2023 : mini journal de guerre – mars
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW
- Le mini-journal de février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Vendredi 31/3, 12h10
Bon sens.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie « éloigne » l’humanité de la lutte « pour sa survie » menacée par le changement climatique, a mis en garde vendredi le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, devant le Conseil des droits de l’homme, en conclusion d’un discours où il a également dénoncé des violations des droits humains « scandaleusement routinières » dans ce conflit déclenché par la Russie.
Le Monde
Vendredi 31/3, 0h15
Consommation électrique des chats.
Nammo est un grand groupe finno-norvégien de l’armement qui, comme l’indique son site, produit à peu près tous les types de munitions possibles et imaginables, de la balle de petit calibre aux missiles pour avions de chasse ou obus pour gros canons.
Sauf que Nammo, comme l’explique le Financial Times, a un «drôle» de problème. Un souci qui éclaire particulièrement bien, sans mauvais jeu de mot, la complexité de ces chaînes logistiques vitales qu’un rien, parfois, fait coincer. Nammo a besoin de beaucoup d’énergie. Une électricité qui peut venir à manquer, surtout en pleine crise énergétique, surtout avec la militarisation (plutôt ratée) du gaz et du pétrole par Vladimir Poutine.
Or, il a été spécifié à Nammo que son usine de Raufoss, dans le centre de la Norvège, ne bénéficierait d’aucun surplus d’énergie, malgré son désir d’augmenter la cadence. En cause? Un tout nouveau data center voisin, particulièrement énergivore, et qui compte TikTok parmi ses clients.
«Nous sommes inquiets de voir notre croissance future mise en concurrence avec le stockage de vidéos de chats», a ainsi expliqué au Financial Times Morten Brandtzæg, PDG du groupe finno-norvégien. Selon lui, la demande actuelle en obus est quinze fois supérieure à ce qu’elle a été avant que la Russie ne lance son invasion de grande envergure en Ukraine.
Cette année, TikTok a prévu de bâtir trois centres de données dans la zone, et pourrait en ajouter deux à quelques encablures de Raufoss d’ici à 2025. Premiers arrivés, premiers servis, explique le fournisseur local d’électricité, qui explique avoir promis une pleine capacité aux data centers de TikTok, ne laissant ainsi aucune marge pour Nammo.
Korii
Vendredi 31/3, 0h10
Grosse boulette ?
Dans l’ambition de révolutionner l’industrie alimentaire, les entreprises Vow, Wunderman Thompson et une équipe d’experts internationale ont présenté leur boulette de viande de mammouth laineux au Science Museum d’Amsterdam (Pays-Bas). L’objectif est notamment d’initier et de sensibiliser les producteurs et les consommateurs à se tourner vers une industrie alimentaire plus durable.
[…] L’entreprise a symboliquement choisi la viande de mammouth laineux comme premier produit, car l’animal s’est éteint il y a 4000 ans à cause du réchauffement climatique.
[…] Pour fabriquer leur viande, Vow a combiné de l’ADN de mammouth laineux avec des fragments de celui de l’éléphant d’Afrique. Le génome de l’animal disparu n’ayant pas été entièrement conservé, il a notamment fallu combler les lacunes avec celui de son plus proche parent encore vivant. L’ADN reconstitué a ensuite été inséré dans des cellules de mouton par le biais d’impulsions électriques. Les cellules ont ensuite été cultivées pendant plusieurs semaines pour former des tissus primaires, puis de la chair.
[…] Présentée de façon spectaculaire sous une cloche fumante et dressée tel un véritable plat gastronomique, la boulette géante a été cuite au four à basse température, puis a été dorée au chalumeau. […] Toutefois, la viande de mammouth de Vow n’est pas encore prête à être consommée. Ses protéines principales, vieilles de plusieurs milliers d’années, nécessitent en effet des tests d’innocuité avant de pouvoir être ingérées en toute sécurité par l’Homme moderne.
Trust my Science
Jeudi 30/3, 23h50
Zapo.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) déclare que le projet de zone de sûreté et de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia « évolue » pour se concentrer sur la centrale elle-même et sur le principe selon lequel une centrale nucléaire ne doit pas être attaquée ou servir de point de départ à une attaque.
[…] Il a déclaré : « Je pense que la situation générale ne s’améliore pas : « Je pense que, de manière générale, la situation ne s’améliore pas. Il est évident que l’activité militaire augmente dans toute cette région… et on parle ouvertement d’offensives, de contre-offensives, etc.
M. Grossi a déclaré qu’au cours des mois de négociations avec Kiev et Moscou pour convenir de mesures visant à protéger la centrale, « nous avons travaillé sur différents concepts – au départ, nous nous concentrions sur la possibilité d’établir une zone bien déterminée autour de la centrale. Maintenant, le concept évolue, il se recentre davantage sur la protection elle-même et les choses à éviter, par exemple, pour protéger la centrale, plutôt que sur les aspects territoriaux, qui posent certains problèmes. Mais c’est un travail en cours, je dirais ».
World Nuclear News, traduction Deepl
Jeudi 30/3, 23h30
La vie suspendue.
Dans l’après-midi du 14 janvier, les troupes russes ont soumis l’Ukraine à une nouvelle série de bombardements . L’un des missiles qu’ils ont tirés, un Kh-22 de cinq tonnes, a touché un immeuble de neuf étages sur le quai de la victoire de Dnipro, détruisant complètement 63 appartements et en endommageant plus de 200. L’attaque a tué au moins 46 personnes, dont six enfants. , et en a blessé 81, tandis que neuf personnes étaient toujours portées disparues au dernier rapport public des autorités fin janvier. Alors que de nombreux survivants ont trouvé de nouvelles maisons après l’incident, d’autres ont continué à vivre dans le bâtiment, où ils peuvent encore voir l’épave des appartements voisins depuis leurs fenêtres. Meduza s’est rendu à Dnipro pour parler aux résidents du bâtiment n ° 118 de ce que c’est que de vivre à la suite d’une attaque aussi dévastatrice.
Meduza, traduction automatique
Une femme de la partie du bâtiment qui était à moitié détruite n'a pas parlé pendant longtemps [après la frappe du missile]. Chacun réagit différemment. J'ai aussi des moments. En ce moment, je vais plus ou moins bien, mais je suis toujours constamment sur les nerfs. Irina, résidente de l'immeuble
Au moment de l'explosion, j'étais en train de nouer les lacets de ma botte gauche. J'étais à l'endroit le plus protégé de l'appartement, selon la règle des deux murs : le couloir à côté de la porte d'entrée. Je n'ai pas une seule égratignure ou contusion. Tout cela s'est passé le 14 janvier, et le 17 était mon anniversaire. C'était donc évidemment un cadeau d'anniversaire pour moi. Volodymyr Georgievich , résident de l'immeuble qui vivait près de l'épicentre de l'explosion
Pendant l'explosion, j'étais allongé et je regardais - pouvez-vous croire cela ? - [le film de guerre soviétique] "Un, deux, des soldats allaient." Et puis soudain les portes arrachées m'ont frappé les jambes. Je suis sorti et l'entrée [de la partie voisine de l'appartement] a disparu. Et tout est en feu, et mon voisin est couvert de sang. Igor, habitant de l'immeuble
Jeudi 30/3, 23h20
Narratif russe ; la guerre permanente (suite sans fin).
Les écoles russes assistent à une présence croissante des fusils d’assaut Kalachnikov, qui trouvent leur place aux côtés des tableaux noirs et des supports d’apprentissage. À partir de septembre 2023, la formation militaire de base sera intégrée au programme scolaire officiel russe. Ce changement s’est même étendu à certains jardins d’enfants, où les enfants apprennent à assembler correctement un fusil d’assaut. Pendant ce temps, des clubs militaro-patriotiques s’approprient des espaces autrefois utilisés pour des activités créatives.
The Insider, traduction automatique
Jeudi 30/3, 23h15
Première victoire indiscutable pour Poutine : la Russie se rapproche de l’OTAN, géographiquement.
Le parlement turc a ratifié jeudi 30 mars au soir à l’unanimité l’adhésion de la Finlande à l’Otan, qui restait bloquée depuis mai dernier, quelques jours après les députés hongrois lundi. La candidature finlandaise, désormais approuvée par l’ensemble des 30 États membres de l’Otan, a été ratifiée par les voix des 276 députés votants, selon les opérations de vote retransmises en direct à la télévision, mais celle de la Suède, déposée simultanément, reste bloquée par Ankara.
Le Figaro
Le président [finlandais] Sauli Niinistö a commenté le résultat du vote juste après le vote. Il a remercié tous les pays membres de l’OTAN pour leur « confiance et leur soutien ».
« La Finlande sera un allié fort et compétent, engagé dans la sécurité de l’OTAN. La Finlande est maintenant prête à rejoindre l’OTAN, et nous espérons pouvoir accueillir la Suède dans l’alliance dès que possible », a écrit Niinistö dans un message publié sur Twitter.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Jeudi 30/3, 23h00
Pacha est vivant et intact. Il y a des nouvelles, on en parlera plus tard.
Jeudi 30/3, 20h05
Puissance symbolique.
Les mobilisés de Perm ont reçu des "bougies de protection" Les hommes mobilisés russes ont reçu des bougies de protection qu'ils ont suggéré d'allumer au combat et ils n'auraient alors plus peur d'aucune balle. (traduction automatique)
Jeudi 30/3, 8h00
Je suis venu, j’ai vu.
Mercredi 29/3, 23h15
Engagez-vous dans une entreprise verte.
Russie : Solovyov et Prigozhin ont suggéré aux russes de rejoindre la milice Wagner et de "faire face à la troisième guerre mondiale avec dignité".
Mercredi 29/3, 19h20
Héhé.
Mercredi 29/3, 19h05
Eau nuc.
Le chiffre était attendu. Après avoir dépublié sans explication début mars un document officiel concernant la consommation d’eau en France, le ministère de la transition écologique a annoncé, mercredi 29 mars, à la veille de la présentation du très attendu « plan eau » par Emmanuel Macron, des statistiques révisées.
[…] Selon les données mises à jour par le service de statistiques du ministère, le refroidissement du parc nucléaire est donc la troisième activité la plus consommatrice d’eau (12 %) après l’agriculture (58 %) et l’eau potable (26 %) – les autres usages industriels représentent les 4 % restants. Les chiffres précédents plaçaient le refroidissement des centrales électriques au deuxième rang des consommations, avec une part beaucoup plus élevée de 31 %.
Le Monde
Mercredi 29/3, 9h00
Le conseil du jour.
« Si la Russie a peur des projectiles à l’uranium appauvri, elle peut retirer ses chars d’Ukraine, c’est ma recommandation », a déclaré le porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Videgrad24, Twitter, traduction automatique
Mercredi 29/3, 1h40
Avec les toxiques, le principe de précaution s’applique d’abord au risque économique. Cas pratique.
Daniel Nizri, cancérologue et président de la Ligue contre le cancer, « ne décolère pas ». « Quatre mille nouveaux cas de cancers pourraient être évités chaque année par la suppression de ces nitrites, souligne le professeur. Le principe de précaution est inscrit dans la Constitution depuis quarante ans, mais nous avons un gouvernement qui ne tient pas compte des avis scientifiques qu’il a lui-même diligentés et qui ne respecte pas la Constitution. C’est scandaleux. »
Le Monde
La nouvelle est tombée en catimini, lundi 27 mars vers 21 heures, à l’issue d’une réunion avec les professionnels de la viande. Par la voie d’un simple communiqué de presse, le ministère de l’Agriculture rendait publique une décision sur les nitrites dans la charcuterie attendue depuis juillet dernier. A cette date, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) avait confirmé un lien entre risque accru de cancer colorectal et exposition à ces additifs. Utilisés comme conservateurs par les industriels de la charcuterie, ils lui donnent sa jolie couleur rose.
Le plan d’action gouvernemental prévoit une baisse immédiate de 20% des quantités incorporées dans le jambon ou les rillettes. Puis des diminuations progressives. Mais l’interdiction totale, prônée notamment par la ligue contre le cancer au motif que 4 000 nouveaux cas de cancers par an sont liés à la consommation de viande transformée et pourraient être évités, n’est pas au programme.
Libération
Mercredi 29/3, 1h15
Des menaces, toujours des menaces.
« Après l’adhésion de la Finlande et de la Suède, la longueur totale des frontières entre la Russie et l’OTAN va presque doubler », fait valoir l’ambassadeur Viktor Tatarintsev dans un texte mis en ligne sur le site de la mission russe en Suède.
« S’il semble encore à quelqu’un que cela améliorera d’une manière ou d’une autre la sécurité de l’Europe, soyez certains que les nouveaux membres du bloc hostile deviendront une cible légitime pour les mesures de représailles russes, y compris celles de nature militaire », avertit le diplomate dans un long réquisitoire contre l’adhésion à l’alliance.
[…] L’opinion publique a spectaculairement basculé en faveur de l’OTAN après l’invasion de l’Ukraine, dépassant les 80 % de soutien en Finlande et frôlant les deux tiers en Suède, selon les sondages.
Le Monde
Mardi 28/3, 22h05
Narratif circulaire. Annulaire ?
Mardi 28/3, 21h45
Interconnexion.
Russie : Rosneft ne peut pas livrer à temps le brise-glace nucléaire « Russia », prévu pour décembre 2027, car les forces armées russes ont bombardé l’usine Energomashspetsstal de Kramatorsk, en Ukraine, qui lui fournit des éléments de coque du brise-glace.
Rebecca Rambar, Twitter, citant Kommersant
Selon Kommersant, le coût de la construction du brise-glace superpuissant à propulsion nucléaire Russia Project 10510 Leader, précédemment estimé à 128 milliards de roubles, pourrait augmenter de 40 à 60 %, et le calendrier de sa construction pourrait être décalé vers la droite. Le brise-glace, nécessaire à la navigation régulière tout au long de l'année sur la route maritime du Nord, devrait être construit au chantier naval de Zvezda en 2027 [...] (traduction Deepl)
Mardi 28/3, 21h40
Pfuuit…
Un Russe, séparé de sa fille de 13 ans qui a été placée à cause d’un dessin à l’école contre la guerre en Ukraine, a été condamné, mardi 28 mars, à deux ans de prison et a pris la fuite, ont annoncé les autorités. L’affaire suscite une vive indignation depuis plusieurs semaines en Russie : elle est devenue l’un des symboles de la répression sans merci contre ceux qui s’opposent à l’opération militaire lancée par le Kremlin en Ukraine.
Elle a pris un nouveau tour mardi lorsque le tribunal d’Efremov, à 300 km au sud de Moscou, a annoncé que le prévenu, Alexeï Moskalev, s’était volatilisé. « Le verdict a été lu en l’absence du prévenu, car il a disparu et ne s’est pas présenté à l’audience », a déclaré à l’Agence France-Presse la responsable de la communication du tribunal, Elena Mikhaïlovskaïa.
Le Monde
Mardi 28/3, 14h15
Youpi (suite).
Selon Project Europe Research, mené par la société Szazadveg, le nombre de citoyens de l'UE soutenant le développement de la technologie nucléaire est passé de 26 % à 40 % au cours de l'année dernière. La proportion de personnes opposées à l'utilisation de l'énergie nucléaire est passée de 26 % à 15 %. (traduction automatique)
Mardi 28/3, 13h45
Nuc russe au Belarus (suite).
[…] Tout d’abord, il est important de comprendre que cela ne signifie pas plus d’armes nucléaires dans le monde – elles sont simplement transférées de la Russie vers la Biélorussie. […] La Russie conservera évidemment le contrôle des armes nucléaires [qu’elle fournit au Bélarus] […] La Biélorussie ne deviendra pas une puissance nucléaire.
[…] La réaction des États-Unis indique qu’ils ne joueront pas aux jeux de Poutine. Tout comme après le renforcement des forces russes en février 2022. Poutine introduit l’énergie nucléaire comme facteur dans la guerre avec l’Ukraine dans l’espoir qu’elle attirera l’attention des États-Unis, mais rien ne se passe. Je pense que c’est la bonne politique, [que] les États-Unis ne réagissent pas et ne prévoient pas de modifier leur préparation nucléaire. Autrement dit, ils ont refusé de rejoindre le jeu avec Moscou. Cela signifie que le facteur nucléaire de ce conflit ne s’est pas formé, à ce stade. Ce n’est pas la crise des missiles cubains 2.0.
[…] Maintenant, nous pouvons dire que Poutine est clairement incohérent. En mars, à la suite de la visite du président chinois Xi Jinping à Moscou, la Russie et la Chine ont signé une déclaration sur, entre autres, l’importance de ne pas déployer d’armes nucléaires en dehors du territoire national et sur la manière dont la politique américaine de stockage des armes nucléaires tactiques en Europe et l’intégration des alliés de l’OTAN dans ce dossier s’opposent à la voie choisie par Moscou et Pékin.
Mais quelques jours passèrent, et maintenant ceci. Jusqu’à présent, il semble que Poutine s’est privé de l’atout moral d’être un défenseur du régime de non-prolifération et n’a rien reçu en retour.
Meduza, traduction automatique
Lundi 27/3, 19h05
OTAN.
Après des mois d’atermoiements, le Parlement hongrois, dominé par le parti du premier ministre nationaliste Viktor Orban, a ratifié lundi l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, rapprochant un peu plus le pays nordique de l’Alliance atlantique. Une large majorité de députés (182 sur les 199 sièges) ont approuvé l’entrée d’Helsinki dans l’OTAN, tandis que le cas de la Suède sera, selon le parti Fidesz au pouvoir, discuté « plus tard ».
Le Monde
Lundi 27/3, 17h40
Les gilets bleus sont de retour.
Rafael Grossi, chef de l' IAEA, a visité la centrale hydroélectrique de Dnipro et a rencontré le président Zelenskyy.
J’ai rencontré Zelenskyy aujourd’hui dans la ville de Zaporizhzhya et eu un riche échange sur la protection de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya et de son personnel. J’ai réitéré le plein soutien de l’AIEA aux installations nucléaires de l’Ukraine.
Rafael Mario Grossi, Twitter
Lundi 27/3, 14h30
Youpi !
Si l’on prête foi aux enquêtes d’opinion, l’électricité d’origine nucléaire a retrouvé grâce aux yeux des Français. Ceux-ci sont désormais majoritairement «pour» le fait que les centrales – tout du moins celles implantées loin de chez eux – continuent à fonctionner.
Il y a encore cinq ans, rien ne permettait de prédire ce renversement de tendance. «En Europe, le nucléaire apparaissait comme une industrie qui était en fin de cycle, avec le désengagement de l’Allemagne après la catastrophe de Fukushima, ou le vieillissement du parc français… constate Francis Chateauraynaud, sociologue spécialisé dans les questions de risques sanitaires et environnementaux. Désormais, le nucléaire est de nouveau défendu comme une énergie d’avenir…».
Une bascule qui est également politique, comme le marque le devenir d’une mesure ô combien symbolique : l’objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique en 2025, voté sous Hollande en 2015, tout d’abord été repoussé d’une décennie au début du premier quinquennat Macron, avant d’être enterré, mardi, lors de l’examen du projet de loi sur l’avenir du nucléaire, au détour d’un amendement poussé par l’éxécutif […]
Libération
Lundi 27/3, 11h35
Le Belarus, une annexe russe ?
Poutine a épuisé les options d’escalade non nucléaire. La mobilisation n’a pas conduit à une percée sur le champ de bataille – plusieurs villes et villages détruits à proximité d’Avdiivka et de Bakhmut ont été pris pour l’offensive d’hiver russe. Des dizaines de milliers de mercenaires et de soldats ont été tués dans des « assauts de viande ». La deuxième vague de mobilisation ne peut pas être rapide ou aussi facile que la première. Ceux qui voulaient se battre ou espéraient de l’argent facile, déjà avec une forte probabilité, sont arrivés au front.
De plus en plus d’unités russes se plaignent d’avoir faim d’obus. Les missiles et les drones pour des bombardements massifs et réguliers, comme en octobre-novembre, apparemment, ne suffisent plus. Et leur efficacité est annulée par la défense aérienne ukrainienne truffée de systèmes occidentaux.
[…] La probabilité que l’Occident clignote est minime. Ces derniers mois, sa détermination à fournir à l’Ukraine des armes et des obus n’a fait que croître. Et cela signifie que, très probablement, au milieu de cette année, nous assisterons au déploiement démonstratif d’armes nucléaires russes en Biélorussie.
[…] Non moins prévisible sera la condamnation de cette démarche par la majorité des Biélorusses. Les sociologues discutent beaucoup de la mesure dans laquelle les sondages peuvent être fiables en temps de guerre sous une dictature, mais il y a certains sujets où l’existence d’un consensus national (ou quelque chose de très similaire) n’est pas contestée.
Un tel sujet, par exemple, était la réticence de l’écrasante majorité des Biélorusses à soutenir la participation de leur armée à la guerre en Ukraine. Ce résultat est donné par absolument toutes les enquêtes tant téléphoniques qu’en ligne depuis début 2022, et il est stable d’un mois sur l’autre. Il n’y a pas de place ici pour d’éventuelles distorsions.
[…] Le militarisme ne peut être rassurant dans une société où l’exigence de paix et de tranquillité est devenue un consensus. L’anxiété et la peur sont dégoûtantes, même lorsque vous êtes assis dans une tranchée qui vous est moralement proche, si votre demande fondamentale est de ne pas vous asseoir du tout dans les tranchées.
Plus Loukachenka s’associe à l’augmentation des menaces militaires contre la Biélorussie, plus cela donne des bonus potentiels aux politiciens – aujourd’hui et à l’avenir – qui suggéreront comment ces menaces et l’anxiété qu’elles provoquent peuvent être réduites.
Zerkalo, Artem Shraibman, traduction automatique
L’indépendance de la Biélorussie a commencé avec le désir d’un statut dénucléarisé. À cette époque, la Biélorussie était officiellement la puissance la plus nucléaire au monde, si elle était mesurée par le nombre de ses unités par région du pays ou par millier d’habitants. Notre pays visait à faire de son territoire une zone dénucléarisée et luttait pour la neutralité. Cela a d’abord été consigné dans la Déclaration de souveraineté de l’État, puis dans la première Constitution. Dans la Constitution actualisée, entrée en vigueur en 2022, il n’y a plus de volonté de neutralité ou de zone dénucléarisée.
[…] En déployant des armes nucléaires dans les pays du Pacte de Varsovie, l’URSS a souligné leur dépendance totale vis-à-vis du « grand frère » et du « professeur ». Après l’effondrement du communisme en Europe de l’Est et l’effondrement de l’Union soviétique, les armes nucléaires n’ont été qu’exportées, mais plus importées. La suppression des armes nucléaires et le retrait des troupes soviétiques sont devenus pour la Fédération de Russie et ses dirigeants actuels l’un des symboles de la mort de l’empire.
[…] Il est révélateur que l’un des motifs du déploiement d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie, le président russe a appelé l’intention de la Grande-Bretagne de transférer des obus contenant de l’uranium appauvri à l’Ukraine (malgré le fait qu’il ne s’agit en aucun cas d’armes nucléaires). Loukachenko, étant à Khatyn l’autre jour, a déclaré à propos de ces plans britanniques: « Et la Russie nous fournira des munitions avec du vrai uranium. »
[…] Enfin, l’apparition d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie complique encore les perspectives d’un changement de régime local. Si nous imaginons un nouveau soulèvement populaire (avec ou sans le régiment Kalinovsky), alors Moscou lancera ses troupes pour le réprimer sous prétexte qu’il est nécessaire de protéger le stockage des ogives nucléaires des extrémistes et des terroristes. Le pays devient l’otage des jeux aventureux des deux dirigeants, mordant dans leur anti-occidentalisme.
Zerkalo, traduction automatique
Lundi 27/3, 1h25
L’uranium appauvri, c’est surtout toxique.
Il résulte [comme déchet du processus d’enrichissement] un métal presque entièrement composé d’uranium 238, très peu radioactif. Mais vraiment très très peu. Manger des bananes vous expose à une radioactivité quotidienne plus significative, en lien avec le potassium 40. Sans danger bien entendu.
