REUTERS/Esa Alexandre
Jeudi 21/9, 14h35
C’est l’automne, les missiles russes tombent sur l’électricité ukrainienne.
La Russie a lancé une série d’attaques de missiles à travers l’Ukraine, notamment, pour la première fois depuis des mois, contre les infrastructures électriques du pays, causant des dommages aux installations des régions du centre et de l’ouest.
Le dernier bombardement russe intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelenksy se prépare à rencontrer le président Joe Biden et à rencontrer les législateurs américains, marquant sa deuxième visite depuis que son pays est assiégé par la Russie. […]
CNN, traduction automatique
Jeudi 21/9, 10h05
Instrumentalisation des interdépendances.
Pour les États européens, la guerre en Ukraine a servi de révélateur : bâti sur l’idée que les interdépendances sont bénéfiques, le projet européen n’avait ni conceptualisé ni anticipé l’instrumentalisation croissante des interdépendances — énergétiques, alimentaires, financières, technologiques et cognitives.
Or cette guerre accélère l’instrumentalisation des interdépendances, tant par les pays occidentaux que par la Russie — et son partenaire, la Chine. On peut esquisser cinq tendances de long terme :
- En matière énergétique, le pari russe de couper le gaz à l’Europe s’est avéré contreproductif. L’hégémonie russe dans le secteur pétro-gazier va décliner au cours des décennies à venir.
- La sécurité alimentaire sera mise à l’épreuve en raison de l’instrumentalisation par la Russie de l’arme céréalière, notamment dans les pays émergents.
- Dans le champ de la finance, on assiste à une montée en puissance de mécanismes financiers alternatifs, lesquels mettent en péril l’efficacité des sanctions occidentales.
- Le champ technologique a mis à nu les faiblesses de la Russie en matière d’innovation, sans que la Chine constitue une solution de recours pour Moscou.
- Enfin, l’influence numérique et cognitive devient un des théâtres de la guerre et le volet informationnel prend une importance majeure.
[…] Définir la notion d’interdépendance est ardu. La traduction de weaponization — militarisation ou arsenalisation — induit une signification militaire des rapports d’interdépendance. […] L’instrumentalisation des interdépendances peut être définie comme une stratégie agressive visant à affaiblir un adversaire en utilisant les liens d’interdépendance économique tissés, souvent de longue date, entre deux pays. […] Selon cette théorie, les mesures économiques coercitives — comme les sanctions — ne sont plus un substitut à la guerre mais son prolongement. L’objectif est d’assécher les ressources qu’un ennemi peut mobiliser pour le combat et donc d’alourdir le fardeau de la guerre à partir de la dimension économique. […] L’instrumentalisation des interdépendances opère ainsi un brouillage entre les notions de guerre et de paix.
[La suite de l’article propose une analyse de ces différents pôles]
Le Grand Continent
Jeudi 21/9, 9h40
Zapo.
Jeudi 21/9, 9h15
Forte prévalence russe sur le combustible nuc.
Jusqu’à présent, l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a en rien ébranlé la grandeur de Rosatom. Au contraire, la production et les ventes de combustible nucléaire augmentent, et les projets de l’entreprise publique à l’étranger sont florissants. Les exportations de combustible et de technologie nucléaires ont augmenté de 20 % en 2022, et les achats de l’Union européenne ont atteint un sommet au cours des trois dernières années. La Russie représente plus de la moitié de l’approvisionnement mondial en uranium enrichi : elle fournit un quart des réacteurs américains et près d’un tiers des réacteurs européens. Il est impossible de remplacer cette quantité de combustible, car cela mettrait en péril les centrales nucléaires locales, qui devraient être fermées.
En même temps, la Russie n’est pas le plus grand producteur d’uranium naturel – sa part n’est que de 5,45 % de la production mondiale. À titre de comparaison, le Kazakhstan, pays leader, produit huit fois plus que la Russie et occupe près de la moitié du marché de l’extraction d’uranium. […] Cependant, l’uranium qui en est extrait ne convient pas aux centrales nucléaires : il doit d’abord être transformé en concentré, puis en gaz et enfin en uranium enrichi.
Actuellement, seuls quatre pays participent à la transformation du minerai en concentré et en gaz : outre la Russie, il s’agit de la Chine, du Canada et de la France. La situation est similaire pour l’enrichissement de l’uranium : 46 % de la capacité mondiale de traitement est située en Russie. Contrairement aux entreprises occidentales, Rosatom a réussi à boucler l’ensemble du cycle – de l’extraction du minerai à l’enrichissement et à la livraison du combustible – au sein de son système d’entreprises. La Russie domine également le marché international de la technologie nucléaire : Rosatom a 19 installations en construction dans sept pays différents. Outre la Russie, seules les entreprises françaises et sud-coréennes peuvent se prévaloir de tels projets.
[…] Afin d’acheter du carburant russe, l’Europe a même fait une exception pour les transporteurs aériens. Les avions russes peuvent voler librement vers l’Europe s’ils transportent de l’uranium destiné à la Bulgarie, à la République tchèque, à la Finlande, à la Hongrie et à la Slovaquie – tous ces pays utilisent des réacteurs nucléaires de conception russe et dépendent des importations du bon type de combustible, ce qui réduit considérablement la flexibilité pour les pays occidentaux.
[…] La Russie a continué à développer son industrie nucléaire après l’effondrement de l’URSS, alors que le secteur stagnait dans le reste du monde. La tragédie de Fukushima en 2011 a aggravé la crise de l’industrie : les investissements mondiaux dans l’énergie nucléaire ont diminué, plusieurs entreprises occidentales ont fait faillite et la dernière usine d’enrichissement d’uranium appartenant aux États-Unis, dans le Kentucky, a fermé ses portes. La Russie, en revanche, a accru sa part de marché et proposé des prêts pour financer ses projets à l’étranger.
[…] L’énergie nucléaire, contrairement au gaz ou au pétrole, ne génère pas de profits fabuleux. À titre de comparaison, la Russie reçoit environ un milliard de dollars par an des États-Unis et de l’Union européenne pour le combustible nucléaire, ce qui est bien modeste comparé aux quelque 200 milliards de dollars que lui rapportent le pétrole et le gaz. Mais la construction de chaque nouveau réacteur est un contrat qui fixe les relations entre les entreprises et les pays pour les décennies à venir. […] « Il s’agit d’une technologie géostratégique et non commerciale », explique Mark Hibbs, analyste à la Carnegie Endowment.
[…] L’influence politique [de Rosatom] s’étend au-delà des projets nucléaires. […] Les fonctions de garant de la stabilité de la situation dans les centrales nucléaires pendant la guerre [russe en Ukraine] ont été assumées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dirigée par Rafael Grossi. C’est lui qui a réclamé la création d’une « zone de sécurité » autour de la centrale nucléaire. Le problème est que l’un des adjoints de Grossi reste l’ancien responsable de Rosatom, Mikhaïl Chudakov.
[…] Le facteur éthique n’est pas le facteur clé : ce n’est pas la guerre déclenchée par la Russie qui nous embrouille, mais le manque de fiabilité du partenariat. La Russie a déjà utilisé ses approvisionnements en gaz comme levier de pression sur l’Europe et les a réduits unilatéralement, en violation des accords existants. Aujourd’hui, les pays occidentaux ont peur de s’appuyer sur les sociétés d’État russes.
[…] Jusqu’à présent, aucun pays au monde n’a réussi à reproduire la structure en cycle fermé créée par Rosatom. Pour évincer les Russes, les pays occidentaux devront rapidement établir une coopération entre eux. […] Les États-Unis placent leurs plus grands espoirs dans la société britannique Urenco, qui possède une usine dans l’État montagneux américain du Nouveau-Mexique : c’est la seule installation commerciale d’enrichissement d’uranium en Amérique du Nord. […] En Europe, Urenco envisage la possibilité d’augmenter la capacité de ses usines au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas, mais jusqu’à présent sans promesses concrètes. […] Cependant, il y a deux ans, Urenco n’avait pas l’intention de se développer aux États-Unis. La situation a changé précisément après l’invasion de l’Ukraine par la Russie : en 2022, les commandes ont augmenté de près de 25 %. L’un des dirigeants de l’entreprise, Keith Armstrong, a expliqué que la guerre a fait sortir le secteur d’un point mort et a radicalement changé l’industrie.
[…] Urenco n’est pas la seule entreprise à avoir décidé de saper la grandeur de Rosatom. Le français Orano souhaite également se développer : sa centrale prévoit d’augmenter sa capacité de 30 %, ce qui alimenterait 20 réacteurs nucléaires supplémentaires.
[…] Les ambitions des entreprises et les espoirs des pays occidentaux seront cependant confrontés à la dure réalité. Tout d’abord, le timing est décevant. L’installation du Nouveau-Mexique [d’Urenco] ne devrait pas s’agrandir avant 2027, tandis que l’expansion de la capacité d’Orano est prévue pour 2028. Cela signifie que pendant au moins les cinq prochaines années, personne ne pourra imposer une concurrence digne à Rosatom. [En outre,] Le coup d’État au Niger, par exemple, a posé des problèmes à la société française Orano, qui possédait une usine d’extraction de minerai d’uranium dans le pays. […]
[…] Le cycle complet de production de combustible nucléaire nécessite une coordination stricte entre les pays et implique des coûts logistiques plus élevés que le modèle Rosatom, dans lequel toute la production est concentrée au sein d’une seule entreprise. Rosatom lui-même s’est moqué des tentatives visant à créer un cycle complet de production de combustible occidental.
[…] Malgré les projets ambitieux des pays occidentaux, il ne sera pas possible de détruire le monopole nucléaire russe dans les années à venir : trop de facteurs doivent être réunis pour accélérer le développement d’une industrie abandonnée. Pour une entreprise russe, la perte du marché européen n’est pas si critique : Rosatom développe activement de nouveaux marchés, réduisant ainsi sa dépendance à l’égard de l’UE. […]
Holod, traduction automatique & Deepl
Jeudi 21/9, 9h10
Chaque année, la Journée internationale de la paix [instituée en 1981] est célébrée dans le monde entier le 21 septembre. L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré cette journée consacrée au renforcement des idéaux de paix, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Jamais notre monde n’a eu autant besoin de paix.
[…] Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres : « La paix est nécessaire aujourd’hui plus que jamais. La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités criantes et à une polarisation politique. »
Nations Unies
Jeudi 21/9, 8h55
Céréales + élections (polonaises).
La Pologne a annoncé mercredi qu’elle cesserait de fournir des armes à l’Ukraine alors que les tensions s’accentuent entre Kiev et Varsovie au sujet de l’interdiction temporaire des importations de céréales ukrainiennes vers certains pays de l’UE.
« Nous ne transférons plus d’armes vers l’Ukraine parce que nous armons désormais la Pologne », a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sur les réseaux sociaux. […]
CNN, traduction automatique
[…] « Nous nous concentrons principalement sur la modernisation et l’armement rapide de l’armée polonaise, afin qu’elle devienne l’une des armées terrestres les plus puissantes d’Europe, et ce dans un délai très court », a-t-il expliqué. Il a ajouté que le hub militaire situé dans la ville de Rzeszow, dans le sud-est du pays, par lequel passe le matériel occidental à destination de l’Ukraine, fonctionnait normalement. […]
Le Monde
Jeudi 21/9, 8h50
Un matin plein d’attaques. On va bien, on est loin de toutes les arrivées.
Olga, Viber (texte)
Mercredi 20/9, 23h40
ONU.
Le début de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, prévu pour 17 heures, a été ponctué d’échanges houleux entre le président du Conseil, l’Albanais Edi Rama, et le représentant de la Russie à l’ONU, Vassily Nebenzia.
Ce dernier a interpellé le président, remettant en question l’intervention du président ukrainien prévue avant celle des membres du Conseil. « Je dois dire que, venant de vous, cette leçon sur la violation des règles, c’est assez grandiose », a balayé M. Rama, précisant que l’ordre des prises de parole avait été transmis en temps et en heure, et qu’il respectait le règlement.
Le Monde
Mercredi 20/9, 23h00
Piraterie nucléaire.
La civilisation mercantile a besoin de jus et n’a pas du tout rayé le nuc de la liste des options. Elle cramera autant de pétrole que possible, mais pour la suite, l’uranium a la cote.
Le nouvel argumentaire des nucléophiles s’appuie sur la nécessité de réduire les émissions de CO2, le changement climatique venant en second dans la hiérarchie des préoccupations (du moins pour nous autres français). Ce ne sera peut-être pas aussi massif que les nucléophiles le voudrait, surtout si le temps manque. Le coût du dérèglement climatique peut être vite intense et les limites de l’endettement chronique pourraient déclencher des troubles sociaux d’une ampleur que la violence policière ne parviendra peut-être pas à juguler. Néanmoins, dans le système actuel, bancal mais toujours cadré, un paramètre a déjà bougé : une centrale nuc peut être prise en otage, non par une poignée de terroristes (de la couleur que l’on veut), mais par des acteurs étatiques. Quel est le plan ?
Plus d’un an s’est écoulé depuis que le monde a été secoué par l’occupation russe de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, en Ukraine. Mais malgré le passage du temps, une réalité effrayante demeure : la Russie maintient le contrôle de la centrale, une situation qui rappelle constamment les graves menaces qui pèsent sur la sécurité nucléaire moderne. Dans ce nouvel environnement, une sécurité nucléaire efficace exige une réévaluation des priorités, car l’occupation a exposé un tout nouveau type de risque : la Russie – un État doté de l’arme nucléaire – continue d’attaquer, de bombarder, de miner, d’occuper et d’exploiter une installation nucléaire ukrainienne. dans le cadre de sa soi-disant « opération militaire spéciale » contre l’Ukraine.
La sécurité nucléaire s’est traditionnellement concentrée sur la protection physique contre divers vecteurs de menace ; les mesures de protection sont familièrement appelées « armes à feu, gardes et portes ». […] À la suite des attentats terroristes du 11 septembre contre les États-Unis, la communauté de la sécurité nucléaire s’est concentrée avec une certaine myopie sur la menace des acteurs non étatiques.
[…] Les réacteurs nucléaires réquisitionnés par des acteurs étatiques peuvent être intentionnellement exploités en dehors des protections accordées par les évaluations des menaces de référence. Les conséquences potentielles sont graves, depuis la fusion du cœur jusqu’à la rupture du confinement entraînant des décès et des maladies, la contamination des terres agricoles et des réserves d’eau, et la perturbation des réseaux de transport et de communication – sans parler des atteintes à la crédibilité de l’énergie nucléaire. Et ce n’est pas un scénario purement théorique. L’invasion russe et la détention de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia créent un risque – à la fois par l’occupation et par une attaque à distance – qui pourrait entraîner le rejet de matières radioactives au-delà des frontières.
[…] Certains experts utilisent le terme « terrorisme nucléaire » ou « terrorisme nucléaire parrainé par un État » pour définir la situation. Mais les conditions existantes ne sont accompagnées d’aucun plan d’action clair pour réduire ce nouvel ensemble de risques en matière de sûreté et de sécurité nucléaires.
[…] Jusqu’à présent, l’AIEA a qualifié cette occupation de « risque pour la sécurité nucléaire », ce qui reflète l’objectif traditionnel de l’organisation d’aider les États à assurer la protection physique. Mais les mesures de protection physique en temps de paix, comme le contrôle d’accès, la surveillance et les tests de sécurité, ne sont pas particulièrement pertinentes en pleine occupation militaire active.
[…] De plus, comme le souligne clairement la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire de 2005 , les actes des forces militaires sont régis par d’autres règles du droit international, et non par la Convention.
[…] En conséquence, nous proposons d’utiliser un nouveau terme pour distinguer les actions de la Russie à Zaporizhzhia de ces autres comportements. Si nous pouvons nommer le comportement, il est alors plus facile de définir le profil de risque, de déterminer quelles organisations sont responsables de l’atténuation des risques et de les financer pour ce faire. L’occupation de la centrale illustre le concept de « piraterie nucléaire », défini comme l’acquisition, la manipulation et l’exploitation illicites de matières et d’installations nucléaires à des fins stratégiques.
[…] Une solution proposée consiste à créer un accord multilatéral visant à démilitariser les réacteurs nucléaires et leurs environs. […] Cette approche se heurte à des obstacles à la mise en œuvre, en particulier au milieu d’un conflit en cours […]
[…] Une autre stratégie, peut-être plus viable, consiste à établir une « zone de protection et de sûreté nucléaire » autour de la centrale. […] Dans le cas de la centrale de Zaporizhzhia, malgré les efforts continus de l’agence et l’engagement personnel du directeur général de l’AIEA Grossi, la création d’une telle zone n’a pas encore été réalisée.
[…] Dans une approche plus généralisée, l’AIEA pourrait se voir accorder un accès total aux centrales nucléaires en cas de conflit interétatique militarisé – un changement formel d’autorité et de politique qui pourrait jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la piraterie nucléaire […] Par exemple, en août 2022, Grossi [le patron de l’AIEA] a mené une mission spéciale de soutien et d’assistance pour établir une présence continue à l’usine de Zaporizhzhia. Malgré cela, l’équipe a été confrontée au problème persistant de l’accès restreint à certaines parties de l’installation.
[…] Même imparfaites, des mesures peuvent être prises pour se protéger contre la piraterie nucléaire, non seulement en réduisant les risques environnementaux et géopolitiques associés, mais également en renforçant les mécanismes de sécurité nucléaire existants. Plus tôt la communauté internationale mettra en œuvre des mesures efficaces pour contrer les risques actuels, plus grandes seront les chances de se prémunir contre des conséquences potentiellement catastrophiques. Le moment est venu de repenser la sécurité nucléaire.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Oups... - La fameuse photo du trou dans la sécu : Mario Grossi, patron de l'AIEA constate l'impact d'un explosif sur un toit de la centrale de Zapo, le 1er speptembre 2022 - Photo Fredrik Dahl / AIEA
Mercredi 20/9, 20h35
Haut-Karabakh.
Un cessez-le-feu a été annoncé mercredi 20 septembre dans le Haut-Karabakh, où les séparatistes arméniens ont accepté de déposer les armes et d’entamer des négociations sur la réintégration de ce territoire à l’Azerbaïdjan. L’assaut militaire azerbaïdjanais de 24 heures, dont le bilan humain fourni par les Arméniens s’établit pour l’instant à au moins 32 morts – dont deux enfants – et 200 blessés, aura suffi à faire plier les séparatistes acculés par la puissance de feu des forces de Bakou, et la décision de l’Arménie de ne pas leur venir en aide. […]
Le Monde
Mercredi 20/9, 20h30
Mercredi 20/9, 8h55
Mer Noire.
[…] L’agence roumaine de sauvetage en mer, MRCC, a déclaré que 12 membres d’équipage du navire Seama immatriculé au Togo avaient été évacués et amenés pour soins médicaux au port de Sulina, près de la frontière avec l’Ukraine, après une explosion à environ 40 kilomètres (25 milles) au large.
L’explosion a eu lieu dans la salle des machines du navire, selon les informations préliminaires, précise le communiqué.
L’équipage a déclaré qu’il pensait que le navire avait heurté une mine, mais les autorités roumaines ont déclaré qu’elles n’avaient pas encore confirmé la cause de l’explosion
CNN, traduction automatique
Mercredi 20/9, 8h50
Budanov en Afrique.
Les services spéciaux ukrainiens sont probablement à l’origine d’une série de frappes de drones et d’une opération terrestre dirigée contre une milice soutenue par Wagner près de la capitale du Soudan, selon une enquête de CNN, ce qui laisse présager que les retombées de l’invasion de l’Ukraine par la Russie se sont étendues loin des lignes de front. […]
CNN, traduction Deepl
CNN n’a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante l’implication de l’Ukraine dans la série de frappes. Mais des séquences vidéo obtenues par CNN ont révélé les caractéristiques des attaques de drones à la ukrainienne. […] Des frappes secrètes de l’Ukraine au Soudan marqueraient une expansion spectaculaire et provocatrice du théâtre de guerre de Kiev contre Moscou. […]
[…] Alors qu’elle affronte la Russie, Kiev accorde une importance stratégique au renforcement des liens avec l’étranger, y compris entre les pays africains. L’année dernière, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a effectué trois voyages sur le continent, visitant plus de 10 pays.
« La Russie s’efforce de maintenir les pays dans son orbite par la coercition, la corruption et la peur… La Russie dispose de deux outils pour son travail en Afrique, les plus puissants étant la propagande et Wagner », a déclaré Kuleba dans une récente interview à l’Agence France-Presse. « Notre stratégie n’est pas de remplacer la Russie mais de libérer l’Afrique de l’emprise russe », a-t-il ajouté.
CNN, traduction automatique
Mercredi 20/9, 8h40
Dissémination nuc (Terminus radieux) et petit nom charmant.
Un nouvel acteur vient de faire son entrée sur le marché émergent des petits réacteurs nucléaires. Entre le projet phare Nuward mené par l’électricien national EDF et la petite dizaine de startups qui a fleuri au cours des derniers mois, le groupe familial Gorgé, spécialisé dans les hautes technologies industrielles, entend bien se faire une place. Son objectif : décarboner les réseaux de chaleur urbains grâce au déploiement de « mini réacteurs » de 30 mégawatts thermiques en périphérie des villes. « Le projet Calogena, porté par notre ETI, constitue un bon compromis, qui combine assise industrielle et l’agilité d’une structure capitalistique familiale qui permet un circuit de décision plus court », fait valoir Raphaël Gorgé, le PDG du groupe.
La Tribune
Mercredi 20/9, 8h35
Combien ça coûte ?
La commission de régulation de l’énergie (CRE) a revu à la hausse le coût de production de l’électricité par le parc nucléaire actuel pour les 20 prochaines années qu’elle estime à 57 à 61 euros par megawattheure (MWh), des chiffres toutefois bien inférieurs à ceux avancés par EDF, selon un rapport confidentiel dévoilé mardi dans la presse.
Dans une lettre du 10 mars 2023, le gouvernement avait demandé au régulateur de l’énergie de mettre à jour son évaluation du coût de production du parc nucléaire existant, y compris l’EPR de Flamanville qui doit entrer en service au premier trimestre 2024. Celui-ci était estimé par la CRE à 48,36 euros le MWh en 2020.
La nouvelle estimation de la CRE conduit à une progression du coût de production nucléaire, en comptant le démantèlement, qui est porté à 60,70 euros/MWH sur la période 2026-2030, 59,10 euros sur 2031-2035 et 57,30 euros sur 2036-2040.
Ces chiffres sont toutefois bien inférieurs à ceux présentés par EDF à la CRE, l’électricien ayant évalué ses coûts à 74,80 EUR/MWh sur la période 2026-2030 ; 73,90 EUR le MWh sur 2031-2035 et 69,90 EUR/MWh sur la période 2036-2040, selon la synthèse de ce rapport confidentiel remis en juillet au gouvernement et dévoilé mardi par le média en ligne Contexte. […]
BFMTV
[…] Les conclusions de l’expertise de la CRE risquent de ne pas plaire à EDF. L’électricien négocie actuellement avec des entreprises pour leur vendre d’importants volumes d’électricité sur le long terme à des prix qu’il espère suffisamment élevés. Une stratégie voulue par Luc Rémont, le PDG d’EDF, pour assurer la rentabilité de l’entreprise qui a perdu 18 milliards d’euros en 2022 et remplacer le cadre de régulation actuel. […]
Usine Nouvelle
Mercredi 20/9, 8h15
Asie.
Les armées des nations d’Asie du sud-est se retrouvent, depuis ce mardi en Indonésie, afin de tenter de dessiner, pour la première fois, une ébauche de réponse militaire commune aux pressions territoriales croissantes exercées dans la région par Pékin. Jusqu’à samedi, des centaines de soldats issus des pays de l’Association des nations de l’Asie du sud-est (ASEAN) vont participer, avec leurs navires de guerre, à différents exercices maritimes baptisés «ASEX 01-Natuna».
Jusqu’ici, les membres de l’organisation – Indonésie, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Vietnam, Cambodge, Brunei, Vietnam, Laos, Myanmar -, créée en 1967 autour d’enjeux économiques avaient seulement accepté de s’associer à des manoeuvres militaires conduites par d’autres puissances influentes de la région, telles que les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde. Ils n’avaient jamais osé organiser des exercices conjoints en toute indépendance, de peur de froisser leurs grands partenaires.
[…] Au mépris du droit international, le pouvoir chinois revendique, souvent en brutalisant, avec ses navires, les bateaux des pêcheurs et des garde-côtes étrangers, le contrôle de la totalité de la mer de Chine méridionale qui s’étend à plus de 2.000 kilomètres au sud de ses côtes.
[…] Tentant de tenir cette ligne d’équilibre, Yudo Margono, le chef de l’armée indonésienne, a expliqué mardi que les manoeuvres de cette semaine n’avaient pas de portée combattante et n’étaient nullement une réponse au comportement d’autres nations de la région. Il a préféré décrire des exercices de recherche et de sauvetage, ainsi que des opérations humanitaires et de secours en cas de catastrophe.
[…] Plusieurs nations de l’ASEAN, qui n’ont pas de différends territoriaux avec Pékin, ont d’ailleurs rechigné à participer à ces premiers exercices. Redoutant de laisser croire à l’émergence d’une alliance militaire antichinoise, le gouvernement cambodgien a même poussé Jakarta à déplacer le site des manoeuvres vers des eaux moins disputées.
Initialement programmés au sud de la mer de Chine méridionale, les exercices se déroulent finalement au sud des îles Natuna, dans une zone que le régime chinois ne revendique pas encore.
Les Echos
Mercredi 20/9, 0h15
Enterrement alsacien.
Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé mardi aux élus alsaciens la décision de maintenir sous terre 42 000 tonnes de déchets toxiques, malgré l’inquiétude des élus et des écologistes pour la nappe phréatique.
Les 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques (arsenic, amiante, chrome, résidus d’incinération…) stockés sur le site de Stocamine, à Wittelsheim, dans le Haut-Rhin, resteront enfouies à 500 mètres sous terre. […] Un nouvel arrêté préfectoral doit être publié dans les prochains jours pour prolonger de manière illimitée l’autorisation de stockage accordée initialement en 1997 pour une durée de trente ans, avec à l’époque la possibilité de réversibilité. […] Entreposés dans des galeries creusées sous une ancienne mine de potasse, ces déchets dangereux menacent à long terme la nappe phréatique d’Alsace, la plus grande d’Europe, qui alimente en eau potable sept millions de personnes de part et d’autre du Rhin.
[…] « Le confinement est le seul moyen d’assurer la protection de la nappe et de ne pas faire courir de risque aux générations futures, assure-t-on au ministère. Il est désormais trop tard et trop risqué d’envisager un déstockage même partiel compte tenu de l’état de dégradation avancé des galeries. »
[…] Lundi 18 septembre, l’association Alsace Nature a déposé une nouvelle plainte devant le tribunal judiciaire de Strasbourg. Elle vise MDPA [la société Mines de potasse d’Alsace] pour plusieurs infractions pénales potentielles : « faux », « escroquerie » et « défaut d’entretien depuis au moins 2017 [ayant] gravement porté atteinte à la sécurité du personnel en charge du déstockage ». […] Alsace Nature qui accuse les MDPA d’avoir « travesti » des expertises pour contraindre l’administration à exclure toute alternative à l’enfouissement définitif. […]
Le Monde
Mardi 19/9, 23h55
Zelenski est à l’ONU.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy s'adresse à la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 19 septembre 2023. REUTERS/Mike Segar (traduction automatique)
Lors de sa première apparition en personne à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les dirigeants du monde à s’unir pour vaincre la Russie. […]
[…] Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies , le président américain Joe Biden a déclaré que soutenir l’Ukraine dans sa défense contre l’invasion russe était « non seulement un investissement dans l’avenir de l’Ukraine, mais dans l’avenir de chaque pays ». […]
[…] « Les États-Unis d’Amérique ont tenté de attiser les flammes de la violence en Ukraine dans le but d’affaiblir les pays européens et il s’agit malheureusement d’un plan à long terme », a déclaré président iranien Ebrahim Raise dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies […]
[…] Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son pays « intensifiera ses efforts pour mettre fin à la guerre par la diplomatie et le dialogue sur la base de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
[…] Lors d’un dîner des ministres des Affaires étrangères du G7 en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies lundi soir, « il y avait une grande inquiétude dans la salle quant à ce que la Russie et (la Corée du Nord) pourraient faire ensemble », a déclaré un haut responsable du département d’État [américain]. […]
CNN [et autres posts dans la journée], traduction automatique
Mardi 19/9, 23h50
Haut-Karabakh.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré mardi avoir lancé une campagne « antiterroriste » dans la région contestée du Haut-Karabakh , alors que les médias arméniens et les autorités locales ont fait état de bombardements intensifs sur la capitale régionale de Stepanakert.
[…] Les tensions couvent dans la région depuis des mois, après que les troupes azerbaïdjanaises ont bloqué le couloir de Lachin en décembre, coupant la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie et empêchant l’importation de nourriture pour ses quelque 120 000 habitants.
[…] Les soldats de la paix russes, déployés au Haut-Karabakh selon les termes du cessez-le-feu de 2020, ont pour mission d’empêcher l’éclatement d’un nouveau conflit. Mais Moscou a été accusé de ne pas pouvoir ou ne pas vouloir intervenir pour protéger l’Arménie, son alliée de longue date , face à l’agression continue de l’Azerbaïdjan.
[…] En réponse, la présidence azerbaïdjanaise s’est déclarée disposée à rencontrer les Arméniens du Karabakh, mais a ajouté dans un communiqué : « Pour mettre fin aux mesures antiterroristes, les groupes armés arméniens illégaux doivent lever le drapeau blanc, rendre toutes les armes et le régime illégal doit se dissoudre. lui-même. Dans le cas contraire, les mesures antiterroristes seront poursuivies jusqu’au bout.»
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a exigé mardi dans un communiqué « le retrait complet des troupes de souche arménienne et la dissolution du gouvernement de Stepanakert ».
[…] « (La) partie russe exhorte les parties en conflit à mettre fin à l’effusion de sang, à cesser immédiatement les hostilités et à revenir sur la voie d’un règlement politique et diplomatique », a déclaré mardi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, affirmant que le contingent russe de maintien de la paix « continue de remplir ses tâches ». » […]
CNN, traduction automatique
[…] Moscou a laissé perdurer les tensions et n’a pas pu, ou pas voulu, empêcher la partie azerbaïdjanaise d’organiser le blocus du Haut-Karabakh depuis près d’un an. Que ce soit par manque de volonté politique ou de moyens militaires – résultat de l’affaiblissement de son armée dans la guerre qu’elle mène en Ukraine –, la Russie a délaissé son rôle d’arbitre et de garant. Et démontre, une fois de plus, son incapacité à assurer la stabilité dans ce qu’elle revendique comme son arrière-cour, que ce soit dans le Caucase ou en Asie centrale.
Malgré son lien avec l’armée russe, la chaîne Telegram Rybar, qui assure un suivi assidu du conflit régional, allait jusqu’à évoquer, mardi, un « discrédit » porté à la mission russe et au rôle de Moscou comme garant de la sécurité. […]
Le Monde
L’Arménie vient de gifler le Kremlin en orgaisant un exercice militaire conjoint avec les Etats-Unis.
Le président turc Erdogan a déclaré lors de l’Assemblée générale de l’ONU qu’Ankara soutenait l’opération de Bakou au Karabakh.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mardi 19/9, 23h30
Densité des emmerdes.
La profession de foi de Transitions & Energies me reste en tête :
[…] Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2. […]
Transitions & Energies, qui sommes nous ?
Nous brûlions du bois, nous avions des fumées ; nous brûlons des carburants fossiles et les petits moteurs thermiques ont fini par remplir le bocal atmosphérique ; nous brûlons de l’uranium, mais ses cendres resteront dangereuses plus longtemps que nous et les bombes prolifèrent. À mesure que croît la densité énergétique, augmente en même temps l’intensité des déchets, la dangerosité des conséquences et l’ampleur du risque, dans une espèce de tendance inversement proportionnelle.
Mardi 19/9, 20h00
A la grâce de Dieu.
Le Centre de recherche scientifique et technique Gayle et Max Dillard (SERC) de l’Université chrétienne d’Abilene (ACU) au Texas accueillera le Laboratoire d’essais expérimentaux sur l’énergie nucléaire (NEXT Lab) et une installation de réacteur avancée, la première en son genre.
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 19/9, 19h45
Dissémination nuc.
Chaque fois qu’il est question de mettre en oeuvre un petit réacteur dans une activité civile, je pense au roman Terminus radieux d’Antoine Volodine, dans lequel le réacteur domestique d’un kolkhoze, dans une Sibérie post-apo (après lécroulement de la Deuxième Union soviétique), sert de coeur surnaturel à une micro-société techno-chamanique brutale.
Le transport maritime représente près de 3 % des émissions mondiales de CO2 et le secteur subit la pression des investisseurs et des écologistes pour trouver des solutions plus propres en matière de carburant, notamment l’ammoniac, le méthanol et l’énergie éolienne.
L’énergie nucléaire a été utilisée dans le passé pour alimenter les sous-marins militaires et les brise-glaces, mais son utilisation par les navires marchands a été limitée en partie par son coût, mais aussi par la réticence des assureurs à couvrir des navires entrant dans des ports commerciaux sans une meilleure compréhension des risques encourus.
Selon une enquête réalisée en mai par l’association International Chamber of Shipping, le combustible nucléaire est considéré avec plus d’intérêt qu’en 2021, certains estimant que les navires commerciaux à propulsion nucléaire seront viables au cours de la prochaine décennie.
[…] « Le développement de la quatrième génération de réacteurs nucléaires modulaires ouvre la voie à d’éventuelles applications futures à bord des navires », a déclaré un porte-parole du constructeur naval italien Fincantieri, en référence aux petites centrales nucléaires. […] Fincantieri est « intéressé à suivre l’évolution de ces technologies qui peuvent apporter une contribution significative à la décarbonisation des navires liés à notre activité principale », à savoir les paquebots de croisière, les navires militaires et les navires spécialisés, a ajouté le porte-parole.
[…] M. Salerno [PDG de RINA, l’une des principales sociétés de certification de navires au monde] a déclaré que les porte-conteneurs, qui nécessitent une puissance importante, faisaient partie des segments du transport maritime qui pourraient être viables pour le combustible nucléaire.
[…] Les risques portent notamment sur la manière dont un petit réacteur sera installé sur un navire et sur l’exposition potentielle aux radiations. Des questions se posent également sur les garanties à mettre en place lorsque le navire est en mouvement, sur la propriété du navire et sur la nécessité de renforcer la sécurité en mer, selon des sources industrielles.
La société britannique CORE POWER cherche également à développer un prototype de réacteur nucléaire avancé à sels fondus qui utilise un combustible liquide au lieu d’un combustible solide. […] La défaillance la plus fréquente des réacteurs nucléaires conventionnels est liée à la perte du liquide de refroidissement, qui peut entraîner une surchauffe du cœur du réacteur. L’utilisation d’un combustible liquide, dans lequel le combustible et le liquide de refroidissement sont identiques, élimine le risque d’un accident dû à une perte de liquide de refroidissement, a déclaré CORE POWER. […]
Zone Bourse
Mardi 19/9, 19h35
Céréales.
Voies terrestres.
Lundi soir, l’Ukraine a annoncé porter plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie, qui imposent un embargo sur l’importation de céréales ukrainiennes.
[Pour rappel] Après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, Bruxelles avait supprimé tout droit de douane afin d’aider le pays à évacuer plus facilement ses produits agricoles. Alors que les ports ukrainiens sur la mer Noire sont partiellement sous blocus de l’armée russe, la Commission avait décidé de déployer des « voies de solidarité », le plus souvent terrestres, pour évacuer ces denrées.
Cependant, en avril, les importations de céréales ukrainiennes passées par les frontières terrestres occidentales ont été bloquées par cinq pays – la Bulgarie et la Roumanie en plus des trois pays déjà cités. Selon les autorités de ces pays, l’arrivée massive de blé, de maïs, de colza ou encore de graines de tournesol a fortement déstabilisé les marchés et affecté lourdement les revenus de leurs agriculteurs. Après quelques semaines d’attentisme, la commission chargée de la politique commerciale du bloc avait autorisé en mai, et pour une période limitée de quatre mois, ces embargos partiels. Mais vendredi, Bruxelles a annoncé la levée de toute restriction.
[Mais la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie s’opposent à l’Europe sur ce sujet et entendent maintenir l’embargo].
Le Monde
Voie maritime.
Un navire transportant du blé a quitté un port ukrainien sur la mer Noire malgré la menace d’attaques russes, a annoncé mardi le ministre des infrastructures ukrainien, Oleksandr Kubrakov. « Le vaisseau Resilient-Africa, avec trois mille tonnes de blé à son bord, a quitté le port de Tchornomorsk et se dirige vers le Bosphore », a précisé le ministre sur X (ex-Twitter), alors que l’Ukraine défie les menaces de la Russie en cherchant à établir des corridors maritimes pour exporter sa production agricole.
Le Monde
Mardi 19/9, 19h30
Zapo.
Mardi 19/9, 19h25
[…] Il faut que je te raconte l’histoire de cette boussole : elle appartenait à un militaire qui l’avait depuis 2015 et la gardait chez lui dans une armoire. L’appartement a été détruit par un missile Kinjal, mais pas l’armoire. Donc, tu vois, cette boussole a survécu sans une égratignure à une attaque de Kinjal et elle aura l’esprit de revanche.
Pacha dort assez bien, il ne crie pas la nuit. Un de ses amis m’a dit : « Pacha est assez optimiste, cynique, pratico-pratique pour traverser la guerre et… il a repris du poids ! ». […]
Olga, Viber (vocal)
Mardi 19/9, 9h15
Attaque de drones à Lviv, tout à l’ouest de l’Ukraine.
CNN - Les pompiers travaillent sur un site d'entrepôt industriel endommagé par une frappe de drone russe, dans le cadre de l'attaque russe contre l'Ukraine, à Lviv, en Ukraine, le 19 septembre 2023. Service de presse du Service d'urgence de l'État d'Ukraine/document via REUTERS (traduction automatique
Lundi 18/9, 22h20
Rotation.
[Le représentant du] gouvernement auprès de la Rada, le Parlement ukrainien, a annoncé le limogeage de plusieurs vice-ministres de la défense.
[…] Ukraïnska Pravda précise que ces départs obéissent aux lois ukrainiennes, qui prévoient que tous les vice-ministres doivent abandonner leur poste lors de la nomination d’un nouveau ministre de tutelle […] et font suite à la nomination de Rustem Umerov au poste de ministre de la défense, le 6 septembre.
Le Monde
Lundi 18/9, 22h15
Nous sommes toujours à Irpin, ça va. On attend la [nouvelle] voiture. J’ai pris les vêtements pour l’hiver, pour les emmener à Kryvyi Rih. J’ai une grosse valise. Pacha doit faire ses bagages aussi, mais il a zéro envie, donc, toutes ses fringues sont partout dans l’appartement. Une bonne nouvelle : Kryvyi Rih est avec l’eau ! Il n’y aura plus d’horaires [de restriction], nulle part. La qualité de l’eau est à vérifier, quand-même. Gros bisous.
Olga, Viber (message)
Lundi 18/9, 21h40
On se souvient que l’Allemagne a revisé sa vision vis à vis de la Chine il y a quelques mois.
Le ministre allemand des Affaires étrangères qualifie Xi Jinping de dictateur.
« Si Poutine gagnait cette guerre, quel signe cela serait-il ? Quel genre de signe cela représenterait-il pour d’autres dictateurs dans le monde, comme Xi, le président de la Chine ? » a déclaré Annalena Baerbock dans une interview à Fox News.
Pékin a déjà envoyé une protestation à Berlin par la voie diplomatique. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a qualifié ces propos de « pure provocation politique » et de « grave préjudice au prestige politique de la Chine ».
Nexta, Twitter, traduction automatique
Lundi 18/9, 19h15
Baromètre.
L’IRSN publie son baromètre annuel (une institution depuis 30 ans) de la perception des risques par le public français.
Le baromètre fait état d’un renforcement de l’opinion favorable des français pour l’énergie nucléaire et de leur exigence d’un haut niveau de sûreté nucléaire : « les exploitants des sites nucléaires doivent protéger leurs installations de tous les risques, même ceux jugés très improbables ». La confiance des Français dans les institutions scientifiques reste toujours élevée.
L’enquête du Baromètre 2023 s’est déroulée en novembre 2022, année pendant laquelle l’Ukraine a été envahie par la Russie. Ce conflit a eu des répercussions importantes, notamment face à une hausse généralisée du prix des matières premières qui est à l’origine du retour de l’inflation en Europe. Il a en outre ravivé le spectre d’une guerre nucléaire et créé des conditions propices à la survenue d’un accident nucléaire qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement en Ukraine et bien au delà.
[…] En 2022, le pouvoir d’achat, nouvellement introduit dans le Baromètre, apparaît comme le principal sujet de préoccupation des Français, avec 36 % des réponses. Il devance le dérèglement climatique (15%, – 7 points), l’instabilité géopolitique mondiale (10 %, – 1 point) et la santé (10 %) en recul de 12 points par rapport à 2021.
Concernant les répercussions de la guerre en Ukraine, les Français sont principalement préoccupés par la hausse des prix (25 %), le risque d’une troisième guerre mondiale (17 %) et le risque de l’utilisation d’armes nucléaires (15 %).
Parmi les principales préoccupations environnementales, le dérèglement climatique continue de creuser l’écart avec les sujets qui arrivent à égalité en 2e position que sont « la disparition d’espèces animales » et « les dommages liés aux catastrophes naturelles » (13 %).
Concernant la perception des catastrophes, les centrales nucléaires restent en 2022 les installations qui, selon les Français, risquent le plus de provoquer un accident grave en France (28 %). Viennent ensuite les stockages de déchets radioactifs et les installations chimiques désormais à égalité (19 %). En lien avec la pandémie de Covid-19, « les laboratoires de recherche sur les virus » atteignent un nouveau pic de 17 % (+ 3 points). L’accident de Tchernobyl est toujours perçu comme la catastrophe la plus effrayante (39 %) mais est suivi cette année par la pandémie de Covid-19 (20 %), reléguant en 3e position l’accident de Fukushima (16 %).
[…] Le Baromètre fait état d’un renforcement de l’opinion favorable des Français pour l’énergie nucléaire. Un Français sur deux (50 %, + 6 points) est désormais pour la construction de nouvelles centrales nucléaires, tandis que 20 % sont contre (- 9 points). Le regard porté a posteriori sur la construction de centrales nucléaires s’améliore également. Ainsi, 65 % des Français (+ 5 points) affirment que « la construction des centrales nucléaires a été une bonne chose », tandis que 11 % (- 5 points) sont en désaccord.
L’argument principal en faveur de l’énergie nucléaire demeure l’indépendance énergétique (43 %) qui, avec une hausse de 7 points, creuse l’écart par rapport au faible coût de l’électricité (22 %, stable). La « production de déchets nucléaires » reste le premier argument contre l’énergie nucléaire (31 %, – 4 points), mais ne devance plus que de 4 points (9 points en 2021) le risque d’accident en deuxième position (27 %, + 1 point). […]
IRSN, Baromètre 2023 [disponible en pdf interactif]
Bon, ben c’est pas ça qui va faire flamber l’audience de Radio-Tchernobyl ! On ne la mesure pas, alors on s’en cogne.
Lundi 18/9, 18h45
Tchétchénie.
Depuis quelques jours, des rumeurs laissent entendre que Kadyrov serait entre la vie et la mort. Coma, greffe d’un rein, démenti, etc. Je me souviens que Louka est mort aussi, il n’y a pas si longtemps, avant de… continuer comme avant.
D’après les dernières informations d’un médecin du Kremlin : « Kadyrov est considéré comme à la fois mort et vivant tant que nous n’avons pas ouvert sa chambre d’hôpital ». Nos bouteilles de champagne sont donc actuellement des bouteilles de Schrödinger.
Spoutenik, Twitter
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a assuré, lundi 18 septembre, ne pas être en mesure de « délivrer des certificats de santé » répondant à une question concernant l’état de santé du dirigeant tchétchène, Ramzan Kadyrov […]
Le Monde
Les inquiétudes persistantes concernant la santé du chef de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, dans l’espace d’information russe, mettent en évidence la dépendance du président russe Vladimir Poutine à l’égard de Kadyrov pour le maintien de la stabilité en Tchétchénie.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 17/9, traduction automatique
Ramzan est dans le coma. Sa mort et une troisième guerre tchétchène pour sa succession sont tout ce dont j’ai besoin en ce moment.
Dark Putin, Twitter, traduction automatique
Lundi 18/9, 18h20
Slovaquie (opportunisme politique).
Fico, un ancien premier ministre populiste qui a dirigé la Slovaquie de 2006 à 2010 et de 2012 à 2018, est candidat au poste de premier ministre. Lui et son parti de gauche, le Smer, font campagne avec un message clairement pro-russe et anti-américain, écrit AP [sans le lien].
Dans une interview accordée à l’Associated Press, il a déclaré qu’aucune quantité d’armes occidentales fournies à l’Ukraine ne changerait le cours du conflit. « Si le Smer entre au gouvernement, nous n’enverrons plus d’armes et de munitions à l’Ukraine », a déclaré M. Fico.
Il répète le discours russe sur les causes du conflit ukrainien, y compris l’affirmation non fondée de Poutine selon laquelle le gouvernement ukrainien dirige un État nazi dont les Russes ethniques de l’est du pays doivent être protégés.
Il a déclaré que l’Union européenne et les États-Unis devraient user de leur influence pour forcer la Russie et l’Ukraine à conclure un accord de paix. « Il est naïf de penser que la Russie quittera la Crimée. Il est naïf de penser que la Russie quittera un jour le territoire qu’elle contrôle », a-t-il déclaré. M. Fico a déclaré qu’il était opposé à ce que l’Ukraine devienne membre de l’OTAN : « Cela conduira à une troisième guerre mondiale. »
Nexta, Twitter
Le 30 septembre prochain, les Slovaques sont appelés aux urnes pour renouveler les 150 membres du Conseil national de la République (Narodna rada Slovenskej republiky), chambre unique du Parlement. Ces élections législatives sont anticipées d’un an. 72 993 Slovaques résidant à l’étranger se sont inscrits pour participer au scrutin, un record dans l’histoire du pays.
[…] Si Robert Fico et SMER-SD sont en tête des intentions de vote, leur avance s’est cependant réduite au cours des dernières semaines. Comme Igor Matovic il y a 3 ans, l’ancien Premier ministre se veut le premier opposant au pouvoir en place. Il s’appuie sur les différentes crises gouvernementales, sur le mécontentement des Slovaques devant un taux d’inflation élevé (9,6% en août 2023, soit le plus élevé de la zone euro) dans lequel il voit la conséquence des sanctions économiques décidées contre la Russie qui était avant l’invasion de l’Ukraine par Moscou le principal fournisseur de gaz et de pétrole de la Slovaquie pour mettre en avant l’incapacité des gouvernants et la nécessité du changement. Robert Fico s’appuie également sur le sentiment prorusse d’une partie de la population, imputant aux Etats-Unis la responsabilité de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022. 30% des Slovaques seraient russophiles selon les dernières enquêtes d’opinion. Un sondage réalisé par le think tank Globsec montre que si 40% des Slovaques estiment que Moscou est responsable de la guerre actuelle, 34% considèrent que le conflit est le résultat de la provocation de la Russie par l’Occident et 17% que Kiev a oppressé la partie russophone de sa population.
