2023 : mini-journal de guerre – mai
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW, GPSJam
- Le mini-journal de février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars, avril
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Mercredi 31/5, 23h50
Anniversaire.
Sviatlana Alexievich a eu 75 ans aujourd'hui. En souhaitant à notre brillante écrivain, journaliste et lauréate du Prix Nobel bonne santé et énergie pour écrire ses livres étonnants. "Nous étions trop naïfs pour penser que nous avions vaincu le communisme si facilement", a-t-elle dit un jour. Comme elle avait raison. (traduction automatique)
Mercredi 31/5, 19h20
Couper les ponts.
Une capture d'écran d'une vidéo largement diffusée sur les médias sociaux montre une forte explosion sur la route menant au monument des Trois Sœurs, à la frontière entre le Belarus, la Russie et l'Ukraine. Tiré de Telegram/RVvoenkor
Les autorités ukrainiennes ont déclaré qu’une explosion près du monument des Trois Sœurs, à la frontière entre le Belarus, la Russie et l’Ukraine, mardi, était due au fait que les forces russes avaient fait sauter la route Tchernihiv-Bryansk.
CNN, traduction Deepl
Mercredi 31/5, 6h00
Faux soudeurs.
L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été alertée sur la présence de plusieurs soudeurs faussement qualifiés sur le chantier du réacteur expérimental international Iter, à Cadarache, dans le sud de la France, a-t-on appris mardi auprès du gendarme du nucléaire en France.
Selon une lettre datée du 4 mai et publiée sur son site internet, l’ASN a été informée dès « courant mars de la détection de falsification de qualifications de soudeurs » au sein de ce site de recherche.
C’est la direction d’Iter elle-même qui a porté à la connaissance de l’ASN « la découverte de falsifications dans les certificats de qualification concernant des soudeurs intervenant sur le chantier de construction », a indiqué à l’AFP l’ASN, confirmant des informations du Canard enchaîné à paraître mercredi.
[…] De son côté, « Iter a pris des mesures immédiates non seulement pour écarter ce prestataire en particulier, mais également pour disqualifier toutes les soudures effectuées par ces personnes et pour procéder à une évaluation complète de toutes les certifications de soudage, à l’échelle du site », a expliqué à l’AFP Laban Coblentz, responsable de la communication du site.
Selon l’ASN, « le risque d’irrégularité peut être aggravé par le contexte actuel de très fortes tensions sur les métiers du soudage, qui amènent les entreprises prestataires et leurs salariés à faire face à une très forte demande, et les donneurs d’ordre à aller chercher des professionnels au-delà de leurs partenaires habituels ».
Ces pénuries de main-d’oeuvre tombent mal au moment où le pays s’apprête à relancer le nucléaire et où EDF mène un vaste programme de vérification et de réparation de soudures à risques de fissures sur des tuyauteries d’urgence.
Projet colossal qui vise à révolutionner la production d’énergie, avec moins de déchets radioactifs et sans risque d’accident nucléaire, le réacteur de fusion nucléaire Iter fait face à des aléas de construction qui pourraient occasionner un retard de plusieurs années.
Connaissance des énergies
Mercredi 31/5, 5h45
Drones sur Moscou.
D’après le ministère de la défense russe, huit appareils ont été détruits avant d’atteindre leur cible. « Trois ont été supprimés à l’aide d’équipements électroniques. Ils ont perdu le contrôle et ont dévié de leur cible. Cinq autres ont été abattus par le système de missiles sol-air Pantsir-S de la région de Moscou », a-t-il annoncé. La chaîne Telegram Baza, qui dit disposer de bonnes sources au sein des services de sécurité, parle, elle, de vingt-cinq drones environ.
Le raid visait certains des quartiers les plus huppés de la capitale russe, notamment la perspective Lénine, une grande artère moscovite tracée sous Staline, dans l’ouest de Moscou, où réside l’élite du pays, à commencer par le président lui-même. Sergueï Sobianine, le maire de la ville, a fait état de deux blessés, dont l’un a été hospitalisé. Les habitants de plusieurs appartements ont été brièvement évacués.
[…] Selon Brynn Tannehill [experte en analyse technique chez Rand Corporation], elles vont devenir beaucoup plus fréquentes, parce que ces drones sont bon marché, qu’ils ont un effet psychologique important et qu’ils sont beaucoup moins coûteux que les missiles utilisés pour les abattre. « C’est donc un moyen d’imposer des coûts importants à l’adversaire à moindres frais mais, dans les mois qui viennent, nous allons voir les Ukrainiens utiliser des armes de plus en plus sophistiquées », pense-t-elle, évoquant notamment des systèmes balistiques qu’ils ont commencé à mettre au point avant la guerre, Ceux-ci pourraient leur permettre de frapper en profondeur sans exposer leurs alliés occidentaux au « risque d’escalade ».
Le Monde
Mercredi 31/5, 5h30
OTAN.
Les États-Unis s’attendent à ce que l’adhésion de la Suède à l’OTAN soit achevée « dans les semaines à venir », selon le secrétaire d’État Antony Blinken.
« Nous n’avons aucun doute sur le fait que cela peut se faire, que cela devrait se faire et que nous nous attendons à ce que cela se fasse », a déclaré M. Blinken lors d’une conférence de presse à Luleå, en Suède, avec le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.
[…] Le président américain Joe Biden a déclaré s’être entretenu lundi avec le nouveau président turc Recep Tayyip Erdoğan et avoir discuté de la possibilité d’approuver la vente de nouveaux avions de combat américains si la Turquie abandonne ses objections à l’adhésion de la Suède à l’OTAN.
Toutefois, M. Blinken a déclaré que l’administration considérait ces deux questions comme distinctes.
« De notre point de vue, nous pensons que les deux doivent aller de l’avant et le faire le plus rapidement possible – c’est-à-dire l’adhésion de la Suède – et nous irons de l’avant avec le paquet de F-16 », a déclaré M. Blinken.
Le secrétaire d’État a également déclaré qu’il était « approprié » que chaque membre ait son mot à dire sur l’adhésion de nouveaux membres à l’alliance.« Chaque membre prend l’engagement solennel envers tous les autres membres de se porter à leur défense s’ils sont victimes d’une agression, et il est donc important que chaque membre ait son mot à dire dans ce processus », a-t-il déclaré.
CNN, traduction Deepl
Mercredi 31/5, 0h55.
Zapo. C’est vrai que ça va mieux en le disant.
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a appelé mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU la Russie et l’Ukraine à soutenir cinq « principes concrets » pour assurer la sécurité de la centrale ukrainienne de Zaporijia et ainsi éviter un « accident nucléaire ».
[…] Parmi [ces principes], « il ne doit y avoir aucune attaque d’aucune sorte depuis ou contre la centrale, en particulier ciblant les réacteurs, le combustible usé ou d’autres infrastructures, ou le personnel ». Ces principes incluent également que le site ne soit pas utilisé pour stocker des armes lourdes ou du personnel militaire et que la centrale ne puisse être déconnectée du réseau électrique.
Le Monde
Mercredi 31/5, 0h50
Oh, misérable délectation…
A la question d’un journaliste qui demandait au patron du Groupe Wagner de réagir à l’attaque de drones à Moscou et dans la région, Evgueni Prigojine, comme à son habitude, n’a pas mâché ses mots, mardi, dans une réponse mise en ligne sur son compte Telegram. « En tant que personne qui touche sa bille dans ce domaine, je peux vous raconter qu’il y a plusieurs années, il fallait s’occuper de mettre en place des programmes, que nous sommes en retard de plusieurs années par rapport à notre adversaire (…), et peut-être même de plusieurs dizaines d’années. Mais, pour les rattraper, nous ne faisons juste, mais juste absolument rien (…) », a-t-il commencé.
« Maintenant, en tant que citoyen de la Fédération de Russie, je veux vous répondre de la façon suivante à propos des drones qui volent au-dessus de Moscou », a-t-il ensuite vociféré à l’adresse du ministère de la défense. « Espèces d’enfoirés puants, qu’est-ce que vous fabriquez ? Vous êtes des salopards, arrachez vos derches des bureaux dans lesquels on vous a mis pour protéger le pays. Vous avez fait que dalle pour avancer. Pourquoi, bordel, vous laissez ces drones arriver à Moscou, jusqu’à la Roubliovka [quartier de la banlieue ouest de Moscou où se trouvent les datchas des hauts fonctionnaires, de l’élite, des people… S’y trouvaient également les datchas de Lénine et de Staline], jusqu’à chez vous. Et puis merde, qu’ils aillent foutre le feu à vos maisons !” »
Le Monde
Mardi 30/5, 23h50
Hé, voisin !
Lituanie : L'Inspection d'État lituanienne pour la sûreté de l'énergie nucléaire (GIBAE) a envoyé une notification au ministère des situations d'urgence de Biélorussie concernant la nécessité d'arrêter 2 unités de la centrale nucléaire d'Astravets.
« La plupart des questions de sûreté nucléaire ne sont toujours pas résolues. La GIBAE a rappelé qu’elle attendait toujours des réponses aux questions de sûreté soulevées concernant la sélection et l’évaluation des sites, la résilience de certains équipements critiques pour la sûreté de la centrale nucléaire biélorusse aux événements sismiques et aux conséquences d’un accident d’avion commercial majeur, la mise en œuvre des recommandations sur les tests de résistance, l’évaluation probabiliste de la sûreté, l’évaluation des risques d’incendie et d’autres questions de sûreté », a déclaré la GIBAE dans un communiqué.
La GIBAE demande aux autorités biélorusses d’expliquer les informations divulguées selon lesquelles le circuit de refroidissement du réacteur de l’unité 2 de la centrale était contaminé par des substances organiques et le circuit de circulation secondaire de l’unité 1 était contaminé par des radionucléides. L’inspection vise également à obtenir des éclaircissements sur les lacunes dans la fixation de la cuve du réacteur, ainsi que sur les défauts identifiés et les travaux en cours.
« L’objectif est d’obtenir des informations de la part du Belarus sur les limites d’activité établies pour les radionucléides rejetés dans l’environnement. La GIBAE demande également au ministère des situations d’urgence et aux autres institutions biélorusses responsables de publier les recommandations formulées lors des missions d’experts internationaux et les résultats de leur mise en œuvre, et de fournir les informations supplémentaires nécessaires pour mieux prévoir les éventuels rejets accidentels », peut-on lire dans la déclaration.
Des copies de la lettre ont été envoyées à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à la Commission européenne, au Groupe des régulateurs européens de la sûreté nucléaire (ENSREG) et à l’Association des régulateurs de la sûreté nucléaire d’Europe occidentale (WENRA).
Delfi, traduction Deepl
Mardi 30/5, 23h45
Aux grands maux.
Russie : Le nationaliste Rogozin, ex-directeur remercié de Roscosmos, a demandé que le GPS soit bloqué dans toute la Russie et que toutes les stations GPS du pays soient désactivées. Il a suggéré qu’en guise d’alternative, « on apprenne à utiliser les instruments et les cartes ».
Rebecca Rambar, Twitter
Lundi 29/5, 22h45
Souvenir de Marioupol.
Une centaine de soldats russes auraient été tués et plus de 400 blessés lors d’une frappe de missiles Storm Shadow contre un ancien centre de soins dans le village de Yurivka, près de Marioupol, rapporte Piotr Andriouchtchenko, conseiller en exil du maire de Marioupol, citant des résistants locaux. Une station de communication et un système de guerre électronique auraient été détruits lors de cette attaque. Selon M.Andriouchtchenko, la frappe a détruit un bâtiment de cinq étages abritant un centre de santé converti en caserne, pouvant accueillir jusqu’à 650 soldats et les Russes ont évacué les morts et les blessés à bord de camions, car ils n’avaient pas suffisamment d’ambulances.
Le Monde
Lundi 29/5, 22h20
Vodka à l’eau bénite.
Russie : L'Église orthodoxe & le ministère de l'Intérieur à Komi ont convenu de coopérer. Le "potentiel de l'orthodoxie sera utilisé pour [...] renforcer la stabilité dans la société, surmonter la dégradation spirituelle, réduire le niveau de criminalité dans la région". [La source n'est pas citée]
Le point sur les religions en France [divulgachons : ça baisse]. Quant à l’alcool, où es-tu, toi, de tes Alcoolisations Ponctuelles Importantes (API) ?
Lundi 29/5, 21h30
La minute pédago.
La partie difficile de la propagande est que le passé change si rapidement que vous n’avez aucune idée de ce qui se passera hier.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Lundi 29/5, 21h00
Turquie.
ANKARA, 29 mai 2023 – Le second tour de l’élection présidentielle de Türkiye s’est bien déroulé et a donné aux électeurs la possibilité de choisir entre de véritables alternatives politiques, mais s’est caractérisé par un langage de plus en plus incendiaire et discriminatoire pendant la période de campagne. La partialité des médias et les restrictions continues à la liberté d’expression ont créé des conditions de concurrence inégales et contribué à un avantage injustifié du titulaire, ont déclaré des observateurs internationaux dans un communiqué aujourd’hui.
La mission conjointe du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE, de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE (AP OSCE) et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a constaté que bien que les autorités électorales aient introduit certaines réglementations avant la premier tour pour assurer le bon déroulement d’un second tour potentiel, la législation ne traite pas d’aspects importants de la tenue de seconds tours, ce qui a un impact négatif sur la sécurité juridique et la stabilité du cadre juridique global.
Alors que les candidats ont pu faire campagne librement, les partisans de certains partis d’opposition ont continué de faire l’objet d’actes d’intimidation et de harcèlement. Des propos incendiaires et discriminatoires ont été tenus de part et d’autre, avec des accusations mutuelles de collaboration avec des organisations terroristes. […]
OSCE, Second tour de l’élection présidentielle turque, traduction automatique
Le Grand Continent publie une analyse sur l’élection turque.
Une citation célèbre dans la politique turque, prononcée par l’un des génies oratoires historiques de ce pays, le défunt président Suleyman Demirel, revient comme un mantra avant toutes les élections : « Chaque gouvernement peut être renversé par la casserole qui se trouve dans la cuisine. » Voilà une façon plus élégante de dire : « C’est toujours une question d’économie. » Mais la politique est parfois plus compliquée que cela — et Recep Tayyip Erdogan vient de le prouver.
Le Grand Continent, Derin Koçer, La victoire du système Erdogan
Lundi 29/5, 20h55
Pologne : on ferme !
La Pologne a imposé de nouvelles sanctions contre 365 citoyens biélorusses, dont 159 députés, et annoncé la suspension du seul passage de la frontière avec ce pays pour les camions immatriculés en Biélorussie et en Russie, a annoncé le ministère de l’intérieur polonais. L’unique passage routier de la frontière polono-biélorusse, à Kukuryki, sera « suspendu sine die à compter du 1er juin », selon un arrêté ministériel publié lundi.
Selon le ministère, cette décision répond « au maintien du verdict draconien dans l’affaire Andrzej Poczobut », un journaliste polono-biélorusse condamné à huit ans de prison pour avoir critiqué le régime du président, Alexandre Loukachenko. Vendredi, un tribunal biélorusse a rejeté son appel et confirmé la peine. […]
Le Monde
Le président polonais a donné lundi son aval à la création d’une commission d’enquête sur « l’influence russe en Pologne ». Composée de neuf membres choisis par la chambre basse, dominée par le camp nationaliste populiste, la commission pourra décider si les responsables politiques du pays ont succombé à l’influence russe dans les années 2007-2022, et les condamner, sans contrôle effectif de la justice, selon les observateurs, qui tirent la sonnette d’alarme.
La personne jugée coupable pourra être interdite d’occuper des postes publics qui donnent accès aux finances publiques et aux informations classifiées, et ce pendant dix ans, afin « de l’empêcher d’agir à nouveau sous influence russe au détriment des intérêts de la République de Pologne », en vertu de cette loi.
Le Monde
Lundi 29/5, 17h35
Zapo : 100% de continuité.
A ce stade, la grosse centrale de Zaporijia reste le clou rouillé dans le beau discours du renouveau nucléaire : la vulnérabilité de ces installations est une aubaine militaire.
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, présentera mardi à l’ONU une proposition pour protéger la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par l’armée russe, dans l’espoir de trouver un accord avant une possible contre-offensive de Kiev.
« M. Grossi prévoit d’informer le Conseil de sécurité de l’ONU de la situation en terme de sûreté nucléaire » à Zaporijjia « lors d’une réunion le 30 mai présidée par la Suisse », selon une déclaration de l’AIEA transmise à l’AFP.
[…] Initialement évoquée, l’idée d’une zone démilitarisée autour du site a été abandonnée pour privilégier des mesures réalistes, acceptables à la fois par Kiev et Moscou.
« C’est très simple: ne tirez pas sur la centrale et n’utilisez pas la centrale comme base militaire », a insisté le responsable de l’AIEA à plusieurs reprises, priant Moscou de ne pas y entreposer des équipements militaires.
Selon une source diplomatique européenne, interrogée par l’AFP, « il n’est pas sûr que les deux camps acceptent les principes » du plan. « A ce stade, cela semble peu probable », a-t-elle estimé.
Le monde de l’énergie
Lundi 29/5, 17h10
Boudanov promet des réponses.
Après la série d’attaques à l’aide de missiles et de drones lancée par la Russie, Kyrylo Boudanov, chef du renseignement militaire ukrainien promet des représailles. « A tous ceux qui, en Russie, ont encore cru, croient ou rêvent qu’ils peuvent effrayer l’Ukraine, je vais vous décevoir : ce n’est pas vrai. Tout le monde a été et est encore sur son lieu de travail et continue à faire son travail. » Il ajoute : « Tous ceux qui ont essayé de nous effrayer en croyant que cela aurait un effet le regretteront très vite. Notre réponse ne va pas tarder. Tout le monde verra bientôt ce qu’il en est. ».
Le Monde
Lundi 29/5, 16h55
Incendies de forêt dans le secteur de Tcherno : point chaud au nord-est d’Horodeschyna. L’incendie à la frontière biélorusse a toujours cours et s’est étendu.
Lundi 29/5, 16h35
Conscience, réalité.
« Nous vivons dans un état de guerre de facto. Que cela nous plaise ou non, cela se produit », a déclaré le gouverneur de Belgorod, Vyacheslav Gladkov, lors d’une interview sur la chaîne de télévision contrôlée par l’État, Rossiya 24. Les mots des commentaires étaient un rare aveu de l’ampleur des combats en Ukraine et de la façon dont ils se sont répandus en Russie – les hauts responsables préfèrent généralement l’expression « opération militaire spéciale » au mot « guerre ».
[…] Gladkov a fait valoir que la Russie devrait annexer la région ukrainienne de Kharkiv afin d’empêcher de nouvelles frappes sur le territoire russe. « Annexion de Kharkiv pour [faire partie de] la région de Belgorod. C’est la meilleure solution au problème des bombardements dans la région de Belgorod », a-t-il déclaré. En septembre, l’armée russe s’est retirée des environs de la ville de Kharkiv lors d’une contre-offensive des forces ukrainiennes.
The Moscow Times, traduction automatique
Lundi 29/5, 13h40
Le Kazakhstan ne se voit pas rejoindre le nuc club de Putler.
« L’autre jour, le président de la République du Belarus, Alexander Grigorievich Lukashenko, a suggéré que le Kazakhstan rejoigne l’État de l’Union. J’ai apprécié sa plaisanterie. Je ne pense pas que cela soit nécessaire, car il existe d’autres associations d’intégration, en particulier l’Union économique eurasienne. Quant aux armes nucléaires, nous n’en avons pas besoin, car nous avons adhéré au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et au traité d’interdiction des essais nucléaires. Nous restons fidèles aux obligations qui nous incombent en vertu de ces instruments internationaux », a-t-il déclaré, selon le service de presse du président du Kazakhstan.
Reform, traduction Deepl
Lundi 29/5, 13h30
Rire jaune.
Un homme regarde une peinture du peintre chinois Yue Minjun intitulée "Hats Series, Armed Forces" lors d'une vente aux enchères de Sotheby's à Hong Kong le jeudi 2 avril. 2, 2009.
Depuis deux décennies, les autoportraits grimaçants de Yue Minjun sont célébrés comme l’une des icônes les plus reconnaissables de l’art contemporain chinois.
Ses caricatures à la peau rose, figées dans un rire hystérique dans divers contextes et prenant la pose de personnes de tous horizons, y compris des militaires, ont battu des records de vente aux enchères et ont été présentées dans des galeries et des expositions du monde entier.
Ces derniers jours, cependant, l’artiste basé à Pékin s’est retrouvé sous le feu des critiques en ligne en Chine, où des influenceurs nationalistes l’ont dénoncé comme un « traître culturel » et ont exigé qu’il fasse l’objet d’une enquête et qu’il soit puni.
Les peintures à thème militaire (dont l’une est illustrée en haut) sont la dernière cible d’une vaste attaque contre les libertés artistiques et culturelles déclenchée par le type de nationalisme belliqueux et dur qui, selon les critiques, a été encouragé par Xi Jinping, le dirigeant chinois le plus autoritaire depuis des décennies. […]
CNN, traduction Deepl
Lundi 29/5, 13h20
Iskander.
Des officiers de la police ukrainienne inspectent un fragment de roquette après une attaque de roquettes russes à Kiev, en Ukraine, le lundi 29 mai 2023. Des explosions ont secoué Kiev en plein jour, alors que des missiles balistiques russes se sont abattus sur la capitale ukrainienne. Ce tir de barrage a eu lieu quelques heures après une attaque nocturne plus courante de la ville par des drones et des missiles de croisière. (AP Photo/Evgeniy Maloletka)
L’armée ukrainienne a abattu les onze missiles russes Iskander lancés par la Russie ce lundi matin, a déclaré le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valery Zaloujny, dans un communiqué : « Au total, 11 missiles de type Iskander-M et Iskander-K ont été lancé en provenance du nord [sur Kiev et sa région], a-t-il dit sur Telegram. La défense antiaérienne à détruit toutes les cibles. »
Le Monde
Lundi 29/5, 12h30
Médailles et anticipation.
Quelqu’un détaille les médailles du ministre de la défense russe, dont aime se parer ce pur civil.
Poutine considère probablement Choïgou comme un ministre de la Défense idéal : en tant que Russe non ethnique [il est natif de Touva], il est effectivement disqualifié du poste le plus élevé, il dépend entièrement de Poutine pour le patronage et la protection (sa « krysha »), et il est servilement fidèle à Poutine.
Chris O Wiki, Twitter, traduction automatique
On trouve, parmi sa collection de médailles, des trucs improbables.
– Trois médailles « Pour le renforcement de la coopération militaire » – Médaille « Pour la diligence dans les tâches d’ingénierie » – Médaille de la Grande Sensibilisation aux Affaires Géopolitiques – « Pour la lutte contre la pandémie de COVID-19 » – « Pour avoir contribué aux activités de congrès et d’expositions » – « 100 ans de commerce militaire » – « Pour la participation à la Parade Navale Principale »
L’une d’elles parle de la Crimée.
La médaille de Choïgou « Pour le retour de la Crimée » a une histoire intéressante. Son existence a été niée jusqu’en 2018, lorsque Shoigu l’a porté pour la première fois en public. La médaille date le début de l’opération pour s’emparer de la Crimée au « 20.02.14 » – alors que Viktor Ianoukovitch était encore président de l’Ukraine.
Des journalistes d’investigation russes ont découvert que le contrat pour les médailles avait été annoncé dès décembre 2013, un mois seulement après le début des manifestations d’Euromaïdan à Kiev, et avait été conclu le 13 janvier 2014, Mosshtamp Plant LLC ayant remporté le contrat.
Cela suggère que la Russie prévoyait de s’emparer de la Crimée bien avant la destitution de Ianoukovitch le 22 février, et avait probablement l’intention de s’en emparer quelle que soit l’issue des protestations et du « référendum ». La propagande russe prétendait que la Crimée était russe dès 2001.
Chris O Wiki, Twitter, traduction automatique
Lundi 29/5, 11h40
Interopérabilité ?
Il y a six ans, la Bulgarie a commandé deux réacteurs nucléaires russes pour la centrale nucléaire de Belene, mais après l’invasion russe de l’Ukraine, la participation d’entreprises russes à la réalisation du projet est devenue impossible. Et maintenant, les responsables gouvernementaux veulent que le parlement décide de poursuivre ce projet nucléaire ou de rechercher des acheteurs pour les équipements russes livrés en 2017.
Dans le même temps, au nom du gouvernement bulgare, la société française EDF doit analyser tous les facteurs pertinents du projet et fournir des propositions concernant les conditions et le prix de sa réalisation avec des réacteurs russes, mais sans la participation de la Russie.
Energoatom, Telegram, citant Euractiv, traduction automatique
Lundi 29/5, 11h40
Je est une autre.
La Douma (chambre basse de l’Assemblée fédérale de la fédération de Russie, NdlR) souhaite encadrer au mieux ces demandes de changement de sexe sans intervention médicale qui augmentent depuis le début du conflit. […]
Le ministère russe de l’intérieur rapporte que ces demandes ont doublé. On recensait 432 demandes en 2020 contre 936 depuis que les troupes russes ont envahi l’Ukraine. Pour ne pas être mobilisé, des jeunes russes se dirigent vers des cliniques privées qui sont spécialisées dans le changement de sexe avec un coût compris entre 380 et 760 dollars pour l’obtention d’un certificat.
Un changement d’état civil doit logiquement passer d’abord devant une commission médicale qui délivre un certificat qui atteste de la transition de genre et qui est valable durant une année. […]
La Libre
Lundi 29/5, 11h25
Régime de guerre.
Un tribunal de la ville de Belovo, dans la région de Kemerovo, a condamné un habitant de 57 ans, dont le nom n’a pas été divulgué, à six mois de restriction de liberté. Il a été reconnu coupable de vandalisme motivé par la haine politique. […] il a renversé de la peinture rouge sur une bannière représentant le président, qui était accrochée dans l’une des rues de la ville.
[…] « L’homme, partisan de l’idéologie de la résistance à la violence (pacifisme), n’était pas d’accord avec sa mise en oeuvre, opposant cette idéologie au devoir et à l’obligation d’un citoyen de la Fédération de Russie de défendre la patrie », indique un communiqué de presse du FSB régional.
Holod, traduction Deepl
Lundi 29/5, 10h50
Eau de luxe.
Face au manque d’eau dans l’Hérault, l’Etat tranche. Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh , a émis récemment un avis défavorable au projet d’immobilier de loisirs du domaine de Lavagnac à Montagnac, entre Montpellier et Béziers. Il évoque « un contexte de sécheresse précoce et de nécessaire préservation de la ressource en eau ». Le projet prévoit la création d’un golf international de 18 trous, 650 logements, un spa, un hôtel et un restaurant, des infrastructures requérant environ 300.000 m3 d’eau par an puisés dans le fleuve Hérault.
[…] Présenté par le promoteur, le changement de voilure (réduction à 410 logements, procédé de traitement de la station d’épuration, moindre consommation d’eau) n’a pas convaincu le préfet, connu pour sa poigne. Le projet semble condamné. « Ce n’est qu’un avis rendu. Nous attendons les motivations de cet avis », veut croire Luigi Pisano, gérant de Thesis Ingénierie, chargé des études, sans plus de commentaires. Des villas de luxe, vendues à prix d’or (plus de 1,1 million d’euros pour 160 m2, soit 7.000 euros le m2), sont toujours commercialisées sur Internet.
Les Echos
Lundi 29/5, 10h40
Loukachenko.
[…] Dans une interview à la caméra publiée dimanche sur la chaîne publique Russia 1 […] le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé que les nations qui souhaitent « rejoindre l’État de l’Union de la Russie et de la Biélorussie » recevront des armes nucléaires, quelques jours après avoir confirmé le début du transfert de certaines armes nucléaires tactiques de Moscou à Minsk.
« C’est très simple », a-t-il [dit]. « Rejoignez l’État de l’Union de la Biélorussie et de la Russie. C’est tout : il y aura des armes nucléaires pour tout le monde.
CNN, traduction automatique
L’opposition biélorusse ne dit rien ce matin de l’état de santé du dictateur.
Dimanche 28/5, 23h45
Une analyse de Guillaume Ancel sur la situation militaire.
[…] Les forces ukrainiennes sont convaincues qu’il leur faut au moins trois mois de capacité de combat pour mener une offensive efficace, c’est-à-dire capable de déstabiliser le dispositif russe et de mettre en échec son armée. […] Ce besoin de « 3 mois » de capacité de combat signifie juillet-août-septembre a minima et les munitions qui vont avec pour des opérations offensives qui ne doivent surtout pas être ralenties par des problèmes logistiques (carburant et surtout munitions).
[…] Depuis début mai, et pour les jours ou semaines qui précèdent encore la phase réelle d’offensive, nous assistons à un feu d’artifices d’événements incohérents mais fréquents qui nous emmènent du sud de la ligne de front (bombardements ukrainiens sur des objectifs militaires à Marioupol) au « grand nord » de cette ligne avec l’incursion d’un groupe de partisans russes dans la région de Belgorod, à plus de 80 km au nord ouest de la ligne de front.
[…] Le dispositif russe de ce côté de la frontière, à environ 80 km du début du front, s’est avéré peu adapté puisqu’il a été immédiatement débordé et la communication sur le sujet a été pour le moins chaotique. Cette incursion va surtout obliger les armées russe à consacrer à contre-coeur plus de moyens sur le double de distance de ce qu’elles avaient déjà à défendre. Les armées de Poutine cherchent d’ailleurs des solutions alternatives en proposant d’armer des milices locales, un pari dangereux et rarement efficace.
[…] Deux jours plus tard, la Russie de Poutine fait annoncer que des armes nucléaires vont être déployées en Biélorussie : comme un métronome qui une fois par mois rappelle ce que tout le monde sait – que la Russie dispose d’armes nucléaires – mais qui n’intéresse plus personne, à l’exception des Biélorusses qui voient leurs étouffants voisins installer des armes de destruction massive sur leur propre sol et le dispositif permanent de contrôle russe qui va avec…
Ce n’est donc pas cette annonce russe qui va modifier la préparation de l’offensive ukrainienne alors qu’à une autre époque, les pays alliés auraient été tétanisés par l’évocation même d’une menace nucléaire. Que de chemin parcouru depuis le début de cette guerre en février 2022.
[…] La limite de ces frappes de préparation dans la profondeur est qu’elles sont par nature très dispersées pour ne pas offrir d’indication précise de la zone qui fera l’objet de l’offensive ukrainienne et par conséquent en contradiction avec un principe essentiel de l’art de la guerre, la concentration des moyens.
Ne pas subir
Dimanche 28/5, 23h20
Bisbilles chez les terroristes.
L’ancien officier russe et ardent nationaliste Igor Girkin [condamné pour la destruction du vol civil MH17 en 2014] a accusé le financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin de planifier un coup d’État contre les dirigeants russes actuels.
Girkin a ouvertement accusé Prigozhin d’avoir planifié de mener un coup d’État au milieu de la contre-offensive ukrainienne à venir et de violer continuellement les lois de censure russes contre le discrédit de l’armée et du commandement militaire russes. Girkin a mis en garde contre la « mutinerie » si Prigozhin est « autorisé » à diriger le groupe Wagner. Girkin a noté que Prigozhin avait ordonné aux forces de Wagner de se retirer dans les bases de Wagner au plus profond de la Russie à la veille de la contre-offensive ukrainienne. Il a également affirmé que le personnel de Wagner n’avait jamais prêté serment promettant de ne pas s’engager dans un combat contre la Russie ou son armée. Prigozhin a déclaré le 27 mai que Wagner décidera plus tard s’il combattra en Ukraine ou dans un autre pays, ce qui indique que Prigozhin conserve la capacité de commander sa propre armée en dehors de la structure officielle de commandement militaire russe.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 27 mai, traduction automatique
On se demande s’il ne serait pas temps qu’ISW renomme son bulletin.
Dimanche 28/5, 20h55
Turquie : en route pour 25 ans de pouvoir.
Le Monde - Un agent électoral brandit un vote pendant le dépouillement le jour du second tour de l'élection présidentielle à Istanbul, le 28 mai 2023. La Turquie a voté le 28 mai 2023, lors d'un second tour historique qui a vu le président Recep Tayyip Erdogan arriver en grand favori pour prolonger son règne de deux décennies jusqu'en 2028. (Photo Yasin AKGUL / AFP)
Dimanche 28/5, 19h40
Le dernier Atlas.
Très belle uchronie autour de la guerre d’Algérie, à une époque où la France y trouvait ses terrains d’expérimentation nuc (la fin de la guerre l’envoya dans les îles du Pacifique).
Il y a trois cas d’usage avérés pour le nuc mobile (en tant que source d’énergie) : les générateurs radio-isotopiques pour les sondes spatiale, les réacteurs embarqués sur les navires (polaires et submersibles) et, à la marge, des stimulateurs cardiaques.
Dimanche 28/5, 19h20
Belarus.
La santé de Lukachenko est un point critique. Les accords qui permettent à la Russie de déployer du nuc sur le territoire biélorusse (et d’en rester maîtres — du nuc et de la Biélorussie) viennent d’être signés. Il est évident que l’éventuelle disparition de Lukachenko laisserait le pays dans un beau merdier.
Finalement, dans une configuration très différente (et d’abord politique), on retrouve là le chapeau nuc du dictateur nord-coréen, qui a mis à l’abri sa personne en prévenant que la Corée du Nord risposterait par du nuc s’il était visé. Au Belarus, on ne voit pas comment Putler laisserait un mouvement démocratique balayer sa présence nuc. Bien sûr, si Loukachenko meurt, le nuc russe ne le fera pas revenir, mais permettra à un russophile pro-Putine de le remplacer.
Alors que Valery Tsepkalo continue de répandre des rumeurs selon lesquelles Loukachenko aurait été empoisonné et hospitalisé dans un état critique à Moscou, le projet de surveillance Belarusian Hajun affirme que son cortège a été remarqué à Minsk. Je n’ai pas vu d’autres sources que Tsepkalo parler d’un hôpital.
Hanna Liubakova, Twittter
Actuellement, nous ne pouvons pas confirmer les rumeurs répandues par Valery Tsepkala selon lesquelles Loukachenko a été hospitalisé à Moscou le 25 mai. Selon nos informations, Loukachenko est rentré à Minsk le 25 mai à 20h00, après quoi son cortège a été repéré sur le chemin de sa résidence.
Belarussian Hajun Project, Twitter, traduction automatique
Dimanche 28/5, 13h15
Nouvelle attaque de drones sur Kyiv.
Le Monde - Cette photo prise et diffusée par le Service d'urgence de l'Ukraine le 28 mai 2023, montre un sauveteur éteignant un incendie dans un bâtiment suite à la chute de débris après une attaque massive de drones visant principalement la capitale ukrainienne, à Kiev. Photo par Pavlo PETROV / STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE / AFP)
La Russie a lancé une nouvelle attaque aérienne contre l’Ukraine dans la nuit, ciblant la capitale, Kiev, pour la 14e fois ce mois-ci, ont déclaré des responsables ukrainiens aux premières heures du 28 mai.
L’administration militaire de la ville de Kiev a déclaré que l’assaut était la plus grande attaque de drones contre la ville depuis le début de l’invasion à grande échelle de la Russie.
L’administration a écrit sur Telegram que selon des informations préliminaires, les défenses aériennes de Kiev ont abattu plus de 40 drones lancés par la Russie sur la ville.
[…] Le maire de Kiev, Vitalii Klitschko, a écrit sur sa chaîne Telegram qu’un homme de 41 ans a été tué et qu’une femme de 35 ans a été hospitalisée dans le district de Solomyanskyi de la capitale à la suite de débris tombés près d’une station-service.
The Kyiv Independant, traduction automatique
L’Ukraine a affirmé ce soir que sa défense aérienne avait abattu 58 des 59 drones explosifs envoyés par la Russie dans la nuit, principalement sur la capitale, Kiev. « La Fédération de Russie a mené une autre attaque massive sur le territoire de l’Ukraine, en utilisant des drones d’attaque iraniens Shahed », a déclaré l’état-major ukrainien. « Selon des informations actualisées, 58 des 59 [drones] ont été abattus par nos défenseurs. » Auparavant, les autorités militaires avaient annoncé avoir détruit 52 drones explosifs sur 54 dénombrés.
Le Monde [edit]
Dimanche 28/5, 12h55
Conflit du Haut-Karabakh (où Putler est censé jouer le casque bleu).
[Le Premier ministre arménien] Nikol Pashinyan s’est déclaré prêt à reconnaître le Karabakh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan.
En réponse, le parlement de la «République du Haut-Karabakh» autoproclamée a accusé Pashinyan d’avoir violé de manière flagrante la législation arménienne concernant le statut du Haut-Karabakh.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Dimanche 28/5, 12h40
Brouillage GPS.
D’après les commentateurs, ce qui cause les pertes de précision dans les pays baltes n’est pas clair. Le FSB russe a annoncé des menaces aux frontières baltes.