[…] Mais c’est un métal très, très dense. Un cube de 10cm de côté pèse 20kg ! Il est très stable, bon marché (c’est un sous-produit), s’usine bien, et a donc les bonnes caractéristiques pour devenir pénétrateur dans obus flèche antichar…
[…] Pour ce faire, on usine un barreau sous-calibré, très long et assez fin. Il va partir très, très vite vers sa cible. Le « sabot » lui permet d’être stable dans le tube et de ne pas laisser filer les gaz de propulsion. Il se sépare en sortie de tube (Vitesse initiale 1700 m/s).
L’uranium ne se déforme pas pendant la poussée. Stabilisé par des ailettes, il arrive très vite sur sa cible. Propriété intéressante que n’a pas le tungstène qu’on utilise aussi : il est « pyrophorique » : il s’enflamme au dessus de 700°C
L’énergie mise en jeu va vaporiser le métal (du blindage mais aussi en partie du barreau d’uranium). Loin de se limiter à « faire un trou dans le char », il va causer un carnage à l’aide d’un jet de métaux en fusion, vaporisés dans l’habitacle…
Stéphane Audran, Twitter
C’était pour rappeler l’intérêt militaire.
Bon mais alors, c’est quoi le problème ? Son usage dans plusieurs conflits a été dénoncé comme pouvant « causer certains syndromes » aux combattants ou aux civils potentiellement exposés.
A ce jour, aucune étude scientifique n’a établi de lien direct et causal entre les problèmes rencontrés et l’uranium appauvri. Le CICR est très sibyllin, mais avoue quand même que « on ne trouve rien, mais bon faut être prudent ».
Mais alors d’où viennent ces problèmes « si c’est pas l’uranium ». Eh bien hélas, de « la guerre ». Car oui, la guerre pollue. Massivement : les explosifs de guerre (TNT, HMX, RDX…) sont polluants des sols, de l’eau. Les métaux lourds des véhicules, les produits pétroliers…
Tout ça est vaporisé, projeté dans le sol par les explosions, crée des contaminations qui deviennent massives en contexte de « haute intensité ». Pour rappel, Russes et Ukrainiens tirent ensemble en ce moment plus de 30 000 obus par JOUR.
30 000 obus par jour, soit environ 300t d’explosifs (plus de 100 000t sur l’année). Sans compter les milliers de litres de carburant et de solvants répandus par les destructions de véhicules, ainsi que des tonnes de métaux lourds répandus sur les sols (et les combattants).
[…] Au final, c’est bien l’agresseur russe qui porte l’écrasante responsabilité de la pollution colossale de l’Ukraine, qui met en danger la population, le biotope, l’eau et les sols. Et l’envoi de quelques obus à l’uranium appauvri est bien un « non évènement ».
Stéphane Audran, Twitter
Mais l’on apprend qu’il existe une dose équivalente en banane.
Une dose équivalente en banane (ou DEB) est une unité informelle de radioactivité parfois évoquée dans des communications sur l’énergie nucléaire, pour comparer le danger des rayonnements ionisants à celui qui est généré par l’ingestion d’une banane. Une dose équivalent banane correspond à une dose efficace de l’ordre de 100 nSv.
De nombreux produits alimentaires présentent une radioactivité naturelle, et en particulier les bananes, du fait du potassium 40 qu’elles contiennent à raison de 0,017 % en masse du total.
Wikipedia, Dose équivalente en banane
Pour rappel, le « Sievert est une unité utilisée pour évaluer l’impact de la radioactivité sur le corps humain ».
Dimanche 26/3, 23h10
Dystopie inverse (utopie ?).
La Haye ? Un maniaque à moitié nu veut installer des armes nucléaires en Biélorussie. Voulez-vous de lui ?
Dimanche 26/3, 23h05
Nuc militaire (suite)
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a averti dimanche que l’UE étaitprête à adopter de nouvelles sanctions contre la Biélorussie si ce pays déployait des armes nucléaires russes sur son territoire.
Le Monde
Les Etats-Unis n’ont « aucune indication » que la Russie ait transféré des armes nucléaires à la Biélorussie, ni même que le président russe Vladimir Poutine s’apprête à recourir à l’arme nucléaire en Ukraine, a déclaré dimanche un haut responsable américain.
Le Monde
Dimanche 26/3, 23h00
Le bon sens s’applique aux zones contaminées.
Le territoire de la réserve de Tchernobyl est, pour la plupart, des forêts et des jachères avec des herbes sèches. Construire des feux de joie, brûler de la végétation herbeuse à proximité est particulièrement dangereux, car en raison de vents violents, le feu se propage rapidement aux zones forestières.
Alors soyez prudents, vigilants et responsables. Ne faites pas de feux de joie dans des endroits non précisés et ne brûlez pas d’herbe sèche.
De plus, nous avertissons que les bandes forestières, les forêts et les champs peuvent être minés ou contenir des objets explosifs ! Nous vous exhortons à limiter les visites aux zones qui n’ont pas été déminées par les unités du Service d’urgence de l’État !
N’oubliez pas : la violation des règles de sécurité incendie dans les forêts d’Ukraine est passible non seulement d’une responsabilité administrative, mais dans certains cas, d’une responsabilité pénale.
En cas d’incendie, appelez immédiatement :
Réserve écologique de Tchernobyl, Facebook, traduction automatique
Dimanche 26/3, 22h15
Dans les oeuvres d’anticipation, l’univers semble réussi quand les gens ordinaires y mènent leur vie dans un rapport banal aux conditions du moment. L’air propre est payant (ben, évidemment, tu sors d’où ?). Les voitures volent et il leur faut toujours des garagistes. La voisine s’est payée des mollets en fourrure ultra-douce.
En général, la politique, la religion, la techno, le commerce, la chaîne alimentaire marchent à peu près sur les mêmes principes que nous connaissons. En gros, la psyché humaine (post-humaine, hybride, artificielle et autres combinaisons) s’y déploie dans des circonstances certes nouvelles, mais dans les mêmes limites, disons décalées. Comme si le message signifiait, au final : bof, pas la peine de se faire de bile, il y a toujours des pourris, des connards et des gens sympas.
Certains vieux concepts ont disparu (les arbres, la liberté individuelle, la gestation in utero, les lessives en poudre), mais il y a toujours un petit surcroit de tension quelque part qu’une personne pas tout à fait ordinaire peut contribuer à résoudre, d’une manière ou d’une autre et, en fait, d’une manière plus ou moins familière.
Je regardais quelques démos de clonage vocal obtenus à partir d’échantillons de 5 secondes (Google’s AI Clones Your Voice After Listening for 5 Seconds). Quelqu’un faisait le lien entre les technos numériques et la pensée politique chinoise (le Parti communiste chinois et la Silicon Valley travaillent à un avenir posthumain). Des bassines se remplissent au motif qu’il faut bien nourrir les gens (Mégabassines : « La débauche de moyens dépêchés par l’Etat contre les opposants contraste avec la tranquillité dont jouissent les tenants de l’agro-industrie »).
Dans les oeuvres d’anticipation, les pertes sont des mots.
Dimanche 26/3, 18h00
Hors-sujet du dimanche : hausse des vols alimentaires.
L'étiquette article sécurisé apposée sur un steak de bœuf emballé dans le discounter LIDL indique que le produit est protégé contre le vol. (Photo by FrankHoermann/SVEN SIMON / SVEN SIMON / dpa Picture-Alliance via AFP) - traduction Deepl
Les enseignes réagissent par une course à l’armement technologique antivol. Au Royaume-Uni, au hasard des magasins, les médias ont fait état de tablettes de chocolat dans des boîtes verrouillées, de cheddar entouré de grosses alarmes noires, de bouteilles de lait dotées d’alarmes similaires à celles que l’on trouve d’habitude sur les vêtements… En Allemagne, le café, le miel, le beurre, mais aussi le lait infantile sont régulièrement protégés.En Espagne, c’est souvent l’huile d’olive qui est visée.
Le Monde, En Europe, l’inflation provoque une flambée des vols de nourriture dans les magasins
Dimanche 26/3, 12h35
Nuc militaire (suite).
« Nous n’avons vu aucune raison d’ajuster notre propre posture nucléaire stratégique ni aucune indication que la Russie se prépare à utiliser une arme nucléaire », a déclaré le porte-parole du département d’État Vedant Patel dans un communiqué à CNN.
CNN, traduction automatique
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à la télévision d’Etat que Moscou conservera le contrôle de toutes les armes nucléaires tactiques qu’il envisage de stationner en Biélorussie voisine.
« Nous n’allons pas céder le contrôle des armes nucléaires. Les États-Unis ne le remettent pas à leurs alliés. Nous faisons essentiellement la même chose que (les dirigeants américains) font depuis une décennie », a déclaré Poutine.
CNN, traduction automatique
Samedi 25/3, 21h55
Dos.
Commentaire : "Ce dos… Quelles histoires ça raconte. Je ne sais pas comment le formuler d'une manière suffisamment respectueuse… Mais je le vois sans voix, essayant d'en absorber l'énormité, et tout." - Autokefal
Samedi 25/3, 21h50
Tour de cou.
Il y a dans la posture du garde de droite 1/ un excès, 2/ son acceptation.
Samedi 25/3, 19h15
Nuc militaire : y avait longtemps.
Missile Iskander exposé à Kubinka, Russie, 2015. Photo : Sergueï Karpoukhine / Reuters
La Russie utilisera des munitions contenant de l’uranium appauvri si l’Occident les donne à l’Ukraine, a déclaré samedi le président russe Vladimir Poutine . C’est ce que rapporte l’agence de presse AFP.
« Sans exagération : nous avons des centaines de milliers de telles munitions. Nous ne les avons tout simplement pas encore utilisées », a déclaré Poutine, selon l’AFP.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
La Russie a accepté de placer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, rapporte l’agence de presse russe Tass. […] Selon Poutine, placer des armes nucléaires en Biélorussie ne viole pas les accords de non-prolifération nucléaire.
Les armes nucléaires tactiques ont une portée maximale de 500 kilomètres. Tass dit que Poutine a déclaré que la Russie avait déjà livré dix missiles Iskander à la Biélorussie. Les Iskanders peuvent être équipés d’une ogive nucléaire.
En 2021, la Russie disposait d’environ 1 900 armes nucléaires tactiques.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Samedi 25/3, 13h35
Tête de navet.
Votre rappel quotidien que la Russie a envahi l'Ukraine & occupe illégalement la Crimée, le Donbass et d'autres parties de l'Ukraine. Jour 3322 de la guerre de Putler en Ukraine. L'Ukraine aura tout le monde sur le pont pour extirper Putler "tête de navet" et son armée "Z" de son territoire. (traduction automatique)
Samedi 25/3, 13h30
Bakhmut.
Le chef d’état-major des armées ukrainiennes a affirmé que ses troupes étaient parvenues à « stabiliser » la situation autour de Bakhmout, épicentre depuis huit mois des combats contre les forces russes dans l’est de l’Ukraine. […]
Le Monde
L’assaut russe sur la ville de Bakhmout, dans le Donbass, s’est globalement arrêté, analyse le ministère de la défense britannique, dans son dernier bilan daté du 25 mars. Une des raisons principales à cet arrêt serait due « à l’usure extrême des forces russes », selon le ministère britannique, qui précise que l’Ukraine a également subi de « lourdes pertes au cours de sa défense ». […]
Le Monde
Samedi 25/3, 13h15
Prochaine consigne ?
Vendredi 24/3, 22h05
Miel de guerre.
Pacha a appelé, il va bien, vivant, intact. Il faisait beau et chaud, mais il y a déjà des moustiques, des abeilles, des bourdons. Il n’a pas dormi cette nuit, il avait du boulot (pas de détails).
Olga, Viber
Vendredi 24/3, 7h55
Flux et reflux.
Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a adouci sa rhétorique envers le ministère russe de la Défense (MoD), probablement par peur de perdre complètement sa force mercenaire à Bakhmut. Prigozhin a souligné ses inquiétudes concernant une éventuelle contre-offensive ukrainienne dans l’est de l’Ukraine lors d’un entretien de 23 minutes le 23 mars.
[…] Prigozhin a nié les affirmations du Kremlin selon lesquelles la Russie combat l’OTAN en Ukraine et s’est demandé s’il y avait réellement des nazis en Ukraine, comme le prétend constamment le Kremlin. Prigozhin a déclaré que la Russie combat « exclusivement avec des Ukrainiens » qui sont équipés d’équipements fournis par l’OTAN et certains mercenaires « russophobes » qui soutiennent volontairement l’Ukraine – mais pas l’OTAN elle-même. Prigozhin a également noté que les responsables russes savaient très probablement que l’OTAN offrirait une aide militaire à l’Ukraine, car « il est ridicule de penser que lorsque [la Russie] a décidé de mener cette opération militaire spéciale, elle n’a pas tenu compte de l’aide de l’OTAN à l’Ukraine ». Prigozhin a noté qu’il n’était pas sûr des objectifs de « dénazification » en Ukraine, car il ne sait pas s’il y a des « nazis » en Ukraine.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 23 mars, traduction automatique
Vendredi 24/3, 7h50
Zapo, sur un fil.
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un « état précaire », a mis en garde mercredi le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.
Selon l’organisation, la « dernière ligne électrique de secours » de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste « déconnectée et en réparation ». Or, elle lui permet en dernier recours d’assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
La centrale dépend depuis trois semaines de l’électricité fournie par une seule ligne externe principale de 750 kV, et « tout dommage (sur cette ligne) entraînera la perte totale de toute l’alimentation hors site de la centrale ».
Le monde de l’énergie
Vendredi 24/3, 7h40
Jean me signale la mort de Claude Lorius.
Le familier des pôles, qui a vécu six années en cumulé dans l’Antarctique où il avait effectué sa première mission en 1957, a contribué à fonder la climatologie. Il a notamment reconstitué le climat du passé grâce à l’étude des bulles d’air piégées dans les carottes de glace pendant des millénaires. Et il fut l’un des premiers, avec le climatologue Jean Jouzel, à établir le rôle du dioxyde de carbone dans le réchauffement climatique.
[…] En 1984 une mission sur la base russe de Vostok (1 500 km à l’intérieur de l’Antarctique) lui permet de remonter des glaces de 150 000 ans. Pouvant ainsi reconstituer un cycle climatique complet, il constate que les courbes de températures suivent des rythmes réguliers, avant de s’emballer en même temps que celles du CO2 depuis le milieu du XIXe siècle et la Révolution industrielle. Ces résultats seront publiés en 1987 dans la revue Nature.
[…] Le chercheur, membre de l’Académie des sciences et co-lauréat en 2002 de la médaille d’or du CNRS avec Jean Jouzel, s’est ensuite employé à mobiliser contre le réchauffement de la planète. Sa vie extraordinaire a donné lieu à un film réalisé par Luc Jacquet, la Glace et le ciel.
Libération
Vendredi 24/3, 7h30
Tsunami radioactif. Ça nous change des missiles.
Cette photo prise le 23 mars 2023 et publiée par l'agence de presse officielle de la Corée du Nord (KCNA) le 24 mars 2023 montre le système d'arme nucléaire d'attaque stratégique sous-marine "Haeil" tirant dans l'eau au large du comté de Riwon de la province de Hamgyong du Sud, dans la baie de Corée de l'Est. - Corée du Sud OUT
La Corée du Nord affirme avoir testé jeudi 23 mars un drone d’attaque nucléaire sous-marin capable de déclencher un « tsunami radioactif », tout en accusant les exercices militaires américano-sud-coréens d’être à l’origine de la détérioration de la sécurité régionale.
[…] Le but de cette arme est de « s’infiltrer furtivement dans les eaux opérationnelles et de produire un tsunami radioactif à grande échelle (…) pour détruire les groupes d’attaquants navals et les principaux ports opérationnels de l’ennemi », a-t-elle ajouté.
[…] L’idée que Pyongyang possède « un drone sous-marin à capacité nucléaire devrait être accueillie avec scepticisme », a estimé le professeur Leif-Eric Easley de l’université Ewha à Séoul. « Les affirmations de Pyongyang concernant un nouveau système d’armement ne sont pas la même chose qu’une démonstration crédible de ses capacités », a-t-il ajouté.
Le Monde
Jeudi 23/3, 23h45
Jeudi 23/3, 23h30
Le nuc marche à l’eau. Ou pas.
[…] Que pèsent les centrales nucléaires dans la consommation totale d’eau en France ? Cette question simple semble ne plus avoir de réponse claire. A l’origine de la confusion, le ministère de la transition écologique a dépublié, autour du 10 mars, un document de synthèse portant sur la ressource et l’utilisation d’eau en France. Selon cette fiche, réalisée par le service statistique, le refroidissement des centrales électriques représentait la deuxième activité la plus consommatrice d’eau du pays (31 %), derrière l’agriculture (45 %) et devant l’eau potable (21 %) et les usages industriels (4 %). […] Trois jours plus tard, le ministère de la transition écologique expliquait au site de TF1 que ses chiffres, qui dataient d’une quinzaine d’années, « ne reflétaient pas la réalité des consommations », laissant entendre que la part attribuée au nucléaire était surestimée.
[…] Si le poids du nucléaire dans la consommation totale fait débat, les besoins en eau des 56 réacteurs du parc sont bien connus. […] 26 – dont les 14 situés en bord de mer et 12 en bord de fleuve – fonctionnent en « cycle ouvert » : ils pompent des quantités importantes d’eau, mais celles-ci sont ensuite quasiment intégralement rejetées dans le milieu d’origine, à une température supérieure de 2 ou 3 °C. Les prélèvements sont donc importants, mais la consommation nette est proche de zéro. […] Trente réacteurs, tous situés en bord de fleuve, fonctionnent en revanche en « cycle fermé » : l’eau est prélevée en moindre quantité (de 20 % à 30 % de moins qu’en cycle ouvert) et circule dans une tour aéroréfrigérante. Une partie (environ 60 %) repart dans le fleuve, à une température élevée de quelques dixièmes de degrés, et le reste (40 %) s’évapore et n’est pas restitué au milieu. Autrement dit, un peu moins de la moitié de l’eau prélevée par ces réacteurs est bien consommée.
[…] « Le parc nucléaire est un gros utilisateur d’eau, mais un plus petit consommateur », insiste Cécile Laugier, la directrice environnement de la division production nucléaire d’EDF.
[…] « La disponibilité en eau est une problématique qui touche aussi bien une centrale thermique avec un combustible nucléaire qu’une centrale thermique gaz, charbon ou fioul, a rappelé mardi 21 mars Catherine Halbwachs, la directrice du projet Adapt d’adaptation au changement climatique d’EDF, devant la commission des finances du Sénat. Dès que nous parlons de production pilotable, il y a une nécessité de disposer d’une source froide. C’est donc un enjeu majeur pour la nation, qui va au-delà du nucléaire. »
Le Monde
Jeudi 23/3, 23/10
En mars, l’association Les Enfants de Tchernobyl a livré aux hôpitaux d’Ivankiv et de Naroditchi pour 20 k€ de matériel médical.
Jeudi 23/3, 20h10
Hongrie…
La Hongrie a déclaré qu’elle ne livrerait pas le président russe Vladimir Poutine à la Cour pénale internationale (CPI) s’il entrait sur son territoire faute de base légale.
La Hongrie a bien signé le Statut de Rome, un traité international ayant créé la CPI en 1999, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. « Nous n’avons pas les lois nécessaires pour arrêter le président russe » car, aujourd’hui, le texte « serait contraire à la Constitution » s’il était transposé en droit national, a justifié Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre, aux journalistes à Budapest, sans autres précisions.
Le Monde
Mercredi 22/3, 22h00
Zelenski est passé à Bakhmut. Il s’est arrêté prendre un café sur la route.
Mercredi 22/3, 21h55
Eau nuc. La Cour des Comptes alerte sur la vulnérabilité hydrique des centrales présentes et à venir.
[…] « Les conséquences du changement climatique vont affecter, et affectent déjà, à des degrés divers mais croissants, les réacteurs du parc actuel, a pointé Annie Podeur, la présidente de la deuxième chambre de la Cour des comptes, devant la commission des finances du Sénat, qui avait commandité ce rapport. Elles affecteront encore plus les projets de construction de nouveaux réacteurs susceptibles d’entrer en service à partir de 2035. »
[…] La Cour demande également à l’Etat de mieux documenter, à l’échéance de quelques années, l’évolution du débit des fleuves, qui reste encore très incertaine. Surtout, elle lance un appel à la sobriété : EDF devrait renforcer ses efforts de recherche pour développer des systèmes de refroidissement moins consommateurs d’eau et de réactifs chimiques, qui sont ensuite rejetés dans le milieu naturel. « Aucune innovation technique notable » n’a été mise en place jusqu’ici, insiste-t-elle.
Au-delà du parc actuel, dont la durée de vie pourrait être prolongée au-delà de soixante ans, la Cour des comptes adresse « une forme d’alerte » à l’ensemble des acteurs du nucléaire à propos des futurs réacteurs, qui seront soumis à « des exigences beaucoup plus fortes ». Si elle est validée par le Parlement, la relance du nucléaire engagera le pays à l’échelle d’un siècle. Dans ce contexte, un élément sera décisif : l’emplacement des nouvelles installations.
Le Monde
Mercredi 22/3, 21h15
Machine télécommandée de déminage.
Les complexes de déminage mécanisé MV-4 et MV-10 ont déjà commencé à nettoyer la région de Kherson (traduction automatique)
Mercredi 22/3, 17h55
On voit de ces trucs.
Bleu : Comment ont-ils volé le char d'assaut ? Noir : Il y a eu une offensive et ils avaient un Javelin vide. Lorsque le char était proche, ils sont sortis spécialement pour que les Russes puissent voir l'arme : ils sont sortis vite fait du char et ont commencé à courir, et les nôtres ont réussi à entrer dans le char. C'est drôle, mais personne n'a ri.
Mercredi 22/3, 17h25
Quand vos morts améliorent votre train de vie.
Début mars 2022, Vladimir Poutine a annoncé des compensations pour les familles des soldats russes tués ou blessés en Ukraine. « Tous les membres des familles de nos militaires tués au cours de l’opération militaire spéciale en Ukraine bénéficieront d’une couverture d’assurance statutaire et d’une somme forfaitaire, soit 7 421 000 roubles [env. 90 000 euros]. Une indemnité mensuelle sera également versée à chaque membre de la famille du défunt. En outre, je considère qu’il est nécessaire d’établir un paiement supplémentaire à chaque famille d’un militaire décédé du ministère de la défense, du personnel militaire et des employés d’autres forces de l’ordre participant à l’opération, d’un montant de 5 millions de roubles », a déclaré M. Poutine. »
Au total, cela représenterait 12 421 000 roubles (environ 150 000 euros) ainsi qu’une allocation mensuelle. En Russie, une personne gagne généralement environ 1 240 000 roubles [env. 15 000 euros] par an. Le salaire moyen varie entre 315 000 roubles (moyenne la plus basse) [env. 3 800 euros] et 5 560 000 roubles (moyenne la plus haute) [env. 67 000 euros] par an. Par conséquent, l’indemnisation d’un membre de la famille tué représente en moyenne 10 ans de salaire, voire 40 ans pour les familles les plus pauvres.
[…] Paradoxalement, la guerre, ou plutôt la mort de parents proches et les indemnisations qui en découlent, est devenue le principal moteur de la croissance des revenus des Russes les plus pauvres.
[…] Après que Poutine a annoncé la mobilisation, presque toutes les régions de la Russie ont connu une augmentation des mariages. Dans la plupart des régions, les soldats mobilisés ont été autorisés à se marier le jour même où ils ont déposé des papiers avec leurs partenaires. Certaines régions ont organisé des bus pour transporter les soldats et leurs fiancés des bases de rassemblement au bureau d’enregistrement des mariages le plus proche, tandis que d’autres ont aménagé des salles de mariage temporaires dans les bases elles-mêmes. [16] Le nombre de mariages est monté en flèche parce que, dans le pire des cas, seuls les conjoints mariés avaient droit aux prestations.