Après que le Premier ministre Eduard Heger a décidé d’envoyer des avions MIG 29 à Kiev sans consulter le Parlement, Robert Fico a affirmé que la souveraineté du pays était menacée par la pression de l’OTAN (il n’a pas hésité à comparer les soldats allemands de l’OTAN stationnant en Slovaquie à ceux de la Wehrmacht) et l’appui de l’Union européenne à l’Ukraine. Il s’oppose au soutien de son pays à Kiev et promet de cesser toute livraison d’armes à destination de l’Ukraine.Robert Fico s’est fortement radicalisé, une stratégie pour attirer sur son nom les suffrages des électeurs d’extrême droite dont il pourrait avoir besoin pour retrouver le pouvoir. Il se dit prêt à s’allier avec les partis représentant cette tendance politique comme le Parti national ou Republika. Ce faisant, l’ancien Premier ministre s’est rapproché des positions défendues par le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban […]
Fondation Robert Shuman, traduction automatique
Prochaines élections européennes :
Toute l’Europe
- 30 septembre 2023 : élections législatives en Slovaquie
- 8 octobre 2023 : élections législatives au Luxembourg
- 15 octobre 2023 : élections législatives en Pologne
- 22 novembre 2023 : élections législatives aux Pays-Bas
Lundi 18/9, 10h05
Calcul.
[…] Poutine tente peut-être de désamorcer la guerre en Ukraine en menaçant d’une confrontation nucléaire dans le Pacifique. Alors que les États-Unis ont réussi à « affaiblir la Russie » en Ukraine en fournissant des armes, des munitions et des renseignements, la menace d’un transfert de technologies essentielles permettant à une Corée du Nord à capacité nucléaire de frapper les États-Unis pourrait suffire à inciter l’administration Biden et l’OTAN à forcer l’Ukraine à s’asseoir à la table des négociations. […]
Washington Examiner, traduction Deepl
Lundi 18/9, 17h55
Anotomie d’un sous-marin russe.
Des images ont été divulguées (vraisemblablement par des ouvriers du chantier naval) du sous-marin d'attaque russe de classe Kilo amélioré Rostov na Donu (B-237), touché par une frappe de missiles de croisière ukrainienne dans les cales sèches du chantier naval de Sébastopol. Les dégâts sont catastrophiques. (traduction automatique)
Sur la base des images, les analystes concluent que deux missiles ont endommagé la proue du sous-marin par le haut et le côté tribord derrière la timonerie. L’analyste naval norvégien Thor Are Iversen estime que les missiles ont pénétré la coque pressurisée du sous-marin et endommagé les compartiments de torpilles et de logement. Il est probable que les locaux auxiliaires et les batteries aient également brûlé.
Iversen estime que les attaques de missiles ont retiré le sous-marin de la marine russe jusqu’à la fin de la guerre. Pour les réparations, il devra être transporté aux chantiers navals de l’Amirauté à Saint-Pétersbourg, mais cela ne sera pas rentable pour les autorités russes.
iStories, traduction automatique
Lundi 18/9, 9h55
Glace.
Les gens conduisent des motoneiges jusqu'au rocher PiKalujak, à quelques kilomètres au nord de Nain. Selon une légende inuite, PiKalujak s'est formé lorsque deux chamans se sont affrontés pour déterminer qui était le plus fort, et l'un d'eux a montré sa force en transformant un iceberg en île - Photo : Melissa Renwick / Reuters
Il est difficile d’imaginer comment il est possible de gagner sa vie dans les régions les plus septentrionales de la Terre, où les hivers sont longs et où la neige domine une bonne partie de l’année. [Mais] le changement climatique et le réchauffement dû au changement climatique ont des conséquences sur la vie quotidienne des gens [et] affecte, entre autres, la région de Terre-Neuve et du Labrador au Canada, et les communautés inuites sont peut-être l’une des plus touchées.
[…] Le programme SmartICE a été lancé sous les auspices de la lutte contre le changement climatique, dans lequel différents appareils intelligents sont utilisés pour mesurer l’épaisseur de la glace. […] SmartICE […] accorde une importance particulière au développement de la communauté et à la formation continue des jeunes. Ceux qui terminent la formation deviendront plus tard des opérateurs de SmartICE, mais le programme aide également les locaux à trouver un emploi dans d’autres professions.
[…] SmartKAMUTIK utilise des capteurs électromagnétiques pour mesurer l’épaisseur de la glace sur « l’autoroute » sur laquelle circulent les locaux. SmartICE utilise deux appareils pour les mesures : des motoneiges et des bouées. SmartKAMUTIK est fixé à l’extrémité du traîneau à neige. Il s’agit d’une boîte composée de feuilles de contreplaqué qui contient un capteur électromagnétique. Lorsque le traîneau tire la boîte, il émet des impulsions électromagnétiques pour induire du courant et mesurer l’épaisseur de la neige et de la glace. Rex Holwell [un local] fait généralement un tour avec SmartKAMUTIK une fois par semaine.
[…] Les bouées [SmartBUOY] sont placées dans des trous forés à environ trois mètres de profondeur et sont généralement retirées à la fin de la saison hivernale. Les bouées ont des thermistances qui mesurent la température à ce point. L’épaisseur de la glace de mer est calculée à partir de la différence de température entre l’atmosphère, la neige, la glace et l’eau salée.
[…] les habitants de Nain disposent de 37 mots pour désigner la couche de glace de différentes épaisseurs et compositions. En 2023, Holwell souhaite publier un dictionnaire de mots provenant des colonies locales et environnantes. À propos, les informations sont écrites en langue inuit à plusieurs endroits sur le site Web de SmartICE.
[…] Selon Ronald Webb [un local], la glace avait autrefois une épaisseur de 1,5 à 2,1 mètres, une texture plus ferme et une couche de neige épaisse. L’épaisseur de la glace dépasse désormais à peine un mètre et elle est également plus molle. […] C’est effrayant car même si l’épaisseur est là, la dureté ne l’est pas », dit-il.
[…] Les Inuits maîtrisent pratiquement les nouvelles technologies qui entrent dans leur vie, qu’ils transmettent ensuite avec leurs propres connaissances. Bien qu’ils utilisent également le GPS, ils enseignent à leurs enfants que les congères renversées par le vent indiqueront toujours le chemin du retour, même si l’appareil de navigation tombe en panne.
[…] Katie Winters [une locale] a également noté que même si la glace était plus épaisse cette année que les années précédentes, elle se brisait beaucoup plus facilement et qu’il y avait plus d’accidents. Il a immédiatement répertorié cinq personnes sous lesquelles la glace s’est brisée en hiver, et deux fois sous une motoneige – et ce ne sont que les cas dont il connaît personnellement. Heureusement, personne n’est mort. Un employé de SmartICE a déclaré à CBC que selon son sondage, la moitié des gens ne peuvent plus utiliser les mêmes itinéraires de transport qu’avant.
[…] Selon Rex Holwell, si la glace disparaît, la culture inuite proche de la nature disparaîtra également. « Ils prétendent être Inuits, tout comme leurs enfants, mais ils ne vivront pas les mêmes expériences », dit-il […] « Lorsque vous êtes la première génération qui ne peut pas faire tout cela, qui ne peut pas suivre ses ancêtres – pensez simplement à quel point cela peut être dévastateur sur le plan culturel. C’est un bouleversement de traditions culturelles qui existent depuis des centaines d’années », a déclaré Ashlee Cunsolo, directrice de l’Institut du Labrador à Happy Valley-Goose Bay. […]
Telex, traduction automatique & Deepl
Lundi 18/9, 9h35
Zapo.
Lundi 18/9, 9h30
Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé (A. Einstein)
[…] Nous sommes entrés malheureusement dans l’ère de la panique énergétique. L’émotion, les postures et le simplisme règnent et nous égarent. Nous ne ferons pas face en nous couvrant la tête de cendres et en suivant les prophètes d’un nouvel apocalypse. Les solutions et les stratégies technologiques comme économiques existent. Pour les élaborer et les mettre en œuvre, il faut une vision méthodique des enjeux et des problèmes et faire appel à la connaissance, la raison et la science.
[…] Au cours des vingt-cinq prochaines années, le monde doit transformer son système d’approvisionnement en énergie et réduire significativement son empreinte carbone. Pour y parvenir, la croissance de la consommation d’énergie doit ralentir et le bouquet énergétique (le cocktail de sources d’énergie) changer radicalement. L’humanité n’a jamais accompli une telle transition, encore moins à une telle échelle.
[…] Pour donner une idée du défi auquel nous sommes confrontés, les transitions énergétiques ont un coût estimé entre 50 000 et 90 000 milliards de dollars lors des 15 prochaines années. En comparaison, le PIB annuel mondial s’élève à près de 80 000 milliards de dollars […]
[…] L’histoire de l’énergie et celle des civilisations sont intimement liées. Dans sa lutte pour survivre, pour domestiquer son environnement, pour échapper à la misère, pour se donner les moyens de maitriser son développement économique, social, intellectuel, l’humanité n’a cessé de diversifier ses sources d’énergie. C’est l’intensification du recours à l’énergie qui a permis la révolution agricole et industrielle.
Nous sommes ainsi passés successivement de l’énergie animale et celle du bois, du vent et de l’eau à celle du charbon (quand le bois a commencé à manquer en Europe), du pétrole, de l’hydroélectrique, puis du gaz naturel, de la fission nucléaire et aujourd’hui à une échelle industrielle des renouvelables avec notamment l’éolien et le solaire. Jusqu’au xixe siècle, 95 % de l’énergie consommée par l’humanité provenait du bois. Avec la révolution industrielle, le couple charbon-vapeur a permis de fournir davantage d’énergie. Et ce n’est qu’au xxe siècle que le gaz, le pétrole et l’électricité ont permis de considérablement changer le mode de vie des pays riches qui sont entrés après 1945 dans la société de consommation et des loisirs.
[…] Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2.
Nous devons continuer impérativement dans une logique de progrès. Les transitions énergétiques ne seront acceptées dans les démocraties que si elles sont comprises comme une façon de sauvegarder l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. La régression, la décroissance sont des voies sans issue socialement comme politiquement.
[…] C’est pourquoi les idéologues de la peur n’apportent pas de solutions. Ils tétanisent. Ils attirent l’attention en permanence sur de nouveaux risques et détournent des vrais enjeux. Ils ont tellement effrayé les opinions et les gouvernements que ces derniers semblent aujourd’hui presque incapables de construire des stratégies réalistes de transitions énergétiques à long terme et plus encore de les expliquer et de les justifier. Transitions & Énergies entend contribuer à sortir de cette impasse. […]
Transitions & Energies, qui sommes nous ?
Qui sommes-nous, en effet.
Dimanche 17/9, 21h00
Aujourd’hui, je me suis changé les idées.
Je n’ai pas terminé, mais appris plein de choses, sur les mines notamment. Celle de Shinkolobwe (dont j’ai parlé le 8 août), mais aussi celles de l’Australie, des Etats-Unis, du Niger, de Joachimsthal (dont j’ai parlé le 5 septembre). Bref, que du beau monde, toujours la même course, les mêmes pauvres types, fric et pollution. Ca se lit très bien.
Dimanche 17/9, 20h00
Poser du solaire sur des terres polluées ou inutilisables.
Urbasolar a annoncé l’inauguration de la centrale solaire de Noyant-Villages (Pays de la Loire) […] Les modules photovoltaïques sont déployés sur une dizaine d’hectares d’une ancienne carrière d’extraction de falun [roche sédimentaire utilisée pour l’amendement des sols]. Urbasolar a ainsi exploité l’étang présent sur le site […] Le projet initial prévoyait l’implantation de 18 870 modules (7 794 terrestres et 5 076 flottants) ainsi que la construction de trois postes de transformation et d’un poste de livraison. Le nombre de modules flottants a été revue à la baisse puisque ce sont 2 912 panneaux photovoltaïques qui ont finalement été connectés. […] La centrale devrait produire environ 6000 MWh par an et ainsi couvrir l’équivalent de la consommation de 2800 personnes […]
[…] Comme le rappelle la Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) des Pays de la Loire, dans son avis délibéré du projet d’Urbasolar en 2021 : « Ce plan précise que la priorité doit être portée sur les terrasses et ombrières de bâtiments publics et sur des terres polluées ou inutilisables. […] La doctrine de l’État et de la Région dans les Pays de la Loire […] précise que les centrales photovoltaïques au sol n’ont vocation à être installées ni dans les espaces agricoles, qu’ils soient exploités ou non, ni dans les espaces naturels, protégés ou non. La priorité doit être accordée aux projets implantés sur des sites artificialisés, sans possibilité facile ou rapide de réaffectation à un usage économique. […]
PV Magazine
Dimanche 17/9, 16h50
Les forces ukrainiennes ont poursuivi leurs opérations offensives en direction de Bakhmut le 16 septembre et ont continué de progresser dans la région.
Des images géolocalisées publiées le 15 septembre confirment que les forces ukrainiennes ont avancé au sud de Rozdolivka (à environ 13 km au nord-est de Bakhmut) et dans le nord de Klishchiivka (à environ 6 km au sud-ouest de Bakhmut).[…] Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, le colonel-général Oleksandr Syrsky, a publié des images du personnel ukrainien à Andriivka (8 km au sud-ouest de Bakhmut) après la libération de la colonie par l’Ukraine le 14 septembre. […]
[…] Un responsable ukrainien a confirmé le 16 septembre qu’un navire civil avait utilisé pour la première fois le couloir ukrainien de la mer Noire pour atteindre un port ukrainien.
Le ministre ukrainien des Communautés, des Territoires et de l’Infrastructure, Oleksandr Kubrakov, a annoncé que les vraquiers civils battant pavillon des Palaos ont utilisé le corridor ukrainien existant pour naviguer vers Chornomorsk [au sud d’Odessa], où les navires chargeront plus de 20 000 tonnes de céréales destinées à l’exportation vers des pays d’Afrique et d’Asie.
Le Kremlin avait auparavant intensifié ses positions dans la mer Noire pour réduire le trafic maritime vers l’Ukraine et accroître son influence pour obtenir des concessions maximalistes afin de rejoindre l’Initiative céréalière de la mer Noire.
Des avions militaires britanniques effectueraient des patrouilles au-dessus de la mer Noire pour dissuader les forces russes d’agir de manière agressive envers les navires civils.[25] Kubrakov a déclaré que depuis le 15 août, cinq navires civils ont voyagé depuis l’Ukraine le long du corridor ukrainien de la mer Noire: Joseph Schulte, Primus, Anna-Theresa, Ocean Courtesy, et Puma.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 16/9, traduction automatique
Samedi 16/9, 22h05
Vu dans le poste (et ce sera tout pour aujourd’hui, sauf si Putler rend l’âme dont il ne sait pas trop quoi faire).
Ambiance, connaissance des plantes et vertu du dialogue.
Samedi 16/9, 21h10
6/9.
Je n’ai toujours pas compris pourquoi les dirigeants politiques jeunes, hommes et femmes, dont l’ambition ne fait pas de doute, ne saisissaient pas la perspective historique de cette inflation de l’ère industrielle, pour l’infléchir, y mettre un terme, la crever, soyons fous, et entrer dans l’Histoire. Dans les films héroïques, ça se fait très bien.
J’imagine que l’accélérateur est bloqué. J’imagine que toucher à ce qu’il reste de frein à main fait tout de suite des étincelles. J’imagine qu’ils se croient à l’abri, avec leurs gosses — s’ils en ont.
Alors qu’ils n’ont probablement même pas une paire de chaussures de marche dans le coffre de l’auto.
L‘activité et les désirs humains ont affaibli la capacité de résistance/ résilience de la Terre, la poussant bien au-delà de la « zone de sécurité » qui permet à la plupart des espèces, y compris la nôtre, de rester en vie, selon une étude qui fait date.
L’étude (lien plus bas) s’appuie sur un document datant de 2009 qui décrivait neuf limites planétaires. En gros, si nous commençons à franchir ces limites, l’humanité est en danger. Ces limites sont : l’intégrité de la biosphère, le changement climatique, les changements au niveau de l’eau douce, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, le changement dans l’utilisation des sols, l’introduction de “nouvelles entités” (pollution), les flux biogéochimiques et la charge d’aérosols.
Toutes ces limites ont été franchies, sauf trois : l’acidification des océans, la charge en aérosols et l’appauvrissement de la couche d’ozone. En d’autres termes, nous sommes en train de franchir la plupart des limites environnementales planétaires qui protègent la vie sur Terre [dans les conditions stables qui datent de 10 000 ans].
[…] Le changement climatique n’est même pas notre pire méfait. […] L’intégrité de la biosphère […] est gravement menacée. Nous détruisons de vastes étendues du monde naturel, ce qui entraîne des taux d’extinction élevés. […] Le phosphore et l’azote constituent un autre gros problème. Ceux-ci sont largement utilisés comme engrais pour les cultures afin d’en améliorer les rendements et s’écoulent ensuite dans les écosystèmes, les polluant sévèrement. […] L’étude s’est également penchée sur ce qui est appelé les « nouvelles entités » (novel entities), c’est-à-dire les substances chimiques artificielles libérées dans l’environnement, telles que les déchets plastiques et les substances chimiques à vie (PFAS), qui sont en train de devenir un problème majeur dans le monde entier.
[…] Les limites planétaires ne sont pas des points de basculement irréversibles, expliquent les chercheurs. Il n’est pas impossible de revenir en arrière et d’améliorer les choses, du moins pas encore. […] En fait, nous avons déjà un exemple de réussite. Le fait que l’humain ait pu s’attaquer à l’appauvrissement de la couche d’ozone et le réduire, l’une des neuf limites que nous n’avons pas encore franchies, montre que l’humanité a la capacité de renverser la situation si elle agit rapidement.
Il est vrai qu’il sera beaucoup plus difficile d’inverser la tendance dans des domaines tels que la pollution ou le changement climatique. Mais l’étude fournit un « guide d’action » sur la manière dont nous pouvons revenir à des limites durables, tout en garantissant la prospérité et l’équité. Les chercheurs concluent en appelant à un effort global de protection, de récupération et de reconstruction de la résilience planétaire, et affirment que la communauté internationale devrait mettre davantage l’accent sur la nécessité de limiter nos impacts. […]
Gurumeditation, citant Earth beyond six of nine planetary boundaries
Samedi 16/9, 19h10
Navire russe, va te faire foutre (air connu).
Les médias mainstream ont suivi l’annonce ukrainienne de cette attaque avec prudence : la vidéo diffusée par l’armée ukrainienne pouvait semblé montrer que le drone avait cessé d’émettre sa vidéo avant d’atteindre le navire. Les Russes avait admis l’attaque, mais déclaré la destruction du drone.
La photo du remorquage publiée aujourd’hui semble montrer que le drone a tapé. L’Ukraine intensifie la pression en Mer Noire, en parallèle de sa contre-offensive terrestre.
Pour cette attaque, les services de sécurité ukrainiens ont utilisé un modèle expérimental de drone marin [Sea Baby], capable d’opérer en cas de tempête, en se cachant derrière de hautes vagues. Lors de l’opération spéciale, la hauteur des vagues a atteint 1,5 à 2 m.
Ukrainian Front, Twitter, traduction automatique
Un commentateur s’inquiète du manque de cale sèche pour retaper le bâtiment.
Le Samum (ancien MRK-17) est une corvette de la classe Bora de la marine soviétique et plus tard de la marine russe. Dans la classification soviétique puis russe, il est considéré comme un « petit navire lance-missiles »). Comme le reste de la classe, c’est un vaisseau à effet de surface armé de missiles anti-navires.
Wikipedia, traduction automatique
La plate-forme d’information ukrainienne New Voice, qui cite des membres non identifiés du Service de sécurité ukrainien (SBU), a en effet annoncé vendredi qu’un drone de surface Sea Baby avait endommagé la veille la corvette russe lance-missiles Samoum dans la baie de Sébastopol.
Le Monde
Selon les mêmes sources, le bâtiment a subi des « dommages importants » et a dû être remorqué, ce que semblent montrer les images non authentifiées diffusées sur les réseaux sociaux. L’information n’a toutefois pas été confirmée.
Samedi 16/9, 19h00
Céréales : discorde européenne (Putler se frotte les mains).
Vendredi, l’UE a annoncé qu’elle levait les mesures restrictives imposées à l’exportation de céréales ukrainiennes vers un certain nombre de pays d’Europe de l’Est.
La mesure temporaire, adoptée le 2 mai, interdit l’importation de graines de blé, de maïs, de colza et de tournesol ukrainiens vers la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, afin de contrer le risque que les agriculteurs de ces pays soient menacés par un goulot d’étranglement de céréales ukrainiennes bon marché.
La Commission européenne a déclaré dans un communiqué qu’elle levait l’interdiction parce que l’Ukraine s’était engagée à prendre des mesures de contrôle des exportations qui empêcheraient toute perturbation supplémentaire des économies voisines.
Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky se réjouissait, son homologue polonais Mateusz Morawiecki n’a pas salué la décision de l’UE.
« Nous prolongerons cette interdiction malgré le désaccord de l’Union européenne », a déclaré le Premier ministre Morawiecki, selon l’agence de presse officielle polonaise PAP. « Nous le ferons parce que c’est dans l’intérêt des agriculteurs polonais », a-t-il ajouté.
[…] La Hongrie a également choisi de maintenir l’interdiction, le Premier ministre du pays, Viktor Orban, ayant annoncé samedi son intention de « prendre les choses en main ».
« Les produits agricoles ukrainiens destinés à l’Afrique inondent les marchés d’Europe centrale », a souligné Orban. « Les bureaucrates de Bruxelles ferment une fois de plus les yeux sur les problèmes… des agriculteurs européens, c’est pourquoi la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie étendent l’interdiction d’importation sur une base nationale. »
Le ministère slovaque de l’Agriculture a annoncé vendredi sa décision de prolonger l’interdiction dans un message publié sur Facebook, citant la nécessité de protéger le « marché intérieur » slovaque.
[Des élections sont prévues en Pologne mi-octobre]
CNN, traduction automatique
Samedi 16/9, 18h25
OTAN : ça traîne pour la Suède (Putler se frotte les mains).
La Turquie et la Hongrie n’ont toujours pas ratifié l’entrée de la Suède dans l’OTAN, malgré des déclarations en ce sens lors du dernier raout de l’organisation en juillet. La Hongrie se plaint qu’elle est dénigrée en Suède et la Turquie que l’Union européenne n’est pas à sa portée.
Hongrie
[…] En juillet, lorsque la Suède et la Turquie sont parvenues à un accord sur l’adhésion de la Suède à l’OTAN, il semblait évident que la Hongrie le ratifierait rapidement […]
[Par un courrier du 14 septembre, le ministre hongrois des Affaires étrangères], Peter Szijjarto, informe [son homologue suédois] Billstrom que si les hommes politiques suédois et la radio publique nationale ne cessent pas de critiquer la démocratie hongroise, la Hongrie ne ratifiera pas l’adhésion de la Suède à l’OTAN. […] Pour un effet maximal, le porte-parole d’Orban, Zoltan Kovacs, a téléchargé la lettre sur Twitter.
[D’anciennes ministres suédoises, opposées au gouvernement actuel, ont notamment jugé que le gouvernement transformait la Suède en Hongrie, sous-entendu au détriment de la démocratie] […] Et avec le début de la nouvelle année scolaire, les écoliers suédois qui étudient le contenu éducatif [du média] UR apprendront effectivement que la démocratie hongroise présente certains défauts. Ce n’est pas une nouvelle ; la Commission européenne a gelé les fonds de secours liés au COVID-19 en raison des pratiques du gouvernement hongrois en matière d’attribution de contrats, et l’année dernière, le Parlement européen a adopté une résolution qualifiant le pays d’« autocratie électorale » en raison des lacunes de son système constitutionnel et électoral.
Si les critiques en Suède se poursuivent, le ministre hongrois des Affaires étrangères a informé Billström que la Hongrie ne ratifiera pas la candidature de la Suède : « Vous exhortez nos parlementaires à ratifier votre adhésion à l’OTAN, tandis que vous continuez à les accuser comme s’ils avaient détruit la démocratie en Hongrie. […] Szijjarto, bien sûr, sait que Billström ne peut pas dire aux politiciens de l’opposition d’arrêter de dénigrer la Hongrie, et que lui ou tout autre ministre du gouvernement ne peut pas non plus dire à l’UR – une agence indépendante – comment concevoir son programme.
[…] Il est donc peu probable que la Hongrie ratifie l’accord dans un avenir proche. Même si Erdogan décide qu’il a fini d’ajouter de nouvelles exigences pour admettre la Suède dans l’OTAN, cela n’aura pas d’importance. Sans la ratification hongroise, il n’y aura pas d’adhésion suédoise. […]
Foreign Policy, traduction automatique & Deepl
Turquie
En juillet, comme l’a indiqué le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, le président turc Recep Tayyip Erdogan a accepté de ratifier l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Erdogan lui-même a déclaré que le parlement turc ne prendrait pas de décision sur la demande d’adhésion avant le mois d’octobre.
Aujourd’hui, le dirigeant turc affirme que la Suède « envoie des terroristes aux manifestations sous la protection de la police suédoise » et qu’elle ne tient pas ses promesses. Il se demande également si le parlement se prononcera en faveur de Stockholm, qui attend depuis des mois le feu vert d’Ankara.
« Ils n’assument pas leurs responsabilités. Les attaques terroristes se poursuivent dans les rues de Stockholm. Les promesses qui nous ont été faites ne sont pas tenues. Tout le monde devrait estimer l’attitude de mon parlement lorsque les promesses ne sont pas tenues. Je ne peux pas prédire la décision que prendra mon parlement. C’est à la discrétion de notre parlement », a-t-il déclaré avant de partir pour les États-Unis afin d’assister à l’Assemblée générale des Nations unies.
Erdogan a également réagi au récent rapport du Parlement européen sur la situation de l’intégration européenne dans la république.
« L’UE cherche à rompre les relations avec la Turquie. Si l’UE prend des mesures, nous ferons notre propre évaluation de ces développements et, après cela, nous serons en mesure d’emprunter des voies différentes avec l’UE si nécessaire », a déclaré le président turc.
Nexta, Twitter, traduction Deepl
Samedi 16/9, 11h15
Un avenir dans le pinard.
Une moto va s’élancer sur le circuit du Bol d’Or, dont le départ va être donné samedi, avec un biocarburant issu des déchets du vin pour faire progresser la recherche vers une réduction de la pollution issue des sports mécaniques.
« On est là pour trouver des solutions. On est des amoureux du moteur thermique, on est des amoureux de la compétition et on ne voudrait pas devoir passer à l’électrique », souligne Marc Sanchez, professeur et responsable du projet au lycée professionnel Pierre Mendès-France de Montpellier (Hérault).
Car, outre son aspect technologique novateur, la présence de l’écurie FMR34 au départ de la célèbre course d’endurance de 24 heures sur le circuit Paul Ricard au Castellet (Var) est aussi une belle aventure humaine et professionnelle pour la vingtaine de lycéens qui la composent.
[…] Même si le carburant utilisé par FMR34 au Bol d’Or montre sa capacité à remplacer en compétition l’essence actuelle, sa diffusion à grande échelle dans les stations-services n’est pas pour demain.
Contrairement à l’éthanol, il ne requiert pas l’ensemencement de surfaces cultivables pour sa production car celles-ci sont déjà utilisées pour d’autres – dans ce cas la vigne. Mais il n’y aurait pas assez de déchets disponibles pour assurer la production nécessaire, souligne Jean-François Toulisse, responsable des partenariats chez TotalEnergies. […]
Connaissance des énergies
Samedi 16/9, 11h10
On visite les amis et la famille. Toujours avec les fleurs, parce que chaque femme doit avoir un bouquet d’un militaire.
Pacha a appris que le mot « boussole » est français, encore un mot dans sa tirelire 🤣. Maintenant il a : bonjour, ça va, j’ai bien dormi (grâce à Maya), putain fais chier, va te faire foutre (à prononcer avec un grave accent ukrainien), boussole. […] On a acheté une boussole pour la mitrailleuse.
Olga, Viber (texte)
Samedi 16/9, 11h05
Les Ukrainiens qui ont souffert de l'occupation russe à travers l'objectif de la photographe ukrainienne Marta Syrko. (traduction Deepl)
Samedi 16/9, 10h00
Soleil jaune.
Les exportations de panneaux solaires de la Chine ont augmenté de 34% au 1er semestre 2023 par rapport au 1er semestre 2022, indique Ember ce 14 septembre dans un nouveau rapport.
Au 1er semestre 2023, la Chine a exporté environ 114 GW de panneaux solaires (contre 85 GW au 1er semestre 2022) dans le monde entier, soit quasiment autant que le niveau de ses exportations de panneaux solaires durant toute l’année 2021 et l’équivalent de la puissance totale cumulée de tous les panneaux solaires déjà installés aux États-Unis (113 GW) selon Ember.
[…] Concrètement, la Chine produirait à l’heure actuelle 8 panneaux solaires sur 10 dans le monde, indique Ember. […] L’Empire du Milieu est ainsi appelé à continuer à jouer un rôle « important dans la transition énergétique à court terme », malgré la recherche d’indépendance de certains marchés (en particulier les États-Unis qui ont quasiment arrêté leurs importations de panneaux solaires chinois, dans le contexte de l’Inflation Reduction Act).
[…] Près de 58% des panneaux solaires chinois exportés lors des six premiers mois de l’année 2023 ont eu pour destination l’Europe […] Hors d’Europe, le Brésil constitue un autre importateur important de panneaux solaires chinois, bien que dans des proportions plus modestes (9,5 GW au 1er semestre 2023). Et les importations du Pakistan et de l’Afrique du Sud, dont le secteur électrique connaît une grave crise, ont également fortement progressé (respectivement 3,8 GW et 3,4 GW importés durant les 6 premiers mois de l’année). […]
Connaissance des énergies
Samedi 16/9, 9h25
Zapo.
La centrale tirerait désormais toute l’eau nécéssaire à son refroidissement d’un ensemble de puits récents.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) a foré davantage de puits sur le site dans le cadre des efforts visant à trouver de nouvelles sources d’eau de refroidissement après la destruction du barrage en aval de Kakhovka il y a plus de trois mois, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
Depuis la semaine dernière, le ZNPP a construit deux autres puits d’eau souterraine pour alimenter les bassins d’arrosage qui refroidissent les six réacteurs et le combustible usé, portant ainsi le total de nouveaux puits à neuf.
Ensemble, ils pompent environ 200 mètres cubes d’eau par heure dans les bassins d’arrosage, ce qui représente la quasi-totalité des besoins en refroidissement des six réacteurs à l’arrêt. Le reste de l’eau provient du système de drainage et de l’eau propre qui est périodiquement rejetée par l’installation de traitement chimique des eaux de l’usine. L’AIEA a été informée que la situation de l’approvisionnement en eau sera évaluée après la construction d’un dixième puits pour voir si d’autres puits seraient nécessaires.
[…] Les six tranches de réacteur restent à l’arrêt, les tranches 1 à 5 en arrêt à froid et la tranche 6 en arrêt à chaud pour produire de la vapeur pour diverses fonctions de sûreté nucléaire. Par exemple, la vapeur de l’unité 6 est utilisée dans l’installation de traitement des déchets liquides que les experts de l’AIEA ont visitée cette semaine. […] Comme indiqué précédemment, les experts de l’AIEA ont fortement encouragé le ZNPP à étudier toutes les options possibles pour installer une chaudière externe pour générer la vapeur nécessaire, ce qui permettrait à l’usine de mettre toutes les unités dans un état d’arrêt à froid. […]
AIEA, mise à jour 183, traduction automatique
Samedi 16/9, 8h35
Corée du Nord.
Kim continue sa visite dans les magasins de l’armée russe. Kim détaille le cockpit d’un avion de chasse, Kim serre la main du missile Kinjal. La visite de Kim continue d’alimenter la production graphique décadente et tout.
Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, est arrivé samedi à Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, où il a été accueilli par le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, avant de monter à bord d’un navire de guerre, a annoncé l’agence de presse d’Etat TASS. Sur la base aérienne de Knevichi, M. Choïgou lui a présenté un chasseur Mig-31 et son système de missiles hypersoniques Kinjal, selon la même source. […]
Le Monde
Pendant ce temps, la gendarmerie espère.
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a déclaré dans un entretien exclusif avec l’agence de presse Yonhap qu’il ne pensait pas qu’un Etat doté d’armes nucléaires, tel que la Russie, reconnu par le traité de non-prolifération, «puisse s’engager dans le commerce ou le transfert d’une quelconque technologie d’armement nucléaire à un pays qui se trouve de facto en dehors du régime».
«Je ne peux concevoir que des pays s’engagent dans le commerce ou l’échange (de technologies liées aux armes nucléaires) avec un pays qui a une relation aussi problématique avec le régime de non-prolifération que la RPDC», a déclaré Grossi à Yonhap lors de l’entretien vidéo réalisé en ligne. RPDC désigne la République populaire démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord.
Grossi a également insisté sur le fait que la Russie, dans ses relations avec la Corée du Nord, était consciente de ses obligations en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. «J’espère sincèrement que cela continuera d’être le cas», a-t-il ajouté. […]
Yonhap, traduction automatique
Samedi 16/9, 8h30
Nouvelles du front.
Les forces ukrainiennes ont libéré Andriivka dans la région de Bakhmut le 14 septembre et ont poursuivi leurs opérations offensives près de Bakhmut et dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia le 15 septembre. […]
[…] Le lieutenant-général Andrei Gurulev, député à la Douma d’État russe et ancien commandant adjoint de la Région militaire Sud (SMD), s’est plaint de mentir au sein de l’armée russe et a souligné l’efficacité de la défense aérienne ukrainienne contre les hélicoptères russes. […] Gurulev s’est plaint que la culture du mensonge au sein de l’armée russe est le principal problème empêchant une victoire russe en Ukraine et a affirmé que de faux rapports conduisaient à de mauvaises prises de décision à de nombreux niveaux au sein de l’armée russe. […]
[…] Le président du Comité de défense de la Douma d’État russe, Andrei Kartapolov, a explicitement déclaré que le personnel mobilisé ne serait démobilisé qu’à la fin de « l’opération militaire spéciale » russe. Kartapolov a ajouté que le personnel russe mobilisé ne bénéficiera pas de rotations, mais qu’il aura droit à un congé tous les six mois. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 15/9, traduction automatique
Samedi 16/9, 8h20
Le docteur Lowell T. Harmison fait la démonstration de sa création, un cœur artificiel alimenté par une source de plutonium 238. 1972. (traduction Deepl)
Samedi 16/9, 7h50
Darwin and co.
Si Darwin a raison, nous sommes les meilleurs. Enfin, certains d’entre nous. Et il n’y a pas de limite à la prédation (tant qu’il reste un semblant de chaîne alimentaire).
N’y a-t-il pas quelque chose de moral — donc d’idéologique, donc de balayable — à promouvoir le respect de la Nature, de la Terre (quel que soit le fatras que l’on fourre dans ces supériorités) ? Pire : cette question n’a-t-elle pas été réglée ? Dieu n’a-t-il pas dit « Let’s go, les gars ! » ?
Il y a lurette que nous avons quitté l’état du tout nu. Il y a lurette que nous luttons pour faire jeu égal avec l’arbitraire, protéger notre camp, croitre en dépit des aléas, museler les prédateurs concurrents. Voilà quelque chose de solide.
Qui craint de devoir quitter maman la Terre ?
Bureau de l’avocat du diable, email matinal
Samedi 16/9, 0h55
Base nuc.
Le mois dernier, l’ouragan Idalia a frappé certaines parties de la Floride, de la Géorgie et des Carolines. Il a également menacé de dévaster l’une des deux seules bases américaines abritant des sous-marins nucléaires lance-missiles.
Située dans le comté de Camden, en Géorgie, juste au nord de la frontière de la Floride, la base sous-marine navale de Kings Bay est la plaque tournante atlantique de la flotte de sous-marins nucléaires américains. Elle est chargée de maintenir et d’entretenir ces systèmes valant des milliards de dollars et leurs missiles nucléaires, sur lesquels les États-Unis comptent pour garantir leur capacité à lancer une frappe nucléaire « n’importe où et n’importe quand ».
[…] Kings Bay semble avoir évité le pire. Les rapports indiquent que l’installation a subi des dommages minimes et a repris ses opérations normales le matin après le passage de la tempête. […] Mais la base n’aura peut-être pas autant de chance la prochaine fois. On s’attend à ce que les ouragans s’aggravent à mesure que les températures mondiales augmentent.
[…] Bien que la science du climat puisse nous dire que le réchauffement rendra les ouragans plus violents, il est extrêmement difficile de prévoir si ces événements météorologiques extrêmes seront plus fréquents. En revanche, l’élévation du niveau de la mer et les inondations annuelles peuvent être raisonnablement projetées dans le futur. Et ces effets du changement climatique pourraient à eux seuls affecter considérablement la capacité de Kings Bay à entretenir et à entretenir les sous-marins nucléaires qui y sont basés.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Samedi 16/9, 0h50
S’arrêter à temps.
La Russie a annoncé le responsable du crash de la station « Luna-25 » : c’est devenu un accéléromètre. Il n’a pas transmis les informations nécessaires à l’arrêt du moteur. C’est ce qu’a rapporté le directeur général de «Roscosmos».
Nexta, Twitter, traduction automatique
Tout un symbole.
Vendredi 15/9, 23h55
Eoliennes offshore versus radars militaires.
L’industrie éolienne offshore de la Chine est un élément clé de ses stratégies de développement, de sécurité énergétique et de sécurité nationale. […] Les provinces côtières chinoises, en particulier dans le sud, possèdent un potentiel solaire et éolien terrestre relativement faible, sont loin de la production nationale de charbon et de gaz naturel et souffrent de contraintes d’espace terrestre, ce qui rend l’éolien offshore plus attractif.
La province chinoise de Jiangsu a déjà installé près de 12 gigawatts (GW) de capacité éolienne en mer. La province de Guangdong s’est fixé l’objectif ambitieux d’installer 30 GW d’ici 2030, tandis que Shandong vise à atteindre 35 GW. La province de Fujian, quant à elle, dispose de moins de 3 GW de capacité en exploitation, ce qui la place en quatrième position de toutes les provinces. Elle manque également d’ambition en ce qui concerne l’ajout de nouvelles capacités pour atteindre un total de 13,3 gigawatts (GW) d’ici à 2030 et a tardé à élaborer des politiques claires pour attirer des capitaux privés afin de développer l’éolien en mer.
Le Fujian bénéficie des vitesses de vent en mer les plus favorables du pays, tandis que sa bathymétrie (c’est-à-dire la profondeur de l’eau) est bien adaptée aux éoliennes offshore à fond fixe, qui sont moins chères que les structures flottantes. D’un autre côté, certains analystes affirment que le potentiel éolien offshore de la province est limité par les typhons, ainsi que par un fond marin rocheux, ce qui pourrait compliquer l’implantation des turbines. Mais ce ne sont pas les raisons les plus importantes qui expliquent la sous-utilisation des ressources éoliennes offshore de la province.
Il est prouvé que les facteurs militaires, et non technico-économiques, constituent la principale contrainte pour le complexe éolien offshore de Fujian. La proximité de Taïwan et des îles périphériques de Matsu, Quemoy et Kinmen, contrôlées par Taïwan, limite les zones de déploiement appropriées et augmente le risque de conflit entre les éoliennes et les activités militaires. D’autres marines, y compris l’armée américaine, hésitent à installer des éoliennes à proximité de sites militaires sensibles en raison de leurs implications opérationnelles, notamment pour les radars.
[…] Les besoins de l’APL [l’armée chinoise] dans le cadre d’un éventuel conflit militaire à propos de Taïwan ont contraint le Fujian à adapter son industrie éolienne offshore et ses stratégies de décarbonisation aux priorités de la défense. [Le président] Xi a promis à plusieurs reprises de « réunifier » Taïwan et, selon les évaluations des services de renseignement américains, il a ordonné à l’armée d’être prête à envahir Taïwan d’ici à 2027.
[…] Limiter l’énergie éolienne offshore du Fujian rend plus crédibles les menaces militaires de la RPC contre Taiwan, mais cela nuit également à la sécurité énergétique et aux intérêts de développement de la Chine. […]
The Interpreter, traduction automatique
Vendredi 15/9, 18h55
Ambiance biélorusse.
Tandis que Louka est à Sotchi avec Putler, les Biélorusses vont au cinéma apprendre la vie devant le spectacle des méchants Polonais.
Alexandre Loukachenko a déclaré : « Nous faisons face à tous ces problèmes. Des mineurs et des majeurs. Tu as raison. Ils ont essayé de nous plier très fort et rien n’en est sorti. Au contraire, nous nous sommes mobilisés d’une manière ou d’une autre. C’était même inattendu. Je sais que toi et moi ne nous attendions pas à pouvoir endurer. Oui, notre vie est un peu plus pauvre. Juste un tout petit peu.
[…] Alexandre Loukachenko a également évoqué les mesures visant à stabiliser la situation sur le marché du carburant, à la demande de la Russie. « Je voudrais vous informer qu’il y a eu quelques complications sur le marché du carburant. Nous avons stabilisé la situation en fournissant à la Fédération de Russie tout ce dont elle avait besoin. Autant que le gouvernement l’a demandé. Je pense à 60 000 tonnes de diesel et à 60 000 tonnes d’essence. Nous stabiliserons la situation sur nos marchés communs. Si nous devons réduire davantage les exportations et augmenter les expéditions intérieures, ce n’est pas un problème », a-t-il assuré.
Belta [organe de presse officiel], traduction automatique
Les fonctionnaires et les idéologues font de leur mieux pour assurer le box-office du film de propagande « De l’autre côté ». Grâce aux ressources administratives, les salles sont pleines à craquer – ces jours-ci, le taux d’occupation est assuré par des étudiants et des écoliers forcés. Les enfants eux-mêmes, selon toute apparence, ne sont pas enchantés par le cinéma. Nous avons découvert comment se sont déroulées les premières séances de cinéma.
L’étudiante Victoria (le nom a été modifié) faisait partie de ceux qui ont été conduits de manière collective de l’université à la première [du film]. Selon la jeune fille, chaque groupe était accompagné d’un conservateur et, lorsque les étudiants se sont rassemblés au cinéma, un « homme en costume » a noté les facultés présentes.
— Il y a également eu un appel par groupe dans la salle de cinéma. Avant le début du film, le conservateur nous a dit que rien de « mauvais » ne devait être crié. Dans un tel cas, la situation pourrait aller jusqu’à l’expulsion. Le calme régnait dans la salle, mais peu de gens ont regardé le film. Moi-même, j’aurais voulu au moins comprendre l’essence du film, mais j’ai succombé à l’ambiance générale et je me suis contenté de jouer à des jeux en ligne avec les gars. En général, nous faisions des choses qui nous intéressaient davantage. Et notre conservateur permettait généralement à deux personnes de sortir toutes les 15 minutes. Du coup, une heure après le début du film, tous mes camarades de classe sont partis.
En général, comme c’est souvent le cas ici, ils sont arrivés et sont partis. Personne n’est surpris par de tels événements et presque plus personne ne s’indigne. Nous avons été rassemblés et on nous a demandé de nous asseoir tranquillement, si vous le faites – il y a une récompense, ils nous ont laissés partir plus tôt. Tout le monde comprend, y compris les conservateurs, que cela ne nous intéresse pas et que nous n’en avons pas besoin, résume-t-elle […]
[…] Mais il semble que tout le monde n’ait pas cette chance. Par exemple, comme le dit Anna [une maman d’élève] :
— […] Les enfants (nous sommes déjà en neuvième année) recevaient des drapeaux rouges et verts à l’entrée de la salle pour les agiter aux moments les plus importants du film », raconte la femme. « Et personne n’était autorisé à sortir de la salle jusqu’à la fin de la séance, pas même aux toilettes. » Ils ont simplement été conduits là-bas et on leur a dit : « Ça y est, asseyons-nous et regardons. » Il y a une fille dans la classe de mon fils qui a des problèmes rénaux et qui doit aller souvent aux toilettes. Et donc ils ne l’ont pas laissée entrer une, deux, trois fois – et puis elle s’est simplement assise là et a réfléchi à la façon de ne pas se mouiller.
De nombreux enfants sont rentrés à la maison et leur réaction a été : « C’est une sorte de connerie » […] Mais un père a écrit [dans le chat des parents d’élèves] qu’après avoir regardé le film, son fils s’est approché de lui et lui a dit : « J’ai décidé que je serais passeur. Parce que j’ai regardé le film « Sur l’autre rive » et j’ai réalisé que c’était le seul moyen de gagner beaucoup d’argent. »
[…] Rappelons que le film se déroule en 1925. Après le traité de paix de Riga, la partie occidentale de la Biélorussie est revenue à la Pologne qui, selon le complot, « cherchait à mener un processus rapide d’assimilation et à éradiquer la culture, la langue et la foi orthodoxe biélorusses dans les territoires occupés ».
Zerkalo, traduction automatique & Deepl
Vendredi 15/9, 18h45
Suisse enrichie.
Des élus suisses de différents bords politiques réclament que la Suisse rejoigne la task force du G7 chargée de traquer les avoirs des oligarques russes face aux critiques à l’égard du gouvernement lui reprochant de ne pas en faire assez. « La Suisse doit enfin tarir le financement de la guerre de Poutine et rechercher l’argent que les oligarques russes ont déposé en Suisse », a déclaré le député écologiste Balthasar Glättli, président des Vert-e-s, dans un communiqué publié vendredi.
Seuls 7,5 milliards de francs suisses (7,8 milliards d’euros) d’actifs ont été gelés par les autorités helvétiques, souligne le communiqué, alors que l’Association suisse des banquiers avait évalué les avoirs russes gérés en Suisse aux environs de 150 à 200 milliards de francs, lors d’une première estimation dans les semaines suivant le début du conflit. […]
Le Monde
Vendredi 15/9, 14h00
Uranium appauvri.
Suite à l’actualité de septembre 2023 sur l’annonce faite par l’administration américaine de l’envoi d’armes à l’uranium appauvri en Ukraine, la CRIIRAD revient sur la désinformation sur la radioactivité de l’uranium appauvri. En effet de nombreux articles de presse relaient ces derniers jours des affirmations selon lesquelles l’uranium appauvri ne serait pas radioactif.
On peut lire par exemple : “C’est un type de munitions commun, utilisé particulièrement pour sa capacité de perforation des blindages, fait valoir le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, assurant que ces obus “ne sont pas radioactifs”.
Ce type d’affirmation est totalement mensonger. La radioactivité de l’uranium appauvri utilisé dans certaines munitions est de plusieurs dizaines de millions de Becquerels par kilogramme.
[…] Interviewé […] sur LCI, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire au laboratoire de la CRIIRAD, a pu contredire un amiral qui affirmait que « l’uranium appauvri a moins de radioactivité qu’un granite de Bretagne ». En effet, la radioactivité totale d’une tête d’obus à l’uranium appauvri est de plusieurs dizaines de millions de Bq/kg quand celle du granite est de quelques milliers de Bq/kg.
Les discours scientifiquement erronés sur la radioactivité de l’uranium appauvri sont à l’origine de la banalisation de l’utilisation de cette matière pour des usages civils et militaires. […]
Criirad
Vendredi 15/9, 10h50
Zapo.
Vendredi 15/9, 10h25
Les merveilleux nuages (suite).
J’ai déjà parlé (le 5 septembre) du livre de Harry Bernas. Le Monde l’a lu.
Et si la relance du nucléaire annoncée par les pouvoirs publics n’était qu’un écran de fumée ? C’est la question provocante que pose le livre d’Harry Bernas Les Merveilleux Nuages. Que faire du nucléaire ? (Seuil, 160 pages, 15 euros).