Un peu plus de brouillage GPS post-drone dans le centre de Moscou sur [l’app] Strava aujourd’hui
Francis Scarr, Twitter, traduction automatique
La guerre des drones continue ainsi de faire rage entre l’Ukraine et la Russie. Le territoire russe a lui aussi été visé ces dernières semaines par une série d’attaques en plus de sabotages […] L’attaque la plus spectaculaire remonte au 3 mai lorsque deux drones ont été abattus au-dessus du Kremlin à Moscou […]
Outre cet incident en plein cœur de la capitale russe, ce sont généralement les régions limitrophes de l’Ukraine qui sont visées, là même où l’armée russe stationne en partie ses troupes avant de les envoyer en territoire ukrainien. Mais ces drones peuvent aussi frapper à plusieurs centaines de kilomètres à l’intérieur du territoire russe.
[…] Selon des informations non confirmées publiées par Baza, un média russe disposant, selon l’Agence France-Presse, de sources au sein des services secrets, une attaque de drone avait été lancée sur une autre station pétrolière, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou.
Le Monde
Dimanche 28/5, 12h20
Avis.
Je suis perplexe avec la facilité avec laquelle les gens croient au complot selon lequel Poutine veut empoisonner Loukachenko. La Russie subventionne le régime avec des prêts et offre des prix du gaz bon marché. Poutine n’a pas besoin d’empoisonner qui que ce soit, il peut simplement arrêter d’offrir tous les avantages.
Hanna Liubakova, Twitter, traduction automatique
Un post en anglais sur Twitter, dans lequel Valery Tsepkala partage une rumeur sur la santé d’Alexandre Loukachenko, a recueilli plus de 2,5 millions de vues.
[…] Il n’y a eu aucune confirmation ou réfutation officielle de la rumeur. Loukachenko n’est en effet plus apparu en public depuis que son avion est revenu le 25 mai de Moscou à Minsk , où se déroulait une réunion du Conseil économique suprême eurasien.
Reform, traduction automatique
Samedi 27/5, 23h00
Une attaque de drone très au nord. L’information est russe.
Deux drones ont endommagé un bâtiment administrant un oléoduc dans la région de Pskov, dans l’ouest de la Russie, a annoncé samedi le gouverneur régional. « Tôt le matin, une explosion a endommagé le bâtiment administratif de l’oléoduc près de Litvinovo, dans le district de Nevelsky », à environ 10 kilomètres de la frontière avec la Biélorussie, a déclaré le gouverneur Mikhaïl Vedernikov.
Le Monde
Samedi 27/5, 19h10
En prinicpe.
L’arme nucléaire est par conception une arme de non-emploi […] Il ne s’agit certainement pas d’une arme de conquête, au moyen de laquelle on pourrait prendre le dessus sur un adversaire en lui dérobant un objet qu’il possède et qu’on désire posséder, dans une perspective d’attaque. Ni, dans une perspective de défense, d’une arme par laquelle on empêcherait un ennemi de s’emparer d’un objet que l’on possède et que l’autre veut posséder. Par « objet », j’entends un territoire (l’Afghanistan, l’Ukraine), une zone d’influence (la Syrie), le prestige lié à l’importance de son arsenal. Non, il n’y a plus d’objet ni de désir d’objet. La violence a atteint son acmé, là où elle n’a plus affaire qu’à elle-même.
Mais c’est cela, la bonne nouvelle. La simple existence de l’arme nucléaire est ce qui en ferait un instrument de dissuasion. Il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter. La guerre nucléaire n’aura pas lieu — parce qu’elle est impossible. Voici ce que nous répètent à l’envi les « experts » français, lesquels travaillent pour la plupart, directement ou indirectement, pour la force de frappe française, au sujet de la guerre qui se déroule actuellement sur le champ de bataille qu’est devenue l’Ukraine […]
Ce discours est irresponsable. Il est dangereux au point d’en être inacceptable. Une guerre nucléaire en Europe est peu probable, certes, mais elle est possible. Quand les enjeux sont énormes, il convient de tenir le possible pour une éventualité qui est destinée à devenir réelle, et cela afin de se donner une chance de l’en empêcher […]
[…] À la question de savoir ce qui explique que depuis le 9 août 1945, aucune bombe atomique n’ait été lâchée sur des populations civiles, la réponse immédiate est de dire : cela prouve que la dissuasion a marché. L’ancien secrétaire à la Défense des présidents Kennedy et Johnson, Robert McNamara, évacuait la question d’un : « Nous avons eu du bol. C’est la chance, juste la chance, qui a fait que nous n’avons pas eu de guerre nucléaire. Des dizaines de fois durant la Guerre froide et depuis, nous sommes passés à un cheveu du déclenchement de l’horreur. »
[…] De fait, on a cherché à réduire tant la puissance des armes que la portée des missiles qui les acheminent dans l’espoir de rapprocher les dévastations produites par un conflit nucléaire de celles dont une guerre traditionnelle est capable, avant de comprendre que ce sont au contraire ces armes et ces missiles, que l’on dit « tactiques », qu’il faut bannir. Leur faible puissance toute relative incite en effet à les employer sur le champ de bataille, comme on le ferait avec un armement classique […]
[…] Un point technique a ici une importance considérable : il est impossible de déterminer avant qu’il atteigne sa cible si un missile balistique porte une ogive nucléaire ou non. Devant cette indétermination, la Russie a choisi de traiter tout missile qui s’approche de son territoire comme une attaque nucléaire. C’est, selon sa doctrine affichée, un motif suffisant pour qu’elle lance ses propres missiles nucléaires avant même que les missiles ennemis touchent son sol.
[…] Si cette analyse a fait presque entièrement l’impasse sur la dimension géopolitique de la question, c’est qu’il s’est agi d’insister sur la puissance décisive de l’outil, en l’occurrence l’outil de destruction, l’arme atomique. L’outil n’est pas neutre, il ne fait pas le bien ou le mal selon les intentions de ceux qui le manient. Car si une guerre nucléaire devait se déclencher en Europe, ce qu’aucun des acteurs en présence ne veut, le responsable en dernière instance ne serait ni Poutine, ni Zelensky, ni Biden, ni l’OTAN, mais bien l’arme atomique elle-même et sa puissance démesurée.
Le Grand Continent, Jean-Pierre Dupuy
Samedi 27/5, 18h55
Compte à rebours.
Dans un entretien télévisé, Vassyl Maliouk, le chef du service de sécurité ukrainien (SBU) revient sur l’attaque du pont de Crimée et celle de navires russes à Sébastopol. L’attaque par des drones-suicides contre des navires de la flotte de la mer Noire basés à Sébastopol en octobre était une opération spéciale planifiée et réalisée par le SBU en collaboration avec la marine ukrainienne, explique-t-il. Il donne aussi quelques détails sur celle contre le pont de Crimée. S’agissant d’une voie logistique pour les troupes russes, elle constituait une cible légitime pour l’Ukraine. Mais Vassyl Maliouk estime qu’il est encore trop tôt pour donner les détails de l’opération, afin de ne pas fournir de données supplémentaires aux Russes.
Le Monde [edit]
Samedi 27/5, 18h40
Loukachenko.
Selon des informations préliminaires, sous réserve de confirmation ultérieure, Loukashenko a été transporté d’urgence à l’hôpital clinique central de Moscou après sa rencontre à huis clos avec Poutine. Actuellement, il y reste sous soins médicaux. Des spécialistes de premier plan ont été mobilisés pour remédier à son état critique. Des procédures de purification du sang ont été menées et l’état de Loukachenko a été jugé non transportable. Les efforts orchestrés pour sauver le dictateur biélorusse visaient à dissiper les spéculations concernant l’implication présumée du Kremlin dans son empoisonnement.
Valery Tsepkalo [candidat à l’élection présidentielle biélorusse de 2020, en exil], Twitter, traduction automatique
Pour l’instant, je ne vois personne d’autre en parler.
Samedi 27/5, 18h35
Belarus.
Depuis sa réélection contestée en août 2020 à la présidence de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko a montré qu’il était prêt à tout pour garder le pouvoir, sa seule obsession. Le dictateur, à la tête de cette ancienne république soviétique depuis 1994, est allé jusqu’à détourner un avion de ligne pour arrêter un journaliste d’opposition, orchestrer une gigantesque crise migratoire aux frontières de l’Europe et laisser le président russe, Vladimir Poutine, à qui il doit sa survie politique, utiliser son territoire pour envahir l’Ukraine le 24 février 2022.
[…] Face au soulèvement populaire sans précédent qui a suivi sa réélection frauduleuse, Alexandre Loukachenko a usé d’une violence indiscriminée. La révolution a été matée, la presse indépendante muselée, la société civile détruite, et des milliers de personnes ont été emprisonnées ou forcées à l’exil.
[…] Le Monde a pu recueillir le témoignage de plusieurs Biélorusses, qui résident toujours dans leur pays. Ils décrivent une répression d’une brutalité jamais vue depuis des décennies, à base d’arrestations arbitraires, de surveillance généralisée, de propagande orwellienne et de peines de prison très lourdes. Un système qui étouffe toute velléité de contestation et pousse la population à se recroqueviller sur elle-même ou, pour une minorité, à poursuivre la résistance clandestinement, comme au temps de l’URSS.
[…] Un simple like sous un message posté deux ans plus tôt sur les réseaux sociaux peut conduire son auteur en prison. Isolés et privés d’accès aux soins, les détenus endurent brimades, tortures, humiliations et parfois aussi violences sexuelles. Le pays compte aujourd’hui plus de 1 500 prisonniers politiques, mais plusieurs milliers d’autres opposants sont en détention administrative, « dans des conditions extrêmement dures », affirme Hervé Ascensio [auteur d’un rapport sur la situation en Biélorussie, publié en mai par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)].
[…] Vivre en Biélorussie, aujourd’hui, c’est vivre dans un « monde parallèle », résume Andreï. « Imaginez une vie remplie des mensonges éhontés de la propagande d’Etat qui se déversent à la télévision et dans les journaux officiels, remplis de haine, de scènes de repentir des soi-disant “ennemis”, montrées avec jubilation, et bien d’autres choses que les Européens ne connaissent que par les livres d’histoire. Nous vivons avec cela tous les jours », écrit-il par le biais d’une messagerie cryptée. […] La propagande, omniprésente, s’avère d’une efficacité redoutable, au point que « certains Biélorusses croient vraiment qu’au Royaume-Uni, par exemple, les gens mangent des écureuils tellement la nourriture manque », témoigne Alexandre.
[…] Beaucoup placent leurs derniers espoirs dans une victoire de l’Ukraine. « La défaite militaire de la Russie nous donnera une nouvelle chance de détruire la dictature biélorusse, une fois pour toutes », veut croire Andreï. Il ignore s’il pourra rester vivre en Biélorussie et se tient prêt à devoir partir du jour au lendemain avec sa famille. « Heureusement, les frontières sont encore ouvertes. » Fuir est l’une des seules perspectives qu’Alexandre Loukachenko ait laissées à son peuple.
Le Monde
Samedi 27/5, 14h20
Bisou.
Les autorités allemandes passent revue les protocoles de sécurité encadrant le chancelier allemand Olaf Scholz alors qu’un homme est parvenu à entrer en contact avec lui pour une accolade imprévue dans une zone sécurisée de l’aéroport de Francfort mercredi.
L’individu est sorti de sa voiture, a serré la main du chancelier avant de l’embrasser, a confirmé un porte-parole de M. vendredi. Scholz. C’est alors que les gardes du corps du dirigeant allemand ont pris conscience de la menace éventuelle posée par l’entrevue. L’homme a été arrêté par la police fédérale allemande sans accroc.
La Libre
Samedi 27/5, 14h10
La minute hydrophobe et dieselophile.
Un responsable du gouvernement indien a été suspendu après avoir ordonné la vidange d’un réservoir pour récupérer son téléphone.
Il a fallu trois jours pour pomper des millions de litres d’eau hors du barrage, après que Rajesh Vishwas a laissé tomber l’appareil en prenant un selfie. Au moment où il a été trouvé, le téléphone était trop gorgé d’eau pour fonctionner. M. Vishwas a affirmé qu’il contenait des données gouvernementales sensibles et devait être récupéré, mais il a été accusé d’avoir abusé de sa position.
L’inspecteur des aliments a perdu dimanche son téléphone Samsung, d’une valeur d’environ 1 200 dollars (100 000 roupies), dans le barrage de Kherkatta, dans l’État indien central du Chhattisgarh.
Après que les plongeurs locaux n’aient pas réussi à le trouver, il a payé pour faire venir une pompe à diesel, a déclaré M. Vishwas dans une déclaration vidéo citée dans les médias indiens. Il a déclaré qu’il avait reçu l’autorisation verbale d’un fonctionnaire de drainer « un peu d’eau dans un canal voisin », ajoutant que le responsable avait déclaré que cela « bénéficierait en fait aux agriculteurs qui auraient plus d’eau ».
La pompe a fonctionné pendant plusieurs jours, vidant environ deux millions de litres (440 000 gallons) d’eau – apparemment assez pour irriguer 6 km2 (600 hectares) de terres agricoles. Sa mission a été interrompue lorsqu’un autre responsable, du service des ressources en eau, est arrivé suite à une plainte.
« Il a été suspendu jusqu’à ce qu’une enquête soit ouverte. L’eau est une ressource essentielle et elle ne peut pas être gaspillée comme ça », a déclaré Priyanka Shukla, une responsable du district de Kanker, au journal The National.
BBC, traduction automatique
Samedi 27/5, 14h00
Sortie symbolique.
La prisonnière politique Polina Sharenda-Panasiuk a déposé une demande officielle de renonciation à sa citoyenneté biélorusse. C’est son mari Andrei Sharendo qui l’a annoncé. Après le dépôt de la demande, elle a été transportée hors de la colonie pour subir un examen psychiatrique médico-légal.
Andrei Sharendo a transmis la déclaration en son nom à « Belsat ». Elle indique que la prisonnière politique ne veut rien avoir à faire avec le régime, détruire l’indépendance de la Biélorussie et participer à la guerre. Elle refuse également d’obéir à l’administration de la colonie, au tribunal et à d’autres structures de pouvoir.
« Polina souligne qu’elle reste biélorusse et patriote de sa patrie, la Biélorussie. Polina demande aux organisations internationales humanitaires et de défense des droits de l’homme de suivre son sort et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour la libérer, ainsi que tous les prisonniers politiques », peut-on lire dans la déclaration.
Reform, traduction Deepl
Samedi 27/5, 13h50
Rappel géorgien. C’était la première étape ouverte.
En 2008, nous avons eu une guerre. Vous souvenez-vous de quelqu’un qui a imposé des sanctions pendant notre guerre ? Personne », a déclaré cette semaine le premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, qui a ajouté que personne dans le monde n’avait eu la bonne réaction, la réaction adéquate, pendant cette guerre.
« Ma question est donc la suivante : où est la logique ? Pensez-vous que notre guerre n’en était pas une et que seule la guerre en Ukraine en est une ? Je dois dire que nous avons été très déçus de voir que les affaires avec la Russie se poursuivaient comme d’habitude après la guerre de 2008. Depuis cette guerre dévastatrice, 20 % de notre pays est occupé par la Russie. La Russie a construit deux bases militaires sur notre territoire historique, la Russie a reconnu la soi-disant indépendance de nos régions historiques et cette occupation se poursuit. Ma question à mes amis européens et américains est donc la suivante : mes chers amis, vous avez fait comme si de rien n’était avec la Russie, vous n’avez pas imposé de sanctions.
Georgia Today, traduction Deepl
Samedi 27/5, 13h45
Dmitri Medvedev a des visions.
Le Kremlin a assuré par le passé qu’il ne cherchait pas à diviser l’Ukraine, rapporte RBC.ru, un média autrefois libéral, aujourd’hui subordonné au Kremlin.
M. Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, évalue l’avenir de l’Ukraine après le conflit actuel et présente trois scénarios sur la manière dont les événements pourraient se dérouler, mais dans chacun d’entre eux, l’Ukraine « disparaîtrait » sous sa forme actuelle et cesserait d’exister en tant qu’État indépendant, selon la publication russe citée.
[1/] Le premier scénario implique qu’un certain nombre de pays de l’Union européenne, qu’il ne nomme pas cette fois, prennent le contrôle de l’ouest de l’Ukraine. Dans un message publié en avril, M. Medvedev, allié clé du président russe Vladimir Poutine, a proposé à la Pologne, à la Hongrie et à la Roumanie de diviser l’Ukraine.
Il en résulterait « une sorte de no man’s land ukrainien » qui se proclamerait « successeur de l’ancienne Ukraine » et déclarerait son intention de récupérer les territoires perdus à la suite de l’annexion par la Russie et son désir d’adhérer à l’UE et à l’OTAN. Selon M. Medvedev, le conflit reprendrait alors et deviendrait permanent, « avec la menace de se transformer en une véritable troisième guerre mondiale ».
[2/] Le deuxième scénario, selon M. Medvedev, se présente comme suit : L’Ukraine « disparaît dans le processus de division entre la Russie et un certain nombre d’États de l’UE », après quoi « le gouvernement ukrainien est formé » dans l’un des pays européens.
Dans ce cas, il estime que le risque de voir un conflit de grande ampleur éclater à nouveau est modéré.
[3/] Dans le troisième scénario, décrit par M. Medvedev, les régions occidentales de l’Ukraine rejoignent les pays de l’UE, tandis que les régions centrales et « certaines régions sans terre » rejoignent volontairement la Russie. Cette issue « mettrait fin au conflit avec des garanties suffisantes qu’il ne sera pas relancé à plus long terme », écrit M. Medvedev.
Selon le vice-président du Conseil de sécurité, Moscou « pourrait se satisfaire temporairement de la deuxième option, mais nous avons besoin de la troisième ». Ainsi, le scénario « provisoire » acceptable pour la Russie signifierait que l’Ukraine serait complètement divisée entre la Russie et les pays de l’UE.
Il est « évident pour tout le monde » qu’il n’y a pas d’autres scénarios réalistes, déclare Dmitri Medvedev, qui affirme que l’Ukraine est un « État mourant ».
Timpul [Moldavie], traduction Deepl
Samedi 27/5, 11h45
Turquie.
Le dirigeant de longue date de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, affronte le candidat de l’opposition Kemal Kilicdaroglu lors du second tour de l’élection présidentielle de dimanche.
La préparation du premier tour a suggéré une course étroite, Erdogan faisant face à une pression sans précédent après 20 ans au pouvoir. Au lieu de cela, Erdogan a défié les attentes et n’a raté que de peu la victoire pure et simple.
Le vote a eu lieu près de quatre mois après qu’un tremblement de terre du 6 février a tué plus de 50 000 personnes et déplacé plus de 5,9 millions de personnes dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie. Cela s’est également produit au milieu d’une grave crise économique et ce que les analystes disent est une érosion démocratique sous le gouvernement d’Erdogan.
La Turquie organise des élections tous les cinq ans. Les candidats présidentiels peuvent être nommés par des partis qui ont dépassé le seuil de 5 % d’électeurs lors des dernières élections législatives, ou ceux qui ont recueilli au moins 100 000 signatures en faveur de leur nomination.
Le candidat qui obtient plus de 50 % des voix au premier tour est élu président, mais si aucun candidat n’obtient la majorité des voix, l’élection passe à un second tour entre les deux candidats qui ont obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour. […]
[…] Il reste à voir ce que réservent les élections de dimanche, mais si Erdogan gagne par une victoire écrasante, a déclaré Cagaptay, « il sera justifié par des politiques économiques peu orthodoxes, l’absence d’état de droit et la fin de l’autonomie sociale ».
CNN, traduction automatique
Avant d’être touchés dans leur vie quotidienne, les partisans d’Erdogan n’ont pas été rebutés par son autoritarisme croissant, les mesures antidémocratiques qu’il multipliait, sa mainmise sur les médias, les purges qu’il a menées dans les administrations ou l’arrestation de dizaines de milliers de ses opposants dans tous les milieux. Même après le séisme du 6 février, la rage provoquée par les manquements des services de l’Etat, parmi les dizaines de milliers de familles de victimes et les millions de sans-abri, n’a pas duré ou pesé de façon significative. Erdogan a au contraire saisi l’opportunité du drame, survenu quelques semaines avant les élections, pour se rendre sur le terrain auprès des populations sinistrées. Il a exprimé sa compassion, en a appelé à l’aide de Dieu pour cette catastrophe naturelle échappant à tout pouvoir humain et s’est engagé à mobiliser tous les moyens pour secourir, reloger et reconstruire au plus vite. Alors que les circonstances rendaient légitime un report de la date des élections prévues en mai, il a tenu à maintenir l’échéance.
[…] Erdogan a encore innové dans la rhétorique anti-occidentale appréciée par ses partisans. «L’Occident est également troublé par les progrès de la Turquie dans le domaine de l’industrie de la défense», a-t-il déclaré dans un de ses derniers meetings. «Est-ce qu’ils apprécient le fait que la Turquie se renforce dans le domaine de l’industrie de la défense ? Bien sûr qu’ils ne nous apprécient pas. Ils ne nous apprécient plus parce que nous ne leur achetons plus d’armes ou de munitions.» Le développement des industries de défense turques, en particulier le succès des drones Bayraktar, qui se sont illustrés sur les terrains de guerre en Ukraine et, avant cela, en Arménie ou en Libye, a été l’un des arguments réitérés par Erdogan pour glorifier son bilan.
[…] Assumant le rejet réciproque des Occidentaux à son égard et, plus globalement, envers la Turquie, Recep Tayyip Erdogan en a fait un argument de campagne. «Ma nation leur a donné sa réponse le 14 mai. J’espère que le 28 mai, elle le fera à nouveau», a-t-il déclaré au sujet des gros titres des médias européens ou américains qui prévoyaient sa défaite dès le premier tour de la présidentielle.
Libération
Samedi 27/5, 11h40
Ivan Khurs (suite).
Troisième point de vue : le navire entre à Sébastopol, sans dommage apparent, selon des images russes.
Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a officiellement confirmé le retour du navire Ivan Khurs à Sébastopol, sous occupation de l'armée russe. La vidéo diffusée ne laisse voir aucun dommage visible sur le navire.
Samedi 27/5, 11h30
[…] Le groupe Wagner aurait échangé 106 prisonniers de guerre ukrainiens (POW) contre un nombre indéterminé de prisonniers de guerre russes le 25 mai, suggérant que Wagner aurait pu mener l’échange indépendamment du ministère russe de la Défense (MoD).
Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a publié le 25 mai des images montrant les forces de Wagner procédant à l’échange de prisonniers de guerre ukrainiens et russes. Des images géolocalisées séparées publiées le 25 mai indiquent que l’échange s’est produit près de Bakhmut. Des sources ukrainiennes ont rapporté le 25 mai que l’Ukraine avait reçu 98 soldats et huit officiers lors de l’échange.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 26 mai, traduction automatique
Samedi 27/5, 11h25
[…] Le Kremlin relance probablement sa campagne d’information pour contraindre l’Occident à forcer l’Ukraine à accepter des concessions et à négocier à des conditions favorables à la Russie.
Le Kremlin a affirmé le 26 mai que le président russe Vladimir Poutine avait exprimé « l’ouverture de la partie russe au dialogue sur la voie politique et diplomatique, qui est toujours bloquée par Kiev et ses sponsors occidentaux » lors d’un appel téléphonique avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. La déclaration de Poutine n’indique pas que la Russie soit intéressée à poursuivre les négociations avec l’Ukraine, et le Kremlin n’a établi aucun motif sérieux de négociation ni abandonné ses objectifs maximalistes pour forcer le gouvernement ukrainien à capituler. Le Kremlin tente probablement d’intensifier ses fausses affirmations sur sa volonté de négocier avec l’Ukraine au milieu de l’arrivée du représentant spécial chinois pour les affaires eurasiennes Li Hui à Moscou le 26 mai pour discuter d’un règlement négocié de la guerre de la Russie en Ukraine.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 26 mai, traduction automatique
Le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Mikhaïl Galouzine, a qualifié le refus de l’Ukraine d’aspirer à l’adhésion à l’UE et la reconnaissance de la langue russe en tant qu’État d’exigences pour résoudre le conflit.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Samedi 27/5, 10h45
Dynamique de collection.
Alors, bien sûr, il y a quelque chose de contradictoire à poser sur la page sans longueur physique de ce blog des prélèvements sans consistance alors que la réalité de mon lien avec le territoire ukrainien — voilà quatre ans que je n’y ai pas mis les pieds — s’enfonce gentiment sous ce poids de post-it.
Sans l’ordinateur et le réseau, sans le téléphone, ce serait d’une inconsistance complète. Le monde se résumerait à celui qui m’entoure. Sans voiture, il serait hectométrique et d’un paisible quasi total. Mais des phrases et des vignettes, toutes issues de l’électricité, établissent chaque jour un pont entre mon petit bureau et ce quelque chose que j’ai laissé là-bas, en Ukraine.
Les quelques visites d’Olga chez nous sont le pendant de nos propres séjours chez elle — ou plus exactement dans le nord de chez elle, ce coin de Tchernobyl lui-même enclavé par un épandage de césium.
Mais la distance physique (3-4 jours de voiture) et le temps (4 ans depuis la dernière fois) n’ont finalement pas l’air de tellement nuire à mon attachement.
Samedi 27/5, 10h40
De drone à drone.
Samedi 27/5, 0h55
Zapo.
Selon les informations de la Direction principale du renseignement de l’OIM, les occupants envisagent de simuler des dommages à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya avec une fuite de matières nucléaires et ont déjà apporté tous les moyens de destruction nécessaires sur le territoire de la centrale.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Les occupants préparent des provocations à grande échelle pour créer un risque de radiation.
Dans les prochaines heures, les nazis préparent une provocation à grande échelle pour simuler un accident à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.
Pour ce faire, une frappe sera effectuée directement sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. Ensuite, une fuite d’urgence de substances radioactives sera annoncée. L’Ukraine sera traditionnellement tenue pour responsable de l’incident. Afin de dissimuler au mieux leurs actions, les racistes ont perturbé la rotation prévue du personnel de la mission de surveillance permanente de l’AIEA.
L’objectif de cette action est de pousser la communauté internationale à mener une enquête approfondie, au cours de laquelle toutes les hostilités seront arrêtées. Les racistes espèrent ainsi obtenir la pause tant attendue, qu’ils utiliseront pour regrouper le contingent d’occupation et arrêter la contre-offensive ukrainienne.
DIU Ukraine, Telegram, traduction Deepl
Vendredi 26/5, 23h40
On nous attaque aussi en bas à gauche (les ingrats).
Vladimir Poutine s’est dit vendredi « totalement surpris » par les manifestations qui ont eu en lieu en Géorgie contre le Kremlin lorsque la Russie a rétabli ses liaisons aériennes avec ce pays pro-occidental. Des dizaines de Géorgiens ont manifesté la semaine dernière devant un aéroport de la capitale Tbilissi quand un avion de ligne russe s’est, pour la première fois depuis 2019, posé dans cette ex-république soviétique. Et ce avec, en toile de fond, l’offensive déclenchée en Ukraine par la Russie, que les Occidentaux cherchent en représailles à isoler.
« Honnêtement, j’ai été totalement surpris par cette réaction », a lâché le président russe au cours d’une réunion avec des hommes d’affaires. « Je pensais que tout le monde dirait : “Eh bien, merci, c’est bien.” Mais non, il y a eu un tapage complètement incompréhensible sur cette question », a poursuivi Vladimir Poutine devant les caméras. « Quand je regarde [ça] d’ici, je pense : “Ils sont devenus fous, ce qui se passe là-bas n’est pas clair” », a-t-il encore lancé.
Le Monde
Vendredi 26/5, 23h15
Assurance (indienne).
La société de classification britannique Lloyd’s Register retirera à partir du 3 juin les licences de 21 pétroliers de la société indienne peu connue Gatik Ship Management, qui est devenue le plus grand transporteur de pétrole russe depuis le début de la guerre en Ukraine [selon l’agence Reuters].
Lloyd’s a déclaré que la décision avait été prise dans le but de se conformer aux lois sur les sanctions concernant la vente de pétrole russe. Sans certification, les pétroliers ne pourront pas obtenir d’assurance et entrer dans les ports. […]
[…] Le rôle du transporteur indien dans la construction de la « flotte fantôme » de la Russie est devenu connu début mai à la suite d’ une enquête du Financial Times. Gatik Ship Management est enregistré dans un centre commercial à Mumbai, en Inde. Depuis le début de la guerre totale de la Russie en Ukraine, la flotte du transporteur a considérablement augmenté, passant de deux pétroliers en 2021 à 58 navires d’une valeur de 1,6 milliard de dollars en avril 2023, faisant du transporteur l’un des plus grands propriétaires de pétroliers au monde.
La société s’est enregistrée en tant qu’exportateur en mars 2023 mais n’a jamais figuré sur le registre officiel de l’Inde. Qui a fondé cette société et est devenue la principale source d’investissement, les journalistes n’ont pas réussi à le découvrir. Les acteurs du marché soupçonnent seulement que le russe Rosneft pourrait être derrière Gatik Ship Management.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Union européenne a introduit un certain nombre de restrictions sur le commerce des matières premières russes. Fin 2022, l’UE a introduit un prix plafond pour le pétrole russe à 60 dollars le baril. L’Inde n’a pas adhéré aux sanctions et a augmenté ses importations de pétrole russe, bénéficiant d’une remise : le prix moyen du pétrole de l’Oural est de 58,63 dollars le baril, tandis que l’Inde achète du pétrole à 38,03 dollars, écrit FT. La publication rapporte que l’Inde a « absorbé » la quasi-totalité du volume de pétrole russe de l’Oural, qui pénétrait auparavant sur les marchés européens.
iStories, traduction automatique & Deepl
Vendredi 26/5, 22h50
Stase chinoise.
Le diplomate chinois Li Hui (à droite) a été photographié vendredi à Moscou en train de serrer la main du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Photo : ministère russe des Affaires étrangères / APA Images
Ancien ambassadeur de Chine en Russie et actuel représentant spécial pour les relations eurasiennes de la Chine, Li a visité l’Ukraine, la Pologne, la France et Bruxelles. Aujourd’hui, vendredi, il est arrivé à Moscou, où il a rencontré, entre autres, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Les responsables européens qui ont rencontré Lin et sa délégation n’étaient pas convaincus des efforts de la Chine pour promouvoir la paix entre la Russie et l’Ukraine. Selon eux, le message de la Chine lors des réunions était que l’Europe devrait encourager l’Ukraine et la Russie à un cessez-le-feu immédiat.
L’idée n’était pas très excitante, car un cessez-le-feu laisserait les territoires occupés en Ukraine entre les mains de la Russie.
« Nous avons expliqué que le gel du conflit n’est pas dans notre intérêt à moins que les troupes russes ne se retirent », a déclaré au WSJ un diplomate européen qui reste anonyme.
Un autre diplomate dit que la Chine semble avoir deux objectifs principaux concernant la guerre : que la Russie ne perde pas la guerre et que la Russie n’utilise pas d’armes nucléaires dans la guerre.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Vendredi 26/5, 21h35
Les examens scolaires se préparent. Les adresses des salles d’examen ne seront communiquées qu’au dernier moment, pour éviter leur ciblage par les Russes. Un responsable de l’administration a dit : « on ne va pas leur donner l’occasion de tuer notre futur ».
Olga, par téléphone
Vendredi 26/5, 21h15
On nous attaque à droite, à gauche, en haut, en bas, on nous aime pas et on nous pique nos sous.
Le Kremlin a exigé que le Royaume-Uni et d’autres pays débloquent les avoirs étrangers russes sans aucune condition, alors que les alliés occidentaux de l’Ukraine exercent une pression économique sur Moscou à propos du conflit.
« La Grande-Bretagne et d’autres pays qui ont empiété sur les avoirs russes sont obligés de les dégeler immédiatement sans aucune condition », a déclaré vendredi le porte-parole de Moscou, Dmitri Peskov.
« Sinon, ils violent toutes les normes et règles de leur législation nationale et du droit international », a-t-il ajouté.
CNN, traduction automatique
Vendredi 26/5, 19h30
Je me souviens de ce que nous appelions terrorisme il y a disons deux ans. C’étaient des pics de violence aveugle, visant des civils, malchanceux d’être au mauvais endroit au mauvais moment. En régime continu on appele ça la guerre. Et, me semble-t-il (vu les derniers exemples de guerre récente), la modernité de la chose ne change rien pour les civils.
Le Monde - Dnipro (Ukraine), le 26 mai 2023 : Une clinique en feu à la suite d’une frappe de missile russe, affirme les autorités ukrainiennes. LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR UKRAINIEN (TELEGRAM)
Vendredi 26/5, 8h30
Graines.
Depuis le début du conflit en Ukraine, en février 2022, de nombreuses pertes humaines et de dégâts matériels sont à déplorer. Mais il est un autre front sur lequel se joue le conflit: celui de la nature et de l’alimentaire. Terrains minés, chaînes logistiques brisées, champs incendiés… Des hectares de terres agricoles ont dû être laissées à l’abandon. […]
Pour leur venir en aide, le collectif «Seeds for Ukraine» a lancé une initiative humanitaire exceptionnelle. Elle consiste à envoyer des graines par colis, à les acheminer vers les populations qui en ont le plus besoin et à les aider à construire des serres pour continuer à cultiver et à nourrir leurs familles. En 2023, «Seeds for Ukraine» souhaite ainsi soutenir 100.000 familles et communautés dans les 10 régions les plus touchées par la guerre avec la Russie.
Slate
Vendredi 26/5, 8h20
Romain Huet retourne en Ukraine.
Faire son sac, prendre des piles, des câbles et des cartes SD pour l’enregistreur numérique. Demander son accréditation médias auprès du ministère ukrainien de la Défense avant de partir, de revenir sur le terrain pour la troisième fois depuis le début de l’invasion russe, avec ce désir de documenter la guerre.
Dans l’avion pour la Pologne, juste devant moi, un jeune Ukrainien revient aussi. La teneur existentielle de son retour est sans commun rapport avec mes préoccupations. J’imagine qu’il se réinstalle après un long exil, ou alors peut-être rentre-t-il simplement pour quelques jours, pour revoir les siens, ceux qui sont restés.
À l’approche de l’atterrissage, il tient son téléphone en main. Il fait défiler ses photos : les fumées d’une bonne grosse bombe, une autre explosion, un chat (il zoome), un bébé, encore le même bébé, toujours le bébé mais cette fois-ci dans les bras de sa maman, une voiture de sport en cours de réparation dans un garage (il zoome sur le capot), un immeuble détruit, une femme nue (il ne s’attarde pas sur la photo), des amis au restaurant tout sourire devant l’objectif.
[…] Après des mois d’une vie agitée et incertaine, presque sans repères, ils retrouvent une vie familière, ordonnée et plus prévisible. Il est arrivé quelque chose et, dorénavant, il n’arrivera plus grand-chose de remarquable. À la fin de mon séjour, je vais retourner à Kharkiv revoir ces gens qui ont lâché la guerre alors qu’elle se poursuit à une centaine de kilomètres de là. C’est là mon premier questionnement : comment retourne-t-on dans un semblant de « vie normale » ?
Sortir de la violence a des coûts subjectifs immenses : perdre toutes ces intensités, ces solidarités fusionnelles, ce sentiment d’une existence utile et entièrement absorbée dans une pure présence au présent.
C’est aussi vivre avec les souvenirs, les images effroyables de l’écroulement du monde.
[…] Une recherche ethnographique cherche à comprendre dans la durée l’effet de la guerre sur les vies ordinaires. Elle cherche aussi à transformer en témoins ceux qui en sont éloignés géographiquement, à travers le simple acte de regarder. Parce que « regarder » engage, disait Lanzman à propos de son film Shoah. Le rôle de l’ethnographie est aussi de regarder bien en face la chair du monde pour la faire voir.
Ethnographier la guerre, c’est aussi participer à l’effort de narrer ces existences alors que tout s’effondre autour d’elles. Il n’est pas impossible, qu’un jour ces gens ordinaires soient tentés d’oublier pour recommencer à vivre. Il leur arrivera aussi d’être privés d’interlocuteurs qui voudront bien accueillir leurs histoires. C’est le moment cruel de la solitude, de l’esseulement moral après avoir été un sujet héroïque de l’histoire.
Déjà, depuis quelques mois, l’attention publique décline. Le lecteur aussi s’est habitué à la guerre. Les émotions des premières semaines de février 2022 sont vite retombées, les marches de soutien pour le peuple ukrainien se sont vidées, l’indignation devant ces vies détruites tarit. Que l’on soit à quelques milliers de kilomètres ou au centre de la guerre, il se dégage une attitude commune : minorer la réalité de la violence pour s’éviter un terrible vacillement psychique.
The Conversation, Continuer à documenter la guerre pour en appréhender la réalité
Vendredi 26/5, 7h35
Vous êtes avec moi ?
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré les dirigeants des États membres de l’Union économique eurasienne et plusieurs autres chefs d’État post-soviétiques au Conseil économique suprême eurasien à Moscou le 25 mai, susceptibles d’élargir les possibilités de contournement des sanctions.