[…] Que le nombre de morts du côté russe soit « juste » de 60 000 ou plus de 200 000, [il représente au pire] 0,1% de la population russe. […] De plus, la plupart des soldats russes, et donc aussi les victimes, sont issus de groupes ethniques minoritaires vivant en Russie, de familles plus pauvres, de colonies pénitentiaires, et en plus de cela, leurs familles ont été relativement bien indemnisées pour la perte de leurs fils, pères , et les conjoints. La propagande russe a également lavé le cerveau des citoyens et, par conséquent, les familles des victimes considèrent assez souvent la perte de leurs hommes comme une fatalité et une nécessité qui ont dû se produire « pour protéger la Russie des nazis et des fascistes ». Par conséquent, il est peu probable que l’augmentation du nombre de morts décourage les objectifs de guerre du président Poutine. Il n’a pas d’opposition politique chez lui et a décrit la guerre comme une lutte à laquelle le pays a été confronté pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque plus de 8 millions de soldats soviétiques sont morts. Poutine peut probablement supporter des centaines de milliers de victimes en Ukraine, s’il parvient à les maintenir dans les mêmes groupes sociaux qu’à ce jour. Bien que l’augmentation du nombre de victimes puisse réduire quelque peu son soutien politique, il est peu probable qu’elle menace sa position.
SensusQ, traduction Deepl [tout l’article est intéressant ; il évoque notamment la baisse de la violence conjugale, pour laquelle, d’après l’article, la Russie a une assez grande tolérance]
Mercredi 22/3, 17h15
OTAN.
Les députés suédois se sont prononcés mercredi par 269 voix contre 37 en faveur de l’adhésion de leur pays à l’OTAN, malgré l’opposition de la Turquie et le retard de la Hongrie, qui ne l’ont pas ratifiée.
« Etre membre de l’OTAN est la meilleure façon de protéger la sécurité de la Suède et de contribuer à celle de l’ensemble de la zone euro-atlantique », avait plaidé le ministre des affaires étrangères, Tobias Billström, avant le vote. L’approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l’heure sans effet pour la Suède.
Le Monde
Mercredi 22/3, 14h30
Pirouette (tout comme la guerre n’existe pas).
Le mouvement partisan anti-Poutine Black Bridge a revendiqué l’incendie d’un bâtiment du service des frontières du FSB à Rostov-on-Don qui a tué au moins quatre personnes la semaine dernière.
Écrivant sur Telegram, le groupe a qualifié le FSB de « bastion de l’hypocrisie, de la violence et de l’injustice » et l’a accusé d’avoir fabriqué des affaires pénales, d’avoir organisé des attaques sous fausse bannière contre des innocents, d’avoir torturé des personnalités de l’opposition et d’avoir « éliminé physiquement ses concurrents ».
[…] Black Bridge se présente comme un mouvement partisan qui s’oppose aux autorités russes et à la guerre en Ukraine. Il a décrit son objectif comme suit : « Black Bridge est une structure inexistante sans participants qui ne font rien pour assurer la croissance et le développement d’un mouvement partisan révolutionnaire en Russie, ce qui, comme tout le monde le sait, est impossible. »
Meduza, traduction automatique
Mercredi 22/3, 14h20
Le moral est bon ; c’est la niche que Pacha a fait pour se protéger quand l’abri a été innondé.
Olga, Viber
Mercredi 22/3, 14h05
La Chine s’est positionnée.
Comme s’il voulait montrer qu’il a toutes les cartes en mains, le numéro un chinois a formellement convié, lundi, les dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan à participer en mai à Pékin au « premier sommet Chine-Asie centrale ». Une véritable pierre dans le jardin de Moscou.
[…] Concernant l’Ukraine, Xi Jinping et Vladimir Poutine « soulignent l’importance de régler la crise ukrainienne par des pourparlers de paix ». La Russie « salue la position objective et impartiale de la Chine » et les deux parties disent « s’opposer à la recherche par quelque pays ou groupe de pays que ce soit, des avantages militaires, politiques et autres au détriment des intérêts sécuritaires légitimes d’autres pays ». Rien, dans ce texte ni dans les déclarations de Xi Jinping depuis lundi ne laisse penser que Pékin a critiqué la décision du Kremlin d’envahir l’Ukraine.
[…] Pékin et Moscou rappellent, par ailleurs, leur hostilité vis-à-vis de plusieurs initiatives occidentales : le partenariat de sécurité Aukus (Australie, Royaume-Uni, Etats-Unis), le projet du Japon de rejeter dans l’océan, cette année, « les eaux contaminées par des substances radioactives à la suite de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima » etles « activités militaires biologiques des Etats-Unis, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ». Enfin, la Chine et la Russie « exhortent les Etats-Unis à répondre aux préoccupations légitimes et raisonnables de la République populaire démocratique de Corée ».
Le Monde
L’empereur Xi Jinping a rendu une visite royale à Pu Tin, gouverneur régional de la province de Ruxia, dans le nord de la Chine.
Garry Kasparov, Twitter
Ce n’est pas une alliance, c’est le patron et le laquais. Xi ne parle pas de combattre l’OTAN ou les États-Unis. Il s’attaquera d’abord à la Russie. Poutine essaie d’acheter des heures supplémentaires au pouvoir en vendant la Russie à la Chine.
Garry Kasparov, Twitter
Mardi 21/3, 22h30
V’la le printemps du nuc.
[…] Mardi 21 mars, en soirée, les députés ont adopté en première lecture, lors d’un vote solennel, le projet de loi d’accélération sur le nucléaire (402 voix en faveur, 130 contre).
[…] Présenté par le gouvernement comme un texte « technique », son objectif vise à alléger les procédures administratives et les délais en vue de concrétiser les promesses d’Emmanuel Macron : bâtir six nouveaux réacteurs EPR à l’horizon 2035 et lancer des études pour huit autres. « Avec ce projet de loi, ce n’est ni plus ni moins que le fil de la plus grande aventure industrielle française depuis les années 1970 que nous renouons »,s’était félicitée la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, lundi 13 mars, premier jour des débats. Pour « atteindre la neutralité carbone », il ne faut « plus avoir le nucléaire honteux », avait renchéri ce même jour la rapporteuse du texte, Maud Bregeon (Renaissance), ancienne ingénieure chez EDF, alors qu’écologistes et « insoumis » n’ont pas cessé de dénoncer l’« inconscience » du gouvernement à relancer cette filière « non résiliente au changement climatique ».
Le Monde
Mardi 21/3, 22h30
Comment dire.
« La partie russe évalue positivement la position objective et impartiale de la partie chinoise sur la question ukrainienne. Les parties s’opposent à ce que des Etats et leurs blocs portent atteinte aux intérêts légitimes d’autres Etats en matière de sécurité afin d’obtenir des avantages militaires, politiques et autres. La partie chinoise évalue positivement la volonté de la partie russe de faire des efforts pour relancer les pourparlers de paix dès que possible.
Le Monde, extrait de la déclaration commune signée mardi au Kremlin par le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue chinois, Xi Jinping, concernant le conflit en Ukraine
Mardi 21/3, 18h30
Uranium appauvri : la baronne au lord et nouvelle plaie.
Q : Demander au gouvernement de Sa Majesté si les munitions actuellement fournies à l'Ukraine contiennent de l'uranium appauvri. R : Parallèlement à l'octroi d'un escadron de chars de combat Challenger 2 à l'Ukraine, nous fournirons des munitions, notamment des obus perforants contenant de l'uranium appauvri. Ces munitions sont très efficaces pour détruire les chars et les véhicules blindés modernes. (Traduction Deepl)
La Russie « sera contrainte de répliquer » si le Royaume-Uni fournit à l’Ukraine des munitions contenant de l’uranium appauvri, a averti mardi Vladimir Poutine, réagissant aux déclarations d’un membre du gouvernement britannique. « Aujourd’hui, nous avons appris que le Royaume-Uni (…) avait annoncé non seulement la livraison de chars à l’Ukraine mais également d’obus contenant de l’uranium appauvri (…). Si cela se produit, la Russie sera contrainte de répliquer », a déclaré le président russe.
Le Monde
Pendant l’impact, l’uranium s’échauffe et atteint sa température de fusion, qui est inférieure à celle de l’acier ; il crée avec le fer du blindage un eutectique [La température de fusion d’un mélange eutectique est inférieure à celle des deux composés le constituant – Futura], ce qui provoque la fusion du blindage et participe à la perforation, en projetant le métal liquide dans l’habitacle. Cela se propage dans la cible et tout ce qui est inflammable va s’enflammer voire exploser ; par ailleurs, l’uranium pulvérisé qui pénètre dans l’habitacle s’enflamme également, d’où l’explosion des chars de combat environ 5 secondes après l’impact.
Wikipedia, Munition à uranium appauvri
« Il y a beaucoup de désinformation sur l’uranium appauvri, explique Bruno Chareyron, directeur du laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad). Le terme “appauvri” laisse penser qu’il est sans danger, mais ce métal a une radioactivité notable, de l’ordre de 40 millions de Becquerels (Bq) par kilogramme, c’est-à-dire que pour 1 kilo d’uranium appauvri, 40 millions d’atomes se désintègrent chaque seconde et émettent des radiations. »
[…] Face au doute quant à l’utilisation d’obus en uranium appauvri contre Moscou, la diplomatie russe, à travers la voix du chef de sa délégation à Vienne, Konstantin Gavrilov, n’a pas tardé à réagir, affirmant le 25 janvier que « si de telles munitions […] étaient livrées à Kiev, nous considérerons cela comme l’utilisation d’une bombe nucléaire sale contre la Russie, avec toutes les conséquences qui en découlent » et appelant les forces occidentales à empêcher « des provocations nucléaires ». Les tanks russes sont eux aussi en mesure d’utiliser ce type de munitions.
« Utiliser des armes en uranium appauvri serait aberrant, selon Bruno Chareyron, du Criirad. Si un obus composé de ce métal explose, cela va forcément disperser des particules qui vont contaminer les sols et la chaîne alimentaire durablement, puisqu’il faut attendre 4,5 milliards d’années pour que la radioactivité de l’uranium appauvri soit divisée par deux. Si elles sont ingérées ou inhalées, ces particules vont également contaminer les populations et les militaires sur place. »
Reporterre
Mardi 21/3, 15h55
Xi à Moscou.
A peine réélu pour un troisième mandat inédit de président de la République populaire de Chine (RPC), entouré de ministres qui lui doivent tout, Xi Jinping affiche sa toute-puissance. Chacun semble attendre de lui un rôle central dans la gestion de la crise ukrainienne, sans se soucier des ambiguïtés du jeu chinois et de sa capacité réelle à régler la crise. Depuis plusieurs mois déjà, Vladimir Poutine attendait une visite du président chinois, qui crédibiliserait le discours sur la quasi-alliance entre Pékin et Moscou, et renforcerait la position du Kremlin. Xi Jinping s’y rend enfin, en empereur qui daigne visiter un vassal affaibli qu’il s’agit de conforter. La Chine partage sans conteste avec la Russie un même rejet du monde organisé autour des valeurs communes démocratiques et dominé par les Etats-Unis, qui demeurent le seul obstacle aux ambitions du régime chinois […]
[…] Mais, derrière la façade, la Chine reste prudente. A chaque résolution de l’ONU sur l’invasion de l’Ukraine, Pékin s’est abstenu. La Chine a peut-être songé à vendre des armes à la Russie, comme l’affirme le renseignement américain, mais Pékin n’est sans doute pas prêt à saborder son économie, qui va mal, pour aider Moscou. Sauf à considérer que, face aux sanctions commerciales et technologiques américaines déjà en place à son encontre, elle n’a plus grand-chose à perdre.
Le Monde, tribune de Valérie Niquet, spécialiste de l’Asie à la Fondation pour la recherche stratégique
Mardi 21/3, 14h00
L’AIEA a renouvelé le mandat de Rafael Grossi.
Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a reconduit par acclamation le Directeur général Rafael Mariano Grossi pour un second mandat de quatre ans à compter de début décembre 2023.
[…] Les orateurs ont salué ses capacités de diriger l’Agence d’une manière visionnaire et courageuse dans les périodes difficiles de son premier mandat, notamment la performance exceptionnelle de l’Agence durant la pandémie de COVID-19 et ses efforts constants pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires en Ukraine. Ils ont également souligné et salué ses initiatives visant à améliorer les soins contre le cancer et à réduire la pollution plastique dans le monde, à prévenir les épidémies et à encourager davantage de femmes à faire carrière dans le nucléaire. Les États Membres ont exprimé leur plein appui au Directeur général pour les quatre années à venir.
AIEA, traduction automatique
Mardi 21/3, 9h20
Image artificielle.
Les outils de génération de textes et d’images moulinent leurs petits produits à partir d’une multitude de fragments d’origine humaine. Même si le processus et les motivations diffèrent, il me paraît normal que le cerveau l’accepte comme d’origine humaine. L’attitude prudente reste de regarder n’importe quelle image (humaine ou artificielle), de lire n’importe quel texte avec suffisamment d’esprit critique, non pour distinguer ce qui émane de la machine, mais bien pour empêcher l’image, ou le texte, d’agir sur nous sans filtre.
Dans le cas de cette scène, produite par un moteur informatique en référence à l’annonce par Trump lui-même de sa propre future arrestation (déjà une embrouille intellectuelle en soi), l’image réalise une hypothèse plausible. Au-delà de l’intention du « commanditaire », l’image peut illustrer aussi bien la résistance du personnage Trump que sa violente incapacité à s’en tenir aux règles communes. Elle est parfaite pour le brouillard d’opinions des réseaux sociaux.
Mardi 21/3, 9h15
News.
Voici les derniers titres :
CNN, Live, traduction automatique
- Kishida en route pour Kiev : Le dirigeant japonais a quitté l’Inde, où il a rencontré le Premier ministre Narendra Modi, et est en route pour l’Ukraine, a rapporté mardi NHK. […]
- Réunion de Moscou : Lors de discussions lundi, Xi a déclaré à Poutine que la Chine et la Russie avaient des « objectifs similaires » et il a exprimé son soutien au maintien de Poutine au pouvoir après les élections de 2024. […]
- Frappe en Crimée: Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré lundi soir qu’une frappe avait détruit des missiles de croisière russes Kalibr – alors qu’ils étaient transportés par train – dans la ville de Dzhankoi en Crimée occupée par la Russie. […]
- Munitions et aide à l’Ukraine : Dix-huit pays européens ont convenu de se procurer conjointement des munitions pour « aider l’Ukraine et reconstituer les stocks nationaux », a l’Agence européenne de défense dans un communiqué de presse annoncé lundi. […]
- Chars livrés : Pendant ce temps, la Norvège a livré huit chars Leopard 2 à l’Ukraine, ont annoncé les Forces armées norvégiennes. La formation des soldats ukrainiens sur les chars est en cours en Pologne.
- Dernières nouvelles sur Bakhmut : Le chef du groupe militaire privé russe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a déclaré lundi dans une lettre ouverte au ministre russe de la Défense que la force mercenaire contrôle environ 70 % de Bakhmut. […]
Mardi 21/3, 9H00
Portrait en pied.
Lorsque l'invasion à grande échelle a commencé, le chorégraphe Oleksandr Chaika a rejoint les forces armées ukrainiennes. Au cours d'une mission, il a été touché par un obus de char russe et a perdu sa jambe. Il est maintenant revenu à l'enseignement de la chorégraphie et de l'acrobatie aux enfants.
Lundi 20/3, 19h45
Sondage.
Sujet d’ordinaire considéré comme technique et au second plan, les politiques énergétiques sont brutalement entrées dans la vie quotidienne et dans le débat, en Europe et en France. Le Grand Continent publie en exclusivité les résultats d’une enquête clef réalisée en mars 2023 pour Kantar, qui éclaire les changements à l'œuvre et offre des perspectives nouvelles. [...] Lorsqu’on leur demande leurs priorités en matière d’investissement, 55 % des Français classent les énergies renouvelables en premier, contre 40 % pour le nucléaire et 5 % seulement pour les énergies fossiles. Il y a donc un double consensus français fort sur les renouvelables comme sur le nucléaire. [...] Au bout du compte, cette étude montre que les Français veulent en majorité sortir des énergies fossiles, privilégient très légèrement les énergies renouvelables par rapport au nucléaire, mais ne veulent globalement pas financer davantage la transition par l’impôt. Ils veulent d’abord que la France soit plus autonome en matière énergétique mais espèrent bien se coordonner avec leurs alliés. Ces orientations ne font pas l’unanimité et une minorité non négligeable reste favorable aux énergies fossiles et n’a pas d’opposition de principe au commerce avec des puissances autoritaires. [...] En somme, les Français sont très majoritairement favorables à la sortie des énergies fossiles (a fortiori provenant de Russie), au profit des énergies renouvelables, mais globalement beaucoup moins que leurs partenaires européens.
Lundi 20/3, 19h35
Voilà, là, il y a eu un ou deux verres de vodka.
Lundi 20/3, 18h20
Mandat d’arrêt contre Poutine.
La Cour pénale internationale devrait « respecter l’immunité des chefs d’Etat », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin, commentant le mandat d’arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Medvedev menace de bombarder le bâtiment de la Cour pénale internationale à La Haye. « Les juges de la CPI se sont fâchés en vain. Regardez, nous sommes courageux, nous ne nous sommes pas chié pour lever la main contre la plus grande puissance nucléaire. Hélas, messieurs, tout le monde marche sous Dieu et les missiles. Il est tout à fait possible d’imaginer utilisant un missile hypersonique depuis la mer du Nord à partir d’un navire russe sur le palais de justice de La Haye. Il ne peut pas être abattu », a-t-il écrit.
Nexta, Twitter, traduction automatique
En raison du veto de la Hongrie, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a été contraint de faire une déclaration en son propre nom. Le communiqué indique que l’ UE « tient compte » de la décision de la CPI. Dans le même temps, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont fait leur propre déclaration concernant le mandat d’arrêt contre Poutine , que la Hongrie n’a pas signé.
Nexta, Twitter, traduction automatique [edit]
Lundi 20/3, 18h15
Une belle amitié. Radio-Tchernobyl conseille, pour ces cas-là, un verre de bonne vodka et des petits poissons marinés. C’est souverrain.
Lundi 20/3, 14h55
Ça promet pour la suite du nuc. Et puis, bon, ce n’est pas comme s’il n’y avait pas besoin de soutenir les dynamiques démocratiques, en ce moment.
Le problème avec ces méthodes ultra violentes et absolument pas destinées à rétablir l’ordre (mais au contraire à provoquer), c’est si un jour un gouvernement ou un président extrémiste se retrouve au pouvoir.
Quelle que soit l’opinion que l’on porte sur l’utilité et la pertinence de la réforme des retraites, force est de constater qu’au terme d’une séquence parlementaire désastreuse, le président de la République est désavoué par une majorité des Français. Et ce qui est plus grave encore, c’est que ce rejet massif englobe non seulement l’exécutif mais l’ensemble des acteurs institutionnels, et même au-delà, la légitimité de notre dispositif démocratique. Parce qu’il n’a pas voulu tenir compte des corps intermédiaires et de l’opinion, le monarque présidentiel a négligé une autre légitimité qui la dépasse dans la tradition française héritée de 1789 et des révolutions du XIXe siècle : celle de la souveraineté populaire. Ce faisant, il creuse le fossé déjà béant entre les deux légitimités, ce qui ouvre la voie à tous les possibles de la violence et de la démagogie. […]
Le Monde, tribune de Jean Garrigues, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Lundi 20/3, 12h10
Caguer dans la sciure (sans avoir l’impression de régresser).
Lundi 20/3, 12h05
Pacha est vivant, intact. Il y a des soucis de réseau, il tâchera de me contacter dans la journée.
Olga, Viber
Lundi 20/3, 1h50
Le 1er avril prochain, la Russie doit prendre la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU.
Elle est pas belle, la vie ?
Lundi 20/3, 1h45
Héritage compact.
Energoatom, Telegram - Si les besoins en électricité d'une personne pendant 70 ans étaient assurés exclusivement par l'énergie nucléaire, les déchets nucléaires produits par celle-ci pèseraient moins d'un kilogramme et tiendraient dans une canette de soda. (traduction automatique)
Lundi 20/3, 1h40
Indépendance : le nuc aussi.
Un militaire russe garde une zone de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia sur un territoire sous contrôle militaire russe, dans le sud-est de l'Ukraine, le 1er mai 2022. La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia, construite à l'époque soviétique et l'une des 10 plus grandes au monde, a été englouti par les combats entre les troupes russes et ukrainiennes ces dernières semaines, alimentant les craintes d'une catastrophe nucléaire. (AP Photo, Fichier) - traduction automatique
Les implications mondiales du modèle de mépris de la Russie pour la sûreté et la sécurité nucléaires exigent une réponse de caractère international. Nous pouvons commencer par saper une source de financement qui a aidé la Russie à faire fonctionner sa machine de guerre : l’exportation de réacteurs nucléaires dans le monde entier . Les pays doivent se tourner vers des alternatives plus fiables et responsables à l’industrie nucléaire commerciale russe. Réduire la rentabilité du secteur obligerait la Russie à payer le prix de ses actions. Cela enverrait également un message sans équivoque que le marché nucléaire ne récompensera pas les vendeurs qui négligent en série la sécurité nucléaire.
Après que la Russie s’est révélée être un fournisseur d’énergie peu fiable, utilisant le pétrole et le gaz comme un bâton contre les nations qui ont soutenu l’Ukraine, la communauté internationale a travaillé ensemble pour limiter les dégâts. Les nations du monde entier s’efforcent maintenant de rompre leur dépendance excessive à l’égard de l’énergie fossile russe. La Russie a démontré à plusieurs reprises qu’elle n’est pas une puissance nucléaire responsable et un fournisseur de technologies nucléaires civiles. Il doit faire face aux conséquences de ces actions.
The Hill, Jennifer M. Granholm, secrétaire à l’Énergie des États-Unis, traduction automatique
Dimanche 19/3, 23h30
Dépendance : du pain et de l’élec.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a reçu dimanche une délégation russe conduite par le représentant spécial pour le Moyen-Orient [de Poutine].
[…] Les deux parties ont « réaffirmé leur engagement mutuel à renforcer leurs relations » notamment dans les domaines économique et industriel, évoquant notamment Dabaa, la première centrale nucléaire d’Egypte que le Russe Rosatom construit depuis plusieurs mois.
Dépendantes des céréales ou des armes russes, la plupart des capitales arabes n’ont jusqu’ici pas pris position sur le conflit en Ukraine, soucieuses de ménager Moscou sans toutefois se mettre à dos les Etats-Unis […] L’Egypte, premier importateur de blé au monde – une céréale principalement venue de Russie et d’Ukraine – est particulièrement encline à préserver ses relations avec Moscou. Au Caire, fin janvier, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait toutefois tenu à rappeler que l’Egypte avait voté aux Nations Unies « pour condamner l’invasion russe et rejeter les tentatives de Moscou d’annexer illégalement des secteurs de l’Ukraine », saluant « une démonstration forte » du Caire.
Le Monde
Dimanche 19/3, 23h25
Olga est sans nouvelles de Pacha. Ses problèmes de dos le font soufrir (hernie discale) et le rythme qui lui permettait d’envoyer des messages tous les 2-3 jours a changé cette semaine (il a été affecté différemment). On ne sait donc pas trop à quoi s’en tenir.
Dimanche 19/3, 14h00
L'opératrice de mitrailleuses Oksana Rubaniak combat en première ligne dans la région de Donetsk. (traduction automatique)
Dimanche 19/3, 14h00
Pas de nouvelles de Pacha.
Dimanche 19/3, 13h55
Pendant que Moïse, le voisin d’Olga, apprend l’ukrainien dans les Ardennes…
Un soldat ukrainien apprend l'anglais en première ligne tandis que des explosions retentissent en arrière-plan. (traduction automatique)
Dimanche 19/3, 13h45
Inflexion de la civilisation mercantile.