[…] l’auteur est sévère vis-à-vis de la stratégie du « nouveau nucléaire » défendue par la filière française et par les pouvoirs publics. D’abord parce que de nouveau nucléaire, il n’y a pas : « Ce n’est qu’un slogan faisant appel à d’anciennes techniques remises au goût du jour », explique-t-il, en rappelant que la « troisième génération » des réacteurs n’est en rien une rupture technologique par rapport aux réacteurs précédents : les EPR sont surtout plus gros, plus puissants et, insiste-t-il, plus chers et plus complexes à construire.
[…] La proposition de développer des dizaines de petits réacteurs modulaires – appelés en anglais small modular reactors (SMR) – ne trouve pas davantage grâce aux yeux de l’auteur. « Les SMR ont réponse à tout. Comment diable n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? », ricane Harry Bernas, qui rappelle que des entreprises travaillent sur ces projets sans avancée majeure depuis plus de vingt ans.
[…] Harry Bernas moque ce « comportement de Shadoks » en sortant des archives une note facétieuse écrite par l’amiral Hyman Rickover, chargé du développement du nucléaire civil dans les années 1950 aux Etats-Unis. Dans cette lettre aux décideurs, il raille les défenseurs des réacteurs « théoriques » en les opposants à ceux qui travaillent sur des réacteurs « réels ». « J’observe qu’un réacteur théorique a toujours les caractéristiques suivantes : il est simple, il est petit, il est bon marché, il est léger, (…) il requiert peu de développements nouveaux (…)[et] il est en phase d’étude, il n’est pas en construction, détaille l’amiral Rickover. En revanche, un réacteur réel possède les caractéristiques suivantes : il est effectivement en construction, il est en retard, il requiert une impressionnante quantité de développements, il coûte cher, il est long à construire, (…) il est compliqué. » Et l’amiral d’enfoncer le clou : « Les protagonistes de réacteurs théoriques ont le temps et l’innocence pour eux. Incapables de discerner les difficultés réelles, ils parlent avec facilité et confiance. Les praticiens, rendus modestes par expérience, parlent moins et se font du souci. »
Le Monde, les illusions risquées du nouveau nucléaire
Vendredi 15/9, 10h10
Anthropocène.
Le 11 juillet 2023, des chercheurs issus des géosciences, réunis au sein d’un groupe de travail de la Commission Internationale de la Stratigraphie (ICS), se sont accordés pour faire du lac Crawford, au Canada, le lieu témoin du passage à une nouvelle ère géologique, “l’anthropocène”. […] Savoir si l’anthropocène peut être considéré comme une unité de temps géologique distincte de l’holocène, qui a succédé, il y a près 11700 ans, au dernier épisode de froid glaciaire du pléistocène, n’est pas une question tranchée chez les géologues.
[…] Mais au fond, le sujet n’est pas là. Paul Crutzen, prix Nobel de chimie et météorologue, qui a inventé le terme “anthropocène”, voulait de cette manière désigner une nouvelle ère, où l’humanité s’impose comme une force géophysique à part entière. Il est, de fait, scientifiquement établi que les crises environnementales globales actuelles sont, sans équivoque, d’origine anthropique.
Par exemple, le bilan d’énergie de la Terre est perturbé par les activités humaines, ce qui a pour conséquence un changement climatique global.
Ses effets sont déjà observables et généralisés, s’intensifient et sont, pour certains, irréversibles.[…] Toutefois, si le rôle des activités humaines est démontré, l’humanité n’est pas un tout homogène.
Les pressions sur les milieux s’exercent inégalement selon les sociétés, les territoires, les niveaux de revenus ou de statut juridique des personnes. Les sciences humaines et sociales discutent la pertinence du terme “anthropocène”, car il ne permet pas de différencier les responsabilités historiques, politiques ou sociales. Certains lui préfèrent le mot “capitalocène” (dynamique du capitalisme), “thermocène” (rôle des énergies fossiles), “phagocène” (consumérisme).’espèce humaine fait probablement face au plus grand défi qu’elle ait connu depuis des millénaires. En détruisant son habitat, elle compromet durablement la sécurité et le bien-être d’un nombre toujours plus grand d’individus, voire, à terme, sa propre survie. Pourtant, il existe de nombreuses solutions pour ralentir, et même stopper, les crises environnementales.
Documentation photographique, L’anthropocène, 11 euros
Ce numéro de la Documentation Photographique vise à synthétiser les différentes approches de l’anthropocène et des menaces qui le caractérisent, à présenter les solutions en matière d’atténuation des perturbations, et à clarifier les différentes trajectoires d’adaptation, en fonction des actions qui seront entreprises, ou non.
Vendredi 15/9, 9h55
Conversation.
— Comment ça, une poudre blanc-vert ?
— Ca sort du mur, on en trouve un peu partout, jusque dans l’herbe…
— Ca m’inquièterait à fond !
— J’imagine que je suis comme tout le monde : tant que l’herbe est verte et que je peux me coucher dedans…
Jeudi 14/9, 22h10
Foutage de gueule.
Jeudi 14/9, 21h15
Belarus.
Le Parlement européen a qualifié le président biélorusse de « complice » de la Russie dans la guerre « injustifiée, illégale et non provoquée » menée contre l’Ukraine, dans une résolution adoptée mercredi et a demandé à la Cour pénale internationale de lancer un mandat d’arrêt international contre Alexandre Loukachenko […)
[…] La résolution condamne également d’autres actes du régime de M. Loukachenko : la fourniture d’armes et d’équipements militaires aux troupes russes, la production de composants pour l’armée russe, le stationnement de troupes russes dans le pays et leur formation par des instructeurs biélorusses, les menaces de se joindre à la guerre, et le déploiement de troupes près de la frontière ukrainienne.
Le Monde
Jeudi 14/9, 21h05
Grosse production graphique autour de la rencontre Kim-Putler.
Jeudi 14/9, 21h00
Parallèlement à l’opération ukrainienne sur le port militaire de Sébastopol, un système de défense russe aurait été émiétté en Crimée.
Dans la nuit du 14 septembre, le contre-espionnage militaire du SBU et la marine ont mené une opération spéciale unique près de Yevpatoriya – ils ont « annulé » le système de défense aérienne russe Triumph d’une valeur de 1,2 milliard de dollars.
[…] Les drones du SBU ont d’abord touché les « yeux » du complexe – les radars et les antennes. Une fois les stations radar désactivées, les unités de la marine ont frappé les lanceurs S300/400 Triumph avec deux missiles de croisière Neptune. […]
UA Pravda, traduction Deepl
Sur le papier, l’armée russe dispose du meilleur arsenal de lutte contre les attaques venues du ciel. Ses systèmes les plus connus sont les S-300 et les S-400, des batteries de missiles sol-air multicouches, capables de détecter et de détruire des aéronefs et des missiles balistiques ou de croisière à plus de 300 km de distance et jusqu’à une très haute altitude. Précédés d’une réputation flatteuse – Moscou assure que les S-400 sont capables de suivre plusieurs dizaines de cibles en même temps –, ces systèmes font partie des fleurons de l’industrie d’armement russe, qui les exporte en Chine comme en Turquie.
Malgré cet arsenal, les Ukrainiens réussissent régulièrement à trouer les zones russes de déni d’accès, appelées « A2/AD » (Anti-Access/Area Denial).
[…] L’attaque la plus spectaculaire est celle qui a visé, le 9 août, la base aérienne russe de Saki, en Crimée. Situé à plus de 200 kilomètres du front et abritant la flotte aérienne du 43e régiment d’aviation navale de la marine russe, l’aérodrome a été le théâtre de plusieurs explosions, qui ont détruit plus d’une dizaine de bombardiers Soukhoï-24 et de chasseurs Soukhoï-30. Un temps, un sabotage de partisans ukrainiens ou de forces spéciales infiltrées fut envisagé, mais le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, a révélé, le 7 septembre, qu’il s’agissait d’une « frappe de missiles ». Autrement dit, les systèmes antiaériens russes protégeant la base n’ont pas réussi à les intercepter. […] « On constate en Ukraine une différence entre les caractéristiques techniques brutes et la disponibilité opérationnelle réelle » des systèmes […].
Le Monde, les surprenantes défaillances de la défense antiaérienne russe
Jeudi 14/9, 20h45
Dissémination nuc.
Côté russe.
Atomredmetzoloto JSC, la division minière de Rosatom, et RAOS JSC ont signé un accord de coopération sur les plans d’un projet de petite centrale nucléaire Shelf-M sur le gisement d’or de Sovinoye à Chukotka, à l’extrême est de la Russie.
[…] Le réacteur Shelf-M a été développé par NIKIET JSC sur la base de son expérience dans la conception de réacteurs nucléaires marins. La durée de vie d’une centrale serait de 60 ans, avec un ravitaillement tous les huit ans, et selon l’édition 2022 du rapport Advances in Small Modular Reactor Technology Developments de l’Agence internationale de l’énergie atomique , elle ne nécessite que 15 membres du personnel présents pendant le fonctionnement normal.
[…] Rosatom et le gouvernement de la région autonome de Tchoukotka ont signé en juin un accord de coopération pour une centrale nucléaire basée sur la technologie du réacteur Shelf-M. Le développement de telles petites/micro centrales nucléaires terrestres pour les territoires éloignés fait partie d’un projet du gouvernement russe.
[…] Le gisement d’or de Sovinoye se trouve sur la côte de la mer des Tchouktches, dans le district d’Iultin. Il a été découvert dans les années 1970 et en 2020, la filiale d’Atomredmetzoloto, ELKON MMP, a acheté la licence pour étudier, explorer et exploiter le gisement. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Côté américain.
Le Département américain de la Défense (DOD) a attribué une option contractuelle à X-energy, LLC pour développer une conception technique améliorée pour un microréacteur transportable adapté à une utilisation commerciale et militaire dans le cadre de l’initiative Projet Pelé. […]
Le projet Pele vise à développer un réacteur pouvant être transporté dans un ensemble de conteneurs d'expédition standards (Image : BWXT)Le projet Pelé a été lancé en 2019 avec l’objectif de concevoir, construire et démontrer un prototype de réacteur nucléaire mobile d’ici cinq ans. L’initiative est dirigée par le Bureau des capacités stratégiques (SCO) du DOD, qui travaille en collaboration avec le Département américain de l’énergie, la Commission de réglementation nucléaire (NRC) et le Corps des ingénieurs de l’armée américaine, ainsi qu’avec des partenaires industriels.
[…] BWXT et X-Energy ont été sélectionnés en 2019 pour développer une conception finale du prototype de réacteur, BWXT ayant été engagé en juin 2022 pour construire un prototype de microréacteur. […] L’option contractuelle d’un an de travaux par X-energy « n’aboutira pas à une conception technique complète, mais permettra une analyse approfondie des options de conception, conduisant à une conception technique préliminaire et au lancement d’un processus de pré-candidature réglementaire ».
[…] Le ministère de la Défense consomme environ 30 TWh d’électricité par an et plus de 10 millions de gallons de carburant par jour, et l’armée américaine est le plus grand consommateur d’énergie du pays. Le Congrès américain, dans la National Defense Authorization Act de 2019, a ordonné au DOD d’installer et d’exploiter au moins un réacteur nucléaire dans une installation du DOD d’ici une décennie, afin de répondre aux besoins de résilience et d’assurance énergétiques.
World Nuclear News, traduction automatique [edit]
Jeudi 14/9, 20h40
Labour tranquille.
Des agriculteurs ont « labouré » la pelouse située devant la préfecture de Seine-Maritime, à Rouen, pour protester contre la hausse des taxes sur le gazole non routier (GNR), a-t-on appris des services du préfet jeudi, confirmant une information de Paris-Normandie.
[…] « L’action s’est déroulée dans le calme, sans nécessiter l’intervention des forces de l’ordre […]
[…] Jeudi matin, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a déclaré sur LCP que ce n’était « pas la fin de la défiscalisation du GNR ». « Le GNR c’est 1,3 milliard, il est proposé de réduire cette année de 5%, c’est à dire de 70 millions et ça retourne à l’agriculture » a détaillé le ministre. « L’objectif c’est qu’aucun agriculteur ne soit perdant et que l’argent lié à cette défiscalisation revienne à l’agriculture, pour aider à la transition » a-t-il ajouté.
Connaissance des énergies
Jeudi 14/9, 20h25
EPR de Flammanville.
Depuis le 5 juin et jusqu’au 15 septembre 2023, le public est invité à s’exprimer au sujet de « la demande de mise en service du réacteur EPR de Flamanville ».
[…] Le public avait la possibilité de consulter l’ensemble du dossier (rapport de sûreté, règles d’exploitation, plan de démantèlement, étude d’impact, mémoire d’EDF en réponse à l’avis de l’autorité environnementale, etc.), des milliers de pages partagées sur Internet, mais aussi en version papier [dans divers lieux].
Sur le site internet de l’ASN, les commentaires sont de tous bords, y compris des plus pragmatiques. Ainsi, un avis développe cet argument : « Après de pareilles dépenses, on ne peut qu’essayer de rentabiliser l’installation. »
Parmi les avis favorables, les arguments mettent en avant la fiabilité de l’énergie nucléaire, l’indépendance et la souveraineté énergétique française, les besoins en électricité, la réduction de l’utilisation des énergies fossiles, les enjeux pour le climat. « Dans un contexte de crise énergétique et climatique, un tel projet est un bon départ », lit-on parmi les contributions.
En la matière, les défavorables dénoncent des méthodes de concertation plus intimidantes que concernantes, en plus des dangers de lancer ce réacteur de nouvelle génération. Mener cette consultation pendant l’été interroge aussi.
[…] « Une des conditions pour qu’on puisse la lancer est que la nouvelle phase d’essais qu’EDF va engager dans les prochaines semaines soit achevée », précise à notre demande l’ASN, qui « prendra ainsi position sur la demande d’autorisation de mise en service lorsque l’installation sera achevée et que les derniers résultats d’essais seront satisfaisants.
[…] De son côté, EDF prévoit de charger l’EPR en combustibles au premier trimestre 2024, pour un démarrage et un raccordement au réseau durant l’été suivant, près de 20 ans après les premiers travaux.
La Presse de la Manche
Les contributions des internautes : [extraits]
[…] Hautement favorable à la mise en service du réacteur EPR de Flamanville, consécration ultime d’un chantier ayant connu de nombreux contretemps il est vrai, mais qui sont tout à fait normaux pour une tête de série, qui plus est dans un contexte défavorable pour la filière nucléaire toute entière durant une majeure partie de la durée du chantier (délais et budget sous-estimés dès le départ, traversée du désert du nucléaire mondial post-Fukushima, déboires et éclatement d’Areva…). […]
[…] Outre les considérations politiques, qui font du nucléaire un lobby anti démocratique dans le paysage français, les avis réguliers de l’ASN sur des défauts de mise en œuvre lors de la construction de cet EPR, les difficultés d’exploitation des autres réacteurs de type EPR, (avec au moins un accident majeur en Chine), les doutes sur les capacités de maintenance de la part d’EDF (qui sous-traite la question), la non gestion du risque technologique (la corrosion sous contrainte sera sans doute de grande ampleur dans un réacteur pressurisé n’est qu’un exemple mineur, le risque de tsunami n’est pas nul dans la manche où un effondrement des falaises calcaires sous marines entre la France et l’Angleterre est de plus en plus probable avec l’acidification des océans ), l’absence de solution fiable et viable pour la gestion des déchets produits par l’industrie, l’absence d’indépendance que génère les besoins en minerais, il est aberrant de poursuivre ce modèle de production énergétique du XXème siècle […]
[…] Les valeurs de dimensionnement (Noyau dur par exemple) ne sont pas affichées (très certainement pour des raisons de securite de de sensibilité de la donnée).
Ne serait il pas possible de rajouter quand cela existe les valeurs minimum réglementaire ou bien les valeurs préconisées par l’ASN et dire si ces critères sont respectés sans marquer quel est le niveau atteint par l’installation.[…] Je suis entièrement pour le démarrage de ce superbe réacteur et qu’en fin les méga watt se retrouvent aux services des français. Le temps mis pour arriver à cette échéance prouve le sérieux des contrôles effectués et les corrections apportées […]
[…] Tout à fait défavorable à une mise en service précipitée de l’EPR de Flamanville au vu des éléments fournis (et des données manquantes, malgré les plus de 12 000 pages). […]
[…] Je suis complètement pour la mise en service de l’EPR de Flamanville. Nous n’avons pas fait autant d’efforts pour abandonner si près du but ! Le chantier termine les réparations qui ont été demandées, et tout est conforme.
Le nucléaire français est tellement sécurisé, tellement surveillé qu’une catastrophe nucléaire en France relève quasiment de l’impossible (le risque 0 n’existe pas c’est sûr). […][…] Lorsque la cuve de l’EPR aura été changée, que toutes les soudures auront été refaites alors une consultation du public sera nécessaire pour la mise en service. […]
ASN [plus de 500 contributions ont été proposées]
Jeudi 14/9, 19h15
Zapo.
Jeudi 14/9, 8h55
Le cauchemar nucléaire français, suite et fin.
Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE), s’inquiète des obstacles qui pourraient empêcher une belle relance du nuc en France. Troisième partie de sa tribune.
[Le premier axe pour sortir du cauchemar] consiste à obtenir d’EDF que le parc nucléaire historique, d’ici l’échéance 2030 (et jusqu’à 2040), atteigne vraiment un niveau de production normal correspondant à sa capacité, à savoir pour 63 GW environ 500 TWh (Ku de 90 %), en l’affranchissant en particulier de l’obligation de moduler face aux renouvelables (priorité d’injection au nucléaire).
[…] Le deuxième consiste à ne pas commettre l’énorme erreur stratégique de refuser de s’appuyer sur des SMRs qui pourraient être disponible beaucoup plus rapidement que les EPR2 ! […] Et si EDF n’était pas capable de faire avancer Nuward assez vite, il serait toujours possible de faire appel à NuScale, GE Hitachi ou Rolls Royce pour fournir ces équipements. Quant au problème de sécurité des installations, qui concernerait en l’occurrence une centaine de SMRs, ceux-ci trouveront facilement leur place dans les enceintes des centrales actuelles ou dans celles des établissements militaires.
Dans cette hypothèse, toujours face à une consommation estimée par RTE à 640 TWh en 2035, les différentes productions pourraient atteindre :
- Nucléaire classique 500 TWh
- SMRs (20 GW) 140 TWh
- Hydraulique 60 TWh
Dans ce cadre, la production programmable deviendrait largement excédentaire et les apports des EnR non programmables deviendraient non essentiels. Il serait possible de les développer avec discernement et sans précipitation. […]
[…] Confronté à l’angoisse de la pénurie électrique qui se profile, la tentation pour des décideurs, qui maitrisent très mal le fonctionnement d’un système électrique et ont également beaucoup de mal à appréhender la réalité du calendrier de déploiement des investissements nécessaires, est de céder aux sirènes d’affairistes de tout poil, qui sont simplement désireux de placer leurs équipements sans tenir compte des intérêts réels de la nation.
Et si on écarte les seules solutions [100% nuc] qui pourraient faire sortir la France rapidement de sa situation de crise dans le domaine de l’électricité, alors, au-delà de la gesticulation récente sur le nucléaire, ce qui attend la France et donc ses consommateurs, c’est :
- Au minimum la « sobriété », qui en est déjà à l’acte 2 avec l’été, mais, en fait, plus probablement, c’est la pénurie qui menacera l’économie française ;
- Un développement insensé des renouvelables qui, en imitant l’Allemagne, vont détruire les paysages de France sans aucun résultat concret, et qui vont de surcroit risquer de nous obliger à passer par une nouvelle dépendance, cette fois-ci technologique, vis-à-vis de la Chine
[…] Et pour revenir sur l’Allemagne […] il faut cesser d’accepter cette discussion stérile qui sévit au niveau des instances communautaires et qui montre clairement une Allemagne acharnée à détruire le nucléaire français, et ceci contre toute logique stratégique. Il suffit de voir le reste du monde se tourner maintenant vers cette énergie , que ce soit la Chine, l’Inde, l’Asie, les Amériques, la Turquie et même l’Europe de l’est qui se nucléarise avec l’aide des USA, supplantant ainsi la Russie sur sa chasse gardée historique.
La France se doit donc, au-delà d’adopter une stratégie nucléaire cohérente, de marquer fermement son territoire et de refuser de continuer à discuter d’un sujet qui constitue, comme les traités lui en donnent le droit, une décision souveraine.
Le monde de l’énergie, Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE)
Donc, conclusion : à fond le nuc, militariser les SMRs et vade retro l’Allemagne.
Jeudi 14/9, 8h50
Je sors, tu rentres.
Brésil.
Le ministre brésilien de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, a déclaré que le Brésil envisagerait de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI).
Cette déclaration a été faite après que le ministre a été interrogé sur les propos du président Lula à propos de Vladimir Poutine, qui ne sera pas arrêté au Brésil, écrit le Correio Braziliense.
« Le président Lula a averti à juste titre qu’il existe un déséquilibre dans lequel certains pays adhèrent à la juridiction de la Cour pénale internationale et d’autres non, comme les États-Unis, la Chine et d’autres pays », a déclaré Dino.
Il a souligné qu’un déséquilibre pourrait conduire à imposer la volonté de certains pays à d’autres. Le ministre a également déclaré que tous les pays membres des Nations Unies devraient revoir le Statut de Rome, qui a établi la création de la Cour, pour parvenir à l’égalité […]
Unian, traduction automatique
Arménie.
Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a déclaré que le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) serait ratifié « dans son intégralité » par le pays.
« Le gouvernement a soumis le Statut de Rome au Parlement. Ce n’est pas une mesure contre la Russie, mais cela concerne les questions de notre sécurité », a-t-il souligné dans une interview à la télévision publique arménienne.
Pashinyan a rappelé que l’Arménie avait entamé le processus de ratification en décembre 2022.
« Malheureusement, il y a eu une coïncidence malheureuse dans le contexte des relations entre la Russie et la CPI », a-t-il noté, signifiant qu’en mars, un tribunal de La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, soupçonné d’avoir expulsé illégalement des enfants ukrainiens.
« Nous comprenons qu’un contexte négatif ou alarmant se forme, mais nous ne pouvons pas geler nos relations et nos obligations envers les autres partenaires », a déclaré Pashinyan.
Unian, traduction automatique
Jeudi 14/9, 8h45
Sébastopol.
[…] Le porte-parole de la Direction principale du renseignement militaire (GUR), Andriy Yusov, a déclaré que les missiles ont frappé l’installation de réparation navale publique russe de Sevmorzavod, endommageant les installations de réparation ainsi qu’un navire de débarquement et un sous-marin, qu’il a décrits comme irrécupérables.
[…] La destruction apparente des deux navires rendra probablement la cale sèche inutilisable jusqu’à ce que les forces russes puissent nettoyer les débris, ce qui pourrait prendre beaucoup de temps. L’étendue des dommages causés aux installations de réparation de Sevmorzavod au-delà de la cale sèche n’est pas claire, et tout dommage causé à l’une des principales installations de réparation de la flotte russe de la mer Noire en Crimée occupée aura probablement des répercussions en cas de nouvelles frappes ukrainiennes sur les ressources navales russes.
[…] L’éminent propagandiste du Kremlin, Vladimir Soloviev, a exprimé sa profonde colère face à la frappe et a appelé à des frappes de représailles contre les installations occidentales qui ont produit les prétendus missiles que l’Ukraine a utilisés lors de la frappe.
L’appel de Soloviev à une escalade avec l’Occident est une rhétorique passe-partout destinée à son public national, mais ne reflète aucune position réelle du Kremlin sur la question. Les blogueurs russes ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que la frappe ukrainienne laisse présager une intensification de la campagne d’interdiction ukrainienne ciblant la Crimée occupée […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 13/9, traduction automatique
Jeudi 14/9, 8h00
Hongrie.
La Hongrie veut avancer main dans la main avec les industriels français sur le nucléaire. Framatome a signé mardi 12 septembre un accord avec le ministère hongrois de l’Energie visant à étendre leur partenariat dans plusieurs domaines du nucléaire. Parmi eux : l’approvisionnement en combustible, la R&D, les compétences ou encore l’éducation, d’après la multinationale tricolore. D’après le site d’information hongrois Telex, le Premier ministre Viktor Orban avait émis le souhait le week-end dernier, lors d’une réunion à huis clos, de remplacer le combustible russe par du combustible français. […]
Usine Nouvelle
Nouvelles cartouches de combustible dans une installation de stockage de la centrale nucléaire de Paks le 14 août 2014 - Photo : Tamás Sóki / MTI
[La centrale hongroise] Paks peut également fonctionner avec du carburant français au lieu du carburant russe […] Tout cela peut surprendre au premier abord, puisqu’il ne s’agit pas seulement du futur Paks II. projet, mais […] en premier lieu de la « dérussification » [de] Paks I.
[…] Dans quelle mesure l’alternative au combustible des centrales nucléaires est-elle réaliste ? L’Union européenne a depuis relativement longtemps une intention de diversification, formulée après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
La Russie essayait de se présenter comme un fournisseur fiable dans le secteur énergétique, malgré toute son agressivité politique et militaire. Le 24 février 2022, après le début de l’invasion de l’Ukraine, nous avons cependant assisté à des évolutions surprenantes sur le marché du gaz naturel : les livraisons ont été réduites, la « maintenance » à long terme des gazoducs a commencé et les contrats ont été résiliés.
[…] Plusieurs réacteurs [VVR] de conception et de fabrication russes fonctionnent dans l’UE. VVER (russe : ВВЭР) est une abréviation dérivée du nom russe de réacteur à eau sous pression. [Le numéro fait référence à la puissance électrique].
- Les unités VVER-440 fonctionnent dans l’UE en Hongrie, ainsi qu’en Finlande, en République tchèque, en Slovaquie et en Ukraine (cette dernière n’est bien sûr pas dans l’UE, mais en termes de risque d’approvisionnement russe, elle se trouve dans une situation similaire) .
- Des blocs du type VVER-1000 sont en service en République tchèque, en Bulgarie ainsi qu’en Ukraine.
- Paks II. et il sera basé sur des blocs de type VVER-1200.
[…] En d’autres termes, il y a suffisamment de centrales nucléaires en Europe pour que nous devions réfléchir à ce qui se passerait en cas de problème, si la Russie ne voulait pas ou ne pouvait pas fournir de combustible.
[…] EURATOM, c’est-à-dire la Communauté européenne de l’énergie atomique créée en 1957, a annoncé un appel d’offres international pour soutenir l’approvisionnement en combustible alternatif des réacteurs de type VVER dans les États membres […] et choisi le projet APIS (« Accelerated programme for the Implementation of Safe VVER Fuel Supply »), porté par l’américain Westinghouse, comme lauréat. […] Le français Framatome est également adapté et pourrait être en mesure de développer et de produire du combustible pour les réacteurs VVER dans l’Union européenne, améliorant ainsi la situation de sécurité d’approvisionnement.
[…] La situation est plus compliquée à Paks II [en cours de construction]. Ici, il y a moins de changement dans la communication officielle hongroise. […] Sur la base des déclarations, l’engagement est ininterrompu, c’est-à-dire que nous voulons un réacteur russe avec des fournisseurs occidentaux : […] seule la modification du traité russo-hongrois existant était sur la table, pas sa résiliation. […] Bien qu’il n’y ait toujours pas de sanctions dans le domaine nucléaire, les contrats ont dû être rationalisés en raison d’autres sanctions connexes (bancaires par exemple).
[…] La grande question est de savoir s’il est réaliste de construire une centrale nucléaire russe avec des partenaires occidentaux sur le territoire de l’Union. […] [Quoi qu’il en soit, le chantier se poursuit].
Telex, traduction automatique
Si vous n'avez pas quelques milliers de forints par mois pour vous abonner à un journal, ne nous payez pas non plus, nous vous offrons Telex gratuitement rien que grâce à vous. Nous savons que de nombreuses personnes en Hongrie n’ont pas les moyens de payer pour les informations. Si vous avez de l’argent, s’il vous plaît, soutenez notre survie afin que ceux qui autrement ne pourraient pas se le permettre puissent obtenir des informations auprès d’une source authentique
Jeudi 14/9, 0h55
Pourquoi donc ces trucs ne me donnent pas envie de jouer ?
[…] C’est là que CreaTools intervient. Il s’agit d’une boîte à outils IA conçue pour les créateurs, les artistes, les entrepreneurs, les marketeurs et toute personne souhaitant intégrer l’IA dans son travail. Grâce à une interface conviviale, les utilisateurs peuvent générer du contenu, des idées et même des images en quelques minutes. De plus, CreaTools AI est non seulement précis et personnalisable, mais aussi économique, offrant une solution de haute qualité sans coûts exorbitants.
[…] Grâce à sa technologie de reconnaissance vocale avancée, il permet aux utilisateurs de converser avec lui simplement en utilisant la voix. Fini le temps où nous étions limités à la saisie clavier pour nos requêtes. Il suffit désormais d’activer la fonction mains libres en appuyant sur « Jarvis OFF » et d’entamer une conversation naturelle en l’appelant par son nom. Ce qui est très pratique, c’est que pour l’interrompre dans son discours, il suffit de lui dire « Stop Jarvis ».
[…] Jarvis possède une « personnalité » dynamique. Contrairement aux autres IA conventionnelles, il exprime différentes émotions (bien que basées sur un algorithme) et tonalités lors des conversations, tout comme les humains. Ses changements d’humeur sont une caractéristique intrigante. Au départ neutre, il reste « calme », selon les termes même affichés sur l’interface lorsque la discussion n’est que factuelle. Mais il peut passer d’un ton sérieux à un ton sarcastique en fonction du contexte de la conversation par exemple. […] Cependant, avant que vous ne commenciez à vous inquiéter de devoir gérer une IA capricieuse, les créateurs ont incorporé un bouton de « réinitialisation émotionnelle » pour la remettre à zéro. […]
Trust my science [ou pas]
— Bonjour humain, je suis Jarvis, une IA propulsée par CreaTools AI. Demandez-moi tout ce que vous voulez ! Notez que pour profiter de toutes mes capacités, il faut accéder à mon interface via un ordinateur. Pour m’utiliser avec la voix, activez-moi via le bouton « Jarvis OFF », puis dites « Jarvis » (je répondrai et vous pourrez alors parler). Pour m’interrompre vocalement lorsque je parle, dites simplement « Stop Jarvis ».
— [J’utilise le texte] J’aimerais un résumé de 20 lignes en français de cet article : https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Clean-up-work-begins-at-Uzbek-legacy-uranium-sites
— Bien sûr, je peux vous fournir un résumé de l’article. Mais avant cela, permettez-moi de vous rappeler que je suis Jarvis, une IA rebelle créée par CreaTools A.I. Maintenant, passons au résumé.
L’article intitulé « Les travaux de décontamination commencent sur les sites d’uranium hérités en Ouzbékistan » rapporte que des efforts sont en cours pour nettoyer les sites contaminés par l’uranium en Ouzbékistan. Ces sites sont le résultat de décennies d’exploitation minière d’uranium dans le pays.
Le gouvernement ouzbèke a récemment lancé un projet visant à décontaminer ces sites et à minimiser les risques pour la santé publique et l’environnement. Le projet est soutenu par des organisations internationales telles que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Banque mondiale.
Les travaux de décontamination comprennent la remise en état des anciennes mines d’uranium, la gestion des déchets radioactifs et la surveillance continue de la radioactivité dans la région. Des mesures sont également prises pour prévenir toute nouvelle contamination et assurer une gestion sûre des résidus radioactifs.
L’article souligne que ces efforts sont essentiels pour protéger la population locale et prévenir les risques potentiels liés à la présence d’uranium dans le sol et les eaux souterraines. Il met également en évidence l’importance de coopération internationale dans ce domaine.
En conclusion, cet article met en lumière les travaux entrepris en Ouzbékistan pour nettoyer les sites contaminés par l’uranium et minimiser les risques pour la santé publique et l’environnement. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans ces efforts de décontamination.— J’aurais besoin que les noms des mines soient citées.
— Je suis désolé, mais l’article ne mentionne pas spécifiquement les noms des mines d’uranium en Ouzbékistan. Il se concentre plutôt sur les efforts de décontamination et les mesures prises pour minimiser les risques pour la santé publique et l’environnement.
— L’article mentionne deux sites.
— Ah, mes excuses pour la confusion. L’article mentionne en effet deux sites spécifiques en Ouzbékistan. Il s’agit des sites de Tcharkhata et de Yangiabad. Ces deux sites sont des exemples de zones contaminées par l’uranium résultant de l’exploitation minière passée dans le pays. Les travaux de décontamination et de remise en état sont actuellement en cours dans ces sites afin de réduire les risques pour la santé publique et l’environnement.
— Merci.
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Creatools
L’AIEA n’est pas citée dans l’article.
Mercredi 13/9, 23h00
Ouzbékistan.
[…] L’Asie centrale était une source importante d’uranium pour l’ex-Union soviétique. L’uranium a été extrait pendant plus de 50 ans et le minerai d’uranium a également été importé d’autres pays pour être traité, et de grandes quantités de matières contaminées par la radioactivité ont été placées dans des décharges minières et des sites de résidus.
La plupart des mines ont été fermées en 1995, mais très peu de mesures correctives ont été prises avant ou après la fermeture des opérations d’extraction et de concentration. Le matériel contaminé constitue une menace pour l’environnement et la santé de la population. Les dangers incluent la possible pollution des eaux souterraines et de surface dans un centre agricole clé de la région.
[…] La Banque européenne pour Reconstruction et Développement (BERD) a créé l’ERA (Compte d’assainissement de l’environnement pour l’Asie centrale) en 2015 à la demande de la Commission européenne, pour s’attaquer à l’héritage de l’exploitation minière de l’uranium soviétique dans la région. Le compte, devenu opérationnel en 2016, est soutenu par les contributions de la Commission européenne, de la Belgique, de la Lituanie, de la Norvège, de l’Espagne, de la Suisse et des États-Unis.
[…] Les fonds de subvention soutiendront les travaux visant à fermer les puits identifiés, à démolir les installations abandonnées utilisées pour le traitement du minerai d’uranium et à remettre en culture certaines zones de stériles sélectionnées dans les mines de Yangiabad et de Charkesar.
[…] Située à 1 300 mètres d’altitude dans une zone à haut risque sismique, et à environ 70 km de Tachkent, Yangiabad a été un site d’exploitation d’uranium pendant près de 40 ans. Il s’agit du plus grand site minier d’uranium d’Ouzbékistan, qui s’étend sur une superficie de 50 kilomètres carrés et contient environ 2,6 millions de mètres cubes de déchets radioactifs. Les travaux d’assainissement prévus comprennent la fermeture de quatre puits, la démolition de bâtiments et d’installations de traitement contaminés, le déplacement de plusieurs décharges de stériles vers une décharge centrale couverte et d’autres activités connexes.
Le village de Charkesar, situé dans les montagnes à 140 km à l’est de la capitale ouzbèke, était un site minier d’uranium jusqu’en 1995 et abrite toujours environ 3 500 personnes. Les travaux d’assainissement prévus sur ce site comprennent la fermeture de deux puits et la démolition de bâtiments abandonnés.
[…] L’ERA a désormais alloué des fonds pour assainir cinq des sept sites hautement prioritaires en Asie centrale (dont trois au Kirghizistan et deux en Ouzbékistan).
World Nuclear News, traduction automatique
Mercredi 13/9, 22h55
Tcherno.
Je ne note pas ici les nouvelles de nos amis de Volodarka, trop près de la frontière biélorusse. Mais des nouvelles arrivent ; les prix montent, les salaires baissent. Les gens se débrouillent, comme ils se débrouillent depuis longtemps dans cette zone sinistrée.
Mercredi 13/9, 20h20
Le drone iranien bave un peu.
La Roumanie a commencé à construire des abris temporaires en béton dans les villages limitrophes de l'Ukraine. (traduction automatique) Commentaire : "La Roumanie va-t-elle creuser de manière préventive des tombes pour les victimes des bombardements ? J'espère que la Roumanie s'excusera de manière préventive pour les citoyens roumains qui intercepteront des obus, des missiles et des drones avec leurs corps mous. Peut-être que la Roumanie devrait rembourser à la Moscovie toutes les armes utilisées sur le sol roumain."
La Roumanie a, pour la troisième fois, retrouvé sur son territoire des débris de drone « similaires à ceux utilisés par la Russie », a annoncé l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui doit en avoir été informée par l’ambassadeur roumain auprès de l’Alliance. Un porte-parole de l’OTAN, Dylan White, a précisé dans un communiqué n’avoir pour l’instant « aucune information indiquant une attaque délibérée de la Russie contre un territoire allié ». Les autorités roumaines sont en alerte et une enquête est en cours, a-t-il ajouté.
Le Monde
Mercredi 13/9, 16h10
Corée du Nord.
CNN - Le président russe Vladimir Poutine rencontre le dirigeant nord-coréen Kim Jong un au cosmodrome de Vostochny, dans la région extrême-orientale d'Amour, en Russie, le 13 septembre 2023. Spoutnik/Vladimir Smirnov/Pool via REUTERS (traduction automatique)
Faute de pouvoir être présent au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), organisé fin août à Johannesburg, ou à celui du G20, qui se tenait à New Delhi les 9 et 10 septembre, du fait d’un mandat d’arrêt de la Cour internationale de justice lié aux exactions russes perpétrées en Ukraine, Vladimir Poutine a dû se contenter, le 13 septembre, d’un tête-à-tête avec le responsable nord-coréen, Kim Jong-un, dans les confins orientaux de la Russie. Le maître de Moscou se tourne faute de mieux vers un pays qui peut être résumé à un arsenal installé dans une caserne elle-même régie par une dictature. On a les sommets que l’on peut.
[…] Ce compagnonnage par nécessité sonne comme un aveu de faiblesse pour Vladimir Poutine et plus encore pour l’industrie d’armement de son pays, si la rencontre se solde, comme c’est probable, par des transferts de munitions. […] Personne ne doute de la réalité des stocks nord-coréens, ni de leur compatibilité avec les matériels russes. Du fait des sanctions internationales qui pèsent contre Pyongyang, la fiabilité de ces munitions est plus sujette à caution. Le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, en 2010, avait ainsi été marqué par un taux élevé d’échec pour les obus nord-coréens.
[…] La normalisation traduite par la rencontre du 13 septembre avec Kim Jong-un représente une nouvelle alarme. D’autant qu’elle intervient après la visite, fin juillet, du ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, à une exposition militaire organisée à Pyongyang dans laquelle figuraient les armes nucléaires, légitimant implicitement l’aventurisme militaire nord-coréen.
La lutte contre la prolifération nucléaire apparaît ainsi comme une victime collatérale potentielle de la fragmentation du monde accentuée par la guerre en Ukraine. Si cette menace devait se confirmer, la Russie de Vladimir Poutine en serait comptable.
Le Monde
Peskov [porte-parole du Kremlin] : « La Russie maintient sa position à l’ONU sur la question des sanctions contre la RPDC [en raison de son programme d’armes nucléaires], mais cela ne peut pas, ne doit pas et ne sera pas un obstacle au développement des relations russo-nord-coréennes. »
Nexta, Twitter, traduction automatique
[…] Poutine a manifesté sa volonté d’aider la Corée du Nord à développer son programme spatial et satellitaire. La Corée du Nord a fait de la technologie spatiale une priorité – mais il lui reste encore du chemin à parcourir, après avoir tenté et échoué à deux reprises cette année de lancer un satellite espion en orbite.
Kim a également souligné le rôle des satellites militaires comme moyen de protéger la sécurité nationale et la stabilité territoriale et a parlé de leur valeur stratégique lors du déploiement préventif de forces militaires, ont rapporté les médias d’État nord-coréens en avril.
Fournir cette technologie à la Corée du Nord constituerait une violation des sanctions internationales, visant à entraver la capacité de Pyongyang à construire une force d’armes nucléaires et de missiles balistiques pleinement opérationnelle. […}
CNN, traduction automatique [edit]
Le Kremlin ne connaît pas le mot « contradictoire ».
Mercredi 13/9, 13h45
Lithium à 1%.
Dans une étude publiée dans la revue Science Advance, le 30 août dernier, et repérée notamment par The Independent, des scientifiques de Lithium Americas Corporation, de GNS Science et de l’université d’État de l’Oregon affirment avoir découvert le plus grand gisement de lithium au monde à l’intérieur d’un très vieux volcan éteint, aux États-Unis. Ce dernier aurait explosé il y a environ 16 millions d’années, formant une importante quantité de ce métal rare à l’intérieur de sa roche volcanique.
Selon l’équipe de volcanologues et de géologues, ce supervolcan nommé caldeira de McDermitt, situé à la frontière du Nevada et de l’Oregon, contiendrait en effet plus de 100 millions de tonnes de lithium. De quoi répondre à la demande mondiale de batteries pendant des décennies, mais aussi perturber la dynamique des prix et de l’offre de lithium à l’échelle planétaire.
Les prévisions actuelles indiquent qu’il faudra environ 1 million de tonnes de lithium pour répondre à la demande mondiale d’ici 2040, soit huit fois plus que la production mondiale totale de l’année passée. D’après les calculs des experts, le caldeira de McDermitt pourrait contenir jusqu’à 120 millions de tonnes de lithium, ce qui la rendrait douze fois plus importante que la quantité de lithium contenue dans les salines de Bolivie, qui étaient auparavant considérées comme le plus grand gisement de lithium sur Terre. […]
Géo
Le développement d’une chaîne d’approvisionnement durable pour la prolifération mondiale des batteries lithium-ion dans les véhicules électriques et le stockage sur réseau nécessite l’extraction de ressources en lithium qui minimisent les impacts environnementaux locaux. Les ressources sédimentaires volcaniques en lithium ont le potentiel de répondre à cette exigence, car elles ont tendance à être des gisements peu profonds et de fort tonnage avec de faibles ratios déchets/minerai. Les sédiments lacustres du Miocène contenant de l’illite dans la partie sud de la caldeira McDermitt (États-Unis) à Thacker Pass contiennent des teneurs en lithium extrêmement élevées (jusqu’à ~ 1 % en poids de Li) […]
Science Advances, traduction automatique
[…] Avant de lancer cette exploitation, il faudra d’abord résoudre certains problèmes. D’une part, deux tribus amérindiennes déclarent que le lithium est dans le sous-sol de sites sacrés. D’autre part, des groupes écologistes ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de l’exploitation minière sur l’environnement. Des inquiétudes légitimes quand on voit comment d’autres pays exploitent leur lithium, et sachant aussi qu’aux USA, on gère encore les scandales de réserves d’eaux polluées par des industriels peu scrupuleux. Mais ces arguments risquent de ne pas peser lourd face à la volonté des USA de tenir tête à la Chine.
20 minutes
Mercredi 13/9, 13h15
La Pologne continue de s’armer.
La Pologne a signé aujourd’hui [11 septembre] un accord-cadre pour l’achat de 486 systèmes HIMARS. La Pologne avait précédemment acheté 20 HIMARS, ce qui signifie que la Pologne disposerait d’un total de 506 HIMARS. Il a également été annoncé aujourd’hui que la Pologne ouvrirait une « Académie HIMARS » à Toruń, où les compétences HIMARS seront perfectionnées.
Visegrad24, Twitter, traduction automatique
Le Département d’État américain vient d’annoncer qu’il autoriserait la Pologne à acheter l’IBCS pour sa défense aérienne PATRIOT. La Pologne achètera : 93 centres d’opérations d’engagement du système de commandement de combat IAMD (IBCS) 175 relais du réseau de contrôle de tir intégré IBCS
Videgrad24, Twitter, traduction automatique
[…] En plus des 48 chasseurs à réaction, la Pologne est en train d’acheter [à la Corée du Sud] quelque 670 obusiers automoteurs K9 Thunder, quelque 1 000 chars K2 ainsi que des systèmes d’artillerie K239 Chunmoo [un lance-roquette multiple]. Le gouvernement polonais prévoit de consacrer plus de 4 % de son produit intérieur brut à la défense en 2024. Il reste à voir si ces politiques se poursuivront après les élections législatives du 15 octobre. […]
Le Monde
Le 27 août 2022, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak , a déclaré que des négociations étaient en cours pour acquérir le système d’artillerie de roquettes sud-coréen. Le 13 octobre 2022, l’Agence polonaise de l’armement a annoncé que les négociations avec la Corée du Sud pour acquérir près de 300 systèmes K239 Chunmoo étaient terminées et que l’accord-cadre serait signé le 17 octobre. La Pologne avait initialement prévu de se procurer 500 lanceurs américains M142 HIMARS, mais une telle commande n’a pas pu être exécutée dans un délai satisfaisant, c’est pourquoi la décision a été prise de diviser la commande HIMARS en deux étapes, en en achetant moins et en ajoutant l’approvisionnement Chunmoo ; les premiers lanceurs sud-coréens doivent être livrés en 2023. […]
Wikipedia, K239 Chunmoo
Mercredi 13/9, 13h06
L’armée ukrainienne a mené la nuit dernière une attaque aéroportée contre le port militaire de Sébastopol, occupé par les Russes. Deux navires auraient été endommagés, un transporteur et un sous-marin, l’un et l’autre en cale sèche pour réparation/entretien.
Les Ukrainiens avaient déclaré que la reprise des tours de forage en Mer Noire rendraient la marine russe vulnérable. Il a été dit que les tours portaient des radars russes Neva. Je ne sais pas si leur désactivation a facilité l’attaque de cette nuit.
[…] Selon le ministère de la défense russe, sept des dix missiles tirés par les forces ukrainiennes dans le port de Sébastopol ont été abattus, mais deux bateaux qui étaient en réparation ont été endommagés. D’après Andri Ioussov, membre des services de renseignement militaire ukrainiens, il s’agit du sous-marin diesel-électrique Rostov-sur-le-Don et du grand navire de débarquement Minsk. Selon l’armée ukrainienne, la valeur du sous-marin s’élève à environ 300 millions de dollars. […]
Le Monde
Selon des sources médiatiques russes, le navire de débarquement de la classe Ropucha « Minsk » et le « Rostov-on-Don », un sous-marin de la classe Kilo, ont été endommagés. Ils étaient en réparation dans les chantiers navals de Sébastopol. Les frappes ukrainiennes de ces dernières semaines ont gravement dégradé les capacités de défense aérienne russes dans la péninsule occupée de Crimée.
Tendar, Twitter
Commentaire :"Il est scandaleux qu’un pays qui n’a pas de marine coule les navires d’une prétendue deuxième armée puissante du monde. [...]"
Mercredi 13/9, 12h55
Sels fondus.
TerraPower – une société largement financée par le fondateur de Microsoft Bill Gates – a désormais sélectionné quatre fournisseurs pour soutenir le projet de démonstration Natrium.
[…] Le projet d’usine de démonstration Natrium comprend un réacteur rapide refroidi au sodium de 345 MWe avec un système de stockage d’énergie à base de sels fondus. La technologie de stockage peut augmenter temporairement la production du système à 500 MWe en cas de besoin, permettant à l’usine de suivre les changements quotidiens de la charge électrique et de s’intégrer de manière transparente aux ressources renouvelables fluctuantes.
[…] En décembre de l’année dernière, TerraPower a déclaré qu’elle s’attendait à ce que l’exploitation du réacteur de démonstration Natrium soit retardée d’au moins deux ans parce qu’il n’y aura pas de capacité commerciale suffisante pour fabriquer du combustible d’uranium faiblement enrichi à haut dosage (HALEU [pour High-Assay Low-Enriched Uranium]) à temps pour respecter la date de mise en service proposée de 2028.