Le président arménien Nikol Pashinyan, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et le président kirghize Sadyr Japarov ont assisté à la réunion aux côtés de dirigeants d’États membres non membres de l’Union économique eurasienne (UEE), dont le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev, et le président tadjik Emomali Rahmon. Le secrétaire exécutif de la Communauté des États indépendants (CEI), Sergei Lebedev, et le secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), Zhang Min, ont également assisté à la réunion.
Poutine, Pashinyan et Tokayev ont tous appelé à un développement plus poussé des relations de l’UEE avec des pays tiers, y compris la négociation d’accords de libre-échange avec les Émirats arabes unis, l’Inde, l’Égypte, l’Indonésie, Israël et l’Iran.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 25 mai, traduction automatique
Je suis avec vous.
Le président russe Vladimir Poutine a poursuivi ses tentatives de présenter la Russie comme un médiateur international efficace en jouant le rôle de médiateur dans les négociations entre le premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.
L’agence de presse du Kremlin RIA Novosti a rapporté le 25 mai que Pashinyan a déclaré que l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont mis d’accord sur une reconnaissance mutuelle de l’intégrité territoriale. Aliyev a noté que l’Arménie et l’Azerbaïdjan pourraient parvenir à un accord de paix maintenant que l’Arménie reconnaît le Haut-Karabakh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan.
L’agence de presse du Kremlin, TASS, a rapporté que Pashinyan a nuancé cette déclaration le 22 mai et a souligné que l’Arménie reconnaîtrait le Haut-Karabakh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan à condition que l’Azerbaïdjan garantisse la sécurité des résidents arméniens du Haut-Karabakh.
[…] Le président du Conseil européen Charles Michel a également tenu des discussions pour normaliser les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et Poutine cherche probablement à agir comme un contrepoids diplomatique à l’implication européenne dans les affaires eurasiennes.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 25 mai, traduction Deepl
Vendredi 26/5, 7h00
Tuyauterie.
[…] Conçu il y a plus de dix ans pour aider la Russie à « se tourner vers l’Est », le gazoduc traversant la Mongolie jusqu’à la Chine était un moyen de diversifier les ventes de gaz, d’augmenter les revenus et de donner plus de poids diplomatique au Kremlin.
Ce projet, d’abord baptisé « Altaï » d’après la région montagneuse du sud de la Sibérie, a pris une nouvelle dimension depuis l’invasion de l’Ukraine, Moscou cherchant de nouveaux débouchés pour le gaz qui s’écoulait vers l’Europe avant que les sanctions n’y fassent obstacle.
Le problème pour Moscou est que Pékin – un partenaire économique crucial depuis l’invasion de l’Ukraine – ne semble pas pressé de s’engager. Cette réticence montre, selon les analystes, à quel point le pouvoir de négociation de Moscou en temps de guerre est devenu faible face à son voisin économiquement plus puissant.
Un autre gazoduc russe, « Power of Siberia », a été lancé en 2019 et devrait atteindre sa capacité maximale de 38 milliards de m3 par an d’ici 2024. Mais ce gazoduc repose sur le développement de nouveaux gisements de gaz en Sibérie orientale, qui n’ont jamais envoyé de combustible vers l’Europe, ce qui le rend moins utile à la stratégie de diversification de Moscou.
Le PS-2, en revanche, vise à approvisionner la Chine en gaz provenant du nord-est de la péninsule de Yamal, qui a historiquement desservi le marché européen par le biais de plusieurs gazoducs, y compris le Nord Stream, dont les livraisons ont cessé en raison de différends avec l’UE avant même qu’il ne soit saboté en 2022.
[…] « Pékin a l’habitude de prolonger les négociations pour obtenir un meilleur accord, comme ce fut le cas lors de la négociation du projet Power of Siberia 1 », explique Alicja Bachulska, experte en politique chinoise au Conseil européen des relations étrangères (European Council on Foreign Relations). « L’agression de la Russie contre l’Ukraine s’étant transformée en une guerre prolongée, Pékin estime que sa position de négociation vis-à-vis de Moscou ne peut que se renforcer.
[…] alors que la Russie a souligné à plusieurs reprises qu’elle était prête à lancer le PS-2, Pékin est resté manifestement silencieux. Lors de sa visite au Kremlin en mars, Xi a évité de parler de PS-2, tandis que Poutine a parlé du projet comme s’il s’agissait d’une affaire réglée, déclarant que « pratiquement tous les paramètres … ont été finalisés ».
[…] La conclusion de l’accord dans le contexte de la guerre en Ukraine présente des complications géopolitiques. Mais certains experts de la politique chinoise estiment qu’un partenariat énergétique plus approfondi avec la Russie n’est qu’une question de temps.
[…] Même avec la mise en place du gazoduc PS-2, la Russie ne serait pas en mesure de compenser ce qu’elle a perdu en termes de ventes en Europe. Le prix de ce gaz serait également inférieur. Le gaz acheminé par le premier gazoduc Power of Siberia – à des conditions fixées lorsque la position de négociation de la Russie était beaucoup plus forte – est vendu à un prix bien inférieur à celui du marché européen.
[…] Compte tenu de ces facteurs, le projet PS-2 générerait environ 12 milliards de dollars par an pour Gazprom, dont l’État recevrait environ 4,6 milliards de dollars en droits et taxes, selon Ronald Smith, analyste principal du pétrole et du gaz chez BCS Global Markets.
Cette somme, qui équivaut à moins de la moitié des recettes énergétiques mensuelles moyennes de la Russie en 2023, n’est pas de nature à transformer le pays. Mais le Kremlin a désespérément besoin de revenus supplémentaires alors que son déficit budgétaire explose, que ses coûts de guerre augmentent et que ses ventes de gaz européen s’amenuisent. Mme Mitrova, de l’université de Columbia, a déclaré : « Ce gaz n’a nulle part où aller : « Ce gaz n’a nulle part où aller.
Financial Times, traduction Deepl
Jeudi 25/5, 20h55
Le nuc est une chouette lubie du 20e siècle. L’humanité y a consacré une attention suffisante. On nettoie et on passe à autre chose ?
la Green Citizen Action Coalition (Green Alliance) a publié la version chinoise du résumé du rapport 2022 sur l’état de l’industrie nucléaire mondiale et a invité des universitaires à faire des observations et des commentaires sur le rapport. En analysant les données réelles du développement à long terme de l’industrie mondiale de l’énergie nucléaire, ce rapport international souligne que l’énergie nucléaire mondiale a dépassé son apogée, la proportion de la production d’électricité a diminué d’année en année et la croissance des énergies renouvelables l’énergie a dépassé le nucléaire.
Parmi eux, la Ligue verte a spécialement sélectionné six graphiques clés à partir du texte original du rapport et compilé deux tableaux pour permettre aux lecteurs de comprendre d’un coup d’œil les tendances énergétiques mondiales.
Selon le "2022 Status Report on the World Nuclear Energy Industry", l'énergie nucléaire ne représentera que 9,8% de la production totale d'électricité mondiale en 2021, ce qui est un nouveau plus bas en 40 ans et est la première fois en dessous de 10%. La part de l'énergie nucléaire dans la production mondiale d'électricité a culminé à 17,5 % en 1996, puis a continué de baisser.Une analyse du coût actualisé de l'énergie par Lazard Bank of America montre que le coût de l'énergie solaire photovoltaïque à grande échelle a chuté de 90 % entre 2009 et 2021, tandis que le coût de l'énergie éolienne a chuté de 72 %, mais la nouvelle énergie nucléaire Le coût a augmenté de 36 %. Et l'écart ne cesse de se creuser.[…] Le développement mondial des énergies renouvelables va de mieux en mieux. La réduction des émissions de carbone dépend toujours des énergies renouvelables. Le développement du nucléaire recule progressivement. Même s’il existe encore des pays qui conservent le nucléaire comme option, il est difficile d’atteindre le pic dans le passé.
World Nuclear Report, traduction automatique
On imagine que le même bilan 2023 (en intégrant les effets de la guerre de Putler) montrera quelques nuances.
Après une pause de plus de 30 ans, l’Ontario est sur le point de recommencer à construire des réacteurs nucléaires dans le but de fournir l’électricité sans carbone nécessaire pour éviter les pires effets du changement climatique.
[…] Mais alors que plus d’un milliard de dollars d’argent public est engagé dans une nouvelle génération de réacteurs, les critiques appellent à une pause et à une refonte, affirmant que les dépassements de coûts, les retards de construction et les problèmes de sécurité de l’énergie nucléaire l’emportent sur ses avantages en tant que fournisseur d’électricité propre. en particulier lorsque les énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire sont moins chères, plus rapides à construire et n’ont pas d’héritage radioactif à long terme.
La dernière centrale nucléaire construite en Ontario était si chère qu’elle a causé la faillite d’Ontario Hydro, a déclaré Mark Winfield, professeur de changement environnemental et urbain à l’Université York.
« Les gens ne s’en souviennent pas, dit-il. « Maintenant, nous revenons en somnambule sur la voie du nucléaire et personne ne pose les grandes questions sur les coûts, la viabilité, les risques et les alternatives. »
«L’industrie nucléaire est engagée dans une presse à plein régime, essayant de profiter de la poussée de décarbonisation pour réhabiliter sa réputation», a-t-il déclaré, une affirmation étayée par des enregistrements du registre des lobbyistes en Ontario.
Construire le nucléaire pour réduire les émissions est une fausse solution, a-t-il dit, car cela chargera les générations futures de déchets qui resteront radioactifs pendant des milliers d’années.
« C’est le changement climatique pour les déchets nucléaires. Échangeons-nous un problème intergénérationnel géant contre un autre ? »
World Nuclear Report, traduction automatique
Jeudi 25/5, 20h45
On se souvient qu’une boite finlandaise a testé le stockage de chaleur dans du sable (à 600 degrès je crois).
Stocker de la chaleur sous la terre durant l’été pour l’utiliser en hiver: c’est le concept développé par la start-up AbSolar qui inaugurait jeudi en Gironde son premier démonstrateur, unique en France, combinant solaire et géothermie.
Jouxtant un écoquartier de 67 logements à Cadaujac, près de Bordeaux, l’installation associe un champ de panneaux solaires – de fabrication finlandaise – à un système de stockage thermique souterrain.
« La chaleur produite par les panneaux solaires est injectée dans le sol. Grâce à un circuit en eau fermé, elle peut être stockée à faible profondeur, entre quelques dizaines et quelques centaines de mètres », explique Hervé Lautrette, fondateur de la société AbSolar.
[…] Durant les fortes périodes d’ensoleillement en été, les panneaux solaires permettent de chauffer à haute température de l’eau, stockée dans un volume de plusieurs milliers de mètres cubes. En hiver, une pompe à chaleur restitue cette énergie thermique pour alimenter les logements en chauffage et en eau chaude sanitaire.
Connaissance des énergies
Jeudi 25/5, 20h25
T’es prêt ?
Cerberus QUGV est un robot Boston Dynamics personnalisé par RADeCO, une société basée dans le Connecticut spécialisée dans les systèmes d'échantillonnage et de détection d'air pour les industries de l'énergie et de la défense. Le chien robot est équipé de détecteurs de rayonnement et d'un système sans fil pour transmettre les données des endroits à risque aux opérateurs distants.
C’est une chaude journée de printemps au centre-ville d’Indianapolis. Une équipe des opérations d’urgence livre son rapport de situation, l’un des nombreux provenant des gouvernements de comté et des équipes de terrain répondant au chaos après l’explosion d’un engin nucléaire de 10 kilotonnes dans la ville, à peine une heure plus tôt. Les radiations, les incendies et la capacité limitée des hôpitaux et des refuges de la région compliquent le traitement des blessés et la communication avec un public paniqué.
Ces rapports font partie d’un exercice de trois heures que j’observe dans une grande salle de conférence de l’hôtel Hyatt Regency […] Les juridictions utilisées dans l’exercice sont fictives, avec des noms de comté de science-fiction comme Endor, Caprica et Druidia. Les missions du camion sont exécutées sur un simulateur de type jeu vidéo, conçu par un ancien scientifique du Département de l’énergie qui, entre autres, a évalué les impacts radiologiques au Japon lors de la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011.
[…] L’expression « à droite du boom » est utilisée à plusieurs reprises au cours des quatre jours de la conférence, en référence à ce qui est fait pour réagir après qu’un événement (le boom) a créé une situation d’urgence radiologique. Tout ce qui est fait pour empêcher ces événements de se produire est « à gauche du boom » – cela peut inclure la sécurité des réacteurs et des centrales électriques, mais aussi la non-prolifération, le contrôle des armements et même la dissuasion nucléaire. Le NREP met presque entièrement l’accent sur ce qui est à droite de l’explosion – pour l’essentiel, il s’agit d’une conférence de physiciens de la santé et de gestionnaires d’urgence, et non de concepteurs de réacteurs nucléaires ou d’experts de la défense.
[…] Arnold Bogis a passé le début de sa carrière à travailler sur des questions telles que la non-prolifération nucléaire (à gauche du boom). […] Aujourd’hui, il travaille pour l’Association of State and Territorial Health Officials, où il a contribué à un projet […] visant à élaborer des lignes directrices pour l’utilisation de cytokines dans le traitement d’une exposition grave aux radiations après une explosion nucléaire (à droite du boom). […] D’après son expérience avec des experts de la gauche et de la droite [du boom], M. Bogis estime que le manque de communication entre les deux communautés a des conséquences réelles. Il cite la crise de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, en Ukraine, comme un exemple de ce qui devrait intéresser les deux communautés. « Je n’ai jamais entendu parler de cette centrale ici, pas une seule fois. … Personne ne parle de cette expérience en cours dans le domaine de la sûreté nucléaire », dit-il, et il a largement raison – la seule chose que j’ai entendue à ce sujet est un commentaire lors d’un diaporama sur une visite de Tchernobyl le dernier matin de la conférence.
[…] Aujourd’hui, Martin Vigil est directeur du bureau de gestion des urgences du comté de Santa Fe, qui aide notamment à sécuriser les transports en provenance de Los Alamos (« Nous ne savons pas ce qu’il y a là-dedans »). M. Vigil est préoccupé par les tensions nucléaires mondiales et les flèches brisées (les ogives nucléaires frôlées de près). Il craint également que le pays ne soit pas préparé à une détonation nucléaire. « Au niveau national, il y a, je crois, 1 800 lits de brûlés et moins pour les spécialités pédiatriques », dit-il. « Certaines modélisations relatives à une détonation de 10 kilotonnes font état de 80 000 à 100 000 victimes de brûlures. Comment pouvons-nous commencer à gérer cela ? »
Bulletin of the Atomic Scientists, A droite du boom, Rencontrez les experts qui interviennent en cas de catastrophe nucléaire, traduction automatique & Deepl
Eric Singer, un ancien présentateur de nouvelles, vu dans une vidéo de formation d'une session au NREP sur les faux médias dans les exercices. Il travaille maintenant avec un groupe du Laboratoire national d'Argonne pour former les planificateurs d'urgence et les intervenants à une communication efficace avec le public.
Jeudi 25/5, 20h15
La Hongrie poursuit son entre-deux.
[Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter ]Szijjarto a déclaré que la Hongrie et la Russie avaient convenu le mois dernier de modifier les contrats de construction et de financement, et ceux-ci avaient été approuvés par l’Union européenne mercredi.
La société de projet Paks II a déclaré : » Grâce à l’avenant au contrat, les unités Paks pourront être mises en service au tout début de la prochaine décennie, dans le respect des normes de sécurité les plus strictes. »
[…] De nombreux pays de l’Union européenne ont mis fin ou sont en train de mettre fin à leurs liens nucléaires avec la Russie à la suite de la guerre avec l’Ukraine. La Hongrie, cependant, poursuit son projet d’installation d’une nouvelle capacité nucléaire avec le russe Rosatom et a déclaré qu’elle s’opposait à l’inclusion du nucléaire dans les listes de sanctions de l’UE.
[…] Le projet Paks II a été lancé début 2014 par un accord intergouvernemental entre la Hongrie et la Russie pour deux réacteurs VVER-1200 à fournir par Rosatom, le contrat étant soutenu par un prêt de l’État russe pour financer la majorité du projet. La demande a été soumise en juillet 2020 pour construire Paks II à côté de l’usine Paks existante, à 100 kilomètres au sud-ouest de Budapest, sur les rives du Danube.
[…] Les quatre unités existantes à Paks sont des réacteurs VVER-440 qui ont démarré entre 1982 et 1987 et produisent environ la moitié de l’électricité du pays. Leur durée de vie théorique était de 30 ans, mais elle a été prolongée en 2005 de 20 ans jusqu’en 2032 et 2037. En décembre, le Parlement hongrois a approuvé une proposition visant à prolonger encore leur durée de vie, ce qui signifie que les préparatifs peuvent commencer à exploiter la centrale nucléaire dans les années 2050.
World Nuclear News, traduction automatique
Jeudi 25/5, 20h10
Câbles de la paix.
[…] Les câbles Internet sous-marins n’ont pas été conçus pour être constamment surveillés et réparés. Ils sont un projet de paix. Par une coïncidence fortuite, Internet a décollé au moment même où le monde sortait de la guerre froide, et les propriétaires de câbles sont un joyeux mélange de sociétés internationales.
[…] De nos jours, la mer Baltique, la mer Méditerranée, la mer du Nord, le détroit d’Ormuz, le golfe d’Oman, la mer de Chine méridionale et la plupart des autres masses d’eau du monde abritent des câbles sous-marins qui relient les pays à Internet.
[…] Alors que le monde continue de numériser, de nombreux autres câbles seront nécessaires : au cours des prochaines années, leur nombre devrait augmenter d’ environ 30 % par an.
Mais les nouveaux pipelines sont au point mort. Au cours des deux dernières années, les autorités chinoises ont traîné les pieds dans l’approbation des câbles sous-marins qui traverseraient la mer de Chine méridionale. Le gouvernement américain, quant à lui, est devenu tellement préoccupé par la capacité de la Chine à espionner via des câbles sous-marins qu’il a refusé l’autorisation pour quatre câbles prévus appartenant à Google, Meta et Amazon qui devaient relier les États-Unis et Hong Kong.
Foreign Policy, traduction automatique
Jeudi 25/5, 19h25
Suite russe.
L’opposition russe en exil, divisée, s’efforce de s’unir pour incarner une représentation légitime et se préparer à la situation politique post-Poutine. La première réunion du Club démocratique russe en France s’est tenue mercredi 24 mai à Paris, où de nombreux Russes ont trouvé refuge depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Une trentaine de représentants de l’opposition ont discuté au sujet des défis vertigineux auxquels ils sont confrontés depuis le début de l’offensive russe, en présence de chercheurs, de militants des droits humains et de députés français. Mikhaïl Khodorkovski, président du comité antiguerre de la Russie, est venu apporter son soutien. « Il y a cent ans, des centaines de milliers de Russes s’étaient déjà retrouvés en exil à cause du pouvoir, a-t-il rappelé. Arrêter cette guerre est l’objectif qui nous réunit tous. »
Le Monde
Jeudi 25/5, 16h45
On se souvient que la chasse au salopard peut être longue. Ça va quand ils sont jeunes au moment des faits. Avec Putler, faudra faire vite.
Il était l’un des quatre derniers fugitifs recherchés pour leur rôle dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Fulgence Kayishema a été arrêté mercredi 24 mai [2023] en Afrique du Sud, ont annoncé jeudi les procureurs de l’ONU enquêtant sur l’affaire.
Le Monde
Jeudi 25/5, 16h30
Jeudi 25/5, 16h10
Points de vue.
Hier, les Russes disaient qu’ils avaient détruit les drones marins lancés contre leur Ivan Khurs en Mer Noire et montré la vidéo d’une destruction filmée depuis le navire. Ajourd’hui, une autre vidéo montre l’approche par l’arrière d’une drone qui vient au contact sans empêchement. Moralité : je préfère ce deuxième point de vue.
Vidéo qui montrerait un drone de surface qui semble s'approcher à proximité immédiate du navire Ivan Khurs de la marine russe en mer Noire, par la poupe à bâbord. Commentaire : "Ils avaient dit que tous les drones avaient été détruits. Ils n'avaient juste pas dit comment..."
Jeudi 25/5, 10h30
Je range ma mob dans ton garage, mais n’y touche pas.
Les ministres de la défense des deux régimes dictatoriaux Shoigu et Khrenin ont signé des documents sur le déploiement d’armes nucléaires russes non stratégiques en Biélorussie. Shoigu a déclaré que le contrôle de ces armes reste entre les mains de la Russie, ainsi que la décision de les utiliser.
Nexta, Twitter, traduction automatique
[Le chapeau du mannequin à l’arrière plan intègre le déflecteur radar de dernière génération qui détourna les missiles de Napoléon, à l’époque. Ça rend humble.]
Jeudi 25/5, 9h45
Réindustrialisation française : la caillasse.
Un employé travaille dans l'atelier des Forges de Tarbes qui produit des obus de 155 mm, la munition des canons d'artillerie français Caesar utilisés par les forces armées ukrainiennes, à Tarbes, dans le sud-ouest de la France, le 4 avril 2023. Près de deux ans après des difficultés financières qui ont conduit les Forges de Tarbes à se restructurer à plusieurs reprises et à être placées en redressement judiciaire, l'usine a vu son activité relancée par le conflit en Ukraine, la demande d'obus de 155 mm étant supérieure à l'offre disponible. (Photo par Lionel BONAVENTURE / AFP)
Personne n’avait imaginé ce retour en arrière, on le comprend dès l’entrée du quartier de l’Arsenal, à Tarbes. L’industrie de l’armement s’y est étalée sur des hectares de 1871 à 2006. Désormais, la plupart des bâtisses en friche ont été transformées ou, annonce un panneau, le seront « prochainement » en « bureaux et commerces » à l’authentique design industriel.
[…] Parce que Tarbes était l’un des points les plus éloignés de l’Allemagne, la ville a été choisie pour accueillir, en 1871, cette industrie stratégique. […] Avec la fin de la guerre froide, l’enjeu d’une défense souveraine devient secondaire ; les restructurations se succèdent jusqu’à la fermeture en 2006.
[C’est aujourd’hui] l’unique lieu en France où l’on façonne, à partir de longues tiges d’acier, des corps creux de calibre 155 mm LU211, l’ogive qui, une fois armée par Nexterà La Chapelle-Saint-Ursin (Cher),deviendra cette « Rolls » qui permet de tirer à 42 kilomètres avec 50 mètres carrés de précision.
[…] La commande de 30 000 LU211 passée par Nexter en octobre 2022 fut une première bonne nouvelle – 8 millions d’euros de chiffre d’affaires, selon Europlasma [le dernier repreneur du site]. Puis, en février, l’agrément du ministère de la défense pour exporter, ouvrant de nouveaux marchés.
Aussitôt, Europlasma a annoncé l’augmentation de la capacité de production des Forges pour passer de 40 000 pièces par an fin 2023 à 120 000 en 2025. En ce début mai, les ambitions ont encore poussé. « L’objectif, c’est 160 000 pièces en 2025 », indique Anthony Cesbron, directeur général adjoint. Soit presque cinq fois la cadence actuelle, de 650 pièces par semaine.
[…] Les priorités sont désormais d’obtenir la qualification pour fabriquer d’autres types de munitions. Et que les carnets se remplissent pour de bon.
Cette expectative, commune à toute la filière en l’attente de commandes fermes de l’Etat, alors que la loi de programmation militaire 2024-2030 vient seulement d’arriver à l’Assemblée, lundi 22 mai, inquiète particulièrement à Tarbes, où l’on a appris à se méfier des belles promesses. « Les salariés restent des polytraumatisés. La confiance, on ne l’a pas. Elle se construit petit à petit », reconnaît [le PDG] M. Garnache-Creuillot.
Le Monde
Jeudi 25/5, 9h35
On se souvient de l’injonction poutinienne : « le gaz russe sera payé en roubles ».
L'entreprise énergétique Gasum est un expert nordique du secteur du gaz et du marché de l'énergie.
En avril 2022, Gazprom Export a présenté à Gasum une demande selon laquelle les paiements convenus dans le contrat de fourniture devraient être payés en roubles au lieu d’euros. Gasum n’a pas accepté cette demande. […] Gasum a soumis l’affaire à l’arbitrage conformément au contrat de fourniture.
En novembre 2022, le tribunal arbitral a rendu une sentence en la matière. Selon la sentence, Gasum n’était pas obligé de payer en roubles ni par le biais de la procédure de paiement proposée. En outre, le tribunal arbitral a ordonné à Gasum et Gazprom Export de poursuivre leurs négociations contractuelles bilatérales pour résoudre la situation.
Les négociations entre Gasum et Gazprom Export sont maintenant terminées. Les parties n’ont pas été en mesure de résoudre la situation dans le délai défini par le tribunal arbitral et, par conséquent, Gasum a résilié le contrat de fourniture de gaz naturel à long terme avec Gazprom Export le 22 mai 2023.
[…] Gazprom Export a cessé les livraisons de gaz naturel par pipeline à Gasum en mai 2022 et il n’y a eu aucune livraison de gaz naturel par pipeline en provenance de Russie depuis lors. La résiliation ne concerne que le contrat de fourniture de gaz par gazoduc. Le contrat d’approvisionnement en GNL à long terme que Gasum a conclu avec Gazprom Export reste en place.
Gasum, traduction automatique
Jeudi 25/5, 9h25
Menace verte.
Le bureau du procureur général [russe] a reconnu les activités de l’organisation environnementale Greenpeace comme « indésirables » en Russie. Les autorités russes craignent que les écologistes ne constituent une menace pour l’ordre constitutionnel. L’organisation a déjà annoncé la fin de ses activités sur le territoire de la Russie, bien qu’elle ait commencé à travailler à l’époque de l’URSS. La branche russe de Greenpeace est apparue en 1992. Depuis 31 ans, l’organisation a apporté une contribution colossale à la protection de l’écosystème russe : de nombreux recoins de la nature de la Sibérie, de l’Altaï, du Kamtchatka et surtout du Baïkal sont restés intacts grâce aux écologistes.
Holod (20 mai), traduction automatique
Jeudi 25/5, 9h20
Sans doute des admirateurs de l’armée russe à Zapo. Ou bien du bruit.
Le FSB a fait état de la prévention du sabotage dans les centrales nucléaires de Leningrad et de Kalinin. Le service spécial a déclaré que la veille du 9 mai, des citoyens ukrainiens auraient planifié de faire exploser plus de 30 pylônes de lignes à haute tension.
« Ce projet, tel que conçu par les services spéciaux ukrainiens, aurait conduit à l’arrêt des réacteurs nucléaires, perturbé le fonctionnement normal des centrales nucléaires et causé de graves dommages économiques et de réputation à la Fédération de Russie », a déclaré le service de presse du FSB à l’agence TASS.
Holod, traduction Deepl
Jeudi 25/5, 9h05
1/ Les investissements dans les hydrocarbures sont encore énormes. 2/ Le nuc se compte dans le vert. 3/ Le charbon n’est pas mort.
C’est un tournant historique : le solaire fait de l’ombre au pétrole et au gaz. Pour la première fois, à l’échelle mondiale, les dépenses d’investissements dans les énergies renouvelables vont dépasser celles dans le pétrole, selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette année, les acteurs du secteur vont consentir environ 2800 milliards de dollars d’investissements, dont 1700 milliards dans les énergies renouvelables. Les dépenses dans le photovoltaïque vont dépasser celles dans le pétrole.
Cette somme couvre un très large champ, depuis les dépenses de déploiement dans les énergies renouvelables, jusqu’à celles pour l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, mais aussi le nucléaire – classé dans les énergies vertes par l’AIE – les véhicules électriques, le stockage, les pompes à chaleur… Le solde, soit un peu plus de 1000 milliards de dollars, sera tout de même investi dans le charbon, le gaz et le pétrole.
[…] Pourtant, tous les clignotants ne sont pas encore passés au vert. L’AIE s’attend à un rebond des investissements dans les énergies fossiles, surtout au Moyen-Orient, alors que les majors locales ont enregistré des profits records en 2022. La demande globale en charbon a elle aussi atteint un plus haut historique en 2022, et les investissements dans ce secteur devraient encore être six fois supérieurs à ceux envisagés dans les scénarios visant la neutralité carbone en 2030 !
Le Figaro
Mercredi 24/5, 23h05
On nous attaque à gauche (la Pologne ne nous aime pas).
[…] Dmitry Peskov a commenté la déclaration de l’ancien vice-ministre polonais de la Défense, Waldemar Skrzypchak, selon laquelle son pays devrait se préparer à un soulèvement populaire en Biélorussie.
« La Pologne est un État qui nous est hostile », a répondu Peskov. Selon lui, « la direction polonaise entre maintenant littéralement dans l’hystérie et la russophobie ».
« Nous voyons que cet État, qui nous est hostile, parle en fait ouvertement de son intention de s’ingérer directement, y compris par la force, dans les affaires intérieures d’un État voisin », a poursuivi Peskov.
Dans le même temps, il a attiré l’attention sur le fait que la Biélorussie est un partenaire et un allié de la Russie.
« Naturellement, la Fédération de Russie a l’obligation d’assurer la sécurité de la Biélorussie, ce que nous ferons face à une menace aussi évidente », a ajouté Peskov.
Zerkalo, traduction automatique
Skrzypczak, l’un des officiers polonais les plus décorés et ancien commandant du contingent de Varsovie en Irak, a parlé dans une interview avec des journalistes des récents événements dans la région russe de Belgorod, où les troupes partisanes russes soutenues par l’Ukraine ont attaqué l’autre jour.
« Tous les Russes ne sont pas d’accord avec la politique de Poutine », a-t-il déclaré, ajoutant toutefois que l’action militaire n’avait aucune signification stratégique, mais son objectif était de déstabiliser l’administration russe dans la région.
« Je n’associe pas cela à la contre-attaque ukrainienne attendue, mais je vois dans ces actions un signal qui, je l’espère, se propagera plus largement », a-t-il déclaré, prédisant également que des actions similaires pourraient bientôt avoir lieu sur le territoire biélorusse.
[…] « Si la contre-attaque ukrainienne se termine avec succès, ces Biélorusses armés qui font partie du potentiel militaire de l’armée ukrainienne ne déposeront pas les armes. Ils se rendront en Biélorussie. J’espère que cela déclenchera un soulèvement en Biélorussie, ce qui inquiète Loukachenko », a-t-il déclaré.
« Préparons-nous à un soulèvement en Biélorussie, car cela arrivera. Nous devons être prêts à soutenir ces unités qui mèneront des opérations contre Loukachenko. Nous avons des raisons de les aider, comme nous aidons les Ukrainiens », a-t-il souligné.
Selon lui, « le peuple biélorusse les soutiendra et ira contre Loukachenko avec enthousiasme ».
« Il n’a plus le potentiel militaire pour empêcher un tel soulèvement. La Russie ne les aidera pas beaucoup, car elle aura ses propres problèmes », a déclaré le général polonais.
Timpul [Moldavie], traduction automatique
Mercredi 24/5, 23h00
Prigo fait ses comptes.
Le propriétaire de PMC « Wagner » Yevgeny Prigozhin a accordé une interview à un propagandiste, un ancien militant pro-russe de Kharkov, Konstantin Dolgov . Entre autres choses, il a fait un certain nombre de déclarations pro-ukrainiennes. […]
« L’opération spéciale a été menée dans un but de dénazification et de démilitarisation. Ainsi, la dénazification de l’Ukraine, dont nous avons parlé, a fait de l’Ukraine une nation connue dans le monde entier. […]
« Maintenant, en ce qui concerne la démilitarisation. (…) Si, au début des opérations spéciales, ils avaient 500 chars, ils en ont aujourd’hui 5 000. S’ils avaient 20 000 personnes, ils ont aujourd’hui 400 000 personnes capables de se battre. Comment pouvons-nous les démilitariser ? Il s’avère qu’au contraire, nous l’avons militarisé de toutes les manières possibles.
Reform, traduction Deepl
[Edit / Dolgov a été viré aujourd’hui jeudi 25/5 : « Konstantin Dolgov a été licencié du projet TELEGA Online en raison d’une interview avec Eugène Prigozhin », Rebecca Rambar, Twitter]
Mercredi 24/5, 22h55
S’il vient en Transnistrie, ce sera plus compliqué.
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, sera arrêté s’il arrive en République de Moldavie , a déclaré la présidente Maia Sandu. Selon elle, la République de Moldavie est signataire de l’accord de la Cour pénale internationale, qui a émis un mandat d’arrêt international au nom de Poutine.
Moldova.org
Mercredi 24/5, 22h45
Précieuses réserves.
Des ressources phytogénétiques uniques ont été transportées sur plus de mille kilomètres de Kharkiv à l’ouest de l’Ukraine.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec le soutien de l’Union européenne (UE), a déplacé une collection d’échantillons génétiques végétaux uniques de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, vers un lieu sûr dans l’ouest du pays. Le volume et la diversité du matériel phytogénétique contenu dans la collection de semences, dont une partie n’est disponible dans aucune autre banque de semences, la rend unique et essentielle à l’agriculture ukrainienne et à la sécurité alimentaire mondiale.
En 2021, l’Ukraine estimait détenir plus de 150 000 matériels phytogénétiques appartenant à 544 variétés de cultures et 1 802 espèces de plantes. La collection contient 39 000 échantillons génétiques uniques provenant d’Ukraine. Les agronomes considèrent que la préservation des collections ukrainiennes de blé, de triticale, d’orge, de pois, de pois chiche, de fourrages tempérés et de tournesol est d’une importance cruciale pour les cultures mondiales.
[…] Pour conserver le patrimoine agricole de l’Ukraine, la FAO et l’UE ont uni leurs efforts pour déplacer la collection dans un lieu sûr à l’ouest de l’Ukraine, à plus de 1 000 km. Dans le cadre d’une opération complexe, plusieurs autorités nationales, dont l’Académie ukrainienne des sciences agraires, le Traité international sur les plantes et le Global Crop Diversity Trust (Crop Trust), se sont associées pour cataloguer les semences et compléter la logistique de transport.
[…] Chaque échantillon de semences conservé dans une banque de gènes représente une option supplémentaire unique offerte aux sélectionneurs, chercheurs et agriculteurs dans la lutte contre le changement climatique et l’insécurité alimentaire. À une époque où le monde est confronté à une perte sans précédent de biodiversité agricole dans les champs des agriculteurs, il est plus important que jamais de veiller à ce que la diversité des cultures soit préservée, y compris la diversité contenue dans les banques de gènes.
Georgia Today, traduction automatique
Mercredi 24/5, 22h30
On nous attaque en haut, on nous attaque en bas.
Le ministère russe de la Défense affirme sur sa chaîne Telegram que trois « hors-bords sans pilote » ukrainiens ont tenté d’attaquer le navire de guerre russe Ivan Hurs en mer Noire, à environ 140 kilomètres au nord-est du Bosphore.
L’agence de presse Reuters a également rendu compte de l’allégation.
Le ministère affirme que le navire de guerre protégeait les gazoducs Turk Stream et Blue Stream qui transportent le gaz à travers la mer Noire de la Russie à la Turquie. Selon le ministère, les forces armées russes ont commencé à protéger les pipelines après les « attaques terroristes » sur les gazoducs Nord Stream.
[…] Selon le vérificateur des faits du HS, John Helin, quelque chose explose clairement dans la vidéo, et l’explosion ne semble pas avoir été ajoutée par la suite.
Cependant, on ne sait pas si la vidéo a réellement été filmée mercredi en mer Noire et si le navire qui explose dans la vidéo est ukrainien.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Mercredi 24/5, 22h25
Depuis quand l’argent aurait-il une couleur politique ?
Après la commission d’enquête consacrée au nucléaire, c’est un autre sujet radioactif qui a fait irruption ce mercredi à l’Assemblée nationale. L’audition par la commission d’enquête relative aux « ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères » de Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN dans l’hémicycle. Au centre des discussions, l’octroi d’un prêt à hauteur de 9,14 millions d’euros au Front national en septembre 2014 par un établissement bancaire lié financièrement à la Russie de Vladimir Poutine.
[…] Marine Le Pen avait déjà tenté de se dédouaner de tout soupçon d’ingérence lors du débat de second tour à l’élection présidentielle en 2022 : « Si j’ai été obligé d’aller faire un prêt à l’étranger, c’est parce que, tout le monde le sait, aucune banque française n’a voulu m’accorder de prêts », avait-elle avancé face à Emmanuel Macron.
[…] Marine Le Pen a nié, ou feint d’ignorer, que les fonds provenaient d’une banque dont le dirigeant était réputé proche du Kremlin – prétextant un besoin urgent de financement – et réfuté toute forme d’influence politique en provenance de Russie
[…] Soucieuse de ne pas voir sa stature présidentielle entachée, la députée du Pas-de-Calais s’est dite blessée en tant que « patriote » de se voir « suspectée d’être influencée par une nation étrangère ». Quitte à déclarer, pour preuve de sa bonne foi : « Quand je serai élue, j’interdirai les prêts étrangers mais je créerai cette banque de la démocratie ».