Face à la montée en puissance de la Chine sur les plans économique, technologique et militaire, les règles régissant l’économie et le commerce mondiaux doivent être revues. Ainsi que l’a explicité de manière lapidaire Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale : « L’accès au marché a été pendant trente ans l’orthodoxie de toute politique commerciale, cela ne correspond plus aux enjeux actuels. »
Fini le libre-échange, l’enjeu clé est désormais la sécurité des chaînes d’approvisionnement, les fameuses « supply chains ». Cela implique pour un certain nombre de produits stratégiques un découplage entre la Chine et les Etats-Unis : la sécurité économique redevient partie intégrante de la sécurité nationale.
Le Monde, tribune d’Olivier Sueur, analyste auprès de l’Institut d’études de géopolitique appliquée
Dimanche 19/3, 0h20
Recyclage.
Alors que nous célébrons la Journée mondiale du recyclage, prenons un moment pour réfléchir à ce que nous pouvons faire pour réduire les déchets, réutiliser les articles et restaurer la santé de notre planète.
Dimanche 19/3, 0h15
A l’extrémité de la techno.
[…] Dans les Pyrénées-Orientales, le monde agricole ne sait plus à quel saint se vouer pour que la pluie retombe enfin, alors que le département reste touché par une sécheresse exceptionnelle, avec un déficit pluviométrique de 70 % pour les derniers mois.
[…] Face à cette situation exceptionnelle, et à l’initiative d’un agriculteur catholique, Charles Puig, une procession rassemblant environ un millier de fidèles a arpenté les rues, samedi 18 mars, jusqu’au fleuve Têt, pour célébrer saint Gaudéric. Pendant des siècles, les reliques – un buste reliquaire et des ossements – de ce paysan né vers 820, auteur de miracles, étaient transportées jusqu’à la rivière pour faire tomber la pluie.
Le Monde
Samedi 18/3, 13h35
Premiers feux de forêts dans le secteur de la zone de Tcherno.
Samedi 18/3, 12h15
Samedi 18/3, 12h00
Eau nuc : comment calibre-t-on l’inconnu, svp ?
[…] L’expérience des dernières années prouve qu’il est difficile d’adapter les réacteurs existants à des conditions climatiques qui n’ont pas été anticipées à la construction. Les mesures mises en place par EDF après les canicules de 2003 et 2006 ont permis de réduire la vulnérabilité des centrales nucléaires aux vagues de chaleur, mais les gains sur la température des fleuves et les besoins en eau sont marginaux.
C’est donc avant la construction, maintenant, que les futures centrales devront être adaptées aux conditions climatiques qu’elles rencontreront à l’entrée en service vers 2040, puis tout au long de leur durée de vie jusqu’à la fin du XXIe siècle. Cette adaptation est compliquée par les incertitudes sur l’évolution du climat. Pour l’instant, les éléments communiqués par EDF et le gouvernement restent insuffisants sur la façon dont les besoins en eau des nouveaux réacteurs seront pourvus.
Ces informations sont d’autant plus nécessaires que la sécurisation de l’accès à l’eau ne se limite pas à l’adaptation des projets et au choix des sites : elle passe par une réflexion à l’échelle des bassins versants. Un seul EPR implanté sur un fleuve aurait une consommation d’eau semblable à celle d’une grande agglomération.
Construire un nouveau réacteur, c’est s’engager à lui réserver une part du débit pendant les soixante ans que durera son exploitation. Les arbitrages à réaliser avec les autres usages – agriculture, consommation humaine, hydroélectricité, etc. – méritent une discussion.
On ne peut pas soutenir un projet nucléaire sans vouloir aussi qu’il soit en mesure de fonctionner normalement. Pour tous les projets actuels, cela passe par un accès garanti à l’eau. Comme celle de 1976, la sécheresse en cours est une alerte : si on ne veut pas laisser à nos descendants un parc défaillant, il est indispensable de vérifier que nos futurs réacteurs soient bien adaptés aux conditions hydrologiques et climatiques qu’ils peuvent rencontrer tout au long de leur durée de vie et, si nécessaire, de modifier les projets, voire d’y renoncer.
Le Monde, tribune de Thibault Laconde est ingénieur et président de Callendar, start-up spécialisée dans l’étude des risques climatiques.
Samedi 18/3, 0h55
Je suppose que je ne peux pas purger 6 mois à Bahkmut avec Wagner en échange d’une grâce… ?
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Vendredi 17/3, 21h20
Bain de siège.
Vendredi 17/3, 21h15
Mig-29.
Le gouvernement slovaque a approuvé la fourniture à l’Ukraine de 13 avions de combat MiG-29, a déclaré le 17 mars le Premier ministre Eduard Heger.
Cette décision fait de la Slovaquie le deuxième État membre de l’OTAN après la Pologne à mettre en gage l’avion à l’Ukraine.
« Les promesses doivent être tenues, et quand (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky a demandé plus d’armes, y compris des avions de chasse, j’ai dit que nous ferons de notre mieux. Je suis content que d’autres fassent de même », a écrit Heger sur Twitter. « L’aide militaire est essentielle pour garantir que l’Ukraine puisse se défendre et défendre toute l’Europe contre la Russie. »
En plus des avions à réaction de l’ère soviétique, la Slovaquie enverra également « une partie du système anti-aérien Kub », a déclaré Heger lors d’une conférence de presse, citée par le média slovaque Aktuality.
Il a également souligné que les avions de combat MiG-29 serviraient à protéger le ciel ukrainien, et non à mener des attaques contre l’armée russe.
La Slovaquie devrait recevoir 900 millions d’euros de compensation de ses alliés pour les avions de chasse qu’elle s’est engagée à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un effort conjoint avec Varsovie, selon Aktuality.
The Kiyv Independant, traduction automatique
Vendredi 17/3, 21h05
Mandat d’arrêt contre Putler.
Glasnost Gone, Twitter - Après que la CPI a émis aujourd'hui un mandat d'arrêt contre lui pour des crimes en Ukraine , les options de vacances du paria Poutine se sont certainement raccourcies. Il y a 123 pays membres (marqués en vert) de la Cour pénale internationale, dont 33 en Afrique. Commentaire : "Ironiquement, il pourrait voyager aux États-Unis."
La Cour Pénale Internationale a émis ce vendredi un mandat d’arrêt contre le président russe, pour sa responsabilité dans la déportation illégale d’enfants menés par son armée depuis le début de l’invasion en Ukraine en février 2022.
Un coup de tonnerre dont on ignore encore la portée. La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré ce vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe. «Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova», commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, a déclaré la CPI dans un communiqué.
Validimr Poutine «est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie», a ajouté la cour. «Les crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022», a poursuivi la CPI, ajoutant qu’il existait «des motifs raisonnables de croire que Vladimir Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés».
Libération
Vendredi 17/3, 20h50
La Finlande va rejoindre l’OTAN. Un gros pan de frontière russe sécurisée.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à droite, et le président finlandais Sauli Niinisto se serrent la main lors d'une cérémonie de bienvenue au palais présidentiel d'Ankara, en Turquie, vendredi 17 mars 2023. M. Erdogan a accueilli son homologue finlandais à Ankara vendredi, dans l'espoir que leur rencontre permette à la Turquie d'approuver la demande d'adhésion de la Finlande à l'OTAN. (AP Photo/Burhan Ozbilici) - Traduction Deepl
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a donné vendredi son aval à l’adhésion de la Finlande à l’OTAN et a transmis la demande au Parlement.
« Nous avons décidé d’entamer le processus d’adhésion de la Finlande à l’OTAN au sein de notre Parlement », a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre à Ankara avec le président finlandais, Sauli Niinistö. Vingt-huit des trente Etats membres de l’Alliance ont déjà approuvé la candidature finlandaise.
Le Monde
La Suède a regretté vendredi de ne pas avoir obtenu l’aval de la Turquie à la ratification de son entrée dans l’OTAN, contrairement à son voisin finlandais, qui a désormais la voie largement ouverte pour entrer dans l’Alliance.
« C’est un développement que nous ne voulions pas mais auquel nous étions préparés », a déclaré le ministre des affaires étrangères suédois, Tobias Billström, lors d’une conférence de presse.
Le Monde
Les Etats-Unis « saluent » la ratification annoncée par la Turquie de l’adhésion de la Finlande à l’OTAN mais « l’encouragent » à ratifier également celle de la Suède « rapidement », a dit vendredi le Conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
Le Monde
Le Parlement hongrois se prononcera sur l’adhésion de la Finlande à l’OTAN le 27 mars, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, après l’annonce de l’accord donné par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à cette candidature.
Le Fidesz, parti au pouvoir, « soutient l’accession de la Finlande. Le vote parlementaire se déroulera le 27 mars », écrit-il en citant le responsable du groupe parlementaire, Maté Kocsis.
Le Monde
Vendredi 17/3, 15h55
Moldavie.
La présidente de la Moldavie, Maia Sandu, a déclaré : "Il n'y a aucun danger de guerre en Moldavie pendant que l'Ukraine se bat. Je tiens à rassurer nos citoyens sur le fait que la Moldavie n'est plus en danger de guerre. L'armée russe ne peut pas arriver ici tant que l'Ukraine tient et protège la Moldavie.
Vendredi 17/3, 15h50
Après tout.
Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a déclaré indésirable l’organisation polonaise « Forum des nations libres de l’après-Russie ».
Nexta, Twitter
Vendredi 17/3, 9h50
- La Pologne envoie quatre de ses MIG-29 modernisés à l’Ukraine : une première dans la livraison d’armes occidentales.
- Le président sud-coréen en visite au Japon : un rapprochement inédit.
- Le président chinois rendra visite à Putler : une première depuis le début de l’invasion russe.
- Une majorité de Suisses se déclare favorable à un rapprochement avec l’OTAN.
- La Corée du Nord a envoyé un nouveau pruneau.
Jeudi 16/3, 23h00
Interprétation.
Le 10 février 2023, le Metropolitan Museum of Art de New York a reconnu Arkhip Kouïndji et Ilya Répine comme étant des peintres ukrainiens, alors qu’auparavant ils étaient présentés comme peintres russes. En corrigeant l’identité de ces peintres, le Metropolitan a fait le premier pas dans la décolonisation de l’art ukrainien, comme cela avait été demandé par des historiens ukrainiens. En parallèle, une semaine plus tard, à Paris, le Musée d’Orsay organisait une table ronde sur l’art russe, en ignorant l’identité ukrainienne de ces deux mêmes peintres, ce qui fait du musée un instrument de propagande russe.
Ilya Répine et Arkhip Kouïndji sont nés sur le territoire ukrainien à une époque où l’Ukraine faisait partie de l’Empire russe. Les peintres ukrainiens avaient souvent l’habitude de s’inscrire à l’Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, car c’était alors le seul moyen pour eux de faire aboutir leur carrière artistique. Cependant, ils ont entretenu des liens avec l’Ukraine tout au long de leur vie, y faisant régulièrement de longs séjours. Les sujets qu’ils ont choisis pour leurs œuvres témoignent de cet intérêt pour la culture, le peuple, l’histoire et les paysages ukraniens.
[…] L’événement au Musée d’Orsay est organisé à l’occasion de la sortie du livre intitulé Penser l’art russe du XIXe siècle. 30 tableaux vus autrement (Mare et Martin Arts, 2020). Le musée a choisi de communiquer sur l’événement en mettant en avant une peinture d’Ilya Répine, Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie. Ce tableau est un exemple excellent de la peinture de Répine, qui est né dans une famille de cosaques ukrainiens.
Le Monde
Jeudi 16/3, 21h05
Drone plouf.
Comme les Américians l’avaient laissé entendre, ils ont publié une vidéo de l’attaque russe contre leur drone Reaper en zone internationale au-dessus de la Mer Noire.
La vidéo ne montre pas le moment réel de la collision, mais elle montre une pale d’hélice endommagée après le passage du jet russe. Kirby a déclaré que la vidéo fournissait « des preuves claires et convaincantes du récit que nous avons présenté ».
CNN, traduction automatique
La Russie s’est plainte que le drone américain avait enfreint ses règles aériennes autoproclamées au-dessus de la mer Noire. Mais c’est une position risible, étant donné sa propre énorme violation du droit international avec une invasion non provoquée d’un État souverain.
CNN, traduction automatique
Des images de caméra du drone MQ-9 de l'US Air Force montrent une hélice tordue après le [second passage] du jet russe. (Commandement européen des États-Unis) CNN - La vidéo montre la caméra du drone MQ-9 Reaper pointée vers l'arrière vers sa queue et l'hélice du drone, qui est montée à l'arrière, tourne. Ensuite, un avion de chasse russe Sukhoi SU-27 est montré en approche. Alors qu'il se rapproche, le chasseur russe déverse du carburant en interceptant le drone américain. Dans une autre partie de la séquence, le jet russe fait une autre passe. En s'approchant, il déverse à nouveau du carburant. La vidéo du drone est ensuite interrompue lorsque l'avion de chasse russe entre en collision avec le MQ-9 Reaper, endommageant l'hélice et obligeant finalement les États-Unis à abattre le drone dans la mer Noire. La Russie a nié qu'une collision se soit produite. Lorsque la caméra revient en ligne dans la séquence, la vue est à nouveau pointée vers l'arrière et l'hélice est montrée endommagée par la collision.
Jeudi 16/3, 19h20
Mort de rire. Le pauvre Peskov n’a pas vu qu’il y a des néo-nazis un peu partout, en Suède et peut-être bien en Finlande, même.
La Russie ne comprend pas pourquoi la Finlande et la Suède veulent rejoindre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). « Nous avons déploré à plusieurs reprises cette orientation vers l’adhésion de la Finlande et de la Suède, nous avons dit à plusieurs reprises que la Russie n’est en aucun cas une menace pour ces pays », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, cité par les agences russes. Selon lui, les deux pays n’ont « aucun différend » avec la Russie. « Ils ne nous ont jamais menacés, nous ne sommes donc pas une menace pour eux, et nous ne pouvons que regretter » leur ambition de rejoindre l’Alliance atlantique, a ajouté M. Peskov aux journalistes.
Le Monde
Jeudi 16/3, 8h30
Yellow cake manquant. Il a peut-être été vendu comme farine bio.
Environ 2,5 tonnes d’uranium naturel ont disparu d’un site en Libye, a signalé, mercredi 15 mars, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dans une déclaration transmise à l’Agence France-Presse.
Au cours d’une visite mardi, des inspecteurs de l’instance onusienne « ont découvert que dix conteneurs avec environ 2,5 tonnes d’uranium naturel sous forme de concentré d’uranium (« yellow cake ») n’étaient pas présents là où ils avaient été déclarés par les autorités », a écrit le directeur général, Rafael Grossi, dans un rapport aux Etats membres.
[…] La Libye a abandonné en 2003 son programme de développement de l’arme nucléaire, sous l’égide de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi.
Le Monde
Jeudi 16/3, 8h20
Israël.
Israël a approuvé des licences d’exportation pour la vente de systèmes anti-drones à l’Ukraine . De tels systèmes peuvent être utilisés pour contrer les drones iraniens utilisés par la Russie , a écrit Axios, citant des responsables israéliens et ukrainiens. Cela s’est produit pour la première fois depuis le début de l’invasion. Selon la publication, la vente a été approuvée par le ministre de la Défense Yoav Gallan et le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen à la mi-février, alors qu’Israël procédait à une révision de sa politique de guerre sur ordre du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Commentaire : "Israël combat maintenant l'Iran en Ukraine"
Mercredi 15/3, 23h45
Sorte de ligne rouge.
Mercredi 15/3, 22h05
IRSN : « non au démantèlement de la sureté ». Joli raccourci.
Revers pour le gouvernement : l’Assemblée nationale a rejeté mercredi en première lecture la réforme controversée de la sûreté nucléaire, quelques voix de la majorité rejoignant la gauche pour s’opposer au « démantèlement » de l’Institut dédié à la sûreté (IRSN).
L’exécutif voudrait fondre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), expert technique, au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales.
Mais les députés ont approuvé à main levée un amendement de Benjamin Saint-Huile, du groupe indépendant Liot, pour préserver une « organisation duale » entre l’Institut et l’Autorité de sûreté, détricotant l’ensemble de cet article sensible du projet de loi de relance du nucléaire.
Le sujet n’est toutefois pas clos. Le gouvernement peut encore recourir à une deuxième délibération.
Connaissance des énergies
Mercredi 15/3, 22h00
Et hop : nuke is green.
Dans son allocution à la Chambre des communes décrivant les plans fiscaux et de dépenses du gouvernement, [le chancelier britannique] Hunt a déclaré que « l’augmentation de la capacité nucléaire est vitale pour respecter nos obligations nettes zéro… Donc pour encourager l’investissement du secteur privé dans notre programme nucléaire, je confirment aujourd’hui que, sous réserve de consultation, l’énergie nucléaire sera classée comme écologiquement durable dans notre taxonomie verte, lui donnant accès aux mêmes incitations à l’investissement que les énergies renouvelables ».
Il a ajouté: « Aujourd’hui, je peux annoncer deux autres engagements pour réaliser nos ambitions nucléaires. Premièrement … J’annonce le lancement de Great British Nuclear qui réduira les coûts et offrira des opportunités tout au long de la chaîne d’approvisionnement nucléaire pour aider à fournir jusqu’à un quart de notre électricité d’ici 2050. Et deuxièmement, je lance le premier concours pour les petits réacteurs modulaires. Il sera terminé d’ici la fin de cette année et s’il s’avère viable, nous cofinancerons cette nouvelle technologie passionnante.
World Nuclear News, traduction automatique
Mercredi 15/3, 21h45
Moldavie : bonne chance.
Alors que la Russie fait la guerre à l’Ukraine, elle cherche également à accroître son influence déjà forte en Moldavie, une nation de 2,6 millions d’habitants qui borde l’Ukraine et l’UE.
Selon un document divulgué obtenu par un consortium international de médias, dont le Kyiv Independent, Moscou prévoit d’acquérir un vaste contrôle sur le pays d’ici 2030.
Une source de renseignement occidentale, qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat, a déclaré que la Direction de la coopération transfrontalière du Kremlin aurait créé le document, intitulé « Objectifs stratégiques de la Fédération de Russie en République de Moldavie », en 2021.
Selon le document, les principaux objectifs de la Russie sont de veiller à ce que les décideurs politiques moldaves et la société en général aient une attitude négative envers l’OTAN et que le pays ait une forte présence de groupes d’influence pro-russes dans la politique et l’économie.
Le document prévoit que la Transnistrie reste une région séparatiste avec des troupes russes toujours stationnées là-bas. Les médias russes doivent avoir une large présence en Moldavie, tandis que la langue russe dans le pays doit avoir un statut officiel.
The Kiyv Independant, traduction automatique
On se souvient que, récemment, un document du même acabit concernait le Belarus.
Mercredi 15/3, 21h40
V’là le printemps.
DAZV [le gestionnaire de la zone de Tcherno] et les entreprises de la zone d’exclusion se préparent soigneusement à l’arrivée de la période de risque d’incendie.
DAZV, Facebook, traduction Deepl
Avec l’arrivée du printemps, le risque d’incendie augmente.
Il faut également tenir compte du fait qu’une grande partie du territoire reste minée, qu’une partie des machines et des équipements nécessaires a été écrasée par les occupants russes et qu’une autre partie a été volée et emportée hors des frontières de l’Ukraine.
Les contributeurs au compte de coopération internationale de Tchornobyl (ICCA), géré par la BERD, aident à fournir l’équipement nécessaire à la lutte contre les incendies.
Mercredi 15/3, 21h30
Mardi 14/3, 21h40
Mini bilan énergétique.
Chaque fois que je (re)lis les arguments des uns et des autres sur la meilleure façon de décarboner l’énergie (puisque c’est devenu le chiffon rouge numéro un, en matière d’énergie), j’ai des doutes.
Les fissiophiles traitent les écolos d’escrocs (« escrolos »), de rouges peints en vert, de sectaires déconnectés d’à peu près tout. Les fissiophobes répètent que le nuc est dangereux, polluant, cher, vulnérable (les années à venir imposeront des conditions hors-normes à ces machines).
Les premiers disent qu’il n’y a pas trente-six manières de produire massivement de l’électricité (ils sous-entendent qu’ils veulent continuer à disposer d’énergie massive, on ne va pas revenir à la brouette) ; les seconds disent qu’il faut se calmer, réfléchir autrement, la nuc a eu la part belle et sans débat, adios.
Moi, je n’aime pas le nuc. C’est une techno magnifique, bravo, mais je n’en veux pas. Je comprends que ça énerve les fissiophiles : la planète est conchiée de partout, on a tout cradoussé, c’est presque injuste de focaliser sur le nuc. C’est vrai et j’ai déjà dit que l’industrie de la chimie, sans doute plus biocide, avait été plus futée : on s’y oppose à peine.
Je n’aime pas ça, je n’en veux pas. Je n’aime pas cette filière, issue de la course à la bombe. Je n’aime pas les bombes nucléaires. Je n’aime pas que la dissuasion nuc ne dissuade pas la Russie de ravager l’Ukraine. Je n’aime pas que ses bombes nucléaires permettent à Poutine de ravager l’Ukraine. Je n’aime pas que les autocrates en veuillent pour sauver leurs miches.
Quant à l’électricité que j’utilise, je déplore que l’électronuc ait drainé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale la majorité des ressources de recherche. En attendant que ça change, j’en utilise de moins en moins.
Et pour en revenir à l’actualité, il semble bien que Putler ait repoussé la France dans ses vieux chaudrons. Merci.
Mardi 14/3, 18h15
Accident de la route.
Un avion de chasse russe Su-27 a percuté mardi un drone américain Reaper au-dessus de la mer Noire. Il s’agit d’une zone très surveillée par l’OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé l’armée américaine.
« Notre drone MQ-9 effectuait des opérations de routine dans l’espace aérien international quand il a été intercepté et percuté par un avion russe, entraînant le crash et la perte du MQ-9 », a précisé le général James Hecker, commandant des forces armées américaines en Europe et en Afrique.
Le Monde
Mardi 14/3, 17h00
Moi, je dis que le gouvernement hongrois devrait choisir sa mangeoire.
Dans une lettre publiée par le site d’information hongrois Hvg.hu, le vice-premier ministre Zsolt Semjen a demandé que la session parlementaire prévue le 20 mars – au cours de laquelle les législateurs devaient voter sur l’adhésion des deux pays nordiques à l’alliance militaire – soit reportée d’une semaine. Il s’agit là du deuxième report, en deux semaines, et le dernier de nombreux qui se sont succédé depuis juillet 2022. La Hongrie reste le seul pays membre de l’OTAN – avec la Turquie – qui n’a pas encore ratifié les demandes de la Suède et de la Finlande.
Le Monde
Si vingt-huit des trente Etats membres de l’alliance ont donné leur feu vert, deux continuent de se faire prier : la Turquie, qui ne cesse depuis de faire monter les enchères, et la Hongrie, dont les gouvernements suédois et finlandais assuraient jusqu’à présent qu’elle n’avait présenté aucune demande. Mardi, Csaba Hende s’est montré rassurant : « Le gouvernement hongrois, le président, le premier ministre et la plupart des députés soutiennent une adhésion de la Suède à l’OTAN. »
Il n’empêche. La Hongrie a des doléances : Budapest aimerait notamment se voir traiter avec « plus de respect » de la part de la Suède et de la Finlande, mais aussi de l’Union européenne (UE), a précisé M. Hende, à la sortie de son entrevue avec le président du Riksdagen. « Il serait souhaitable que les politiciens suédois, les représentants du gouvernement et les membres du Parlement européen, sur la base de faits complètement faux, n’indiquent pas ou n’impliquent pas qu’il existe une déficience de l’Etat de droit dans un pays », a-t-il souligné.
Le Monde, 8 mars
Mardi 14/3, 10h10
Cracher.
Mardi 14/3, 10h05
Serbie.
Le 13 mars, le ministre serbe de l’Economie, Rade Basta, a appelé son gouvernement à imposer enfin des sanctions contre la Russie, déclarant qu’ils payaient un « prix élevé » pour ne pas le faire.