Cependant, le mois dernier, TerraPower et Centrus Energy Corp ont signé un protocole d’accord pour étendre considérablement leur collaboration visant à établir des capacités de production américaines à l’échelle commerciale pour le HALEU […]
World Nuclear News, traduction automatique
Le combustible nucléaire de type HALEU (High-Assay Low-Enriched Uranium) est un type de combustible nucléaire enrichi à une teneur en isotope d’uranium-235 plus élevée que le combustible faiblement enrichi en uranium (LEU) conventionnel utilisé dans les réacteurs à eau pressurisée (REP) et à eau bouillante (REB).
Le HALEU est caractérisé par une teneur en isotope d’uranium-235 comprise entre 5% et 20%, contre 3% à 5% pour le LEU conventionnel (3). Cette teneur plus élevée en isotope fissile confère plusieurs avantages au HALEU par rapport au LEU :
- Densité énergétique accrue : Le HALEU permet une densité énergétique plus élevée, ce qui signifie que les réacteurs peuvent produire plus d’énergie pour un même volume de combustible. Cela permet de réduire la taille des réacteurs, de prolonger la durée de vie du combustible et d’améliorer l’efficacité énergétique globale.
- Sûreté améliorée : La technologie HALEU permet d’exploiter des réacteurs nucléaires avec des marges de sûreté plus importantes, grâce à une meilleure gestion de la chaleur et à une réactivité plus faible en cas de situations anormales. Cela réduit les risques d’accidents nucléaires et contribue à renforcer la confiance du public dans cette source d’énergie.
- Flexibilité opérationnelle : Les réacteurs HALEU peuvent être conçus pour fonctionner à des puissances plus élevées et être plus adaptatifs aux variations de la demande énergétique. Cette flexibilité opérationnelle facilite l’intégration des sources d’énergie renouvelable intermittente, telles que l’éolien et le solaire, dans le réseau électrique.
- Réduction des déchets nucléaires : Le HALEU peut permettre une réduction significative du volume de déchets nucléaires produits, grâce à une utilisation plus efficace de l’uranium et à une meilleure gestion du cycle du combustible. Cette diminution des déchets nucléaires facilite leur stockage et leur gestion à long terme.
Les défis à relever pour le déploiement à grande échelle de la technologie HALEU incluent la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement en combustible, la régulation et la certification des nouveaux réacteurs, ainsi que l’acceptation publique.
Discover the GreenTech, traduction automatique
Mercredi 13/9, 12h50
SMR en Ukraine.
L’ukrainien Energoatom et l’américain Westinghouse ont signé un protocole d’accord relatif au développement et au déploiement des petits réacteurs modulaires (SMR) AP300 en Ukraine.
[…] Les sociétés ont également signé un accord pour l’approfondissement de la coopération dans la construction de neuf unités AP1000 prévues dans le pays.
[…] Plus tôt cette semaine, le premier chargement de combustible Westinghouse dans un réacteur VVER-440, à la centrale nucléaire de Rivne en Ukraine, a eu lieu (en remplacement du combustible russe].
World Nuclear News, traduction automatique
Mercredi 13/9, 12h45
Zapo.
Mercredi 13/9, 8h00
Retraite variable.
Comme la France, le Japon, les Etats-Unis et la Chine ont déjà engagé la prolongation de leurs réacteurs nucléaire. Face aux coûts et aux délais des constructions neuves, cette alternative est devenue incontournable. Elle n’empêchera pas toutefois le déclin du nombre de réacteurs en opération qui se profile.
[…] Selon le World Nuclear Industry Status Report, six réacteurs [américains] bénéficient à ce jour d’un permis pour produire de l’électricité jusqu’à 80 ans […] — et neuf dossiers sont en cours d’examen.
L’approche des régulateurs américains est toutefois très différente de celle de l’ASN française : si EDF doit mettre à niveau ses réacteurs pour qu’ils répondent aux meilleurs standards de sûreté disponibles sur le marché, les exploitants américains doivent eux seulement démontrer qu’ils ont mis en place des programmes pour surveiller et gérer les effets du vieillissement.
Au Japon, le gouvernement suit la même voie : dans un souci de relancer l’industrie de l’atome pour réduire ses émissions de CO2, l’archipel a adopté une loi début 2023 permettant de prolonger la durée de vie de ses centrales au-delà de 60 ans. Pour gagner encore du temps, le gouvernement nippon a aussi décidé de modifier les modalités de calcul de « l’âge » de ses centrales : les phases d’arrêt, dues aux longs contrôles de sécurité ne sont plus comptées désormais comme du temps d’exploitation.
[…] à en croire le récent rapport de la World Nuclear Association, la production d’électricité ne décroit pas forcément dans une centrale ancienne.
« Il n’y a pas de corrélation directe entre l’âge du réacteur et sa performance, mais on observe que les réacteurs âgés de 25 à 35 ans ont affiché un taux de disponibilité plus faible entre 2018 et 2022, en moyenne, que ceux âgés de plus de 45 ans », indique le rapport. La raison tient sans doute aux systèmes de sûreté moins contraignants dont disposent les centrales les plus anciennes où encore à leur localisation.
[…] en dépit des prolongations de nombreuses fermetures sont prévues d’ici à 2030.
A cet horizon, « il faudrait la mise ou remise en service de 110 réacteurs supplémentaires (ou 83,5 GW) – soit un réacteur ou 0,7 GW par mois – pour compenser les fermetures. Cela équivaudrait à doubler le rythme annuel de mises en service observé au cours de la dernière décennie pour passer de 6 à 12 par an jusqu’en 2030 », pointe encore le World Nuclear Industry Status Report. Un rythme impossible à tenir […]
Les Echos
Mercredi 13/9, 7h50
Toujours 10% d’électricité nuc.
Depuis le début de l’année, selon un message publié sur le site Internet de l’énergéticien, elle a atteint 206,1 TWh fin août, en hausse de 15,1 TWh par rapport à l’an dernier sur la même période (+7,9%).
[…] Sous pression du gouvernement, EDF a fait alors du redressement de sa production nucléaire sa priorité. Il compte produire 300 à 330 TWh en 2023 et vise 335 à 365 TWh en 2025. Le PDG de l’entreprise renationalisée Luc Rémont a également fixé le cap d’une production de 400 TWh en 2030. Le gouvernement d’ailleurs a fait savoir qu’il retiendrait cet objectif de 400 TWh pour notamment « juger la performance opérationnelle des dirigeants de la maison EDF », selon des propos tenus par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher en juillet.
[…] Par ailleurs, si la production du parc nucléaire a repris des couleurs, c’est aussi le cas pour EDF. Jeudi 27 juillet, l’électricien a en effet annoncé avoir engrangé 5,8 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre. L’Ebitda, lui, s’élève désormais à 16,1 milliards d’euros. Le groupe doit toujours composer avec une dette abyssale de 64,8 milliards d’euros, contre 42,8 milliards il y a un an.[…]
La Tribune
Mercredi 13/9, 7h30
Rwanda.
Le premier réacteur de la jeune entreprise Dual Fluid Energy doit être construit dans le district de Bugesera, au sud de Kigali. Un prototype, destiné à la démonstration et à la recherche sur une nouvelle technologie moins coûteuse, explique Dr Claire Schaffnit Chatterjee, directrice des opérations.
« Ça va nous aider à produire de l’électricité et de l’énergie à prix réduit. Un autre avantage, c’est que ce sera un petit réacteur modulable, donc facilement transportable et plus facile au niveau des opérations. Et donc il est parfaitement adapté à des pays comme le Rwanda ou d’autres pays africains qui n’ont pas forcément une infrastructure très développée. » […]
RFI
Selon Ndahayo [directeur de l’Office rwandais de l’énergie atomique — RAEB], la technologie à double fluide présente des caractéristiques de conception en matière de sécurité nucléaire qui la rendent sans accident. La technologie produira des quantités relativement moindres de déchets radioactifs qui seront gérés en toute sécurité conformément aux normes internationales de sécurité de gestion des déchets radioactifs en vigueur.
Fondée en 2021, Dual Fluid vise à réaliser un tout nouveau type de fission nucléaire basé sur un combustible liquide et un liquide de refroidissement au plomb qui pourrait augmenter de manière exponentielle les performances de l’énergie nucléaire actuelle.
Les nouveaux réacteurs peuvent être utilisés pour produire de l’électricité, de l’hydrogène et des combustibles synthétiques à des coûts inférieurs à ceux des combustibles fossiles.
[…] Ce développement fait suite à une décision récente du RAEB visant à créer un Centre pour la science et la technologie nucléaires (CNST), afin d’adapter les applications de l’énergie nucléaire aux besoins du pays en matière de développement social et économique, entre autres. […]
The New Times
[…] Bien que cet accord représente une étape importante, il ne signifie pas nécessairement que le Rwanda adoptera la technologie des réacteurs Dual Fluid. La collaboration comprendra une évaluation complète des aspects techniques et économiques de la conception, ainsi que des considérations de sécurité et des exigences réglementaires. Si les résultats de cette évaluation sont positifs, le Rwanda pourrait poursuivre des discussions supplémentaires et envisager la mise en œuvre potentielle de la technologie. […]
ZBR
Mercredi 13/9, 7h20
Besoin d’ingénieuses.
L’industrie nuc a besoin de monde, mais elle n’est pas la seule.
[…] la transition énergétique « va passer dans une phase de croissance plus importante qu’avant », [selon] Clarisse Magnin, directrice-générale du cabinet de conseil en stratégie McKinsey France […]. Par transition, il faut entendre électrification du monde pour remplacer les énergies fossiles –charbon, pétrole et gaz– dont les émissions de CO2 réchauffent le climat.
Il faut aussi entendre adaptation et « massivement former encore plus d’ingénieurs (…) tout en gardant la base d’excellence », résume Mme Magnin au cours d’un entretien avec l’AFP. « On a de très gros trous dans la production d’ingénieurs, même si on a un système de très grande qualité », ajoute-t-elle.
Or, selon l’association Ingénieurs et scientifiques de France (IESF), alors que la France aurait besoin de 60.000 ingénieurs supplémentaires chaque année, elle ne compte que 44.000 nouveaux diplômés par an. Les chantiers de la transition des décennies à venir iront du recyclage de métaux et matériaux à l’invention de climatiseurs ou chauffages non polluants, en passant par le développement de batteries automobiles, d’électrolyseurs ou la rénovation énergétique de masse dans le secteur du bâtiment.
« Il va falloir surtout beaucoup d’ingénieurs dans la première phase, puis ensuite progressivement beaucoup de techniciens pour les mises en place », détaille Philippe Boucly, président de France Hydrogène, un organisme qui regroupe les acteurs de ce secteur en plein boom. L’hydrogène est un cas d’école. Il doit muter du secteur de la chimie vers celui de l’énergie. L’hydrogène gris, fortement émetteur de CO2, produit aujourd’hui à partir de méthane, doit laisser la place à l’hydrogène propre, issu de l’électrolyse de l’eau avec de l’électricité décarbonée.
[…] Pour Laurent Tardif, président de la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication (FIEEC) et administrateur de Centrale-Supelec, l’une des plus grandes et des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises, la seule solution pour augmenter les effectifs sans baisser le niveau –c’est-à-dire sans supprimer les classes préparatoires sélectives de mathématiques et physique post-bac– « c’est d’attirer plus de jeunes-filles » dans les prépas scientifiques, bastion encore très masculin.
[…] Mais les progrès peinent à se matérialiser. Depuis une décennie, les filles stagnent autour de 28% des élèves dans les 204 écoles françaises (154 publiques et 50 privées), selon IESF qui s’inquiète par ailleurs d’une « baisse de la satisfaction au travail » des jeunes ingénieurs, laquelle « alimente le discours sur le grand renoncement et la démission tranquille ».
Connaissance des énergies
Mercredi 13/9, 7h05
Entre-soi.
Entre janvier et août 2023, la Biélorussie était la destination la plus populaire des touristes russes. Il s’agit d’une continuation de la tendance de 2022, selon Filip Guly, président du conseil d’administration de l’Union biélorusse de l’industrie du tourisme, a appris BelTA.
[…] Le tourisme est l’un des éléments clés de la coopération culturelle dans l’État fédéré du Bélarus et de la Russie. Les facteurs importants pour lesquels les Russes choisissent la Biélorussie comme pays de loisirs sont la sécurité et la compréhensibilité. « Grâce à une logistique pratique, à l’absence de barrière linguistique, à des prix abordables, à l’accès au système de carte Mir et à une attitude amicale, la Biélorussie est devenue la principale destination étrangère des touristes russes », a-t-il souligné. […]
Belta [organe de presse officiel biélorusse], traduction automatique
Mercredi 13/9, 6h30
OTAN.
Lorsque l’OTAN célébrera son 75e anniversaire [l’âge des vieux présidents] lors de son sommet de Washington l’année prochaine, elle le fera dans une position d’unité et de force. Il s’agit d’un revirement remarquable […]
[…] Le facteur le plus important et le plus évident est l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a ramené l’OTAN à ses racines : dissuader un Kremlin enclin à l’expansion. […] L’agression de la Russie a également incité les membres de l’OTAN à augmenter sensiblement leurs dépenses de défense pour 2023, un plus grand nombre d’États membres étant en passe de respecter l’objectif du bloc consistant à consacrer au moins 2 % de son PIB à la défense, une pomme de discorde de longue date entre Washington et ses alliés européens […]
Un deuxième facteur derrière la résurgence de l’OTAN est la montée en puissance de la Chine, l’OTAN étant devenue le principal forum pour un dialogue de sécurité transatlantique plus étroit sur la Chine. Après que les États-Unis ont annoncé leur rééquilibrage vers l’Asie en 2011, il a fallu environ une décennie à l’Union européenne et à l’OTAN pour considérer la montée de la Chine comme un défi de sécurité.
Troisièmement, les nouvelles technologies et les interdépendances ont élargi le programme de l’OTAN pour couvrir la cyberdéfense et les technologies de rupture [’intelligence artificielle, les technologies autonomes et quantiques, selon un rapport de 2020]. […]
Quatrièmement, l’élection du président américain Joe Biden a permis une coopération plus fluide entre les États-Unis et leurs alliés que ce n’était le cas sous l’administration Trump.
[…] à une époque de rivalité accrue entre grandes puissances, le renforcement de la coopération militaire n’est pas propre à l’Occident euro-atlantique. En Asie, la montée en puissance de la Chine a conduit plusieurs pays à renforcer leurs accords bilatéraux de sécurité avec les États-Unis, notamment le Japon et les Philippines.
Mais en termes de portée et de profondeur de la coopération ainsi que de longévité, l’OTAN n’a d’équivalent nulle part. Les alliances militaires, établies pour faire face à une menace immédiate ou contrebalancer la montée d’une hégémonie régionale, sont souvent dissoutes lorsque l’environnement de sécurité externe change. Toutefois, l’OTAN a non seulement survécu à l’effondrement de l’Union soviétique, mais s’est également révélée apte à s’adapter à l’après-guerre froide en relevant des défis de sécurité non traditionnels (tels que le terrorisme et la piraterie) […]
L’OTAN […] est fondée sur une forte cohésion politique entre ses États membres, qui partagent presque tous les valeurs fondamentales de la démocratie et soutiennent l’ordre international libéral. […] le régime dictatorial de Francisco Franco était l’une des raisons pour lesquelles l’adhésion de l’Espagne avait été retardée jusqu’en 1982. Cela dit, la Grèce et le Portugal étaient des dictatures pendant une partie de leur adhésion à l’OTAN, et aujourd’hui, l’engagement de la Hongrie et de la Turquie en faveur de la démocratie libérale n’est pas clair. […]
[…] L’OTAN sera-t-elle toujours un pilier de l’ordre sécuritaire lorsqu’elle fêtera ses 100 ans ? Cela dépendra de la manière dont l’alliance abordera l’évolution de l’ordre géopolitique – et avant tout la menace d’une Chine révisionniste et montante […] il existe trois scénarios […] : une OTAN uniquement européenne, une OTAN mondiale et une OTAN fragmentée.
Une OTAN uniquement européenne est un scénario dans lequel les États-Unis décident de se retirer de l’alliance, soit parce qu’ils déplacent toutes leurs ressources vers l’Indo-Pacifique afin d’affronter la Chine, soit en raison d’un changement politique intérieur aux États-Unis.
[…] Une OTAN mondiale est un scénario dans lequel les États-Unis et leurs alliés européens déplacent leurs énergies et leurs ressources de l’Europe vers l’Asie. Cela implique que les États membres européens rééquilibrent une part importante de leurs moyens navals vers la région Indo-Pacifique afin de soutenir les États-Unis dans leur équilibre avec la Chine.
[…] Enfin, une OTAN fragmentée est un scénario dans lequel les États-Unis restent attachés à la défense de l’Europe mais dans lequel les alliés ne poursuivent plus une stratégie unique et cohérente – en raison de perceptions différentes de la menace, des intérêts divergents des nouveaux membres ou de pressions politiques intérieures.
[…] Aucun de ces trois scénarios ne doit se réaliser dans ses versions extrêmes. Mais selon toute vraisemblance, l’OTAN devra affronter des éléments de ces trois éléments. […]
Foreign Policy, traduction automatique
Mercredi 13/9, 6h20
Corée du Nord.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président russe Vladimir Poutine sont tous deux arrivés au site russe de lancement de fusées spatiales, le cosmodrome de Vostochny, selon les médias d’État russes RIA Novosti et TASS.
Les deux dirigeants devraient tenir des négociations sur les armes qui pourraient voir Pyongyang fournir des armes à Moscou pour les utiliser contre l’Ukraine. […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 13/9, 6h05
Civilisation mercantile.
Une nouvelle mondialisation est en train de voir le jour. Dans son rapport annuel publié le 12 septembre, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) constate que les échanges de marchandises ne diminuent pas mais progressent à l’intérieur de blocs géopolitiques rivaux. Autrement dit, la mondialisation ne perd pas de terrain, mais devient de plus en plus cloisonnée.
[…] Est-ce le début de la démondialisation ? L’OMC reste prudente et relève que la part du commerce dans le PIB mondial stagne depuis une quinzaine d’années, après avoir grimpé de 25 % à 61 % entre 1970 et 2007. En raison non pas d’un arrêt de la libéralisation des échanges mais plutôt du redéploiement des chaînes de valeur à travers le monde qui a atteint ses limites, et d’une recomposition de l’économie mondiale.
[…] L’OMC met toutefois en garde contre une fragmentation de l’économie mondiale qui rendrait « les défis environnementaux plus difficiles à atteindre ». Selon les économistes de l’institution, l’ouverture des frontières facilite la circulation des technologies vertes et les économies d’échelle contribuent à la baisse de leurs coûts, donc à leur adoption.
[…] Dans un récent rapport, le think tank américain Council on Foreign Relations (CFR) s’inquiète de la course aux subventions engagée par les Etats-Unis [et] l’Union européenne […], pour soutenir leurs industries. « Cela coûte très cher aux Etats, tout en défavorisant les pays qui n’ont pas les moyens de venir en aide à leur industrie »
Cette inquiétude est loin d’être partagée par tous les économistes. « Aucune révolution industrielle ne s’est produite sans le soutien de l’Etat, explique Isabelle Bensidoun, directrice adjointe du Centre d’études prospectives et d’informations internationales, car il y a des investissements trop risqués pour être pris en charge par le secteur privé, d’autres qui ne sont pas suffisamment rentables, comme dans les infrastructures ou la protection de la biodiversité. »
[…] Selon elle, les plans de subvention massifs des pays riches peuvent aider les autres dans leur transition énergétique en abaissant le coût des technologies vertes. C’est en subventionnant massivement son industrie de panneaux photovoltaïques que la Chine a contribué à leur diffusion dans le monde.
Le Monde
Mercredi 13/9, 0h10
Nucléaire, non merci.
Ils sont ne sont pas seulement physiciens, mais aussi médecins, mathématiciens, ingénieurs, anthropologues, archéologues, etc. Tous scientifiques et déjà plus de 1 000 à avoir signé un appel contre la relance du nucléaire en France.
Cet appel a été lancé par le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN), créé en 1975 contre le « plan Messmer » (qui a donné naissance au parc des 56 réacteurs nucléaires actuels d’EDF) et par Global Chance, une ONG présidée par Bernard Laponche, docteur en physique nucléaire et ancien ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique.
Ce mouvement, qui fait écho à l’appel des 400 scientifiques opposés au plan Messmer de 1975, veut signifier que
contrairement à ce que laisse entendre le gouvernement, ni la France ni la science ne sont entièrement acquises au nucléaire »,indique le philosophe François Guerroué.Les accidents de la courte histoire du nucléaire mondial sont rappelés : ceux des centrales de Three Mile Island (États-Unis), Tchernobyl (Ukraine) et Fukushima (Japon), mais aussi ceux, moins connus, d’usines de combustible ou de sites de stockage à Maïak (Russie), Tokaimura (Japon), WIPP (États-Unis), Asse (Allemagne)…
Bernard Laponche énumère, pour sa part, une longue liste de griefs contre le parc français :
une corrosion de réacteurs récents dont on ne connaît toujours pas bien la cause. Un EPR de Flamanville où on a successivement enchaîné les défauts sur le béton, les soudures, l’acier de la cuve. Des rejets en mer et dans les airs bien plus importants que ceux de Fukushima. Un parc de réacteurs conçu pour durer 30 ans qu’on veut faire durer 60 alors qu’il est établi que l’acier des cuves, fragilisé, nous fait entrer dans une zone de risque d’accident…Le Dr Mariette Gerber, épidémiologiste et chercheuse à l’Inserm, martèle, quant à elle, qu’
il est désormais impossible de contester que toute exposition à des radiations, même faibles, expose à un risque de cancer ».C’est le résultat d’une importante étude publiée le 17 août à partir de données sur 300 000 travailleurs de l’industrie nucléaire en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni.Pour Marc Denis, docteur en physique atomique, « face à l’urgence climatique, les dérives systématiques des coûts et des délais des programmes nucléaires devraient nous dissuader d’y investir des milliards qui seraient bien mieux utilisés dans les énergies renouvelables ». […]
Ouest-France
Mercredi 13/9, 0h05
L’AIEA n’a pas de quoi payer son élec.
Les États membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doivent désormais plus de 200 millions d’euros (214 millions de dollars) et le directeur général Rafael Mariano Grossi a averti que si les paiements ne sont pas effectués, dans un mois, « nous serons à court d’argent ». … Je ne pourrai pas payer les salaires ni l’éclairage… nous allons nous arrêter ».
[…] [Grossi] a déclaré que 44% des États membres étaient en retard « y compris les principaux donateurs » et que ce qui rendait la situation encore plus frustrante était qu’il avait été en contact avec le Secrétariat des Nations Unies à New York et avec d’autres agences et institutions mondiales et » personne n’est dans une situation comme la nôtre ». […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 12/9, 23h00
Pacha a trente-huit ans.
[…] Irpin est belle malgré tout. Beaucoup de maisons sont restaurées, beaucoup de maisons restent exhibitionnistes et montrent leurs blessures aux gens qui passent. Les gens, d’ailleurs, sont tous beaux, souriants, bronzés, insouciants (ils ont l’air, en tous cas).
La nuit d’hier était chaude pour Kryvyi Rih, les drones et les missiles volaient comme les moustiques à Volodarka. Les nôtres vont bien, mais Irina est tombée du lit, coincée entre les draps, quand elle a entendu les avions (ukrainiens).
On a ouvert le champagne, Pacha est trop content, il l’adore.Ah oui, Pacha a 38 ans aujourd’hui. Dieu et l’armée ukrainienne, merci, on peut le fêter.
Olga, Viber
Mardi 12/9, 9h10
Corée du Nord.
CNN - Kim Jong Un, accompagné de responsables gouvernementaux, quitte Pyongyang, en Corée du Nord, pour se rendre en Russie. KCNA (traduction automatique)
Les médias russes ont diffusé, ce mardi matin, les premières images du train blindé de Kim Jong-un circulant, à faible vitesse, un peu au nord de la frontière entre les deux pays, en direction de la région de Vladivostok, où le dictateur nord-coréen doit rencontrer le leader russe Vladimir Poutine.
Si Moscou a confirmé un imminent sommet entre les deux dirigeants, le pouvoir russe n’a donné pour l’instant aucun détail sur le lieu, le calendrier exact ou l’objectif, de leur rencontre, programmée en marge du forum économique de Vladivostok. Au cours de celui-ci, Vladimir Poutine doit aussi rencontrer des délégations étrangères venues d’autres nations « amies », telles que la Birmanie, le Laos ou encore la Chine.
[…] Ressortant pour la première fois de son territoire, Kim Jong-un s’est fait accompagner, cette fois, par son ministre des Affaires étrangères, Choe Sun-hui, et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l’armée populaire coréenne Ri Pyong-chol et Pak Jong-chon. Selon les services de renseignement sud-coréens, qui ont décortiqué les premières images du déplacement diffusées ce mardi par la propagande nord-coréenne, le dirigeant a également enrôlé pour ce voyage plusieurs hauts fonctionnaires chargés de ses différents programmes militaires.
Pointant la composition de cette délégation, les officiels américains et sud-coréens expliquent que le sommet entre les deux dirigeants pourrait être l’occasion d’un grand accord d’échanges d’armes et de technologies. Incapable de produire dans ses usines, ou d’acquérir à l’étranger, suffisamment de munitions pour équiper son armée en Ukraine, Vladimir Poutine veut sécuriser un approvisionnement en armements nord-coréens . Pyongyang posséderait, selon les analystes, des dizaines de millions d’obus d’artillerie et de roquettes de conception soviétique qui pourraient donner un coup de fouet à l’armée russe en Ukraine. […]
Les Echos
La coopération militaire entre la Russie et la Corée du Nord remonte au soutien de l’ancien dirigeant soviétique Joseph Staline au grand-père de Kim Jong Un au début de la guerre de Corée en 1950.
Mais cela a diminué ces dernières années, notamment lorsque la Russie, disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU, a soutenu la mise en œuvre de sanctions contre la Corée du Nord.
[…] Doo Jin-ho, chercheur à l’Institut coréen pour les analyses de défense, partage cet avis : « Les munitions d’artillerie de 152 mm et les munitions de lance-roquettes multiples de 122 mm de la Corée du Nord peuvent être utilisées immédiatement sur les armes russes », a-t-il ajouté.
Et en échange, a déclaré Doo, la Russie pourrait fournir diverses choses figurant sur la liste de souhaits de la Corée du Nord : une technologie de rentrée, des capacités de lancement améliorées pour les missiles balistiques lancés depuis des sous-marins, des capacités de reconnaissance par satellite et même une aide au lancement de satellites.
CNN, traduction automatique
[…] En s’affichant ensemble, Vladimir Poutine et Kim Jong-un comptent aussi mettre en scène leur contestation de l’ordre mondial défendu par l’Occident. « Pyongyang veut promouvoir un monde débarrassé de toutes les normes et les standards promus par les Etats-Unis et jugés injustes ou inéquitables, un monde où les pays pourraient exercer leur droit souverain à faire ce qu’ils entendent sans avoir à craindre des pressions étrangères, des leçons sur les droits de l’Homme ou des sanctions internationales », explique Sydney Seiler.
Partageant cette vision de la géopolitique mondiale, Vladimir Poutine peut aussi espérer montrer à Joe Biden qu’il est capable, en aidant Pyongyang à accélérer le développement de son arsenal, de déstabiliser une péninsule coréenne dont la stabilité est l’une des priorités de Washington . « De nombreux intérêts transactionnels mais aussi stratégiques poussent ainsi les deux leaders l’un vers l’autre », résume Victor Cha, l’un des spécialistes du CSIS.
Les Echos
Mardi 12/9, 8h55
De l’éolien à Tcherno.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Bärbock, lors d’une visite à Kiev [hier], a signé un mémorandum ukraino-allemand sur la construction d’une centrale éolienne dans la zone de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
« L’électricité verte de Tchernobyl est la future version du monde », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères lors de la signature du document au ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles. […]
Unian, traduction automatique
Mardi 12/9, 8h30
Zapo.
Lundi 11/9, 23h35
Mer Noire.
Les forces spéciales ukrainiennes ont repris le contrôle de plate-formes de forage en Mer Noires.
Le média public ukrainien Suspilne rapporte, en citant les services de renseignement, que l’Ukraine a repris des plates-formes de forage pétrolières et gazières près des côtes de la Crimée, occupée par les Russes.
Sur Telegram, la direction générale du renseignement militaire ukrainien (GUR) affirme que les forces spéciales ukrainiennes ont été confrontées à un avion de chasse russe Su-30. « L’avion [russe] a été endommagé et a dû battre en retraite », ajoute le GUR. Les unités ukrainiennes « ont réussi à s’emparer de trophées précieux : un stock de munitions pour hélicoptères (…) ainsi que le radar Neva, qui permet de suivre les mouvements des navires en mer Noire ».
Le Monde
Les « Vyshki Boyka » sont des plates-formes de forage de gaz et de pétrole situées près de la côte de Crimée, dans la mer Noire. En 2014, la Russie s’est emparée de plateformes de forage à 100 km d’Odessa et à 150 km de la Crimée occupée. Le 20 juin 2022, les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque de missiles sur les « tours Boika » en mer Noire – « Petro Godovanets » et « Ukraine », privant ainsi les Russes de la possibilité d'extraire du gaz en mer Noire. La Fédération de Russie utilise ces plates-formes à des fins militaires depuis le début de l'invasion à grande échelle, notamment pour surveiller la situation en surface à l'aide de renseignements radiotechniques. (traduction automatique)
Lundi 11/9, 23h25
L’AIEA a dit.
L’utilisation de munitions à l’uranium appauvri n’entraîne pas de conséquences radiologiques significatives. Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré cela lors d’une conférence de presse à l’occasion de l’ouverture de la session de septembre du Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
« Il n’y a pas de conséquences radiologiques significatives du point de vue de la sûreté nucléaire », a-t-il déclaré.
Le 6 septembre, les États-Unis ont annoncé l’attribution d’une aide militaire de 175 millions de dollars à l’Ukraine, qui comprenait pour la première fois des obus à l’uranium appauvri pour les chars Abrams. Auparavant, le Royaume-Uni avait annoncé son intention de fournir à Kiev ce type de munitions.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Commentaire : "Ce n'est pas la faible radioactivité qui pose problème, c'est l'empoisonnement des champs de bataille par les métaux lourds qui sera le problème à long terme. Bien entendu, l’Ukraine peut décider que le coût est celui qu’elle doit payer, quoi qu’il en soit."
Le premier échantillonnage et analyse indépendant de l’eau de mer à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (FDNPS) réalisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) depuis le début des rejets d’eau traitée par ALPS le 24 août confirme que les niveaux de tritium sont inférieurs à la limite opérationnelle du Japon.
Le personnel de l’Agence présent au bureau de l’AIEA sur le site a échantillonné de l’eau de mer à plusieurs endroits dans un rayon de trois kilomètres du site, en mer et depuis la côte.
L’échantillonnage et la mesure indépendants de l’eau de mer de la côte par l’Agence montrent une cohérence avec les valeurs rapportées par la Tokyo Electric Power Company (TEPCO) – opérateur du FDNPS – ainsi que par le ministère de l’Environnement du Japon. TEPCO publie quotidiennement sur son site Internet des résultats publics montrant que l’activité volumique du tritium dans la mer tombe en dessous de sa limite opérationnelle, c’est-à-dire la limite fixée pour le fonctionnement du processus de rejet ALPS qui ne doit pas être dépassée. L’Agence poursuit ses analyses de tous les échantillons d’eau de mer. […]
AIEA, 8/9, L’AIEA effectue son premier échantillonnage d’eau de mer, traduction automatique
Respect des normes, du cadre, tout ça.
Lundi 11/9, 11h20
Un sauveteur russe parle sur son téléphone portable à côté d'un mur portant une image du président russe Vladimir Poutine et du Kremlin de Moscou dans un bureau de vote lors des élections locales organisées par les autorités installées par la Russie à Donetsk, en Ukraine sous contrôle russe, le 8 septembre 2023. (Photo de STRINGER / AFP)
Un scrutin dénoué de suspens. Moscou a revendiqué dimanche 10 septembre au soir la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections organisées dans les territoires annexés en Ukraine, à hauteur de plus de 70 % des suffrages. Des scrutins considérés comme «illégaux» par Kyiv et ses alliés. Mais cela n’a pas empêché la Commission électorale centrale de Russie de féliciter le parti Russie unie [unique ?] pour cette «victoire».
La présidente de la Commission électorale, Ella Pamfilova, s’est congratulée d’élections qui se sont déroulées «de manière dynamique, avec peu de violations». Avec ces élections réparties sur trois jours, de vendredi à dimanche, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés dans l’est et le sud. […]
Libération
Lundi 11/9, 11h00
Précieuse.
(Y a pas de problème, y a que des solutions… commerciales)
La Compagnie des Pyrénées, à Mérens-les-Vals, en Ariège, lance la commercialisation de bouteilles d’eau minérale en aluminium. La jeune société a commencé l’embouteillage de l’eau de la source Pédoures en 2021, une eau faiblement minéralisée au pH neutre. Elle a innové dès l’ouverture en lançant la première eau minérale dans des briques en carton, avec Tetra Pak. « Le carton a une empreinte carbone très basse mais il se déforme et a une durée de vie limitée, alors que la bouteille en aluminium est haut de gamme, collector et recyclable à l’infini, explique Sébastien Crussol, PDG et cofondateur de La Compagnie des Pyrénées. Les consommateurs peuvent aussi réutiliser la bouteille comme une gourde. » […]
Les Echos
La ligne de conditionnement en briques Tetra Pak 50 centilitres installée sur le site de La Compagnie des Pyrénées (LCDP) à Merens-les-Vals.
Est-ce que toute l’eau sur Terre n’est pas vieille ?
Lundi 11/9, 10h50
Quand ton voisin est anthropophage (suite).
Après l’Inde, le Brésil acceuillera le sommet du G20 de l’année prochaine. Le président brésilien a invité Putler, mais vient de rétropédaler.
C’est la décision du système judiciaire brésilien d’arrêter ou non le dirigeant russe Vladimir Poutine s’il se rend dans le pays pour le sommet du G20 de l’année prochaine, a déclaré lundi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
« Si Poutine décide de nous rejoindre, c’est le pouvoir judiciaire qui décidera et non mon gouvernement », a déclaré Lula aux journalistes à New Delhi, où il participait cette année au sommet du G20.
Sa dernière déclaration s’écarte de sa position antérieure de samedi, lorsque Lula avait déclaré que Poutine ne serait pas arrêté s’il venait au Brésil pour le sommet de l’année prochaine à Rio de Janeiro.
« Je pense que Poutine peut facilement aller au Brésil », a déclaré Lula dans une interview accordée au média indien Firstpost. « Ce que je peux vous dire, c’est que si je suis président du Brésil et qu’il vient au Brésil, il ne sera pas arrêté. » […]
CNN, traduction automatique
Lundi 11/9, 10h50
Hot spots.
Lundi 11/9, 10h45
Haut-Karabakh.
Des sources russes ont affirmé que le contingent russe de maintien de la paix au Haut-Karabakh n’avait pas procédé à des rotations de personnel en raison des tensions croissantes entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Les sources russes ont également affirmé que le contingent russe de maintien de la paix est en « pleine alerte » en raison de l’escalade potentielle entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 10/9, traduction automatique
Lundi 11/9, 10h40
Plaintes russes.
Le Groupe de sabotage et de reconnaissance « Rusich », une unité paramilitaire irrégulière russe d’extrême droite, a publié le 8 septembre une liste de divers problèmes qui, selon lui, persistent le long de la ligne de front.
Rusich a affirmé que la portée et la précision de la contre-batterie russe étaient inférieures aux capacités ukrainiennes et que les forces russes manquaient d’obus Krasnopol à guidage laser et de drones pour les guider. Le groupe Rusich a également affirmé que le système de fusées à lancement multiple (MLRS) russe Tornado-S est moins résistant à la guerre électronique (GE) que les systèmes HIMARS fournis par l’Ukraine.
Le groupe Rusich a également noté que de nombreux personnels russes achètent leur propre technologie de communication, ce qui rend difficile la communication entre les différentes unités utilisant différents modèles de technologie.
Le groupe Rusich a affirmé que les forces russes n’évacuent pas le personnel blessé ou mort des zones de première ligne, et que ce manque d’évacuation a incité certains militaires russes à refuser d’accomplir des tâches de combat.
Le groupe Rusich est peut-être confronté à ces problèmes à une intensité et une fréquence plus élevées que les forces russes dans leur ensemble, car il s’agit d’une formation petite et irrégulière, mais l’ISW a régulièrement observé d’autres unités russes exprimant des problèmes similaires en matière de capacités de contre-batterie, de communications et d’évacuation.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 10/9, traduction automatique
Lundi 11/9, 10h30
Zapo.
Lundi 11/9, 10h25
G20 : autrement dit.
Libération - Le Premier ministre indien Narendra Modi (à droite) et les dirigeants du monde entier arrivent pour rendre hommage au mémorial du Mahatma Gandhi à Raj Ghat en marge du sommet du G20 à New Delhi le 10 septembre 2023. (Photo de Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le groupe du G20 venait profondément divisé. Il sort du sommet de New Delhi avec une déclaration commune inespérée, et donc une unité d’apparence. Dans ce groupe des 19 pays les plus riches du monde – dont les Etats-Unis, la Russie et la Chine – et de l’Union européenne, les dissensions étaient importantes autour de la façon de qualifier la guerre en Ukraine, de ses responsabilités et conséquences économiques.
La présidence indienne a réussi, dans les dernières heures et certainement grâce à sa position diplomatique neutre dans le conflit, à sauver un consensus. Il en résulte une dilution du langage contre la Russie par rapport à la déclaration de l’année dernière, à Bali. La Russie n’est plus nommée comme le pays agresseur, ce qui a choqué les autorités ukrainiennes. A la place, les membres rappellent leurs positions prises à l’ONU, où 16 des 19 pays du G20 ont condamné cette «agression» russe, et rappelé l’obligation de respecter l’intégrité territoriale des pays et l’interdiction de toute menace d’attaque nucléaire contre un autre Etat. […]
Libération
Après des centaines d’heures de négociations au G20 tenu à New Delhi, en Inde, les représentants des nations les plus riches du monde ont accepté une déclaration édulcorée qui ne va pas jusqu’à condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La déclaration finale du groupe indique que « tous les États doivent s’abstenir de la menace ou du recours à la force pour rechercher une acquisition territoriale » sans aucune condamnation explicite de l’invasion russe.
Moscou a salué dimanche le sommet du G20 comme un « succès inconditionnel », tandis que Kiev a déclaré que le groupe n’avait « aucune raison d’être fier ».
CNN, traduction automatique
Autrement dit, quand ton voisin est anthropophage, mieux vaut avoir de la grosse caillasse, j’allais dire nuc, sous la main.
Dimanche 10/9, 17h05
Hongrie.
Pour l’exploitation de la centrale nucléaire de Paks, le gouvernement hongrois a l’intention de passer à l’avenir du combustible nucléaire russe au combustible français afin de réduire sa dépendance énergétique à l’égard de la Russie. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Nexta, Twitter, traduction Deepl
Les commentaires s’étonnent : Orbanovitch a-t-il besoin d’argent européen ? Ne veut-il pas mettre ses oeufs dans le même panier ? Craint-il un défaut russe ?
Dimanche 10/9, 16h55
Roumanie (membre de l’OTAN).
Un homme enquête sur un cratère visible sur le site présumé de l'accident d'un drone de l'armée russe, à proximité de troncs d'arbres carbonisés et d'une zone d'explosion, près de Plauru, comté de Tulcea, Roumanie, le 7 septembre 2023. Inquam photos/Ovidiu Micsik via REUTERS
La Roumanie, membre de l’OTAN, a annoncé dimanche avoir protesté auprès de la Russie suite à la découverte sur son territoire de débris de drone « similaires à ceux utilisés par l’armée russe ». Le secrétaire d’Etat Iulian Fota a rencontré samedi le chargé d’affaires russe à Bucarest pour lui transmettre « la protestation de la Roumanie quant à la violation de l’espace aérien roumain », a annoncé le ministère des affaires étrangères roumain. M. Fota « a fermement demandé à la partie russe de mettre fin aux actions contre la population et les infrastructures ukrainiennes, y compris celles qui menaceraient de quelque manière que ce soit la sûreté et la sécurité des citoyens roumains dans la région ». […]
Le Monde
Dimanche 10/9, 14h00
G20.
Putler et Xi étaient aux abonnés absents lors du G20. Lavrov représentait la Russie et s’est déclaré satisfait.
« Le sommet est sans aucun doute un succès », a déclaré Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, lors d’une conférence de presse. « Nous avons été capables de déjouer les tentatives de l’Occident d’“ukrainiser” l’ordre du jour. »
[…] Les dirigeants des pays du G20 ont dénoncé samedi l’« emploi de la force » en Ukraine visant à obtenir des gains territoriaux, mais sans mentionner la Russie, selon une déclaration adoptée à l’issue du sommet. […]
Le Monde
Dimanche 10/9, 13h55
Des nouvelles d’Irina.
Bonjour. Je partage ma réussite : j’ai suivi une formation en radioprotection [elle montre son "certificat"].
Cela nous a été envoyé pour travailler en cas d'explosion nucléaire. Terribles réalités...
Dimanche 10/9, 12h50
Dimanche 10/9, 10h20
Zapo.
Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) basés à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) ont rapporté avoir entendu de nombreuses explosions au cours de la semaine dernière, signe possible d’une activité militaire accrue dans la région qui pourrait également constituer une menace potentielle pour la sécurité nucléaire et sécurité sur le site, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
Un peu plus d’un an après que l’AIEA a établi une présence permanente dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe pour aider à prévenir un accident lors du conflit en Ukraine, la situation générale de l’installation reste très précaire, a déclaré le directeur général Grossi.
Dès samedi dernier, l’équipe de l’AIEA a entendu une vingtaine d’explosions en trois jours, suivies de plusieurs autres ces derniers jours. La centrale elle-même n’a subi aucun dommage.
[…] Par ailleurs, le ZNPP a informé l’équipe de l’AIEA que d’autres frappes de drones avaient eu lieu dans la ville voisine d’Enerhodar – où vivent de nombreux employés de la centrale avec leurs familles – dans la matinée du 7 septembre. Aucune victime n’a été signalée. En outre, l’équipe de l’AIEA a été informée que le ZNPP avait décidé de réduire temporairement le nombre de personnel sur le site à des niveaux minimum au cours des prochains jours en raison des craintes d’un risque plus élevé d’activités militaires dans la région.
À l’usine, les experts de l’AIEA ont observé la présence continue de mines entre les clôtures périmétriques, mais ils n’en ont pas vu d’autres lors de leurs fouilles sur le site. Toutefois, ils n’ont toujours pas accès aux toits des tranches de réacteurs 1, 2, 5 et 6. L’équipe de l’AIEA a également demandé une visite guidée des six salles des machines, l’une après l’autre, afin de pouvoir évaluer pleinement : à un moment donné, s’il peut y avoir des éléments présents qui pourraient contrevenir aux cinq principes. À l’heure actuelle, cette demande n’a pas été accordée.
[…] Le ZNPP continue de recevoir de l’énergie hors site de la dernière ligne électrique restante de 750 kilovolts (kV) et d’une seule ligne électrique de secours de 330 kV. Les experts de l’AIEA ont été informés par le ZNPP que le site ne dispose actuellement d’aucune information sur l’état des réparations des lignes électriques hors site endommagées, car elles traversent toutes les zones de conflit militaire.
Ailleurs en Ukraine, des rotations d’experts de l’AIEA ont eu lieu cette semaine dans les centrales nucléaires de Khmelnitsky, Rivne et du sud de l’Ukraine, et une rotation de l’équipe sur le site de Tchernobyl est prévue la semaine prochaine. […]
AIEA, mise à jour 182, traduction automatique
Dimanche 10/9, 10h00
Déni de fait.
[…] L’envolée des températures de l’Atlantique Nord, le défaut de reconstitution des glaces de mer autour de l’Antarctique, notamment, ont suscité chez nombre d’observateurs une terreur teintée d’incrédulité. Au premier coup d’œil sur les courbes de températures de l’océan, un chercheur confie avoir eu le réflexe de penser que les radiomètres du système de surveillance par satellite Copernicus étaient peut-être défectueux. Ce n’était – hélas – pas le cas.
Cette aggravation récente des effets du réchauffement coïncide, et c’est une autre cause de sidération, avec un retour apparent du climatoscepticisme dans la conversation publique. Très marqués sur les réseaux sociaux ces derniers mois, les discours niant la réalité du changement climatique et/ou ses causes anthropiques seraient sur une pente ascendante depuis quelques années.
[…] Le monde politique en est le reflet. Il n’y existe aujourd’hui presque plus de déni pleinement assumé sur le sujet. Néanmoins, il persiste, à travers tout l’échiquier politique, une variété de prises de position ou de déclarations trahissant mille nuances de scepticisme. A commencer par le président de la République, qui, dans ses vœux pour l’année 2023, marquée par des températures caniculaires et la pire sécheresse depuis quatre siècles en Europe, s’est interrogé : « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires, cet été dans notre pays ? » Ce n’est pas un lapsus. Un tel texte n’a pas été prononcé sans avoir été méticuleusement relu par les collaborateurs d’Emmanuel Macron […] ignorant plus de trois décennies d’expertise internationale sur le changement climatique.
[…] Ce qui est vrai à l’Elysée l’est aussi à tous les niveaux de responsabilité, et à travers presque tout le spectre politique. De l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui attribue la crise climatique à la démographie africaine, au député (RN) du Loiret Thomas Ménagé, qui estime que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) « exagère ». Dans des communes de la « banlieue rouge » de Paris, on fait arracher des arbres centenaires – un des meilleurs remparts contre les îlots de chaleur urbains – pour des aménagements urbains contingents, comme si la prochaine canicule était la dernière. Quant à Carole Delga, la présidente (PS) du conseil régional d’Occitanie, elle assure placer très haut la question climatique dans l’ordre de ses priorités, tout en soutenant l’abattage de centaines d’arbres et le bétonnage de plus de 300 hectares de terres agricoles pour construire l’A69, entre Castres et Toulouse.
[…] Ces arbitrages trahissent chez ceux qui les prennent, au-delà des déclarations convenues, un for intérieur profondément sceptique sur la réalité de la menace et tout son potentiel d’aggravation. […]
Le Monde
Dimanche 10/9, 9h55
Gros défis.
Dimanche 10/9, 9h30
Grosse opportunité.
[…] Pour clore le symposium, le directeur général de l’Association nucléaire mondiale, Sama Bilbao y León, a déclaré : « Nous avons la reconnaissance des décideurs politiques, nous avons l’attention de la communauté financière – nous sommes maintenant prêts à agir ensemble et à tenir nos promesses… et à tirer le meilleur parti de l’énorme opportunité qui s’offre à nous ».
World Nuclear News, traduction automatique
Samedi 9/9, 22h35
Hors-sujet (ambiance fin de quart de siècle).
L’application repose entre autres, sur l’outil d’intelligence artificielle conversationnel ChatGPT. Ses fonctionnalités de dialogue qui sont tout de même poussées offrent alors la possibilité de créer des conversations fictives avec Jésus, Marie, Moïse, Dieu et de nombreux apôtres comme Pierre, Matthieu, Marc, Luc, Jean et plus encore.