Les conclusions de la commission contre les ingérences visant à « rénover nos institutions pour qu’elles soient capables de prévenir et d’empêcher de telles dérives » devront donner lieu à un rapport et interviendront début juin.
Les Echos
Mais si l’objectif était d’obtenir des aveux ou de faire émerger les preuves d’une Marine Le Pen sous influence russe, ses adversaires politiques en ont été pour leurs frais. A l’offensive, souvent péremptoire et agacée, parfois moqueuse, la triple candidate à la présidentielle a pu réciter une partition déjà souvent jouée : non, elle n’est sous l’influence d’aucune puissance étrangère, ni de quiconque d’ailleurs ; oui, elle considère que la France ne doit pas s’aliéner la Russie et que l’annexion de la Crimée en 2014 était légale, quoiqu’en pense la communauté internationale.
Le Monde [edit]
PARIS, le 24 mai. /TASS/. Marine Le Pen, chef de la faction parlementaire du Rassemblement national français, considère la Crimée comme un territoire russe légitime.
« La Crimée est russe depuis deux siècles et n’est ukrainienne que depuis 60 ans après avoir été livrée par un dictateur sur un coup de tête », a déclaré Le Pen aux députés de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement français), « je suis un fervent partisan des référendums. Je crois que les habitants de Crimée ont librement exprimé leur désir de faire partie de la Russie en votant.
Agence TASS
Mercredi 24/5, 22h20
De la relativité des forces en présence. Où l’on se réjouit que des ultras, probablement infréquentables en d’autres circonstances, fassent la nique à Putler.
D’abord faire, puis faire savoir. Après leur spectaculaire incursion dans la région russe de Belgorod, la légion Svoboda Rossii («Liberté de la Russie») et le Corps des volontaires russes (RDK) ont fièrement posé devant la presse, mercredi, autour d’un véhicule blindé de modèle BTR soustrait à l’ennemi.
Ces deux groupes armés, constitués il y a un an avec l’objectif affiché de libérer l’Ukraine puis de mettre à bas le régime de Vladimir Poutine, disent avoir agi de leur propre initiative. Durant leur conférence de presse, organisée sur une base militaire proche de la frontière avec la Russie, Denis Kapustine, le chef ultranationaliste et suprémaciste blanc de la milice RDK, a éludé les questions insistantes sur ses liens avec le renseignement militaire ukrainien. «Ce qui est sûr, sourit-il, c’est que nous avons reçu beaucoup d’encouragements.»
Le Figaro
Les combattants des groupes armés russes basés en Ukraine qui ont attaqué Belgorod se sont exprimés devant la presse, dans le nord de l’Ukraine, en vantant le « succès » de leur opération, qui montre, selon eux, la faiblesse des défenses russes. « Je veux leur prouver que l’on peut lutter contre les tyrans et que le pouvoir de Poutine n’est pas illimité », a affirmé Denis Kapoustine, du Corps des volontaires russes, figure connue du milieu hooligan et d’extrême droite en Russie, passé côté ukrainien.
Le Monde [edit]
Mercredi 24/5, 22h10
On se souvient que les rennes des éleveurs samis ont brouté les dépôts de Tchernobyl.
Dans le nord de la Suède, les Samis se sentent pris en étau. En janvier, le pays a annoncé la découverte d’un million de tonnes de terres rares dans la région de Kiruna, au cœur de la Laponie. Une manne, qui réjouit la Suède et l’Europe, mais pas les Samis, qui ont qualifié la nouvelle de «catastrophe». Car si le gisement vient à être exploité, celui-ci empiétera sur leur territoire.
Libération
En Laponie, les Samis sont éleveurs de rennes depuis des millénaires. Ils pratiquent également la pêche, la chasse, la cueillette, autant d’activités nourricières que leur offre cette nature sauvage, parsemée de lacs et de forêts.
Mais depuis Tchernobyl, bien des choses ont changé. La culture Sami a été mise en péril par la catastrophe. Les autorités norvégiennes ont su développer une stratégie originale pour mettre en place la surveillance individuelle, les conseils de radioprotection et les aides.
IRSN
Mercredi 24/5, 21h40
Bim-bam-boum est en grande forme. Et on a bien compris que les Etats-Unis ne sont pas les seuls à s’être réveillés.
Dans le débat politique américain, une critique souvent entendue de l’assistance militaire à l’Ukraine est qu’elle absorbe les ressources nécessaires contre une menace bien plus dangereuse : la Chine. Ces critiques soutiennent que le financement, les armes et d’autres efforts pour soutenir l’Ukraine et dissuader l’agression russe en Europe devraient plutôt être orientés vers le Pacifique et la menace beaucoup plus puissante d’une attaque chinoise contre Taiwan. […]
[…] Les critiques se trompent. Au lieu de détourner l’attention de la sécurité du Pacifique et de la défense de Taïwan, l’aide à l’Ukraine la favorise. Les performances militaires désastreuses de l’allié le plus important de Pékin en Ukraine constituent un revers géopolitique majeur pour la Chine. La défense réussie du territoire ukrainien, soutenue par l’Occident, pourrait avoir un effet dissuasif important sur les plans de la Chine visant à s’unir par la force à Taïwan.
[…] Tout d’abord, la guerre a incité les États-Unis et leurs alliés asiatiques à augmenter considérablement leurs dépenses militaires. […] Le soutien occidental à l’Ukraine a également incité les alliés asiatiques de première ligne à augmenter considérablement leurs propres budgets de défense, même si certains d’entre eux soutiennent également l’Ukraine. En juin, citant explicitement la guerre de la Russie contre l’Ukraine, le Japon a annoncé un plan visant à doubler les dépenses militaires en cinq ans.
[…] Deuxièmement, la guerre a poussé les États-Unis à accroître et à moderniser leurs propres forces. […] Les lignes de production des principales munitions utilisées en Ukraine – HIMARS, systèmes de roquettes guidées à lancement multiple (GMLRS) et missiles Stinger et Javelin – devraient presque doubler ou plus que doubler leur capacité de production au cours des deux prochaines années.
[…] Troisièmement, l’aide à l’Ukraine a secoué la base industrielle de défense américaine après trois décennies d’atrophie due aux restrictions militaires. L’état désastreux du secteur américain de la défense a été documenté dans de nombreux rapports. L’aide à l’Ukraine n’a pas créé ce problème de longue date, mais a au contraire catalysé un mouvement sérieux.
[…] Quatrièmement, l’utilisation sans précédent par l’administration Biden du Presidential Drawdown Authority (PDA) pour envoyer des armes à l’Ukraine a été étendue à Taïwan. Cet outil, adopté à l’origine par le Congrès en 1961, donne au président le pouvoir de fournir des équipements militaires, des services et des formations à des pays étrangers à partir des stocks américains existants.
[…] Les États-Unis n’agissent pas encore assez vite pour dissuader une attaque chinoise sur Taïwan, mais l’aide militaire américaine à l’Ukraine l’aide à prendre son envol. Qu’il s’agisse de moderniser plus rapidement ses propres forces, de relancer la production industrielle de défense, d’augmenter le budget de la défense ou d’acheminer plus rapidement des armes à Taïwan, l’aide à l’Ukraine a joué un rôle de catalyseur sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. En conséquence, les États-Unis commencent enfin à prendre plus au sérieux l’aspect militaire du défi chinois. Comme l’a récemment déclaré le PDG de Lockheed Martin, Jim Taiclet, au Wall Street Journal : « Nous voulons éliminer la fragilité du système, de sorte que si cela se reproduit, il faudra six mois au lieu de trois ans pour obtenir une amélioration significative de la capacité ».
Foreign Policy, traduction Deepl
Mercredi 24/5, 21h35
Amis pour la vie.
Le président chinois a dit mercredi à Pékin au premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, que son pays allait poursuivre « le ferme soutien mutuel avec la Russie sur les questions relevant des intérêts fondamentaux de chacun », a annoncé l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
Cette formulation vague est souvent utilisée par Pékin dans le cadre de rencontres bilatérales avec des représentants russes. Elle fait souvent référence côté chinois à la question de Taïwan. […]
Le Monde
Mercredi 24/5, 21h30
Trait d’union nuc.
Les dirigeants de Rosatom, l’agence publique russe de l’énergie atomique, et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se sont rencontrés à Pékin et ont discuté des « questions liées au travail de l’AIEA » à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, selon un communiqué publié par Rosatom.
Selon le communiqué, la réunion a eu lieu à Pékin alors que le directeur général de Rosatom, Alexei Likhachev, faisait partie de la délégation accompagnant le premier ministre russe, Mikhail Mishustin, lors de son voyage dans la capitale chinoise. […]
CNN, traduction Deepl
Mardi 23/5, 23h10
Le Stalker de Tarkovski a une suite.
Arte - Zhenia, un masseur venu d'Ukraine, entre dans la vie des riches habitants d'une communauté polonaise. Tandis que les mains du mystérieux nouveau venu guérissent, ses yeux semblent pénétrer leur âme... Une oeuvre singulière et poétique des Polonais Michal Englert et Malgorzata Szumowska (Grand prix du jury à la Berlinale 2018 pour "Mug").
Mardi 23/5, 23h00
AIEA, mon amour.
A l’invitation de l’Agence chinoise de l’énergie atomique (CAEA), Grossi est en visite en Chine du 22 au 26 mai. Il rencontrera plusieurs responsables de haut niveau et visitera des installations et institutions nucléaires à Beijing, Shanghai et Shandong au cours de sa visite.
« La Chine est l’un des partenaires les plus importants de l’AIEA et un leader mondial dans le domaine de l’énergie nucléaire », a déclaré Grossi. « L’ordre du jour de cette semaine couvrira les progrès remarquables du programme d’énergie nucléaire de la Chine, la coopération dans les applications nucléaires et les échanges indispensables sur la non-prolifération et la sécurité nucléaire. »
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 23/5, 22h50
Mardi 23/5, 22h40
Coup de main dans le coin de Belgorod.
Le Kremlin dit que les saboteurs ukrainiens ont été liquidés, les Russes anti-Putine disent qu’ils y sont encore, quoi qu’il en soit :
Un interlocuteur d’Important Stories, proche du Service fédéral de sécurité [russe], estime que l’action des unités ukrainiennes près des frontières de la Russie a montré l’impuissance de l’Etat russe à ce stade. « C’est un échec, je ne comprends pas comment cela a pu arriver », dit-il. Selon la source, dans la région de Belgorod, les autorités ont en fait manqué à leur obligation constitutionnelle de protéger les citoyens des menaces extérieures.
[…] Même le gouverneur Vyacheslav Gladkov, sur le stream du soir, répondant aux questions des citoyens sur la « frontière qui fuit », a déclaré : « J’ai encore plus de questions que vous pour le ministère de la Défense, donc je ne veux pas faire de commentaire à ce sujet. »
[…] L’analyste Kirill Mikhailov estime que la responsabilité incombe également aux services secrets russes, qui n’ont pas remarqué les préparatifs de l’attaque : « Au moins, là [les attaquants] avaient des chars plus une compagnie d’infanterie. Ce sont des forces assez sérieuses, compte tenu de la faiblesse de la défense qui s’y trouvait.
[…] Tous les experts russes notent que les structures défensives construites le long de la frontière avec l’Ukraine, la soi-disant « ligne d’encoche » (elle a coûté au budget 10 milliards de roubles [environ 116 millions d’euros]), se sont avérées inutiles. « Une partie importante de tous ces événements était ostentatoire – une sorte de théâtre de sécurité pour démontrer à la population locale la gravité de la situation », explique Mikhailov.
Quant aux détachements de défense territoriale créés dans la région de Belgorod, ils ne devraient pas résister aux attaques des saboteurs, note Matveev. « Contre de telles percées de sabotage, des équipes de réaction rapide doivent agir, composées de soldats entraînés et bien armés. Apparemment, il n’y a pas de telles unités ou pas assez pour toute la frontière », dit-il.
iStories, traduction automatique
Mardi 23/5, 22h15
Loukachenko nous enterrera tous (ou presque).
« Si quelqu’un pense que je vais mourir, calmez-vous. Calmez-vous. Ce n’est rien d’autre que des spéculations oiseuses dans les messageries et les télégrammes. Adénovirus ou quoi ? Un adénovirus », a déclaré M. Loukachenko.
Selon lui, il n’a pas pu se faire soigner en raison de son emploi du temps chargé, et l’infection « a donc été traitée pendant trois jours ».
[…] « Je ne vais donc pas mourir, les gars. Vous allez encore souffrir avec moi pendant très longtemps », a-t-il conclu.
L'infection à adénovirus est un groupe de maladies infectieuses humaines dont les agents responsables sont des adénovirus. Elles appartiennent au groupe des infections virales respiratoires aiguës (IRA) et se caractérisent par des lésions des muqueuses des voies respiratoires supérieures, des conjonctives et du tissu lymphoïde.Zerkalo, traduction Deepl
Mardi 23/5, 21h35
Le jour 454 de l’invasion russe de 3 jours de l’Ukraine est également le jour 2 de l’invasion russe de la Russie.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Mardi 23/5, 9h10
Bakhmut.
Les soldats ukrainiens combattant autour de Bakhmout ont déclaré au Kyiv Independent que les combats à la périphérie de la ville se poursuivaient, mais que l’armée ukrainienne avait perdu le contrôle des dernières rues d’immeubles de hauts étages à l’intérieur des limites de la ville. Les forces ukrainiennes défendent désormais des positions dans des zones d’habitations de faible densité à la périphérie de la ville.
Le Monde
Mardi 23/5, 8h55
Une épine dans la chaussette. On se souvient que la Crimée a été prise par des soldats sans étiquette.
Entre le 19 et le 22 mai 2023, les forces de sécurité russes se sont très probablement heurtées à des partisans dans au moins trois endroits de l’oblast russe de Belgorod, près de la frontière ukrainienne.
La Russie a évacué plusieurs villages et a déployé des forces de sécurité supplémentaires dans la région.
La Russie est confrontée à une menace sécuritaire multi-domaine de plus en plus grave dans ses régions frontalières, avec des pertes d’avions de combat, des attaques à l’engin explosif improvisé sur les voies ferrées et désormais des actions partisanes directes.
Ministry of Defense UK, Twitter, traduction automatique
Des éléments du Corps des volontaires russes pro-ukrainiens (RDK) et de la Légion pour la liberté de la Russie (LSR) ont mené un raid dans l’oblast de Belgorod le 22 mai. Des sources russes ont commencé à rapporter le matin du 22 mai qu’un détachement de la RDK et de la LSR composé de deux chars, d’un véhicule blindé de transport de troupes et de neuf autres véhicules blindés avait franchi la frontière internationale et pris Kozinka, une localité de la région de Grayvoron dans l’oblast de Belgorod, à moins de 600 mètres de la frontière avec l’oblast de Sumy.
Plusieurs sources russes ont affirmé que le groupe a ensuite capturé les localités de Glotovo et Gora Podol (respectivement à 3 km et 5 km de la frontière), bien que certains milbloggers aient contesté les affirmations selon lesquelles l’attaque a complètement capturé Glotovo ou Gora Podol, rapportant plutôt que les forces de la RDK n’ont atteint que la maison de la culture de Glotovo […]
[…] L’espace d’information russe a réagi avec le même degré de panique, de factionnalisme et d’incohérence qu’il a tendance à manifester lorsqu’il subit des chocs informationnels importants. Certains milblogueurs ont fait une fixation sur le fait que la RDK et la LSR sont composées en majorité de Russes et les ont qualifiés de traîtres à la Russie, les accusant sans fondement de travailler pour le GUR [le renseignement militaire ukrainien].
Plusieurs milblogueurs ont en outre supposé que l’attaque était une opération d’information délibérée destinée à détourner l’attention de la récente capture de Bakhmut par les Russes et à semer la panique dans l’espace d’information russe avant une éventuelle contre-offensive ukrainienne. L’ancien officier russe et ardent blogueur nationaliste Igor Girkin a fait remarquer qu’il avertissait depuis longtemps que de tels raids transfrontaliers pouvaient faire partie d’une stratégie de contre-offensive ukrainienne plus large. Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a profité de l’incident pour accuser le gouvernement russe et son inertie bureaucratique d’avoir contribué à l’attaque et a critiqué le ministère de la Défense russe pour son incapacité à renforcer les frontières russes et à défendre la Russie.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 22 mai, traduction Deepl
Lundi 22/5, 22h50
FIRMS signal des feux de forêt à la frontière Biélorusse, au-dessus de Poliské.
Lundi 22/5, 21h45
Election turque.
Une victoire de Recep Tayyip Erdogan au second tour de la présidentielle turque, le dimanche 28 mai, semble acquise. Lundi, le troisième homme, le leader ultranationaliste Sinan Ogan, a appelé ses électeurs à voter pour le président sortant au nom de la stabilité du pays, de la lutte contre le terrorisme et du rapatriement des réfugiés syriens.
Au premier tour, M.Ogan avait créé la surprise en emportant 5,2 % des suffrages. Il devenait ainsi l’arbitre entre M.Erdogan (49,52 %), candidat de l’Alliance populaire, et son challenger d’une l’opposition réunie sous la bannière de l’Alliance Nationale, Kemal Kiliçdaroglu (44,9 %). Comme aucun des deux candidats n’avait obtenu 50 % des voix, il fallait les départager dans un second tour. Le leader ultranationaliste devenait ainsi un possible “faiseur des rois” alors que les analystes s’attendaient plutôt à ce que les Kurdes jouent ce rôle.
”L’Alliance nationale n’a pas pu montrer un succès suffisant face à l’Alliance populaire, qui est au pouvoir depuis 20 ans, et n’a pas pu nous convaincre de son avenir. Il manquait le facteur de stabilité”, a déclaré Sinan Ogan lundi lors d’une conférence de presse.
La Libre
Lundi 22/5, 21h10
Zapo reconnecté.
La centrale nucléaire de Zaporizhzhia (NPP) a été reconnectée au réseau électrique ukrainien, a annoncé lundi la compagnie énergétique nationale Ukrenergo dans un communiqué.
Plus tôt lundi, Ukrenergo a déclaré que la centrale – actuellement occupée par les forces russes – avait été coupée du réseau après que la ligne à haute tension qui l’alimente ait été l’une de celles endommagées par une attaque russe sur la région de Dnipro, au nord de Zaporizhzhia, aux premières heures du matin.
« En raison des dommages causés à la ligne à haute tension, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia a perdu l’alimentation du système électrique et a fonctionné à partir de générateurs diesel », a-t-il déclaré sur Telegram.
CNN, traduction automatique
Lundi 22/5, 21h00
Les Ukrainiens avaient promis des surprises, des Russes (vrais ou faux opposants à Putler) les livrent.
Les autorités russes évacuent en urgence le site de stockage d’armements nucléaires de Belgorod-22 après l’incursion revendiquée par des rebelles russes dans la région, a annoncé Andrii Youssov, porte-parole de la Direction principale des renseignements du ministère ukrainien de la défense (GUR), cité par plusieurs organes d’information, dont l’agence Ukrinform et le radiodiffuseur plublic Suspilne.
Le Monde
Lundi 22/5, 19h25
Les Russes attaquent les Russes.
Des groupes armés russes engagés aux côtés des forces ukrainiennes ont lancé une offensive dans l’oblast russe de Belgorod, a confirmé lundi Andri Ioussov, porte-parole des services de renseignement militaire ukrainiens, cité par le télédiffuseur public Suspilne.
L’opération menée par la légion Liberté de la Russie et le Corps des volontaires russes a pour but de « libérer ces territoires du régime de [Vladimir] Poutine et de repousser l’ennemi afin de créer une zone de sécurité pour protéger les civils ukrainiens », a-t-il précisé.
Le Monde
Le problème MAJEUR pour la Russie est maintenant de savoir comment y répondre. En Ukraine , les forces armées russes ont montré qu’elles n’avaient que peu ou pas de compétences de combat tactique et qu’elles s’appuyaient fortement sur le simple fait de tout aplatir avec de l’artillerie. La Russie va-t-elle maintenant commencer à aplatir la Russie ? Croisons les doigts.
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Poutine annonce une autre opération militaire spéciale pour défendre les Russes russophones des Russes envahissant la Russie depuis la Russie
Sputnik, Twitter, traduction automatique
Lundi 22/5, 8h25
Ah crotte, c’est cher.
Dans son nouveau rapport intitulé « L’option nucléaire : Making new nuclear power viable in the energy transition – [le cabinet de conseil indépendant en recherche énergétique] Wood Mackenzie affirme que les coûts élevés sont « sans doute le principal obstacle à une renaissance du nucléaire ».
Selon ses estimations, le coût nivelé de l’électricité (LCOE) de l’énergie nucléaire conventionnelle est « au moins quatre fois supérieur à celui de l’énergie éolienne et solaire ». « Les investisseurs et les décideurs politiques doivent adopter une approche globale lorsqu’ils évaluent et comparent les coûts de l’énergie nucléaire avec ceux d’autres technologies », indique le rapport. « Le LCOE n’est qu’une mesure parmi d’autres pour quantifier la compétitivité des technologies de production. En règle générale, le LCOE ne tient pas compte des coûts supplémentaires liés au réseau, qui peuvent souvent augmenter le coût relatif de l’énergie éolienne et solaire par rapport aux sources d’énergie de base, y compris l’énergie nucléaire.
« Malgré cela, l’industrie nucléaire devra relever d’urgence le défi des coûts si elle veut participer à l’énorme opportunité de croissance que représente l’énergie à faible teneur en carbone. Aux niveaux actuels, l’écart de coût est tout simplement trop important pour que le nucléaire puisse se développer rapidement ».
[…] Wood Mackenzie affirme que les SMR joueront un petit rôle sur le marché de l’électricité jusqu’en 2030, « en grande partie parce que les coûts élevés freinent le déploiement, la décennie s’écoule déjà et les délais de construction signifient au mieux que quelques centrales seront construites ». Il note les estimations de l’industrie des coûts SMR du premier type (FOAK) de 6 000 à 8 000 USD par kilowatt. « Les analystes de Wood Mackenzie s’attendent à ce que les coûts FOAK se situent dans la partie supérieure de cette fourchette, et pourraient être encore plus élevés, à mesure que les développeurs construisent des projets à un stade précoce », selon le rapport.
World Nuclear News, traduction automatique & Deepl
Lundi 22/5, 7h50
Zapo.
Occupée par l’armée russe dans le sud de l’Ukraine, la centrale a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, a affirmé lundi l’administration d’occupation russe, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.
« En raison de la coupure d’une ligne à haute tension (…) la centrale a perdu son alimentation extérieure en électricité », a dit sur Telegram l’administration russe, ajoutant que les causes de la coupure de cette ligne électrique étaient en train d’être établies et en précisant que les générateurs diesel de secours du site avaient été enclenchés pour assurer son fonctionnement.
Le Monde
Dimanche 21/5, 22h40
Métaux mongols, VRP du nuc.
Une visite de quelques heures, mais une visite historique. Premier chef d’Etat français à se rendre en Mongolie, Emmanuel Macron est arrivé dimanche 21 mai à Oulan-Bator, capitale de ce pays enclavé entre deux géants, la Chine et la Russie. Avec son homologue mongol, Ukhnaa Khurelsukh, le président de la République a plaidé pour le renforcement des liens bilatéraux en matière d’énergie.
Cette visite intervient alors que le groupe nucléaire français Orano, déjà implanté en Mongolie, est candidat à un projet d’extraction d’uranium d’envergure, qui doit encore obtenir l’aval du gouvernement mongol. « Le partenariat avec Orano est un élément structurant », « cela permettra donc d’extraire des métaux critiques extrêmement importants », a commenté Emmanuel Macron, évoquant la « souveraineté énergétique » de la France.
De son côté, Paris s’est engagé à faciliter le financement de la transition énergétique de ce pays dépendant à 90% du charbon, à travers des coopérations sur les énergies renouvelables et le nucléaire.
France Info
Dimanche 21/5, 21h00
Météo finlandaise.
La consommation est plus faible les jours de printemps ensoleillés et le temps a été venteux, de sorte que les éoliennes ont produit de l’électricité avec une bonne puissance. Dans des circonstances normales, la production des centrales hydroélectriques pourrait être limitée, mais à l’heure actuelle, même cela n’est pas possible. « Au printemps, en mai, la situation est telle que les crues printanières sont à leur maximum dans les centrales hydroélectriques. Là, il faut chasser le plus d’eau possible des rivières », explique M. Leskelä.
[…] Jukka Leskelä, directeur général de l’Association finlandaise de l’industrie de l’énergie, explique que la production d’OL3 a dû être limitée parce que toute l’électricité ne peut pas être mise sur le marché.
[…] Johanna Aho, directrice de la communication de la compagnie d’électricité nucléaire Teollisuuden Voima, explique que de telles décisions peuvent être prises lorsque le prix de l’électricité est très bas ou négatif. L’électricité a été très bon marché sur la bourse de l’électricité Nordpool en mai. Le prix moyen hors taxe jusqu’au 20 mai est de 37 euros par mégawattheure, soit 3,7 centimes par kilowattheure. Samedi, l’électricité était particulièrement bon marché. Le prix moyen hors taxes était de 2,14 euros par mégawattheure, soit environ 0,2 centime par kilowattheure.
Helsingin Sanomat, traduction automatique & Deepl
Dimanche 21/5, 19h50
Avant de lancer sa contre-offensive militaire, le président ukrainien a engrangé les soutiens et les livraisons d’armes, dont celle d’avions de combat F-16.
Volodymyr Zelensky est partout : en Europe d’abord, puis en Arabie saoudite avec les pays arabes, enfin au G7 parmi les puissances économiques et les représentants du «Sud global». Quand Vladimir Poutine, lui, est isolé, boycotté par une partie du monde et empêché de se rendre dans certains pays à cause du mandat d’arrêt édicté contre lui par la Cour pénale internationale.
Cette image du président ukrainien, le plus médiatisé de la planète, discutant avec les grands dirigeants du monde, face au chef du Kremlin retranché, avec pour seule consolation l’entrée de ses forces dans une ville entièrement détruite, résume le moment dans lequel se trouve le conflit.
Le Figaro
Dimanche 21/5, 19h45
A Stepova Dolyna, village du sud du pays au cœur des combats il y a encore quelques mois, une grand-mère ukrainienne, Hanna Plichtchinska, se démène au milieu des ruines et des mines pour survivre et entretenir sa ferme.
Libération
19/05/2023 Stepova Dolyna, région de Kherson en Ukraine. L'histoire de Hanna Plishchinska, 67 ans, qui vit dans le village de Stepova Dolman. Le village lui-même est presque entièrement détruit, car il constituait une ligne zéro lors des combats autour de Kherson. Hanna Plishchinska est l'une des rares personnes à vivre encore dans le village. Au début de la guerre, elle s'est évacuée avec sa vache - nommée Lana - vers la région de Cherkasy. Hanna Plishchinska possède un détecteur de métaux et vérifie elle-même l'absence de mines et d'engins non explosés dans ses champs. Photographies de Jedrzej Nowicki pour Libération
Dimanche 21/5, 13h40
Hongrie.
Zsuzsanna Szelényi est une experte hongroise, femme politique, auteur d'ouvrages sur la politique et la sociologie, militante du mouvement anticommuniste hongrois, députée de deux convocations du parlement hongrois (1990-1994 et 2014-2018). En 1988, elle devient l'une des fondatrices et membre du présidium du parti Fidesz, dont le leader était et reste Viktor Orban. En 1994, elle a annoncé son retrait du parti en raison d'un désaccord avec le changement de son orientation de libéral à conservateur de droite.
[…] L’état d’esprit de Viktor Orban est d’obtenir tout de tout le monde. La Hongrie reçoit vraiment beaucoup de l’Union européenne. Et il est important de comprendre que ce n’est pas seulement de l’argent. Pour la Hongrie, l’Europe est un donateur de sécurité et un donateur de liberté – liberté de voyager, liberté de choisir un lieu de travail, un lieu de commerce. Grâce à son appartenance à l’UE, la Hongrie est mieux classée dans divers classements, plus attractive pour les investissements par rapport à ses voisins non membres de l’UE. Orban comprend la valeur de tout cela, mais il en veut plus. Par conséquent, il se tourne également vers l’est – vers la Russie, vers les pays turcs post-soviétiques, vers la Turquie et, bien sûr, vers la Chine et l’Asie du Sud-Est.
[…] Malheureusement, une telle politique ne peut être à long terme et assurer un succès stable. Car la question de la confiance est d’une grande importance. Et si vous refroidissez les relations avec vos alliés et partenaires sur fond de guerre pour traiter avec tous ceux qui vous entourent, ils perdent confiance en vous et vous devenez peu à peu incapable de négocier. C’est déjà un problème pour la Hongrie dans ses relations avec l’Union européenne. Mais l’Union européenne a tardé à exiger qu’Orban conserve le cadre, et je doute qu’une telle demande soit satisfaite. Parce qu’un système autocratique a déjà été construit en Hongrie, qui s’est formée à l’intérieur des frontières de l’Union européenne et en tire profit, tout comme elle en reçoit d’autres sources. De nombreux actifs ont déjà été vendus à la Chine ou à la Russie. Il y a très peu d’informations sur les conditions dans lesquelles notre deuxième centrale nucléaire est construite, quelles sont les conditions d’obtention d’un prêt et pourquoi le choix a été fait en faveur de la Russie. Des dépendances sont en train de se construire vis-à-vis de la Chine et de la Russie dans d’autres domaines également. C’est un problème.
[…] Cette transformation d’Orban a pris de nombreuses années. Au départ, il était l’un des politiciens les plus anti-russes. Mais après 2008, il a fait volte-face très pragmatique. Il a expliqué à ses électeurs que ce n’est qu’un commerce qui n’a rien à voir avec la politique.
[…] Orban n’a jamais dit non plus qu’il était un politicien pro-russe ou qu’il soutenait la Russie. Il insiste toujours sur le fait qu’il adopte une position neutre. Il n’a jamais dit qu’il soutenait Poutine dans la guerre contre l’Ukraine, n’a jamais parlé en faveur de la guerre ou quoi que ce soit du genre. Il dit : « Nous voulons la paix. Bien sûr, dans ce contexte, cela ne signifie pratiquement rien. Parce que si vous dites que vous voulez la paix, mais que vous ne dites pas à l’agresseur d’arrêter la guerre, alors vous la soutenez secrètement, mais ouvertement il n’a jamais exprimé son soutien à l’agression russe. On peut discuter de ce que signifie essentiellement cette position, mais dans la rhétorique, vous ne trouverez pas une seule déclaration de son soutien à la Russie. C’est son astuce.
[…] Contrairement à la Biélorussie, qui est une pure dictature répressive, la Hongrie ne l’est pas. C’est un système autocratique avec pluralisme dans la vie politique. C’est juste qu’un parti s’est créé des conditions telles qu’il peut gagner toutes les élections sans avoir la majorité. La Hongrie a une presse libre, la liberté d’expression. Rien ne m’arrivera après cet entretien avec votre publication, aucunes représailles ne me menacent. Le problème est que la plupart des publications indépendantes ont un tirage limité, et en plus des médias publics en Hongrie, il existe de puissants médias commerciaux pro-gouvernementaux avec lesquels les indépendants ne peuvent pas rivaliser. Bien sûr, la propagande est de la propagande partout. Il n’y a rien de nouveau ici, mais il n’y a pas de violence en Hongrie, et il n’y a pas non plus de peur dans la société. Le système de préhension est beaucoup plus doux et beaucoup plus intelligent. Ce n’est pas une dictature, mais c’est quand même une autocratie.
[…] Un tel système peut être suffisamment stable, mais il ne peut exister que si les gens l’acceptent. Et sa faiblesse est la même que sa force. Orban a créé un système paternaliste, et les gens ont ressenti ses avantages à travers la croissance de leur richesse. […] Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. […] Il ne s’agit pas seulement de la baisse du niveau de vie. De graves problèmes ont surgi dans le système de santé et dans le système éducatif. Les enseignants protestent constamment, les médecins quittent le pays. Le gouvernement ne fait pas face à ces problèmes. Les théories du complot sont une chose commode, car tous les problèmes peuvent être attribués à George Soros , à l’Amérique et à l’Union européenne. Mais il y a aussi des limites aux théories du complot, parce que les gens ne sont pas si fous, et avec le temps, même les partisans les plus ardents pourraient se demander si l’Union européenne est si mauvaise, pourquoi y sommes-nous toujours. […] Par conséquent, Viktor Orban est dans une situation difficile.
[…] La société hongroise soutient l’Ukraine. De nombreuses initiatives pour aider l’Ukraine ont été créées, et une aide est également fournie en privé. Les Hongrois collectent des fonds et achètent ce dont l’Ukraine a besoin : des drones pour l’armée aux vélos pour les civils. Je pense qu’il y a tellement d’initiatives de ce genre, entre autres, parce que les gens sont déçus des actions du gouvernement. Oui, la Hongrie est un pays pauvre et le montant de cette aide est limité. Mais la majorité de la population soutient sans équivoque l’Ukraine et est perplexe face à la position ambiguë et peu claire des dirigeants. Il n’y a pas de nombre notable de personnes en Hongrie qui sympathisent avec la Russie dans cette guerre.
Reform, entretien avec la politicienne hongroise Zsuzsanna Selenyi
Dimanche 21/5, 13h05
Aujourd’hui, j’assiste au sommet du G1.
Dark Poutine, Twitter
Commentaire : "G1 ou 0,5 ?"
Dans les années 1990, le G7 a invité la Russie à en faire partie, signe de son ascension. Aujourd’hui, Vladimir V. Poutine est à l’extérieur, alors que son ennemi, l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, est l’invité d’honneur.
Quelle différence un quart de siècle fait-il ? Lorsque j’ai couvert ma première réunion du Groupe des 7 en 1997 à Denver, c’était le début d’une nouvelle ère. Le président Bill Clinton, l’hôte de la réunion, avait invité le président russe Boris N. Eltsine à y participer et avait rebaptisé la réunion « Sommet des Huit ». À partir de ce moment, la Russie a fait partie du club, et le G7 est rapidement devenu le G8.
Aujourd’hui, toutes ces années plus tard, le G7 se réunit à nouveau et la Russie est introuvable pour la réunion de cette année à Hiroshima, au Japon. Elle a été expulsée il y a près de dix ans pour avoir attaqué son voisin, l’Ukraine, symbole de l’isolement de Moscou au sein de la communauté internationale. Au lieu de cela, c’est le dirigeant ukrainien, le président Volodomyr Zelensky, qui est l’invité des principales démocraties du monde, assis à la table où Vladimir V. Poutine n’est plus le bienvenu.
The New York Times, traduction Deepl
Dimanche 21/5, 13h05
Moldavie.
Une résolution a été votée aujourd'hui lors de la manifestation pro-UE de la Moldavie : la Constitution devrait faire de l'intégration à l'UE la voie irréversible pour la Moldavie (traduction automatique)
« Nous, citoyens de la République de Moldavie, nous sommes réunis le 21 mai 2023 sur la place de la Grande Assemblée nationale, à un moment décisif pour le sort du pays, pour affirmer l’aspiration de la République de Moldavie à devenir membre à part entière de l’Union européenne, au développement de laquelle nous voulons apporter notre contribution, en tant qu’européens, historiquement, géographiquement, culturellement et en tant qu’ensemble de valeurs. Le droit incontestable de garantir un avenir européen, démocratique, libre et prospère à la République de Moldavie appartient au peuple de la République de Moldavie.
L’adhésion à l’Union européenne est le seul moyen d’apporter la stabilité à notre pays face aux défis et la seule chance pour le développement de la République de Moldavie qui permettra aux générations futures de réaliser leur potentiel, d’accumuler des richesses, de moderniser le pays et de diriger une vie bien remplie. A cet égard, nous adoptons ce qui suit :
Nous demandons à la classe politique de la République de Moldavie, à tous les partis et politiciens d’aujourd’hui et à tous ceux qui décideront du sort du pays à l’avenir :
1. Modifier la Constitution de la République de Moldavie afin d’établir définitivement et irréversiblement l’adhésion de la République de Moldavie à l’Union européenne. Cette aspiration commune des Moldaves doit être réalisée par tous les acteurs politiques de la République de Moldavie. […]
7. Condamner fermement la guerre illégale et inhumaine déclenchée par la Russie en Ukraine, qui sape la stabilité et affecte gravement toute la région, y compris la République de Moldova, et prendre clairement position contre les personnes qui ont déclenché la guerre, celles déclarées criminels de guerre par institutions internationales et ceux qui soutiennent la guerre et participent à la déstabilisation de la situation dans la région et dans notre pays. Considérant le désir des citoyens de la République de Moldavie de transformer le pays sur la voie européenne, nous appelons les institutions de l’Union européenne à poursuivre le soutien apporté à notre pays et à accepter la République de Moldavie dans la famille européenne après avoir rencontré les conditions d’adhésion.
Jurnal, traduction automatique
Probablement encore une petite victoire de Poutine.
Dimanche 21/5, 11h55
Hiroshima.