Basta a ajouté qu’il devenait « de plus en plus insupportable » que le gouvernement serbe reste silencieux.
Ses commentaires interviennent après que le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré, cité par Balkan Insight le 10 mars, qu’il ne pouvait pas « jurer » que la Serbie n’imposerait jamais de sanctions contre la Russie.
The Kiyv Independant, traduction automatique
Mardi 14/3, 0h55
Dérive GPS au 11 mars.
le système de surveillance GPSJam [...] utilise les données des avions pour suivre les problèmes du système de navigation par satellite Wired, Les signaux GPS sont perturbés dans les villes russes, 15 décembre 2022, traduction automatique
Mardi 14/3, 0h20
Le cri du coeur (suite lointaine).
En postface de son livre « Le poids du coeur », Rosa Montero note ceci :
« Quant à Onkalo, tout est vrai. Je veux dire que tout ce que je raconte sur cet endroit jusqu’à l’année 2014 est vrai. Je recommande vivement le visionnage d’un documentaire magnifique et effrayant de Michael Madsen sur ce cimetière nucléaire. Il s’intitule Into Eternity et ce sont soixante-quinze minutes fascinantes.
Rosa Montero, Le poids du coeur, Métaillié, 2015
À propos, ce documentaire a été à l’origine de l’une de ces coïncidences étranges, un de ces étranges moments de magie qui se condensent habituellement, comme des ectoplasmes, aux abords de l’écriture d’un roman. En fait, j’étais en train de rédiger mon premier jet et j’en étais arrivée au moment où Nuyts donne à Bruna un dessin qui est en réalité une carte. J’avais besoin de choisir une peinture classique et j’avais d’abord songé à utiliser un tableau de l’école flamande, car leurs détails complexes pouvaient me servir à cacher cette carte géographique. Mais aussitôt est apparu dans ma tête Le Cri de Munch. Et, dès que j’y ai pensé, j’ai su avec une totale certitude qu’il fallait que ce soit cette peinture. J’ai donc utilisé Munch et j’ai continué à écrire et à avancer dans la trame. Et, au moment où j’approchais des chapitres de la fin, plus exactement la nuit juste avant d’arriver à Onkalo, je me suis mise à voir le film de Madsen pour savoir à quoi ressemblait un cimetière nucléaire et recueillir le plus d’informations possible sur l’endroit. À un moment donné du documentaire, on parle de ce que je dis dans le roman : au début, les responsables d’Onkalo avaient envisagé de mettre un signal, pour prévenir d’une façon ou d’une autre tous les futurs habitants de la Terre du risque que renfermait cette zone. Et, tout à coup, l’écran de ma télé s’est rempli du Cri de Munch : l’une des possibilités qu’ils avaient envisagées était de mettre une reproduction de ce tableau, car ils supposaient que cette œuvre transmettait d’une manière essentielle et intemporelle un message effrayant de danger et de peur. Cette coïncidence m’a stupéfiée. »
Mardi 14/3, 0h20
C’est marrant que la vulnérabilité du nuc face à la guerre ne soit pas devenue l’argument numéro un pour renvoyer ces cocottes de luxe dans les limbes.
Mardi 14/3, 0h15
Bah, avec quelques fissures de plus et le manque d’eau, ça devrait descendre en dessous de 50% tout seul.
Dans le sillage du Sénat, l’Assemblée nationale a supprimé lundi soir l’objectif de réduction à 50% de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici à 2035, lors de l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire.
Introduit par le Sénat, l’article adopté en première lecture fait sauter un « verrou » introduit dans la loi en 2015 sous la présidence de François Hollande pour réduire la part du nucléaire, que l’exécutif souhaite désormais relancer.
[…] L’ancienne ministre Barbara Pompili (Renaissance) s’est jointe à la gauche pour critiquer la « forme » de cet article, qui prend de vitesse la future loi de programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue au mieux cet été.
[…] La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué qu’elle ne veut « ni plafond ni plancher » sur le sujet, alors que l’énergie nucléaire représente environ 70% de la production d’électricité habituellement, mais seulement 63% en 2022 en raison des arrêts de plusieurs réacteurs pour corrosion.
Connaissance des énergies, citant AFP
Lundi 13/3, 23h45
Loukachenko en Iran.
Lundi 13/3, 14h45
SMS.
Les Ukrainiens « sont comme des fourmis, chacune tirant une paille aussi lourde qu’elle le peut ». Halyna a déclaré que son fils se battait sur la ligne de front près de Bakhmut. En pleurant, elle a dit « Nous essayons d’échanger des SMS tous les jours, et c’est terrifiant quand je n’obtiens pas de réponse. »
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Lundi 13/3, 11h20
Désactiver Prigozhin.
Le conflit entre le ministère russe de la Défense (MoD) et le financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin a probablement atteint son paroxysme dans le contexte de la bataille de Bakhmut. Le ministère de la Défense russe – en particulier le ministre russe de la Défense Sergey Shoigu et le chef d’état-major russe, le général Valery Gerasimov – saisit probablement l’occasion de dépenser délibérément les forces d’élite et de condamnation de Wagner à Bakhmut dans le but d’affaiblir Prigozhin et de faire dérailler ses ambitions d’une plus grande influence. au Kremlin. Le ministère de la Défense russe avait de plus en plus restreint la capacité de Prigozhin à recruter des condamnés et à sécuriser des munitions, forçant Prigozhin à reconnaître publiquement sa dépendance à l’égard du ministère de la Défense russe.
ISW, Evaluation d ela campagne offensive russe, 12 mars, traduction automatique
Lundi 13/3, 11h00
Soleil.
Une photo aérienne prise le 16 février 2023 montre la centrale photovoltaïque de Dabuzi dans le village de Gujiaying de la ville de Zhangjiakou, dans la province du Hebei, au nord de la Chine.
Avec ses coûts en chute libre, son installation facile et sa flexibilité, le solaire est le grand gagnant de la transition énergétique. Les records de puissance installée s’enchaînent en Chine, aux Etats-Unis, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Un peu partout, sauf en France…
Le Monde
La France est longtemps restée dans le peloton de tête avec les Etats-Unis et le Japon, loin devant l’Allemagne. Des entreprises, dans les années 1960 ou 1970, ont été pionnières – je pense à RTC, l’ancêtre de Photowatt, aujourd’hui en difficulté. Dans les années 1970, face au choc pétrolier, le nucléaire est apparu comme la meilleure solution, et le solaire renvoyé à une forme d’utopie ou de lubie. Il y a certes eu un commissariat à l’énergie solaire, comme il y a eu un commissariat à l’énergie atomique, mais il a malheureusement fait long feu. Les années 1980, sous Mitterrand, marquent le début d’une longue traversée du désert, jusqu’au milieu des années 2000. C’est une période où en Allemagne, au contraire, les crédits augmentent et l’énergie des chercheurs est utilisée pour faire augmenter les rendements et baisser les coûts. Le photovoltaïque industriel décolle à ce moment-là. Il va se passer la même chose que pour les écrans plats, les téléphones mobiles ou les véhicules électriques. Au début, c’est tellement cher que le développement semble impossible. Puis les prix baissent en même temps que les procédés sont industrialisés. Grâce à cela, l’énergie solaire est devenue très compétitive économiquement.
[…] La puissance produite par le Soleil, en pleine lumière, est de 1 000 watts par mètre carré lorsqu’elle arrive sur la surface de la Terre. Pensez à ce que donne l’éclairage d’un projecteur de 1 000 watts pour mesurer ce que cela représente. Il faut évidemment tenir compte de l’alternance jour-nuit, des saisons et de la localisation. On peut ainsi estimer qu’en France, par exemple, cela représente une énergie annuelle de 1,3 MWh sur un an par mètre carré. Si 20 % de cette énergie peut être convertie en électricité par des panneaux photovoltaïques, cela signifie une production de 260 kWh par mètre carré. Avec environ 15 000 kilomètres carrés, soit un petit tiers des espaces déjà artificialisés, vous couvrez théoriquement l’intégralité des besoins énergétiques primaires de la France, c’est-à-dire l’électricité, mais aussi le pétrole et le gaz. Vous avez là une indication du potentiel de l’énergie solaire.
Le Monde, entretien avec Daniel Lincot, chimiste et grand spécialiste de l’énergie solaire
Lundi 13/3, 10h50
Grâce à Olga, nous avons pu discuter avec V. On ne s’était pas « vu » depuis 12 ans. Elle parle de l’occupation russe, d’avoir laissé la maison ouverte pour qu’ils ne défoncent pas la porte, d’avoir planqué son chien pour qu’ils ne le tue pas, d’avoir vu l’autre côté des gens (elle ne s’étend pas).
On évoque des souvenirs d’avant-guerre.
Elle parle de ce qu’elle a en tête pour la suite, au village. « On n’a qu’une vie, il faut la vivre avec beaucoup de couleurs et aider les autres ».
Lundi 13/3, 10h25
IRSN (suite).
La volonté de préserver les institutions garantes de la sûreté nucléaire dépasse les clivages habituels sur le sujet. Pour la première fois peut-être, des avocats et des adversaires de l’atome ne s’écharpent pas sur ce qui les divise, mais tentent de préserver ce qui les rassemble. En l’occurrence, un système institutionnel bicéphale qui est parvenu à bâtir une crédibilité forte, avec d’un côté une autorité de contrôle indépendante (l’ASN), et de l’autre un institut qui lui apporte son expertise scientifique et technique (l’IRSN).
Il existe deux indices forts que ce système, bien que sans doute perfectible, fonctionne. Le premier est qu’il n’y a pas eu, jusqu’à présent, d’accident grave sur le territoire français, en dépit d’une forte concentration d’installations nucléaires. Le second est que, de part et d’autre des débatteurs sur le sujet, on se réfère volontiers aux décisions et aux travaux de l’ASN et de l’IRSN.
Le Monde
En trois coups de cuillère à pot, l’IRSN est devenu le garant de la sureté nuc. Bel exercice.
Quant à mettre au crédit du duo ASN-IRSN (« le gendarme du nuc et sa police scientifique ») l’absence d’accident grave en France, eh bien, Dieu merci !
Libération - Un manifestant tient une pancarte lors d'une manifestation des salariés de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), à l'appel des syndicats, pour protester contre la disparition programmée de l'institut, à Paris, le 28 février 2023. (Photo Christophe ARCHAMBAULT / AFP) - traduction Deepl
Lundi 13/3, 1h25
Sauver l’IRSN ?
Une pétition circule pour appeler les députés à ne pas fusionner l’IRSN et l’ASN, les deux organismes actuellement en charge de la sureté nuc en France. 11 149 personnes l’ont signé à cette heure. Je ne sais pas trop qui a lancé la pétition.
On a vu l’IRSN, d’habitude assez discret, intervenir cette semaine dans la presse au sujet des nouvelles fissures sur les circuits de secours des centrales nuc d’EDF.
Lundi 6 mars 23h, les députés de la Commission des Affaires économiques ont adopté à la va-vite deux amendements conduisant à fusionner l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). En séparant la recherche et l’expertise qui incombait à l’IRSN de la décision administrative prise par l’ASN, ce dispositif institutionnel limitait les pressions du contrôlé, EDF, sur le contrôleur, l’IRSN.
Cette décision irréfléchie, prise dans le cadre d’un projet de loi de relance du nucléaire cherche à diminuer les exigences en matière de sécurité afin d’accélérer la construction des centrales atomiques programmées par le Gouvernement.
Soutien IRSN
Lundi 13/3, 1h20
Héhé.
« Les armes suisses ne doivent pas être utilisées dans les guerres », a déclaré ce dimanche, dans le journal Neue Zürcher Zeitung am Sonntag (NZZ), le président suisse, Alain Berset.
Le Monde
La formule est extra. J’imagine que les armes suisses doivent servir à sucer des budgets.
Dimanche 12/3, 14h45
Pacha va bien. Je respire à nouveau. Je vais bien dormir aujourd’hui.
Olga, Viber
Samedi 11/3, 23h10
Bombardement thermique.
Ukraine : Un soldat de l'AFU a publié une vidéo qui montre l'arrivée des munitions incendiaires Thermit 9M22S, tirées par les MLRS Grad de la Russie, lors du bombardement d'une zone urbaine à Voulehar, la nuit dernière. Rebecca Rambar, Twitter
Samedi 11/3, 23h10
Je note qu’il a plu hier et aujourd’hui.
Samedi 11/3, 15h05
Fissiophiles de tous les pays, etc.
« Je vais être claire : la France n’est pas dépendante de la Russie pour le fonctionnement de son parc électronucléaire. » Pour étayer les propos dela ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, formulés le 6 décembre 2022 devant l’Assemblée nationale, la filière nucléaire a des arguments : la France n’importe pas d’uranium naturel extrait de mines russes, elle dispose de capacités d’enrichissement et de conversion sur son territoire et de combustible fabriqué par des entreprises française ou américaine.
Dans la pratique, pourtant, le commerce d’uranium entre Paris et Moscou se poursuit, et la France continue, depuis le début de la guerre en Ukraine, fin février 2022, à avoir recours à une usine située en Sibérie pour « recycler » des matières radioactives, comme l’ont montré différentes enquêtes dévoilées ces derniers mois. Un rapport de l’ONG Greenpeace, publié samedi 11 mars, documente d’autres aspects des relations entre la filière nucléaire française et le géant Rosatom, et montre que l’influence russe est beaucoup plus étendue que ce que laissaient entendre les acteurs du secteur. […]
Le Monde
Alors que l’Assemblée nationale examinera lundi le projet de loi d’accélération du nucléaire, Greenpeace France publie aujourd’hui une investigation inédite sur les liens entre l’industrie nucléaire française et l’entreprise nucléaire russe Rosatom, qui démontre que la France est pieds et poings liés à la Russie.
Le constat est accablant : Rosatom a la mainmise sur une grande partie des importations d’uranium naturel provenant du Kazakhstan et d’Ouzbékistan. Or ces dernières représentent près de la moitié de l’uranium naturel importé chaque année en France. La filière nucléaire française, loin d’être gage de la souveraineté énergétique française, est donc dépendante de la filière nucléaire russe à toutes les étapes du parcours de l’uranium, sans alternative crédible possible. […]
Greenpeace, Le nucléaire français sous emprise russe
Samedi 11/3, 11h15
Samedi 11/3, 11h05
Fonctionnaires.
Le dictateur du Biélorussie tente sa tactique habituelle d’intimidation en signant la loi sur la peine de mort pour les fonctionnaires et militaires pour trahison d’État.
Sviatlana Tsikhanouskaya, Twitter, traduction automatique
En Russie , les fonctionnaires et les employés des entreprises publiques doivent apporter leurs passeports pour les « stocker » au FSB, rapporte le projet Sistema. Ceux qui refusent de le faire sont menacés de licenciement. Auparavant, seuls les juges et les agents de sécurité ne pouvaient pas voyager à l’étranger sans motif sérieux.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Vendredi 10/3, 22h50
Zapo. Les Russes peuvent-ils y produire du jus ?
[…] En théorie, la Russie, soutenue par un nombre croissant de techniciens russes à la centrale, pourrait décider de démarrer des réacteurs et de produire de l’électricité au mépris de la surveillance ukrainienne. Si c’est le cas, cette étape aggraverait le conflit sur le contrôle de la station, mais il est moins certain que la procédure réussirait.
[…] Depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, les six réacteurs ZNPP, ainsi que neuf autres situés ailleurs en Ukraine, ont été régulièrement mis à niveau, grâce en grande partie à l’aide du gouvernement occidental et de l’industrie. Cet effort a été accéléré par la fusion de trois réacteurs à Fukushima-Daiichi au Japon en 2011 et par la prise de la Crimée par la Russie en 2014. Après Fukushima, l’Union européenne a inclus l’Ukraine dans un programme à l’échelle de l’UE pour évaluer et améliorer la sécurité des réacteurs, en se concentrant sur les questions qui avait contribué à la catastrophe au Japon. La prise de contrôle de la Crimée a marqué le début d’une coopération renforcée entre l’Ukraine et les gouvernements occidentaux pour assurer la sécurité physique et la cybersécurité de l’infrastructure stratégique de l’Ukraine, y compris le système d’alimentation électrique et les centrales nucléaires. Pour les centrales nucléaires ukrainiennes, l’UE a lancé un programme portant sur 1,5 milliard d’euros d’améliorations de la sécurité.
[…] Les procédures sont également devenues plus alignées sur la pratique occidentale. Si les occupants russes tentaient de redémarrer et d’exploiter les réacteurs sans l’aide de personnel ukrainien expérimenté, ils pourraient rencontrer des difficultés, prendre des risques pour la sécurité et peut-être échouer. Si des opérateurs ukrainiens ayant une connaissance approfondie de la technologie et des modes de fonctionnement de ZNPP concluaient que les instructions de démarrage des réacteurs contrevenaient aux directives du gouvernement ukrainien, il est plausible qu’ils interfèrent ou sabotent les procédures de démarrage.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Vendredi 10/3, 22h50
Gradation des sanctions : gradation des armes ?
C’est presque un constat d’impuissance. En marge d’une réunion européenne à Stockholm, Josep Borell, le chef de la diplomatie européenne a expliqué au réseau de médias européens Euractiv qu’« Il ne reste plus grand-chose en termes de sanctions [contre la Russie], mais nous pouvons continuer à augmenter le soutien financier et militaire [à l’Ukraine] ». « Nous avons utilisé notre processus étape par étape, et nous avons été progressifs – peut-être parfois trop progressifs », a-t-il ajouté.
Le Monde
Vendredi 10/3, 14h45
Imager l’invisible.
C’est l’une des difficultés récurrentes avec le nuc : l’image de la radioactivité est quasi toujours un écho, un rebondissement, un changement d’ordre de grandeur, une traduction.
Organisé en mémoire du tremblement de terre, du tsunami et de la catastrophe nucléaire du Grand Est du Japon, PICTURING THE INVISIBLE explore les réalités de la vie au lendemain du « 3.11 ».
Picturing the Invisible, traduction Deepl
Douze ans après le tremblement de terre, le tsunami et l’effondrement des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi dans le Grand Est du Japon , les effets de la triple catastrophe se font encore cruellement sentir. Aujourd’hui encore, des centaines de travailleurs travaillent au démantèlement de la centrale nucléaire, une tâche qui devrait prendre encore 30 ans et 96 milliards de dollars. Beaucoup d’autres travaillent à décontaminer la campagne environnante, réduisant lentement la superficie des terres déclarées impropres à l’habitation humaine.
L’enthousiasme du gouvernement pour la levée des ordres d’évacuation n’est pas partagé par de nombreux habitants de Fukushima. Plus des deux tiers des quelque 160 000 personnes forcées d’évacuer leurs maisons après les catastrophes du 11 mars 2011 ont maintenant l’autorisation de revenir. Seule une minorité a choisi de le faire – et la plupart des rapatriés sont âgés. Les habitants de Yamakiya, par exemple, ont estimé que moins d’un tiers du village était revenu et environ les deux tiers d’entre eux étaient âgés de 65 ans ou plus. Quelles que soient leurs raisons, le résultat est le même : les territoires touchés vieillissent rapidement, même selon les normes d’une société super-vieillissante. La reconstruction de Fukushima reste donc une question politique active pour le Japon aujourd’hui.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Les autoradiographies sont des films exposés à des radiations au lieu de la lumière visible. Grâce à cette technique, le photographe Masamichi Kagaya et Satoshi Mori ont décidé d'imager l'invisible, révélant la contamination d'objets du quotidien prélevés dans la préfecture de Fukushima. Ces œuvres représentent littéralement la radioactivité : plus il y a de rayonnement émis, plus la tache est lumineuse. Le résultat est des images qui ressemblent à des constellations particulièrement nettes. Et comme les étoiles, ces images peuvent être lues, donnant des indices sur les schémas de contamination. Par exemple, pourquoi cette feuille de cyprès – prélevée dans le village d'Iitate, à quelque 35 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi – oscille-t-elle entre des zones de contamination plus élevée et plus faible ? Et qu'est-ce que cela pourrait nous dire sur la façon dont les contaminants ont été dispersés et absorbés par l'arbre ? En révélant ces modèles autrement cachés, Mori et Kagaya ont jeté un nouvel éclairage sur les retombées de la catastrophe nucléaire de 2011.
Vendredi 10/3, 10h25
Géorgie.
Le Parlement de Géorgie a arrêté l’examen du projet de loi sur les « agents étrangers ». La société civile a gagné.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Vendredi 10/3, 10h20
Terminer la guerre en Ukraine pour éviter pire.
Les grands acteurs occidentaux (et leurs alliés en Asie) devront affronter ces défis en ayant en tête deux circonstances aggravantes. En premier lieu, le risque nucléaire reprend une importance cruciale, d’abord sous la forme de la prolifération – Iran, bien sûr, intensification du programme nord-coréen, également, et, en conséquence, révision de leurs options par les voisins de l’Iran et par la Corée du Sud –, ensuite du fait de l’instrumentation nouvelle par Vladimir Poutine de la menace de recours à l’arme atomique, rompant avec une lecture purement dissuasive des capacités nucléaires.
En second lieu, ce qui pouvait rester du système de sécurité collective mis en place en 1945 apparaît désormais en lambeau : le Conseil de sécurité de l’ONU est entré en coma profond, du fait de l’obstruction russe ; le ciment que constituait l’adhésion aux principes de base de la Charte des Nations unies – le non-recours à la force, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale – est miné par le scepticisme : c’est ce que révèle la réticence des États du Sud – sans préjudice de leur condamnation de l’agression russe – à se joindre à la politique d’isolement de la Russie.
[…] La réalité cependant est qu’il faut tenter de terminer la guerre le plus tôt possible. Non par des négociations prématurées, consacrant des gains territoriaux russes, mais en donnant aux forces ukrainiennes les moyens militaires nécessaires (armes lourdes, systèmes de longue portée) pour percer le front russe et menacer sérieusement les positions russes en Crimée. C’est seulement si Poutine sent qu’il peut perdre la Crimée qu’il se prêtera à des négociations, même si cela passe par de nouvelles menaces de sa part sur un recours à des armes nucléaires.
Le Monde, tribune de Michel Duclos, ancien ambassadeur
Michel Duclos est diplomate. Directeur-adjoint du Centre d’Analyse et de Prévision du Ministère des Affaires étrangères de 1984 à 1987, il a été ambassadeur au COPS à Bruxelles de 2000 à 2002, puis représentant permanent-adjoint de la France auprès des Nations Unies de 2002 à 2006, Ambassadeur en Syrie de 2006 à 2009, il est conseiller diplomatique du Ministre de l'Intérieur de 2009 à 2012, puis Ambassadeur en Suisse de 2012 à 2014. (Institut Montaigne)
Vendredi 10/3, 0h40
Des nouvelles de Tola, du côté de Tcherno !
[…] En général, l’ambiance ici est tendue, c’est un peu rassurant que les experts ne prédisent pas une attaque de la Biélorussie. Mais ces attaques de missiles, ces atrocités, la sauvagerie des fascistes, les larmes et le chagrin des gens, les histoires constamment diffusées à la télévision et racontées par les gens ne sont qu’un cauchemar incompréhensible. En plus de la tristesse et de la colère, il y a aussi la fatigue de tout cela, et nous sommes tous confiants dans notre victoire, alors chacun fait ce qu’il peut pour aider, en premier lieu, nos défenseurs et le rapprocher
[…] Cette semaine, le 8 mars, malgré la guerre, nous, les hommes, avons félicité nos femmes à l’occasion de la Journée internationale de la femme et leur avons adressé de nombreux mots aimables. Je souhaite que toutes les femmes, en particulier celles qui vous sont chères et proches, soient heureuses et en bonne santé et aient toujours de la joie et de la chaleur dans leur âme.
[…] C’est très bien que tout va bien avec Pacha, je suis content et j’espère qu’il en sera ainsi, que le Seigneur le protège.
Tola, Viber
Vendredi 10/3, 0h20
Le patron de la Corée du Nord, devant de faux arbres, de faux militaires et dans de faux pantalons. Pour la demoiselle et les missiles, je ne sais pas.