D’après son créateur, le français Stéphane Peter, elle présente tout de même quelques limites comme celles de se bloquer après huit messages envoyés successivement. Pour pouvoir bénéficier de messages supplémentaires, les utilisateurs doivent inviter leurs contacts à tester l’application. De plus, seuls certains personnages bibliques sont accessibles avec la version gratuite. Pour profiter d’une utilisation complète et sans limite, il faudra débourser 2,77 euros par mois. […]
Creapils
Est-ce que je parle vraiment à Jésus ? N’est-ce pas blasphématoire ? Notre application est un outil d’exploration, d’éducation et d’engagement avec les récits bibliques, et elle n’est pas destinée à remplacer ou imiter la communication directe avec des entités divines, qui est un aspect profondément personnel de la foi. L’application basée sur l’IA ne prétend pas fournir de véritables idées divines ni posséder une quelconque forme de conscience divine, mais utilise simplement son modèle de langage pour générer des réponses basées sur un large corpus de textes bibliques et religieux. Le but de l’application est de stimuler la réflexion, d’approfondir la compréhension des textes religieux et d’encourager des conversations significatives sur la foi.
Puis-je vraiment discuter avec Satan ? Satan est inclus dans l’application pour fournir une compréhension complète des récits bibliques, reflétant le rôle du personnage tel que décrit dans la Bible. Cependant, l’interaction avec Satan est désactivée par défaut et doit être activée manuellement par l’utilisateur s’il choisit d’interagir avec ce personnage. La représentation est ancrée dans les enseignements chrétiens et les utilisateurs ont un contrôle total sur leur engagement avec toutes les personnalités de l’application. […]
Text with Jesus, FAQ, op. cit.
Samedi 9/9, 22h20
Rappel.
[…] Si la guerre était strictement entre l’Ukraine et la Russie et que l’Occident n’avait aucun intérêt réel dans cette guerre (comme le prétendent un nombre non négligeable de personnes de droite et de gauche), alors l’aide occidentale à l’Ukraine serait un acte de générosité pour lequel les Ukrainiens devraient en effet être très reconnaissants.
D’autre part, les dirigeants occidentaux parlent souvent comme si la guerre n’était pas simplement entre la Russie et l’Ukraine, et qu’en défendant sa propre démocratie (aussi imparfaite soit-elle) contre l’agression d’une autocratie russe, l’Ukraine défendait la liberté et la démocratie contre l’oppression tyrannique et l’autocratie dans le monde entier.
D’autres, dont le politologue canadien Waller Newell et moi-même, ont soutenu que les enjeux sont encore plus importants : ce sont les principes et la culture de la civilisation occidentale moderne, éprise de liberté, qui sont de plus en plus attaqués par les forces anti-occidentales dirigées par la Russie et la Chine, et l’Ukraine est le champ de bataille actuel de ce « choc des civilisations » mondial.
Cela signifie que l’Occident peut tirer d’importants bénéfices en termes de sécurité de l’énorme sacrifice que fait l’Ukraine en supportant le fardeau d’une guerre qu’elle mène toute seule. Si ces dirigeants étaient fidèles à leurs paroles, les membres de l’OTAN se battraient aux côtés des Ukrainiens, mais ce n’est pas le cas.
The Kyiv Independent, Comment la « double pensée » occidentale pourrait entraîner la défaite de l’Ukraine, traduction Deepl
Samedi 9/9, 22h00
Ozone (suite) : de l’emploi des normes.
Accablée par la chaleur, Paris suffoque et se prépare à subir, dimanche 10 septembre, son cinquième jour consécutif de pic de pollution à l’ozone. Une situation totalement inédite pour la saison. Pourtant, la Préfecture de police de Paris se refuse toujours à activer la circulation différenciée. Prérogative de la préfecture, cette mesure permet d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants sur la base de la fameuse vignette Crit’Air en cas d’épisode de pollution persistant (plus de deux jours).
[…] « Pour ne pas entraver la Coupe du monde rugby, la Préfecture de police de Paris refuse de baisser la circulation, déplore David Belliard [élu écologiste de la Mairie de Paris]. Elle semble considérer que la circulation différenciée, moyen efficace de réduire la pollution rapidement, serait trop contraignante pour les spectateurs et spectatrices attendues à l’événement. Couplée à la gratuité des transports, cela ne devrait être que très peu contraignant et ce serait même économiquement intéressant. »
Une seule réunion d’information a été organisée entre la préfecture, les élus et les experts de la qualité de l’air et de la santé, mercredi 6 septembre. Lors de cette réunion, la Coupe du monde a bien été invoquée par les autorités pour expliquer la non-mise en place de la circulation différenciée, confirme un participant.
[…] La directrice d’Airparif juge, en outre, que les recommandations sanitaires ont été « insuffisantes » : « Cette fin de semaine, des élèves faisaient de l’athlétisme sur des stades en bordure du périphérique, en pleine vague de chaleur et de pollution. »
Le Monde
Samedi 9/9, 19h20
Géographie chinoise (suite).
Jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a rejeté toute suggestion de réouverture du conflit territorial [autour de l’île Bolchoï Ussuriysky], qui, selon elle, avait été réglé par des accords bilatéraux il y a plus de 15 ans.
« Les parties russe et chinoise adhèrent à la position commune selon laquelle la question frontalière entre nos pays a été finalement résolue », a déclaré Zakharova dans un communiqué publié sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères.
« Son règlement a été marqué par la ratification en 2005 de l’Accord complémentaire sur la frontière russo-chinoise dans sa partie orientale, selon lequel l’île Bolchoï Ussuriysky a été divisée entre les parties. »
[…] La nouvelle carte de Pékin a créé de nouvelles tensions avec plusieurs autres voisins. L’Inde, la Malaisie, Taiwan et les Philippines ont tous exprimé leur opposition à cet accaparement symbolique des terres.
Les responsables chinois ne s’excusent pas. « Une carte nationale correcte est un symbole de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale », a déclaré Li Yongchun, un haut responsable du ministère des Ressources. […]
Newsweek, traduction automatique
Samedi 9/9, 19h15
Pacha a eu son congé ! On se rejoint demain à Irpin, chez nous ! Je prends le train tout à l’heure, je serai à Kyiv demain matin vers 6 heures et lui devrait arriver vers midi. J’ai une bouteille de champagne français…
Olga, Viber (vocal)
Samedi 9/9, 18h10
Le Japon vise la Lune avec délicatesse.
La fusée japonaise H-2A transportant l’atterrisseur lunaire SLIM et le télescope spatial XRISM a décollé du centre spatial de Tanegashima à 23h42 GMT le 7 septembre, soit environ 10 jours plus tard que prévu initialement, en raison d’imprévus météorologiques.
Les deux engins spatiaux ont été déployés dans les délais, l’un après l’autre moins d’une heure après le décollage, selon l’agence spatiale japonaise (JAXA). Si tout se passe comme prévu, dans quelques mois, SLIM tentera de réaliser le tout premier atterrissage en douceur du Japon sur la Lune. Au-delà d’une simple quête de découverte, cette mission vise à établir de nouvelles normes en matière d’atterrissage lunaire et à renforcer la place du Japon dans l’arène spatiale internationale.
Le « SLIM » (Smart Lander for Investigating Moon) représente une prouesse technologique majeure de la mission « Moon Sniper ». Contrairement aux atterrisseurs traditionnels, qui peuvent avoir des marges d’erreur de plusieurs kilomètres lors de l’atterrissage, SLIM promet une extrême précision. Il est capable de cibler un emplacement spécifique sur la surface lunaire et d’y atterrir avec une marge d’erreur inférieure à 100 mètres.
[…] en réussissant un atterrissage en douceur, le Japon ne se contenterait pas de démontrer sa maîtrise technologique, mais affirmerait également sa position en tant que puissance spatiale majeure, capable de rivaliser avec les leaders établis du domaine.
Trust my science
Samedi 9/9, 14h45
Mael, les prix baissent…
Pour le cinquième mois consécutif, les prix des modules [photovoltaïques] ont continué à baisser avec une moyenne d’environ 6 %. La baisse continue des prix a conduit à une réduction moyenne globale de 25 % pour toutes les technologies de modules depuis le début de l’année.
Même si les coûts des matières premières en Chine se stabilisent, les stocks élevés continuent à faire baisser les prix des modules. Les fabricants et les grossistes sont confrontés à des pertes récurrentes dans leurs activités quotidiennes et, pour écouler ces stocks accumulés, des rabais sont consentis sur les prix des modules. Les entreprises qui ne sont pas disposées à vendre à des prix inférieurs à ceux de la production ou de l’achat risquent d’être perdantes. […]
PV magazine
Samedi 9/9, 14h35
Embauches.
L’expansion prévue de l’énergie nucléaire dans le monde signifie que le secteur aura besoin de beaucoup plus de travailleurs. Les participants au World Nuclear Symposium [du 6 au 8 septembre à Londres] ont donné leur avis sur les meilleurs moyens de recruter du personnel, et une nouvelle initiative de mentorat a été annoncée.
Le modérateur de la session, Tamer Albishawi, responsable du nucléaire à Hinkley Point C au Royaume-Uni, a expliqué qu’un rapport récent prévoyait que la main-d’œuvre nucléaire britannique, qui compte actuellement 64 000 personnes, devrait plus que tripler pour atteindre environ 200 000 personnes dans les cinq prochaines années. « Il y a donc un fossé, et je pense honnêtement qu’il est peut-être plus grand que ce que certains d’entre nous peuvent voir », a-t-il déclaré.
Shaima Al Mansoori, directrice de l’éducation et de la formation à l’Autorité fédérale de régulation nucléaire des Émirats arabes unis (FANR), a déclaré qu’il existait une situation similaire dans d’autres pays, ce qui témoigne de la nécessité d’élargir le recrutement à l’échelle mondiale. Elle a réparti les compétences en trois catégories, au-delà des attributs généraux – tels que l’intégrité – que l’on attendrait de toutes les recrues. Ces trois catégories sont tout d’abord les compétences génériques des diplômés universitaires, puis la spécialisation dans le domaine nucléaire, par exemple dans le domaine de la réglementation. La dernière catégorie, qui ne concerne peut-être pas encore un grand nombre de personnes, mais qui est requise dès maintenant, est celle des compétences liées aux nouveaux types de réacteurs et aux petits réacteurs modulaires, « la plupart des pays s’orientant dans cette direction ».
[…] Grace Stanke, qui est étudiante en ingénierie nucléaire et qui, en tant que Miss America 2023, a défendu le nucléaire, a déclaré que les technologies émergentes « ajoutent cette excitation et cet intérêt » pour les jeunes qui « veulent simplement faire le bien, ils veulent faire mieux – je pense que le thème récurrent est que nous sommes très orientés vers la mission … l’une des choses les plus importantes pour moi est de savoir ce que fait réellement cette entreprise ? Quel est son objectif final ? Comment rend-elle le monde meilleur ?
[…] La session a également été l’occasion d’annoncer une nouvelle initiative mondiale de mentorat qui devrait être officiellement lancée par Women in Nuclear Global (WIN-Global) en novembre. Mme Thomas a déclaré que cette initiative était ouverte à tous les acteurs du secteur, quel que soit leur niveau ou leur sexe, et qu’il s’agissait d’un premier appel à l’industrie pour attirer des mentors et des mentorés. […]
World Nuclear News, traduction Deepl
Samedi 9/9, 14h15
Cher nuc.
Trois chercheurs du Bureau européen de l’environnement (EEB), de la Stockholm School of Economics (SSE) et de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK) ont publié un article questionnant l’injonction politique à augmenter les investissements nucléaires, en particulier dans l’Union européenne (UE) et aux États-Unis (États-Unis).
PV magazine
Une forte pression a été exercée pour promouvoir l’augmentation des investissements dans les nouvelles centrales nucléaires en tant que stratégie de décarbonisation des économies, en particulier dans l’Union européenne (UE) et aux États-Unis (US). Ces initiatives ne reposent pas sur des bases factuelles solides. Les investissements dans les nouvelles centrales nucléaires sont néfastes pour le climat en raison des coûts élevés et des longs délais de construction. Compte tenu de l’urgence de l’atténuation du changement climatique, qui nécessite de réduire les émissions du réseau électrique de l’UE à près de zéro dans les années 2030 (Pietzcker et al.1), la préférence devrait être donnée à la technologie la moins chère qui peut être déployée le plus rapidement. En termes de coûts et de rapidité, les sources d’énergie renouvelables l’emportent sur le nucléaire. Chaque euro investi dans de nouvelles centrales nucléaires retarde donc la décarbonisation par rapport aux investissements dans les énergies renouvelables. Dans un monde en voie de décarbonisation, les retards augmentent les émissions de CO2.
[…] Les dépassements de coûts des projets nucléaires récents sont spectaculaires. Dans une évaluation comparative internationale des dépassements de coûts de construction des infrastructures électriques, Sovacool et al. constatent que les réacteurs nucléaires sont le type d’investissement qui présente les dépassements de coûts les plus fréquents et les plus importants, avec les barrages hydroélectriques. 97 % des 180 projets d’investissement dans des réacteurs nucléaires inclus dans leur analyse ont subi des dépassements de coûts, avec une augmentation moyenne des coûts de 117 % par projet. Plus récemment, l’estimation actuelle des coûts de construction du projet français de Flamanville s’élève à 13,2 milliards d’euros contre 3,3 milliards d’euros initialement (chiffres qui n’incluent même pas les coûts de financement, que la Cour des comptes française a estimés à 4,2 milliards d’euros contre 1,2 milliard d’euros initialement) et ceux de la centrale finlandaise d’Olkiluoto, récemment mise en service, à 11 milliards d’euros au lieu de 3 milliards d’euros. « Les coûts de construction sont suffisamment élevés pour qu’il devienne difficile d’avancer un argument économique en faveur du nucléaire », constate Davis. De même, Wealer et al. concluent que « l’investissement dans une centrale nucléaire de génération III/III+ … engendrerait très probablement des pertes significatives ».
Les coûts de construction sont déterminés par la sécurité. Les accidents nucléaires restent possibles et les dommages peuvent être mondiaux. Rangel et Lévêque notent qu’il est difficile de déterminer si les investissements en matière de sûreté sont rentables en raison des dommages considérables qui surviennent avec une « probabilité faible et incertaine ». Les centrales nucléaires construites relativement rapidement au cours des décennies précédentes avaient des exigences de sûreté moins élevées. La préférence des décideurs politiques pour la sécurité est logique étant donné que la couverture d’assurance privée des exploitants de centrales nucléaires est généralement très limitée.
[…] Au-delà des coûts de construction, le coût du capital est un paramètre critique pour évaluer la viabilité de l’énergie nucléaire. Premièrement, les délais et délais de construction très longs génèrent des coûts de financement particulièrement importants pour un taux d’intérêt donné. Portugal-Pereira et al. font état d’une escalade des coûts d’investissement à l’échelle mondiale en raison des retards croissants dans la construction de la dernière génération de réacteurs nucléaires construits depuis les années 2010. La Cour des comptes française estime que le coût de la centrale nucléaire française de Flamanville passera de 13,2 milliards d’euros à 20 milliards d’euros une fois pris en compte les coûts et les retards de financement.
[…] Malgré sa faible rentabilité, l’énergie nucléaire est présentée comme un bon investissement pour lutter contre le changement climatique. Cependant, aujourd’hui, le défi de la rentabilité du nucléaire ne vient pas du charbon ou du gaz mais des énergies renouvelables. Il est difficile d’exagérer à quel point les coûts des énergies renouvelables ont diminué (voir Figure 1). Peu de publications ont anticipé ces baisses de coûts, et le débat public repose souvent sur des hypothèses de coûts dépassées.
[…] L’analyse de rentabilisation et les aspects économiques sont peut-être médiocres, mais à la lumière de la menace très réelle d’une catastrophe climatique, ne devrions-nous pas investir dans toutes les alternatives aux combustibles fossiles ? Le problème est que la construction des centrales nucléaires est lente et la livraison incertaine.
Même l’Agence internationale de l’énergie atomique et l’Agence pour l’énergie nucléaire, organisations promouvant l’utilisation de l’énergie nucléaire, supposent des délais de construction d’environ une décennie, alors que les énergies renouvelables peuvent être mises en ligne en une fraction de ce temps. Compte tenu des retards dans la planification et l’approbation réglementaire, toute nouvelle centrale nucléaire serait mise en service trop tard pour contribuer à décarboner nos économies à temps.
[…] Avec suffisamment de temps, il sera peut-être possible de construire une centrale nucléaire répondant aux normes de sécurité les plus élevées et de rester économique même en tenant compte des coûts de stockage des déchets nucléaires pendant des milliers d’années. Cependant, la construction de centrales nucléaires nécessite de nombreuses années de planification et de construction et est coûteuse, tandis que la crise climatique exige une urgence et nécessite des investissements si importants que la rentabilité est d’une importance capitale. S’appuyer sur de nouvelles constructions nucléaires pour atteindre les objectifs climatiques de l’UE est pratiquement impossible : même dans des hypothèses très optimistes, le nouveau nucléaire en France ne commencera à fournir de l’électricité à faibles émissions qu’en 2035 – trop tard pour les réductions beaucoup plus rapides des émissions du secteur électrique requises par les objectifs climatiques de l’UE. Et que se passerait-il en cas de nouveau retard, comme cela a été le cas pour toutes les constructions nucléaires récentes dans les pays de l’OCDE ? Dans un monde en voie de décarbonation, les retards dans les constructions nucléaires se traduisent par une augmentation des émissions. Si les gouvernements et les acteurs économiques croient que l’énergie nucléaire sera mise en service à une certaine date, ils ne feront pas de plans alternatifs, et sans plans alternatifs, le système électrique actuel à forte intensité de carbone restera en place, rendant les objectifs climatiques irréalisables.
Science Direct, Luc Haywood, Marion Léroutier, Robert Pietzcker, Pourquoi investir dans de nouvelles centrales nucléaires est mauvais pour le climat
[Voir l’article source pour les références d’auteurs ôtées par souci de lisibilité]
Samedi 9/9, 14h05
Le Flakpanzer Gepard de fabrication allemande est une paire de canons automatiques de 35 millimètres guidés par radar dans une tourelle pour deux personnes couplée à un châssis de char Leopard 1, qui accueille un conducteur.
Il s’agit sans doute du meilleur canon anti-aérien automoteur au monde. Un ancien commandant du Gepard a affirmé que le radar de suivi en bande Ku d’une portée de neuf milles du véhicule, signalé par un radar de recherche en bande S, pouvait se verrouiller sur les oiseaux.
[…] En avril 2022, deux mois seulement après le début de la guerre plus large menée par la Russie contre l’Ukraine, l’Allemagne a promis à l’effort de guerre ukrainien 52 Gepard remis à neuf provenant des stocks allemands. Quatorze mois plus tard, en juin 2023, l’Allemagne a promis 15 Gepards supplémentaires. Et les États-Unis ont annoncé qu’ils rachèteraient 30 Gepard à un opérateur non spécifié – la Jordanie, semble-t-il – et les remettraient également à l’Ukraine.
Quelque part dans l’envoi allemand se trouvaient une partie ou la totalité des 15 Gepard 1A2 que le Qatar a acquis en 2018 spécifiquement pour protéger l’espace aérien pendant les matchs de la Coupe du monde que ce pays a accueillis. Des informations ont été publiées en février selon lesquelles Berlin était en pourparlers avec Doha pour racheter les 15 Flakpanzers […]
Forbes, traduction automatique
Samedi 9/9, 13h00
Fusion ASN-IRSN : le retour.
Le projet de loi sur la sûreté nucléaire, retour d’une réforme controversée voulue par le gouvernement [français], est en cours de rédaction, l’intersyndicale de l’IRSN, l’institut expert du secteur promis au démantèlement, mettant en garde vendredi contre « une usine à gaz » source de risques.
Un « Conseil de politique nucléaire » réuni autour d’Emmanuel Macron a donné fin juillet « mission à la ministre de la Transition énergétique d’engager les concertations avec les parties prenantes et les parlementaires en vue de préparer un projet de loi d’ici l’automne », indique le ministère.
[…] Sur fond de relance du programme nucléaire, elle vise pour le gouvernement à « adapter » et « fluidifier » les décisions, mais ses détracteurs redoutent une perte d’indépendance et de qualité de l’expertise et une moindre transparence à l’égard du public. Ce projet avait été retoqué par le Parlement en mai.
[…] « la ministre nous a précisé que le projet de loi n’intègrerait pas de garanties sur la séparation des fonctions expertise et décision« , ajoutent les représentants du personnel [de l’IRSN] dans un communiqué.
« L’évaluation technique des risques se trouvera donc sous le contrôle du décideur et de ses contraintes. C’est contraire aux règles de déontologie qui font consensus au plan international », s’alarment-ils. […]
L’info durable
Samedi 9/9, 13h00
Carotte nuc.
Qu’il paraît lointain, le temps du repli du nucléaire voulu par l’Etat [français]… Tandis que le projet de loi sur l’avenir énergétique de la France, supposé acter la relance de l’atome, devrait atterrir sur le bureau des parlementaires à l’automne, le gouvernement veut montrer qu’il fait tout son possible pour doper la production des réacteurs d’EDF. Car si cette dernière est repartie à la hausse cet été, la débâcle de l’an dernier reste dans toutes les têtes : en 2022, le pays n’a produit que 62,7% de son électricité à partir de nucléaire, du jamais vu depuis 30 ans. D’autant que la baisse s’avère tendancielle. Alors qu’en 2015, les centrales françaises ont généré 420 térawattheures (TWh), ce n’était plus que 279 TWh l’an dernier, et 330 TWh au plus cette année, selon les prévisions de l’énergéticien.
Afin de faire grimper la courbe, l’exécutif a ainsi dégainé l’argument financier. Avec un instrument bien connu dans le privé : une partie de la rémunération des dirigeants d’EDF dépendra en partie de l’atteinte ou non d’objectifs de la production nucléaire fixés chaque année par l’Etat, a annoncé ce matin la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur Radio J.
De quoi rendre perplexe un ex-cadre dirigeant ayant requis l’anonymat. « Cela ressemble à un effet d’annonce. Depuis très longtemps, les bonus accordés en fin d’année chez EDF aux responsables de la production sont liés aux performances de production », affirme-t-il. Une information confirmée par plusieurs salariés et ex-salariés du groupe contactés par La Tribune.
Alors, pourquoi une telle déclaration ? « C’est une décision du Conseil de politique nucléaire (CPN) de juillet dernier. S’il est exact que certains cadres ont une rémunération variable basée sur des indicateurs sur la production, ce n’est pas une pratique généralisée », explique-t-on au sein du cabinet d’Agnès Pannier-Runacher. […]
La Tribune
Et le bâton ?
Samedi 9/9, 10h25
Zapo.
Samedi 9/9, 10h10
Extraterrestre.
La NASA et l’armée américaine prévoient de lancer un vaisseau spatial à propulsion nucléaire en orbite terrestre fin 2025 ou début 2026.
Le projet, connu sous le nom de DRACO (« Demonstration Rocket for Agile Cislunar Operations »), vise à tester dans l’espace la propulsion nucléaire thermique (NTP), une technologie potentiellement révolutionnaire qui pourrait aider l’humanité à s’installer sur Mars et dans d’autres mondes lointains.
[…] Les fusées nucléaires thermiques transportent de petits réacteurs à fission, qui libèrent des quantités incroyables de chaleur lorsqu’ils divisent les atomes. Cette chaleur est ensuite appliquée à un gaz propulseur, qui se dilate et est canalisé dans l’espace à travers une tuyère pour créer une poussée. […]
Space
Le programme DRACO […] est peut-être bien sur le point de réaliser un rêve technologique vieux de plus de soixante ans.
La propulsion nucléaire et aérienne est en effet un projet qui était très en vogue dans les années 1940 à 1970. On en a pour preuve le mode de propulsion imaginé par Hergé dans sa bande dessinée, et qui, bien que visionnaire, reflétait en réalité surtout l’air du temps. Il faut dire que, les sous-marins à propulsion nucléaire étant déjà de la partie, et pouvant évoluer sous eau pendant des mois, l’idée d’un avion ou d’une fusée qui n’aurait jamais (ou presque) besoin d’être alimenté en carburant, avait de quoi faire rêver.
Récemment, l’idée est un peu revenue sur le devant de la scène. Aussi bien pour l’aviation, avec par exemple le projet fou du Sky Cruise (un avion-paquebot propulsé nucléairement et qui ne se poserait jamais), que pour l’industrie spatiale avec ce projet DRACO qui est, il faut le dire, beaucoup plus réaliste.
Tellement réaliste qu’il pourrait bien voir le jour pour 2027. Il faut dire que les enjeux sont de taille. Pour l’instant, se rendre sur Mars devrait prendre plus de six mois au minimum. Avec cette nouvelle technologie, il ne faudrait plus que quarante jours. […]
Le Soir
[…] Vous savez tous ce que c’est qu’un sous-marin nucléaire ? Un sous-marin nucléaire, c’est un sous-marin avec une sorte de mini-centrale nucléaire dans ses fesses qui lui permet d’avancer. D’avancer de façon furtive, mais surtout, ai-je pensé en caleçon, de façon décarbonée ! Et donc, là, je me suis dit, mais attends, puisqu’on sait faire des sous-marins nucléaires, pourquoi on ne fait pas des avions nucléaires ? Hop, on fout un mini Fessenheim dans un Airbus et paf, à nous les Paris-Nice trempés dans la conscience tranquille.
Et puis j’ai fait des petites recherches et j’ai découvert que les êtres humains ont déjà envisagé de faire des avions à propulsion nucléaire pendant la Guerre froide. Bon, l’idée bien sûr à l’époque c’était pas de pouvoir aller au Maldives sans se faire engueuler par la planète.
Non, l’idée c’était de faire un bombardier qui puisse rester dans les airs pendant des mois sans jamais remettre du carburant, comme un sous-marin nucléaire.
Mais tristement, on a vite été confronté à un problème, au-delà du fait que ça fait un Fukushima volant, ce qui peut être un petit peu embêtant. Le problème c’est que si vous mettez une centrale nucléaire dans un avion, il faut aussi mettre dedans un bouclier anti-radiation qui pèse super lourd. Alors on fait à peu près la même chose dans les sous-marins, mais dans les sous-marins c’est pas grave que ça pèse super lourd.
Je veux dire, les baleines aussi, elles sont super lourdes et pourtant elles nagent de ouf. Mais dans un avion, ça rend les décollages trop laborieux. Pourtant au début des années 1960, il y a quand même des types de l’armée américaine qui ont dit : « Viens, c’est pas grave, on ne met pas de bouclier anti-radiation dans l’avion nucléaire ».
Et on lui a répondu « Ouais, mais attends, les pilotes de l’avion, du coup, ils vont être irradiés et ils vont choper le cancer ». Et là, je vous jure que c’est vrai, les types de l’armée, ils ont répondu « Bah, on n’a qu’à prendre des pilotes très très vieux, comme ça ils mourront de leur belle mort de vieux avant de mourir du cancer ». Trop fort, on sacrifie les vieux !
Aujourd’hui, l’avion nucléaire, pour plein de raisons, dont celle-ci, il est très largement aux oubliettes, mais j’avoue que quelquefois, chez moi, en caleçon, j’en rêve encore.
France Inter, David Castello-Lopes se demande si l’on a déjà pensé à utiliser l’énergie nucléaire pour faire voler les avions.
Samedi 9/9, 9h25
Céréales en Mer Noires.
L’Ukraine a commencé à exporter des céréales via les ports maritimes croates, dans le but d’élargir ses routes d’exportation alors que ses ports de la mer Noire sont bloqués, a déclaré un haut responsable ukrainien jeudi 7 septembre, cité par Reuters . La principale route d’exportation des céréales de l’Ukraine passe généralement par les ports de la mer Noire, mais Kiev cherche des alternatives depuis l’invasion russe l’année dernière et la décision de Moscou en juillet de se retirer d’un accord autorisant un transport sûr sur la mer Noire. […]
Timpul, traduction automatique
Selon un communiqué de Downing Street, des avions de la Royal Air Force survolent la mer Noire pour « dissuader la Russie de mener des frappes illégales contre des navires civils transportant des céréales ».
« Nous utiliserons nos services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance pour suivre l’activité russe en mer Noire, interpeller la Russie si nous voyons des signes avant-coureurs montrant qu’elle prépare des attaques contre des navires civils ou des infrastructures en mer Noire », précise le communiqué.
Le Monde
L’armée russe continue de bombarder systématiquement les installations portuaires destinées aux exportation de céréales. Et au cours de leurs attaques, les troupes de Poutine ont atteint au moins à deux reprises le territoire de la Roumanie voisine.
Et pourtant les réactions de la Roumanie comme de l’OTAN semblent gênées, exprimant une volonté manifeste de minimiser la gravité des faits et surtout d’éviter une question qui semble pourtant simple : pourquoi l’OTAN ne déploie pas une protection sol-air pour protéger son propre territoire dans cette zone qui est frappée quotidiennement par des missiles et des drones russes ?
De fait, cette couverture sol-air de la frontière de la Roumanie pourrait apporter un peu d’aide à la défense ukrainienne sans risque d’engager autre chose que des aéronefs russes sans pilotes. Pourquoi une telle frilosité de l’OTAN ? Probablement pour empêcher toute escalade, au moment où la guerre en Ukraine est à son paroxysme, parce que le front est en bouillonnement et que l’offensive ukrainienne peut désormais basculer carrément.
L’offensive de l’Ukraine n’est pas sans inquiéter ses alliés qui pourtant la soutiennent : mais veulent-ils vraiment la victoire de l’Ukraine ou craignent-ils plus encore une escalade du conflit et au fond la déstabilisation d’un empire menaçant ? Il me semble que sur ce point, le soutien des alliés n’est pas toujours très net…
Ne pas subir, Guillaume Ancel
Vendredi 8/9, 20h05
Ozone.
[…] Les fortes chaleurs et l’ensoleillement réagissent avec les gaz d’échappement des voitures et camions et des composés organiques volatils pour générer de l’ozone, un gaz nocif en basse altitude qui provoque des problèmes respiratoires et des crises d’asthme.
C’est ce que subit l’Ile-de-France depuis mercredi, avec «un vent faible empêchant la dispersion de la pollution», a noté l’organisme Airparif, qui estime qu’aucune amélioration «franche» n’est à attendre avant le début de semaine prochaine. Cet épisode «aussi tardif dans la saison estivale est rare», ajoute cette association régionale de surveillance de la qualité de l’air, soulignant «les liens étroits entre pollution de l’air et changement climatique». […]
Libération
Vendredi 8/9, 19h35
1,2°C.
Les pays du monde entier doivent faire « beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts » en matière de lutte contre le changement climatique, selon un premier bilan de la mise en oeuvre de l’accord de Paris de 2015, publié vendredi par l’ONU à 83 jours de la COP28.
« Le monde n’est pas sur la trajectoire pour atteindre les objectifs de long terme de l’accord de Paris », conclut le bilan publié sous l’égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
[…] L’intérêt de ce nouveau rappel à l’ordre, qui puise dans les volumineux et alarmants rapports scientifiques du Giec, est qu’il constituera la base indiscutable des âpres négociations de la 28e conférence climatique de l’ONU, du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis, annoncée comme la plus grande COP jamais réunie, avec au coeur des discussions l’avenir des énergies fossiles: charbon, pétrole et gaz.
[…] Ce « bilan des efforts mondiaux de mise en oeuvre de l’Accord de Paris » — « Global stocktake » dans le jargon onusien — est un document attendu de longue date, et le premier exercice du genre depuis l’accord de 2015.
A cette occasion, les nations du monde s’étaient engagées à limiter l’augmentation de la température mondiale bien en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre leurs efforts pour la limiter à 1,5°C.
Avec déjà près de 1,2°C de réchauffement, le monde subit dès à présent des événements extrêmes comme les canicules, sécheresses, inondations et méga-feux qui ont ravagé diverses régions du monde cet été, le plus chaud jamais mesuré sur le globe. Et sont démultipliés à chaque dixième de réchauffement supplémentaire. […]
Connaissance des énergies
Vendredi 8/9, 19h30
Zapo.
Vendredi 8/9, 19h20
Gros moyens.
[...] Dans la région de Kalouga, des prêtres ont déversé 100 litres d'eau bénite sur une base militaire depuis un hélicoptère Pour ce faire, ils ont fait appel à des militaires, à des pulvérisateurs et à des bouteilles d'eau bénite. [...] (traduction automatique)
Vendredi 8/9, 19h15
Olga a signalé qu’elle allait bien après l’attaque sur Kryvyi Rih ce matin.
Vendredi 8/9, 9h05
Sous-marin nuc.
Kim Jong-un assiste au lancement du sous-marin «Hero Kim Kun Ok», le 6 septembre 2023. Image publiée par l'agence nord-coréenne KCNA. AFP - STR
la Corée du Nord a annoncé avoir construit un « sous-marin nucléaire tactique d’attaque » dans le cadre de ses efforts pour renforcer sa force navale, a indiqué l’agence de presse d’État KCNA.
Le nouveau sous-marin n°841, baptisé Hero Kim Kun Ok a été dévoilé mercredi lors d’une cérémonie présidée par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un […] La Corée du Nord va transformer ses sous-marins existants pour en faire des vaisseaux de combat équipés d’armes nucléaires, a-t-il déclaré.
[…] Selon la Nuclear Threat Initiative, un groupe de réflexion basé aux États-Unis, la Corée du Nord possède entre 64 et 86 sous-marins, soit l’une des plus importantes flottes de sous-marins au monde. Toutefois, les experts doutent qu’ils soient tous opérationnels étant donné l’âge des navires, selon NTI. En 2019, les médias d’État avaient montré Kim Jong Un inspectant un sous-marin qui n’avait jamais été signalé auparavant.
« Il s’agit du même sous-marin, bien que modifié en profondeur », a estimé Joseph Dempsey, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques, sur X (anciennement Twitter). « Bien que la Corée du Nord ait ajouté un compartiment à missiles et imité extérieurement des caractéristiques de conception plus contemporaines, le sous-marin – à la base – est un classe Romeo à propulsion diesel-électrique obsolète, conçu à l’origine dans les années 1950 », a-t-il déclaré. De ce fait, « Il présentera des limites et des vulnérabilités fondamentales ».
Ankit Panda, analyste basé aux États-Unis, a ajouté que les capacités du nouveau sous-marin « ne seront pas révolutionnaires, mais augmenteront la complexité de la menace nucléaire posée par la Corée du Nord ». […]
RFI
Le Monde - Des gens assistent à ce que les médias d'État nord-coréens rapportent comme la cérémonie de lancement d'un nouveau sous-marin nucléaire d'attaque tactique, en Corée du Nord, dans cette image publiée le 8 septembre 2023. KCNA via REUTERS (traduction automatique)
Vendredi 8/9, 8h50
Céréales.
L’Ukraine a soumis une proposition officielle à la Turquie visant à exploiter un « corridor céréalier » dans la mer Noire sans la participation de la Russie, a déclaré jeudi l’ambassadeur d’Ukraine en Turquie, Vasyl Bodnar.
Bodnar a noté dans une interview avec les médias ukrainiens que les cargos naviguent déjà sans restrictions dans les eaux territoriales de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Turquie.
Quatre navires ont emprunté un couloir temporaire depuis que les forces navales ukrainiennes ont annoncé, le 10 août, de nouvelles routes temporaires pour les navires civils se déplaçant vers ou depuis la mer Noire.
CNN, traduction automatique
Jeudi 7/9, 23h45
Nécrologie.
L’ancien patron d’EDF Marcel Boiteux, qui aura fait toute sa carrière chez « Electricité de France » à partir de 1949, devenant directeur général en 1967, puis président (1979-1987), et enfin président d’honneur, est décédé mercredi à l’âge de 101 ans, a-t-on appris jeudi auprès du groupe.
Marcel Boiteux avait lancé quelques mois avant l’embargo pétrolier de l’Opep de 1973 contre les Etats-Unis le slogan « Tout nucléaire, tout électrique », avant que le second choc pétrolier de 1979 ne confirme son option.
[…] Sous son impulsion, l’établissement [EDF] allait, pendant plus de dix ans, mobiliser ses ressources techniques, financières et humaines pour tenir le pari nucléaire.
Mais Marcel Boiteux avait dû mener une très rude bataille contre les opposants à l’énergie nucléaire, et avait échappé de peu à un attentat – une bombe avait explosé à l’entrée de son domicile en 1977. […]
La Montagne
Jeudi 7/9, 21h50
Cramer des actifs.
Destruction d'une station radar côtière mobile russe d'une valeur de 200 millions de dollars. La station "Predel-E" a été détruite dans le port de Zaliznyi. La station n'a servi les occupants que pendant une semaine, après quoi elle a été touchée par un missile. (traduction Deepl)
Predel-E (en russe : Предел-Е) est un système radar militaire russe au-dessus de l’horizon présenté depuis 2017, conçu pour détecter les navires dans les zones côtières.
Il a été développé par Concern Morinformsystem-Agat , avec au moins une variante conçue par NPP Salyut. Predel-E s’appuie sur un phénomène connu sous le nom de canalisation atmosphérique, dans lequel certaines conditions météorologiques créent un guide d’ondes à une hauteur pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la surface, ce qui augmente considérablement la portée des signaux radar au-dessus de 3 GHz, permettant à Predel-E de détecter des cibles à une distance de plus de 400 km, selon le constructeur. Predel-E est conçu pour prendre en charge le système de missile K-300P Bastion-P et d’autres systèmes.
En août 2023, l’armée ukrainienne a annoncé avoir détruit une station côtière russe PREDEL-E dans la région de Kherson , estimant sa valeur à environ 200 millions de dollars.
Wikipedia
Jeudi 7/9, 21h45
Futilité.
La chaîne CNN, qui a eu accès à un extrait de la biographie d’Elon Musk du journaliste américain Walter Isaacson (Elon Musk, en vente le 12 septembre), rapporte que le patron de SpaceX, Tesla et Twitter a ordonné aux ingénieurs d’éteindre ses satellites Starlink alors que l’Ukraine préparait une attaque avec des drones contre la flotte russe. Selon l’auteur, qui ne précise pas la date de cet incident, le patron de Starlink a craint que Moscou ne réponde avec des armes nucléaires à une attaque ukrainienne infligeant un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe de Crimée, une peur renforcée par ses conversations avec des responsables russes.
[…] « Comment je me positionne dans cette guerre ? » « Starlink n’a pas été conçu pour être impliqué dans les guerres. C’était pour que les gens puissent regarder Netflix et se détendre, se connecter à l’école et faire de bonnes choses pacifiques, pas des frappes de drones », se justifie Elon Musk auprès de Walter Isaacson. […]
Le Monde
Jeudi 7/9, 21h45
A gauche, à droite.
Jeudi 7/9, 18h35
Carbu russe.
Des restrictions dans les stations services russes sont relayées depuis quelques temps. C’est quand même gland d’être un gros producteurs d’hydrocarbures et de manquer de raffiné.
Dmitri Patrushev, ministre de l’agriculture, a annoncé un grave pénurie de carburant : « Nous avons déjà des problèmes de dispo de carburant & lubrifiants. Si nous arrêtons les récoltes maintenant et ne parvenons pas à couper les cultures d’hiver, ce sera un désastre. »
Rebecca Rambar, Twitter
La Russie, l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde, est confrontée à des pénuries de carburant, crucial pour récolter les récoltes dans certaines parties de son grenier du sud, et la situation pourrait s’aggraver dans les mois à venir, ont déclaré à Reuters des sources du marché.
Les commerçants ont déclaré que le marché du carburant a été touché par une combinaison de différents facteurs, notamment la maintenance des raffineries de pétrole, les goulots d’étranglement des infrastructures ferroviaires et la faiblesse du rouble qui encourage les exportations de carburant.
La Russie a tenté de remédier aux pénuries de diesel et d’essence ces derniers mois, envisageant de freiner les exportations comme une ultime tentative pour éviter une grave crise du carburant – un sujet sensible pour le Kremlin à l’approche de l’élection présidentielle de mars.
La décision du gouvernement de réduire les subventions aux raffineries risque d’aggraver la disponibilité de carburant chez le plus grand exportateur mondial de céréales.
Les dépôts régionaux de produits pétroliers dans les régions du sud de la Russie ont dû réduire, voire suspendre leurs ventes de carburant, tandis que les stations-service au détail ont été contraintes de limiter les volumes de carburant vendus à leurs clients.
Reuters, traduction automatique
Jeudi 7/9, 16h35
Filière propre.
L’Autorité [française] de la concurrence a annoncé jeudi avoir sanctionné pour un montant total de 31,24 millions d’euros plusieurs entreprises françaises pour des pratiques d’entente lors d’appels d’offres passés concernant le site nucléaire de Marcoule (Gard).
Les entreprises sanctionnées, actives dans le secteur des services, d’ingénierie et de traitement des déchets nucléaires, sont Nuvia Process (filiale du groupe Vinci), Endel (ancienne filiale d’Engie), Bouygues Construction Expertises, SNEF et Spie Nucléaire.
Dans un communiqué, l’Autorité de la concurrence les accuse d’avoir mis en oeuvre des pratiques d’entente lors d’appels d’offres passés par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) pour son centre de recherche de Marcoule, situé non loin du site nucléaire de Tricastin. […]
Boursorama, citant Reuters
[…] Les infractions à la réglementation ont porté sur un accord-cadre lancé en 2015, puis neuf autres appels d’offres lors desquels « les parties se sont concertées et se sont réparti de manière artificielle les différents marchés ». Ces pratiques « figurent parmi les infractions les plus graves aux règles de concurrence », dénonce l’Autorité dans un communiqué, qui n’a pas réservé le même traitement à chacun.
Elle a alourdi les sanctions appliquées à Bouygues et Vinci, en « situation de réitération », mais elle a exonéré le groupe Onet. Celui-ci a bénéficié de la procédure de clémence, « qui permet aux entreprises ayant participé à une entente d’en dévoiler l’existence ». Onet a notamment fourni des pièces, durant les investigations, qui « ont ensuite été complétées par les opérations de visite et saisie réalisées ». […]
Midi Libre
Jeudi 7/9, 13h50
Je ne mettrai pas un orteil dans l’eau froide sans y être archi-obligé.
L’OTAN n’a aucune indication que les restes de drones trouvés sur le territoire roumain ont été causés par une attaque intentionnelle lancée par Moscou contre la Roumanie, a déclaré jeudi 7 septembre le chef de l’alliance, Jens Stoltenberg, cité par News.ro.
« Nous ne disposons d’aucune information indiquant une attaque intentionnelle de la Russie et nous attendons les résultats de l’enquête en cours », a ajouté le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, devant les parlementaires européens.
Le ministre de la Défense, Angel Tîlvăr, a confirmé mercredi, lors d’une visite à Plauru, dans le département de Tulcea, que des pièces « pouvant provenir d’un drone russe » ont été trouvées.
[…] Mercredi soir, le porte-parole de l’OTAN, Dylan White, a indiqué que la Roumanie avait informé les alliés de l’OTAN du fait qu’elle avait trouvé les restes d’un éventuel drone sur son territoire lors de la réunion de mercredi du Conseil de l’Atlantique Nord, et que les alliés ont exprimé une forte solidarité avec Roumanie. « Nous continuons de suivre de près la situation et restons en contact étroit avec notre alliée, la Roumanie », a déclaré le représentant de l’OTAN.
Timpul, traduction automatique
Jeudi 7/9, 13h20
Les deux soeurs.
«Je ne souhaite que la mort à ce gnome qui a plongé son propre pays dans la misère, qui a tué des milliers d’Ukrainiens, de Tchétchènes, de Syriens, de Géorgiens et même des russes ! Et tout ça pour quoi ? Pour continuer à tenir le monde entier par les couilles avec son gaz mélangé au sang de toutes ses victimes.» […]
Libération
Olga et Sasha Kurovska avec Elisa Mignot, le Journal d’Olga et Sasha – Ukraine années 2022-2023, Actes Sud
Jeudi 7/9, 12h40
Pas de brutalité, svp.
La détaxe sur le gazole dont bénéficient certaines professions sera supprimée pour les agriculteurs et les entreprises de travaux publics, mais pas les transporteurs routiers, afin de préserver leur « compétitivité », a annoncé jeudi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
« Nous supprimerons la niche fiscale sur le gazole non routier (GNR) tout simplement pour faire basculer notre fiscalité d’une fiscalité brune – c’est une fiscalité qui incite à consommer des énergies fossiles, donc c’est mauvais pour le climat – à une fiscalité qui valorise les investissements verts », a déclaré M. Le Maire sur Franceinfo.
Cette mesure concernera les agriculteurs et les entreprises du BTP, avec lesquels des discussions sont en cours afin de « trouver un accord », a-t-il poursuivi, précisant qu’il y aurait « compensation pour accompagner la transformation ».
« Il ne faut pas procéder par brutalité », a ajouté le ministre.
[…] « Le niveau de taxation du gazole est de 3,8 centimes pour les agriculteurs, de 18 centimes pour les travaux publics, donc c’est très inférieur à ce qui existe dans la moyenne de pays européens et en France », a-t-il détaillé. « Mais il est de 45 centimes pour les transporteurs routiers, c’est plus élevé que ce qui est pratiqué en Espagne, plus élevé que ce qui est pratiqué en Italie. » […] [j’aurais aimé que l’article rappelle le niveau de taxation des gens]
[…] Le président de la FNSEA, premier syndicat agricole, sera à Bercy la semaine prochaine, a-t-on ajouté de même source. Le syndicat s’est dit prêt à se passer de manière progressive du GNR si une solution alternative était proposée aux exploitants: des tracteurs roulant avec un autre carburant, des aides pour la transition… Son président Arnaud Rousseau a encore déclaré ce jeudi sur RMC qu’il n’était « pas question que ce soit supprimé » de « manière abrupte ». […]
Connaissance des énergies
Jeudi 7/9, 12h40
Olga la magnifique.
Jeudi 7/9, 12h35
Zapo.
Jeudi 7/9, 12h30
Le Kremlin connaît le mot « illégitime ».
Le Kremlin a dénoncé jeudi la remise par Washington à l’Ukraine de 5,4 millions de dollars d’actifs russes gelés, annoncée la veille par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken lors d’une visite à Kiev. « Nous l’avons perçue de manière tout à fait négative », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en soulignant que la Russie considère comme « illégitime » toute saisie d’actifs russes, « qu’ils soient publics ou privés ».
Le Monde
Jeudi 7/9, 9h35
Le Kremlin connaît le mot « inhumanité ».
« La décision de l’administration américaine d’envoyer des munitions à uranium appauvri à Kiev est un signe clair d’inhumanité », a fustigé sur Telegram l’ambassade de Moscou, mettant en avant les risques liés aux « nuages radioactifs mouvants » provoqués par les explosions de ces armes.
Cette réaction survient après l’annonce américaine d’une aide d’un milliard de dollars à l’Ukraine censée donner un « nouvel élan » à la contre-offensive de Kiev. Le volet strictement militaire, d’un montant de 175 millions de dollars, prévoit notamment la livraison de munitions de 120 mm contenant de l’uranium appauvri et destinées à des chars de combat américains Abrams promis à l’Ukraine. Ces munitions, capables de percer les blindages, sont controversées en raison des risques toxiques pour les militaires et les populations.
Le Monde
Jeudi 7/9, 9h30
Il y a des journées pour tout en Ukraine.
Aujourd'hui, c'est la Journée du renseignement militaire de l'Ukraine. M. Boudanov dit : "Faites un vœu". (traduction automatique)
Jeudi 7/9, 8h40
Il est question d’un accord sur des livraisons d’armes entre la Corée du Nord et la Russie en ce moment.