Les gens lâchent des lanternes en papier à côté du Mémorial de la paix d'Hiroshima - l'un des seuls bâtiments encore debout dans la ville après la dévastation de la Seconde Guerre mondiale - pour marquer le 77e anniversaire de l'attaque à la bombe atomique américaine sur Hiroshima, au Japon, le 6 août 2022. Philippe Fong/AFP via Getty Images (traduction automatique)
Dans son scénario du film de 1959 Hiroshima, Mon Amour , l’auteure française Marguerite Duras a écrit qu’Hiroshima était peut-être le seul endroit où deux personnes, autrement éloignées par la philosophie, l’histoire, l’économie et la race, pouvaient trouver un terrain d’entente.
Duras n’a pas été le seul à trouver quelque chose d’universel à l’endroit où un éclair de lumière a donné naissance à l’ère nucléaire . Lorsque le président américain de l’époque, Barack Obama, a visité la ville en 2016, il a décrit le champignon emblématique comme un rappel brutal de la « contradiction fondamentale de l’humanité » : notre ingéniosité et notre capacité de création pourraient également nous détruire.
[…] Les experts estiment que depuis 1945, plus de 125 000 ogives nucléaires ont été construites, la plupart par les États-Unis et l’Union soviétique. Et pourtant, personne n’a utilisé une arme nucléaire dans la guerre depuis près de 78 ans. Cela signifie qu’Hiroshima reste l’un des rares endroits où les conséquences des armes nucléaires sont plus concrètes que théoriques.
[…] Le symbolisme de la tenue du sommet du G7 de cette année à Hiroshima est évident. La guerre de la Russie en Ukraine – et les coups de sabre nucléaires du président russe Vladimir Poutine – ont conféré une nouvelle urgence aux craintes d’utilisation de l’arme nucléaire. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déclaré à plusieurs reprises qu’il espérait que l’événement encouragerait les dirigeants à s’attaquer aux dangers des armes nucléaires. Des universitaires et des commentateurs ont également encouragé les dirigeants à profiter de l’occasion pour réaffirmer leur engagement en faveur de la réduction des risques nucléaires et pour affirmer le tabou moral qui s’oppose à l’utilisation d’armes aussi incompréhensiblement destructrices.
Foreign Policy, traduction automatique & Deepl
Dimanche 21/5, 11h50
Overton (et ce n’est pas exactement le nom d’une arme occidentale).
Le 16 mai, le Sénat a adopté la proposition de loi pour « un choc de compétitivité en faveur de la ferme France », dont bon nombre de dispositions nourrissent une forte polémique.
[…] Pour Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir, il n’est autre qu’une « véritable lettre au Père Noël de la FNSEA » – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.
L’expression n’a rien d’exagéré. Le texte entend permettre le retour des épandages aériens, par exemple, et la mise en balance de la santé humaine avec d’éventuels bénéfices économiques dans le choix d’autoriser ou non le recours à tel ou tel pesticide.
Il prévoit la possibilité pour le ministre de l’agriculture de passer outre les décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), la sanctuarisation des projets de mégabassines au nom d’un prétendu « intérêt général majeur », et veut lutter contre de supposées « surtranspositions » de la réglementation européenne qui porteraient préjudice à la compétitivité de la « ferme France » – qui, soit dit en passant, ressemble de moins en moins à une ferme et de plus en plus à une usine. Ce ne sont là que quelques exemples.
[…] A quoi peut bien servir un texte dont une part est inapplicable, et une autre sans réelle application ? Pour comprendre, il faut se familiariser avec le principe de la fenêtre d’Overton, formalisé au début des années 2000 par Joseph P. Overton (1960-2003), expert en communication politique affilié à un think tank américain favorable au libre marché.
[…] Cette stratégie consiste à mettre dans le débat public, à dessein, des prises de position si outrancières que leur seule disponibilité aux oreilles de l’opinion, et le fait qu’elles soient discutées, permettent de décentrer les enjeux de la conversation.
[…] Elargir la fenêtre d’Overton, c’est ouvrir le spectre des choses dicibles et discutables en public, pour déplacer le centre de gravité du débat. C’est exactement ce que fait la proposition de loi du Sénat. Elle reconfigure la bataille politique autour d’un enjeu de non-régression et rend ainsi presque désirable le statu quo.
[…] Tout cela au nom d’une « souveraineté alimentaire » sans cesse martelée et qui prête d’autant plus à sourire que tout le système qu’elle légitime ne tient que grâce aux importations d’engrais de synthèse – des dérivés du gaz naturel, dont les prix ont explosé en 2022.
D’ailleurs, de cette question majeure, le texte des sénateurs ne souffle mot. Ce silence est un autre indice de son objectif réel : certainement pas d’œuvrer pour l’agriculture française, mais d’élargir la fenêtre d’Overton, et de ne l’élargir que du côté droit.
Le Monde, Stéphane Foucart
Dimanche 21/5, 11h40
Bakhmut.
Les Russes disent que la ville est prise, les Ukrainiens qu’ils l’encerclent.
Le patron du groupe de mercenaires, Evgueni Prigojine, a affirmé, samedi, que la ville de Bakhmout « a été prise dans sa totalité », une déclaration confirmée par le ministère de la défense russe.
Le Monde
« Aujourd’hui, Bakhmout est seulement dans nos cœurs », a affirmé le président ukrainien, lors d’une déclaration commune avec son homologue américain. « Il faut bien comprendre qu’il n’y a plus rien là-bas, [l’armée russe] a tout détruit », a-t-il ajouté.
Le Monde
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy regarde sa réunion avec le président américain Joe Biden , lors du sommet du G7 à l'hôtel Grand Prince à Hiroshima, au Japon, le 21 mai 2023. REUTERS/Jonathan Ernst
Dimanche, la vice-ministre de la défense ukrainienne, Ganna Maliar, a assuré sur Telegram que les forces ukrainiennes avaient « encerclé partiellement » la ville, grâce à leur récente percée sur les flancs au nord et au sud de la ville.
Le Monde
Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a déclaré la victoire à Bakhmut City le 20 mai et a annoncé son intention de se retirer de la ville le 25 mai. [1] Prigozhin a affirmé que les forces du groupe Wagner avaient complètement capturé Bakhmut City le 20 mai, saisissant le dernier appartement à plusieurs étages. bâtiment dans le sud-ouest de Bakhmut près du monument MiG-17. Prigozhin a annoncé que les forces de Wagner établiront des positions défensives avant de transférer la responsabilité de la ville aux forces conventionnelles russes le 25 mai. Prigozhin a effectivement déclaré que les forces de Wagner effectueront une pause opérationnelle en se reposant et en restaurant la puissance de combat dans des camps d’entraînement sur le terrain dans des zones non spécifiées, vraisemblablement loin de la ligne de front. ISW n’a pas observé de séquences géolocalisées confirmant les affirmations de Prigozhin à la date de cette publication.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 20 mai, traduction automatique
Dimanche 21/5, 11h35
Marioupol.
Les dommages causés par une frappe à Marioupol [il y a une paire de jours] sous contrôle russe sont visibles sur de nouvelles images satellites. Ce site est à plus de 70 kilomètres de la ligne de front en Ukraine.
Dimanche 21/5, 11h30
Les gens s’arrêtent et mettent le genou à terre au passage du cerceuil d’un soldat ukrainien tombé au combat.
Dimanche 21/5, 11h20
G7 ou 8. Il y a deux intrus : une femme sans cravatte et un ex-animateur TV en kaki, mais à la place centrale.
On peut donc noter qu’Hiroshima est en mesure d’acceuillir le président américain (ce n’est pas le premier), près de 80 ans après la bombe.
Dimanche 21/5, 11h10
Géorgie.
Si j’ai bien compris : les Russes ont modifié le statut des visas et permis la reprise d’une liaison aérienne ; la présidente de la Géorgie s’y oppose et a annoncé le boycott de l’entreprise Georgian Airways qui déclare qu’elle ne laissera pas la présidente embarquer (au cas où), na. Pour rappel, la présidente est pro-européenne et le gouvernement pro-russe.
La fille de Lavrov, le MAF russe, s’est rendue à un mariage en Géorgie, via cette ligne aérienne ; il y a eu des manifestations, elle est repartie et le mariage a été annulé.
La fille et le gendre de Lavrov ont quitté la Géorgie sous la protection de la police géorgienne et des services de sécurité de l’État, rapporte Mtavari. Il y a des protestations dans le pays contre la reprise du trafic aérien avec la Russie.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Soit dit en passant, c’est une situation intéressante : la fille et le gendre de Lavrov sont arrivés en Géorgie pour une fête et ont été autorisés à passer sans poser de questions, tandis que des opposants russes, des journalistes et des militants des droits de l’homme ont été refoulés juste à la frontière.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Un concert de sifflets, des voix qui scandent en chœur «non aux vols russes», ou encore des petits avions en papier qui se mêlent aux drapeaux géorgien et européen brandis en l’air. Les fortes pluies de la saison qui s’abattent en trombe sur Tbilissi n’ont pas noyé la détermination des centaines de Géorgiens venus manifester devant le Parlement, samedi 20 mai au soir, pour s’opposer à la reprise des vols entre la Géorgie et la Russie. Sous les parapluies, parfois aux couleurs de l’Union européenne, les visages sont graves.
Le 10 mai dernier, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret ordonnant le rétablissement des vols directs entre la Russie et la Géorgie et supprimant l’obligation de visa pour les ressortissants géorgiens pour les séjours inférieurs à 90 jours. Les liaisons aériennes entre les deux pays avaient été suspendues en 2019 par Moscou lorsque de grandes manifestations anti-Russie avaient agité cette petite république du Caucase. […]
Libération
Samedi 20/5, 22h00
Court-circuits.
La Russie a appris à contourner les sanctions occidentales. Le schéma a l’air simple. Les plus grandes entreprises technologiques ont refusé d’approvisionner directement l’agresseur, mais elles ne peuvent pas contrôler tous leurs distributeurs. Par conséquent, ceux-ci, en règle générale, tout à fait légalement, peuvent vendre des marchandises à la Chine, au Kazakhstan, au Kirghizistan, à l’Arménie ou à un autre pays « ami » de la Russie. Et de là, il sera livré à la Russie et envoyé, entre autres, aux entreprises de défense et aux troupes.
[…] Les statistiques montrent que le Kazakhstan aide la Russie à échapper aux sanctions. Depuis le début de l’invasion russe, les importations de microélectronique au Kazakhstan ont plus que doublé. Selon le Bureau des statistiques nationales du Kazakhstan, en 2021, des circuits intégrés d’une valeur de 35 millions de dollars ont été importés dans le pays (à peu près le même montant les années précédentes), et en 2022 – plus de 75 millions de dollars. Dans le même temps, l’exportation de microcircuits du Kazakhstan vers la Russie en 2021 était maigre, de 245 000 dollars, et en 2022 de 18 millions de dollars. […]
iStories, traduction automatique
Samedi 20/5, 21h40
Cool, les autorités françaises n’auront pas besoin d’inventé de salades.
Patrushev a déclaré qu’un nuage radioactif plane sur la Pologne parce qu’un dépôt de munitions à l’uranium appauvri aurait été détruit à Khmelnitsky.
Il semble que le secrétaire du service de sécurité russe ait été victime d’un faux ridicule qui a circulé toute la semaine dans les médias Z. Mais comme les Russes ne sont même pas gênés par les moustiques de combat et que le public de Vatnik mangera n’importe quel non-sens, le faux a été activement promu et partagé. Le but de la désinformation est assez clair : intimider et semer la panique.
Oh oui, l’Agence atomique d’État polonaise a nié le fictif Tchernobyl près de Khmelnitsky et a déclaré qu’il n’y avait pas de danger radioactif.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Samedi 20/5, 18h00
Le hors-sujet de 18 heures.
Donc, Dieu, l’évolution, les extra-terrestres (ou ce que vous voulez) ont fait les poules sur deux pattes pour vivre leur vie de poule à droite et à gauche. Puis notre espèce, pour les raisons que l’on connaît tous plus ou moins, a coffré les poules. Puis quelques éleveurs ont remis les poules dehors, pour s’affilier au label de la poule qui marche sur ces pattes et se démarquer des autres vendeurs. Et enfin, taratata, on leur colle maintenant sur le dos un compteur de pas (podomètre) et on imprime sur chaque oeuf la performance de la pondeuse. Allez, je retourne voir si les Russes sont morts.
Samedi 20/5, 16h55
Sous quel manteau ?
La Russie a probablement épuisé ses stocks de missiles, mais parvient à en produire, selon le numéro deux des services de renseignement militaires ukrainiens. L’analyse de fragments de missiles russes récupérés récemment suggère qu’ils viennent de « quitter la chaîne de montage », a déclaré Vadym Skibitsky à l’agence de presse ukrainienne RBC.
Les fabricants russes sont capables d’en produire jusqu’à 67 par mois, dont 35 Kh-101 et 25 Kalibr pour les missiles de croisière, cinq missiles balistiques M723 pour le système Iskander-M et deux missiles hypersoniques Kinjal, a-t-il précisé. La Russie parvient donc à acquérir les composants nécessaires, malgré les sanctions occidentales censées l’en empêcher.
Le Monde
Samedi 20/5, 11h50
Dicton.
Les russes font cette guerre parce qu’ils détestent ceux qui sont devant eux, les Ukrainiens se battent parce qu’ils aiment ceux qui sont derrière (un dicton parmi les défenseurs).
Olena Halushka, Twitter
Samedi 20/5, 10h35
Asie centrale : l’après Moscou.
La Chine a proposé une alliance militaire et économique aux républiques d’Asie centrale de l’ex-Union soviétique. Vendredi, Xi Jinping a rencontré les dirigeants du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Kirghizistan, du Turkménistan et de l’Ouzbékistan et leur a proposé une coopération élargie, y compris dans le secteur de la défense.
Le premier sommet en face-à-face du groupe, appelé Chine-Asie centrale (C+C5), s’est tenu à Xi’an, l’ancienne capitale chinoise où la fameuse « route de la soie » a commencé dans le passé.
[…] Le Tadjikistan, qui borde non seulement la Chine mais aussi l’Afghanistan, pourrait présenter un intérêt particulier pour Pékin, a-t-il déclaré. Autrefois influencés par le Kremlin, les pays asiatiques post-soviétiques cherchent à prendre leurs distances avec la Russie, devenue « toxique » en raison de la guerre en Ukraine et des sanctions occidentales. Le Kazakhstan, l’un des principaux partenaires commerciaux de la Russie dans l’ex-Union soviétique, a refusé de soutenir l’invasion de l’Ukraine et a signé l’année dernière un accord de partage de renseignements avec la Turquie, membre de l’OTAN.
En 2022, le commerce du C5 avec la Chine s’élevait à 70,2 milliards de dollars, en hausse de plus de 40% d’une année sur l’autre. La Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Ouzbékistan, du Kirghizistan et du Turkménistan, le deuxième du Kazakhstan et le troisième du Tadjikistan, selon les données officielles.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Xi Jinping a ajouté que la région et la Chine devaient «prendre la tête» de ce projet et «approfondir la confiance mutuelle stratégique» afin de «maintenir une amitié éternelle». Il a également souligné la nécessité d’élargir la coopération en matière de sécurité pour lutter contre ce que Pékin appelle les «trois maux» de la région : le séparatisme, le terrorisme et l’extrémisme.
«Les six pays doivent s’opposer résolument aux ingérences extérieures dans les affaires intérieures des pays de la région et aux tentatives d’instigation de “révolutions de couleur”», a ajouté Xi Jinping. Destiné à resserrer les liens économiques et culturels avec ces nations traditionnellement plus proches de Moscou que de Pékin, ce grand rendez-vous est organisé au moment où Joe Biden rencontre au Japon les dirigeants du G7.
Le Figaro
Samedi 20/5, 10h30
Zapo : toujours des explosions à proximité, toujours « d’intenses négociations en cours », toujours rien de neuf.
L’impossibilité de garder ce genre de site hors du périmètre de la guerre n’apparaît évidemment pas dans les mises à jours du marketing fissiophile (« énergie massive, décarbonée, pilotable, faible emprise au sol, zéro mort, etc. »). J’imagine que la guerre ne mettra pas les pieds chez nous durant les 60 prochaines années (ouf).
Un emplacement près de la ville d’Enerhodar – qui abrite la plupart des employés de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) – aurait essuyé des tirs d’artillerie ce matin lors du dernier incident indiquant une situation militaire de plus en plus tendue dans la région, a déclaré le directeur général Rafael Mariano Grossi du L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré aujourd’hui.
[…] Le directeur général Grossi a réitéré sa détermination à assurer la protection de la plus grande centrale nucléaire d’Europe (NPP) – qui a été bombardée à plusieurs reprises au cours des 15 mois de conflit – et a déclaré qu’il était engagé dans d’intenses négociations avec toutes les parties concernées pour atteindre cet objectif vital et aider à prévenir le risque d’un grave accident nucléaire sur le continent.
« C’est très simple : ne tirez pas sur l’usine et n’utilisez pas l’usine comme base militaire. Il devrait être dans l’intérêt de tous de s’entendre sur un ensemble de principes pour protéger l’usine pendant le conflit », a-t-il déclaré.
AIEA, mise à jour 158, traduction automatique
Samedi 20/5, 10h15
Zelenski est à Hiroshima.
L’avion militaire français transportant Zelensky vers le G7 s’est vu accorder des droits de survol par l’Inde, le Myanmar et la Chine.
Yaroslav Trofimov, Twitter, traduction automatique
Samedi 20/5, 0h40
Sommet de la Ligue Arabe.
La présence du président ukrainien, venu plaider sa cause devant des pays plus ou moins neutres face à la guerre, a gommé en partie le choc du retour du dictateur syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe et a permis à Mohammed ben Salmane de se poser un peu plus en leader régional.
Libération
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré aux dirigeants arabes en Arabie saoudite qu' »ici parmi vous » il y a des gens qui « ferment les yeux » sur les souffrances de l’Ukraine, les exhortant à « jeter un regard honnête ».
Le président syrien Bashar al-Assad a assisté au sommet de la Ligue arabe pour la première fois en dix ans et a été filmé dans la salle de conférence quelques minutes avant le discours de Zelensky. La Syrie n’était que l’un des deux seuls pays au monde (avec la Corée du Nord) à reconnaître les annexions revendiquées par la Russie l’année dernière de quatre régions ukrainiennes.
S’exprimant en anglais, Zelensky a déclaré à ses homologues : « Regardez combien de souffrances les guerres à long terme ont apportées à la Libye, à la Syrie, au Yémen, combien de vies ont été gâchées par des années de combats au Soudan et en Somalie, en Irak et en Afghanistan ».
CNN, traduction automatique
Samedi 20/5, 0h10
Autriche.
Des trois États qui avaient intégré la construction européenne en 1995, seul l’Autriche a conservé sa politique de neutralité. Tandis que la Finlande et la Suède ont répondu à l’invasion russe par une demande d’adhésion à l’OTAN, le pays centre-européen ne les a pas suivis. Serait-ce par la conviction profonde que la neutralité demeure un modèle adapté au « monde d’après » ? Il s’agit, plus vraisemblablement, d’un refus épidermique d’en débattre. « L’Autriche était neutre, est neutre, et reste neutre ». C’est par ces mots que le chancelier autrichien Karl Nehammer fermait la porte à toute discussion en mai 2022.
La neutralité autrichienne naît de la guerre froide. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le territoire national est occupé par les forces alliées, et la capitale, Vienne, divisée en quatre zones d’occupation. Dix années durant, la menace d’une « solution à l’allemande » — soit un partage du pays en sphères d’influences — plane sur l’Autriche. Aidée par la dimension réduite du territoire autrichien au regard de l’Allemagne, la solution de la neutralité permet à toutes les puissances d’y trouver leur compte. Pour les Alliés, elle symbolise en effet un engagement clair, net et franc vers la démocratie. Pour l’Union soviétique, elle prévient l’entrée de l’Autriche dans l’OTAN. Pour l’Autriche, enfin, elle signifie le recouvrement de son intégrité territoriale et la souveraineté de son État.
[…] Symbole du retour de la souveraineté, la neutralité de l’Autriche fut proclamée au Parlement le 26 octobre 1955 par l’adoption d’une loi constitutionnelle. Dès lors, tout risque d’ingérence des Alliés et des Soviétiques dans la politique autrichienne fut écartée.
[…] Les juristes parlent d’une neutralité « différentielle », réduite à sa dimension militaire. Concrètement, elle se base sur trois principes (les trois « n ») : une non-participation aux guerres ; une non-adhésion à des alliances militaires, et un non-stationnement de troupes étrangères sur son territoire.
[…] Dans les pays scandinaves, le changement dans la position de la population a été radical. Avant l’éclatement du conflit (en janvier 2022), seulement 28 % des Finlandais et 37 % des Suédois se disaient favorables à l’adhésion à l’alliance transatlantique. Fin avril 2022, les statistiques dépeignaient une image complètement différente : ces chiffres étaient respectivement de 65 % (en Finlande) et 54 % (en Suède). En contrepartie, les Autrichiens sont encore aujourd’hui fortement liés à la neutralité, dont le taux d’approbation oscille entre 70 % et 80 %.
[…] La pièce maîtresse apportée par tous ceux qui ne veulent pas engager une conversation franche sur la neutralité se résume à un mot : identitätsstiftend. Dans le discours public, cet attribut est utilisé pour qualifier la neutralité en Autriche comme « ce qui favorise la construction d’une identité ». […] Néanmoins, tout cela relève essentiellement du mythe, car derrière ses choix de politique économique, l’Autriche ne fut jamais véritablement neutre à côté du contexte mondial.
[…] Le contexte historique dans lequel la neutralité autrichienne a vu le jour est tout à fait particulier. Même si les dirigeants autrichiens avaient joué leurs cartes au mieux en emportant certaines victoires majeures, celles-ci ne cachaient que partiellement la réalité de la situation : la neutralité n’était pas un acte volontaire, mais un choix imposé par l’extérieur. Pourtant, ce n’est pas de cette manière qu’elle est représentée dans l’imaginaire collectif national.
[…] En réalité, comme le rappelle l’ambassadeur Brix, il n’est pas possible de trouver dans l’histoire d’Autriche des révolutions sur lesquelles fonder son identité nationale, à l’inverse de la plupart des grands pays — États-Unis, Russie, Chine, France, Angleterre ou Italie.
[…] Mais les Autrichiens cachent la poussière sous le tapis. Pour un pays si proche d’un conflit de haute intensité, adopter la neutralité, c’est choisir la politique de l’autruche.
Le Grand Continent
Vendredi 19/5, 23h55
Vendredi 19/5, 23h50
OTAN.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré à CNN qu’il n’était toujours pas prêt à soutenir l’adhésion de la Suède à l’OTAN, réitérant son affirmation selon laquelle Stockholm aurait autorisé des organisations terroristes à s’installer dans le pays.
Erdogan ne peut pas voir d’un bon œil la candidature de la Suède, « tant que la Suède continue d’autoriser les ramifications des groupes terroristes en Turquie à se promener librement dans les rues de Stockholm », a-t-il déclaré dans une interview exclusive avec Becky Anderson de CNN
CNN, traduction automatique
Vendredi 19/5, 18h20
Il est pas beau mon chapeau ?
L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a accepté qu’EDF reporte à 2025 le remplacement du couvercle défectueux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, censé entrer en service au premier trimestre 2024, après 12 ans de retard, a indiqué vendredi le gendarme de la sûreté nucléaire.
L’ASN a expliqué que « le remplacement du couvercle de la cuve avant la mise en service du réacteur conduirait à reporter celle-ci d’environ un an ».
Jusqu’ici, l’autorité de sûreté avait fixé au 31 décembre 2024 la date limite pour remplacer le couvercle, ce qui aurait contraint EDF à arrêter son EPR seulement quelques mois après son démarrage, prévu au 1er trimestre de l’année prochaine.
Dans une décision du 16 mai publiée vendredi sur son site internet, l’ASN a donc accepté d’attendre un premier cycle complet de fonctionnement de l’EPR, soit entre « 15 et 18 mois » avant de changer la pièce, comme en avait fait la demande le constructeur nucléaire Framatome.
Connaissance des énergies
Vendredi 19/5, 18h10
Uranium.
43 %. C’est la part d’uranium enrichi utilisée dans le monde, produite par le géant Rosatom. Le groupe russe domine donc largement le marché, devant l’entreprise anglo-germano-néerlandaise Urenco (31%), le groupe chinois CNNC (13%) et le français Orano (12%). Il ressort aussi de ces chiffres que le monde occidental ne représente que 43% de la production mondiale d’uranium enrichi, contre 56% pour la Chine et la Russie. Le pour cent restant est à répartir entre les autres pays utilisant l’énergie nucléaire, à des fins militaires ou civiles (Inde, Pakistan, Corée du Nord, Iran, …). Toutefois, grâce à son avance, la Russie fait partie des rares pays à disposer d’une maîtrise complète de l’ensemble de la chaîne de valeur (de l’extraction au recyclage, en passant par l’enrichissement), contrairement à la Chine et aux pays occidentaux, ces derniers dépendant de Rosatom à hauteur de 30%.
Pour sa part, la France n’importe que très faiblement de l’uranium naturel venu de Russie et préfère se fournir auprès de ses partenaires traditionnels au Niger, au Kazakhstan, en Ouzbékistan et en Australie. A l’heure actuelle, Paris dispose aussi d’une marge de sécurité confortable avec un stock d’uranium enrichi correspondant à deux années de production d’électricité sur l’ensemble du territoire. Mais la filière d’enrichissement, préalable nécessaire à son utilisation dans les centrales nucléaires (notamment pour le recyclage de l’uranium de retraitement), demeure en partie délocalisée en Russie. Une réalité qui pourrait bientôt (définitivement) changer et qui représente pour l’heure une brèche sérieuse dans la souveraineté énergétique française.
[…] L’enjeu est d’autant plus stratégique qu’aux Etats-Unis l’enrichissement de l’uranium a été presque totalement abandonné. Cette quête d’indépendance repose donc sur deux entreprises : Orano, avec son projet d’extension de l’usine de Tricastin, et le consortium anglo-germano-néerlandais Urenco, qui n’a pas encore révélé ses plans, mais dont les ambitions sur le marché de l’uranium ne sont pas moindres.
[…] Les deux entreprises comptent en effet capturer les parts de marché laissées vacantes par Rosatom, le groupe russe faisant l’objet de sanctions et pressions internationales croissantes. Les Etats-Unis notamment, qui importaient 28% d’uranium russe en 2021, ont décidé via le Russian Suspension Act, de réduire ces importations à 15% d’ici à 2030. Et un autre texte fixant un objectif de 0 % d’importation russe d’ici 2025 devrait même voir le jour.
[…] Le projet d’extension de Tricastin [Orano] consiste à reproduire à l’identique la partie de l’usine actuelle où l’uranium est centrifugé, afin d’augmenter sa teneur en U235 [pour un coût] estimé entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros […] Les discussions sont toujours en cours à l’heure actuelle, mais une décision de lancement sera « idéalement prise dans l’année », prévoit-on chez Orano.
Le Monde de l’énergie
Vendredi 19/5, 18h05
Pacha va bien. On ne peut pas dire grand chose de sa situation. Il est avec Genia (qui avait été blessé, évacué, je ne sais plus quand).
Vendredi 19/5, 18h00
La couleur rouge des lignes rouges s’estompe avec le temps.
Joe Biden a signalé aux dirigeants du G7 son « soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16 », a indiqué un haut responsable de la Maison Blanche.
« Pendant que l’entraînement se déroulera ces prochains mois, notre coalition de pays participant à cet effort décidera quand fournir des avions, combien, et qui les fournira », a-t-il poursuivi, donnant le signal le plus favorable à ce jour, de la part des Etats-Unis, à la livraison de ces appareils ardemment réclamés par Kiev.
Le Monde
Le F-16 est de loin le chasseur-bombardier le plus répandu au monde. Il a été fabriqué à 4 500 exemplaires, dont 2 300 environ sont en service, ce qui représente 16 % de la flotte de combat mondiale, et vingt-cinq pays l’utilisent.
A cette grande disponibilité s’ajoute une rare polyvalence. Conçu en priorité pour le combat aérien, il peut aussi bien être utilisé en tant que bombardier tactique, avion d’attaque au sol ou de guerre électronique ou pour la défense de l’espace aérien.
Le Monde
Vendredi 19/5, 13h10
Hiroshima.
Combien de personnes sont mortes à la suite des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki ? Il y a une chose sur laquelle tous ceux qui ont abordé cette question sont d’accord : la réponse est probablement fondamentalement inconnaissable. Les dégâts aveugles infligés aux villes, associés aux perturbations existantes du front intérieur japonais en temps de guerre, signifient qu’aucun calcul précis ne sera jamais atteint.
[…] Dans la pratique, les auteurs et les rapports semblent se regrouper autour de deux chiffres, que j’appellerai les estimations « basse » et « haute ». Les estimations « basses » sont celles issues des estimations des années 1940 : environ 70 000 morts à Hiroshima, et environ 40 000 morts à Nagasaki, pour 110 000 morts au total. Les estimations « hautes » sont celles qui découlent de la réestimation de 1977 : environ 140 000 morts à Hiroshima, et environ 70 000 morts à Nagasaki, pour un total de 210 000 morts au total.
[…] les historiens qui veulent souligner la souffrance des Japonais (et l’injustice des bombardements) ont tendance à préférer les chiffres « élevés », tandis que ceux qui veulent souligner la nécessité militaire de l’attaque ont tendance à préférer les chiffres « bas ». » Nombres. Et c’est là que réside la vraie question : qu’est-ce que ces estimations font pour nous, rhétoriquement ? Il est clair que les nombres, dépouillés de leurs contextes techniques, sont déployés principalement comme une forme de calcul moral. Et cela ne devrait pas nous surprendre, étant donné qu’une grande partie de l’argument défendant les bombes atomiques repose sur une autre estimation des pertes : combien de personnes auraient pu mourir lors d’une invasion terrestre à grande échelle du Japon (chiffres qui ont été contestés de la même manière pendant des décennies , allant des dizaines de milliers de victimes aux millions les plus imaginatifs). […]
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Vendredi 19/5, 13h05
Uranium marin.
China National Nuclear Corporation (CNNC) a mis en service une plate-forme d’essai d’extraction d’uranium en eau de mer, qui serait la plus grande plate-forme d’essai de ce type à être construite en mer de Chine méridionale.
L’eau de mer contient de l’uranium naturel à une concentration d’environ 0,003 partie par million. Bien que cette concentration soit très faible – l’abondance moyenne d’uranium dans la croûte terrestre est d’environ 2,7 parties par million et les teneurs en minerai sont plusieurs fois supérieures à cela – on estime que les océans contiennent quelque 4 milliards de tonnes de métal. Les ressources totales d’uranium dans les minerais terrestres récupérables à des coûts allant jusqu’à 130 USD par kilogramme s’élèvent à environ 3,7 millions de tonnes, de sorte que les océans pourraient être une ressource importante d’uranium s’il peut être récupéré de manière économique.
World Nuclear News, traduction automatique
Vendredi 19/5, 13h00
Hypothèse.
[…] Les nouvelles armes livrées par les alliées aux Ukrainiens permettent à ces derniers de frapper dans la profondeur ces centres névralgiques, de même que les dépôts de carburant et de munitions indispensables pour tenir une défense très consommatrice en munitions. Les kits JDAM et les missiles GLSDB portent au-delà de 100 km du front (les lanceurs évitent de se rapprocher à moins de 20 km pour éviter d’être détruits à leur tour). Et les missiles de croisière Storm Shadow que viennent de livrer les Britanniques combinés aux drones ukrainiens permettent de toucher des cibles jusqu’à 200 km, soit l’intégralité du front, voire même au-delà de la frontière russe.
Cette capacité de frappe dans la profondeur oblige les armées russes à éloigner beaucoup plus leurs centres vitaux et alourdissent considérablement une logistique déjà déficiente, qui ne leur permettra pas de durer : lors de leur offensive, les forces ukrainiennes vont exercer des coups de butoir rapides et répétées pour casser les digues péniblement établies par les Russes, en les fracturant comme la glace, l’obligeant à rompre et à partir en débâcle. Une fois leur dispositif disloqué, il sera impossible aux Russes de le « recoller » et ils seront confrontés à des phénomènes de débandade qui ont été plusieurs fois observés, faute de motivation et de cadres aguerris.
Les Russes ont multiplié ces derniers jours les frappes contre des objectifs qu’ils voudraient être les centres névralgiques équivalents aux leurs, mais le système de défense sol-air des Ukrainiens s’est considérablement renforcé notamment grâce aux Patriot livrés par les Etats-Unis et surtout à l’incroyable système de renseignement allié qui les prévient de toute attaque russe.
Les dernières attaques ordonnées par Poutine ont fait encore des victimes civiles, en particulier en-dehors de la région de Kiev, mais elles sont aussi le fait de bombardements d’artillerie proches de la ligne de front tandis que les vagues de missiles et de drones russes se heurtent désormais une très grande majorité de destruction en vol (proche semble-t-il de 90% soit seulement un lanceur sur dix qui atteint sa cible).
Notons aussi que la vague d’attaque russe du 18 mai s’est déroulée en pleine visite de l’émissaire de la Chine à Kiev, qui affirme rechercher une solution de paix tout en refusant de reconnaître que la Russie en est l’agresseur… Souhaitons qu’il ait pu observer la réalité.
Sans cette capacité de frappe en profondeur, les Russes ne peuvent pas réellement fragiliser les forces blindées ukrainiennes en préparation tandis que leur propre renseignement échoue à localiser les cibles réellement intéressantes. Même si les Russes disposent encore de drones de renseignement, ceux-ci ne leur donnent que des informations parcellaires quand il leur faudrait une vue d’ensemble que leurs satellites ont le plus grand mal à fournir. Leur dispositif satellitaire est manifestement déficient, sans doute insuffisant et dépassé techniquement, peut-être aussi brouillé ou abîmé par des attaques cyber ou d’une autre nature. […]
Ne pas subir
Vendredi 19/5, 12h50
Zelenski est à Jeddah.
Cette photo fournie par le palais royal saoudien le 19 mai 2023 montre le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman (G) serrant la main du président ukrainien Volodymyr Zelensky avant la réunion du sommet arabe à Djeddah. L'Arabie saoudite a salué le retour de Bachar el-Assad au sein de la Ligue arabe aujourd'hui, alors qu'il participait à son premier sommet depuis qu'il a été suspendu par le bloc en 2011.
Le président ukrainien a annoncé qu’il s’exprimera lors du sommet qui a lieu aujourd’hui à Jeddah (Arabie saoudite). Il a dit qu’il rencontrerait, notamment, le prince héritier Mohammed Ben Salman.
« Nos priorités sont le retour de tous les prisonniers politiques de Crimée et des territoires temporairement occupés », a communiqué M. Zelensky sur Telegram. L’autre priorité est la « protection de la communauté musulmane d’Ukraine » en précisant que « la Crimée a été la première à souffrir de l’occupation russe, et la plupart de ceux qui sont réprimés dans la Crimée occupée sont des musulmans ».
Le Monde
Vendredi 19/5, 11h25
Zapo.
Les forces militaires russes ont renforcé ces dernières semaines leurs positions défensives à l’intérieur et autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, dans le sud de l’Ukraine, ont déclaré quatre témoins, avant une contre-offensive attendue dans la région.
De nouvelles tranchées ont été creusées autour de la ville et d’autres mines ont été posées. Les caméras de surveillance de l’usine pointent vers le nord à travers un large réservoir vers le territoire sous contrôle ukrainien.
Les Russes ont installé des positions de tir au sommet de certains bâtiments de l’usine depuis plusieurs mois. Des filets ont été érigés pour dissuader les drones.
[…] La société russe d’énergie nucléaire Rosatom a déclaré que toute action militaire éventuelle de l’Ukraine constituait une menace pour la sécurité nucléaire et que l’équipement de la centrale était correctement entretenu.
[…] Mais la communauté internationale craint que la centrale nucléaire à six réacteurs, la plus grande d’Europe, ne soit prise dans les combats, d’autant plus que les analystes militaires s’attendent à ce que l’Ukraine tente de repousser les forces russes dans la région de Zaporizhzhia.
[…] Les quatre sources ont déclaré avoir entendu des explosions occasionnelles, qu’elles supposaient provenir d’animaux errants marchant sur des mines. L’un des ouvriers a vu des balles traçantes tirées dans le ciel nocturne depuis le toit d’un des bâtiments de l’usine, probablement sur un drone.
Alors que l’accumulation de troupes et les défenses supplémentaires indiquent que les forces d’occupation creusent, il y a aussi des signes que les Russes ont un œil sur la sortie.
[…] L’usine et la ville d’Enerhodar sont reliées par une seule route principale à Melitopol, la plus grande ville occupée par la Russie dans la région sud-est de Zaporizhzhia, qui fournit à la Russie un couloir terrestre vers la péninsule de Crimée occupée.
Kotin [le patron d’Energoatom] a déclaré que les forces russes devraient battre en retraite s’il semblait que cette route allait être coupée.