Corée du Nord : Kim Jong-un a supervisé un "exercice d'assaut de feu" jeudi pour se préparer à la "dissuasion de la guerre", selon les médias d’État.
Jeudi 9/3, 19h20
Géorgie.
Après des manifestations massives en Géorgie , le parti au pouvoir a annoncé qu’il retirerait un projet de loi controversé sur « l’influence étrangère ».
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Le parti Georgian Dream a déclaré qu’il retirait le premier projet de loi qui avait été adopté. Cependant, ils ont lancé deux projets de loi sur les « agents étrangers », le second est encore plus brutal car il comprend des sanctions contre les individus ainsi que les ONG, les médias, etc.
Georgian Dream n’a rien noté sur le 2e projet de loi. GD a également dit de commencer à communiquer et à expliquer au public les intentions « positives » des lois. Cela ressemble plus à une retraite tactique qu’à une reddition. Tôt pour fêter.
Giorgi Revishvili, Twitter, traduction automatique
Jeudi 9/3, 19h15
Taupe.
A cet endroit, une taupe ukrainienne narguait sans doute Putler.
Jeudi 9/3, 19h10
Zapo reconnecté. Quelle série naze.
« Les spécialistes d’Ukrenergo ont rétabli l’alimentation électrique à la centrale nucléaire de Zaporijjia, interrompue par les frappes de missiles d’aujourd’hui », a annoncé Ukrenergo dans un communiqué publié sur Telegram.
Le Monde
« Chaque fois, on joue avec le feu, et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner », [a déclaré le chef de l’AIEA] jeudi devant le conseil des gouverneurs de l’instance onusienne, à Vienne, appelant « chacun à s’engager à protéger la sécurité » du site par la création d’une zone spéciale.
Le Monde
C’est déjà une zone spéciale : les militaires russes y sont à l’abri.
Jeudi 9/3, 19h00
Figure.
Jeudi 9/3, 19h00
Jouvence.
J’ai 37 ans, mais je me suis lavé et rasé et maintenant, j’en ai 23. Allez 24.
C’est ce qu’a dit Pacha aujourd’hui.
Olga, par téléphone
Jeudi 9/3, 7h50
Nouvelle attaque russe contre des infrastructures civiles et nouvelle déconnexion de Zapo.
Aujourd’hui, 9 mars 2023, à 3h53, la dernière ligne de communication entre la centrale nucléaire occupée de Zaporizhzhia et le réseau électrique ukrainien a été coupée à la suite d’attaques de roquettes.
Actuellement, la centrale est hors tension et en mode « black-out » pour la sixième fois depuis le début de l’occupation, les unités 5 et 6 sont en train d’être mises en arrêt à froid et 18 générateurs diesel ont été mis en marche pour répondre aux besoins propres de la centrale. Le combustible nécessaire à leur fonctionnement durera 10 jours. Le compte à rebours a commencé.
Si l’alimentation électrique externe de la centrale ne peut pas être rétablie pendant cette période, un accident avec des conséquences radiologiques pour le monde entier peut se produire.
En outre, toutes les centrales nucléaires nationales situées sur le territoire contrôlé par l’Ukraine ont déchargé leur énergie en raison de la menace d’attaques de missiles. À 6h30, toutes les unités de production d’électricité fournissent un total de 4 700 MW au réseau.
Energoatom, Telegram, traduction Deepl
Mercredi 8/3, 22h30
Vapeurs.
Commentaire : Félicitations Svetlana ! Au lieu de faire vivre votre mari, vous pouvez vous préparer des repas rapides et savoureux avec ce fabuleux autocuiseur Galaxy GL2650. Fabriqué en Chine par des esclaves, il a une valeur de 5595 RUB/73 US$. Vos voisins vont adorer venir dîner chez vous !
Mercredi 8/3, 22h15
Zut, y a pas ma taille. J’vais prendre un mug.
Sur ce site, des gens connus disent du bien du nuc : Brian Eno, le milliardaire de Windows, Brice Lalonde, une influenceuse qui penche un peu la tête sur la photo, Sting, des scientifiques. Un argument surnage : pour de l’énergie massive sans carbone, y a pas le choix.
Mercredi 8/3, 21h25
Chiens de Tcherno (suite).
J’en ai parlé lundi dernier, sans pouvoir me faire une idée claire des résultats de l’étude. Et je n’avais pas vu que Timothy Mousseau (que je citais pour ces études sur les hirondelles et les punaises) faisait partie de l’équipe de cette étude génétique sur les chiens de Tcherno. Content donc qu’un journal généraliste — La Libre — m’éclaire à ce sujet.
Cette photo prise par Timothy Mousseau montre des chiens dans la région de Tchernobyl en Ukraine le 3 octobre 2022. Près de 37 ans après le pire accident nucléaire au monde, les chiens de Tchernobyl errent parmi les bâtiments en décomposition et abandonnés dans et autour de l'usine fermée. Toujours capables de trouver de la nourriture, de se reproduire et de survivre. ©Timothy Mousseau
Dans la [zone de Tcherno], la nature a repris ses droits, comme nous l’expliquait il y a peu le zoologiste ukrainien Oleksii Vasyliuk. “C’est aujourd’hui la plus grande forêt sauvage d’Europe centrale. Les animaux sauvages ne vivent pas assez longtemps pour ressentir les effets des radiations, ils vivent donc calmement leur vie dans la nature.” Parmi ceux-ci, vivent aussi des centaines de chiens errants, que l’on pense être (au moins en partie) les descendants des chiens domestiques abandonnés sur place par les habitants et les travailleurs, obligés de quitter les lieux dans la précipitation après l’accident. Ces chiens sont en train de faire l’objet d’une étude génétique qui pourrait nous éclairer sur la façon dont un organisme proche du nôtre subit les impacts et résiste à un environnement irradié.
[…] Deux principaux résultats : tout d’abord, plus ces chiens vivent près de l’ex-centrale, plus ils portent des traces de l’irradiation dans leur organisme. Le taux de césium 137, radionucléide toxique, est ainsi 200 fois plus élevé pour les chiens vivant tout près de la centrale que pour ceux à 15 km.
[…] Par ailleurs, parmi tous ces chiens, les chercheurs ont aussi pu identifier des populations génétiquement distinctes des unes des autres. Plus précisément, ces groupes se répartissent selon les trois endroits liés aux différents niveaux d’exposition aux radiations. Les radiations plus ou moins fortes pourraient donc avoir rendu ces groupes de chiens de Tchernobyl génétiquement distincts les uns des autres. Mais aussi des autres chiens du monde entier.
[…] Les chercheurs doivent à présent poursuivre les études pour essayer d’établir formellement ce lien, tenter d’identifier quelles mutations génétiques proviennent des radiations et lesquelles peuvent provenir d’autres facteurs comme la consanguinité. Ils veulent aussi identifier ce qui dans leur ADN a aidé les chiens face aux radiations, mais aussi leurs faiblesses face à ces mêmes rayonnements.
[…] Par exemple, les canidés ont des taux accrus de cataractes, car les yeux sont les premiers tissus à montrer des signes d’exposition chronique aux rayonnements ionisants. Les scientifiques sont également en train de rechercher d’autres anomalies du développement, telles que des tumeurs, des tailles de cerveau plus petites et des changements de symétrie. Dans de précédentes études, Tim Mousseau avait observé des tumeurs et des cerveaux plus petits chez les oiseaux de Tchernobyl de même que des développements anormaux sur les plantes et les insectes. Jusqu’à 40 % des oiseaux mâles pouvaient aussi être stériles dans les zones les plus contaminées. Des taux de mutations génétiques élevés ont aussi été montrés chez certaines espèces comme les hirondelles.
[…] ”À ce jour, aucune étude génétique des populations d’organismes de Tchernobyl n’a inclus de mammifères de grande taille, tels que les canidés. Ainsi, les mammifères non humains de la CEZ sont largement sous-étudiés, malgré leur potentiel à offrir des informations importantes sur l’histoire et la survie de la vie dans cet environnement hostile”, indiquent les chercheurs.
[…] Cependant, vu la guerre et la baisse du nombre de touristes visitant le site et laissant des restes de nourriture, les chiens de Tchernobyl ont du mal à s’en sortir. Des associations s’attachent donc à fournir de la nourriture aux chiens errants, ainsi que des soins vétérinaires.
La Libre
Mercredi 8/3, 21h15
Vous n’avez rien vu.
Yevgeny Prigozhin a rejeté les affirmations ukrainiennes selon lesquelles Wagner subissait de lourdes pertes dans la lutte pour Bakhmut et était sur le point de finir en tant que force de combat.
« Nous allons conquérir cette frontière avec dignité », a-t-il déclaré.
« Le ministre [russe] de la Défense vous a dit qu’après avoir capturé Bakhmut, l’espace opérationnel s’ouvrira. Et le monde n’a pas encore affronté l’armée russe, qui est bien préparée, avec les unités qui ne sont pas encore entrées dans la bataille, avec tous des armes modernes possibles, des renseignements, idéalement préparés », a-t-il ajouté.
« Ils attendent leur heure. Juste après l’ouverture de l’espace opérationnel par PMC Wagner après Bakhmut. Alors le monde entier tremblera. »
CNN, traduction automatique
Mercredi 8/3, 21h10
Toxicomanie aggravée.
Les lourdes pertes subies sur le champ de bataille en Ukraine « ont dégradé les capacités conventionnelles terrestres et aériennes de Moscou et accru sa dépendance à l’égard des armes nucléaires », a déclaré le Bureau du directeur du renseignement national [US] dans le rapport que les responsables du renseignement ont présenté devant la commission du renseignement du Sénat mercredi.
« Bien que son activité cybernétique autour de la guerre n’ait pas eu le rythme et l’impact que nous attendions, la Russie restera une menace cybernétique de premier plan car elle affine et utilise ses capacités d’espionnage, d’influence et d’attaque », selon le rapport.
CNN, traduction Deepl
Mercredi 8/3, 21h00
Zapo and co.
La Chine a annoncé mercredi une aide de plus de 210 000 dollars à l’Ukraine pour son programme de sécurité nucléaire.
« La Chine fera un don de 200 000 euros (environ 210 814 dollars) au programme d’assistance technique de l’Ukraine en matière de sûreté et de sécurité nucléaires, visant à renforcer la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes par des actions concrètes », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning lors d’une conférence de presse à Pékin. quotidien Global Times.
Anadolu Agency, traduction automatique
Mercredi 8/3, 19h30
Mon parc nucléaire, mon héritage, ma fierté.
Au vu de cette découverte, l’ASN veut maintenant qu’EDF contrôle en priorité pas moins de 200 soudures à risque sur l’ensemble de ses réacteurs. Depuis le milieu de 2022, les contrôles s’étaient resserrés sur les réacteurs les plus récents et puissants.
[…] La fissure détectée à Penly a, semble-t-il, créé un électrochoc dans le milieu. « On était assez proche d’une fuite (mais le réacteur était à l’arrêt, NDLR) », a insisté à Franceinfo Karine Herviou, directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Particulièrement profonde (ponctuellement jusqu’à 23 mm sur une épaisseur de tuyau de 27 mm), la fissure est aussi plus étendue (155 mm, soit le quart de la circonférence de la tuyauterie) que celles détectées jusqu’à présent, a indiqué l’ASN mardi soir.
[…] L’incident est surtout dû à d’autres facteurs que ceux identifiés jusqu’à ce jour. Cela étend du même coup les lieux possibles d’apparition de défaut – d’où la demande de révision du programme de contrôle. « C’est une mauvaise nouvelle pour EDF », commente un expert du nucléaire.
La fissure de Penly s’est développée autour d’une soudure particulière, qui avait fait l’objet d’une retouche lors de la construction même de la centrale.
Les Échos
Mercredi 8/3, 8h44
Nouvelle occurrence de fissure chez EDF.
Le parc électronuc français est confronté à un problème chronique de fissure sur ses circuits de secours (« corrosion sous contrainte »). Le souci a été découvert en octobre 2021 et a forcé EDF a arrêter de 16 réacteurs (sur 58) parmi les plus récents pour procéder à des inspections et réparations.
Jusqu’ici, il n’était question que de microfissures, de l’ordre de quelques millimètres. Mais selon plusieurs sources interrogées par Contexte, « la fissure découverte par EDF [à Penly] est massive : 23 millimètres sur un tuyau de 27 millimètres ». « Ce qui est nouveau (…) c’est la profondeur de la fissure », confirme à l’Agence France-Presse Yves Marignac, expert en énergie et membre des groupes permanents d’experts de l’ASN.
Le Monde
Les systèmes complexes nécessitent des ajustements, y compris dans le temps, c’est normal. L’ASN fait son boulot en pointant des défauts de fonctionnalité. Remédier au problème arrête les réacteurs.
Mercredi 8/3, 8h40
Géorgie.
Les manifestants ont enfoncé les portes du Parlement à la fin d’un défilé contestant la loi imposant que tout média ou ONG, dès lors que 20 % de leurs ressources proviennent de l’extérieur, soit enregistré comme « agent de l’étranger ». Sous-entendu ennemis du pays, selon les opposants qui dénoncent à travers cette loi l’orientation jugée antieuropéenne du régime.
[…] Il s’agit d’un développement très significatif dans le contexte, par ailleurs, de la guerre entre l’Ukraine, soutenue par les pays occidentaux, et la Russie, vers laquelle le pouvoir géorgien s’est nettement tourné récemment. La loi sur les agents de l’étranger est d’ailleurs copiée sur celle prise il y a une dizaine d’années par le Kremlin, qui permet de faire fermer toute organisation déplaisant au pouvoir dès qu’elle reçoit le moindre financement extérieur. Les manifestants ne s’y sont pas trompés, qui dénoncent la « loi russe ». Le parti au pouvoir Rêve Géorgien, de l’oligarque Bidzina Ivanichvili, qui a cumulé un temps les nationalités géorgienne, russe et française, a qualifié récemment les opposants d’extrémistes, ennemis de l’identité nationale et de l’église orthodoxe. Les députés qui avaient commencé à examiner cette loi lundi ont traversé une foule les traitant de traîtres, ou d’esclaves.
[…] Les partis d’opposition boycottent le Parlement depuis les législatives d’octobre 2020 qu’ils jugent frauduleuses. L’ancien président Mikheil Saakachvili, dont la lutte radicale contre la corruption avait permis à son pays de progresser spectaculairement dans les classements internationaux, a été arrêté en octobre dernier dès son retour en Géorgie. Il avait été condamné par contumace, en 2018, à huit ans de prison pour abus de pouvoir, une affaire qu’il juge politique. Il mène une grève de la faim depuis des semaines qui menace sa santé.
Les Échos
Mercredi 8/3, 8h30
Pacha est vivant, intact, tout va bien.
Olga, Viber
Mercredi 8/3, 0h40
Géorgie.
Les protestations se poursuivent en Géorgie contre la loi sur les « agents étrangers », qui a été adoptée aujourd’hui par les députés en première lecture.
Nexta, Twitter
Commentaire : Les Géorgiens devraient se souvenir de ce qui s'est passé en Biélorussie. Si vous commencez, allez à la fin.
La police utilise des canons à eau contre un manifestant pacifique brandissant le drapeau de l'UE devant le Parlement géorgien pour protester contre l'adoption de la loi anti-ONG de style russe.
Mercredi 8/3, 0h40
J’avais besoin de croiser deux nécessités : gueuler et faire des courses.
Olga, par téléphone
Je suis allée vider ma colère dans la forêt, pas là où il y a des nids. Et je suis allée faire mes courses. J’ai croisé Moïse, ce n’était pas prévu. On a passé un moment agréable, a parler de choses légères, des voitures de nos grand-parents. On est passé devant un monument aux morts ; j’ai reconnu le mot pravda et on s’est arrêté : c’était un hommage à des volontaires tchèques de la première guerre mondiale.
J’ai dit à Pacha que je réfléchissais à revenir. Ne viens pas. C’est trop tôt.
Olga a regardé hier la vidéo de 12 secondes qui montre l’assassinat d’un prisonnier ukrainien, l’homme à la cigarette.
L’armée ukrainienne a juré de venger le soldat qui, prisonnier, semble avoir été tué par une rafale de balles après avoir clamé « Gloire à l’Ukraine ! » dans une vidéo d’exécution devenue virale. « Selon les données préliminaires, le défunt est le militaire de la 30e brigade mécanisée Tymofiï Mykolaïovytch Chadoura », a indiqué l’armée de terre ukrainienne sur Telegram, au lendemain de l’apparition de la vidéo sur les réseaux sociaux. Le porte-parole de la brigade Anatoli Iavorsky a précisé à l’Agence France Presse que le soldat, âgé de 41 ans et mobilisé en décembre, était originaire de la région de Jytomyr.
Le Monde
Mardi 7/3, 19h10
Retour de prisonniers.
Un autre échange de prisonniers de guerre. Nous avons renvoyé avec succès en Ukraine 130 militaires, hommes et femmes. Beaucoup de défenseurs de Marioupol parmi eux.
Mardi 7/3, 19h00
Le mystère du gaz.
Après des semaines de spéculations, de théories, alors que les enquêtes menées par le Danemark, la Suède et l’Allemagne se poursuivent, le New York Times écrit dans un article très prudent – sur la base d’informations consultées par le renseignement américain –, qu’un « groupe pro-ukrainien » serait à l’origine du sabotage l’année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique. Le journal ne détaille pas ce que seraient les informations auxquelles le renseignement américain a eu accès.
[…] Selon des responsables américains, il n’y a aucune indication cependant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait été impliqué dans ce sabotage. Les informations collectées par le renseignement américain suggèrent que les auteurs derrière le sabotage étaient des « adversaires du président russe Vladimir Poutine », probablement des ressortissants ukrainiens ou russes, selon le New York Times. Le quotidien américain précise que ces informations ne permettent « aucune conclusion ferme » et « laissent ouverte la possibilité que l’opération ait été lancée en secret par une force tierce ayant des liens au sein du gouvernement ukrainien ou ses services de sécurité ».
Mykhailo Podolyak, un conseiller de la présidence ukrainienne a ironisé sur Twitter : « J’aime bien recenser les théories du complot sur le gouvernement ukrainien, mais je dois dire que l’Ukraine n’a rien à voir avec l’accident de la mer Baltique et n’a aucune information sur les “groupes de saboteurs pro-ukrainien” ». Selon l’agence Reuters, Berlin s’est contenté de répondre : « Le procureur fédéral enquête depuis le début du mois d’octobre 2022. Il est donc souverain dans la procédure ».
Mardi 7/3, 13h20
Les p’tites nouvelles.
Le Bélarus a déclaré avoir arrêté les responsables du sabotage de l’avion russe A-50 (bénin, bénin). Le principal suspect travaille pour les services ukrainiens et l’opération était pilotée par la CIA, avec des moyens de haut-vol. La duplicité de ces terroristes est incroyable : ils ont utilisé un petit drone. Si le drone avait été plus gros, il est évident que les forces biélorusses l’auraient identifié et neutralisé. On voit de ces trucs.
Aleksandr Lukashenko a expliqué quelles missions l’avion A-50 a effectuées en Biélorussie : «De quel type d’avion s’agit-il ? Ce n’est pas un avion russe sur le territoire biélorusse. J’ai demandé au président russe de m’envoyer un groupe de l’armée de l’air afin que nous puissions garder un œil sur le périmètre de nos frontières biélorusses et pratiquer certaines compétences dans le cadre de la force militaire régionale biélorusse-russe.
« Cet avion n’a jamais volé sur le territoire de l’Ukraine. Il ne s’est même pas approché de la frontière (ce n’est pas obligé) de la Pologne, de la Lituanie – tous ces salauds qui travaillent contre la Biélorussie aujourd’hui.
Belta, organe de presse d’état, traduction automatique
L’Ukraine a répondu à l’agridictateur.
Nous devrions clarifier les définitions. Une attaque terroriste, c’est quand des roquettes sont tirées sur des villes du territoire de la Biélorussie. Le sabotage se produit lorsque des groupes subversifs entrent par la frontière biélorusse. L’attentat contre l’A-50 est un acte anti-terroriste mené, soit dit en passant, par des partisans locaux.
Mykhaïlo Podoliak, Twitter
Condamnation d’un étudiant russe. Le genre de choses que je laisse filer d’habitude, mais quand même : ça dit bien ce que ça dit.
Dimitri Ivanov, un étudiant russe de 23 ans, a été condamné par un tribunal moscovite à huit ans et demi de prison, selon l’agence Associated Press, pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des messages critiquant la guerre conduite par la Russie en Ukraine.
M. Ivanov a été accusé pour plusieurs messages diffusés sur Telegram qui faisaient référence à l’offensive russe comme à une « guerre », ce qui est désormais interdit, évoquaient des attaques d’habitants et d’infrastructures civiles par les soldats de Moscou, ou encore de possibles crimes de guerre à Boutcha et à Irpin. La plupart étaient des rediffusions de messages émis par d’autres sources.
Le Monde
Mardi 7/3, 11h00
Menace chinoise.
Le gouvernement chinois a blâmé mardi 7 mars les États-Unis pour les tensions croissantes entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales, prévenant d’un risque de « conflit et confrontation » si Washington ne modifie pas la trajectoire dans laquelle il est engagé.
S’exprimant devant des journalistes à Pékin en marge de la session plénière annuelle du Parlement, le ministre chinois des Affaires étrangères a déclaré aussi qu’une « main invisible » semblait alimenter le conflit en Ukraine. Washington s’est lancé dans une répression et un confinement de la Chine plutôt que dans une concurrence, a dit Qin Gang. Il s’agit d’un « pari risqué » dont les enjeux sont les intérêts fondamentaux des populations chinoise et américaine, voire le futur de l’humanité, a-t-il ajouté.
Le Monde
Mardi 7/3, 10h50
Eau (suite).
A Coucouron (Ardèche), sur le plateau ardéchois, la valse du camion-citerne devait durer le temps d’un été. Mais, depuis juillet 2022, elle n’a jamais cessé. Ce jeudi 2 mars, l’engin viendra dix fois déverser ses 12 000 litres d’eau dans le réservoir asséché du village. « Je charge, je vide, je charge, je vide, de 6 heures à 18 heures », raconte Alexis Delcour, maçon et chauffeur improvisé. L’eau provient de communes voisines qui ont accepté d’approvisionner le village, dont les sources sont taries, ou presque.
Le Monde
Mardi 7/3, 9h45
Pendant ce temps, en Corée du Nord.
La Corée du Nord a prévenu ce mardi qu’elle interpréterait comme «une claire déclaration de guerre» toute interception de ses missiles pendant ses tirs d’essai au-dessus de l’océan Pacifique, a déclaré la très puissante sœur du dirigeant nord-coréen, Kim Yo-jong.
«Cela sera considéré comme une claire déclaration de guerre contre la RPDC (République populaire démocratique de Corée, NDLR), au cas où une réponse militaire telle qu’une interception (de nos missiles) aurait lieu lors de nos essais d’armes stratégiques», a déclaré Kim Yo-jong, citée par l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Le Figaro
Mardi 7/3, 0h50
Idée cadeau (suite). Le baiser soviétique safe.
Merci Radio-Tchernobyl.
Mardi 7/3, 0h45
Idée cadeau. Un cafard nommé Putler.
Depuis lundi, la direction du zoo [de Toronto] propose ainsi aux personnes qui le désirent, de rebaptiser ces insectes si peu appréciés, du prénom d’une ancienne conquête et même plus largement, d’une personne qu’elles n’apprécient guère (collègues, amis, …). En contrepartie, le zoo leur demande de faire un don de 25 dollars pour participer à son fonctionnement et aux bien-être des animaux.
Creapills
Mardi 7/3, 0h35
Pour rappel, Ni la Hongrie, ni la Turquie n’ont donné leur feu vert à l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN. Suspens…
La coalition d’opposition turque, qui se disputait depuis des mois , est finalement parvenue à éviter la fragmentation lorsqu’elle a pu s’entendre sur un candidat commun lundi soir.