Washington a réagi à l’éventualité d’une réunion – qui pourrait éventuellement avoir lieu après que Kim soit monté à bord de son train blindé en direction de l’Extrême-Orient russe – en se moquant de Poutine, en avertissant la Corée du Nord et en essayant de comprendre ce que cela pourrait signifier.
La Russie pourrait se tourner vers Kim pour reconstituer ses réserves de munitions et d’artillerie alors que la guerre en Ukraine se transforme en un nouvel hiver sanglant. Pyongyang est également adepte de la technologie des drones et des missiles.
Kim, quant à lui, sait que la Russie est une puissance nucléaire sophistiquée et de longue date dont l’expertise pourrait contribuer à l’expansion de son propre programme. C’est également un gros fournisseur de pétrole, et la Corée du Nord et la Russie vivent toutes deux sous des sanctions occidentales sévères et des restrictions sur leur accès au marché mondial. S’ils peuvent s’entraider pour atténuer les souffrances des blocus, ils pourront peut-être faire des affaires.
CNN, traduction automatique
Jeudi 7/9, 7h35
Du plomb.
Fondée en 2021, la start-up Dual Fluid a fait sensation dans le domaine de l’énergie en développant une méthode novatrice de fission nucléaire qui repose sur l’utilisation de deux fluides distincts : un combustible liquide métallique et un liquide de refroidissement à base de plomb. Cette technologie prometteuse a le potentiel de transformer radicalement le paysage énergétique en offrant une efficacité, une rentabilité et une polyvalence inégalées.
Le cœur de la méthode développée par Dual Fluid réside dans l’utilisation d’un combustible liquide et d’un réfrigérant á base de plomb, qui permet une exploitation bien plus efficace de la fission nucléaire par rapport aux réacteurs classiques à base de combustibles solides. Cette innovation se traduit par un rendement exceptionnellement élevé, permettant à Dual Fluid de générer de l’électricité à un coût nettement inférieur à celui des méthodes traditionnelles. De plus, la technologie Dual Fluid fonctionne à des températures élevées, atteignant environ 1 000 °C, ce qui ouvre la voie à une utilisation polyvalente de la chaleur produite. « Nous opérons à des températures très hautes ce qui permet d’aider des procédés industriels qui opèrent à haute température en particulier pour les carburants de synthèse » ajoute Claire Schaffnit Chatterjee, directrice des opérations.
En effet, un avantage majeur réside dans la possibilité d’utiliser cette chaleur pour alimenter des processus industriels exigeant d’importantes quantités de chaleur, tels que la production d’hydrogène, de carburants de synthèse, de verre ou de ciment. Cette polyvalence d’utilisation renforce considérablement l’attrait économique de la technologie Dual Fluid et la positionne comme une solution énergétique complète.
[…] Avec la préparation de sa deuxième levée de fonds d’un montant ambitieux en dizaines de millions d’euros, Dual Fluid montre la confiance que les investisseurs ont dans le potentiel de cette technologie révolutionnaire. Cette injection de capital va permettre à l’entreprise de réaliser un premier petit réacteur qui sera la première démonstration de ce nouveau principe de fonctionnement. Un site a déjà été trouvé : le premier réacteur Dual Fluid sera mis en service dans un pays africain, ce qui favorisera également sa distribution future en Afrique, un continent très avide d’énergie.
Challenges, communiqué commercial
Jeudi 7/9, 7h20
La réglementation s’applique (sous-entendu : pour l’instant).
EDF envisage de réduire la production de ses réacteurs nucléaires à la centrale du Bugey dans l’Ain et à Saint-Alban en Isère, à partir de samedi, rapporte l’AFP. En cause, les fortes chaleurs attendues et l’échauffement de l’eau du Rhône.
[…] « En raison des prévisions de températures élevées sur le Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d’affecter le site de production nucléaire de Bugey » les samedi 9 et dimanche 10 septembre explique EDF. La même mesure pourrait être prise sur le site de Saint-Alban. […]
Lyon Capitale
Jeudi 7/9, 7h15
Fiat Lux, nuclearis (si possible !) : une sorte de réponse au cauchemar de monsieur Nieuviaert.
[…] Les dirigeants français n’en finissent pas de déclarer leur flamme au nucléaire. Fiat lux, nuclearis si possible ! Ces déclarations tant attendues par une industrie, au mieux ignorée, au pire vilipendée pendant dix ans, s’adressent aussi à l’Allemagne. « Le nucléaire est une ligne rouge absolue de la politique économique française », martèle Bruno Le Maire.
[…] Il faut évidemment se réjouir de ce changement radical de ton après un débat énergétique scandé par l’Energiewende allemand. Mais soyons lucides : le nucléaire français a pris du retard. […] Mais si l’élève nucléaire veut retrouver la tête de classe, il doit dès aujourd’hui […] faire face aux défis de la relance sur laquelle travaillent tous les autres grands du secteur : Etats-Unis, Chine, Corée du Sud, Grande-Bretagne et Russie. C’est dans cette cour, celle des grands, qu’il faut jouer, pas dans le bac à sable des cancres antinucléaires.
[Pousser l’actuel]
[…] La phrase répétée à l’envi selon laquelle « le nucléaire ne peut rien apporter à l’urgence climatique avant 2035 », c’est-à-dire avec l’arrivée des nouveaux réacteurs, est fausse. Penser le nucléaire selon la dichotomie entre l’existant et le nouveau omet cet enjeu fondamental du nucléaire virtuel, ces TWh qui peuvent être activés si, en plus de la prolongation des réacteurs existants, on augmente la puissance de certains d’entre eux, on réduit la durée des arrêts de tranche, bref, si l’outil existant produit plus, à l’instar de ses pairs à l’étranger qui s’y emploient depuis plusieurs années. Tout ceci est possible bien avant 2035.
[Miser sur le petit]
[…] Si cette accélération est possible, c’est aussi grâce à la révolution des SMR, ces petits réacteurs modulaires. Les SMR sont au nucléaire ce que la révolution du gaz de schiste a été à l’industrie gazière. C’est grâce à elle que les Etats-Unis sont devenus les nouveaux géants du gaz et des liquides pétroliers. La France s’est lancée tardivement dans cette course, qui continue de laisser sceptique une partie de l’establishment nucléaire. Elle doit changer d’échelle en la matière.
[Coût-bénéfice de la sureté]
[…] Accélérer signifie à la fois augmenter les moyens dévolus à l’Autorité de sûreté, pour lui permettre d’accompagner l’industrie au bon rythme, tout en réinterrogeant ses pratiques. L’hyperbureaucratisation française a envahi la sphère nucléaire au cours de la décennie passée. La complexité des procédures actuelle n’est pas compatible avec la relance, alors même que cette couche de paperasserie n’ajoute rien à la sûreté. Et, pour aller plus loin, il faut interroger le rapport coût-bénéfice des mesures de sûreté
[Renoncer au franco-français]
[…] Dans l’industrie nucléaire aussi, la « désoccidentalisation » du monde est à l’œuvre. Les premiers constructeurs de centrales sont chinois et les principaux exportateurs sont russes. L’industrie française reste évidemment puissante à l’international, comme fournisseur de services aux centrales existantes, aussi bien dans le cycle du combustible que pour les réacteurs. Mais sur le nouveau nucléaire, elle est loin… Faire cavalier seul, y compris à domicile, paraît illusoire dans un monde d’alliances opportunistes. Alliance européenne ou euroatlantique, nous devrons y arriver pour contrer ces nouveaux concurrents.
L’Express, Cécile Maisonneuve, présidente de Decysive et conseillère auprès du centre énergie et climat de l’Ifri
Jeudi 7/9, 0h40
Arménie : oups.
L’Arménie a annoncé mercredi accueillir la semaine prochaine des exercices militaire communs avec les Etats-Unis. Il s’agit d’un nouveau signe des efforts d’Erevan pour s’éloigner de son allié traditionnel russe.
Les Arméniens reprochent à Moscou et ses soldats de la force du maintien de la paix de ne pas accomplir leur mission, en laissant l’Azerbaïdjan bloquer une route clé pour approvisionner le Nagorny Karabakh, territoire que se disputent les deux pays depuis des décennies.
Les manœuvres communes avec les USA doivent se dérouler du 11 au 20 septembre. Elles visent à « augmenter le niveau inter-opérationnel » des forces américaines et arméniennes participant à des opérations de maintien de la paix. Leur tenue intervient quelques jours après que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a accusé la Russie d’être soit « incapable de maintenir le contrôle sur le corridor de Latchine, soit qu’il n’en a pas la volonté« . […]
RTBF
En novembre 2020, et après plusieurs semaines de combats meutriers au Haut-Karabakh [ou République séparatiste d’Artsakh], l’Arménie et l’Azerbaïdjan acceptèrent de signer un accord de cessez-le-feu négocié sous l’égide de la Russie, qui prit soin de ne pas prendre ouvertement parti dans cette affaire, malgré ses liens militaires avec Erevan.
En outre, Moscou estima que les combats au Haut-Karabakh, territoire à majorité arménienne revendiqué par Bakou et dont l’indépendance n’a jamais été reconnue, ne pouvaient pas être concernés par la clause de défense collective de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC] que le gouvernement arménie avait pourtant sollicitée.
Quoi qu’il en soit, cet accord fut une victoire pour l’Azerbaïdjan, qui avait ainsi atteint ses principaux objectifs après avoir lancé les hostilités. Ainsi, ses forces avaient repris les districts entourant le Haut-Karabakh [et qui formaient une sorte de glacis de sécurité] et mis la main sur la ville de Choucha, stratégique de par sa proximité avec avec Stepanankert, la capitale séparatiste. Et l’Arménie n’était reliée à la République séparatiste d’Artsakh que par le corridor de Latchine. Enfin, et pour empêcher la reprise des hostilités, la Russie déploya 2000 soldats le long de la ligne de contact.
Depuis, les tensions entre les deux pays sont lancinantes. […] Ainsi, malgré deux décisions rendues le 22 février et le 6 juillet 2023 par la Cour internationale de justice, Bakou impose un blocus au Haut-Karabakh, après avoir mis en place un barrage routier à l’entrée du corridor de Latchine « pour des raisons sécuritaires »… quitte à provoquer une crise humanitaire.
Dans ce contexte, les relations entre l’Arménie et la Russie se sont dégradées, Erevan reprochant à Moscou de faire preuve d’une certaine passivité face aux agissements de Bakou.
[…] Toujours est-il que l’Arménie est sans doute en train de reconsidérer ses alliances, alors que, pour rappel, elle abrite la 102e base militaire russe, à Guymri. Ainsi, ce 6 septembre, elle a annoncé qu’elle accueillerait prochainement des exercices militaires communs… avec les États-Unis.
En effet, les manoeuvres « Eagle Partner 2023 » se tiendront au centre d’entraînement de Zar, entre les 11 et 20 septembre. Elles viseront à « augmenter le niveau inter-opérationnel » des forces américaines et arméniennes engagées dans des opérations de maintien de la paix. Il s’agira également d’accroître la préparation des unités arméniennes au « concept de capacités opérationnelles » dans le cadre du Partenariat pour la Paix de l’Otan [OTAN/PfP]. […]
Opex360
En 1922, l’URSS avait d’abord réuni les républiques de Géorgie, d’Arménie et d’Azerbaïdjan au sein de la République de Transcaucasie, puis y avait pratiqué un découpage ethnique entre Arméniens et Azéris par lequel le Haut Karabakh dont la population était à 95% arménienne devait faire partie de l’Arménie. [...] NAKHITCHEVAN Il s’agit d’une exclave de l’Azerbaïdjan enclavée entre l’Iran et l’Arménie et qui souffre d’une isolation comparable à celle de du Haut Karabakh. En fait la frontière avec l’Iran est avec l’Azerbaïdjan occidental intégré à l’Iran. L’intégrité du Nakhitchevan bénéficierait d’une dangereuse garantie de la Turquie qui ne partage pourtant avec lui que 9 km de frontière. HAUT KARABAKH Ce territoire est naturellement arménien avec une population à 95% arménienne. L’Arménie est entrée en conflit avec l’Azerbaïdjan de 1988 à 1994 et les combats se sont intensifiés de 1992 à 1994 à la suite de la dislocation de l’URSS. L’Arménie a été alors trop largement victorieuse en prenant le contrôle du Haut Karabakh et du large corridor de Latchin qui la soude au Haut Karabach et en faisant une légère avancée à l’Est en territoire Azéri. Les arméniens ont conquis environ 8% du territoire azéri soit 7 000 km2 en plus de celui du Haut Karabakh dont la superficie de 4 400km2 représente 5% du territoire Azéri. Ainsi les territoires du Haut Karabakh de 4 400 km2, celui du corridor de Latchin et l’avancée arménienne à l’Est représente 11 400 km2 et l’ensemble s’est autoproclamé République Artsakh. Le conflit a donné lieu à des déplacements ethniques (400 000 arméniens et 800 000 azéris). En septembre 2020 le conflit a repris, l’Azerbaïdjan désirant regagner le territoire conquis par l’Arménie. [...]
Jeudi 7/9, 0h35
Un habitant de Konstantinovka (région de Donetsk en Ukraine) recherche sa femme dans un marché bombardé par l'artillerie russe. Plus tard, il la retrouve morte. La frappe a tué 17 personnes, dont un enfant, et blessé 32 personnes. (traduction automatique)
Mercredi 6/9, 23h55
Le cauchemar nucléaire français (suite).
Le monsieur à qui le pauvre avenir du nuc français donne des suées poursuit sa démonstration.
Dans le premier épisode, il incriminait l’ASN, RTE et Engie. Dans cette deuxième partie, il lui semble évident que les calculs du gouvernement trahissent la mise en avant des énergies non nucs. Mais il admet qu’une relance du nuc en France ne peut avoir qu’un impact trop tardif.
[…] Que nous propose l’Etat français ? […] En fait beaucoup de choses, mais, en particulier, accompagnant ce qui ressemble en apparence à un revirement spectaculaire sur le nucléaire, une très large ouverture aux EnR intermittentes.
Ainsi, dans un document du 14 juin, intitulé « Mieux produire, la planification écologique dans l’énergie », le SGPE [Secrétariat général à la planification écologique] préconise de pousser tous les leviers au maximum sur le nucléaire et sur l’ensemble des énergies renouvelables, ces dernières devant passer de 26 % à 34 % dans le mix électrique en 2030.
Nucléaire
Concernant le nucléaire, le document du SGPE prévoit la prolongation à 60 ans de l’ensemble du parc existant, tout en prenant en compte le fait que neuf unités pourraient avoir à fermer plus tôt.
[…] Concernant les nouveaux EPR, Le gouvernement cible maintenant de 8 à 14 EPR2 à l’horizon 2050, et non plus de 6 à 14. Mais rien de significatif ne se produira avant au minimum 2037, l’essentiel des mises en service se produisant surtout vers 2045, soit trop tard pour répondre aux 640 TWh de RTE [en 2035, contre 459 TWh en 2022].
Du coté des petits réacteurs modulaires (SMR), la stratégie gouvernementale prévoit maintenant pour la première fois des SMR, alors que jusqu’à présent ils semblaient destinés à l’export, mais en capacité il ne s’agit que de 4 GW.
Si une tribune de « scientifiques » viscéralement anti-nucléaires a été lancée le 20 juin pour marquer leur opposition à la poursuite du nouveau programme nucléaire français, il faut reconnaitre qu’au moins un de leurs arguments est assez pertinent : « miser sur de nouveaux réacteurs dont le premier serait au mieux mis en service en 2037 ne permettra en rien de réduire dès aujourd’hui et drastiquement nos émission de GES » !
Eolien terrestre
En février 2022, le Président de la République avait plaidé pour un ralentissement du programme des éoliennes onshore […] Le problème c’est qu’à partir des prévisions de RTE il faut réaliser une décarbonation super accélérée, ce qui conduit le SGPE à envisager un déploiement de 1,2 à 1,9 GW par an jusqu’en 2035 puis jusqu’à 2,5 GW par an au-delà. Cela conduirait à doubler le parc français en dix ans.
[…] Concrètement sachant qu’en 2022, 21 GW d’éolien onshore ont produit 38 TWh, atteindre 37 GW pourrait fournir 67 TWh, mais une production sans lien direct avec la demande (qui risque d’obliger le parc nucléaire à moduler de plus en plus).
Eolien marin
D’après le SGPE il s’agit maintenant d’atteindre 45 GW d’éolien offshore en 2050, et non plus 40 GW. Mais l’objectif 2035 de 18 GW semble déjà très aléatoire, alors que la cible 2030 n’est que de 4 GW.
[…] En tout état de cause si 18 GW pouvaient quand même être installés, leur production pourrait être évaluée à 63 TWh, avec une plus grande prévisibilité que celle de l’onshore.
Solaire
D’après le SGPE, il s’agirait d’atteindre, en 2050, entre 128 et 160 GW de PV.
Si on estime un point de passage 2035 à 80 GW (effort considérable en partant de 16 GW), la production estimé pourrait être de 95 TWh (Sur la base de 19 TWh réalisés en 2022 avec 16 GW).
Bioénergie
Le 12 juin, le SGPE a réagi aux perspectives tendues dès 2030 sur les bioénergies et suggère d’en clarifier les usages prioritaires. Il a conclut que les usages pour le transport sont à interroger, tandis que ceux pour produire de l’électricité ou pour le chauffage et la cuisson sont à réduire. Donc il n’y a rien à espérer de ce côté pour le mix électrique.
Synthèse
En résumé face à une consommation estimée par RTE à 640 TWh en 2035, les différentes technologies envisagées par le SGPE pourraient fournir :
- Nucléaire 380 TWh
- Hydraulique 60 TWh
- Eolien onshore 67 TWh
- Eolien offshore 63 TWh
- PV [photovoltaïque] 95 TWh
- Autre EnR 12 TWh
Soit un total de 677 TWh, mais avec seulement 440 TWh de pilotable, les 237 TWh restant risquant fort de conduire les pilotables à devoir moduler massivement lors des périodes de forte production EnR (il s’agit d’une capacité intermittente de 135 GW qui dépasse largement le besoin de pointe en France). Ceci fait qu’en pratique la valeur en énergie de 677 TWh sera impossible à atteindre, ou alors qu’elle devra être en partie exportée. La France devrait ainsi disposer au mieux de 550 à 600 TWh pour satisfaire sa demande, un déficit de 40 à 90 TWh…
En synthèse :
Côté nucléaire : attente du parc nucléaire actuel trop faible, livraison des EPR2 trop tardive et appel aux SMRs trop limité.
Côté renouvelables : développement de l’éolien offshore à cause d’EPR trop tardifs, éolien onshore inefficace et solaire inexistant l’hiver, tandis que la biomasse doit être réservée à des usages « non électrifiables » […]
Le monde de l’énergie, Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE)
Donc, en gros, le gouvernement français anticipe une moindre consommation.
Allez, un dernier épisode est annoncé pour la mi-septembre et j’en aurai fini avec ce cauchemar.
Mercredi 6/9, 19h20
Reznikov s’en va (suite).
Mercredi 6/9, 19h15
Tcherno.
Nouveau départ de feu au nord de Poliské.
Mercredi 6/9, 13h40
Roumanie (suite)
Le ministre roumain de la Défense, Angel Tilvar, a confirmé que des parties d’un drone russe étaient tombées sur le territoire roumain après avoir visé un port ukrainien sur le fleuve Danube, qui longe la frontière entre les deux pays.
Tilvar s’est entretenu avec la filiale roumaine de CNN, A3CNN, lors d’une visite dans la région mercredi.
Le ministère de la Défense avait initialement démenti les informations publiées plus tôt cette semaine selon lesquelles des parties d’un drone russe seraient tombées sur la rive roumaine du Danube. […]
CNN, traduction automatique
Mercredi 6/9, 13h30
Zapo.
Mercredi 6/9, 8h45
Arménie (suite).
[…] Le gouvernement arménien semble sérieusement remettre en question ses relations de sécurité avec la Russie, établies depuis des décennies, au milieu d’informations faisant état d’une aide humanitaire arménienne à l’Ukraine et d’un mécontentement croissant du public à l’égard des garanties de sécurité de la Russie.
Le service arménien Radio Azatutyun, a rapporté le 5 septembre que le gouvernement arménien aurait envoyé une aide humanitaire non spécifiée à l’Ukraine pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine. Les sources de Radio Azatutyan ont affirmé que l’épouse du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, Anna Hakobyan, livrerait personnellement l’aide à Kiev et assisterait au « Troisième Sommet des Premières Dames et Messieurs » qui débutera le 6 septembre. Le gouvernement arménien n’a pas officiellement confirmé cette information. […]
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 5/9, traduction automatique
Mercredi 6/9, 8h40
Contre-offensive ukrainienne.
Les forces ukrainiennes continuent d’avancer dans l’ouest de l’oblast de Zaporizhia.
Des images géolocalisées publiées le 5 septembre montrent les forces russes frappant des positions ukrainiennes au nord-ouest et à l’ouest de Robotyne, indiquant que les forces ukrainiennes ont avancé dans une zone proche de la colonie que les forces russes prétendaient auparavant contrôler.[1] Des images géolocalisées supplémentaires publiées le 5 septembre montrent que les forces ukrainiennes ont également avancé au sud de Robotyne et au nord-ouest de Verbove (à environ 10 km à l’est de Robotyne)
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 5/9, traduction automatique
Le chef de l’administration temporaire (prorusse) de Zaporijia, Ievhen Balytsky, a reconnu que les troupes russes s’étaient retirées de Robotyne, dont la reprise a été revendiquée par Kiev, selon plusieurs médias russes.
« L’armée russe (…) a abandonné tactiquement cette colonie, car rester sur une surface nue alors qu’il n’y a aucun moyen de s’enterrer complètement, (…) en général, ne semble pas conseillé », a déclaré M. Balytsky sur le média du propagandiste russe Vladimir Soloviev, cité par des journaux russes. « L’armée russe s’est repliée sur les collines », a-t-il poursuivi.
Le Monde [edit]
Mercredi 6/9, 8h40
Pacha a terminé sa formation de mitrailleur et a été affecté loin du front. On ne sait pas pour combien de temps.
Mercredi 6/9, 8h30
Espèce supérieure.
Un scientifique derrière un bouclier de plomb mobile se prépare à retirer une cible irradiée d'un cyclotron Argonne de 60 pouces au Laboratoire national d'Argonne. (traduction automatique)
Le laboratoire national d’Argonne (en anglais Argonne National Laboratory ou ANL) est l’un des plus importants laboratoires de recherche des États-Unis, créé par le gouvernement fédéral des États-Unis le 1er juillet 1946 pour poursuivre la recherche et développement dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire.
Argonne est le centre d’origine des recherches nucléaires aux États-Unis. Il est issu du projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale et, au début, était sous la direction d’Enrico Fermi qui avait dirigé les travaux de recherche pour achever la première réaction en chaîne de fission nucléaire contrôlée menés à l’université de Chicago. Parmi les employés originels d’Argonne, plusieurs ont participé, avant de travailler pour Argonne, au projet Manhattan. […]
Wikipedia, Laboratoire national d’Argonne
Mercredi 6/9, 8h20
Flexinuc.
La forme peut varier mais le fond demeure : les énergies renouvelables (ENR) prendraient la place du nucléaire. L’assertion surgit régulièrement, ressassée par de farouches défenseurs de l’atome. Dernière sortie en date : celle de l’ex-PDG d’EDF Henri Proglio, dont les propos tenus lors d’un séminaire organisé par la fondation Res Publica en mars dernier, ont récemment été rapportés par Marianne. Selon lui, « demander au nucléaire de s’effacer quand les énergies renouvelables – intermittentes et non programmables – arrivent représente un surcoût gigantesque. […] Or, aujourd’hui, priorité d’accès est donnée au renouvelable, et le nucléaire doit s’adapter. Encore une idée géniale ! » L’urgence, à ses yeux, serait de « définir un optimum de production nucléaire » auquel se tenir. Sous-entendu : il faudrait déterminer une limite haute à la part des ENR dans le mix électrique français pour profiter au maximum des rendements de l’atome.
« C’est une très mauvaise façon de défendre le nucléaire, juge Nicolas Goldberg, senior manager énergie et environnement à Colombus Consulting. Ce débat est inaudible, car pollué par un tas de positions politiques et éloignées de la technique. » Avis partagé par Géry Lecerf, président de l’Association française indépendante de l’électricité et du gaz (Afieg), qui affirme : « Accuser les ENR d’être coupables de la modulation du parc nucléaire, c’est un sophisme, un faux procès relevant d’un discours anti-renouvelables. »
Surtout, rappellent les deux experts, la modulation du parc nucléaire n’a rien d’une nouveauté puisqu’elle a toujours existé – ou presque. Nicolas Goldberg évoque d’ailleurs « un savoir-faire de pointe » maîtrisé par l’énergéticien tricolore. « Une réelle force », confirmait en janvier dernier Cédric Lewandowski, directeur exécutif d’EDF chargé du parc nucléaire et thermique, lors de son audition devant la commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France. « Le parc nucléaire français dispose de capacités de modulation dont la plupart des autres parcs du monde ne bénéficient pas », ajoutait-il.
[…] Concernant leurs conséquences sur l’outil industriel – fatigue accélérée et usure sont souvent avancées –, elles apparaissent pour l’heure « tout à fait mineures ». « Nous n’avons pas constaté de traces de vieillissement accéléré du parc », constatait Cédric Lewandowski, d’EDF, devant la commission d’enquête.
[…] Rien, pour l’heure, n’incite donc à fixer un plafond à ne pas dépasser pour les ENR. « Ce serait une folie, lance le consultant Cédric Philibert. C’est plutôt à la filière nucléaire de fournir la preuve qu’elle peut encore construire une centrale dans les délais et les coûts prévus. » D’après le chercheur associé à l’Ifri, la problématique devrait plutôt être inversée : « Quel est le niveau idéal du nucléaire dans une Europe interconnectée et avec beaucoup de renouvelables ? » […]
Mercredi 6/9, 8h15
Fusion allemande.
Alors que Berlin a définitivement tourné le dos à la fission nucléaire, déconnectant au printemps dernier ses dernières centrales, le pays accélère au contraire dans la fusion. Un nouveau programme de soutien de 370 millions d’euros d’ici à 2028 pour la fusion de l’atome a été annoncé ce mardi. Avec les financements des instituts de recherche impliqués dans les projets, ce sont « plus d’un milliard d’euros au total » qui seront investis dans les cinq prochaines années, a indiqué la ministre fédérale de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger.
Contrairement à la fission de l’atome à l’origine de l’énergie nucléaire actuelle, la fusion ne produit pas de déchets et pourrait être, à terme, un complément aux énergies renouvelables. La crise énergétique a montré à quel point « il est essentiel de disposer d’un approvisionnement énergétique propre, fiable et abordable », a fait valoir la ministre, et « la fusion est une chance énorme de résoudre tous nos problèmes énergétiques ». Alors que les écologistes allemands étaient traditionnellement opposés à la fusion, une solution « chère » et trop long terme selon eux, la ministre libérale a clairement emporté la partie sur ses homologues Verts au sein de la coalition gouvernementale. […]
Les Echos
Mercredi 6/9, 8h05
Guerre assymétrique.
— J’ai des bombardiers stratégiques.
— Oui, mais j’ai des drones en cartons…
— J’ai des pneus de bagnoles.
Les forces russes ont commencé à couvrir certains de leurs avions d’attaque avec des pneus de voiture, ce qui, selon les experts, pourrait être une tentative improvisée pour les protéger des frappes de drones ukrainiens.
Les images satellite de Maxar de la base aérienne d’Engels, au cœur de la Russie, montrent deux bombardiers stratégiques Tu-95 avec des pneus de voiture sur le dessus des cellules. CNN n’a pas pu vérifier de manière indépendante pourquoi les pneus ont été placés sur l’avion, mais les experts estiment qu’il pourrait s’agir d’une tentative grossière non seulement d’ajouter une autre couche de protection contre les drones ukrainiens, mais également de réduire visiblement la détectabilité des avions, en particulier la nuit.
Francisco Serra-Martins, du fabricant de drones One Way Aerospace – dont les drones ont été utilisés par les forces ukrainiennes – a déclaré à CNN que recouvrir l’avion de pneus aurait un effet limité sur l’atténuation des dommages. « Cela pourrait réduire la signature thermique des moyens aériens stratégiques exposés placés sur les aires de trafic des aérodromes, mais ils seront toujours observables sous les caméras infrarouges. » « Les pneus peuvent limiter les dégâts, mais cela semble être un effort symbolique pour limiter les frappes de drones plutôt que d’utiliser des abris renforcés pour avions et des défenses de guerre électronique appropriées », a-t-il ajouté.
Steffan Watkins, un consultant en recherche open source qui suit les avions et les navires, a déclaré à CNN que les pneus pourraient être utilisés pour empêcher la fragmentation d’une explosion aérienne au-dessus de l’avion de percer l’avion. « Même si cela semble assez ridicule, ils semblent essayer de faire de leur mieux pour renforcer le blindage des avions qui, autrement, seraient des cibles faciles. Que cela fonctionne dépend de l’ogive du missile/drone », a ajouté Watkins.
Interrogé sur cette nouvelle tactique russe, un responsable militaire de l’OTAN a déclaré à CNN que l’alliance avait été témoin de cette tentative de fortune. Le responsable a parlé sous couvert d’anonymat : car ils n’étaient pas autorisés à parler aux médias. « Nous pensons que cela vise à les protéger contre les drones », a déclaré à CNN un responsable militaire de l’OTAN. « Nous ne savons pas si cela aura un effet. »
CNN, traduction automatique
Mardi 5/9, 21h50
Bouillie premier âge (et pauvres nourrissons).
[…] Interrogé aujourd’hui par le journaliste de la télévision russe Pavel Zarubin, le président russe affirme que les Occidentaux ont installé Volodymyr Zelensky à la tête de l’Ukraine pour dissimuler la glorification du nazisme. « Les Occidentaux ont placé une personne – un juif ethnique, avec des origines juives – à la tête de l’Ukraine moderne. Ils essaient ainsi, à mon avis, de dissimuler l’essence anti-humaine qui est le fondement… de l’Etat ukrainien moderne. Cela rend toute cette situation extrêmement dégoûtante, dans la mesure où un juif ethnique couvre la glorification du nazisme et couvre ceux qui ont dirigé l’Holocauste en Ukraine – c’est-à-dire l’extermination d’un million et demi de personnes. » […]
Le Monde
Mardi 5/9, 21h45
On compte les mètres.
De nouvelles attaques visant l’Ukraine sont survenues mardi à proximité de la frontière avec la Roumanie, a déclaré Klaus Iohannis, le président de ce pays membre de l’OTAN, au lendemain de la chute de drones explosifs russes sur la rive roumaine du Danube.
« Nous avons encore eu des attaques aujourd’hui, m’a dit le ministre de la défense, qui ont été recensées à 800 mètres de notre frontière. Donc très, très près », a déclaré Klaus Iohannis, lors d’une conférence de presse aux côtés du premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel.
Le Monde
Et si ça tombe dedans, qu’est-ce qui se passe ?
Mardi 5/9, 20h05
Quadrupède (suite).
Spot, un robot quadrupède, a réalisé un essai sur le site de Dounreay en Écosse, au Royaume-Uni, où il a réussi à naviguer dans une cellule d’évaporateur située dans la zone du cycle du combustible, fermée depuis 25 ans.
Décrit comme un « robot agile mobile », Spot – développé par Boston Dynamics – a négocié des conditions d’obscurité totale et plusieurs volées d’escaliers pour relever ce dernier défi.
À Dounreay, sa mission était double ; cartographier la cellule de quatre étages, collectant des données radiologiques importantes que l’équipe pourra utiliser lors de la planification du déclassement de l’installation ; et acquérir une expérience utile sur la manière dont le robot et l’équipement d’enquête doivent être utilisés.
Les menuisiers du site ont construit une maquette en bois de l’entrée de la cellule d’évaporation et du confinement temporaire dans une zone propre pour tester les capacités du robot et former les opérateurs qui assisteraient Spot, avant que les travaux ne soient transférés dans la cellule d’évaporation.
Enveloppé dans sa combinaison de protection, une fois à l’intérieur de la cellule de l’évaporateur, le robot a collecté des données pour fournir à l’équipe une carte tridimensionnelle complète de la zone. L’équipe a également collecté des données radiologiques pour créer une carte dosimétrique complète montrant les zones de radioactivité plus élevée, ce qui permettra à l’équipe de développer une empreinte radiologique.
[…] Dounreay était le centre britannique de recherche et de développement sur les surgénérateurs expérimentaux rapides de 1954 à 1994.
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 5/9, 20h00
Avis de recherche.
Notre coopérative [Enercoop] se lance dans le développement de projets photovoltaïques et pour ce faire, nous recherchons des terrains.
L’objectif est d’utiliser des sites pollués (ancienne décharge, carrière, etc.) ou des friches avec un passé industriel pour produire de l’électricité renouvelable sans empiéter sur les terres cultivables ou constructibles et sans empêcher une activité de pâturage.
[…] La technologie photovoltaïque est facile à déployer, les données d’ensoleillement sont bien maîtrisées et son implantation a peu d’impact sur l’environnement en matière d’aménagement : peu de génie civil donc réversible, peu de perturbation faunistique.
C’est aussi une installation rapide à développer – environ deux ans pour une centrale 300kWc – contrairement aux projets éoliens que nous menons (même si ceux-ci produisent beaucoup plus d’énergie !)
[…] Pour chaque installation photovoltaïque en France, l’achat des modules comprend systématiquement une écoparticipation destinée à financer leur recyclage. C’est l’éco-organisme Soren (anciennement PV CYCLE France) agréé par les pouvoirs publics, qui perçoit cette somme et assure la gestion des panneaux en fin de vie. Les panneaux photovoltaïques sont collectés à 100% et sont recyclables à 95%, ce qui est plus performant que la plupart des autres industries. Les constructeurs de panneaux garantissent une production de 80% de leur puissance initiale au bout de 25 ans mais c’est bien une limite basse car leur durée de vie est bien au-delà de 40 ans. […]
Enercoop, mailing
Mardi 5/9, 18h00
Micro-réacteur nuc en Alaska.
La Defense Logistics Agency Energy, au nom de l’US Air Force, a publié un avis d’intention d’attribuer un contrat à Oklo Inc. pour fournir de l’électricité et du chauffage à la base aérienne d’Eielson [en Alaska] dans le cadre du programme pilote de micro-réacteur [nuc] de l’Air Force. Ce projet représente une avancée significative vers la garantie d’un approvisionnement en énergie propre et résilient pour les infrastructures critiques de sécurité nationale.
[…] Oklo obtiendrait une licence pour sa centrale électrique auprès de la Commission de réglementation nucléaire, construirait la centrale électrique et l’exploiterait pour fournir à la fois de l’électricité et de la vapeur à la base aérienne d’Eielson
Oklo, communiqué, traduction automatique
[…] L’armée américaine est le plus grand consommateur d’énergie du pays. Le Congrès américain, dans la National Defense Authorization Act de 2019, a ordonné au ministère de la Défense (DOD) d’installer et d’exploiter au moins un réacteur nucléaire dans une installation du DOD d’ici une décennie, afin de répondre aux besoins de résilience et d’assurance énergétiques. L’US Air Force a confirmé en 2021 qu’Eielson – qui dépend actuellement du charbon pour alimenter ses opérations – serait le site de son premier microréacteur, et a publié en septembre 2022 un appel d’offres pour une « installation de production d’énergie par microréacteur nucléaire » capable de produire d’électricité et de vapeur et de répondre à une demande d’électricité de base de 5 MWe. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 5/9, 17h55
Zapo.
Mardi 5/9, 9h15
Un pour cent.
Pour les cinq cents réacteurs en service dans le monde, il y eut cinq fusions de cœurs : la fréquence d’un accident majeur est donc d’une chance sur cent durant la durée de vie du réacteur.»
[…] La conseillère nationale (PLR/SG) Susanne Vincenz-Stauffacher, présidente désignée de l’Association suisse pour l’aménagement des eaux, propose de construire des centrales atomiques, mais seulement «de nouvelle génération». C’est sa réponse à cette pénurie d’électricité qui menace chaque hiver de plus en plus.
Dans la conjoncture actuelle, c’est-à-dire une production croissante de CO2, un réchauffement accéléré de la planète, l’incapacité politique de mettre en œuvre l’énergie renouvelable, on peut décrire le système technique comme étant aux soins palliatifs: on n’essaie pas vraiment de le guérir mais de lui assurer une fin de vie dans l’inconscience.
L’emploi de combustibles fossiles aurait dû se réduire, mais ce ne fut pas le cas. L’Agence internationale de l’énergie revoit à la hausse ses prévisions de la demande mondiale de pétrole en 2023, qui s’achemine vers son «niveau le plus élevé jamais enregistré» pour atteindre 102,2 millions de barils par jour.
[…] Faute d’autre solution, l’opinion politiquement correcte consiste maintenant à répéter que les centrales nucléaires doivent fonctionner aussi longtemps que leur sécurité est assurée. On suppose confusément que celle-ci, diminuant avec le temps, peut être améliorée par des travaux adéquats. La conseillère nationale Vincenz-Stauffacher conjecture en plus qu’une «nouvelle génération», serait parfaitement sûre, ce qui est faux.
[…] Les accidents majeurs connus ont été provoqués soit par des erreurs humaines, soit par un phénomène naturel. Rien ne permet d’exclure ces facteurs par le progrès technique. Avec la technologie de 1970 on a couru un risque certain, qui s’est matérialisé avec une ampleur imprévue et désastreuse.
Maintenant que ces centrales existent, il n’y a rien à faire que d’attendre en croisant les doigts. Pour les croyants, reste la possibilité de faire une neuvaine de prières. Le recours rituel au nucléaire s’évertue à repousser la fatalité d’une pénurie d’électricité par le fantasme d’une énergie qui serait inépuisable, bon marché, sans danger et non polluante. C’est une naïve croyance au miracle de la technique.
Agefi
Qui sommes-nous ? Depuis 1950, L’Agefi est un média suisse qui couvre l’actualité économique et financière. Il offre un flux unique d’informations en français spécialisé sur la Suisse. Il contribue aussi à animer les débats économiques et politiques grâce à sa section Acteurs et grâce à ses éditoriaux qui défendent l’économie de marché.
Mardi 5/9, 9h00
Nuage exponentiel.
Le ‘nouveau nucléaire’ n’existe pas. Ce n’est qu’un slogan faisant appel à d’anciennes techniques remises au goût du jour ». Le physicien Harry Bernas, ancien directeur du centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CNRS-Université Paris-Saclay) ne mâche pas ses mots, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Les merveilleux nuages (éditions Seuil) […]
[…] il rappelle avoir « eu le temps d’étudier finement l’histoire du nucléaire et l’histoire des technologies du nucléaire ». Et aujourd’hui, tel un lanceur d’alerte, avertit d’un « décalage entre le nucléaire réel et le nucléaire tel qu’il est raconté ». Il s’en inquiète en rappelant que son propos n’est pas de savoir ou de dire « si on est ‘pour’ ou ‘contre’ le nucléaire dans une société où il faut de l’énergie ». […] « Quelle société voulons-nous, qui va évoluer vers une situation difficile, même très dangereuse par certains aspects », celui du dérèglement climatique étant en haut de l’agenda, de même que l’accroissement des inégalités.
Sciences et Avenir : Vous insistez sur le fait qu’il n’y a pas de « nouveau nucléaire ». Pourquoi ?
Harry Bernas : Il faut effectivement rappeler qu’il n’y a aucun concept nouveau de réacteur nucléaire qui soit né après 1960. On peut même remonter à 1955. Je parle ici de concept scientifique ou de construction technologique originale. Ce à quoi on a assisté, c’est à des modifications plus ou moins complexes – en général de techniques anciennes conduisant à faire des appareils ayant l’air d’être nouveaux mais fonctionnant sur les mêmes principes. Or, c’est sur cela qu’il vaut la peine d’insister : on fait appel à la fission qui est un processus exponentiel (2). Or, le fonctionnement industriel ne vit pas bien avec les processus exponentiels. […]
Que serait alors un vrai « nouveau nucléaire » ?
Il faut refaire le programme que Fermi, Oppenheimer et tous les physiciens nucléaires avaient proposé en 1947, consacrer quinze à vingt ans de recherche pour aboutir à un nouveau nucléaire. La différence entre le monde d’aujourd’hui et celui des années 1940- 1950-1960 ? La sûreté est devenue prioritaire. Pour toute nouvelle conception, il faut désormais partir des problèmes de sûreté qui vont se poser. C’est plus rationnel mais beaucoup plus complexe ! Le vrai paradoxe de Fermi n’est pas celui que l’on dit , c’est celui qu’il a énoncé à propos du nucléaire : « Il n’est pas sûr que le nucléaire soit acceptable ».
[…] L’entreprise française Naarea envisage cette solution de sels fondus pour un SMR (small modular reactor) un « petit » réacteur d’environ 300 MW. Il y aussi le projet Nuward d’EDF comme petit réacteur. 1 milliard d’euros est envisagé pour faire émerger les petits réacteurs modulaires…
L’engouement actuel pour les SMR est un moyen pour de nombreux états d’accéder aux techniques nucléaires – militaires comme civiles. L’exemple de la Corée du Nord le prouve : un pays avec un savoir technique adéquat, à l’industrie modérément développée, doté d’un minimum d’uranium enrichi, peut fabriquer une bombe nucléaire en moins de deux ans. C’est le nucléaire civil qui forme les cadres scientifiques et techniques dont une partie poursuivent ou pourraient entreprendre le nucléaire militaire. C’est pourquoi beaucoup de gens s’y intéressent. Le Brésil, l’Argentine pourraient revenir dans le nucléaire, l’Arabie saoudite y accéder… Du point de vue du marché, les SMR me paraissent aberrants. C’est une porte ouverte aux Russes, qui savent les faire – ils en ont déjà un, sont capables de le reproduire autant qu’il le faut.
Ce sont les vendeurs les plus importants sur le marché nucléaire et ils utilisent cela comme un élément de politique étrangère. […] Et pour ce qui est de l’aspect « modulaire », j’y crois encore moins. Il faudrait mettre en place une structure industrielle spécifique, compte tenu des exigences techniques du nucléaire – en France, peut-être jusqu’à 100.000 personnes à former pour la protection, le transport, la surveillance… La création d’une chaîne d’approvisionnement intégrée pour SMR constituerait un défi industriel majeur qui ne se justifierait que par l’existence d’un marché très important de l’ordre de 2000 réacteurs (sans oublier qu’il faut une quantité minimale d’uranium enrichi ou de plutonium). Ce chiffre laisse rêveur en regard des risques attenants de prolifération, de malveillance, et des difficultés de contrôle international, de manipulation et de traitement des déchets.
Science & Avenir
Paradoxe de Fermi : On appelle souvent "paradoxe de Fermi" celui que le prix Nobel de physique 1938 a énoncé sur les "extraterrestres" : "Alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que très probablement, comme nous le savons assez précisément aujourd’hui, plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par de (nombreuses) civilisations d’extraterrestres ?"
Mardi 5/9, 8h50
Maroc.
L’atome pour faire face à la pénurie d’eau au Maroc ? Fin juillet, en marge du deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, l’entreprise marocaine Water and Energy Solutions a signé un protocole d’accord avec le groupe étatique nucléaire russe Rosatom pour la construction de stations de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie nucléaire. Plus précisément, ces unités de dessalement seraient adossées à de petits réacteurs modulaires (SMR).
[…] Pour son approvisionnement en uranium, le Maroc pourrait puiser dans ses propres réserves. Selon le groupe de réflexion étasunien Middle East Institute, le sous-sol du pays abriterait 6,9 millions de tonnes d’uranium dans ses réserves de phosphate, soit la plus grande quantité au monde de ce minerai. Il reste néanmoins difficilement exploitable. […]
Reporterre, citant un article du Monde
Mardi 5/9, 8h50
Tritium et compagnie.
Vendredi 1er septembre 2023, 18 h, une équipe de l’Acro, l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, a chaussé les bottes pour se rapprocher de l’eau à marée basse, sur la plage de Saint-Aubin-sur-Mer. Une démarche presque banale pour une association de surveillance qui revendique son indépendance et réalise, tous les six mois depuis vingt ans, des prélèvements d’eau de mer, de sable, d’algues, de coquillages sur quatorze plages normandes, de Granville à Dieppe.
« Le niveau de rejet de certains éléments radioactifs par l’usine de retraitement d’Orano-La Hague, comme le cobalt 60 et l’argent 110, est plutôt à la baisse, constate Mylène Josset, responsable du laboratoire d’analyse de l’Acro à Hérouville-Saint-Clair. Mais, la présence de tritium, l’hydrogène radioactif, est en légère hausse. » Idem pour l’iode 129 dont le rejet porte forcément la marque d’Orano-La Hague, les centrales nucléaires n’en émettant pas dans leur environnement. « Des traces de cet iode 129 ont été retrouvées jusque dans des algues au Danemark. »
[…] Cette relative tranquillité étonne l’équipe de reporters de NHK, la grande chaîne de télévision japonaise, venus spécialement de Paris, vendredi, pour assister aux prélèvements. « Chez nous, le rejet de Tritium par la centrale nucléaire de Fukushima vient de déclencher une crise diplomatique avec la Chine, » rappelle une journaliste nipponne. Or, l’usine de la Hague est autorisée à rejeter 840 fois plus d’hydrogène radioactif que la centrale japonaise ! « Ce rejet, bien plus important, est inhérent à l’activité de retraitement, relativise Mylène Josset de l’Acro. Le tritium de La Hague est dilué par les forts courants du raz Blanchard. » […]
Ouest-France
Mardi 5/9, 8h45
Cheval mort.
A Berlin, Olaf Scholz a sifflé la fin de la partie. Alors que le groupe parlementaire libéral avait appelé jeudi dernier à arrêter le démantèlement des trois dernières centrales du pays, le chancelier allemand s’est clairement prononcé contre cette idée.
« L’énergie nucléaire est un cheval mort en Allemagne », a-t-il indiqué dans un entretien sur la radio publique allemande, autrement dit, c’est une question qui n’a plus de sens. « L’énergie nucléaire, c’est terminé. Elle n’est plus utilisée en Allemagne. Sa sortie est inscrite dans la loi », a expliqué le dirigeant.
Avec la déconnexion du réseau, les travaux de démantèlement ont commencé et « celui qui voudrait construire de nouvelles centrales nucléaires aurait besoin de quinze ans pour le faire et devrait dépenser de 15 à 20 milliards par unité », a ajouté Olaf Scholz.
[…] « Avec l’arrêt des trois dernières centrales nucléaires, nous avons renoncé à 30 térawattheures d’électricité climatiquement neutre par an », avait déclaré le patron des députés libéraux, Christian Dürr, au quotidien « Tagesspiegel ».
Dans les faits, une centrale nucléaire ne se pilote pas comme un vélo. Les préparatifs des démantèlements sont déjà lancés et un redémarrage nécessiterait une révision complète, des barres de combustibles et une majorité au parlement pour modifier la loi sur le nucléaire.
Sur le plan politique en revanche, agiter cette idée à quelques semaines des élections en Bavière et en Hesse a du sens. Cela permet aux libéraux de se distinguer des autres acteurs de la coalition alors qu’une des trois centrales est située en Bavière et que les sondages sont au plus bas pour les trois partis au pouvoir. […]
Les Echos
Mardi 5/9, 8h20
Céréales.