Il a ajouté qu’il pensait que les forces russes avaient déjà mené des exercices à l’usine pour s’entraîner à se retirer.
« À mon avis, ils se préparent à l’évacuation, donc ils ramènent tout au même endroit pour être prêts à tout prendre et à sortir de là », a-t-il déclaré.
Deux des sources à Enerhodar ont déclaré avoir vu les forces russes emporter ce mois-ci du matériel de radiographie, de laboratoire et d’autres équipements dans des boîtes d’un hôpital ainsi que du matériel de banques ukrainiennes fermées dans la ville d’Enerhodar.
Reuters, traduction automatique
Vendredi 19/5, 11h10
Brésil.
La lune de miel du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva avec l’Occident s’est terminée remarquablement rapidement. Après que le Brésil ait traversé quatre années mouvementées sous l’ancien président de droite Jair Bolsonaro, la courte victoire électorale de Lula en octobre dernier et son investiture en janvier ont été accueillies avec soulagement dans la plupart des capitales du monde.
[…] Mais la position de Lula sur la guerre de la Russie en Ukraine a frustré les décideurs politiques occidentaux et pourrait limiter la bande passante de la politique étrangère du Brésil sur d’autres questions. […] Lula a fait valoir début avril que l’Ukraine devrait envisager de céder la péninsule de Crimée pour négocier la paix avec la Russie, affirmant que « Zelensky ne peut pas tout vouloir ». Son affirmation selon laquelle les États-Unis ont prolongé la guerre, faite lors d’un voyage en Chine, fait écho au récit du gouvernement russe. Lula a également affirmé que Kiev et Moscou étaient également responsables du conflit.
[…] Mais lors d’un voyage ultérieur en Europe, Lula a semblé revenir temporairement sur cette déclaration et a reconnu que l’Ukraine était la « grande victime » de la guerre.
[…] Pourtant, les dirigeants occidentaux feraient bien de comprendre les racines de la pensée de Brasilia. Après tout, la réticence des pays du Sud à s’aligner avec l’Occident sur l’Ukraine est révélatrice d’une dynamique plus large dans les relations nord-sud et pourrait bien dicter l’avenir de l’ordre mondial.
[…] Alors que les commentaires de Lula sur la Russie et l’Ukraine ont soulevé des sourcils en Occident, ils sont largement conformes non seulement aux positions prises lorsque Lula était le premier président – il est un membre fondateur des BRICS – mais avec tous les gouvernements brésiliens précédents, quelle que soit leur idéologie. Moscou est depuis longtemps un ami à faible intensité de Brasilia, offrant une relation exempte des complexités et des critiques qui ont façonné les liens du Brésil avec l’Occident. Les importations d’engrais russes sont également cruciales pour l’agro-industrie brésilienne extrêmement importante.
[…] La position du Brésil en Ukraine aujourd’hui ne serait donc guère différente si Bolsonaro avait remporté l’élection présidentielle très disputée d’octobre dernier (bien que Bolsonaro aurait probablement été moins intéressé par une médiation dans le conflit). En effet, une position non alignée au milieu d’une éventuelle nouvelle guerre froide est peut-être la seule chose sur laquelle Lula et Bolsonaro peuvent s’entendre. D’une part, le Brésil considère la préservation des liens avec des puissances telles que la Russie, l’Inde, la Chine et l’Union européenne comme le meilleur moyen d’équilibrer sa relation très asymétrique avec les États-Unis, qui ont longtemps considéré l’Amérique latine comme une région subordonnée dans sa sphère d’influence.
[…] les Brésiliens perçoivent souvent la rhétorique occidentale sur l’impératif moral de condamner la Russie comme grinçante et hypocrite […] Le Brésil et l’Inde demandent depuis longtemps des sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, une candidature qui reste sans réponse. De même, un gentlemen’s agreement archaïque garantit toujours que l’Occident nomme les dirigeants de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Cette perception contribue à expliquer l’empressement du Brésil à renforcer des structures parallèles telles que la nouvelle banque de développement créée par les BRICS, à mettre fin à la domination commerciale du dollar et à s’engager avec des pays comme la Chine sur l’Ukraine.
[…] le gouvernement brésilien – et la majeure partie de l’opposition brésilienne – estime que la meilleure façon de couvrir ses paris et de préserver son autonomie stratégique est de participer activement à la création d’un ordre mondial multipolaire.
[…] Alors qu’il est tentant de rejeter la quête de paix de Lula en Ukraine comme un don chimérique, l’affirmation de soi du Brésil révèle des appréhensions plus larges dans les pays du Sud quant au caractère inclusif de l’ordre international soi-disant libéral. Pour embarquer Lula dans les efforts occidentaux en Ukraine, les puissances occidentales devraient d’abord prouver qu’elles apprécient le Brésil en tant que partenaire. Jusqu’à ce qu’il soit entendu et pris au sérieux, le Sud global peut continuer à être dissident.
Foreign Policy, traduction uatomatique
Vendredi 19/5, 10h50
Nous regardons la mort venir sur nous.
Vendredi 19/5, 10h40
La pensée magique reste accrochée à l’humain.
Vendredi 19/5, 9h25
Mix (face A, face B).
Préparant la contre-offensive, le haut commandement militaire ukrainien entretient volontairement le flou sur les capacités ukrainiennes, afin de compenser la relative transparence des mouvements de troupes, détectables par la surveillance satellite, aérienne et humaine russe.
Pendant ce temps, afin de satisfaire l’énorme demande d’information, les autorités ukrainiennes combinent une communication positive – résilience de la population et de l’appareil étatique, agilité technologique, supériorité morale, appartenance au camp démocratique – avec un sévère verrouillage de l’information sur les sujets sensibles – pertes humaines, défaillances structurelles, réseau logistique, réelles capacités offensives.
Le Monde
Vendredi 19/5, 2h05
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a laissé entendre jeudi que les brigades offensives de son armée se préparaient au combat, mais n’a fourni aucune information concrète.
La contre-offensive tant attendue du pays semble imminente alors que l’armée ukrainienne affirme avoir fait des progrès le long des lignes de front du conflit ces derniers jours. Il y a des spéculations selon lesquelles la contre-offensive pourrait déjà être en cours.
CNN, traduction automatique
L’administration Biden a signalé aux alliés européens ces dernières semaines que les États-Unis leur permettraient d’exporter des avions de combat F-16 vers l’Ukraine, ont indiqué des sources proches des discussions. Cela survient alors que la Maison Blanche fait face à des pressions croissantes de la part de membres du Congrès et d’alliés pour aider l’Ukraine à se procurer les avions dans un contexte d’intensification des attaques aériennes russes.
CNN, traduction automatique
Jeudi 18/5, 20h20
Oui mais non.
L’Union européenne ne prévoit pas de sanctionner officiellement la société nucléaire russe Rosatom dans son onzième train de sanctions, selon un haut responsable de l’UE.
Le responsable a déclaré aux journalistes lors d’un briefing jeudi que, bien que les États membres réduisent leur dépendance à l’égard de l’énergie russe, le bloc ne ciblera pas officiellement Rosatom dans le prochain paquet.
Le bloc estime que « les sanctions à elles seules » ne permettront pas l’indépendance vis-à-vis des approvisionnements énergétiques russes, a déclaré le responsable, soulignant qu’il existe « d’autres moyens d’atteindre le même objectif ».
CNN, traduction automatique
Jeudi 18/5, 20h00
[...] Nous félicitons tous les Ukrainiens pour la Journée Vyshyvanka. Vyshyvanka n'est plus seulement une chemise, c'est un symbole de notre identité, de notre culture, de notre patrimoine génétique, de notre riche histoire. (traduction automatique)
Jeudi 18/5, 10h55
Moldavie.
« Nous pensons que nous ne pouvons sauver notre démocratie qu’en faisant partie de l’Union européenne (UE) », a déclaré la présidente moldave Maia Sandu dans un entretien à l’Agence France-Presse (AFP), rapporté aujourd’hui. Elle qualifie l’adhésion de « projet réaliste ». « Nous souhaitons que cela arrive dès que possible » espérant avoir « une décision sur l’ouverture de négociations dans les prochains mois ».
Le Monde
Jeudi 18/5, 10h45
Dépendance.
Le Congrès [américain] a pris des mesures rapides pour interdire les importations de pétrole et de gaz russes un mois après l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Mais le blocage des importations d’uranium a pris beaucoup plus de temps, en partie parce que la Russie fournit plus de 20 % du combustible nucléaire américain. Des défis similaires affligent l’industrie solaire américaine alors qu’elle s’efforce de développer la fabrication nationale tout en réduisant sa dépendance à l’égard de la Chine, qui domine la chaîne d’approvisionnement mondiale des cellules et panneaux solaires.
[…] Aujourd’hui, le sous-comité de l’énergie et du commerce de la Chambre sur l’énergie, le climat et la sécurité du réseau rédigera trois projets de loi, dont la loi interdisant les importations russes d’uranium .
- La législation « interdirait l’importation aux États-Unis d’uranium faiblement enrichi non irradié produit dans la Fédération de Russie ».
- La mesure autoriserait également le Département de l’énergie à émettre des dérogations pour les services publics qui devraient fermer les réacteurs nucléaires si les approvisionnements russes étaient immédiatement coupés. Les dérogations permettraient à ces services publics de continuer à importer des quantités limitées d’uranium russe jusqu’en 2028. […]
[…] La dépendance de l’Amérique à l’uranium russe remonte à un programme de désarmement nucléaire de 1993 peu après la fin de la guerre froide.
The Washington Post, traduction automatique
- Dans le cadre du programme, baptisé Megatons to Megawatts, les États-Unis ont acheté 500 tonnes métriques d’uranium provenant d’ogives nucléaires russes démantelées et l’ont converti en combustible de réacteur nucléaire.
- En échange de fournir aux services publics américains du carburant bon marché et d’apaiser les partisans du contrôle des armements, Moscou a obtenu de l’argent dont il avait désespérément besoin. […]
Jeudi 18/5, 10h15
Attaque nocturne.
Cette nuit des explosions m’ont réveillé à 5 heures du matin. Neuvième attaque au missile sur Kiev ce mois-ci. Allongé dans mon lit, j’espérais que la défense aérienne abattrait tout ce que la Russie lançait et que les débris ne tomberaient pas trop près.
Maria Avdeeva, Twitter, traduction automatique
L’Ukraine affirme avoir abattu 29 des 30 missiles de croisière lancés par la Russie dans la nuit, selon un communiqué de l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram.
Les missiles sont arrivés en « plusieurs vagues » et « de différentes directions », indique le communiqué.
CNN, traduction automatique
Jeudi 18/5, 0h10
Plan de financement.
Dans son combat pour juger, punir et faire payer la Russie, l’Ukraine a emporté une nouvelle bataille. Le Conseil de l’Europe a adopté, mercredi 17 mai, la création d’un « registre des dommages » de guerre provoqués par l’invasion russe de l’Ukraine, lors d’un sommet organisé en Islande. L’organisation paneuropéenne pose ainsi le premier jalon vers la création d’un futur « mécanisme international » de réparation pour les victimes de l’agression russe.
« La Russie doit payer », a déclaré le ministre de la justice ukrainien, Denys Maliouska, le montant « est trop important pour être payé par les contribuables », a-t-il assuré lors d’une rencontre avec la presse retransmise sur Internet. Début mars, la Banque mondiale évaluait à quelque 380 milliards d’euros le coût de la future reconstruction du pays. Le registre pourrait permettre d’affiner les diverses évaluations. Mais surtout, sa création n’est qu’une étape vers un « mécanisme international d’indemnisation ». Et c’est ce mécanisme qui devra évaluer puis régler les demandes d’indemnisation déposées au registre.
Le Monde
Mercredi 17/5, 23h55
Nappes en France.
l’épisode pluvieux qui touche la France n’est pas incompatible avec la sécheresse : en période printanière, l’eau de pluie est prioritairement captée par la végétation en pleine croissance, ralentissant le rechargement des nappes phréatiques.
Libération
Mercredi 17/5, 23h50
A l’évidence.
Kiev a nié que la Russie ait détruit un système de missiles Patriot car il s’agissait d’une cible militaire et que les forces aériennes russes ne les attaquent pas.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Mercredi 17/5, 23h50
Hypertrucs.
Au moins trois scientifiques russes qui ont travaillé sur le développement de missiles hypersoniques ont été arrêtés pour suspicion de trahison au cours de l’année écoulée, ont indiqué leurs collègues dans une lettre ouverte publiée lundi.
Les membres de la branche sibérienne de l’Institut de mécanique théorique et appliquée de l’Académie des sciences de Russie (RAS) ont averti que les affaires criminelles risquaient de retarder les progrès de la Russie dans la technologie hypersonique.
« Nous ne comprenons tout simplement pas comment continuer notre métier », ont écrit les scientifiques.
L’institut a déclaré que ses membres Anatoly Maslov, Alexander Shiplyuk et Valery Zvegintsev sont détenus pour trahison pour avoir pris la parole lors de conférences à l’étranger, publié des articles dans des magazines populaires et participé à des projets internationaux.
[…] Les scientifiques de la RAS ont fait valoir dans leur lettre ouverte que les allégations contre leurs collègues avaient été formulées malgré des examens scrupuleux par les pairs et des inspections d' »informations restreintes ».
« Mais les organes d’enquête s’appuient sur d’autres avis pour leur expertise. Qui sont ces experts ? Quel est leur niveau professionnel ? ils ont demandé.
«Nous voyons que tout article ou rapport pourrait devenir un motif d’accusation de trahison. Ce pour quoi nous sommes récompensés et dont nous faisons des exemples aujourd’hui devient la cause de poursuites pénales demain », ont-ils déclaré.
Ces cas de trahison et d’autres ciblant des scientifiques russes ont eu un effet dissuasif sur les jeunes chercheurs, ont déclaré les membres sibériens de la RAS.
« La baisse des niveaux de recherche due au vieillissement des scientifiques et à la continuité perturbée dans les générations d’experts […] deviendra progressivement irréversible et rapide. »
« Nous pensons que ces problèmes nécessitent une solution urgente, sinon il sera impossible d’empêcher une catastrophe qui pèse sur l’aérodynamique nationale. »
The Moscow Times, traducion automatique
Mercredi 17/5, 23h40
Il faudra sans doute attendre la fin de la guerre et le travail des historiens pour connaître les vrais chiffres, s’il est possible de les connaître un jour.
Mercredi 17/5, 23h35
Filtrage.
La Biélorussie, l’un des alliés les plus proches de la Russie, a partiellement rétabli les contrôles à sa frontière avec son voisin, a déclaré mercredi le ministre des affaires étrangères biélorusse, Sergueï Aleinik. C’est la première fois en vingt-huit ans qu’il y a des contrôles à la frontière, a rapporté l’agence de presse Associated Press. Selon Sergueï Aleinik, l’introduction de contrôles aux frontières visait à éviter l’entrée de ressortissants de pays tiers en Biélorussie, avant la mise en œuvre d’un accord intergouvernemental sur la reconnaissance mutuelle des visas.
Le Monde
Mercredi 17/5, 23h35
Bla-bla (rappel).
La Biélorussie et la Russie ont condamné les actions de l’Occident visant à fomenter la crise ukrainienne et ont appelé au retour de l’Ukraine à un statut neutre, lit-on dans la déclaration conjointe adoptée par le ministre des Affaires étrangères de la République de Biélorussie Sergei Aleinik et Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï Lavrov à la suite de leurs entretiens à Moscou. La déclaration décrit les priorités de la politique étrangère de la Biélorussie et de la Russie, a appris BelTA.
« Nous condamnons les actions des pays occidentaux visant à attiser la crise ukrainienne et à la prolonger. Nous pensons qu’il peut être résolu par des moyens politiques et diplomatiques, et nous sommes favorables au retour de l’Ukraine à un statut neutre hors bloc et à son rejet de la politique d’État nazie et militariste », lit-on dans le document.
Belta, organe de presse officiel, traduction automatique
Mercredi 17/5, 23h25
Chine.
Le ministère [des Affaires étrangères UKR] a indiqué sur son site Internet que Li Hui, représentant spécial de la Chine pour les affaires eurasiennes, s’est rendu en Ukraine les 16 et 17 mai.
« Le voyage a été effectué conformément aux accords conclus lors d’une conversation téléphonique entre le président Volodymyr Zelenskyy et le président Xi Jinping le 26 avril », a-t-il déclaré.
[Le ministère] a déclaré que [le ministre des Affaires étrangères] Kuleba avait parlé de « restaurer une paix durable et juste basée sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
« Il a souligné que l’Ukraine n’accepte aucune proposition qui impliquerait la perte de ses territoires ou le gel du conflit », selon le ministère.
CNN, traduction automatique
Mercredi 17/5, 23h20
Bakhmut.
Mercredi 17/5, 23h15
Bourse de la guerre.
Après une longue incertitude, l’annonce mercredi par le président turc d’une prolongation de « deux mois » de l’accord sur le corridor céréalier maritime ukrainien a immédiatement fait chuter les cours du blé et du maïs sur les marchés mondiaux.
Le Monde
Mercredi 17/5, 11h50
F16.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président français Emmanuel Macron ont clairement indiqué lundi qu’ils souhaitaient former des pilotes ukrainiens au pilotage d’avions de chasse occidentaux modernes. Selon Macron, « plusieurs pays européens sont toujours prêts à le faire » et « des pourparlers sont en cours avec les Américains ». L’Ukraine demande depuis un certain temps des avions de chasse.
La Belgique fait partie de ces pays européens qui veulent former des pilotes ukrainiens – plus précisément pour apprendre à manier les F-16. C’est ce qu’a annoncé le cabinet du Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld). « Lors du sommet de La Haye au début du mois, la question des F-16 a également été abordée lors de la rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre. Nous avons dit que nous ne pouvions pas fournir d’avions, mais nous pouvons former des pilotes.
[…] La raison pour laquelle la Belgique ne peut pas livrer de F-16 à l’Ukraine est que tous les avions belges sont en service. Pour la défense de l’espace aérien du Benelux et des pays baltes. L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont des alliés de l’OTAN qui sentent le souffle chaud de Moscou sur leur cou. Ce sont donc des missions que la Belgique ne peut pas ou ne veut pas arrêter comme ça, précise le cabinet du Premier ministre De Croo.
L’armée belge dispose encore d’une cinquantaine de F-16 (sur une commande initiale de 160). Dans les années à venir, les avions restants seront progressivement remplacés par 34 nouveaux F-35. Mais c’est peut-être trop tard pour aider l’Ukraine à sortir de la guerre avec la Russie. Le premier F-35 belge sort normalement de la chaîne de montage au Texas à la fin de cette année.
[…] La situation est différente aux Pays-Bas et au Danemark. L’armée de l’air néerlandaise travaille déjà sur la transition vers le F-35. L’appareil est utilisé depuis 2019. Dans le même temps, les Pays-Bas disposent encore de 24 F-16. Qui peut servir en Ukraine.
[…] Dans tous les cas, l’autorisation de Washington DC est nécessaire pour envoyer des F-16 de fabrication américaine sur le front ukrainien. Tout comme Berlin a dû donner une autorisation formelle à la Pologne, entre autres, pour la livraison de chars Leopard modernes au début de cette année.
De Morgen, traduction automatique
Mercredi 17/5, 11h45
Mercredi 17/5, 11h30
Rassurer.
Les centrales nucléaires résisteront-elles aux canicules et aux sécheresses des prochaines décennies ? Alors que l’Assemblée nationale adoptait définitivement le projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs, mardi 16 mai, le groupe EDF tentait de rassurer, lors d’une conférence de presse, sur la résilience de ses installations électriques face au dérèglement climatique. Un enjeu majeur pour l’entreprise, largement interpellée sur le sujet : fin mars, la Cour des comptes a mis en garde contre les effets « croissants » du réchauffement sur le parc nucléaire.
Outre l’adaptation des équipements et des bâtiments pour faire face à des températures en hausse, l’une des questions centrales est celle de l’eau. Le refroidissement des réacteurs est la troisième activité la plus consommatrice de cette ressource (12 %), après l’agriculture (58 %) et l’eau potable (26 %). Alors que six, voire quatorze, nouvelles installations pourraient être construites à l’avenir, la filière n’échappe pas aux appels à la sobriété dans ses usages.
[…] « L’essentiel des efforts et des investissements visant à adapter le parc seront portés dans le cadre des cinquièmes visites décennales », des examens approfondis visant à prolonger la durée de vie des réacteurs au-delà de cinquante ans, précise Cécile Laugier [directrice environnement de la division production nucléaire d’EDF]. Ces visites pourraient débuter en 2029 pour les plus vieux réacteurs du parc. […]
Le Monde
Mercredi 17/5, 11h25
La France, fille aînée de l’atome.
La France intensifie ses efforts pour que l’Union européenne traite l’énergie nucléaire de la même manière que les technologies renouvelables lors de la transition vers la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle.
Le pays convoque une réunion d’un groupe appelé l’Alliance nucléaire pour faire pression pour que l’énergie atomique soit reconnue par l’UE comme un élément crucial pour atteindre ses objectifs climatiques, selon un projet de déclaration consulté par Bloomberg. Des représentants de 15 pays de l’UE, dont l’Italie en tant qu’observateur, le Royaume-Uni et le commissaire à l’énergie Kadri Simson participeront à la réunion à Paris.
L’idée est de faire en sorte que l’énergie nucléaire maintienne sa part actuelle de 25 % de la production d’électricité d’ici 2050. Même avec de nouveaux réacteurs nucléaires prenant de nombreuses années à construire et nécessitant d’importants investissements, les pays prévoient que la technologie peut fournir jusqu’à 150 gigawatts. de la capacité électrique d’ici 2050.
« Cela représente l’équivalent de 30 à 45 nouveaux grands réacteurs et petits réacteurs modulaires dans l’UE », selon le projet de déclaration. Les représentants appellent l’UE « à tenir compte de la contribution de toutes les sources d’énergie abordables, fiables, sans fossiles et sûres pour atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 ».
Bloomberg, traduction automatique
Mercredi 17/5, 10h15
Super ambiance.
Corée du Nord : Kim Jong Un a inspecté les travaux du comité de préparation du lancement du satellite de reconnaissance le 16 mai.
Mercredi 17/5, 10h10
OTAN.
Dans l’histoire tortueuse des relations entre la Russie de Vladimir Poutine et les pays de l’Alliance atlantique, un épisode apparaît comme un moment-clé : le sommet de l’OTAN à Bucarest, du 2 au 4 avril 2008. Un point de l’ordre du jour, explosif, monopolise l’énergie des dirigeants réunis dans la capitale roumaine : l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie.
Au terme d’une bataille homérique entre George W. Bush, qui est pour, et Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, qui sont contre, un compromis boiteux est trouvé : les deux pays ont vocation à devenir membres de l’OTAN… un jour, que l’on se garde de préciser.
Quinze ans plus tard, le sujet revient sur la table d’un nouveau sommet, à Vilnius les 11 et 12 juillet, dans un contexte dramatiquement différent. Non seulement l’Ukraine et la Géorgie n’ont pas pu intégrer l’OTAN, mais toutes deux ont été envahies par la Russie. La guerre fait rage en Ukraine. Les protagonistes ont changé, sauf Vladimir Poutine, qui est toujours là.
[…] Kaja Kallas, la première ministre estonienne, n’hésite pas une seconde : « Conquérir l’Estonie aurait été bien plus facile que d’attaquer l’Ukraine, explique-t-elle dans un entretien au Monde. Si la Russie ne nous a pas attaqués, c’est parce que nous sommes dans l’OTAN. L’adhésion de l’Ukraine est la seule issue. »
Le Monde
Mardi 16/5, 23h15
Hors-sujet.
Mardi 16/6, 23h10
Olga nous rend visite quelques jours. Elle arrive dans la nuit avec Brice.
Mardi 16/6, 22h35
Low-tech.
Myco-matériaux, deshydrateur, chauffe-eau et four solaires, filtre à eau céramique, pédalier multifonctions, banque de graines, frigo du désert, toilettes sèches, cuir de kombucha, vélo cargo, éolienne 20 W, maisons bioclimatiques… Cette liste à la Prévert vous dira sans doute quelque chose si vous aimez adopter, voire fabriquer, des objets capables de rendre le quotidien plus simple et plus durable.
Parce qu’elles cherchent à atteindre une frugalité efficace, les « low tech » intéressent dans notre pays un public grandissant à l’heure des dérèglements environnementaux et de la raréfaction des ressources. […]
The Conversation
« On a réussi à créer un mode de vie totalement low tech à bord du bateau » se réjouit Corentin de Chatelperron, ingénieur de formation et capitaine du bateau. Une visite du bateau permet d’en avoir le cœur net : on voit des élevages de mouches et de grillons, des plantations et des systèmes de cuisson solaire (pour subvenir aux besoins alimentaires), des éoliennes pour produire de l’énergie et toute une panoplie d’outils, comme un pédalier multifonction.
[…] Les partisans du low tech sont aussi régulièrement confrontés à des réactions pessimistes et négatives, des discours qui décrivent ces technologies comme un « retour en arrière ». L’ennemi a des visages multiples : la croyance aveugle dans le progrès, la complexité numérique des nouvelles technologies, les visions et promesses techno-optimistes de gens comme Elon Musk ou Mark Zuckerberg, la « start-up nation ».
Le club de Mediapart
Mardi 16/5, 22h30
Fusion.
De nombreux experts pensent que l’énergie de fusion reste à des décennies d’une mise en service bénéfique pour tout un chacun. La technologie est loin d’être au point ou maitrisée, et la commercialisation l’est d’autant plus.
Microsoft, à l’inverse de l’opinion générale, fait un pari énorme sur cette technologie, dans le premier accord commercial signé pour l’énergie de fusion. Le géant de la technologie a accepté d’acheter, d’ici cinq ans, de l’électricité à la startup Helion Energy, société privée d’énergie propre engagée à créer une nouvelle ère d’électricité sans carbone. Soulignons à toutes fins utiles qu’elle est soutenue par le partenaire commercial de Microsoft Sam Altman, PDG d’OpenAI.
Avec cet accord, non seulement le calendrier est avancé pour avoir de l’énergie de fusion commerciale sur le réseau, mais Microsoft tente de tenir son engagement d’être neutre en carbone d’ici 2030, un enjeu de taille avec le développement des intelligences artificielles consommatrices compulsives d’énergie, dans un monde en crise.
[…] Helion fait progresser sa technologie de fusion depuis plus d’une décennie. La société a déjà construit six prototypes fonctionnels et a été la première société de fusion privée à atteindre des températures de plasma de 100 millions de degrés avec son sixième prototype de fusion. L’entreprise construit actuellement son septième prototype, qui devrait démontrer sa capacité à produire de l’électricité en 2024.
Trust my Science
Mardi 16/5, 22h20
Belarus, next step.
L’un des propagandistes les plus odieux, Aliaksandr Shpakouski, a écrit que « dans les années à venir, l’ère de Loukachenka prendra fin », il faut donc assurer la continuité du pouvoir. Quel curieux changement de rhétorique. La fin du règne de Loukachenko devient un sujet courant.
Hanna Liubakova, Twitter, traduction automatique
Mardi 16/5, 22h10
Loi nuc en France.
Trois mois après le projet de loi destiné aux énergies renouvelables, place à celui visant à accélérer les procédures en vue de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Ce deuxième texte porté par le gouvernement a, à son tour, été adopté lors d’un ultime vote à l’Assemblée nationale, mardi 16 mai. Il a recueilli une large majorité grâce à une coalition de voix du camp présidentiel, du parti Les Républicains, du Rassemblement national et de communistes.
[…] Ce nouveau projet de loi, qui attend sa promulgation, a une raison d’être : gagner du temps avant même la pose du premier béton de futurs réacteurs nucléaires […] Le gain de temps potentiel n’est pas spécifié dans le texte, mais, selon le ministère de la transition énergétique, il pourrait permettre une accélération d’au moins deux ans pour les chantiers de futurs EPR 2.
[…] à l’instar de certains projets autour des énergies renouvelables, le texte octroie désormais à tout réacteur la présomption de raison impérative d’intérêt public majeur.
[…] Devançant la loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC), qui ne sera débattue qu’à partir du second semestre, la droite sénatoriale a introduit des amendements visant à lever des limites à la part du nucléaire dans le futur mix électrique.
[…] Revers pour le gouvernement, le projet de démantèlement de l’Institut de recherche et de sûreté nucléaire (IRSN) et de son absorption par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne figure pas dans la version finale du texte.
[…] Les militants antinucléaires sont prévenus. Après un ajout lors de son passage au Sénat, le texte double désormais les peines en cas d’intrusion dans une centrale nucléaire, pour les porter à deux ans d’emprisonnement et à 30 000 euros d’amende. De surcroît, il confère à la justice la possibilité d’ôter les aides publiques destinées aux associations dont les membres se rendraient coupables d’une telle infraction.
Le Monde
Mardi 16/5, 21h55
Orban a encore fait caca dans la soupe.
La Hongrie n’a pas approuvé le versement de la prochaine tranche de soutien militaire à l’Ukraine fournie dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix (EPF) de l’UE, a déclaré mardi le bureau du porte-parole du gouvernement.
Le FPE, créé en 2021, est un instrument hors budget visant à renforcer la capacité de l’UE à prévenir les conflits, à construire la paix et à renforcer la sécurité internationale.
« La Hongrie n’est pas d’accord avec le fait que l’Union européenne, ainsi que d’autres outils existants, utilisent la facilité européenne pour la paix uniquement en ce qui concerne l’Ukraine, car cela ne permet pas de canaliser des fonds suffisants pour promouvoir les intérêts de l’UE dans d’autres domaines », a déclaré le Le bureau du porte-parole du gouvernement a déclaré dans une réponse par courrier électronique à Reuters au sujet d’un rapport des médias italiens sur la question.
Reuters, traduction automatique
Mardi 16/5, 19h25
Belarus prénuc.
Jusqu’à présent, aucune mesure pratique n’a été prise pour déployer les armes nucléaires tactiques russes de la Fédération de Russie en Biélorussie. C’est ce qu’a déclaré lors du débat aux Nations Unies le représentant permanent du Bélarus auprès de l’ONU, Valentin Rybakov.
Zerkalo, traduction automatique
Mardi 16/5, 19h20
A l’abri d’une pièce sans fenêtre.
À l'abri dans une baignoire - une mère a posté cette vidéo lors de l'attaque de missiles russes de cette nuit sur Kiev.
Mardi 16/5, 19h10
Rentabilité de la grenade sur un tas de munitions russes.
Mardi 16/5, 19h10
Points de vue.
[…] si les forces ukrainiennes se sont félicitées d’avoir détruit en vol tous les missiles russes, Moscou a assuré avoir « touché toutes les cibles », dont des « points de déploiement des forces armées ukrainiennes » et des dépôts de munitions et d’armes occidentales.
L’Ukraine affirme avoir abattu six engins hypersoniques Kinjal, difficiles à intercepter, lors d’une attaque nocturne. Le missile Kinjal (poignard, en russe) est l’une des armes vantées comme « invincibles » par Vladimir Poutine, car leur vitesse hypersonique leur permet de défier la plupart des systèmes de défense antiaérienne. […]
Le Monde
Un système Patriot de fabrication américaine a probablement été endommagé, mais pas détruit, à la suite d’un barrage de missiles russes dans et autour de Kiev tôt mardi matin, heure locale, a déclaré un responsable américain à CNN.
Les États-Unis évaluent toujours l’étendue des dégâts, a déclaré le responsable. Cela déterminera si le système doit être entièrement retiré ou simplement réparé sur place par les Ukrainiens.
CNN, traduction automatique
Mardi 16/5, 9h00
Bakhmut.
Le point dans le secteur de Bakhmut, vu par MilitaryLand (et pour référence, la situation il y a un mois).
Mardi 16/5, 8h55
Turquie.
Sur plus de 99 % des urnes, contrairement aux prévisions de la majorité des sondages, Erdoğan est arrivé en tête du scrutin présidentiel avec 49,4 % des voix, mais n’a pas dépassé la barre des 50 % nécessaire à une élection dès le premier tour. Il devarait affronter le 28 mai le chef de la coalition d’opposition Kemal Kiliçdaroglu, arrivé en deuxième position avec 45,00 % des voix.
Le troisième candidat, Sinan Oğan (Parti d’action nationaliste), a recueilli 5,2 % des suffrages, ce qui lui donne un rôle central lors du deuxième tour prévu au 28 mai. Il s’est abstenu pour l’instant de soutenir l’un ou l’autre des deux principaux candidats, mais il a déclaré ce matin qu’il conseillerait de voter pour Kiliçdaroglu si celui-ci se distançait du parti pro-kurde, le Parti démocratique des peuples (HDP).
Le Grand Continent
Mardi 16/5, 8h45
Il y a quelques jours, ça débattait sec à propos de l’abattage (ou pas) du Kinzhal hypersonique russe. Aujourd’hui, ils tombent (tomberaient) par six.
La défense aérienne ukrainienne a abattu mardi soir six missiles supersoniques Kinzhal lancés par les Russes, a indiqué le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes Valery Zaluzhny . Au total, selon lui, les Russes ont tiré 18 missiles sur l’Ukraine, tous ont été détruits. De plus, la défense aérienne a abattu tous les drones lancés.
iStories, traduction automatique
Mardi 16/5, 8h35
Avec 4 de ces trucs, on supprime un terrain de foot : trop bien. (Cris de la foule en délire).
Mardi 16/5, 8h10
Moscou frappe (essaye) à nouveau Kyiv.
Dans ce qui était la huitième attaque contre Kiev par les forces russes ce mois-ci, ont été utilisés, « dans des directions différentes et simultanément, des drones, des missiles de croisière et, probablement, des missiles balistiques », selon le chef de l’administration militaire de la capitale ukrainienne, Serhi Popko. Dans un message publié sur Telegram, il affirme que « la plupart des cibles ennemies dans l’espace aérien de Kiev ont été détectées et détruites. Les données sur le nombre et le type de missiles seront bientôt communiquées par l’armée de l’air ».
Le Monde
Lundi 15/5, 22h25
OTAN. Prix d’entrée.
Il est inutile de discuter de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN avant la victoire sur la Russie, a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Jens Stoltenberg a déclaré qu’il s’attend à ce que tous les membres de l’OTAN acceptent un « programme pluriannuel » pour aider l’Ukraine dans son désir de rejoindre l’OTAN et qu’il ne voit aucun intérêt à discuter du moment et de la manière dont l’Ukraine peut devenir membre de l’alliance à moins qu’elle ne l’emporte. dans la guerre « en tant que nation indépendante souveraine en Europe ».
[…] Le secrétaire général de l’OTAN a déclaré que la tâche la plus urgente était de veiller à ce que l’Ukraine l’emporte et repousse l’invasion russe.
Euromaidan Press, traduction automatique
Lundi 15/5, 21h15
Bakhmut.
Par prudence et par calcul, par lassitude et pour nuire aussi à Prigojine – ce chef mafieux qui s’est pris pour un chef de guerre –, les armées russes basculent dans une nouvelle stratégie : elles commencent fin avril à replier leur dispositif – énorme – qui était destinée à broyer toute tentative ukrainienne de reprendre Bakhmut. Elles réduisent alors le nombre d’unités engagées autour de la ville, en particulier celles d’artillerie qui leur conféraient une nette supériorité sur les Ukrainiens.
Les militaires russes limitent aussi de manière drastique les consommations de munitions (au moins des ¾) et remplacent les unités solides qui leur restaient encore par des bataillons constitués de mobilisés récents manquant singulièrement d’aguerrissement.
Les effets sur la bataille de Bakhmut sont indirects, car Prigojine continue d’envoyer au cœur de l’action ses malheureux « volontaires » voués à la mort, tandis que les flancs nord et sud de la ville, qui devaient menacer en permanence les forces ukrainiennes et les bombarder, commencent à faiblir début mai.
Le rouleau compresseur manque de carburant, les Ukrainiens hésitent cependant, pourrait-il s’agir d’un ultime piège tendu par ce personnage vicieux et perfide ? Mais les renseignements de leurs alliés confirment l’affaiblissement de l’étau qui devait étouffer la ville. Les Ukrainiens tentent alors de desserrer ces mâchoires au nord et au sud de la cité, plutôt que de contre-attaquer frontalement au cœur du tas de ruines qu’est la ville.
Ces contre-attaques ukrainiennes sont limitées, indirectes et… efficaces. Les unités russes se replient rapidement sur quelques km, sans doute pour éviter la dislocation ou leur contournement, en fragilisant considérablement le front lui-même. Prigojine dénonce leur fuite, les armées russes préfèrent l’habiller en « repli tactique »…
[…] Finir de conquérir Bakhmut représenterait maintenant un coût exorbitant et un risque évident pour les armées russes, l’abandonner sera considéré comme le premier épisode de la chronique d’une défaite annoncée. Un échec à Bakhmut détruirait Prigojine et fragiliserait politiquement Poutine qui reste son maître et le responsable de cette guerre, comme de sa conduite.