La coalition à six qui unit l’opposition de la gauche à la droite du champ partisan a choisi Kemal Kılıçdaroğlu comme candidat. Lors des élections, Kılıçdaroğlu, président du principal parti d’opposition de Turquie et deuxième plus grand parti de Turquie, le CHP, défiera le président sortant Recep Tayyip Erdoğan.
Kılıçdaroğlu, qui a une formation économique, a 74 ans et représente les sociaux-démocrates.
« Notre table est une table de paix. Notre seul objectif est d’amener le pays vers des jours de prospérité, de paix et de joie », a déclaré lundi Kılıçdaroğlu, selon l’agence de presse Reuters.
Des élections parlementaires et présidentielles auront lieu en Turquie le 14 mai.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Mardi 7/3, 0h25
Carte GMC.
Un compteur était allumé récemment à Tcherno, mais ne comptait pas…
Répartition mondiale [de la surveillance citoyenne] [de l’anxiété nuc] [du temps libre] (rayer les mentions inutiles).
Mardi 7/3, 0h10
La situation militaire (vue par MilitaryLand) et, pour rappel, celle du 6 février et celle du 6 janvier.
Le 19 décembre, je notais : « Seule la zone de Bakhmut remue. » La pince a mis trois mois à se fermer.
Mardi 7/3, 0h00
Iran. Chouette, bientôt de nouveaux noms exotiques dans la famille nuc.
Lundi 6/3, 23h55
Eau (suite) : la danse de la pluie.
Malgré les pluies annoncées dans les prochains jours, la situation hydrologique de la France reste inquiétante. A l’issue d’une réunion avec les 100 préfets de département, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé ce lundi que 12 départements seront placés en alerte ou en vigilance d’ici à la fin de la semaine, soit six de plus qu’actuellement.
Outre les 4 départements déjà placés ce lundi en alerte ou alerte renforcée (Ain, Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Orientales, et Var) et les deux en vigilance (Savoie et Yvelines), le ministre a indiqué que la Drôme et l’Ardèche feraient eux aussi l’objet d’arrêtés d’alerte ou d’alerte renforcée, et que la Sarthe, le Vaucluse, la Corrèze et les Alpes-Maritimes seraient de leur côté placés en vigilance.
[…] « Nous fondons de réels espoirs dans les pluies annoncées ces prochains jours », a poursuivi le ministre.
Les Échos
Lundi 6/3, 23h45
La milice râle (ou monte sa sauce, faut voir).
Si Wagner se retire, tout le front s’effondrera», menace Prigojine.
[…] Est-ce une menace ou une façon de réclamer les lauriers de la probable conquête de Bakhmout ? Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans l’est de l’Ukraine, s’est de nouveau plaint d’un manque de munitions, attribuant les retards de livraison à une possible «trahison».
«Des ordres ont été donnés pour la livraison le 23 février. Mais à ce jour, la plupart des munitions n’ont pas été envoyées», a déclaré Prigojine dans un message publié dimanche soir sur les réseaux sociaux. Il a évoqué deux raisons possibles pour expliquer ce retard: «La bureaucratie ordinaire ou une trahison». Dans une autre vidéo publiée ce week-end, le responsable prévient. «Si Wagner se retire maintenant de Bakhmout, c’est le front tout entier qui s’effondrera». «Il s’effondrera jusqu’aux frontières de la Russie, peut-être même plus loin. De manière générale, la situation ne sera pas des plus agréables», a-t-il poursuivi.
[…] La milice privée pourrait représenter un quart des combattants russes en Ukraine. Mi-décembre, la Maison-Blanche avait déjà estimé ses effectifs à 50.000 hommes : 10.000 mercenaires et 40.000 recrutés dans les prisons russes. Fort de son nombre et de son influence, «il est évident pour nous que Wagner est en voie de devenir une puissance rivale de l’armée russe régulière», estimait aussi la Maison-Blanche mi-décembre.
[…] «Rejoignez l’armée privée la plus forte du monde, défendez votre patrie, faites face à la Troisième Guerre mondiale comme de vrais hommes», enjoigne-t-il aussi dans la première vidéo.
Le Figaro
Commentaire : Il y a un point commun entre Prigogine et son père. Ils ne se sont pas retirés assez vite. Commentaire : "Il s'effondrera jusqu'aux frontières de la Russie"... Donc il ne reconnait pas les annexions de Poutine.
Lundi 6/3, 23h30
Eau.
La salle des machines dans la nouvelle centrale hydroélectrique souterraine de Gavet mise en service en 2020, sur la commune de Livet-et-Gavet (Isère) le 02-03-23.
L’année 2022 n’a pas été difficile uniquement pour le secteur nucléaire. Pour l’hydroélectrique, ce fut une annus horribilis, comme le résume la patronne d’une entreprise du secteur. Les barrages français ont produit 20 % d’électricité en moins, le plus mauvais résultat depuis 1976, année d’une sécheresse restée dans la mémoire collective. Les ouvrages édifiés dans les montagnes ont perdu 35 % de leur production à cause de réserves neigeuses désespérantes.
[…] Ce scénario alarme le secteur, d’autant que l’année 2023 ne se présente pas bien, avec des sols souvent secs, des nappes phréatiques peu remplies et des stocks de neige limités. « Des années comme 2022 vont revenir avec des fréquences plus élevées », note Denis Aelbrecht, président du Comité français des barrages et réservoirs (CFBR), une vieille institution du secteur.
[…] l’année 2022 raconte bien les injonctions contradictoires auxquelles sont confrontés les concessionnaires de barrages. « D’un côté, il fallait stocker de l’eau en prévision d’un hiver qui s’annonçait très compliqué pour l’équilibre du réseau. De l’autre, comme nous étions en sécheresse, tout le monde nous demandait de l’eau », indique Cyrille Delprat, directeur général de la SHEM, filiale d’Engie, 56 usines et 12 barrages dans le Sud-Ouest […]
[…] L’avenir de l’hydroélectrique, surtout dans un contexte de réduction des ressources en eau, ce sont les stations dites de « transfert d’énergie par pompage » (STEP), qui fonctionnent avec deux bassins, l’un en amont, l’autre en aval. En fonction des besoins – et du prix de l’électricité –, l’eau est turbinée pour produire de l’énergie (au moment des pics de consommation), ou pompée pour recharger la retenue supérieure (au moment des creux). A la différence des autres ouvrages, les STEP ont aussi bien fonctionné en 2022 que les années précédentes, car elles utilisent l’eau en cycle presque fermé. Les stations de pompage vont être d’autant plus utiles qu’elles permettent de compenser le caractère intermittent de l’éolien et du solaire. Elles représentent aujourd’hui une puissance de près de 5 gigawatts […]
[…] Mais le développement de ces capacités de stockage suppose de régler un problème juridique et politique majeur. Depuis longtemps, la Commission européenne suspecte la France de ne pas respecter le droit de la concurrence concernant les barrages et leurs concessions par l’État. […]
Le Monde
Lundi 6/3, 21h45
Je ne m’en lasse pas.
Lundi 6/3, 21h30
Du vent (et du fric).
Poids léger : à partir de 60 kg approximativement pour un produit Facilité de transport et d’entreposage Déploiement rapide : délai de gonflage entre 3 et 30 minutes Résistance météo : stabilité thermique entre -20°C et +50°C Réparabilité élevée : réparable sur place, fonctionnalité et aspect maintenus même en cas de défaut Signature thermique hors du commun : simulation des moteurs et des conduits d’échappement Composants radio réfléchissants peuvent tromper même des systèmes de surveillance avancés Durabilité : produit peut être déployé et replié au moins 50 fois. Signature thermique & Signature radar
Inflatech,une entreprise de Decin, en République tchèque, crée des leurres gonflables de tous types de matériels militaires. Elle produit notamment des lance-roquettes multiples MLRS270 gonflables et des M1 Abrams gonflables. L’entreprise affirme en produire 35 par mois. L’armée russe a annoncé avoir détruit des dizaines d’Himars, bien plus que ce que les Etats-Unis ont livré à l’Ukraine.
[…] La société fondée il y a huit ans, fabrique déjà plus de 30 types d’armes factices gonflables utilisées pour tromper l’ennemi. Ses responsables refusent de confirmer explicitement qu’ils vendent ces armes à l’Ukraine, invoquant le secret militaire, mais ils ont admis lundi que la production a bondi de 100 % au cours des douze derniers mois.
[…] Le moteur utilisé pour gonfler les armes dégage une chaleur qui trompe les capteurs infrarouges de l’ennemi. Ces leurres gonflables coûtent entre 10 000 et 100 000 dollars, soit beaucoup moins que les roquettes utilisées pour les détruire.
Le Monde
Lundi 6/3, 17h00
Chiens de Tcherno.
Les études scientifiques sur les populations animales de la zone de Tcherno ne sont pas légions. On se souvient de celles menées par le binôme Mousseau et Møller sur les hirondelles et les punaises. Ou de celle, évoquée dans un documentaire, qui pouvait laisser penser que les faibles doses chroniques rendaient les micro-mammifères plus résistants face à des doses élevées.
Libération - Différentes formes de la même perturbation sur une espèce de punaise écuyère (Lygaeidae, Lygaeus equestris) à Tubre (Italie), village touché par le nuage radioactif de Tchernobyl en 1986 : ailes froissées, cloques, trous, perturbation du pigment et de la chitine. (1994)
Celle-ci concerne les chiens. On se souvient de la chasse aux animaux domestiques organisée après l’accident, un fait saillant relaté par Alexievitch dans la Supplication ou dans la série Chernobyl. Il s’agissait d’abattre les animaux de compagnie, non évacués, vecteurs de contamination. Comme souvent, la volonté humaine s’applique avec des failles et qu’ils aient survécu ou qu’ils soient revenus, des chiens vivent dans le secteur de Tchernobyl.
L’article publié par Science Advances rend compte d’une étude génomique menée sur 300 chiens des environs de Tcherno. Pour le dire tout net, je n’ai pas compris grand-chose.
Résumé : La catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 a déclenché une série d’événements catastrophiques entraînant une contamination environnementale à long terme et généralisée. Nous caractérisons la structure génétique de 302 chiens représentant trois populations canines en liberté vivant dans la centrale elle-même, ainsi que celles situées à 15 à 45 kilomètres du site de la catastrophe. Les profils à l’échelle du génome de Tchernobyl, de chiens de race pure et de chiens de race libre, dans le monde entier, révèlent que les individus de la centrale électrique et de la ville de Tchernobyl sont génétiquement distincts, les premiers affichant une similitude et une différenciation génétique intrapopulation accrues. L’analyse des segments génomiques ancestraux partagés met en évidence les différences dans l’étendue et le moment de l’introgression de la race occidentale. L’analyse de la parenté révèle 15 familles, la plus grande couvrant tous les sites de collecte dans la zone d’exclusion radioactive, reflétant la migration des chiens entre la centrale électrique et la ville de Tchernobyl. Cette étude présente la première caractérisation d’une espèce domestique à Tchernobyl, établissant son importance pour les études génétiques sur les effets de l’exposition à long terme aux rayonnements ionisants à faible dose.
Science Advance, traduction automatique
Futura, qui signale l’étude, titre : « Les chiens vivant autour de Tchernobyl ont une signature génomique unique ».
Lundi 6/3, 12h00
L’éolien, personne n’en veut, le solaire est intermittent, le gros nuc trop loin : vive le petit nuc !
[…] Sommes-nous […] condamnés à nous accoutumer à la pénurie pendant deux décennies, cette pénurie que la sémantique moderne qualifie maintenant de « sobriété » ? Plus grave encore, allons-nous manquer de l’électricité qui est indispensable pour décarboner la part largement majoritaire de notre économie qui continue à utiliser des énergies fossiles ?
[…] Le terme SMR, pour Small Modular Reactor, désigne des réacteurs nucléaires d’une puissance de 10 à 300 MW qui peuvent être construits de manière modulaire. Leur technologie est dérivée des réacteurs utilisés dans les porte-avions, sous-marins ou brise-glaces nucléaires.
[…] Les SMR sont beaucoup plus simples au niveau ingénierie que les grands réacteurs. Leur architecture intégrée et leur taille permettent d’envisager un niveau de sureté plus élevé que dans les grandes unités et une moins grande vulnérabilité.
Ils sont fabriqués en usine, ce qui permet d’envisager des économies d’échelle importantes dans le cadre d’une production de grande série. Transportés sur leur lieu de fonctionnement, ils ne nécessitent pas une main d’œuvre qualifiée et nombreuse sur leur chantier d’installation.
Par rapport aux contraintes de localisation territoriales des EPRs et des EnR, les SMRs peuvent être facilement installés sur des emplacements réduits, sans atteinte majeure à l’environnement, à commencer par les sites des centrales nucléaires actuelles ou les sites militaires, voire même utiliser les sites d’anciennes centrales thermiques ou des friches industrielles.
Il existe d’ailleurs une possibilité qui permettrait de faciliter encore plus leur implantation, c’est leur positionnement en mer sur barge flottante.
Le monde de l’énergie, tribune signée Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Études et de Prospective Energétique (SEPE).
Lundi 6/3, 9h50
Pacha a envoyé un message : il va bien.
Olga, par téléphone
Lundi 6/3, 9h25
Logement social de l’atome français (suite).
[…] Pour les années qui viennent, le défi est immense. Pour faire face à la crise du logement et aux besoins de rénovation thermique des 460 000 passoires énergétiques du parc social, la Caisse des Dépôts et Consignations [qui gère une partie des livrets d’épargne] devra impérativement renforcer son concours. C’est un chemin de sobriété énergétique qui bénéficiera aux habitants, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre
[…] L’autre question est celle de savoir s’il est pertinent de mobiliser le Livret A pour le programme nucléaire. Ce dernier est si discutable que l’usage de ce produit d’épargne universel ne peut que produire du dissensus. Les engagements européens de la France pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 requièrent une action rapide et efficace, une urgence que soulignent également les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Or, selon la première version des « travaux relatifs au nouveau nucléaire » (rapport gouvernemental d’octobre 2021), la mise en service de la première paire d’EPR interviendrait « au plus tôt à l’horizon 2040 ». L’EPR de Flamanville n’a toujours pas livré ses premiers mégawatts quinze ans après le démarrage de sa construction. Son coût, qui devait être de 3,4 milliards d’euros, est maintenant évalué par la Cour des comptes à plus de 19 milliards d’euros, en tenant compte des intérêts intercalaires. Le mégawattheure produit coûterait quelque 150 euros, environ 2,5 fois le coût de l’éolien terrestre et du solaire.
[…] Dans ces conditions, le programme nucléaire ne peut pas être la priorité d’une politique énergétique qui, à court terme, doit parvenir à réduire la dépendance aux énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. L’urgence, c’est bien plus de réduire notre consommation d’énergie, d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables – d’autant qu’elles ne se heurtent pas à des problèmes de financement – et de développer des dispositifs palliant leur variabilité, dont les scénarios élaborés par le réseau de transport de l’électricité et l’association négaWatt ont montré qu’ils étaient à notre portée.
Le Monde, « Utiliser l’épargne du livret A pour financer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires sans débat public, c’est inacceptable », tribune signée par Jérôme Blanc, économiste, Sciences Po Lyon ; Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, université Paris-I-Panthéon-Sorbonne ; Ludovic Desmedt, économiste, université de Bourgogne ; Alain Grandjean, économiste, président de la Fondation pour la nature et l’homme ; Wojtek Kalinowski, codirecteur de l’Institut Veblen ; Jérôme Trotignon, économiste, université Jean-Moulin-Lyon-III.
Lundi 6/3, 1h50
Estonie.
Des membres du Parti de la réforme et des partisans du Premier ministre Kaja Kallas, au centre, posent pour une photo à Tallinn, en Estonie, dimanche 5 mars 2023. Les électeurs estoniens ont voté dimanche lors d'une élection parlementaire que le Parti de la réforme de centre-droit du Premier ministre Kaja Kallas, l'un des plus fervents partisans de l'Ukraine en Europe, était considéré comme le favori pour remporter. (AP Photo/Sergei Grits) - traduction Deepl
Comme attendu, Kaja Kallas continue sur sa lancée. Le parti de la Réforme (centre droit) de la première ministre estonienne a remporté haut la main les élections législatives de dimanche 5 mars, avec 31,6 % des voix, devant la formation d’extrême droite EKRE (16 %), après le décompte des 402 des 405 bureaux de circonscriptions.
[…] Membre de l’Union européenne et de l’OTAN, l’Estonie, pays de 1,3 million d’habitants, a pris la tête des appels internationaux lancés l’année dernière en faveur d’une aide militaire accrue à l’Ukraine face à l’invasion de la Russie. L’aide militaire estonienne à l’Ukraine représente actuellement plus de 1 % de son PIB, soit la contribution la plus importante de tous les pays par rapport à la taille de leur économie.
Le Monde
Dimanche 5/3, 22h45
Nouvelle livraison de subsides dans les villages du sud-ouest de Tcherno.
L’association alsacienne Les Enfants de Tchernobyl vient de financer une nouvelle campagne de distribution d’aide alimentaire et sanitaire vers les familles qui en ont le plus besoin dans le villages entre Ivankiv et Poliské, au sud-ouest de la Zone. Les courses sont effectuées à Kiyv par l’équipe ukrainienne de l’association. Dix distributions de ce type ont été effectuées en 2022, pour un montant d’environ 56 000 euros.
Pour les familles concernées, dont les conditions de vie déjà précaires se sont dégradées du fait de la guerre, ces aides en nature apportent une vraie bouffée d’air et entretiennent l’espoir.
Dimanche 5/3, 21h50
Zapo.
Les négociations pour rendre la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) occupée par la Russie au contrôle de l’Ukraine ne progressent pas, a déclaré dimanche le ministre ukrainien de l’Énergie, Herman Halushchenko.
« La situation est actuellement au point mort », a déclaré le ministre de l’Énergie lors du téléthon national ukrainien « United News ».
[…] « Notre position, que nous exprimons sur toutes les plateformes internationales, est que toute négociation sur le ZNPP devrait être basée sur : premièrement, la démilitarisation de la centrale, deuxièmement, le retrait des employés (de l’entreprise nucléaire russe) de Rosatom du ZNPP. Troisièmement, le personnel ukrainien doit pouvoir faire fonctionner l’installation nucléaire sans pression », a déclaré le ministre.
« Mais en réponse à cela, nous avons reçu le décret nul et non avenu (du président russe Vladimir) Poutine selon lequel le ZNPP est une » propriété fédérale « », a déclaré le ministre de l’Énergie.
CNN, traduction automatique
Dimanche 5/3, 21h35
Realpolitik. Quelquefois, le marketing se cogne la réalité.
Le 24 février marquera le premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine. Nos caricaturistes ont dessiné des centaines de caricatures sur l'agression russe, se moquant de Poutine, condamnant les atrocités de la guerre, mettant en garde contre la menace d'une guerre nucléaire. Pour garder la guerre sous les projecteurs, nous avons créé une boîte à outils pour les médias sociaux avec 10 des meilleurs dessins animés dessinés au cours de l'année écoulée. N'hésitez pas à en partager un ou plusieurs sur l'un de vos réseaux sociaux. Il comprend également un diaporama vidéo.
Dimanche 5/3, 21h05
Friandise codée.
Dimanche 5/3, 20h50
Moteur.
Le 5 mars 1953, le dictateur russe Staline est mort. On dit qu'il a peut-être tué jusqu'à 20 millions de personnes - dans des exécutions politiques, des déportations forcées, des répressions, des famines forcées et de la négligence.
Dimanche 5/3, 0h00
L’Iran se rebranche à l’AIEA.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a salué, samedi 4 mars, des « discussions constructives » avec l’Iran. L’Iran a accepté de rebrancher les caméras de surveillance sur plusieurs sites nucléaires et d’augmenter le rythme des inspections, a déclaré, samedi à l’aéroport de Vienne, le directeur général de l’AIEA. Rafael Mariano Grossi revenait d’une visite de deux jours à Téhéran, où il a eu des entretiens au plus haut niveau, dont un avec le président iranien, Ebrahim Raïssi.
[…] « Nous avons stoppé l’hémorragie d’informations » dont dispose l’AIEA, a estimé M. Grossi. Ces derniers mois, faute de surveillance suffisante, l’agence avait dit ne plus être en mesure de garantir le caractère pacifique du programme nucléaire iranien.
Le Monde
Samedi 4/3, 18h05
Hiroshima reste un référentiel dans l’aplatissage de villes. Mais les armes conventionnelles s’en sortent très bien.
Regarde. Regardez longuement. Ce n'est pas un jeu informatique. Ce n'est pas Hiroshima après l'explosion nucléaire. C'est la ville de Maryinka, dans la région de Donetsk en Ukraine. C'est la "libération" du Donbass par la Russie. C'est le génocide russe en Europe. (traduction automatique)
Samedi 4/3, 17h55
Zapo, chapeau nuc.
Après un an d’occupation, la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia ne produit plus d’électricité et ne sert que de base militaire aux troupes russes, selon le maire exilé de la ville d’Energodar, qui abrite ce gigantesque complexe.
[…] « Pendant cette année d’occupation, ils ont transformé la plus grande centrale nucléaire d’Europe en base militaire », indique à l’Agence France-Presse (AFP) le maire Dmytro Orlov, 37 ans, selon qui les Russes savent « que l’armée ukrainienne ne tirera pas » sur le site pour éviter un incident. Les Russes utilisent la centrale comme « bouclier nucléaire pour placer du matériel militaire, des munitions et du personnel », souligne-t-il.
[…] Selon ses informations, au moins 1 000 militaires russes se trouvent actuellement sur le site de la centrale et à Energodar. « La plupart des troupes d’occupation sont basées à la centrale, car elles s’y sentent en sécurité », soutient le maire. Le nombre d’employés de la centrale a par ailleurs chuté de 11 000, avant l’invasion, à 6 500 actuellement, a indiqué à l’AFP l’opérateur nucléaire ukrainien, Energoatom.
Le Monde
Samedi 4/3, 14h45
A Zaporizhzhia, nos frappes de missiles ont encore pulvérisé un objectif militaire de tout premier plan connu sous le nom code OTAN "Immeuble d'habitation". La convention de Genève, qui interdit de frapper ces cibles, est un instrument de l'Occident décadent pour nous asservir.
Samedi 4/3, 14h30
Contrôle de la décadence.
L’Union biélorusse des artistes distribue un message sur les modifications apportées au Code de la République du Bélarus sur la culture. Selon cette dernière, désormais tous les organisateurs d’expositions, quelle que soit la forme de propriété, doivent informer les autorités du lieu, de l’heure des expositions, de leurs participants, et également fournir une liste des œuvres qui seront montrées au spectateur, joindre leur (travaux) photos. En d’autres termes, les autorités ont complètement pris le contrôle de l’activité d’exposition.
Reform, traduction automatique
Samedi 4/3, 14h30
L’objectif de Putler enfin dévoilé.
Samedi 4/3, 3h20
Nuc turc : une enclave russe ?
En mai 2023, le premier réacteur nucléaire turc recevra son premier combustible neuf. La centrale nucléaire d’Akkuyu, qui comprend quatre unités de réacteurs VVER-1200 de conception russe, devrait être pleinement opérationnelle d’ici 2026. Mais ces progrès se produisent dans un contexte d’inquiétudes croissantes quant à la stabilité de la coopération nucléaire turco-russe.
La Turquie importe déjà du gaz naturel de Russie, et l’accord nucléaire créerait une plus grande dépendance vis-à-vis de la Russie – pour la technologie nucléaire, le combustible nucléaire et la formation du personnel pour exploiter la centrale nucléaire. Cela s’accompagne d’un risque non négligeable ; La Russie a montré qu’elle pouvait utiliser la dépendance énergétique comme outil de marchandage politique.
[…] La quête d’Ankara pour l’énergie nucléaire remonte à la fin des années 1950. […] Fin 2002, la Turquie a lancé sa cinquième tentative en lançant à nouveau un appel d’offres international. Cette fois, cette décision était en partie motivée par des inquiétudes concernant la dépendance de la Turquie vis-à-vis du gaz russe. Mais le projet n’a reçu qu’une seule offre – de Rosatom, la société d’énergie nucléaire contrôlée par l’État russe – qui a été considérée comme trop chère.