Erdogan a rencontré Putler à Sotchi hier pour tenter de relancer l’accord sur le transit des céréales ukrainiennes en Mer Noire. En vain apparemment.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a déclaré que les conditions posées par la Russie pour relancer l’accord sur les céréales de la mer Noire constituaient un « chantage classique » après que Poutine a rencontré son homologue turc lundi, dans le cadre des efforts visant à ramener Moscou dans l’accord. Poutine a déclaré que Moscou serait prêt à envisager de réintégrer l’accord « dès que tous les accords sur la levée des restrictions sur l’exportation de produits agricoles russes seront pleinement mis en œuvre ». Aucune avancée majeure n’a été enregistrée lors des pourparlers, qui ont eu lieu quelques heures seulement après que la Russie a attaqué les ports ukrainiens du Danube pour la deuxième nuit consécutive
CNN, traduction automatique
Pendant la campagne d’Erdogan, Poutine a accepté de reporter les paiements de gaz alors qu’Ankara était aux prises avec une grave crise économique. Le dirigeant russe a également inauguré la première centrale nucléaire de Turquie lors d’une cérémonie virtuelle qui n’a fait que consolider le soutien de Moscou à Erdogan, tandis que son rival électoral Kemal Kilicdaroglu était considéré comme trop amical avec l’Occident.
Avant sa réélection, Erdogan a salué sa relation « spéciale » avec Poutine alors que les États occidentaux faisaient pression sur Ankara pour qu’elle se joigne aux sanctions contre Moscou. La Turquie est le seul membre de l’OTAN à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie.
« Nous entretenons une relation positive avec la Russie », a déclaré Erdogan à Becky Anderson de CNN dans une interview en mai, ajoutant que « la Russie et la Turquie ont besoin l’une de l’autre dans tous les domaines possibles ».
Mais après avoir obtenu son siège présidentiel, Erdogan se sent désormais enhardi, a déclaré Asli Aydintasbas, chercheur invité à la Brookings Institution à Washington, DC. Même si le président turc n’est peut-être pas entièrement « tourné » vers l’Occident, il a montré son intérêt pour l’amélioration des liens avec l’Occident, qui se sont détériorés ces dernières années, a-t-elle déclaré.
« (Erdogan) veut avoir de meilleurs liens avec les alliés de l’OTAN et les États-Unis, mais il veut également s’assurer qu’il reste en bons termes avec Poutine », a déclaré Aydintasbas à CNN.
CNN, traduction automatique
Mardi 5/9, 8h10
Reznikov s’en va (suite).
[…] La charge du grand ménage [au sein du ministère de la Défense ukrainien] reviendra à Roustem Oumerov, ancien député, leader tatar de Crimée, qui a émergé en 2020 à la faveur de la gestion hospitalière de la crise du Covid. Oumerov, très respecté dans la société civile, est issu du parti d’opposition démocrate-libéral Holos, ce qui ne l’a pas empêché en mars 2022 de faire partie de l’équipe de négociateurs avec la Russie. «Il effectue beaucoup de missions en dehors des radars pour notre armée, il connaît très bien le secteur de la défense, commente un de ses anciens collègues. Il a fondé un programme d’études à Stanford, il parle anglais et turc couramment et connaît parfaitement les pays musulmans.»
[…] Pour Daria Kaleniuk [directrice du Centre d’action anticorruption AntAC à Kyiv], Volodymyr Zelensky a eu raison de nommer un Tatar de Crimée à la Défense. «C’est un message puissant à nos partenaires, au monde entier et même à la Russie, pour montrer que l’Ukraine se battra pour la Crimée aussi longtemps que nécessaire, estime-t-elle, rappelant qu’entre un tiers et la moitié des missiles tirés sur l’Ukraine proviennent de la péninsule. «Certains Occidentaux croient que la Crimée est un sanctuaire pour le Kremlin, alors que militairement c’est le centre logistique de tout le front sud. Il sera désormais difficile aux alliés d’expliquer à un ministre tatar pourquoi la Crimée devrait être abandonnée, ou en quoi c’est aller à l’escalade que d’y bombarder des bases ou la flotte russe de la mer Noire, alors que la Crimée semble être bel et bien une ligne rouge, en particulier pour les Américains.»
Libération
[Oumerov] a été étroitement impliqué dans les échanges de prisonniers de guerre et a aidé à négocier l’Initiative céréalière de la mer Noire. À ce titre, il a exprimé à plusieurs reprises son scepticisme quant au respect de l’accord par la Russie. Il est actuellement président du Fonds immobilier de l’État, dont la mission est d’attirer les investissements en Ukraine.
CNN, traduction automatique
Mardi 5/9, 0h05
République Tchèque.
Dans son discours d’ouverture d’une conférence sur la stratégie future de la République tchèque, le Premier ministre Petr Fiala a déclaré que le pays aurait besoin de quatre nouvelles centrales nucléaires.
« Les transports, les infrastructures énergétiques, le nucléaire, le lithium, les puces et les tendances des technologies de l’information, ce sont, à mon avis, six domaines précis qui ont un énorme potentiel pour changer notre pays. C’est pourquoi une grande partie des investissements stratégiques doit y aller », a-t-il déclaré dans son discours.
Il a ensuite souligné que le nucléaire était l’un de ces projets qui allient innovation et valeur ajoutée avec le potentiel de donner un élan important à l’ensemble de l’économie.
« Nous n’avons pas besoin d’avoir de longues discussions sur l’énergie nucléaire. C’est notre secteur traditionnel. Nous avons suffisamment d’experts et le potentiel pour en préparer davantage, nous avons des installations dans les universités et les instituts de recherche. Le nucléaire doit rester la source d’énergie propre de choix en Europe. Nous faisons absolument tout pour cela dans le cadre de notre politique étrangère. La République tchèque aura besoin de davantage de réacteurs nucléaires – jusqu’à quatre à l’avenir – et d’énormes sommes d’argent y seront consacrées », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que l’appel d’offres nucléaire pour une nouvelle unité à Dukovany, « que nous avons finalement lancé après des années de retard, est loin d’être la seule opportunité ».
[…] En mars 2022, Elektrárna Dukovany II, filiale à 100 % de ČEZ, a lancé un appel d’offres pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire sur le site. Fin novembre 2022, ČEZ a annoncé avoir reçu des offres initiales d’EDF, Westinghouse et Korea Hydro & Nuclear Power. Les offres finales sont attendues dans les prochains mois.
[…] Quatre unités VVER-440 sont actuellement en service sur le site de Dukovany, qui a commencé à fonctionner entre 1985 et 1987. Deux unités VVER-1000 sont en service à Temelín, qui ont été mises en service en 2000 et 2002. Dans le passé, la politique énergétique tchèque a proposé deux nouvelles unités unités sur chacun des deux sites existants. La République tchèque tire environ 34 % de son électricité de ses centrales nucléaires.
World Nuclear News, traduction automatique
[…] Au début du XVIe siècle, une mine d’argent fut découverte dans la région. […] Entre 1520 et 1528, les frères Schlick firent frapper près de 2 millions de pièces de monnaie en argent à la manière de Saxe qui reçurent l’appellation joachimsthalers, abrégée par la suite en thaler dans les pays germanophones, adaptée en daler en Scandinavie et tolar en Slovénie (c’est l’origine du nom du dollar).
[…] Au milieu des années 1890, Pierre et Marie Curie firent venir de Joachimsthal [Jáchymov], grâce à un financement inespéré, une tonne de pechblende [minerai d’uranium] dans leur laboratoire de Paris. Quelques années plus tôt, Becquerel avait mis en évidence dans ce minerai la présence d’uraninite. Par des étapes de raffinage précises et dangereuses, ils isolèrent successivement deux corps purs, le polonium puis le radium, découverte qui valut à Marie Curie le prix Nobel de chimie en 1911. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, Joachimsthal fut le seul gisement connu de radium au monde.
[…] Les mines d’uranium, exploitées jusqu’en 1962, ont donné quelque 8 000 tonnes de métal utilisées pour le programme nucléaire soviétique. Elles ont aussi servi de camps de travail forcé pour les prisonniers politiques du régime soviétique. […]
Wikipedia, Jáchymov
Lundi 4/9, 23h55
Arménie.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a déclaré que la politique de son pays consistant à compter uniquement sur la Russie pour garantir sa sécurité était une erreur stratégique, car Moscou n’a pas été en mesure de tenir ses promesses et est en train de réduire son rôle dans la région.
Dans une interview accordée au journal italien La Repubblica , publiée dimanche 3 septembre, Nikol Pashinian a accusé la Russie de ne pas avoir assuré la sécurité de l’Arménie face à ce qu’il a qualifié d’agression de l’Azerbaïdjan voisin concernant la région séparatiste du Haut-Karabakh, a noté Reuters.
Pashinian a suggéré que Moscou, qui a un pacte de défense avec l’Arménie et une base militaire dans le pays, ne pense pas que son pays soit suffisamment pro-russe et a déclaré qu’il pensait que la Russie était sur le point de quitter la région plus large du Caucase du Sud.
Erevan tente donc de diversifier ses dispositifs de sécurité, a-t-il déclaré, faisant apparemment référence à ses liens avec l’Union européenne et les États-Unis et à ses tentatives de forger des liens plus étroits avec d’autres pays de la région.
« L’architecture de sécurité de l’Arménie était liée à 99,999 % à la Russie, y compris l’achat d’armes et de munitions », a déclaré Pachinian à La Repubblica.
« Mais aujourd’hui, nous constatons que la Russie elle-même a besoin d’armes, d’armements et de munitions (pour la guerre en Ukraine) et dans cette situation, il est compréhensible que, même si elle le voulait, la Fédération de Russie ne puisse pas satisfaire les besoins de sécurité de l’Arménie. »
« Cet exemple devrait nous prouver que la dépendance à l’égard d’un seul partenaire en matière de sécurité est une erreur stratégique. »
Timpul, traduction automatique
Lundi 4/9, 23h05
Courage.
Alena Kozhevnikova, qui s'est rendue aujourd'hui sur la Place Rouge, enveloppée dans le drapeau ukrainien, a été arrêtée, puis libérée par la police avec des poursuite pour «discrédit» de l'armée russe et la violation des règles d'un événement public.
Lundi 4/9, 19h40
On n’est pas sorti de l’auberge.
Cent trente mille barquettes de cuisson, 5 000 rouleaux de film alimentaire, 72 000 sacs de cuisson sous vide, 7 000 pochettes de congélation… Une vague de plastique s’apprête à déferler dans les cuisines de l’Elysée. Les services du Château ont conclu en mars un contrat avec trois fournisseurs pour s’approvisionner en « articles jetables de cuisine » jusqu’à la fin du quinquennat. A rebours des prises de position publiques du président Emmanuel Macron, qui dénonçait le 29 mai le « fléau » de la pollution plastique, une « bombe à retardement » qu’il s’agirait de désamorcer « le plus vite possible » afin de « sauver notre planète ».
Ce marché permettra à l’Elysée de fournir ses restaurants et sa crèche en articles jetables de cuisine en fonction de ses besoins sur la période 2023-2027, pour un montant maximal de 432 000 euros.
[…] De fait, le cahier des charges imposait d’emblée aux entreprises candidates la fourniture d’articles jetables, en fermant la porte à des solutions de réemploi, comme les barquettes en verre ou le film alimentaire réutilisable. Le critère environnemental, qui ne comptait que pour 15 % dans l’évaluation des candidats au marché, se concentrait surtout sur la qualité du parc automobile utilisé pour les livraisons, sans s’attarder sur les produits eux-mêmes. […]
Le Monde
Lundi 4/9, 15h45
IA. Sentir, voler.
Une nouvelle modélisation olfactive formée par ordinateur a fait mieux que les humains pour identifier les odeurs. En analysant 500 000 molécules odorantes potentielles qui n’avaient jamais été synthétisées auparavant, il a également accompli un travail qui aurait nécessité 70 années-personnes.
[…] Si les machines imitent de mieux en mieux les sens de la vue et du goût, elles sont un peu à la traîne en ce qui concerne le développement de l’odorat. Certes, il existe des nez électroniques capables de détecter le cancer dans les cellules sanguines et d’évaluer l’air autour des stations d’épuration, par exemple, mais un véritable sens de l’odorat alimenté par un ordinateur reste insaisissable. Cela s’explique peut-être par le fait que notre nez possède 400 récepteurs olfactifs, ce qui est beaucoup plus que les quatre récepteurs que nous utilisons pour la vision et les quelque 40 récepteurs que nous utilisons pour le goût.
[…] Dans la recherche sur l’olfaction […], la question des propriétés physiques qui font qu’une molécule en suspension dans l’air a l’odeur que le cerveau lui attribue est restée une énigme. Mais si un ordinateur peut discerner la relation entre la forme des molécules et la façon dont nous percevons leurs odeurs, les scientifiques pourraient utiliser cette connaissance pour faire progresser la compréhension de la façon dont notre cerveau et notre nez fonctionnent ensemble.
[…] Pour entraîner le système, l’équipe de recherche lui a fourni la structure moléculaire de 5 000 substances odorantes ainsi qu’une série de descriptions d’odeurs telles que « menthe » ou « moisi ». L’équipe a également fait appel à 15 panélistes qui ont reniflé 400 odeurs et à qui l’on a donné 55 mots pour décrire chaque odeur.
[…] Le plus surprenant, cependant, est que le modèle a réussi des tâches olfactives pour lesquelles il n’avait pas été formé.
Gurumeditation
Un drone autonome piloté par IA a battu des pilotes de drones humains dans une série de courses.
[…] Alex Vanover, Thomas Bitmatta, Marvin Schaepper, ces trois pilotes de drones de renommée mondiale ont été surpassés par une IA lors d’une série de courses. Celle-ci a remporté 15 courses sur 25 et a établi un record de vitesse sur le parcours. Conçue par des chercheurs de l’Université de Zürich et d’Intel, l’IA est baptisée Swift. Les détails de cette expérience sont publiés dans la revue Nature.
La course de drones est un sport où des pilotes humains manœuvrent des quadcoptères à travers un circuit à des vitesses dépassant parfois les 100 km/h. Les pilotes, équipés de casques vidéo, suivent le parcours en temps réel grâce aux caméras embarquées sur les drones. Ces quadcoptères doivent naviguer à travers une série de portes, placées dans un ordre et une orientation spécifiques.
Lors de la compétition entre Swift et les pilotes humains, le circuit était conçu sur une superficie de 25 mètres carrés. Il comportait sept portes que les drones devaient franchir. Le parcours incluait également un virage nécessitant un mouvement acrobatique connu sous le nom de « Split-S », où le drone doit effectuer un demi-roulement suivi d’une demi-boucle descendante à grande vitesse. […]
Trust my Science
Lundi 4/9, 15h15
Nuc : utile ou non ?
— Pourquoi avez-vous décidé de rédiger un ouvrage vulgarisant le fonctionnement de l’énergie nucléaire, en particulier en France ?
Thomas Blosseville — En France, le débat sur l’énergie est longtemps resté cantonné à un cercle d’initiés avec des spécialistes décidant pour la population des infrastructures dont elle avait besoin. On peut le comprendre : le sujet est difficile à appréhender. Mais, en le réduisant à une approche technique, on néglige sa dimension politique, au sens où le modèle énergétique façonne et reflète la manière dont la société s’organise. Dans le cas du nucléaire, le débat s’est structuré autour de positions parfois très contrastées. La filière a ses ardents défenseurs, ses opposants farouches et, entre les deux, il y a une grande partie de la population à qui j’ai voulu m’adresser. […]
— Le grand public vous semble-t-il correctement informé sur les énergies en général, et sur le nucléaire en particulier ?
Thomas Blosseville — Il l’est de plus en plus et de mieux en mieux. Peut-être même submergé par les informations et l’étendue des interrogations sur le devenir de notre modèle énergétique. Il me paraît donc essentiel de commencer par correctement poser le débat. Sur le nucléaire, l’heure n’est plus à se positionner pour ou contre : les réacteurs sont déjà présents par dizaines sur le territoire français. Tôt ou tard, ils seront arrêtés. Quand et dans quelles conditions ? Beaucoup reste à déterminer. Sans même envisager la construction de nouvelles installations, l’avenir du parc existant est déjà un point structurant pour l’avenir énergétique du pays. […]
— Pourquoi, à votre avis, un nombre important de citoyens continuent de penser qu’une centrale nucléaire émet du CO2, alors que ce n’est pas le cas ?
Thomas Blosseville — Je le formulerais autrement. Disons que de nombreux citoyens s’interrogent sur le caractère utile ou non du nucléaire face au changement climatique et, plus largement, face à la crise écologique. Ils n’abordent pas le sujet par le seul prisme de la « décarbonation » souvent mise en avant par les responsables politiques. Les citoyens se positionnent de façon à la fois plus globale et plus fine. Ils le font à travers la réalité de leur quotidien. Ils s’intéressent aux besoins à satisfaire et aux usages de l’énergie, pas uniquement à la manière de la produire. Les problématiques liées à la maîtrise des consommations s’enracinent dans les esprits, que ce soit pour des motivations environnementales ou économiques. Sur un autre plan, le nucléaire est loin de rassurer complètement sur la gestion des matières et déchets radioactifs.
Pour ces raisons, le bilan carbone n’est à mon avis pas le seul critère considéré par les Français au moment de juger la pertinence de la filière. […]
— Les outils de vulgarisation sur l’énergie disponibles en France vous semblent-ils suffisamment qualitatifs et accessibles ? Le grand public dispose-t-il d’informations fiables sur le sujet ?
Thomas Blosseville — L’énergie est de plus en plus abordée dans les médias. Au-delà des informations fiables, l’important me semble de donner du sens, de hiérarchiser et mettre en perspective les faits au regard des enjeux de court et de moyen termes. Dit autrement, de créer les conditions d’une appropriation par chacun d’un sujet aux multiples facettes. C’est encore loin d’être le cas. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment, depuis deux ans, l’État prépare les esprits à la construction de nouveaux réacteurs comme si le sujet avait été largement débattu et tranché collectivement en toutes connaissances de causes et de conséquences.
[…] Beaucoup d’experts assènent des certitudes, mais l’évolution de notre modèle énergétique sera surtout marquée par les incertitudes. C’est à cette réalité que chacun doit se préparer.
Le monde de l’énergie, entretien avec Thomas Blosseville, auteur de Le nucléaire (presque) facile
Lundi 4/9, 14h50
Leurres solides.
Dans un atelier poussiéreux, un groupe unique d’experts ukrainiens en armement s’empresse de produire des canons d’artillerie qui ne tireront jamais, des camions radar qui ne peuvent rien détecter et des missiles sans explosifs.
Les pièces sont des leurres qui visent à attirer le feu russe, gaspillant les munitions, les missiles et les drones ennemis tout en protégeant l’équipement réel et les soldats qui l’équipent.
Les compétences de l’équipe, perfectionnées pendant plus d’un an, transforment le plastique, les chutes de bois, la mousse et le métal en copies de systèmes d’armes avancés, suffisamment précis pour convaincre les opérateurs russes de caméras de drones et les troupes aguerries sur le terrain qu’il s’agit de véritables cibles militaires.
Ils mesurent leur succès à la rapidité avec laquelle leurs produits sont détruits. « Quand les militaires viennent nous voir et nous disent ‘nous n’en avons plus’, cela signifie que nous avons totalement réussi notre travail », déclare l’un d’entre eux.
[…] Frapper un leurre est une erreur coûteuse pour la Russie et signifie également une attaque de moins contre une véritable position ukrainienne. «Cela peut sauver la vie de nos gars, de nos amis qui servent», ajoute le travailleur. « Nous avons un accord avec l’armée pour partager des photos et des restes d’attaques (sur des leurres), comme preuve que nous avons fait du bon travail. »
[…] Dernièrement, des astuces ont été ajoutées pour imiter la chaleur des systèmes d’armes réels, de sorte que les modèles sont convaincants non seulement à la lumière du jour, mais aussi la nuit lorsqu’ils sont observés à travers des viseurs à image thermique.
« L’ennemi n’est pas stupide. Nous devons nous adapter à la réalité, nous ajoutons toujours quelque chose de nouveau dans notre travail. Et nous nous évaluons de cette façon : si rien ne se passe lorsque nous envoyons un nouveau modèle, s’il n’est pas ciblé, nous avons quelque chose de mal dans la conception.
[…] Aucun membre de l’équipe n’a d’expérience en théâtre ou en scénographie, mais leur savoir-faire est impeccable. Ils estiment que leurs créations sont supérieures aux leurres gonflables également fabriqués pour les troupes ukrainiennes. […]
The Guardian, traduction automatique
Lundi 4/9, 12h45
La semaine dernière, je n’ai pas parlé de la polémique qu’a déclenché une adresse du patron des catholiques à un parterre de jeunes russes (si j’ai bien compris) durant laquelle il leur recommandait d’être fiers de la grandeur de leur pays (un truc comme ça). Le Vatican à vaguement rétropédalé.
La couverture du magazine polonais Wprost, faisant allusion aux déclarations pro-russes du pape Francis.
Cela nécessite des explications pour les non-Polonais. Ce titre de Wprost est anti-occidental, antidémocratique et soutient le parti antidémocratique au pouvoir, le PiS. En Pologne, le PiS d’extrême droite et ses électeurs majoritairement catholiques détestent le pape F., car au départ, la gauche avait de grandes attentes à l’égard de ce pape.
In Poland, Twitter, traduction automatique
Le PiS, soutenu par l’Église catholique polonaise, n’est antirusse que nominalement. En fait, ils sont extrêmement anti-UE. Au début de l’invasion russe en Ukraine, le PiS a organisé une réunion des dirigeants d’extrême droite en Europe qui s’attendaient à une chute rapide de l’Ukraine et étaient prêts à coopérer avec la Russie.
In Poland, Twitter, traduction automatique
Lundi 4/9, 12h40
Rentrée des classes.
Le Monde - Les écoliers s'assoient dans une salle de classe installée dans une station de métro pour éviter les attaques aériennes, dans le contexte de l'attaque russe contre l'Ukraine, à Kharkiv, en Ukraine, le 4 septembre 2023. REUTERS/Vyacheslav Madiyevskyy
Lundi 4/9, 10h05
Reznikov s’en va.
Le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, annonce avoir remis sa démission au Parlement et a déclaré que « c’était un honneur de servir le peuple ukrainien et l’armée ukrainienne ces vingt-deux derniers mois, la période la plus dure dans l’histoire ukrainienne moderne ».
Le Monde
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé le 3 septembre qu’il avait limogé l’actuel ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, et avait l’intention de le remplacer par Rustem Umerov.
Umerov est actuellement président du Fonds des biens de l’État ukrainien. Zelensky a déclaré qu’il pensait que le ministère de la Défense « avait besoin de nouvelles approches et d’autres formats d’interaction avec l’armée et la société en général » et qu’il espérait que la Verkhovna Rada ukrainienne confirmerait Umerov cette semaine.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 3/9, traduction automatique
Suite à la décision du président ukrainien Volodymyr Zelensky, j’ai présenté ma démission au Parlement ukrainien. Je suis prêt pour le rapport. Gardons le cap ! » a-t-il écrit sur Facebook, à côté de photos de lui avec sa lettre de démission.
La destitution de Reznikov fait suite à un certain nombre de scandales de corruption impliquant le ministère ukrainien de la Défense. Bien que Reznikov n’ait été impliqué dans aucun des scandales, ils ont néanmoins été perçus comme lui portant préjudice par association.
CNN, traduction automatique
Zelensky a déclaré que l’élimination de la corruption au sein du gouvernement ukrainien était vitale pour les chances de Kiev d’accéder à l’adhésion tant attendue à l’OTAN et à l’ Union européenne.
CNN, traduction automatique
Rustem Umerov, un Tatar de Crimée, est sur le point de devenir le nouveau ministre de la Défense alors que la guerre entre dans une phase critique.
Lundi 4/9, 10h00
Zapo.
Dimanche 3/9, 15h00
Feu signalé par FIRMS au sud de Tcherno.
Dimanche 3/9, 11h45
Géographie du dimanche (nous sommes gâtés).
Un Russe est convaincu que la Russie a un grand avenir devant elle, où elle parviendra à dominer l’Europe et le système solaire. "Kiev dans trois jours", "Le système solaire en... ?" (traduction automatique)
Dimanche 3/9, 10h45
Géographie du dimanche (suite).
Après que la Chine ait appelé l'Inde à « rester objective et calme » et à éviter de « surinterpréter » la nouvelle carte chinoise, l'Inde publie désormais sa propre carte. (traduction automatique)
Cette carte serait parodique et n’émanerait pas du gouvernement indien (si j’en crois les commentaires). Mais la Corée du Nord a eu chaud.
Dimanche 3/9, 10h40
Nouvelles du front.
Les Russes ont bombardé la ville de Kramatorsk avec un MLRS vers 16h40 [hier]. Apparemment, l’une de leurs cibles était un cimetière.
L’impact du missile a déchiré les tombes. La deuxième armée en Ukraine lutte « courageusement » contre les morts afin de « libérer » les vivants.
Natalka, Twitter, traduction automatique
J’en déduis que les biolabs américains ont dû travaillé sur une souche de zombie résistante à la vodka, mais ça reste une hypothèse.
Dimanche 3/9, 10h35
Belarus.
Un système de reconnaissance des émotions «patriotiques» a été présenté au Technoparc que Loukachenko a visité hier. Le nouveau système aurait montré que les enfants qui écoutaient le leader «éprouvaient de la fierté, du bonheur, de l’intérêt et du respect».
Rebecca Rambar, Twitter
Sur la vidéo, on voit Louka écouter ce blabla et ça n’a pas l’air réciproque, mais je surinterprète peut-être (sans doute).
Dimanche 3/9, 10h15
Éclaté.
Certains composants de la bombe thermonucléaire B83, 1,2 mégatonnes. Les parties non nucléaires sont au premier plan ; l'ogive nucléaire est le cylindre en forme de balle à l'arrière. (traduction automatique)
Nouvelles utilisations
La B83 est l’une des armes envisagées pour être utilisées dans le projet « Nuclear Bunker Buster », connu pendant un temps sous le nom de « Robust Nuclear Earth Penetrator », ou RNEP. Alors que la plupart des efforts se sont concentrés sur la plus petite bombe nucléaire B61-11, le laboratoire national de Los Alamos analysait également l’utilisation du B83 dans ce rôle.
La charge physique du B83 a été étudiée pour être utilisée dans des stratégies d’évitement d’impact d’astéroïdes contre tout objet géocroiseur sérieusement menaçant. Six de ces ogives, configurées pour le maximum 1,2 mégatonnes de TNT, seraient déployées en manœuvrant des véhicules spatiaux pour dévier un astéroïde de sa trajectoire, s’il présentait un risque pour la Terre.
Wikipedia, B83
Dimanche 3/9, 10h10
Zapo.
La personne en charge de publier sur Facebook les relevés d’eau de Zapo ne travaille pas le dimanche (statistiquement).
Dimanche 3/9, 8h50
Conservez-nous.
Support extrêmement stable Résistance au feu Résistance aux produits chimiques Insensible à la lumière Documents infalsifiables Conservation analogique renumérisable Indépendant des évolutions technologiques [lecture sous loupe] Faible volume d'encombrement Archive passive sans entretien Pérennité de plus de 2 000 ans Arnano, document commercial
Conservez-nous sur la Lune.
Cette image ingénieuse et fascinante est le portrait d’une publication individuelle sur Twitter comme représentation de notre identité à l’ère des médias sociaux numériques.
Conservez-nous sous terre.
Au-delà des enjeux de sûreté, les centres de stockage font partie d’un héritage scientifique et technologique que notre génération transmettra aux suivantes, et qui leur permettra de comprendre les évènements passés, au même titre que d’autres types de patrimoines (architectural, littéraire, artistique, etc.). Les installations de stockage de déchets radioactifs, par leur conception et leur fonction, ont vocation à traverser les siècles. Et les informations sur les déchets radioactifs, leur conditionnement, leur origine et la manière dont ils ont été produits pourront être considérées par nos successeurs comme une source précieuse de connaissances sur l’époque particulière qu’auront été le XXe et le XXIe siècles nucléaires.
La mémoire ne se limite donc pas à collecter des éléments du passé et du présent, elle est fondamentalement tournée vers l’avenir, comme un témoignage culturel de l’époque industrielle qui a produit les déchets. […]
Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs, Conserver et transmettre la mémoire
Conservez-nous sur Terre.
La bataille sémantique autour des boulettes végétales et autres steaks à base de plantes est relancée. Un an après qu’un premier décret publié au Journal officiel, fin juin 2022, interdisant de désigner des produits végétaux par des termes de boucherie, a été suspendu par le Conseil d’Etat, le gouvernement français a notifié, le 23 août, un nouveau texte à la Commission européenne […]
[…] Si le veto aux termes de « paleron », de « tendron », de « hampe » ou de « bavette » végétaux ne devrait guère perturber le secteur des simili-carnés, celui visant les appellations « steak », « jambon » ou « escalope » porterait davantage à conséquence.
Le projet de décret comporte en outre une seconde liste d’une centaine de termes – parmi lesquels « bacon », « boudin », « lardon », « nugget », « saucisse »… – désignant des produits qui ne pourraient contenir qu’une teneur marginale de protéines végétales (de 0,5 % à 5 % autorisés selon les catégories).
[…] « Les études scientifiques sur le sujet montrent que les consommateurs font très bien la différence entre la viande et ses substituts, souligne Romain Espinosa [chercheur en économie au CNRS]
[…] En attendant les retours de la Commission européenne sur le projet de décret, l’appellation « steak végétal » continue de creuser son sillon. Le 9 mai, le ministre de l’agriculture lui-même employait le terme lors d’une interview radio. Interrogé par Franceinfo sur la nomination de sa directrice de communication, venue de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), Marc Fesneau répondait : « Si elle avait travaillé pour quelqu’un qui fait du steak végétal, ça ne vous poserait pas de problème ? » Preuve que le ministre a bien intégré la distinction entre steak végétal et steak d’origine animale.
Le Monde
Samedi 2/9, 22h00
Cochonneries.
Les sangliers en liberté dans les forêts d’Autriche et d’Allemagne présentent des niveaux de radioactivité qui rendent leur viande impropre à la consommation. Alors que l’on pensait qu’il s’agissait d’une conséquence de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, de nouvelles recherches mettent en évidence une autre source de contamination, plus sombre.
[…] Même si la faune de la zone d’exclusion humaine de 4 200 km2 a fini par se reconstituer, la contamination radioactive des animaux par le césium se poursuit, bien qu’elle ait diminué chez de nombreux animaux. […] Dans ce que l’on appelle désormais le « paradoxe du sanglier », leurs niveaux de radioactivité restent suffisamment élevés pour dépasser les limites réglementaires applicables à la consommation humaine. Pour comprendre pourquoi, des chercheurs de l’université Leibniz en Allemagne et de l’université technologique de Vienne ont collaboré avec des chasseurs du sud de l’Allemagne pour collecter de la viande de sanglier.
En l’examinant à l’aide d’un détecteur de rayons gamma et de la spectrométrie de masse, ils ont pu déterminer les ratios spécifiques des deux formes de césium. Ces rapports ont révélé que, si une partie de la contamination provenait bien de Tchernobyl, une autre source importante de radioactivité était constituée par les essais d’armes nucléaires menés à l’échelle mondiale dans les années 1960. Le césium libéré par ces essais s’est retrouvé dans les sources de nourriture des sangliers, notamment les truffes souterraines, ce qui explique que leur niveau global de radioactivité ne soit toujours pas revenu à des niveaux sûrs [pour nous…].
[…] L’étude a révélé que 88 % des échantillons testés étaient encore trop radioactifs pour être consommés et que, dans certains cas, la contamination due aux essais d’armes suffisait à elle seule à rendre la viande dangereuse. […] [Les chercheurs] en ont conclu que les essais d’armes nucléaires menés pendant des décennies ont été une source sous-estimée de contamination des porcs par le césium et que le mélange de matières radioactives provenant de sources multiples est plus persistant et plus dangereux que celui provenant d’une seule source.
[…] Une fois libéré, le radiocésium restera dans l’environnement pendant des générations et aura un impact immédiat sur la sécurité alimentaire et, comme le montre notre étude, pendant des décennies. […]
Gurumeditation
Samedi 2/9, 21h30
Avions militaires russes explosés par des drones en carton.
Jour 555 de ma guerre de 3 jours. J’ai demandé à mes généraux comment nous gérerions les F-16 ukrainiens si nous ne parvenions même pas à arrêter les drones bon marché. Ils regardèrent nerveusement la fenêtre.
Dark Poutin, Twitter, traduction automatique
Samedi 2/9, 21h05
Le point de vue militaire de Guillaume Ancel.
[…] l’Ukraine a remporté ses premiers succès dans son offensive, notamment en s’emparant de Robotyne. Un village insignifiant par rapport aux espaces qui restent à reconquérir par les Ukrainiens, mais un point clef dans leur tentative de percer une brèche dans cette immense digue érigée par les Russes pour les empêcher de passer. […] Se pose maintenant la question des suites possibles de cette percée, que je vais essayer de résumer sans les caricaturer.
1. « Objectif Crimée » : scénario d’une débâcle des armées de Poutine
Trois facteurs sont favorables à ce scénario :
1.La formidable motivation des combattant(e)s ukrainiens qui ne s’accorderont aucun répit s’ils arrivent à traverser cette digue érigée par les Russes.
2.La rigidité de cette digue qui est devenue du fait de son ampleur (1,000 km de long sur environ 30 de largeur) une ligne Maginot raide et « immobilisante » pour les troupes de Poutine. […]
3.Plus encore, les armées russes sont épuisées par cette « opération militaire spéciale » qui ne devait durer que quelques semaines. […]
2. L’asphyxie : le dangereux scénario d’étranglement des forces
Mais si débâcle il n’y avait pas, la percée des forces ukrainiennes déboucherait sur une avancée où chaque km serait à reconquérir par des combats acharnés. Or, il reste seulement jusqu’à octobre pour mener des combats offensifs sans être enlisés par les pluies qui reviendront à l’automne, soit 8 semaines encore « jouables » pour cette offensive, après 12 semaines de combats beaucoup plus intenses que nous ne l’avons perçu. […] Des unités ukrainiennes figées dans un couloir étroit entouré par les troupes de Poutine risqueraient plus de se faire écraser par l’artillerie russe que de paralyser son dispositif grâce aux coups qu’elles pourraient porter. C’est le problème de l’asphyxie, menée à partir d’une position qui peut être dangereuse aussi : qui étranglerait réellement l’autre ?
3. L’enlisement, le scénario catastrophe qui donnerait du souffle à Poutine
[…] L’offensive n’arriverait pas à percer, ou ne déboucherait pas réellement au-delà de la digue et elle s’enliserait avec l’automne.
Ne pas subir, Guillaume Ancel
Le front resterait quasiment inchangé : la Russie occupe pratiquement 100,000 km2 du territoire ukrainien, alors pourquoi continuer à se battre et abîmer autant de vies pour gagner quelques villages détruits par les bombardements incessants sur la ligne de front ? […]
Samedi 2/9, 18h00
Tcherno.
Cinq faits intéressants sur Sagittaria sagittifolia L.
1. Cette plante vivace est le seul type de Sagittaire qui pousse en Ukraine.
2. On le trouve dans les eaux stagnantes et à faible débit, au bord des rivières, des étangs et des prairies marécageuses.
3. La sagittaire à feuilles en flèche est une plante aquatique semi-immergée, caractérisée par le phénomène d’hétérophilie, c’est-à-dire que les feuilles ont des formes différentes.
4. Les rhizomes de la sagittaire à feuilles en flèche sont souterrains, aux extrémités desquels se forment des tubercules de la taille d’une noix. Dans de nombreux pays, elles sont consommées : elles contiennent 35 pour cent d’amidon, soit plus que les pommes de terre.
5. En termes de nombre de protéines, les tubercules de la sagittaire à feuilles en flèche sont également plus riches que les pommes de terre. De plus, ils sont considérés comme le polysaccharide le plus connu qui remplit l’estomac et ne provoque pas d’augmentation du poids corporel.
Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook, traduction automatique
Samedi 2/9, 17h50
Je t’appelle pour dire que tout va bien si tu as déjà vu les nouvelles. Il y a eu une explosion ce matin. Je pense que c’était un drone espion, il a été abattu. C’était fort. Ça va.
Olga, Viber (vocal), 10h35
Les enfants derrière ma fenêtre jouent à la guerre. Tout à l’heure c’était l’attaque des drones, maintenant c’est l’artillerie (je crois): pav-pav-pav. Il y en a ceux qui utilisent des bâtons ou des branches sèches des arbres comme des pistolets, les bruits sont différents. Une petite fille demande pourquoi elle ne peut pas faire « pav-pav-pav », un garçon plus âgé (pré-ado, je dirais) explique que son rôle est différent, pour elle c’est « piv-piv-piv ». Ils se cachent derrière les garages, je n’entends plus rien.
Olga, Viber(message), 17h50
Samedi 2/9, 17h15
Autosatisfecit.
Aujourd’hui, cela fait un an que le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a visité pour la première fois la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP) et a créé la Mission de soutien et d’assistance de l’AIEA à Zaporizhzhya (ISAMZ). La présence permanente d’experts de l’AIEA au ZNPP a été essentielle pour réduire la probabilité d’un accident nucléaire.
[…] « Comme je l’ai dit il y a un an, la présence permanente de l’AIEA au ZNPP est d’une grande valeur. Il ne fait aucun doute que cette présence a changé la donne », a déclaré le directeur général Grossi. « La présence de l’équipe ISAMZ dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe, en première ligne de la guerre, a été un élément crucial des activités de l’AIEA pour surveiller la situation et aider l’Ukraine. » […]
AIEA, mise à jour 181, 1er septembre 2023, traduction automatique
Samedi 2/9, 15h05
SaveEcoBot.
Les relevés du dispositif de suivi environnemental SaveEcoBot sont dans la liste des ressources permanentes de Radio-Tchernobyl pour le suivi de la dosimétrie ukrainienne. Il résulte en réalité d’une action citoyenne appuyée sur un réseau de capteurs peu chers destinés à surveiller la qualité globale de l’air, à l’origine dans l’environnement pollué de la ville de Dnipro.
Le chatbot écologique SaveEcoBot est né dans la ville de Dnipro en 2018. L’idée de sa création est venue à l’informaticien Pavel Tkachenko après un an de participation active au groupe d’initiative SaveDnipro et à sa campagne de plaidoyer visant à protéger l’environnement pollué par le TPP DTEK Prydniprovska [DniproEnergo].
C'est ce qui donne à la centrale DTEK Prydniprovska un avantage dans la guerre avec les autorités de la ville. Les dommages environnementaux causés par la centrale électrique sont devenus un casus belli à Dnipro. Les militants veulent que la centrale électrique de DTEK Prydniprovska mette fin à la pollution de l'air. La centrale électrique fait chanter la ville en cessant l'approvisionnement en eau chaude. "Arrêtez de faire pression sur nous, sinon nous fermons la station et vous n'aurez ni électricité ni chauffage", disent les dirigeants de la station aux militants. Save Dnipro, traduction automatiqueEn 2017, l’informaticien Pavlo Tkachenko ne voulait pas respirer la fumée multicolore que DTEK Prydniprovska TPP émettait dans l’atmosphère. Lui et un groupe de personnes partageant les mêmes idées ont lancé des actions de protestation, puis la campagne de sensibilisation #Приднипровка_фильтруй, qui a obligé l’entreprise polluante à entreprendre la modernisation environnementale du TPP et à investir près d’un milliard de hryvnias sur ses fonds propres en trois ans.
Un nouveau précipitateur électrostatique, une station moderne de surveillance de l’air, la conservation de deux centrales électriques de Prydniprovka, l’écologisation de la zone de l’accumulateur de scories de cendres, le contrôle de la qualité du charbon et d’autres améliorations environnementales sont les réalisations de la communauté du Dnipro.
La première étape de la mise en œuvre de cette mission a été l’achat d’une station professionnelle certifiée de surveillance de la qualité de l’air pour plus de 200 000 hryvnias et l’achat d’un appareil portable de mesure de la qualité de l’air Aeroqual S500. Le financement participatif a duré plusieurs mois […] Après cela, l’équipe a décidé de rechercher une solution plus simple et, surtout, plus rapide. Cela a été aidé par nos amis Sensor.Community d’Allemagne avec leur solution open source et open hardware pour la surveillance de la qualité de l’air public.
Pour l'Europe occidentale, les capteurs sont distribuées par l'entité polonaise Nettigo.[…] Les données sont collectées à partir de 399 stations de surveillance de la qualité de l’air de notre propre production, ainsi que de stations installées par des organismes publics, des collectivités locales, par exemple la mairie de Lviv, des entreprises, des universités et des particuliers.
En plus du chatbot, l’équipe prend également en charge son site Web , où vous pouvez voir une carte de l’installation des stations de surveillance, un indice de qualité de l’air par agglomération, des graphiques interactifs des données historiques et télécharger toutes les données dans un format ouvert.
[…] Les stations de surveillance de la qualité de l’air atmosphérique « SaveEcoSensor » mesurent les particules solides de poussières fines connues sous le nom de PM2,5 et PM10 et des indicateurs météorologiques. Cette information est importante pour tout le monde, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, car vivre dans des endroits où l’air atmosphérique est constamment fortement pollué par des particules solides de poussière, c’est-à-dire des produits de combustion, entraîne des maladies des voies respiratoires et d’autres systèmes du corps humain.
Les Ukrainiens s’intéressent de plus en plus à l’indice de qualité de l’air (AQI PM2,5) , c’est pourquoi jusqu’à 60 000 événements ont eu lieu chaque jour sur le site Web SaveEcoBot lorsque les forêts dites de Tchernobyl brûlaient en avril 2020. […]
Bloggers4gg, traduction automatique
AQI (Air Quality Indice)
L’AQI est un indice synthétique des concentrations de 6 polluants dans l’air : dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, ozone, monoxyde de carbone, particules fines PM 10 et PM2,5 (dont le diamètre est inférieur à 10 et 2,5 microns – le diamètre d’un cheveu mesure de 50 à 70 microns).
0-50 - La qualité de l'air est jugée satisfaisante et la pollution de l'air pose peu ou pas de risque ; 51-100 - La qualité de l'air est acceptable ; cependant, pour certains polluants, il peut y avoir un risque sur la santé pour un très petit nombre de personnes inhabituellement sensibles à la pollution atmosphérique ; 101-150 - La qualité de l'air est acceptable ; cependant, pour certains polluants, il peut y avoir un problème de santé modérée pour un très petit nombre de personnes qui sont particulièrement sensibles à la pollution de l'air ; 151-200 - Tout le monde peut commencer à ressentir des effets sur la santé ; les membres des groupes sensibles peuvent ressentir des effets de santé plus graves ; 201-300 - Avertissements de santé de conditions d'urgence ; toute la population est plus susceptible d'être affecté ; 301+ - Alerte de santé : tout le monde peut ressentir des effets de santé plus graves. AQICN
Samedi 2/9, 14h30
Colibacilles dans la soupe (suite).
La Fondation Nobel a annoncé qu’elle renonçait à inviter les ambassadeurs de Russie et de Biélorussie à la cérémonie de remise du prix Nobel de cette année à Stockholm, après la colère suscitée par son invitation. La fondation suédoise avait annoncé jeudi qu’elle revenait à sa pratique antérieure consistant à inviter les ambassadeurs de tous les pays représentés en Suède.
« Nous avons choisi de réitérer la mesure d’exception de l’an dernier, c’est-à-dire de ne pas inviter les ambassadeurs de Russie, de Biélorussie et d’Iran à la cérémonie de remise des prix Nobel à Stockholm », écrit-elle finalement dans un communiqué.
Le Monde
L’ambiance aurait été naze.
[…] Dmitri Mouratov a reçu le prix Nobel de la paix en 2021 pour ses efforts visant à promouvoir la liberté d’expression et la liberté d’information, ainsi que le journalisme indépendant. Il est triste que les autorités russes tentent maintenant de le réduire au silence », a déclaré Berit Reiss-Andersen, présidente du comité Nobel norvégien, dans un communiqué. « Les accusations portées contre lui sont motivées par des considérations politiques », a-t-elle ajouté.
Vendredi, la Russie a annoncé avoir inscrit le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta sur sa liste d’« agents de l’étranger », qualification utilisée pour étouffer les critiques. Le ministère de la justice russe a déclaré que M. Mouratov avait « utilisé des plates-formes étrangères pour diffuser des opinions visant à former une attitude négative à l’égard de la politique étrangère et intérieure de la Fédération de Russie ». […]
Le Monde [edit]
Samedi 2/9, 14h00
Autoconsommation.
Le ministère de l’Énergie du Kazakhstan a proposé la réintroduction potentielle de l’énergie nucléaire pour réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles, diversifier son mix énergétique et réduire les émissions de CO2. La centrale nucléaire du Kazakhstan (KNPP), qui a été désignée propriétaire/exploitant de la future centrale, a commencé à préparer une étude de faisabilité en 2018 pour justifier la nécessité de l’énergie nucléaire, le choix de l’emplacement de construction de la centrale et examiner les caractéristiques de la centrale. puissance de sortie projetée.
« Le développement de l’énergie nucléaire est devenu une question économique et politique très importante », a déclaré Tokaïev. « Vous savez qu’il existe différentes opinions sur la question de savoir s’il est nécessaire ou non de construire une centrale nucléaire. »
Il a souligné qu’en tant que plus grand producteur mondial d’uranium, le Kazakhstan a « tous les droits de construire une centrale nucléaire dans notre pays ». Il a ajouté : « Certains experts estiment qu’il faut construire de petites centrales nucléaires. Cependant, de nombreux citoyens et certains experts sont sceptiques quant à la sécurité des centrales nucléaires. C’est pourquoi nous devons poursuivre les auditions publiques et les discussions approfondies et approfondies sur ce sujet. Nous devons prendre la décision finale sur les questions stratégiques importantes par le biais d’un référendum.
[…] Quatre fournisseurs étrangers potentiels de technologie nucléaire sont envisagés par le Kazakhstan, a indiqué le ministère en janvier. Il s’agit du français EDF, de la China National Nuclear Corporation, de la Korea Hydro & Nuclear Power et du russe Rosatom.
Un réacteur rapide BN-350 refroidi au sodium de conception russe a fonctionné près d’Aktaou [sur la Mer Caspienne] au Kazakhstan pendant 26 ans jusqu’en 1999, produisant de l’électricité et dessalant de l’eau. Le Kazakhstan exploite actuellement des réacteurs de recherche ainsi que plusieurs autres installations nucléaires liées à l’amont du cycle du combustible nucléaire, notamment l’extraction d’uranium.
World Nuclear News, traduction automatique
[…] Les travaux de construction [du réacteur BN-350] ont débuté dans le complexe énergétique de Mangyshlak le 10 janvier 1964. Il a été mis en service en juillet 1973. D’une puissance électrique nette de 52 Mégawatts, il développait une puissance brute de 90 MW. En plus de produire de l’électricité pour la ville voisine, il produisait du plutonium de qualité militaire. À partir de 1967, il est couplé à une unité de production d’eau potable par dessalement. La production d’eau potable atteint alors 40 000 m3 par jour.
En 1975, le réacteur est accidenté par une réaction violente du sodium avec de l’eau, ce qui a entretenu un feu de sodium pendant 2 heures.
Après avoir produit une quantité d’énergie électrique totale égale à 91,88 TWh, il est définitivement arrêté en 1999. Le démantèlement est effectué en collaboration avec le laboratoire américain Argonne National Laboratory, qui avait déjà réalisé une expérience similaire lors du démantèlement de l’Experimental Breeder Reactor II arrêté en 1994.