La bataille de Bakhmut était un piège pour les Ukrainiens, elle le devient maintenant pour les Russes dans un basculement du rapport de forces qui est probablement aussi un point de bascule de la guerre en Ukraine.
Ne pas subir, la bataille de Bkhmut, point de bascule de la guerre en Ukraine
Lundi 15/5, 21h00
Allemagne janvier 2022 : Voici 5 000 casques. Tout le monde : Vous plaisantez.
Allemagne mai 2023 : voici 3 milliards d’euros d’armures, de défense aérienne et d’autres armes. Tout le monde : Super.
Je reste un maître stratège.
Dark Poutine, Twitter
Lundi 15/5, 20h35
Nexta n’est pas sympa avec le revenant, mais c’est le revenant qui a commençé à faire ièche Nexta (on se souvient que le fondateur de Nexta a été récemment condamné à distance — il vit en Pologne — pour crime de lèse-truc).
Votre visage alors que vous n'êtes pas encore mort mais que vous avez déjà été transformé en poupée embaumée comme Lénine.
Lundi 15/5, 17h25
Loukachenko réapparaît.
Une photo circule du dictature, debout, en visite au poste de commandement central de l’armée de l’air. La main bandée est la gauche cette fois, pour qu’il puisse serrer des pognes, j’imagine.
Lundi 15/5, 14h40
Suite de frappes ukrainiennes sur Luhansk occupé par les Russes.
Luhansk – longtemps hors de portée de l’UAF, est maintenant martelé chaque jour.
Erik Kannike, Twitter
Comme c’est calme et tranquille à Louhansk depuis 2015, et que personne n’a bombardé cette ville depuis 8 ans, contrairement aux mensonges de la propagande russe, l’armée y est stationnée ouvertement et s’est comportée avec insouciance toutes ces années. Après tout, l’Ukraine a respecté les accords de Minsk et personne n’a eu peur des frapes.
Denis Kazansky, Twitter
Au moment de l’explosion dans le salon de coiffure de Lougansk temporairement occupé, le chef du soi-disant « Ministère de l’intérieur de la LPR » Ihor Kornet était présent. Il est maintenant à l’hôpital, — médias locaux.
Flash News, Twitter
Lundi 15/5, 13h50
Moldavie.
La Moldavie a l’intention de se retirer de l’Assemblée interparlementaire de la CEI. Cela a été annoncé aujourd’hui par le président du parlement du pays, Igor Grosu.
« En tant que président du parlement, je vous informe que j’ai décidé d’engager la procédure de retrait de la République de Moldova de l’accord sur l’Assemblée interparlementaire de la CEI » , a-t-il déclaré.
Selon Grosu, la décision a été prise après des consultations avec la faction parlementaire du Parti Action et Solidarité, le président Maia Sandu et le gouvernement du pays. Il a ajouté que l’appartenance de la Moldavie à la CEI depuis 30 ans n’a pas aidé à résoudre le conflit transnistrien, n’a pas aidé à retirer les troupes russes et n’a pas protégé contre l’embargo économique russe sur les vins et les produits agricoles.
« Le fait d’être dans la CEI ne nous a pas protégés du chantage énergétique en plein hiver, des menaces et des déclarations officielles hostiles à l’indépendance et à la souveraineté de la République de Moldavie. Être dans la CEI n’a pas protégé les pays participants des attaques militaires, de la guerre et de l’occupation illégale de territoires souverains. Après que la Fédération de Russie, le pays fondateur de la CEI, a attaqué de manière barbare un autre pays fondateur, l’Ukraine, occupant ses territoires et tuant ses citoyens, cette organisation ne peut plus être qualifiée de Commonwealth », a ajouté Grosu .
Reform, traduction automatique
La Communauté des États indépendants (CEI ; en russe : Содружество Независимых Государств, СНГ, transcription : Sodroujestvo Nezavissimykh Gossoudarstv), parfois également appelée Confédération des États indépendants, est une organisation intergouvernementale composée de neuf des quinze anciennes républiques soviétiques. Elle a été fondée par trois des États fondateurs de l’URSS, la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine, par la signature les 7 et 8 décembre 1991 à la résidence Viskuly à Belovezhskaya Pushcha, en Biélorussie, de l’Accord sur l’établissement de « l’Union des États souverains » (USG), également appelé Accords de Belovezhskaya. L’accord est ensuite modifié en Accord sur l’établissement de la « Communauté des États indépendants ».
La création de la CEI a pour objectif d’acter la fin de l’existence de l’URSS en tant que « sujet du droit international et de la réalité géopolitique » et de préserver les liens entre les futurs nouveaux États.
Wikipedia
Lundi 15/5, 13h45
Lénine.
En 1991, l'Ukraine comptait 5 500 monuments à Lénine. Aujourd'hui, il n'y en a plus. Les lois ukrainiennes sur la décommunisation ont commencé à faire disparaître les monuments communistes et à débaptiser les lieux publics nommés d'après des thèmes liés au communisme. (traduction Deepl)
Lundi 15/5, 11h05
Zapo.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) dispose encore de suffisamment de personnel essentiel pour son niveau actuel d’exploitation réduit, mais le manque persistant de personnel de maintenance sur place pourrait avoir un impact négatif sur la sûreté et la sécurité nucléaires et n’est pas durable, a déclaré le directeur général Rafael Mariano Grossi du L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré aujourd’hui [12 mai].
[…] « Il n’est pas durable de maintenir cette centrale nucléaire majeure pendant de longues périodes avec seulement le personnel essentiel. La sécurité de l’usine, même en état d’arrêt, nécessite un entretien adéquat des équipements de l’usine, ainsi que d’autres travaux réguliers et importants. Il est préoccupant que le programme de maintenance établi n’ait pas été suivi depuis plusieurs mois maintenant », a déclaré le directeur général Grossi.
AIEA, mise à jour 157, traduction automatique
La France et l’Ukraine ont appelé la Russie à se retirer de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, — une déclaration conjointe de Zelenskyi et Macron.
Flash News, Twitter
Lundi 15/5, 11h00
Le criminel Girkin investit le terrain politique russe.
Le nouveau « Club des patriotes en colère » de l’ancien officier russe et ardent nationaliste Igor Girkin poursuit ses efforts pour étendre sa présence et influencer le discours public. Le Club des patriotes en colère a annoncé le 14 mai qu’il formait des branches régionales et a appelé des politiciens expérimentés, des leaders d’opinion publique et des chefs d’organisations russes à y participer. Le Club des patriotes en colère a également déclaré qu’il tiendrait une conférence de presse à Moscou à une date non précisée en juin, au cours de laquelle il abordera la manière dont la Russie peut gagner la guerre en Ukraine.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 14 mai, traduction automatique
Lundi 15/5, 10h50
Belarus.
De nombreuses rumeurs courent sur la santé du dictateur Loukachenka. Pour nous, cela ne signifie qu’une chose : nous devons être bien préparés à chaque scénario. Mettre la Biélorussie sur la voie de la démocratie et empêcher la Russie d’intervenir. Nous avons besoin que la communauté internationale soit proactive et rapide.
Sviatlana Tsikhanouskaya, Twitter
Lundi 15/5, 10h30
Zelenski est en Angleterre.
Le président ukrainien est arrivé au Royaume-Uni. Avant sa rencontre avec Rishi Sunak, Downing Street a annoncé la livraison prochaine de « centaines » de missiles antiaériens et de drones d’attaque d’une portée supérieure à 200 kilomètres à l’Ukraine.
Ce nouveau soutien militaire sera livré « au cours des prochains mois alors que l’Ukraine se prépare à intensifier sa résistance face à l’invasion russe en cours », précise le communiqué.
Le Monde
Cet été, nous commencerons une phase de vol élémentaire pour des cohortes de pilotes ukrainiens afin d’apprendre la formation de base. Cela adaptera le programme utilisé par les pilotes britanniques pour fournir aux Ukrainiens des compétences de pilotage qu’ils pourront utiliser sur un autre type d’avion. Cette formation va de pair avec les efforts du Royaume-Uni pour travailler avec d’autres pays sur la fourniture d’avions F16 – les avions de chasse de choix de l’Ukraine.
Gov.uk, traduction automatique
Lundi 15/5, 10h25
Zelenski en France (suite).
« Dans les semaines à venir, la France formera et équipera plusieurs bataillons avec des dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10RC », est-il précisé dans une déclaration commune.
Paris s’était engagé, en tout début d’année, à céder à l’Ukraine des AMX-10 RC, des chars légers et rapides. Les annonces formulées dimanche sont nouvelles, a relevé un conseiller de l’Elysée, sans plus de précisions. La France concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », souligne la déclaration commune. Elle a déjà livré des systèmes antiaériens de courte portée Mistral, de moyenne portée Crotale et examine avec l’Italie la livraison de systèmes sol-air plus sophistiqués SAMP/T, a rappelé l’Elysée.
Le Monde
Lundi 15/5, 0h45
Putler fait des efforts pour conserver son titre de meilleur VRP de l’OTAN.
L’Irlande est susceptible de se joindre à une nouvelle initiative de l’OTAN visant à surveiller et à protéger les câbles sous-marins traversant les eaux irlandaises contre d’éventuels sabotages russes, selon des sources familières avec les discussions au sein du gouvernement.
L’Irlande est membre du Partenariat pour la paix dirigé par l’OTAN, qui permet à des pays non membres de l’OTAN de coopérer avec l’Alliance sur des projets spécifiques. Cette adhésion, en place depuis 1999, est en cours de renouvellement et un nouveau projet de l’OTAN, appelé « Critical Undersea Infrastructure Cell » (cellule d’infrastructure sous-marine critique), devrait faire partie des discussions.
Le Tánaiste et ministre des affaires étrangères et de la défense, Micheál Martin, et des fonctionnaires devraient discuter de la possibilité d’adhérer au projet de l’OTAN dans les mois à venir, mais une source haut placée a déclaré qu’il serait surprenant qu’il ne recommande pas l’adhésion, compte tenu du contexte actuel.
The Irish Times, traduction Deepl
Lundi 15/5, 0h10
Eurovision.
Alors que le duo ukrainien Tvorchi défendait les couleurs de Kiev lors de l’Eurovision samedi soir, leur ville de Ternopil était au même moment visée par des frappes russes, selon les autorités locales.
Le duo électro a interprété son titre « Heart of Steel » (« Cœur d’acier »), une chanson inspirée par la résistance pendant un mois de siège à l’usine Azovstal à Marioupol et qui a fini sixième après avoir été ovationnée par le public.
Quelques minutes après leur performance sur scène, Tvorchi a indiqué sur Instagram que Ternopil, leur ville natale, avait été attaquée par la Russie.
Ternopil « a été bombardée par la Russie alors que nous chantions sur la scène de l’Eurovision à propos de nos cœurs solides, notre indomptabilité et notre volonté », ont-ils écrit. « L’Europe, unie contre le mal pour la paix », ont-ils ajouté.
Le Point
Lundi 15/5, 0h05
Concurrence nuc.
Le sommet Choose France, qui se tient ce lundi à Versailles, est l’occasion pour de nombreux groupes étrangers de dévoiler leurs intentions d’investir en France. Parmi eux, la start-up Newcleo prévoit 3 milliards d’euros d’investissement, sur la période 2023-2030, pour développer un petit réacteur nucléaire (SMR) dans l’Hexagone.
Basée au Royaume-Uni, la société a été fondée par un trio italien – Stefano Buono, physicien et cofondateur d’Advanced Accelerator Application, une biotech cotée au Nasdaq, Luciano Cinotti, ingénieur nucléaire détenteur de nombreux brevets dans le domaine, et la physicienne Elisabeth Rizzotti.
Le Figaro
Dimanche 14/5, 23h55
Petite zone d’hypergravité (fatale) du côté de Bryansk.
L’armée de l’air russe vient peut-être de vivre l’une de ses pires journées depuis le début de la guerre en Ukraine. Des informations non confirmées indiquent que quatre de ses avions ont été abattus sur le territoire russe, ce qui marquerait un coup d’État important pour l’Ukraine.
Il existe des récits contradictoires sur le nombre d’avions et d’hélicoptères qui auraient pu être abattus dans la région russe de Briansk [nord-ouest de l’Ukraine], mais un média russe affirme qu’au moins deux avions de combat – un Su-34 et un Su-35 – et deux Mi-8 les hélicoptères se sont écrasés.
CNN, traduction automatique
Si la perte de deux hélicos et de deux avions semble faire l’unanimité, on lit tout et son contraire quant aux raisons : défense anti-aérienne russe descendant ses propres appareils, missiles air-air américains mis en service par les Ukrainiens, sabotages, tirs depuis la Russie. Bon. Ils sont par terre.
Dimanche 14/5, 23h25
Balai bleu.
Dimanche 14/5, 23h20
Belarus.
Loukachenko a manqué la cérémonie d’hommage au drapeau, au symbole et à l’hymne de l’État biélorusse ce matin. Le Premier ministre a prononcé un discours à la place de Loukachenko. Les médias d’opposition biélorusses rapportent que Loukachenko a été repéré dans un hôpital et que des médecins de Moscou sont arrivés à lui.
Anton Gerashchenko, Twitter, traduction automatique
Svetlana Tikhanovskaya et Volodymyr Zelensky se sont serré la main lors du prix Charlemagne à Aix-la-Chapelle, en Allemagne. C’est ce qu’a annoncé Franak Vyachorka , conseiller du chef des forces démocratiques biélorusses.
Reform, traduction automatique
Dimanche 14/5, 23h10
Bakhmut.
Ministère russe de la Défense : au nord et au sud d’Artemovsk [Bakhmut] au cours de la dernière journée, l’ennemi a fait des tentatives massives pour percer la défense de nos troupes, les attaques ont été repoussées, aucune percée de défense n’a été autorisée.
Le commandant de la 4e brigade de fusiliers motorisés, le colonel Vyacheslav Makarov, et le commandant adjoint du corps d’armée pour le travail militaro-politique, le colonel Yevgeny Brovko, sont morts en repoussant les attaques, rapporte le ministère de la Défense.
RIA Novosti, Telegram
La situation dans la zone de Bakhmut selon des blogueurs militaires russes. Les territoires libérés par les forces armées de l'Ukraine en moins d'une semaine sont marqués en bleu.
Encore de bonnes nouvelles de Bakhmut. Le vice-ministre ukrainien de la défense a déclaré aujourd’hui que des unités ukrainiennes ont capturé plus de 10 positions ennemies dans les périphéries nord et sud de Bakhmut et ont dégagé une grande partie de la zone forestière dans le district d’Ivanovo. Des troupes russes capturées.
Glasnost Gone, Twitter, traduction Deepl
Dimanche 14/5, 23h05
Zelenski passe par la France.
Le Monde - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est accueilli par le président français Emmanuel Macron à son arrivée au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 14 mai 2023. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français, Emmanuel Macron, a estimé dimanche, dans un entretien au journal L’Opinion, que la Russie avait déjà « perdu géopolitiquement » la guerre en Ukraine. « Soyons clairs, il ne s’agit pas d’une “opération spéciale” puisque Vladimir Poutine a décidé la mobilisation. Par ailleurs, la Russie a fait douter ses alliés historiques, son corset de premier rang. Elle a de facto commencé une forme de vassalisation à l’égard de la Chine et elle a perdu l’accès à la Baltique, qui était critique pour elle, puisqu’elle a précipité le choix suédois et finlandais de rejoindre l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique Nord] », a expliqué le président, qui s’apprête à recevoir le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, attendu dimanche soir à Paris.
« C’était impensable il y a même deux ans. C’est donc déjà une défaite géopolitique. Soyons factuels, la Russie ne doit pas gagner la guerre militaire. Et là, c’est à nous de voir comment aider les Ukrainiens dans leur contre-offensive, comment préparer la question des garanties de sécurité des négociations qu’il y aura, immanquablement », a-t-il poursuivi. « J’ai toujours dit qu’à terme, l’architecture de sécurité européenne devra pleinement sécuriser l’Ukraine de demain. Mais elle devra concevoir une non-confrontation avec la Russie et rebâtir des équilibres soutenables. Mais il y a encore beaucoup d’étapes pour arriver à cela », a-t-il ajouté.
Le Monde
Dimanche 14/5, 23h00
Zelenski est passé par l’Allemagne.
Le Monde - Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président ukrainien Volodymyr Zelensky donnent une conférence de presse commune après leur rencontre le 14 mai 2023 à la Chancellerie à Berlin. (Photo par John MACDOUGALL / AFP)
L’Allemagne vient d’annoncer un nouveau paquet militaire pour l’Ukraine.
– 4 systèmes IRIS-T SLM SAM – 12 lanceurs IRIS-T SLS SAM – 30 CCP Leopard 1A5 – 20 VCI Marder – 100 »Véhicules Blindés de Combat » – 200 drones de reconnaissance
Oryx, Twitter, traduction automatique
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reçu dimanche le prestigieux prix Charlemagne lors d’une visite en Allemagne au nom du peuple ukrainien pour sa contribution à l’unification de l’Europe.
[…] Le prix Charlemagne est l’une des récompenses politiques les plus importantes d’Allemagne et est décerné pour un travail accompli au service de l’unification européenne.
CNN, traduction automatique
Dimanche 14/5, 22h50
Election présidentielle turque.
Un second tour inédit semble se profiler dimanche soir en Turquie, suspendue aux résultats du dépouillement de l’élection présidentielle, qui donnent le président Recep Tayyip Erdogan au coude à coude avec son adversaire Kemal Kiliçdaroglu.
Le chef de l’Etat de 69 ans, au pouvoir depuis 20 ans, perdait dans la soirée l’avance dont le créditaient les médias officiels sur son rival social-démocrate, passant sous la barre des 50 %, selon l’agence étatique Anadolu.
Le Monde
Samedi 13/5, 23h35
Réacteur connecté et dictateur déconnecté.
Dans le cadre du programme de démarrage progressif de la puissance du réacteur, la deuxième unité de la centrale nucléaire biélorusse a été connectée au réseau électrique du pays à 13h24 le 13 mai. L’unité a commencé à produire de l’électricité pour le pays, a déclaré le service de presse du ministère biélorusse de l’énergie à BelTA.
Belta, organe de presse d’état, traduction automatique
Selon nos informations, aujourd’hui vers 19h00, Loukachenko est arrivé au centre médical clinique républicain («clinique du président») près du réservoir de Drazdy.
Belarusian Hajun project, Twitter
Samedi 13/5, 21h00
(Rebecca est de retour)
Russie : Un tribunal religieux a défroqué un prêtre pour, au lieu de dire "Lève-toi, Dieu, pour aider ton peuple & donne-nous la *victoire* par ta puissance", avoir dit : "Lève-toi, ô Dieu, pour aider ton peuple & donne-nous la *Paix* par ta puissance" durant la lecture d'une prière.
Russie : Vasily Boyko, recteur de l'église a été arrêté à Saint-Pétersbourg. Il a "ordonné" l'enlèvement et le passage à tabac du mari d'une des ses paroissiennes, pour 60 000 roubles [environ 700 euros].
Samedi 13/5, 18h25
Sorte de blindé.
Samedi 13/5, 18h15
Zelenski est en Italie.
On espère l’intercession du pape pour déployer des brigades d’anges furtifs (ou ce qu’il aura de pratique, tant que ce n’est pas pédotruc).
Samedi 13/5, 18h15
Pré-vision (et philatélie).
Samedi 13/5, 13h05
Corvus corax.
À première vue, le grand corbeau (Corvus corax) est un oiseau banal de taille moyenne au plumage noir. Cependant, c'est l'un des oiseaux les plus intelligents. Crook est capable de résoudre des problèmes complexes, de faire preuve d'imitation et de compréhension. Par exemple, si vous donnez à un oiseau de la chapelure solide et que vous laissez de l'eau à proximité, il trempera la nourriture avant de la consommer. Le coassement a une variété de vocalisations. Les scientifiques y ont identifié jusqu'à 30 sons différents. De plus, le corbeau (l'ancien nom du corbeau) utilise divers gestes pour attirer l'attention et a la capacité de répéter les sons des autres, y compris les mots humains
Moi : "Dans les zones contaminées où j'ai traîné, j'ai vu des milans, des geais et des grands corbeaux. Les petits oiseaux ne les fréquentent pas."
Samedi 13/5, 12h55
Pression publique.
Le numéro deux mondial des spiritueux Pernod-Ricard a annoncé vendredi dans un communiqué qu’il allait cesser de vendre ses produits en Russie, à la suite d’une controverse en Suède sur les exportations de sa vodka Absolut vers la Russie.
[…] Pernod-Ricard a récemment été pris dans la tourmente en Suède du fait de la reprise discrète de ses exportations vers la Russie, notamment de la vodka suédoise Absolut, alors qu’elles avaient été suspendues dans un premier temps, juste après le début de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Confronté à un début de boycott et aux critiques du Premier ministre suédois Ulf Kristersson, le groupe avait annoncé le 18 avril qu’il interrompait ses envois d’Absolut à destination de la Russie. Mais le PDG du groupe, Alexandre Ricard, avait déclaré à l’AFP quelques jours plus tard que son entreprise continuerait à exporter ses autres marques «avant d’y voir plus clair».
Le Matin
Samedi 13/5, 11h15
Turquie.
Dimanche, 64 millions de Turcs seront appelés aux urnes pour élire le président de la République et pour renouveler l’intégralité des 600 députés de la chambre unique du Parlement, la Grande Assemblée nationale de Turquie. Pour la première fois depuis 2002, l’emprise électorale de Recep Tayyip Erdogan semble fragilisée : le Président sortant doit non seulement justifier face à l’opinion d’un bilan économique désastreux et de carences manifestes du pouvoir à l’occasion du séisme de février dernier, mais il doit aussi affronter une opposition qui s’est unie derrière Kemal Kilicdaroglu, un candidat qui à la surprise générale a su mener une campagne efficace et stimulante.
La mobilisation massive des électeurs lors des meetings ou les audiences inédites des émissions politiques témoignent à la fois de l’engagement des Turcs dans la campagne, mais aussi de la polarisation de deux camps qui ont bien compris quel était l’enjeu principal du scrutin : confirmer le tournant autoritaire et illibéral de la Turquie en reconduisant Recep Tayyip Erdogan, ou renforcer la démocratie turque après plusieurs années de recul des libertés publiques en portant Kemal Kilicdaroglu au pouvoir. […]
Le Grand Continent
Le président turc Recep Tayyip Erdogan acceptera le résultat du vote de dimanche et se retirera s’il le perd, a-t-il assuré vendredi, réfutant les inquiétudes selon lesquelles il pourrait ne pas quitter le pouvoir.
[…] « C’est une question très ridicule […]. Nous arrivons au pouvoir par des moyens démocratiques en Turquie […]. Si notre nation en décide autrement, je ferai ce que la démocratie exige, il n’y a rien d’autre à faire », a déclaré le président turc à la télévision vendredi en fin de journée, en réaction à la question de savoir s’il s’accrocherait au pouvoir.
La Libre
Samedi 13/5, 11h00
Grognons.
Le nouveau « Club des patriotes en colère » d’Igor Girkin, ancien officier russe et ardent nationaliste, a tenu une conférence de presse le 12 mai pour exprimer son mécontentement à l’égard de la conduite actuelle de la guerre en Ukraine par les Russes.
L’ancien » gouverneur du peuple » autoproclamé de la République populaire de Donetsk (DNR), Pavel Gubarev, a souligné que l’objectif de l' » opération militaire spéciale » devrait être l' » élimination de l’État ukrainien « , et le coordinateur du parti politique » Une autre Russie « , Mikhaïl Aksel, a accusé les autorités russes de ne pas prendre les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs de la guerre. Girkin lui-même a réitéré sa conviction que l’armée russe, dans son état actuel, ne peut pas obtenir de résultats décisifs sur le champ de bataille et a critiqué l’inaction des dirigeants russes.
Comme l’a précédemment évalué ISW, le Club des patriotes en colère utilise sa plateforme pour lancer des critiques spécifiques aux cercles internes des dirigeants russes tout en protégeant une faction pro-guerre au sein du Kremlin. [Le format public de cette conférence de presse est également remarquable – Girkin et d’autres membres du club utilisent généralement leurs canaux Telegram individuels pour propager leurs points de vue, et une conférence de presse publique suggère qu’ils ont eu un certain succès à atteindre des publics plus larges, peut-être parce que les factions pro-guerre nationales sont de plus en plus mécontentes de la façon dont la Russie a mené la guerre jusqu’à présent.
Le Club des patriotes en colère a notamment organisé la conférence de presse pendant une période de forte agitation dans l’espace d’information au sujet d’une future contre-offensive ukrainienne, ce qui pourrait attiser les critiques de certaines factions à l’égard des hauts responsables russes pour leur piètre performance dans la guerre.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 12 mai, traduction Deepl
Vendredi 12/5, 21h00
Avis médical. Un article sur l’ineptie médicale russe au front.
Artem Katulin, chef du centre de médecine tactique du Kalashnikov Concern, a déclaré dans une interview accordée à l’agence de presse pro-Kremlin RIA Novosti que plus de la moitié des militaires russes sont morts pendant la guerre avec l’Ukraine non pas de blessures mortelles, mais parce qu’elles n’ont pas été correctement traitées. Selon M. Katulin, plus d’un tiers des amputations ont été causées par des garrots inadéquats. Il a également nié la probabilité que l’armée ukrainienne utilise des stupéfiants pour améliorer les performances des soldats sur le champ de bataille. […]
[iStories en a discuté avec un ambulancier militaire russe] Ce Katulin a dit toute la vérité. […] La guerre moderne a montré qu’une blessure par balle est ce qu’il y a de mieux. Parce que les lacérations sont les pires. Et vous pouvez vous faire une lacération simplement en sautant d’un équipement ou en tombant. L’herbe dure et les pierres peuvent s’infiltrer sous la peau et provoquer une inflammation. Et, par exemple, avec des blessures causées par des mines explosives, lorsque votre membre est arraché, vous devez tout faire très rapidement et avec compétence. Vous devez constamment changer les bandages. Il est nécessaire de surveiller en permanence qu’il n’y a pas de nécrose tissulaire, que la gangrène ne commence pas, afin de ne pas avoir d’empoisonnement du sang. Mais la caractéristique la plus importante est une évacuation rapide. Peu importe la qualité des premiers secours, si vous ne pouvez pas amener rapidement une personne à l’hôpital, où elle bénéficiera déjà d’un traitement chirurgical, elle ne s’en sortira pas. […]
[…] Ce qu’on nous donnait sur la « ligne de front », c’était un vieux PPI soviétique [sac de pansement individuel] […] et un garrot d’Esmarh. Il s’agit d’une merde rouge et caoutchouteuse qui repose dans du talc depuis 500 ans. Ils les ont donnés aux soldats, ainsi qu’un tube de Promedol. Vous êtes sérieux, putain ? Ou peut-être que beaucoup de gens ont leur propre trousse de secours, mais que personne ne sait s’en servir. Par exemple, il y a ces hémostatiques domestiques merdiques qui brûlent les plaies. Et en plus de devoir soigner la blessure elle-même, il faut aussi soigner la brûlure. Le simple fait de ne pas appliquer correctement un pansement compressif peut entraîner une perte de sang importante ou la pénétration de saletés, ce qui peut conduire à une infection et à la putréfaction. […]
[…] De plus, Katulin a dit à juste titre que les meilleures choses sont étrangères. J’ai utilisé des sacs de pansements individuels israéliens, et ce sont les meilleurs que l’on puisse utiliser. Tous les garrots et tourniquets dont je disposais étaient américains. L’hémostatique que j’ai utilisé n’était pas notre « Hemostop », mais un « Selox » étranger. Tout cela est très bien fait, mais très cher. Par exemple, en Afghanistan et en Tchétchénie, il y a eu beaucoup de victimes à cause des éclats d’obus, parce qu’ils ont commencé à utiliser des [armes] explosives. À l’époque, beaucoup de soldats sont morts parce que l’artère de l’aine avait été sectionnée : il n’y avait alors presque rien à faire pour arrêter l’hémorragie. Elle est profonde et il est très difficile de la comprimer. C’était presque impossible. Ce n’est que récemment qu’il y a eu des systèmes spéciaux qui peuvent vous aider à comprimer [cette artère]. Mais ils sont très chers. J’ai vu des systèmes jetables pour deux artères à 52 000 roubles [environ 600 euros]. Personne dans l’armée ne les achète et personne ne sait comment les utiliser. Mon kit médical, qui pourrait aider six personnes, a coûté 110 000 roubles [environ 1 300 euros]. Personne ne m’a donné cet argent. Je l’ai achetée avec mon propre argent, et mes garçons [les soldats] y ont contribué. En d’autres termes, tous les médicaments normaux des unités sont collectés par les personnes elles-mêmes, personne ne donne rien. […]
[…] Et toutes ces histoires sur le fait que « les nôtres et les vôtres se battent contre des défoncés [drogués] ne sont que des conneries. Nous avons fait ces tests en pratique, nous avons fait des cocktails. Vous pouvez survivre pendant deux ou trois jours, mais ensuite vous devenez un légume et il faut vous déterrer, [il faut] des vitamines, du sommeil, de la nourriture normale. Bref, la convalescence est très longue. D’autant plus que si vous êtes drogué, vous mourrez plus vite parce que le sang pompe plus vite, donc la perte de sang est plus importante. Oui, il y a des drogués partout. Quelqu’un se drogue parce qu’il a peur, mais pas pour devenir un super berserker (dans l’ancienne mythologie nordique, le berserker était un guerrier qui combattait dans un état de transe. – Note de la rédaction).
iStories, traduction automatique & Deepl
Vendredi 12/5, 20h55
OTAN.
A Bruxelles, les hauts fonctionnaires du siège de l’OTAN ont commencé à discuter en interne de la nécessité pour l’OTAN de commencer à planifier la non-adhésion de la Suède lors du sommet de l’OTAN à Vilnius en juillet, ont indiqué des sources de l’OTAN à Ekot.
Après l’adhésion de la Finlande, la pression s’est considérablement accrue, en particulier sur la Turquie mais aussi sur la Hongrie, pour que ces deux pays acceptent également l’adhésion de la Suède.
Toutefois, selon les sources d’Ekot, cette pression n’a pas reçu la réponse que plusieurs pays espéraient.
Sveriges Radio, traduction Deepl
Vendredi 12/5, 20h50
Raffut russe à Bakhmut.
Vendredi 12/5, 20h45
Election présidentielle turque.
Le principal candidat de l’opposition, Kemal Kılıçdaroğlu, accuse la Russie de s’ingérer dans les élections turques en des termes exceptionnellement forts. Selon Kılıçdaroğlu, des acteurs étatiques russes ont divulgué au public une vidéo sexuelle manipulée dans le but d’influencer des élections extrêmement serrées.
Kılıçdaroğlu a déclaré jeudi soir sur Twitter qu’il avait la preuve de la façon dont « nos chers amis russes » avaient produit la vidéo apparue mercredi sur les réseaux sociaux avec l’aide de l’intelligence artificielle, ce qui est embarrassant pour le candidat de l’opposition Muharrem İnce.
« Si vous voulez être nos amis après le 15 mai, ne touchez pas à l’État turc. Notre objectif est toujours la coopération et l’amitié [avec la Russie] », a tweeté Kılıçdaroğlu.
La Russie a répondu vendredi aux accusations de Kılıçdaroğlu en niant toute ingérence dans les élections turques. L’élection aura lieu dimanche.
Plus tôt cette semaine, une vidéo a été publiée sur un compte Twitter qui montrait le candidat présidentiel de l’opposition İnce dans une situation sexuelle. Un jour plus tard, jeudi, İnce a renoncé à sa candidature.
Depuis, la vidéo a été qualifiée de fausse et de complot, rapporte le magazine en ligne Politico. Selon le bureau du procureur d’Ankara, une enquête a été ouverte sur un possible chantage contre İnce.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Vendredi 12/5, 20h30
Loukachenko aux abonnés absents.
Faute d’infos officielles, Reform épluche l’emploi du temps habituel du chef d’état biélorusse pour tenter de deviner si son absence, ces derniers jours, est normale ou pas.
[…] Par exemple, si nous prenons les mercredi, jeudi et vendredi de la semaine dernière (3, 4 et 5 mai), le site web de Loukachenko ne présente qu’un seul événement public : la remise de prix d’État à des personnalités honorées dans divers domaines, le 5 mai. Il convient de noter que, même à cette occasion, la voix rauque de l’homme politique a attiré l’attention, alors que M. Lukashenko a l’habitude de rencontrer les journalistes pendant de nombreuses heures sans aucun problème.
Compte tenu de tous ces faits, nous publions cette histoire alors que le politicien n’a disparu des yeux du public que depuis deux jours et demi, ce qui est un comportement très atypique pour Loukachenko.[…]
On peut donc affirmer que depuis le début du mois de mai, Lukashenka, à quelques exceptions près, n’est pas apparu en public. On ne sait pas exactement quelle en est la raison et quel est son état de santé actuel, car le service de presse ne fait aucun commentaire à ce sujet.
Reform, traduction Deepl
Vendredi 12/5, 19h20
Si le Kremlin le dit…
Le ministère russe de la Défense a reconnu que ses forces se sont retirées des zones au nord de la ville orientale assiégée de Bakhmut, affirmant qu’elles se sont déplacées vers des positions défensives plus avantageuses.
« Afin d’augmenter la stabilité de la défense, des unités du groupe « sud » des troupes russes ont occupé la ligne en direction de Maloilyinovka », a indiqué vendredi le ministère dans sa mise à jour quotidienne.
CNN, traduction automatique
Vendredi 12/5, 19h15
Ressource russe (suite).
La Belgique enverra la taxe qu’elle a perçue sur les avoirs russes gelés à l’Ukraine dans le cadre de sa dernière série d’aides, d’un montant de 100 millions de dollars, selon un communiqué du gouvernement.
« Pour que la guerre prenne fin, la contre-offensive planifiée par l’Ukraine doit réussir. L’aide supplémentaire que la Belgique apporte aujourd’hui y contribuera », a déclaré le Premier ministre belge Alexander De Croo dans le communiqué.
La moitié de cette aide sera à des fins militaires et l’autre moitié sera utilisée pour aider les civils, a-t-il déclaré.
CNN, traduction automatique
Vendredi 12/5, 9h10
Russophobie.
Si vous pensiez que les histoires de laboratoires biologiques où l'on cultive des moustiques de combat étaient le summum de l'idiotie, il s'avère que ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Aujourd'hui, les principales chaînes fédérales russes affirment que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a été cultivé artificiellement par les Américains et infecté par le virus de la "russophobie". (traduction Deepl)
Moi, j’y crois ; je me sens un peu russophobique en ce moment et en plus je me mouche, surtout le matin.
Jeudi 11/5, 19h10
Ressource russe.
Le procureur général américain Merrick Garland a autorisé le premier transfert d’avoirs russes confisqués pour une utilisation en Ukraine, a-t-il déclaré mercredi.
L’année dernière, le ministère de la Justice a accusé l’oligarque russe Konstantin Malofeyev d’avoir violé les sanctions imposées à la Russie après son invasion de l’Ukraine, affirmant qu’il avait financé les Russes promouvant le séparatisme en Crimée.
À ce moment-là, a déclaré Garland, il avait également annoncé « la saisie de millions de dollars sur un compte d’une institution financière américaine liée aux violations des sanctions de Malofeyev ».
En février, Garland a déclaré qu’il avait autorisé le transfert de cet argent pour une utilisation en Ukraine.
« Bien que cela représente le premier transfert par les États-Unis de fonds russes confisqués pour la reconstruction de l’Ukraine », a déclaré Garland, « ce ne sera pas le dernier », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Reuters, traduction automatique
Jeudi 11/5, 19h00
Enculerie(s).
Jeudi 11/5, 8h55
Ah ben oui, c’est vrai ça.
S’adressant à la chaîne serbe de Bosnie ATV dans des propos diffusés par l’agence de presse d’État russe TASS mercredi, Peskov a déclaré que la Russie agissait « lentement » en Ukraine parce qu’elle menait une « opération militaire spéciale, pas une guerre ».
CNN, traduction automatique
Jeudi 11/5, 8h35
Hommage.
Zhannat Akhmedyarov, un habitant d’Uralsk [Kazakhstan], a été arrêté pour 10 jours pour avoir apporté une cuvette de toilettes au monument au maréchal Joukov le 9 mai.
Jeudi 11/5, 8h30
Solastalgie.
La solastalgie définit la souffrance psychologique de certaines personnes face à la nature modifiée et aux paysages détruits par le changement climatique.
La solastalgie, c’est un « mal du pays sans exil » écrivait, en 2019, le philosophe français Baptiste Morizot. Le terme, lui, a été inventé par le philosophe australien Glenn Albrecht. Ce mal-être désigne un sentiment de détresse psychologique ressenti face aux dégâts subis par l’environnement comme le réchauffement climatique. Ainsi, les personnes atteintes ne reconnaissent plus la nature qu’ils ont connue et se sentent alors dépossédées de leur environnement.
Le Point
Mercredi 10/5, 22h05
Ouverture d’esprit.
Mercredi 10/5, 21h00
L’Italie se remet au nuc.