[…] En 2008, après cinq échecs, la Turquie a de nouveau changé de stratégie, s’orientant désormais vers un accord intergouvernemental qui permettrait aux vendeurs de contourner les règles de concurrence et de devenir propriétaires de la centrale. En conséquence, en 2010, la Turquie et la Russie ont signé un accord de coopération nucléaire. [Pour rappel, la Turquie voulait s’affranchir de sa dépendance au gaz russe…]
[…] Dans le cadre de l’accord, Rosatom sera autorisé à construire, posséder et exploiter la centrale nucléaire d’Akkuyu avec une durée de vie de 60 ans – plus une éventuelle prolongation de 20 ans – jusqu’à son démantèlement, dont Rosatom sera également responsable. Rosatom fournira également le carburant et gérera les déchets générés tout en aidant la Turquie à constituer le capital humain nécessaire. En échange de tous ces services, la Turquie fournira gratuitement le site d’Akkuyu et s’engagera à acheter l’électricité produite pendant 15 ans à un taux fixe de 12,35 centimes de dollar par kilowattheure.
Bulletin of the Atomic Scientists, Pourquoi la Russie pourrait contrôler l’énergie nucléaire de la Turquie pendant les 80 prochaines années, traduction automatique & Deepl
Au-delà des risques politiques, pour rappel, le site d’Akkuyu est à 240 kilomètres de l’épicentre du séisme du février dernier.
Samedi 4/3, 3h05
Zapo. Le danger de l’eau.
Près d’un an après la saisie par la Russie le 4 mars 2022 de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia en Ukraine, l’installation reste dans un état précaire. Le site a subi des incendies, des dommages structurels et cinq pertes temporaires de toute l’alimentation électrique hors site à la suite de bombardements, et la connexion au réseau reste fragile. Les tentatives sans précédent de Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, pour créer une « zone de protection et de sécurité » autour de la centrale ont jusqu’à présent échoué.
[…] Comme la plupart des centrales nucléaires, l’installation de six réacteurs de Zaporizhzhia est située à proximité d’un plan d’eau qui sert de source froide ultime (UHS), un approvisionnement assuré en eau de son « système d’eau de service essentiel » qui permet d’éliminer la chaleur de désintégration radioactive. des réacteurs à l’arrêt et des piscines de désactivation.
[…] À Zaporizhzhia, l’approvisionnement en eau de l’UHS est fourni aux bassins de refroidissement du réservoir de Kakhovka, à 80 miles en aval de l’usine sur le fleuve Dnipro. Mais ces dernières semaines, des rapports indiquaient que le niveau d’eau du réservoir avait baissé et s’élevait à 13,98 mètres le 15 février, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique. Petro Kotin, président de l’entreprise publique ukrainienne Energoatom, a déclaré que si le niveau du réservoir descendait en dessous de 12,8 mètres, alors Zaporizhzhia ferait face à une urgence ; en dessous de 12 mètres la situation deviendrait « critique ». Si le niveau d’eau devient trop bas, les bassins de refroidissement eux-mêmes ne seront pas remplis et le système d’eau de service essentiel tombera en panne.
[…] Le défi auquel l’Ukraine est confrontée avec Zaporizhzhia, comme avec toutes ses installations nucléaires, est de trouver un équilibre entre le besoin d’électricité qu’elles produisent et le potentiel d’une catastrophe nucléaire face aux attaques russes continues contre l’infrastructure énergétique du pays.
Aucun pays ne devrait être contraint de prendre une telle décision. C’est pourquoi, si l’énergie nucléaire doit continuer à jouer un rôle dans l’approvisionnement énergétique du monde, la communauté internationale doit veiller à ce que les installations nucléaires et leurs infrastructures de soutien soient considérées comme strictement interdites dans tout conflit militaire.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Un ensemble d'images satellites du réservoir de Kakhovka le soir de l'invasion de l'Ukraine en février 2022 et en janvier 2023, montrant les changements récents du littoral. (Landsat/USGS)
Samedi 4/3, 3h00
La Gironde veut plus de nuc.
Plus d’un an s’est écoulé depuis le discours de Belfort, lors duquel le président de la République a annoncé sa volonté de construire six réacteurs pressurisés européens (EPR) de nouvelle génération et de lancer des études pour en construire huit autres. Pour plusieurs élus locaux, la centrale nucléaire du Blayais, dans l’estuaire de la Gironde, serait une candidate idéale pour accueillir ces futurs EPR2. Les écologistes, eux, ne voient pas les choses de la même manière.
[…] En janvier 2023, la sénatrice écologiste de Gironde, Monique de Marco, a fait voter un amendement rendant impossible l’installation de nouveaux EPR «dans une zone inondable ou ayant subi des inondations ou des submersions marines». L’élue a rappelé le passage de la tempête Martin en 1999, où «la Gironde a frôlé la catastrophe», avec deux des quatre réacteurs arrêtés en urgence et l’évacuation de la ville de Bordeaux, située à une soixantaine de kilomètres, envisagée.
Un contretemps que les parlementaires de la majorité présidentielle et du Rassemblement national ont prestement combattu à l’unisson à l’Assemblée nationale. Le 2 mars au soir, lors d’un examen du texte par la commission des Affaires économiques, l’alinéa ajouté par la sénatrice écologiste sous l’article 6 du projet de loi a été supprimé. […] les députés du RN ont justifié cette décision en expliquant qu’ils préféraient «laisser à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la responsabilité de fixer des normes particulières en fonction des sites».
Le Figaro
Vendredi 3/3, 23H50
Contre-pied.
A Onkalo, en Finlande, l’espèce humaine s’apprête à enterrer les excréments radioactifs de son génie technologique. Ces déchets devront rester inaccessibles pendant quelque chose comme 100 000 ans, un temps qu’aucune structure de pensée humaine n’a jamais appréhendé. Aucun continuum humain n’a cette durée.
Pour embrasser un instant cet impensé, il faut trouver des astuces. C’est l’intérêt de la littérature.
Arte diffuse depuis ce soir la série White Wall. A quelques jours de l’inauguration d’un site de dépôt profond, une équipe de foreurs tombe sur un mur. Sa matière est inconnue sur terre, il enferme quelque chose, il est là depuis très longtemps.
Ce contre-pied magnifique en dit long sur nos fictions civilisationnelles et nos priorités.
Vendredi 3/3, 20h05
Des salariés comme les autres ?
« Compte tenu du débat qui s’ouvre au Sénat » sur l’article 1 concernant la suppression des régimes spéciaux de retraite, « les agents d’EDF des centrales nucléaires se mettent en grève et baissent dès cet après-midi la production d’électricité », a annoncé la Confédération générale du travail (CGT).
[…] Le site Internet d’EDF répertoriait des baisses de charge dans plusieurs centrales. Celles de Flamanville (Manche), Paluel (Seine-Maritime) et Saint-Alban (Isère) étaient touchées par des baisses équivalant au total à un peu plus de 1 000 MW, selon le fournisseur d’électricité, soit la puissance d’un réacteur nucléaire, mais le mouvement « a vocation à s’étendre », affirme la CGT. « On vient d’appeler à généraliser, y compris dans l’hydraulique », a déclaré Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la CGT-Energie.
Le Monde
Vendredi 3/3, 19h40
Vieille méthode.
Biélorussie : Un tribunal biélorusse a condamné le lauréat du prix Nobel Ales Bialiatski à 10 ans de prison. Le tribunal a jugé le militant des droits de l'homme coupable de contrebande, rapporte TASS.
Vendredi 3/3, 19h35
Armée des ombres.
Vendredi 3/3, 19h30
Décentralisation.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annonce la livraison de panneaux solaires à l’Ukraine dont les sites énergétiques sont visés par des drones programmés pour s’abattre et par des missiles russes. L’agence de presse Interfax-Ukraine précise qu’il s’agit de 5 700 panneaux solaires de l’Italien ENEL. « La décentralisation progressive du système énergétique de l’Ukraine est une garantie de sa sécurité et de sa résistance aux attaques de la Russie », a souligné German Galushchenko, le ministre de l’énergie ukrainien.
Le Monde
Jeudi 2/3, 23h05
Incendie anti-nuc.
Un incendie à grande échelle près d'une centrale nucléaire en Argentine a laissé la moitié du pays sans électricité. L'incendie s'est déclaré en plein air, affectant d'importantes lignes électriques dans la zone côtière. La panne d'électricité survient au milieu de la chaleur et de la sécheresse dans le pays. (traduction automatique)
Jeudi 2/3, 22h50
Rebondissement dans l’affaire des nouilles.
Une sorte de dicton russe le dit : quand quelqu’un vous raconte des carabistouilles, il vous accroche des nouilles aux oreilles. Un député de la Douma s’est filmé dans cette situation lors du discours de Putler à la nation.
Russie : Les services de sécurité ont rédigé un rapport pour "discrédit de l'armée" à l'égard du député de la Douma de la région de Samara du parti communiste Mikhail Abdalkin pour avoir regardé le discours de Poutine du 21 février, avec des nouilles qui pendaient aux oreilles.
Jeudi 2/3, 22h40
Affaires crypto-militaires.
Bon. L’avion radar A-50 attaqué au sud de Minsk par une paire drones de la résistance biélorusse a volé vers la Russie, selon une vidéo officielle. Il n’a pas l’air abimé. Mais Bypol, qui avait relayé/revendiqué l’attaque a publié la vidéo d’un petit drone se posant sans encombre sur l’antenne de l’appareil : un tour de repérage en attendant la preuve des explosions, paraît-il.
L’attaque en Russie par des infiltrés/saboteurs/résistants permet au FSB de dire qu’il leur ont botté le cul sévère, et à Putler que « vous voyez, voilà les terroristes que nous combattons là-bas ». A suivre.
Aussi flous soient-ils, les échanges de tirs survenus jeudi sont parmi les premiers signalés sur le sol de la Fédération de Russie depuis le début de la guerre, ce qui marque une évolution notable dans la perception russe du conflit. Quelques jours avant de lancer l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, le 24 février 2022, Moscou avait déjà évoqué, dans une mise en scène grossière, une incursion de soldats et de blindés ukrainiens sur son territoire – un épisode parmi d’autres également censés préparer l’opinion à l’offensive à venir.
Le Monde
Le "Corps des volontaires russes" déclare qu'il est venu dans la région de Briansk pour montrer aux compatriotes qu'il y a de l'espoir que le peuple russe libre avec des armes à la main puisse combattre le régime. (traduction automatique)
Jeudi 2/3; 21h10
Zapo. Rien de neuf (cé-pas-nou).
Les autorités d’occupation russes pourraient tenter de restreindre davantage la présence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) pour forcer la reconnaissance de facto de la propriété russe de la centrale.
[…] La porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MFA), Maria Zakharova, a affirmé le 22 février que le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies avait reporté indéfiniment la rotation du personnel de l’AIEA sans motif valable, affirmant que la Russie s’était engagée à assurer le passage en toute sécurité du personnel de l’AIEA vers le ZNPP. Le responsable de l’occupation de l’oblast de Zaporijia, Vladimir Rogov, a affirmé le 1er mars que les agences de renseignement occidentales avaient interrompu la rotation de routine de la mission de l’AIEA afin d’accuser la Russie de créer des obstacles pour l’AIEA. Les responsables russes et d’occupation ont déjà critiqué la présence de l’AIEA au ZNPP, comme Rogov accusant l’AIEA en janvier de jouer un rôle politique au ZNPP pour soutenir l’Ukraine.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 1er mars, traduction automatique
Jeudi 2/3, 19h25
En France, des communes gèlent les permis de construire par manque d’eau.
Après un été 2022 caniculaire et une sécheresse hivernale exceptionnelle, l’état des nappes phréatiques est critique dans de nombreux villages et villes de France. L’État prépare un plan eau pour mieux gérer la ressource mais la situation est telle que des communes ont décidé de ne plus accepter de nouveaux arrivants. « C’est une décision difficile que nous ne prenons pas de gaîté de cœur », souligne François Cavallier, maire de Callian. « Mais il est inconcevable pour nous de faire venir de nouveaux habitants en leur disant qu’il n’y a plus d’eau au robinet », ajoute l’élu.
[…] La décision inédite, non rétroactive, est à la hauteur de la gravité de la situation. La France vient en effet de connaître une période de 30 jours sans pluie, ce qui ne s’était jamais produit à cette saison. « Nous vivons une canicule d’hiver qu’on ne voit pas et dont on ne comprend pas le danger. Pourtant cela a un impact majeur sur l’ensemble du cycle de l’eau », souligne Emma Haziza.
[…] « Après 7 années successives de manque d’eau, nous atteignons les limites de notre système », reconnaît Emma Haziza. « La sécheresse change de forme et des premières villes sont confrontées à des ruptures en alimentation d’eau », ajoute la spécialiste. « Et ce n’est qu’un début », indique-t-elle. Le Var est aux avant-postes. Le département a été classé en « alerte sécheresse » en hiver, du jamais vu.
Les Échos
J’espère que ces considérations s’appliqueront (bon sens naïf) aux chantiers nucs.
Jeudi 2/3, 17h20
Un logement social pour l’atome ?
Le gouvernement s’entête chaque jour un peu plus dans l’absurdité de vouloir construire au moins 6 nouveaux réacteurs nucléaires EPR dans la décennie qui arrive.
🤔 Problème : il faut trouver au moins 50 milliards d’€ pour les financer (au minimum, donc sans doute beaucoup plus dans un secteur coutumier des explosions de budget). Mais qui pourrait bien prêter de l’argent pour des projets pharaoniques dont le retour sur expérience des têtes de série est complètement désastreux ? (explosion du coût, des délais, malfaçons multiples sur des structures essentielles du réacteur, la liste est longue).
💡Eurêka : en ce début février 2023 la presse a relayé une information sur un projet du gouvernement qui consisterait à trouver l’argent nécessaire en le ponctionnant sur le livret A des français 😡. Ce livret d’épargne possédé par 55 millions de personnes et qui représente plus de 375 milliards d’économies est à la base sensé financer des programmes de construction de logements sociaux.
Ce changement de cap possible de l’utilisation de nos économies vers des projets qui sont loin de faire l’unanimité est scandaleux. Un déni de démocratie de plus qui consisterait à faire encore payer aux français un avenir qu’ils n’ont pas choisi. Si cette proposition est encore au stade de projet pour l’exécutif, c’est la Caisse des Dépôts qui devrait trancher si cette demande est légitime.
Sortir du nucléaire
Jeudi 2/3, 11h30
Coût.
Commentaire : "Pour la plupart, du matériel militaire excédentaire qui a été payé depuis longtemps." Commentaire : "Cela semble être une très bonne affaire pour les États-Unis. Avec 5,7 % du budget def, ils ramènent pratiquement l'armée russe à l'âge de pierre." Commentaire :"La France doit faire bien plus ! Tout ce qui est inférieur à 5 % est vraiment embarrassant, compte tenu de la faiblesse des budgets de défense européens." Commentaire :"Je pense que l'Estonie a dépensé 45% du sien."
Jeudi 2/3, 1h20
Charcuterie gravitaire.
Jeudi 2/3, 0h55
Euphémisme.
C’était, en janvier dernier, un banal jour d’examen à l’institut de linguistique de Moscou. Au milieu des questions d’épreuves orales, dans l’anonymat d’une salle de classe, l’élève s’est vu interroger : « définissez ce qu’est un ‘euphémisme’ et donnez des exemples ». Anodine, la question du professeur n’était pas a priori politique. La réponse, elle, n’a pas manqué de malice. « ‘L’opération militaire spéciale’ est un bon exemple actuel de formulations atténuées qu’on utilise pour éviter des expressions plus choquantes et déplaisantes, mais plus crues et réelles… », a répliqué l’élève, du tac au tac. Le professeur lui a répondu par un sourire complice.
[…] Depuis un an, depuis le 24 février 2022 et le début de « l’opération militaire spéciale » du Kremlin en Ukraine selon la litote officielle, les sociétés civiles russes se sont habituées à la fois aux expressions simplistes et aux circonvolutions symboliques.
Le Grand Continent, Benjamin Quénelle
RUSSIE, MOSCOU - 17 FÉVRIER 2023 : Un pionnier lit un journal lors d'un concert marquant le 30e anniversaire du rétablissement du Parti communiste russe dans la salle des piliers de la Maison des syndicats. Photo Alexander Shcherbak/TASS/Sipa USA - traduction automatique
Seuil du deuil.
Entre deuil et colère, les réactions se sont pareillement multipliées en Russie après l’annonce de la mort de près de leurs 100 soldats, tués par une frappe ukrainienne le soir du dernier Nouvel An dans un bâtiment où ils étaient stationnés à Makiïvka, en plein Donbass supposé être sous contrôle russe. Le bilan était sans doute plus élevé mais les autorités sont sagement restées sous le seuil des 100 décès pour éviter la nécessité d’organiser un deuil national. En dix mois d’« opération spéciale », c’était la première fois qu’elles admettaient un tel revers et, surtout, un tel lourd bilan. Sur les réseaux sociaux, et même à la télévision, quelques signes de contestation sont apparus. Néanmoins, toute relative, la transparence du Kremlin est restée bien orchestrée. Et la propagande, de nouveau, a pu manipuler les opinions et préparer la société. La large couverture médiatique de ces soldats morts a en fait permis de nourrir des appels à la revanche et de servir le narratif officiel en vue, possiblement, d’une intensification de l’offensive et d’une nouvelle vague de mobilisation militaire.
Op. Cit.
Agent de l’étranger.
Bien avant le conflit ukrainien, sociologues et hommes politiques indépendants estimaient, sans vrais supports statistiques fiables à l’appui, que 15 à 20 % des Russes en âge de voter pourraient s’exprimer contre le Kremlin de Vladimir Poutine si le système politique et médiatique le permettait, si les élections étaient libres. Aujourd’hui, une proportion similaire s’oppose sans doute à l’offensive en Ukraine. L’expression de cette opposition, avec un possible effet boule de neige dans la population, est d’autant plus difficile que, après plus de 22 000 arrestations lors des premières semaines de conflit, toutes formes de démonstration ont été bannies.
[…] En 2022, [la tactique des autorités] était d’entretenir la peur et de contraindre les rebelles — en particulier les médias critiques — à respecter des règles très strictes. Par exemple, une organisation classée « agent de l’étranger », étiquette infamante qui de surcroît complique son travail, était tolérée à condition de s’en tenir au respect de ces contraintes à la fois lourdes et humiliantes. Il s’agit par exemple […] pour chaque publication, y compris sur les réseaux sociaux, ajouter le message : « ceci est diffusé par une organisation reconnue agent de l’étranger ». […]
En 2023, c’est désormais la pure et simple interdiction et mise au ban, à l’image de Meduza nommée le 25 janvier « organisation indésirable ». Toute participation aux activités d’un média déclaré « indésirable » est passible d’une peine jusqu’à quatre ans de prison pour les journalistes et jusqu’à six ans de prison pour ses organisateurs. Le signal est d’autant plus clair que même la publication des articles de Meduza sur les réseaux sociaux par des internautes peut potentiellement être vue comme une « participation » à ses activités et donc peut aussi entraîner des poursuites judiciaires.
Op. Cit.
Impensable.
La vraie victoire de Vladimir Poutine n’est donc pas seulement d’avoir anéanti l’opposition et écrasé la société civile mais avant tout d’avoir orchestré cette apathie générale. Afin de mieux garder les mains libres, le Kremlin a encouragé une mentalité d’indifférence et de passivité. Très organisée, avec des effets profonds, la propagande — pas seulement à la télévision mais aussi à l’église, à l’école, à l’université, dans les milieux culturels et sportifs… — a non seulement bourré les crânes mais a surtout vidé les regards. Souvent grossière, elle a diffusé par exemple cette idée de la supériorité des Russes face aux Occidentaux sur le plan spirituel et culturel. Mais, systématique et durable avec des effets sous-estimés, elle a surtout imposé une forme de relativisme. Elle a réussi à insuffler le scepticisme face aux faits et le fatalisme face aux vérités. D’où le rejet en bloc des allégations sur les atrocités qu’ont commis les soldats russes en Ukraine. Aux yeux de la majorité des Russes, c’est impensable de la part des héritiers de l’armée du « pays vainqueur du fascisme » qui, présentés en soldats protecteurs et non-agressifs, ne visent jamais des cibles civiles.
Op. Cit.
Pars !
Trois décennies après la fin de l’URSS qui avait fait naître des espoirs dans un pays sans tradition démocratique, cette vague généralisée d’apathie face au conflit en Ukraine contraste avec les manifestations anti-Kremlin de 2011-2012. Dix ans avant « l’opération militaire spéciale », jusqu’à 100 000 manifestants criaient « Ukhodi ! » dans les rues de Moscou. Ce « Pars ! » visait Vladimir Poutine. La classe moyenne dynamique avide de libertés politiques qui protestait alors s’est depuis assagie, rattrapée par les préoccupations du quotidien.
Op. Cit.
Mercredi 1/3, 23h25
Déploie tes membres supérieurs et envole-toi.
Meduza - Discours de Vladimir Poutine à l'Assemblée fédérale diffusé sur un écran extérieur en Crimée annexée à la Russie, le 21 février 2023 - Photo Alexey Pavlishak / Reuters / Scanpix / LETA
Mercredi 1/3, 23h20
Plan de paix chinois (suite).
[…] Le plan de paix que la Chine a publié à l’occasion de l’anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie est vague, contradictoire et évite en grande partie de dire quoi que ce soit de nouveau ; l’aspect le plus notable de la proposition est sans doute que la Chine a fait une déclaration sur la guerre. Selon l’expert chinois Temur Umarov, l’ambiguïté du document est normale.
[…] « Pékin veut retarder son inévitable conflit avec les États-Unis. Il sera dans une bien meilleure position si cette confrontation ne se produit pas maintenant à cause de la guerre avec l’Ukraine, mais un peu plus tard – dans 20 à 30 ans – lorsque la Chine sera bien mieux préparée, » il a dit.
Dans le même temps, l’expert a déclaré que les informations faisant état de plans pour la Chine d’envoyer 100 drones de frappe à la Russie ne sont pas surprenantes, car un changement de régime en Russie serait le pire des scénarios pour Pékin.
« Si le régime de Poutine ne résiste pas à la pression, pour ainsi dire, et s’effondre vraiment à la suite de la guerre, ce sera une grande perte pour la Chine, car elle devra construire de nouvelles relations avec un nouveau gouvernement, tandis que on ne sait pas quelle sera la nature politique de ce gouvernement – et c’est une tâche difficile », a-t-il déclaré.
Meduza, traduction automatique
Mercredi 1/3, 20h45
Dans l’abri.
Mercredi 1/3, 0h00
Zapo : mise à jour mon cul.
Le bruit des tirs d’artillerie près de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) et la perte temporaire de sa seule ligne électrique de secours restante ont de nouveau souligné les risques persistants de sûreté et de sécurité nucléaires pendant le conflit militaire dans le pays, a déclaré le directeur général de l’International Agence de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a déclaré aujourd’hui.
Le directeur général s’est également dit préoccupé par les retards persistants dans la rotation de l’équipe d’experts de l’AIEA actuellement sur le site de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, qui aurait dû être remplacée par une nouvelle équipe il y a plus de trois semaines.
Il a dit qu’il espérait que la rotation pourrait enfin avoir lieu plus tard cette semaine et a renouvelé son appel à des efforts constructifs de la part de toutes les parties concernées pour que cela se produise, affirmant que l’important travail de sûreté et de sécurité nucléaires de la Mission d’appui et d’assistance de l’AIEA à Zaporizhzhya (ISAMZ) était dans l’intérêt de tous.
Les experts de l’AIEA qui sont maintenant au ZNPP depuis début janvier ont rapporté au siège qu’une vingtaine de « détonations » ont pu être entendues hier après-midi, apparemment dans les environs de l’usine, qui est située sur la ligne de front d’une zone de combat active.
AIEA, mise à jour 148, traduction automatique