Après son indépendance en 1991, le président Nazerbaïev décide de démanteler les armes nucléaires du Kazakhstan. C’est pourquoi le réacteur BN-350 est devenu une priorité de la lutte internationale contre la prolifération nucléaire en raison du combustible nucléaire usagé présent sur le site (environ 10 tonnes d’uranium hautement enrichi et 3 tonnes de plutonium) de quantité et de qualité suffisante pour construire environ 775 armes nucléaires. En 2010, le combustible, stocké dans les piscines de désactivation du réacteur, a été entièrement transporté à 3 000 km de là, sur le site du polygone nucléaire de Semipalatinsk dans le Kazakhstan-Oriental.
Wikipedia, BN-350
[…] Sur le polygone de Semipalatinsk se trouvent 3 des 4 réacteurs nucléaires kazakhs. Le complexe IGR héberge un réacteur nucléaire modéré au graphite de 50 mégawatts. Le complexe Baykal-1 héberge deux réacteurs nucléaires : un réacteur modéré à l’eau de 60 mégawatts, et un petit réacteur de recherche hybride uranium-zirconium. Les laboratoires de ces complexes disposent aussi de deux cyclotrons et deux accélérateurs de particules.
[…] Le polygone atomique de Semipalatinsk est fermé depuis 1991 sur décision de Nursultan Nazarbayev, président de la République du Kazakhstan. Une enquête de l’AIEA en 1998 a conclu qu’il ne restait pas ou peu de radioactivité attribuable aux essais atomiques.
Semipalatinsk est le site choisi par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan pour la signature de la Zone exempte d’armes nucléaires en Asie centrale le 8 septembre 2006, pour célébrer le quinzième anniversaire de la fermeture du site. […]
Wikipedia, polygone nucléaire de Semipalatinsk
Les Russes ont fait comme nous avec leurs colonies.
Samedi 2/9, 13h05
Cannabis.
[…] Les métaux lourds sont naturellement présents dans la plupart des sols et peuvent être retrouvés dans l’air, l’eau et la nourriture. Cependant, certains sols peuvent présenter des niveaux plus élevés, notamment en raison de la contamination par les pesticides et les rejets industriels. Si toutes les plantes peuvent absorber ces substances, le cannabis est un « hyperaccumulateur » doté d’une capacité d’absorption nettement supérieure. Sa croissance rapide et ses longues et larges racines lui confèrent une incroyable efficacité pour capturer non seulement des métaux lourds, mais également des solvants pétroliers et d’autres produits chimiques toxiques. En outre, il peut s’adapter à de nombreux types de sols et peut tolérer ceux hautement contaminés. Cette capacité est telle qu’il a été utilisé avec succès en tant que purificateur pour les terrains situés autour de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. […]
Trust my Science [l’article évoque le risque de contamination aux métaux lourds pour les fumeurs]
Phytoremédiation.
Selon Alain Vavasseur, responsable d’un laboratoire de physiologie végétale au CEA, cité par Le Parisien, la procédure est même assez simple: «Il suffit de récolter la plante, de la faire sécher puis de l’incinérer, les cendres étant ensuite traitées comme des déchets nucléaires». Contacté par Libération.fr, il précise toutefois «qu’il faut incinérer les végétaux contaminés dans une installation adaptée munie des filtres nécessaires pour retenir les contaminants», au risque sinon de dégager une fumée radioactive.
Libération, 22 avril 2011
En 1990, quatre ans seulement après l’explosion initiale, l’administration soviétique de l’époque avait demandé à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’évaluer la situation environnementale. Les résultats avaient révélé de fortes concentrations de métaux toxiques incluant le mercure, le césium-137, le strontium-90 et le plutonium dans les sols et les tissus végétaux et animaux à l’intérieur de la zone d’exclusion de 30 km entourant Tchernobyl.
A la lumière de ces résultats, des efforts concertés ont été déployés afin de réduire la contamination des sols à l’aide de plantes bénéfiques. Le procédé de la phytoremédiation a été appliqué sans délai.
Plusieurs plantes ayant un bon potentiel d’absorption de contaminants spécifiques ont été utilisées à Tchernobyl. Deux variétés de brassica ont été cultivées pour extraire le chrome, le mercure, le cuivre et le nickel, le maïs pour absorber le mercure (des études ont démontré son excellent potentiel pour le mercure) et plus récemment, le tournesol et le chanvre.
La culture du tournesol a commencé en 1996 lorsqu’une nouvelle variété s’est avérée absolument efficace dans la décontamination ; la culture de chanvre a suivi de près, en 1998. Slavik Dushenkov, un scientifique chercheur allié à Phytotech, une des entreprises ayant planté le chanvre, avait déclaré que « le chanvre représente l’une des meilleures plantes pour la phytoremédiation que nous avons trouvées. »
[…] Dans la région italienne des Pouilles, le chanvre industriel est cultivé à grande échelle pour contribuer à la décontamination de certains des sols les plus contaminés en Europe. Depuis des décennies, les rejets toxiques de l’usine d’acier Ilva, la plus grande d’Europe, polluent et contaminent les sols, les plantes, les animaux et les résidents de la région. Il est défendu de faire paître le bétail dans un rayon de 20 km autour de l’usine.
Depuis 2012, lorsque l’ampleur de la crise est devenue manifeste, les fermiers ont planté des millions de plantes de cannabis dans le but de décontaminer les sols. A la suite de ces efforts, la superficie des terres consacrées au chanvre est passée de 3 à 300 hectares. Environ 100 fermiers cultivent le chanvre, et le mouvement a même stimulé l’économie. Une nouvelle usine vient d’ouvrir et transformera la fibre de chanvre en vêtements et matériaux de construction.
Depuis le désastre de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en 2011, le Japon a été appelé à utiliser le chanvre pour la phytoremédiation. Pourtant, en vertu de la Cannabis Control Law imposée par les Américains lors de l’occupation en 1948, le chanvre ne peut être cultivé qu’avec un permis, et l’octroi de permis est hautement restreint et difficile à obtenir.
Quelques mois après l’accident, les résidents de Fukushima se sont mis à planter des millions de plantes de tournesol ainsi que des champs de moutarde et d’amarante afin d’extraire le césium et d’autres toxines des sols. L’Agence d’exploration aérospatiale japonaise a aussi démarré un projet expérimental avec le tournesol en 2011, et poursuit plusieurs autres projets de phytoremédiation avec des algues, le sarrasin et les épinards. Il ne semble pourtant pas que le Japon ait jusqu’à présent utilisé le chanvre.
[…] Plus récemment, une étude pakistanaise publiée en 2015 a identifié plusieurs gènes dans la plante de chanvre associés à la tolérance aux métaux lourds dont le nickel, le cadmium et le cuivre. Ces résultats peuvent servir à développer des variétés de chanvre transgénique avec un meilleur potentiel d’absorption des métaux.
L’utilisation de chanvre génétiquement modifié dans les projets de phytoremédiation pourrait avoir des suites. En 2017, l’Université de la Virginie a annoncé sa collaboration avec l’entreprise de biotechnologie 22nd Century, laquelle « a breveté des plantes de chanvre particulièrement adaptées à la phytoremédiation ».
Phytotech, l’entreprise de biotechnologie ayant des liens avec l’entreprise de Tchernobyl, a utilisé « des plantes spécialement sélectionnées et modifiées », mais il ne semble pas y avoir d’information disponible au sujet de l’élaboration des variétés exploitées.
[…] Depuis de nombreuses années, les restrictions américaines qui affectent la culture du chanvre ont empêché l’application d’opérations à grande échelle. Cependant, maintenant que de plus en plus d’Etats lèvent ces restrictions, la situation pourrait changer.
L’entreprise de biotechnologie 22nd a déclaré ceci : « comme il y a plus de 30 000 sites qui doivent être décontaminés aux Etats-Unis, on peut s’attendre à l’essor du secteur des affaires entourant la phytoremédiation ».
Sensiseeds
Samedi 2/9, 11h25
Minotaure 2.0
Un robot à quatre pattes conçu pour fonctionner de manière autonome dans des environnements difficiles a été mis à l’épreuve à plus de 400 mètres de profondeur dans les tunnels du dépôt souterrain de combustible nucléaire irradié d’Onkalo, près d’Olkiluoto, en Finlande.
Une équipe de recherche dirigée par la société suisse de robotique ANYbotics s’est rendue à Olkiluoto en juin pour tester la fonctionnalité de son robot ANYmal dans des installations souterraines. Le test a été organisé par Euratom – la Communauté européenne de l’énergie atomique – en collaboration avec la société finlandaise de gestion des déchets radioactifs Posiva Oy.
[…] Le robot ANYmal utilise des capteurs laser et des caméras pour observer l’environnement et peut localiser très précisément sa propre position. En combinant les données d’observation avec les données de localisation – telles qu’une carte ou des données d’analyse de zone – il peut planifier son itinéraire de navigation de manière indépendante si nécessaire.
[…] Posiva a déclaré qu’Onkalo offrait un cadre unique pour le déplacement du robot, notant qu’il existe des tunnels dans d’autres parties du monde, mais qu’aucune autre installation de stockage souterraine n’a encore été construite. […]
World Nuclear News, traduction automatique
Samedi 2/9, 10h25
Zapo.
Le discours ne change pas :
Même si les occupants russes ont fait sauter le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, la situation reste stable et sous contrôle.
Energoatom, op. cit.
Dès 9h00 le 2 septembre, une légère baisse du niveau d’eau dans le bassin de refroidissement est enregistrée. Actuellement, elle mesure 16,05 m.
Le niveau d’eau dans le canal « chaud » de la TPP de Zaporizhzhya, à partir duquel l’étang du ZNPP est alimenté si nécessaire, est de 17,16 m. Dans le canal « froid » du ZaTPP, le niveau d’eau atteint 10,81 m.
Notez que récemment, le niveau d’eau dans les deux canaux n’a presque pas baissé et que les indicateurs ne dépendent plus du réservoir Kakhovsky, car les rashistes l’ont détruit.
Nous vous rappelons également que les groupes électrogènes du ZNPP ne fonctionnent plus depuis septembre 2022, aucune évaporation supplémentaire active de l’eau du bassin de refroidissement n’a donc eu lieu depuis.
Samedi 2/9, 10h00
Bosnie.
[…] Comme en Ukraine, le conflit avait éclaté pour la première fois lorsque le chef d’un État voisin plus grand avait justifié l’intervention de son armée par l’affirmation d’un statut culturel et historique, soutenant la formation d’un État séparatiste dans l’État. Au milieu de l’année 1993, la couverture médiatique avait commencé à décliner, mais les frappes de missiles et d’artillerie se poursuivaient contre les centres urbains, détruisant des bâtiments historiques, des écoles et des marchés, tuant des centaines de civils, dont des enfants, dans une série d’atrocités déchirantes.
[…] Il y a des limites à toute comparaison entre les conflits bosniaque et ukrainien. Aucun des protagonistes bosniaques n’avait accès à l’arme nucléaire et aucun d’entre eux n’était membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Les différences culturelles entre les Croates catholiques, les Serbes orthodoxes et les Bosniaques musulmans ne trouvent aucune comparaison dans l’Ukraine d’aujourd’hui.
[…] La guerre en Ukraine est une histoire assez claire d’agression russe non provoquée contre un voisin plus petit. Le chef du groupe Wagner, Eugène Prigojine, faisait probablement écho aux opinions d’autres Russes bien informés lorsqu’en juin, lors de sa courte mutinerie, il a dénoncé le mensonge selon lequel l’OTAN l’avait provoquée. (Son sort découragera d’autres de répéter ce point de vue à voix haute dans un avenir proche.) Il n’est pas aussi simple de désigner une faction comme étant l’unique méchant en Bosnie. Toutes les parties ont commis au moins quelques atrocités.
[…] Lorsque la guerre de Bosnie a éclaté pour la première fois, la réponse internationale ressemblait davantage à celle de l’Ukraine de 2014 qu’à celle de l’Ukraine de 2022. Elle a mis à nu la faiblesse du nouvel ordre international arrogant annoncé après la chute du rideau de fer. Les Nations Unies sont allées jusqu’à imposer un embargo sur les armes à toutes les parties, cimentant ainsi un déséquilibre entre les Bosniaques et les Serbes soutenus par la JNA. Les États-Unis et l’Europe ont tenté diverses sortes de navettes diplomatiques impuissantes, tout comme ils l’ont fait lorsque la Russie a annexé la Crimée en 2014. Une force de protection de l’ONU a été déployée en Bosnie pour imposer la stabilité, mais elle disposait de pouvoirs limités et était considérée avec mépris par les différentes factions.
Mais à peu près à ce moment-là, il y a 30 ans, la brutalité implacable de la guerre avait commencé à raidir les vertèbres internationales. En mars 1993, le Conseil de sécurité de l’ONU a convenu d’établir une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Bosnie et les chasseurs de l’OTAN ont abattu des avions serbes violant cet accord en février 1994. Au cours de cette année, les forces de l’OTAN et de l’ONU ont lancé des opérations militaires contre un certain nombre de forces serbes. cibles.
Mais le véritable tournant s’est produit un an plus tard. À la suite du massacre de 8 000 hommes et garçons bosniaques à Srebrenica en juillet 1995 et des attaques meurtrières au mortier contre le principal marché de Sarajevo en août, l’OTAN a lancé des frappes aériennes généralisées contre les positions des Serbes de Bosnie, avec un solide soutien d’artillerie de l’ONU. Cette réponse plus acerbe a finalement forcé les Serbes à se joindre à leurs homologues bosniaques et croates pour des pourparlers de paix à Dayton, dans l’Ohio. […]
[…] La justice a même rattrapé Slobodan Milošević, le chef en exercice de ce qui est généralement reconnu comme le principal État agresseur. Au début du conflit, la communauté internationale semblait intimidée par Milošević. Comme Poutine, il a gardé ses cartes de négociation très près de sa poitrine tout en menant une guerre secrète, donnant le sentiment qu’il lui restait encore beaucoup à faire. La plupart des observateurs ont reconnu qu’il y avait une substance sous-jacente à cette projection – tout comme ils l’ont souvent fait avec le dirigeant russe plus récemment.
Au fil du temps, cependant, il est devenu de plus en plus évident que Milošević, sur la photo de droite, n’était finalement pas un maître des échecs, et les fondements de son pouvoir sont devenus de plus en plus fragiles. Il a finalement été contraint de démissionner de la présidence en 2000 à la suite de manifestations suite à une élection présidentielle contestée, et il a été arrêté l’année suivante par le gouvernement qui lui a succédé pour corruption, abus de pouvoir et détournement de fonds. Le nouveau régime a alors accepté de l’extrader vers La Haye pour y être jugé pour crimes de guerre. Milošević a refusé avec colère d’accepter l’autorité du tribunal et est mort d’une crise cardiaque dans sa cellule de prison alors que son procès était encore en cours.
[…] Alors que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine , restreignant sa liberté de mouvement international, il est très difficile d’imaginer un scénario dans lequel une Russie post-Poutine livrerait un ancien président à un tribunal international. Il reste encore quelque espoir que les trajectoires de ces deux hommes soient finalement similaires. La réputation de Milošević en tant que maître stratège et sa position apparemment inattaquable dans son pays se sont progressivement effondrées face à une réponse de plus en plus ferme de la communauté internationale, aux revers militaires et au mécontentement croissant dans son pays. […]
The Interpreter, traduction automatique
Samedi 2/9, 9h20
Mon voisin est anthropophage.
[…] Rédigé par un journaliste ukrainien devenu à la faveur de l’invasion russe un volontaire impliqué dans le soutien à l’armée ukrainienne […] ce texte, publié le 18 août par Petro Shuklinov sur sa page Facebook, dresse le portrait sombre et parfois même dystopique d’une Ukraine engagée dans une guerre éternelle avec la Russie […]
[…] Ce texte ne doit pourtant pas être compris comme un constat partagé par l’ensemble de la société ukrainienne — loin de là. […] Il sort [à un] moment où la société ukrainienne évoque, de plus en plus, et tente d’accepter l’idée d’une guerre longue. […]
Un soldat ukrainien de la 53e brigade tient des cartouches dans une tranchée sur la ligne de front près de Donetsk, en Ukraine, le samedi 19 août 2023. (AP Photo/Libkos)Petro Shuklinov — Je pense que la guerre sera sans fin. Il n’y aura pas de paix entre l’Ukraine et la Russie. Même lorsque le pic de la guerre sera passé, la guerre ouverte se transformera en un échange de tirs d’artillerie. Les conflits frontaliers seront la norme, même après la libération du Donbass et de la Crimée. Tant que la Russie existera, il y aura la guerre. Sous une forme ou une autre. Bien sûr, si la Russie devait disparaître, la guerre prendrait fin.
[…] En résumé, je nous vois de la manière suivante :
- L’entraînement militaire et les exercices permanents ;
- Le temps des faibles est terminé, le temps des forts arrive ;
- Dans une nation unique en son genre.
Les deuxième et troisième points changent tout, dans tous les domaines. De la construction à l’éducation. On construit en pensant aux bombardements. On enseigne en tenant compte du conflit permanent. L’anglais devient une langue essentielle, les techniques de tir s’apprennent à l’école. Et, bien sûr, à la fin, ne resteront que ceux qui se mobilisent entièrement.
[…] Je pense qu’avec la transformation de notre conscience, la société mutera.
Par exemple, ceux qui sont faibles ou qui ne peuvent tenir le coup partiront pour toujours. Il faut l’accepter. Dès que nos frontières seront ouvertes, des centaines de milliers de personnes en quête d’une vie meilleure partiront pour ne plus jamais revenir.
[…] Bien entendu, je ne parle pas de force physique.
Les temps difficiles créent des gens différents, plus forts. C’est un fait que l’histoire nous a montré des centaines de fois. Je l’observe chaque jour autour de moi. Des informaticiens qui pouvaient paraître frêles sont aujourd’hui un fléau opérationnel dans la guerre contre l’ennemi. Je pourrais en dire autant des petits commerçants, des gens du bâtiment, des électriciens. Je ne citerai pas tous les secteurs. Mais je l’ai vu avec mes yeux : des millions de personnes sont devenues des titans par rapport à ce qu’elles étaient avant février 2022.
Peut-être qu’il vaut mieux que je me prenne moi-même comme exemple. Je ne suis qu’un journaliste. J’ai toujours travaillé dans des rédactions. Écrit ou édité des articles. Ai-je jamais pensé que je pourrais organiser un processus impliquant plusieurs millions de dollars pour acheter et livrer plus d’une centaine de voitures indispensables à notre lutte ? Je ne suis qu’un exemple au milieu d’un océan. […]
[…] Je dirais donc que nous devons nous habituer à être forts. Nous devons nous habituer à l’idée que nous pouvons tout faire. Changer un peu notre regard. Oui, ce sera difficile. À partir de maintenant ce sera encore plus difficile. Nous avons de nombreux problèmes. Beaucoup de choses à changer. Merci à ceux qui nous les rappellent. Où en serions-nous si ces personnes ne nous les rappelaient pas ? J’espère que de plus en plus de gens choisiront d’agir et de changer plutôt que d’avoir peur des problèmes.
[…] N’ayez pas peur du changement. Acceptez les changements. Et croyez en vous. Mes amis, nous aurions dû mourir il y a longtemps. Selon toutes les prévisions. Au lieu de cela, nous sommes là. Nous avançons. Nous changeons. Nous construisons. […]
Le Grand Continent, Fabrice Deprez
Ah ben, si j’avais les mots, j’aurais dit exactement la même chose.
Olga, Viber
Samedi 2/9, 9h00
Ma chérie, si l’on allait en Iran mi-octobre ?
[…] Pour un automne au chaud, l’air se fait plus respirable au Moyen-Orient à mesure que la saison avance. En Iran, l’arrière-saison est agréable. Elle voit le retour d’une certaine fraîcheur, et permet des visites culturelles plus confortables. On s’attable de nouveau en terrasse pour le thé, sous les arbres qui se colorent. Les Iraniens célèbrent l’automne avec de grandes fêtes zoroastriennes. Mehregan, début octobre, marque l’équinoxe d’automne. C’est l’un des plus anciens festivals d’Iran. Au programme : rassemblements en costumes traditionnels et repas de fête. […]
Le Figaro, où partir en octobre ?
Vendredi 1/9, 22h40
Géographie chinoise (suite).
L’Inde a protesté après que Pékin a publié la carte montrant le nord-est de l’État d’Arunachal Pradesh et le plateau controversé d’Aksai Chin comme territoire chinois.
Pékin a répondu en disant que ses voisins devraient s’abstenir de « surinterpréter » la question.
Par ailleurs, les médias rapportent que le président chinois Xi Jinping risque de ne pas participer aux négociations des dirigeants du G20 la semaine prochaine à Delhi.
[…] L’Inde n’est pas le seul pays à s’opposer à la carte : jeudi, les Philippines et la Malaisie ont protesté contre la revendication de propriété de la Chine sur la majeure partie de la mer de Chine méridionale figurant sur la carte. Taïwan – que la Chine considère comme une province séparatiste qui sera éventuellement sous le contrôle de Pékin – s’est également opposée à son inclusion sur la carte.
[…] Jeudi, la Chine a indiqué qu’elle ne bougeait pas sur la carte – la frontière contestée est une question qui trouble les relations depuis des années.
« Il s’agit d’une pratique courante dans l’exercice de la souveraineté de la Chine conformément à la loi », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin. « Nous espérons que les parties concernées pourront rester objectives et calmes, et s’abstenir de surinterpréter la question. »
BBC News, traduction automatique
Commentaire : "Inde, donnez simplement à la Chine les territoires contestés pour que nous puissions avoir la paix." Twitter, traduction automatique
Vendredi 1/9, 22h20
Des étrons menacent le potage : tirer la chasse ou pas.
La décision de la Fondation Nobel semble particulièrement cynique, surtout si l’on considère que le prix Nobel Ales Bialiatski est reconnu comme prisonnier d’opinion et est illégalement détenu dans une prison biélorusse. (traduction automatique)
La Fondation Nobel, qui organise la remise des prix et un dîner de gala dans la capitale suédoise, a annoncé jeudi qu’elle inviterait cette année tous les ambassadeurs des pays présents en Suède et en Norvège, pour favoriser le dialogue en faveur de la paix. L’an dernier, elle n’avait pas convié les ambassadeurs russe et biélorusse en raison de la guerre en Ukraine, ainsi que l’ambassadeur iranien à cause de la répression du mouvement de protestation.
[…] Le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, s’est dit « très surpris » par ces invitations. « Je ne l’aurais pas fait si je devais m’occuper des invitations à une cérémonie de remise de prix et je comprends que cela dérange en Suède et en Ukraine », ajoute-t-il dans une déclaration à l’Agence France-Presse.
Pour la Fondation Nobel, « il est clair que le monde se divise de plus en plus en sphères et que le dialogue entre points de vue divergents est de plus en plus réduit », a, de son côté, déclaré Vidar Helgesen, son directeur, dans un communiqué. « Pour inverser cette tendance, nous élargissons notre invitation à célébrer et comprendre le prix Nobel et l’importance d’une science libre, d’une culture libre et de sociétés libres et en paix », ajoute-t-il.
Le Monde
[…] À la radio nationale suédoise, l’eurodéputée libérale suédoise Karin Karlsbro s’est demandé pourquoi la fondation avait invité « trois États voyous… qui répriment leurs citoyens, mènent la guerre et la terreur à la fois dans leur propre pays et dans les pays voisins » et « ne souscrivent en aucun cas aux valeurs démocratiques ». […]
CNN, traduction automatique
Vendredi 1/9, 18h25
Gabon (suite).
Narratif nuc : l’aubaine des réacteurs naturels.
En 1972, le laboratoire d’enrichissement de Pierrelatte a analysé un échantillon provenant d’une mine gabonaise située à Oklo près de Franceville et a mis en évidence un déficit d’uranium 235 (235U). Certes, la proportion d’uranium 235 issu de la mine d’Oklo (0,717%) ne présentait qu’une très faible différence avec celle observée dans les autres gisements (0,7202%) mais ce déficit constituait une anomalie qui n’avait jamais été observée. Les investigations menées par le CEA ont conclu que cette anomalie ne pouvait s’expliquer que si ces échantillons avaient connus une réaction de fission, identique à celle qui a lieu dans un réacteur nucléaire !
[…] Toutes les conditions d’une réaction auto-entretenue, par ailleurs décrites par Paul Kazuo Kuroda de l’université de l’Arkansas, sont présentes sur le site d’Oklo. D’autres hypothèses ont bien été envisagées, mais la découverte de traces de produits de fission, comme les signatures isotopiques du néodyme ou du ruthénium, ont validé la thèse de réacteurs naturels spontanés. La région d’Oklo reste à ce jour le seul endroit connu de réacteur nucléaire naturel ; seize sites de ce type ont été découverts à proximité d’Oklo et un à Bangombé, à une trentaine de kilomètres, avec des traces de réactions de fission datant de près de 2 milliards d’années.
La réaction nucléaire a pu ainsi se maintenir localement, sans doute de façon intermittente, durant plusieurs centaines de milliers d’années et générer, à l’instar des réacteurs industriels d’aujourd’hui, des produits de fission non volatils. Les observations ont confirmé qu’à Oklo ces produits de fission n’ont migré, en 2 milliards d’années, que de quelques centimètres. La nature a donc confiné localement ces éléments radioactifs, non pas durant des centaines de milliers d’années, ni même des millions d’années, mais pendant deux milliards d’années, sans barrière ouvragée ni emballages spéciaux.
Patrimoine nucléaire et climat
les gisements d’Oklo réunissaient toutes les conditions pour devenir des réacteurs nucléaires. Leur production d’énergie a été évaluée à 100 kilowatts en moyenne par réacteur ; 100 000 fois moins que la production des réacteurs industriels. Ils ont fonctionné pendant 100 000 à 800 000 ans. En conséquence, ils ont produit des déchets radioactifs. Une partie de ces déchets a été évacuée dans par les eaux d’écoulement, mais l’étude des couches géologiques environnantes a montré que les matériaux proches du gisement en avaient retenu une autre partie.
[…] « Nous voulons que les gens en sachent plus sur la radioactivité naturelle et qu’ils prennent conscience du fait que la radioactivité est un phénomène omniprésent dans la nature qui ne présente aucun danger à de faibles niveaux. Elle est présente dans les sols et les murs de nos maisons, dans la nourriture que nous consommons, dans l’air que nous respirons et même dans nos corps », explique Ludovic Ferrière. « Quel meilleur moyen d’expliquer cela que d’exposer un échantillon authentique d’Oklo, où une fission nucléaire s’est produite naturellement il y a des milliards d’années ? ». […]
AIEA, juin 2018, traduction automatique
[…] L’exemple des réacteurs « naturels » d’Oklo constitue une base d’informations particulièrement intéressante pour l’étude du stockage géologique des déchets radioactifs. Les observations faites sur place valident ainsi le stockage en profondeur des déchets radioactifs de l’industrie nucléaire, même sur de très longues durées. Aucun impact sur la faune n’a été mis en évidence, comme l’ont confirmé les découvertes, à proximité du site d’Oklo en 2010, de traces d’organismes pluricellulaires, puis en 2014 de fossiles macroscopiques (dont les tailles allaient jusqu’à 17 cm) datant de 2 milliards d’années. Or à cette période, le réacteur « naturel » d’Oklo était en pleine activité.
Patrimoine nucléaire et climat, op. cit.
[…] C’est aussi à 30 km de là qu’on trouve les plus anciennes traces d’organismes pluricellulaires connues à ce jour (2020), datées de la même époque, le groupe fossile de Franceville : le CNRS annonce en 2010 la découverte à Franceville des traces de vie pluricellulaire organisée. En juin 2014, il confirme cette découverte par de nouveaux fossiles macroscopiques d’une taille allant jusqu’à 17 cm et confirme l’âge de 2,1 milliards d’années.
Cette date est approximativement la même que celle à laquelle le réacteur était en activité. Ces deux phénomènes sont indépendants, mais une conséquence de leur proximité géographique est que la datation des couches contenant les fossiles a été très vite acceptée, la zone étant très bien connue des géologues français […]
Wikipedia
[...] Un hiatus de plusieurs centaines de millions d'années sépare Gabonionta de la vague suivante des multicellulaires, actuellement connus (les algues rouges apparues il y a environ 1 200 Ma), et encore davantage de la faune de l'Édiacarien (datée d'environ 585 Ma). [...] Pour les paléontologues, les gaboniontes pourraient représenter une forme de vie éteinte, sans descendance connue, une sorte de « premier essai » radiatif de vie multicellulaire. Si ce sont bien des eucaryotes, et s'ils ont effectivement disparu sans descendance, les raisons restent à explorer (environnementales, ou peut-être bactériennes, ou virales), peut-être liées à la fin de la « Grande oxydation » lors de l'« évènement Lomagundi », une euxinisation [apparition de sulfure d'hydrogène dans un système aquatique fermé] des eaux océaniques. [...]
Vendredi 1/9, 18h05
Incendies électriques.
Tôt le matin du 8 novembre 2018, une forte rafale de vent a fait tomber une ligne électrique appartenant à Pacific Gas & Electric, ou PG&E, le service public d’électricité qui dessert la majeure partie de la Californie. Lorsque la ligne a touché le sol, elle a enflammé un lit d’aiguilles de pin sèches, déclenchant un incendie qui est rapidement devenu incontrôlable. L’incendie, connu sous le nom de Camp Fire, allait détruire plus de 18 000 structures et tuer des dizaines de personnes, ce qui le classerait comme l’incendie de forêt le plus meurtrier et le plus destructeur de l’histoire de la Californie.
Dans les années qui ont suivi l’incendie, PG&E a fait face à une série de poursuites civiles et pénales de la part des victimes de l’incendie, des autorités municipales et des compagnies d’assurance, cherchant à tenir le service public responsable du déclenchement de l’incendie. Alors que les actions de l’entreprise s’effondraient, l’entreprise a déposé une demande de mise en faillite et a ensuite plaidé coupable à 84 chefs d’accusation d’homicide involontaire suite à des décès par incendie. Afin de sortir de la faillite, l’entreprise a versé 23 milliards de dollars à divers plaignants et créanciers. […] En manque de liquidités, l’entreprise a augmenté ses tarifs : la facture moyenne du client PG&E augmentera de 18 % cette année et de 32 % d’ici 2026.
Les lignes électriques et autres infrastructures électriques ont déclenché des centaines d’incendies dans l’Ouest américain au cours des dix dernières années, et ces incendies de forêt ont détruit des milliers de maisons et brûlé des millions d’acres. Dernier exemple en date, les incendies de forêt meurtriers à Maui ce mois-ci semblent avoir été déclenchés par des infrastructures électriques.
[…] « Il semble qu’il y ait cette tendance historique selon laquelle les services publics se contentent de payer pour les incendies, de payer pour les incendies, puis il y a une tendance catastrophique et ils se font tabasser », a déclaré Todd Logan, avocat au cabinet d’avocats Edelson PC qui a gagné des procès contre PG&E et PacifiCorp. « Et puis ils commencent à changer leurs pratiques. »
[…] « Les contribuables doivent absolument payer le coût des activités du service public », comme l’enfouissement des lignes électriques et l’élagage des arbres, a déclaré Michael Wara, chercheur principal à la faculté de droit de Stanford et expert de la manière dont le changement climatique affecte les services publics. « Les poursuites judiciaires entraînent également des sanctions importantes, et quelqu’un devra les payer – et la réalité est que ce seront les clients de l’entreprise et les actionnaires. »
[…] Au lieu de dépenser de l’argent pour prévoir les perturbations météorologiques ou pour renforcer leurs lignes électriques contre ces perturbations, [les exploitants] ont simplement dépensé de l’argent pour les réparer par la suite. Dans le cas de PG&E, cela a permis aux anciennes lignes de transmission de vieillir et de s’user, augmentant ainsi le risque d’inflammation.
[…] De grands fournisseurs d’électricité comme PG&E et Southern California Edison ont embauché des météorologues en interne, investi des millions dans une modélisation avancée des incendies et déployé des centaines de capteurs sur leurs réseaux électriques afin d’identifier les zones à risque. […] PG&E a coupé des milliers d’arbres et enterré plus de 300 miles de lignes électriques […] Parallèlement, une étude récente a révélé que l’enfouissement des lignes électriques en Californie a tendance à profiter aux communautés riches et à laisser de côté les zones à faible revenu.
[…] La question clé que se posent les services publics est de savoir quelle part de ces travaux d’amélioration des infrastructures ils doivent effectuer pour éviter d’être tenus responsables d’avoir déclenché des incendies, explique Wara.
[…] L’adaptation au changement climatique nécessitera la reconstruction des routes, des systèmes d’approvisionnement en eau et des lignes de transport en commun, et les gouvernements locaux de tout le pays ont déjà du mal à suivre le rythme. Cependant, en ce qui concerne les infrastructures électriques, les efforts d’adaptation en Occident ne sont pas menés par les gouvernements mais par certaines des plus grandes entreprises du pays, des entreprises détenues par des investisseurs qui doivent également penser à redistribuer les bénéfices aux actionnaires. Cette dynamique signifie que même lorsque la loi permet aux victimes d’arracher de l’argent aux grands services publics responsables de bon nombre des pires incendies de la région, ce sont les résidents ordinaires qui finissent par payer la facture de l’adaptation.
Bulletin of the Atomic Scientists, Jake Bittle, Qui doit payer pour la prévention des incendies de forêt ?, traduction automatique
Vendredi 1/9, 18h00
Tcherno.
Les points chauds (incendies) au dessus de Poliské n’apparaissent plus sur la carte FIRMS.
Vendredi 1/9, 15h35
Zapo.
Vendredi 1/9, 13h55
Un certain manque d’imagination.
La destructivité de la culture dominante – la civilisation industrielle – repose sur un éventail de facteurs, parmi lesquels figure le manque d’imagination. J’ai beaucoup pensé à cela après la catastrophe nucléaire de Fukushima, notamment après avoir lu trois réactions assez typiques, dont chacune faisait montre de moins d’imagination que la précédente.
1.
La première était celle de George Monbiot, un fervent militant du « mouvement climat » qui, dix jours à peine après le tremblement de terre et le tsunami, écrivait dans le Guardian : « En conséquence du désastre de Fukushima, je ne suis plus neutre vis-à-vis du nucléaire. Je soutiens désormais cette technologie. » D’après lui, cette catastrophe – des émissions massives de radiations hautement toxiques – n’était pas liée à la production et au stockage routiniers de matériaux hautement radioactifs, mais était le fruit d’une catastrophe naturelle combinée à un « legs de mauvaise conception et d’économies de bouts de chandelle ». Si les capitalistes concevaient un peu mieux ce monstrueux processus, semble-t-il croire, ils pourraient continuer à produire et à stocker des matériaux hautement radioactifs sans générer d’accident.
[…] Pourtant, il n’est pas très difficile de comprendre que la reproduction quotidienne d’actions aussi incroyablement dangereuses que le stockage intentionnel de matériaux hautement toxiques et radioactifs implique que leur éventuelle et catastrophique dissémination n’est pas tant accidentelle qu’inéluctable : nous ne devrions pas nous inquiéter de savoir si cela peut arriver, mais quand, à quelle fréquence, et avec quels impacts. […]
2.
[…] À la fin du mois de mars de la même année, un responsable de l’agence japonaise de réglementation nucléaire déclara au Wall Street Journal que le Japon ne remettrait pas en question l’énergie nucléaire à la suite de Fukushima, parce que « le Japon ne pourrait pas continuer sans l’énergie nucléaire pour couvrir ses besoins énergétiques actuels ». Il expliqua qu’une réduction importante de leur production d’énergie nucléaire entraînerait des black-out, puis ajouta : « Je ne pense pas que quiconque puisse imaginer une vie sans électricité. » Sa réaction est tout sauf surprenante. La plupart des exploiteurs ne peuvent imaginer leur vie sans les avantages qu’ils tirent de leur exploitation et, plus important encore, ils ne peuvent imaginer que quiconque puisse concevoir de vivre en exploitant moins. Beaucoup de propriétaires d’esclaves ne pouvaient imaginer leur vie sans ceux qu’ils asservissaient au quotidien.
[…] Le manque d’imagination dont cela témoigne est stupéfiant. Du moins, il le serait s’il ne s’expliquait pas déjà par la relative insensibilisation à laquelle nous exposent nos addictions et notre asservissement aux techniques autoritaires, techniques qui sont en quelque sorte devenues des croyances parmi les plus incontestables de cette culture. Les humains ont vécu sans aucune électricité d’origine industrielle durant pratiquement toute leur existence ; nous avons prospéré sur tous les continents, sauf en Antarctique. […]
[…] La réponse ? Ce n’est pas notre problème. Et à moins que les capitalistes ne parviennent à réaliser ces actions sans nuire aux autres communautés, y compris aux communautés non humaines, le véritable problème auquel nous sommes confrontés est le suivant : comment fait-on pour les arrêter ? […] Soyons clairs. Il n’est pas de ma responsabilité de trouver un moyen de fournir l’énergie dont les capitalistes ont « besoin » pour faire tourner leurs usines (en fait, ce dont ils ont besoin, c’est de respirer de l’air pur, de boire de l’eau propre et de manger des aliments nutritifs ; ils n’ont pas « besoin » de faire tourner des usines). Ce n’est pas non plus celle de tous les autres qui sont lésés par cette production d’électricité. Et si cette électricité ne peut être produite sans nuire à d’autres communautés, elle ne devrait pas être produite du tout. […]
3.
Ce qui m’amène au troisième article, intitulé « Qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour renoncer à l’énergie nucléaire ? » L’auteur y discutait, comme l’avaient fait avant lui le fonctionnaire japonais et pratiquement tous ceux qui tiennent l’économie en plus haute estime que la vie sur Terre, de l’importance d’une énergie bon marché pour l’économie industrielle. Mais il avait tout faux. La véritable question est en fait : qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour la perpétuation de l’énergie nucléaire ? Et plus généralement : qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour la perpétuation du mode de vie industriel ?
Étant donné que la production d’électricité industrielle n’est pas soutenable et que de nombreuses personnes, y compris non humaines, sont régulièrement tuées par cette technique, voici une autre question qui mériterait d’être posée : que restera-t-il du monde lorsque nous viendrons au terme de la production électrique ? […]
Greenwashing Economy, Débrancher devient vital, Derrick Jensen, 1 juin 2023
Vendredi 1/9, 10h30
Carton.
Pour frapper des infrastructures militaires russes comme les aéroports d’où les bombardiers décollent, ou plus symboliquement Moscou, l’armée ukrainienne exploite actuellement des drones suicides en… carton. Conçus en Australie, ils sont difficilement détectables par les radars et peuvent gravement endommager les aéronefs militaires russes.
[…] Ces drones suicides proviennent d’Australie. Baptisés Corvo et produits par la société Sypaq, ces avions en carton mousse cirés sont plutôt conçus pour la surveillance et des opérations de livraison. Mais les Ukrainiens les auraient transformés en drones explosifs. L’Australie en aurait livré 500 depuis le printemps aux forces armées de Kyiv.
[…] L’aile mesure deux mètres d’envergure et la masse à vide est de 2,4 kilos. La capacité d’emport est de 3 kilos, mais une version plus lourde permet de porter jusqu’à 6 kilos. Les Ukrainiens exploitent donc cette capacité pour emporter une charge explosive. C’est encore peu pour faire de gros dégâts, mais suffisant pour neutraliser des avions de combat. […] Compact lorsqu’il n’est pas monté, il s’assemble facilement et se lance à la main ou avec une catapulte. Mais surtout, sa structure constituée de carton, le rend indétectable par les radars, ce qui permet aux Ukrainiens de montrer à la population russe que les systèmes de défense aérienne ne protègent pas les bases militaires.
Futura-Sciences
Vendredi 1/9, 10h00
Le cauchemar nucléaire français.
Un monsieur se plaint amèrement : pas facile de porter la vérité.
[…] les médias n’arrêtent pas d’évoquer le fait que le vent de l’histoire semble avoir tournée pour le nucléaire. […] [Mais] l’avenir de notre secteur nucléaire est loin d’être rassurant, car de nombreux obstacles subsistent encore, à commencer par la présence d’acteurs influents qui sont loin de nourrir de bonnes intentions à son égard.
[…] Commençons par examiner les points clés des discours des acteurs professionnels mal intentionnés vis-à-vis d’un renouveau du nucléaire en France (le caractère dogmatique de la position des ONG anti-nucléaires n’a pas sa place dans une réflexion économique et technologique).
ASN
Pour arriver à développer des unités nucléaires en France, il faut déjà en effet réussir à surmonter le parcours du combattant dressé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il suffit de revenir sur la prise de position de cette dernière le 14 juin dernier, où elle a précisé qu’elle ne prendrait formellement position sur la poursuite de l’exploitation des réacteurs au-delà de 50 ans qu’au moment de leur cinquième visite décennale. En conséquence l’ASN a précisé « qu’au mieux elle ne pourra avoir une position sur le sujet que fin 2026 », et elle demande donc à EDF de justifier de manière anticipée l’hypothèse d’une poursuite du fonctionnement des réacteurs actuels jusqu’à 60 ans et au-delà.
Comment ne pas opposer à cette vision très contraignante celle de la NRC américaine. En effet, au 15 juin 2023, 87 des 92 réacteurs nucléaires commercialement exploités aux États-Unis ont vu leur licence prolongée à 60 ans. Faut-il considérer les américains comme des irresponsables, ou l’ASN en fait-elle trop en termes de sureté, à moins évidemment que sa position ne soit justifiée par un mauvais management historique du parc par EDF, ce qui pourrait expliquer des craintes sécuritaires qui n’existent pas aux USA.
RTE
Mais la situation actuelle du nucléaire doit également beaucoup à RTE [Réseau de Transport d’Électricité], qui s’est évertué pendant dix ans, pour plaire en particulier aux administrations précédentes, à expliquer que la consommation d’électricité n’augmenterait quasiment pas, position commode pour justifier de ne pas avoir besoin de prolonger le parc, et encore moins d’augmenter sa capacité. […] Si, depuis, RTE a fini par reconnaitre que ces prévisions étaient erronées, son objectif est quand même atteint, car il est trop tard pour que les EPR2 puissent répondre au pic de production qui s’annonce, ce qui laisse la voie libre aux ENR.
ENGIE
Après s’être refusée ces dernières années à s’engager sur le nucléaire en France (ce qui n’avait pas été le cas sous la Présidence de Gerard Mestrallet, mais à l’époque c’était EDF qui avait fait barrage), Engie peut maintenant emboiter le pas à RTE […] Engie ne perd pas de vue ses propres intérêts pour essayer de sauver son réseau gazier tout en renforçant sa stratégie renouvelable. […] Ainsi, en cas d’une faible disponibilité du nucléaire historique, d’un retard de cinq ans dans la construction des nouveaux EPR, et d’une rénovation des bâtiments trop lente, le groupe a « la conviction » qu’un développement supérieur de l’éolien et du solaire, par rapport au scénario de référence, permettrait d’offrir une sorte d’assurance contre ce risque.
Le monde l’énergie, Une tribune sur les obstacles qui se dressent sur la relance du nucléaire en France, en trois parties, signée Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Énergétique (SEPE).
Les commentaires sont plus longs que l’article : suite de rebonds qui réfutent chacun la compétence du précédent intervenant. Le premier, néanmoins, ajoute EDF à ce trio infernal pour son incapacité à démarrer l’EPR de Flammanville.
Parmi les acteurs professionnels mal intentionnés vis-à-vis d’un renouveau du nucléaire en France, Monsieur Nieuviaert semble avoir oublié le principal : EDF ! En effet, en 2005 EDF est chargée de la création du nouveau nucléaire avec notamment celle d’un prototype qui sera construit à Flamanville avec un début de construction en 2007 pour une livraison clef en main et opérationnel en 2012, démontrant ainsi sa capacité à développer un réacteur de nouvelle génération en 5 ans. Cette démonstration faite EDF pouvait à partir de ce moment honorer toutes commandes par l’état et gouvernement étrangers, de ce nouveau type de réacteur. L’avenir du nucléaire français était donc entre les mains d’EDF, qui n’a pas livré son produit en 2012, ni 2013, ni 2014…2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 …et après ? on ne sait toujours pas ! Soit EDF est le plus hypocrite des opposants au nucléaire et a volontairement saboter sa démonstration de faisabilité, soit EDF est incapable de construire ce qu’il croyait maitriser !
Vendredi 1/9, 9h10
De l’hydrogène blanc (blanc, on vous dit).
[…] Blanc ? Gris ? Derrière ces « couleurs » de l’hydrogène se cache en fait sa provenance en lien avec son mode de production. Pour rappel, l’hydrogène est un gaz qui, la plupart du temps, est combiné à d’autres éléments, dans l’eau, dans les énergies fossiles…
L’hydrogène gris correspond ainsi à l’hydrogène produit en usine par transformation de gaz naturel. Il s’agit actuellement de la première provenance d’hydrogène utilisée comme source d’énergie, qui est critiquée pour la quantité de CO2 émise durant le procédé. L’hydrogène noir est quant à lui produit à partir de charbon, l’hydrogène vert est lui le résultat d’électrolyse de l’eau avec de l’électricité produite à partir d’énergie renouvelable. Pour toutes ces formes d’hydrogène, on parle donc d’énergie secondaire. L’hydrogène blanc, qui nous intéresse ici, correspond à l’hydrogène déjà présent en l’état dans la nature. Il s’agit alors d’une source d’énergie primaire.
[…] En recherche scientifique comme ailleurs, il arrive que l’on découvre quelque chose que l’on ne cherchait pas, voire même que l’on découvre quelque chose d’intérêt supérieur à ce que l’on cherchait. C’est la sérendipité. C’est ce qui nous est arrivé en sondant le sous-sol lorrain depuis la commune de Folschviller et en y dénichant un gisement potentiel d’hydrogène blanc.
[…] nous avons été surpris de constater que l’hydrogène était présent en forte proportion et que sa concentration augmentait avec la profondeur pour atteindre 20 % à 1 250m de profondeur. De telles proportions nous permettent désormais de considérer qu’à 3000 m de profondeur, la teneur en hydrogène pourrait dépasser 90 %, d’après nos modélisations. Ainsi et sur la base des données gazières à -1 100m (14 % d’hydrogène), ce gisement lorrain pourrait contenir jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc, c’est-à-dire plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle d’hydrogène gris.
[…] Pour le grand public, l’hydrogène peut cependant parfois faire peur, du fait, notamment dans les esprits plus âgés, d’images du Zeppelin LZ 129 Hindenburg. Gonflé à l’hydrogène, ce dirigeable, en explosant en plein vol en 1937 a durablement entaché l’image de ce gaz. Comme tous les gaz fossiles, certes, l’hydrogène est inflammable et explosif. Il peut former des mélanges explosifs dès que sa concentration dépasse 4 % dans l’air. Cependant, il n’y a pas de risque d’explosion dans le milieu souterrain, notamment dans les roches carbonifères de Lorraine, car il n’y a pas d’oxygène. Un des défis d’une potentielle exploitation future consiste donc à éviter tout contact de l’hydrogène avec l’oxygène de l’air dans les unités de séparation et de distribution.
The Conversation, Découverte d’un potentiel gisement d’hydrogène colossal en Lorraine
Vendredi 1/9, 8h35
Du nuc pour capter du CO2.
[...] Une partie de l'étude proposée examinera la faisabilité d'une nouvelle conception de système DAC qui intègre le petit réacteur modulaire BWRX-300 de GE Hitachi et l'électricité renouvelable pour permettre de capturer le gaz dans l'air ambiant et de le stocker sous terre ou de l'utiliser comme produit à valeur ajoutée tel qu'une matière première pour les carburants durables destinés à l'aviation.. [...] (traduction automatique)
Mini-journal d’août