La Chambre des députés a donné le feu vert à une double motion présentée par Azione et Forza Italia (avec les signatures de la Lega et de Fratelli d’Italia) : « Le gouvernement devrait envisager d’inclure l’énergie nucléaire dans le bouquet énergétique national en tant que source alternative et propre de production d’énergie ».
[…] Pour éviter toute ambiguïté, il faut rappeler que le référendum du 8 novembre 1987 sur l’énergie nucléaire n’a pas introduit une interdiction de l’énergie nucléaire en Italie, et qu’un nouveau référendum ne serait pas nécessaire, mais seulement une loi ordinaire prévoyant un plan énergétique national.
[…] Si celle d’aujourd’hui n’est que le premier pas vers le retour de l’Italie au nucléaire, on peut d’ores et déjà esquisser l’objectif visé par cette voie. Comme on peut le lire dans la motion présentée par la majorité gouvernementale, le cheval de bataille sur lequel Forza Italia, Fratelli d’Italia et Lega Lega se concentrent est le développement de réacteurs nucléaires de nouvelle génération, qui sont déjà au centre des stratégies énergétiques des partenaires industriels européens qui ont de nouvelles centrales dans le pipeline dès 2024. Il s’agit en particulier de réacteurs de quatrième génération, petits et modulaires, les « Small and Micro Modular Reactors » (Smr et Mmr).
Today.it, traduction Deepl
Mercredi 10/5, 19h10
Bakhmut.
Dans un communiqué publié dans la nuit, la troisième brigade d’assaut ukrainienne Azov a déclaré : « C’est officiel. Le rapport de Prigojine sur la fuite de la 72e brigade de fusiliers motorisés russe des environs de Bakhmout et les “500 cadavres” russes laissés derrière est vrai. »
Le Monde
Mercredi 10/5, 18h40
Un soldat russe se rend à un drone qui lui lance des instructions ; il remonte les tranchées parsemées de cadavres, pour rejoindre les Ukrainiens ; les Russes lui tirent dessus. L’histoire dit que les Ukrainiens l’ont récupéré.
Mercredi 10/5, 18h30
Torche.
Mercredi 10/5, 18h25
Un soldat russe blessé se donne la mort en direct sous un drone.
Mercredi 10/5, 18h20
Zapo (suite). Un coup oui, un coup non.
L’armée ukrainienne a affirmé que la Russie empêchait les travailleurs de la centrale nucléaire de Zaporijia de quitter Enerhodar, où se trouve celle-ci, malgré l’évacuation de leurs familles. « A Enerhodar, les occupants russes ont organisé une prétendue “évacuation” pour les membres de la famille des employés de la centrale nucléaire de Zaporijia, affirmait ce matin l’état-major des forces armées ukrainiennes. Pourtant, les employés de la centrale électrique ne sont pas autorisés à quitter la ville. »
Le Monde
Mercredi 10/5, 13h25
Détente.
Retrouvez vos articles de propagande favoris sur tous nos petits marchés de village qui font le charme des campagnes de l'Empire de Russie !
Mercredi 10/5, 12h00
Zapo (suite). A l’encontre du post précédent.
Le fournisseur d’énergie atomique ukrainien Energoatom a affirmé, mercredi dans un communiqué, que « les forces russes prévoient d’évacuer environ 3 100 travailleurs de la ville qui dessert la centrale nucléaire occupée de Zaporijia ». « Selon les informations de l’état-major général des forces armées ukrainiennes, certaines familles des professionnels de la centrale nucléaire de Zaporijia ont déjà été emmenées [de la ville] d’Enerhodar vers la région de Rostov, dans la Fédération de Russie », a précisé Energoatom.
La centrale nucléaire de Zaporijia « souffre désormais d’une pénurie catastrophique de personnel qualifié », a réagi le fournisseur d’énergie atomique ukrainien. « Même les travailleurs ukrainiens qui, après avoir signé des contrats honteux, ont accepté de coopérer avec les Russes, vont être “évacués” dans un avenir proche », a-t-il ajouté.
Le Monde
Mercredi 10/5, 11h15
Mercredi 10/5, 9h30
Fin de permission pour Pacha. Bon courage.
Mercredi 10/5, 9h30
Zapo.
« A Enerhodar, les occupants russes ont organisé une soi-disant » évacuation « pour les membres de la famille des employés de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia – mais les employés de la centrale électrique ne sont pas autorisés à quitter la ville », a déclaré l’état-major général des forces armées ukrainiennes dans un communiqué.
CNN, traduction automatique
Mercredi 10/5, 9h25
OTAN.
Des membres de la Force terrestre d'autodéfense du Japon débarquent d'un avion V-22 Osprey lors d'un exercice de tir réel à Gotemba, au Japon, le 28 mai 2022.
Le Japon est en pourparlers pour ouvrir un bureau de liaison de l’OTAN, le premier du genre en Asie, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères du pays dans une interview exclusive à CNN, affirmant que l’invasion de l’Ukraine par la Russie avait rendu le monde moins stable.
[…] La Chine a précédemment mis en garde contre l’expansion de l’OTAN en Asie et a répondu avec colère aux rapports précédents sur l’éventuel bureau au Japon.
CNN, traduction automatique & Deepl
Mercredi 10/5, 9h25
Vol d’eau.
En Andalousie, 26 personnes arrêtées pour vol d’eau afin d’irriguer avocatiers et manguiers.
Près de 26 millions de mètres cubes d’eau auraient été volés dans quelque 250 puits illégaux dans l’Axarquia, région agricole du sud de l’Espagne où le niveau des réserves est déjà préoccupant à la veille de l’été.
Le Monde
Mercredi 9/5, 9h15
L’Angleterre et la France viennent d’ajouter la milice russe Wagner à la liste des organisations terroristes.
la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, a appelé les députés à ne « pas sous-estimer l’importance symbolique d’une telle désignation, ni le caractère dissuasif qu’elle pourrait avoir vis-à-vis des Etats qui seraient tentés par un recours » à Wagner.
Le Monde [edit]
Mercredi 9/5, 0h05
Une mise à jour de la doctrine fissiophile. Transmis par Arnaud (avec des pincettes).
Documentaire et Vérité est une association à but non lucratif, dont l’objectif est le financement participatif de documentaires basés sur des faits vérifiables et des experts reconnus, accessibles gratuitement et diffusés en ligne. Le modèle du financement participatif garantit l’autonomie économique et la diffusion en ligne prémunit de l’ « ingérence » éditoriale. Ce savant mélange permet de se concentrer uniquement sur l’analyse rigoureuse des sujets traités, sans avoir à se soucier de politique. Les faits, seulement les faits, quitte à détromper nos propres préjugés.
La petite moitié que j’ai regardé dit, en gros :
- le nuc, c’est bien
- la pensée collective n’est pas rationnelle sur le sujet
- Tcherno est un accident absurde, ahaha, pas de ça chez nous
- les écolos ont abusé de Tcherno, des enfants malformés, tout ça
- la fusion des réacteurs de Fuku n’a tué et ne tuera personne
- aujourd’hui, ce qui compte, c’est le bilan carbone et là, pardon, le nuc est imbattable
- l’emprise au sol du nuc est ridicule, sa consommation de ressources (bientôt) rares est ultra faible
- ok, l’uranium ne pousse pas chez nous, mais il vient de pays sympas (le Canada, l’Australie) et dans tous les cas on a du stock pour dix ans
- avant, ça me faisait peur, mais maintenant, je suis grand, ahaha
La liste des experts est là.
Moi, j’aime bien l’atome. C’est vrai, je n’ai rien contre l’atome.
Mardi 9/5, 23h45
Anastasia, russe, vit à Moscou
Je ne vais pas célébrer le jour de la Victoire, mais je vais pleurer, pleurer terriblement. Ma Russie bien-aimée est en train d’être vidée de l’intérieur par des hommes en cravate qui ont la vie de millions de personnes entre leurs mains sanglantes. La phrase « plus jamais ça » est devenue un son vide dans notre pays. La journée du souvenir s’est transformée en un défilé délirant accompagné de musique joyeuse.
Une autre chose qui me rend fou, ce sont les enfants en uniforme militaire. Nos ancêtres sont morts pour que les enfants n’aient plus jamais à toucher ces choses. Ces enfants innocents qui sourient si naïvement sont envoyés pour défiler. C’est affreux. […]
Alena, russe, vit en Israël
Je suis chanteuse depuis l’enfance et je connais par cœur de nombreuses chansons militaires. Nous les chantions toujours en famille à table le 9 mai. Mais l’année dernière, je suis devenue insensible. Dès que j’essaie de chanter « We Need One Victory », j’ai immédiatement une boule dans la gorge, lourde et amère. Je n’ai plus les chansons que j’aimais autrefois. Elles ont été emportées par les missiles qui ont frappé l’Ukraine.
Denis, russe, vit en Allemagne
Je n’ai pas l’intention de le célébrer. Tout comme je ne célèbre pas l’anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, l’anniversaire de l’indépendance du joug tatar-mongol et d’autres dates de ce genre. Avant, je ne voyais pas d’inconvénient à ce que les gens fassent la fête, mais aujourd’hui, cela me semble dissonant. Ils célèbrent la victoire sur un régime fasciste au moment même où l’armée russe commet les mêmes crimes en Ukraine. Le seul jour que nous devrions célébrer est le jour où le régime de Poutine tombera. Ce sera un vrai jour férié.
Valery, russe, vit dans la région de Moscou
[Les Russes doivent comprendre que les contributions de nos ancêtres à la paix ont malheureusement été dévaluées. Sinon, la Fédération de Russie n’aurait pas attaqué l’Ukraine. Ils ont tout foutu en l’air et ont tout dévalorisé. J’en ai assez des hystériques qui, pour une raison ou une autre, pensent qu’ils ont participé à cette victoire [de la Seconde Guerre mondiale].
Tatyana, russe, vit à Yekaterinburg
[Mon attitude à l’égard du 9 mai a changé radicalement. J’ai le sentiment que les responsables de cette guerre ont détruit l’un des thèmes les plus sacrés à mes yeux. J’ai toujours considéré cette fête comme l’une des plus importantes de l’année ; les chansons et les films sur la guerre m’ont toujours touchée et fait couler des larmes. Aujourd’hui, nous avons trahi la mémoire de nos ancêtres. Nous ne pourrons pas célébrer [le jour de la Victoire] tant que la guerre ne sera pas terminée et que le peuple russe ne se sera pas repenti.
Meduza, Les lecteurs de Meduza expliquent comment leur vision du Jour de la Victoire a changé depuis le début de la guerre, traduction Deepl
Mardi 9/5, 23h30
Pour saisir l’ampleur de l’atrophie.
Des milliers d’étudiants et de membres de groupes de jeunes militaires auraient dû participer à des répétitions en vue de défilés, de représentations et de concerts de toutes sortes, pendant le défilé central de la nation sur la place Rouge, sur toutes les places des villes et dans toutes les écoles du pays. Les troupes auraient dû se rassembler pour faire défiler l’infanterie en rangs serrés, des colonnes de blindés et des exhibitions aériennes. Les hommes politiques auraient dû préparer des discours pour les prononcer devant des foules massives d’auditeurs ordinaires : toujours la même rhétorique mêlant une évocation de la Sainte Russie, qui serait passée de la nuit au jour, de la destruction à la construction et de la mort à la vie après la défaite de la Wehrmacht.Les Russes moyens auraient dû imprimer des pancartes ornées de photographies en noir et blanc et en sépia de pères et de grands-pères qui se sont battus et sont peut-être morts au combat : tous prêts à participer aux défilés des « régiments immortels » qui ont lieu dans toute la Russie depuis près d’une décennie.
[…] Le Régiment immortel, qui voit habituellement plus d’un million de Russes dans les rues, et même la participation personnelle de Poutine, a vu ses défilés remplacés par des alternatives en ligne […] Grâce aux réseaux sociaux et aux campagnes en ligne, les fidèles de la Russie peuvent continuer à vivre leurs fantasmes patriotiques sans être dérangés par les désastres qui se déroulent autour d’eux […]
[…] Comment l’État peut-il célébrer les réalisations de l’État qui l’a précédé lors de la Seconde Guerre mondiale à l’occasion du Jour de la Victoire, alors qu’il semble aujourd’hui perdre sur tous les fronts ?
[…] En élevant la mémoire de la Seconde Guerre mondiale au rang de quasi-religion d’État, le régime de Poutine ne cherche pas simplement à souligner publiquement la puissance militaire supposée de la Russie (après tout, un simple défilé militaire pourrait facilement produire cet effet). L’objectif est plutôt d’inculquer aux citoyens russes un sentiment de dette générationnelle12. Cette dette, avec laquelle chaque citoyen russe est né, est une sorte de péché originel : si les Russes ne se battent pas et ne meurent pas dans la poursuite d’un conflit épique et salvateur pour le monde, comme l’ont fait leurs grands-parents, ils sont inévitablement inférieurs à leurs ancêtres. […]
Le Grand Continent, La guerre infinie de Poutine
Mardi 9/5, 23h25
Red.
Le bouffon : Medvedev.
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, l’ancien président de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev — aujourd’hui membre du Conseil de sécurité de Poutine — se distingue principalement par son outrance et sa pratique du trolling sur les réseaux sociaux comme Telegram.
Le Grand Continent, Le défilé atrophié
Le Grand Continent - RUSSIE, MOSCOU - 9 MAI 2023 : Le vice-président du Conseil de sécurité russe et président du parti Russie unie, Dmitri Medvedev, assiste au défilé militaire du Jour de la Victoire sur la place Rouge, qui marque le 78e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Sergei Karpukhin/TASS/Sipa
Mardi 9/5, 23h15
Boum-boum.
Malgré les récents coups de sabre nucléaires de la part de hauts responsables russes, les États-Unis n’ont détecté aucun signe de mouvement ou de changement dans les forces nucléaires russes, a déclaré à CNN un haut responsable militaire américain et un haut responsable de l’administration.
En conséquence, les États-Unis n’ont apporté aucun changement à leur propre posture, selon ces mêmes responsables.
CNN, traduction automatique
Mardi 9/5, 18h05
Jour de chance en Turquie.
Le président Erdogan, à 5 jours des élections, a annoncé une augmentation de 45% des salaires de 700 000 fonctionnaires.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mardi 9/5, 18h00
People.
Loukachenko n’avait pas la grande forme au raout de Putler. Reform dit qu’il n’a pas pu marcher comme les copains et qu’une petite voiture électrique l’a trimballé. Et Nexta dit qu’il avait le bras droit bandé. Bon.
Le Grand Continent - Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, au centre, regarde le défilé militaire du Jour de la Victoire marquant le 78e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale sur la Place Rouge à Moscou, Russie, lundi 9 mai 2022. (Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
Mardi 9/5, 16h35
Prigo dit des trucs.
Progozhin se plaint encore de la situation à Bakhmut : les soldats réguliers se feraient la malle. On va attendre que les Ukrainiens lui en colle une pour en reparler. Sauf si c’est vraiment rigolo, bien sûr.
Mardi 9/5, 11h50
Collaboration internationale.
L’Ukraine présente ses excuses pour le manque quasi total de matériel militaire russe lors du défilé du jour de la Victoire à Moscou .
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
La substance du défilé lui-même était également révélatrice. Il n’y avait qu’un seul char : un T-34, un modèle fabriqué il y a 89 ans, avant même la naissance de Poutine, ce qui soulève la question de savoir pourquoi ils ont décidé d’inclure des chars.
Ils doivent constamment prouver leur force, leur puissance, mais il leur reste peu de puissance réelle pour le faire. L’exercice finit par être celui d’une faiblesse révélatrice.
CNN, traduction automatique
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a félicité mardi la Russie à l’occasion de son Jour de la Victoire annuel dans une lettre à son homologue russe.
Selon l’agence de presse centrale coréenne (KCNA), gérée par l’État, la lettre de Kim a exprimé ses chaleureuses salutations au président russe Vladimir Poutine, à l’armée russe et au peuple russe pour leur combat « pour réaliser la justice internationale et défendre la paix mondiale » contre les soi-disant » impérialistes. »
CNN, traduction automatique
Mardi 9/5, 10h30
C’est donc ça.
Le président russe a estimé que le monde était à « un tournant ». « Une guerre a été lancée contre notre patrie », a-t-il lancé devant des milliers de soldats et l’élite politique du pays.
Le Monde
Mardi 9/5, 10h30
Gardes du corps.
Le Monde - Le président russe Vladimir Poutine, accompagné du président ouzbek Shavkat Mirziyoyev, du président kazakh Kassym-Jomart Tokayev, du premier ministre arménien Nikol Pashinyan et du président kirghize Sadyr Japarov, arrive pour le défilé militaire du Jour de la Victoire sur la Place Rouge, dans le centre de Moscou, le 9 mai 2023. La Russie célèbre le 78e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. (Photo Gavriil GRIGOROV / SPUTNIK / AFP)
Mardi 9/5, 10h20
Mer Noire.
Une partie importante de l’administration russe de Skadovsk a quitté la ville occupée dimanche, ont indiqué des responsables militaires ukrainiens.
Les activités des administrations du district et de la ville de Skadovsk ont été « suspendues », a déclaré l’état-major général des forces armées ukrainiennes dans sa mise à jour quotidienne.
Samedi soir, « les occupants ont chargé des documents, du matériel de bureau et d’autres biens des institutions de l’État dans des véhicules », avant de partir avec leurs familles dimanche matin, ont indiqué des responsables militaires ukrainiens.
CNN, traduction automatique
Mardi 9/5, 10h05
Rappels.
[…] Si nous regardons la situation du point de vue de l’Ukraine, les choses ne vont pas assez vite : nous [Européens] ne cessons pas de répéter que nous avançons rapidement pour ce qui concerne les actes de l’Union, mais, là bas, le temps se mesure en vies humaines, pas en heures, ni en jours, ni en semaines. L’impatience des Ukrainiens est tout à fait compréhensible.
[…] Tout le monde a regardé la carte et vu la taille de la Russie, mais il faut comparer les chiffres : l’Ukraine compte 40 millions de personnes motivées. La Russie en compte 140 millions, mais ils ne sont pas du tout motivés. Paradoxalement, les chiffres sont du côté de l’Ukraine. Nous n’aurions pas dû regarder la carte et voir cette immense Russie, c’était un mythe. C’est un pays avec une économie comparable à celle de l’Espagne, qui de plus est largement dépendante des exportations de matières premières. Ce n’est pas une économie du XXIe siècle. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas dangereux.
[…] Ce qui se passe en Moldavie est caractéristique de la stratégie employée par la Russie lorsqu’elle veut déstabiliser un pays qui aspire à un avenir européen. C’est un schéma que l’on a déjà vu en Géorgie, et en Ukraine en 2014.
La Moldavie se défend. La présidente Sandu, le gouvernement, le Parlement et la population sont convaincus que l’avenir du pays est sûr au sein de l’Union européenne et parmi les nations libres et démocratiques. Nous ne devons pas les laisser seuls, nous devons avant tout écouter ce qu’ils disent. Chaque pays a le droit de décider de son avenir. Le point central du conflit est que la Russie pense que les grandes puissances peuvent décider de l’avenir de ceux qui sont proches de leurs frontières, qu’il s’agisse de la Moldavie ou de l’Ukraine. Nous devons nous y opposer.
[…] Après l’effondrement de l’Union soviétique, nous aurions dû fixer des conditions pour le commerce avec la Russie. Les pays occidentaux auraient dû dire : « Nous voulons voir vos manuels scolaires. » Nous ne l’avons pas fait et nous avons laissé les démocrates russes livrés à eux-mêmes.
Pour nous, c’était incompréhensible, mais il était confortable de l’ignorer. L’Union soviétique avait disparu. Tout se passait derrière les rideaux. D’une certaine manière, j’ai l’impression que l’Occident a contribué à cela : vous célébrez le 8 mai, le jour de la Victoire en Europe. C’est douloureux : pour nous, la Seconde Guerre mondiale s’est terminée en 1991. […]
Le Grand Continent, conversation avec l’ancienne présidente estonienne Kersti Kaljulaid
Mardi 9/5, 9h55
Kinzhal (suite).
Le Kinzhal n’est qu’UN membre de la famille de l’hypersonique russe : membre qui tire son origine du 9M723 [« hypersonique dans sa phase de vol balistique »] et qui va des ICBM au 3M22 Tsirkon, chacun représentant différents types « d’hypersoniques ».
Même si le manque d’images claires ne permette pas (pour l’instant) de confirmer qu’il s’agit bel et bien d’un missile Kinzhal abattu par un Patriot mais partant du principe que cette information est vraie (ce qui est PARFAITEMENT possible, bien entendu): on se retrouve donc avec deux informations utiles :
– de 1, le Patriot est en mesure de traiter ce type de missiles (donc au final de faire le job pour lequel il a été créé)
– et de 2, que les ukrainiens disposent d’un moyen de contrer cette menace (ce qui en soi est une bonne nouvelle pour eux).
Donc, l’interception (ou non) d’un Kinzhal par un Patriot serait une nouvelle d’importance ? En fait, non. Le profil de vol et la vitesse d’un 9-S-7760 Kinzhal en font un missile « connu » car dérivé du 9M723 en service depuis de très longues années…connu donc pouvant être contré.
Red Samovar, Twitter
Sachant qu'il dérive du 9M723, il dispose donc d'une architecture fortement similaire à ce dernier. En gros, on est face à un missile dont la structure interne devRAIT (conditionnel de rigueur) ressembler à ceci.
Mardi 9/5, 8h55
Rappel.
Le parallèle entre la Grande Guerre patriotique (le nom russe de la seconde guerre mondiale) et l’« opération militaire spéciale » en Ukraine relève du fantasme et de la distorsion historique la plus cynique. Dans le cas de Marioupol, faut-il rappeler que sa destruction est le résultat du siège mené pendant plusieurs mois… par l’armée russe ? L’énoncé de ce simple fait conduit aujourd’hui des Russes en prison.
Le Monde
Lundi 8/5, 22h10
Emploi de psychotropes dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
La conférence scientifique et pratique internationale « Psychedelic Assisted Therapy in the Treatment of Post-Traumatic Conditions » s’est tenue au Centre national de santé mentale et de réhabilitation des anciens combattants « Lisova Polyana » du ministère ukrainien de la santé, avec le soutien et la participation active de l’ONG « Ukrainian Association of Psychedelic Studies ». Expérience internationale et perspectives de mise en œuvre en Ukraine ».
[…] Selon Ksenia Borysivna, les méthodes les plus courantes de traitement du SSPT sont la psychothérapie et les antidépresseurs. Les séances peuvent durer des années. Il n’y a pas de données précises sur leur efficacité. Des études cliniques étrangères montrent que les méthodes classiques peuvent apporter une amélioration significative des symptômes, mais pas plus de 50% des patients se rétablissent. Ces données sont fournies par UPRA – Association ukrainienne de recherche psychédélique. La thérapie assistée par les psychédéliques pourrait aider ces patients. On sait peu de choses à son sujet en Ukraine et la plupart des psychédéliques sont interdits.
[…] La thérapie assistée par les psychédéliques (PAT) implique l’utilisation de médicaments psychotropes qui provoquent des changements à court terme dans les réseaux neuronaux du cerveau. Et cela facilite l’effet psychothérapeutique sur une personne. Les psychotropes les plus courants sont la MDMA (méthylènedioxyméthamphétamine, plus connue sous le nom d’ecstasy), la psilocybine, une substance naturellement présente dans certains champignons, et la kétamine. Les deux premiers sont interdits en Ukraine, une telle thérapie est illégale. Mais la dernière – la kétamine – fait partie des substances strictement contrôlées. Mais peu de gens connaissent cette approche du traitement. Les séances avec ces médicaments vous permettent de vous débarrasser du SSPT en deux doses. La thérapie avec ces médicaments psychotropes est utilisée dans des programmes en Israël, aux États-Unis, au Canada et en Australie.
Army Inform, traduction automatique & Deepl
Lundi 8/5, 22h00
Supplétifs de l’armée de l’air.
À Kiev, dans le cadre du projet « Armée de drones », l’état-major général des forces armées ukrainiennes et le service des communications spéciales de l’État ont remis des hélicoptères d’attaque, des drones fpv de fabrication ukrainienne et des camionnettes aux militaires de huit compagnies d’attaque de drones.
Les drones aideront nos défenseurs à effectuer des missions de reconnaissance et de frappe, à ajuster l’artillerie, à interagir efficacement entre eux au cours des batailles urbaines et, surtout, à sauver la vie des soldats ukrainiens. Quant aux camionnettes, elles garantiront une grande mobilité aux unités nouvellement créées.
– La guerre la plus avancée du monde sur le plan technologique est en cours et nécessite une action efficace. La création de compagnies d’assaut de drones est une mesure sans précédent et opportune. Les trois compagnies d’assaut de drones qui ont été formées précédemment ont déjà obtenu de bons résultats sur le front. Notre tâche consiste à fournir aux autres les technologies nécessaires », a déclaré Mykhailo Fedorov, vice-premier ministre chargé de l’innovation, de l’éducation, du développement des sciences et des technologies et ministre de la transformation numérique. (traduction Deepl)
Lundi 8/5, 21h55
Pustules.
Lundi 8/5, 20h50
Enjeux de la chansonnette.
Le 9 mai, la première demi-finale du Concours Eurovision de la Chanson (CES) 2023 sera diffusée depuis Liverpool, au Royaume-Uni. Il s’agit de l’un des plus grands événements non sportifs au monde, avec plus de 160 millions de téléspectateurs attendus. Bien que certains téléspectateurs moins familiers puissent être tentés de le rejeter comme un simple concours de spectacle et d’ambiance, l’Eurovision vaut la peine d’être regardée pour ses aperçus des alliances géopolitiques et ses commentaires sociaux pertinents.
Bulletin of the Atomic Scientists, Comment l’Eurovision explique l’Europe moderne
Lundi 8/5, 20h45
Ouf.
Le gouvernement nigérien et le groupe français Orano (ex-Areva), ont signé jeudi à Niamey un « accord global de partenariat », prévoyant la prolongation jusqu’en 2040 de l’activité de la Somaïr, unique mine d’uranium du groupe encore en exploitation dans le nord du Niger.
Les discussions avec Orano ont permis de « voir comment l’exploitation pourrait durer le plus longtemps possible avec de nouveaux permis, de nouveaux moyens pour réduire les charges, et voir comment la durée de vie de la mine pourrait être prolongée », a déclaré Mme Hadiza Ousseïni, ministre nigérienne des Mines, lors de la signature de l’accord avec Nicolas Maes, PDG de Orano Mining.
Le monde de l’énergie
Lundi 8/5, 20h10
Four solaire.
« Dès qu’on voit notre ombre au sol, cela signifie qu’il y a assez de lumière pour faire fonctionner un four solaire », explique le néo-boulanger, « il faut une heure pour monter à 250 degrés, et ensuite une heure par fournée, en hiver avec quatre heures de soleil, je fais 110 kilos de pain par jour ».
Avec deux cuissons par semaine, il lui fallait produire du pain de conservation encore comestible une semaine après la sortie du four.
« C’est une grande surprise pour les boulangers que l’on forme, ici on ne pétrie pas, on n’utilise pas de levure, seul le levain et un court mélange à la main suffisent », s’émerveille M. Crétot, les mains dans la pâte, « c’est moins fatigant, moins chronophage, et on n’a pas besoin de se lever à 4h du matin ».
[…] « le réseau répond en grande partie à un besoin de chaleur de l’artisanat et de l’industrie, il sera toujours plus efficace de produire directement de la chaleur, et non pas de l’électricité destinée à produire de la chaleur », écrit Arnaud Crétot dans son livre qui vient de paraître, « La boulangerie solaire » (édition Terre Vivante).
Connaissance des énergies, citant AFP
Lundi 8/5, 19h45
Défilé russe.
On s’attend maintenant à ce que les dirigeants de six pays – la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie, le Kirghizistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan – soient présents au défilé de la victoire à Moscou.
Flash News, Twitter, traduction automatique
D’aucuns disent « pour servir de boucliers humains ».
Lundi 8/5, 19h20
Kinzhal (suite).
Le missile hypersonique « Kinzhal », l’une des cinq « armes miracles » que Poutine a présentées en 2018, s’est révélé vulnérable aux systèmes de défense aérienne américains. Idée originale du programme d’armement d’État, pour lequel le gouvernement russe a dépensé des milliards de dollars au cours des 10 dernières années, le missile a été abattu lors d’une attaque nocturne sur le territoire ukrainien le 4 mai. Cela a été rapporté par le commandement de l’AFU, après quoi l’information a été confirmée par une source CNN de haut rang à Washington.
[…] Parlant du « Kinzhal », Poutine a affirmé qu’il était « sans précédent dans le monde » et « garanti pour surmonter les systèmes de défense aérienne et de défense antimissile existants et futurs ». Mais l’interception du « Kinzhal » a montré que « Patriot » est capable d’engager non seulement des missiles balistiques mais aussi aéroportés, ce qui n’était auparavant considéré que comme une possibilité théorique, a déclaré une source à CNN.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Commentaire : il est plus probable que leurs missiles hypersoniques soient nuls
Les systèmes patriotes interceptent peut-être nos missiles hypersoniques invincibles Khinzal mais rien ne peut arrêter nos missiles gigasoniques ultra-invincibles KinzalSuperPlus.
Ambassade de l’Empire de Russie en France, Twitter
Lundi 8/5, 19h20
Attaque nocturne. La Russie annonce avoir ciblé des entrepôts d’armes.
Un bombardement a détruit, lundi 8 mai, un entrepôt de la Croix-Rouge ukrainienne à Odessa, a annoncé l’organisation sur Twitter et sur son site Internet. L’entrepôt de 1 000 mètres carrés est entièrement détruit, a fait savoir la Croix-Rouge, qui a précisé qu’elle suspendait ses activités dans la région. Aucun employé ou bénévole n’a été blessé, ajoute l’organisation.
Le Monde
Lundi 8/5, 19h15
Un documentaire sur la résistance de Slavoutich en mars 22.
Lundi 8/5, 13h30
Belarus.
La sécurité, l’ordre public et la protection des frontières ont été abordés par Alexandre Loukachenko lors d’une réunion urgente avec les forces de sécurité. Le président du KGB, Ivan Tertel, a prédit une attaque imminente de l’AFU, a effrayé les Biélorusses « inconscients du danger » et a annoncé un « renforcement du contre-espionnage » qui pourrait bien se transformer en un nouveau « ratissage sévère ».
[…] Ce que les autorités entendent par renforcement du régime de contre-espionnage n’est pas encore très clair – aucune explication n’a été donnée à ce sujet après la réunion ultrasecrète avec Loukachenko. Le contrôle des frontières, des autoroutes et des chemins de fer sera certainement renforcé.
Toutefois, il n’est pas difficile de supposer qu’une grande partie de l’effort, comme c’est devenu la coutume, sera dirigée vers les ennemis internes. Tout comme l’attaque de l’avion russe à Machulishchi a été utilisée par le régime pour effectuer un autre « nettoyage en profondeur ».
Les autorités effraient les Bélarussiens « inconscients du danger » avec certains « centres à l’étranger » supervisés par des services spéciaux étrangers et qui tentent de « déstabiliser la situation à l’intérieur de notre pays ». Ivan Tertel affirme que les commanditaires anonymes exigent des actions de déstabilisation de la part de ceux qui sont devenus dépendants d’eux.
Il est donc probable que le régime transforme ses propres craintes croissantes en un nouveau cycle de répression. Il est clair que Minsk est assez sobre quant à la situation et ne croit donc pas sérieusement à une invasion de notre pays par l’OTAN ou l’armée ukrainienne. Mais ils continueront à utiliser la guerre en cours pour resserrer les boulons. Les autorités craignent en effet une nouvelle vague de protestations au Belarus au cas où la Russie perdrait la guerre et la perte éventuelle du soutien de Moscou dans ce cas. Les explosions de Briansk et de Saint-Pétersbourg donnent au régime des raisons de « serrer la vis » encore davantage.
Reform, traduction Deepl
Selon le chef du KGB, de nouveaux faits de détention et les résultats du travail de contre-espionnage seront rendus publics dans un proche avenir.
« Nous travaillons tranquillement tous les jours. Le chef de l’État le supervise personnellement et connaît tous les détails. Dans un futur proche (d’ici une semaine ou une semaine et demie) nous montrerons les résultats de ce travail. Malheureusement, tous nos concitoyens ne sont pas encore conscients des dangers qui les entourent, autour de leurs familles. Par conséquent, à travers l’exemple de vrais matériaux, de vraies détentions, du travail de contre-espionnage, du travail des unités chargées de protéger l’ordre constitutionnel qui empêchent les attentats terroristes, nous montrerons à quoi nous avons affaire », a déclaré Ivan Tertel.
Belta, organe de presse d’état, traduction automatique
Et Louka veille.
Et même s’il n’y a pas d’événements publics, cela ne veut pas dire que le chef de l’Etat ne travaille pas. Il faut dire que même lorsqu’il se détend, par exemple en jouant au hockey sur glace ou en coupant du bois de chauffage, Alexandre Loukachenko trouve le temps de donner une énième instruction.
[…] « J’ai une grande demande pour vous, voire une mission de combat : vivre le plus longtemps possible et continuer à éduquer notre jeunesse. Ce sera très difficile pour nous sans vous », s’est adressé Aleksandr Lukashenko aux vétérans. « Les gens comme vous valent maintenant leur pesant d’or. Vous êtes les gardiens de la vérité. Vous êtes un contrepoids à ceux qui nient le génocide du peuple biélorusse, qui blanchissent le nazisme, quelle que soit la forme qu’il prend.
Belta, organe de presse d’état, traduction automatique
Lundi 8/5, 13h05
8 mai.
Lundi 8/5, 13h00
Chine.
Selon le Financial Times, l’Union européenne a proposé d’instaurer des sanctions visant les entreprises chinoises accusées de vendre du matériel susceptible d’être utilisé dans la fabrication d’armes destinées à contribuer à l’effort de guerre russe.
[…] Lundi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Wang Wenbin, a déclaré que la Chine exhortait l’UE à éviter de s’engager sur la « mauvaise voie », sinon son pays prendrait des mesures fermes afin de protéger ses droits et ses intérêts. « La Chine s’oppose aux actes qui utilisent la coopération sino-russe comme prétexte pour imposer des sanctions illégales ou une juridiction de longue portée contre la Chine », a déclaré Wang Wenbin lors d’une conférence de presse.
L’exécutif européen n’a fait aucun commentaire. […]
Le Monde
Lundi 8/5, 12h00
Perspective.
Dimanche 7/5, 22h15
Prigo devrait recevoir la caillasse qu’il réclame.
Evgueni Prigojine a affirmé dimanche avoir eu « la promesse » de l’armée russe de recevoir plus de munitions et d’armements, après avoir menacé de se retirer de la ville ukrainienne de Bakhmout faute de plus de soutien. « Cette nuit, nous avons reçu un ordre de combat (…). On promet de nous donner toutes les munitions et les armements dont nous avons besoin pour poursuivre les opérations », a-t-il dit dans un message audio publié par son service de presse.
Le Monde
J’ai lu quelque part ce commentaire : « Il a hâte d’aller faire du fric au Soudan, plus lucratif. »
Dimanche 7/5, 22h10
Contraste.
Dimanche 7/5, 22h05
En vérité.
Aux États-Unis, vous êtes libre de dire « Nous aimons Poutine ». En Russie, vous êtes également libre de dire « Nous aimons Poutine ».
Dark Poutine, Twitter
Dimanche 7/6, 22h00
Bilan.
— Qu'est-ce qui a été détruit ?
— Le dernier vestige de la crédibilité russe.
Dimanche 7/5, 12h10
On se souvient du petit hiatus turquo-américain, les Turcs ayant choisi de s’équiper (je ne sais plus quand) de missiles S-400 russes.
Les États-Unis ont proposé à la Turquie d’envoyer ses S-400 en Ukraine , mais Ankara a refusé, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Cavusoglu.
Nexta, Twiter, traduction automatique
C’est drôle. On verra après les élections turques.
Dimanche 7/5, 10h20
Zapo. Énième déclaration d’inquiétude. A part se couvrir, quel intérêt ?
Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) présents à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) ont reçu des informations selon lesquelles l’évacuation annoncée des résidents de la ville voisine d’Enerhodar – où vivent la plupart des employés de la centrale – a commencé et ils surveillent de près la situation pour tout impact potentiel sur la sûreté et la sécurité nucléaires, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
[…] « La situation générale dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse. Je suis extrêmement préoccupé par les risques très réels de sûreté et de sécurité nucléaires auxquels la centrale est confrontée. Nous devons agir maintenant pour prévenir la menace d’un grave accident nucléaire et ses conséquences pour la population et l’environnement. Cette installation nucléaire majeure doit être protégée. Je continuerai à faire pression pour que toutes les parties s’engagent à atteindre cet objectif vital, et l’AIEA continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à assurer la sûreté et la sécurité nucléaires de la centrale », a-t-il déclaré.
AIEA, mise à jour 156, 6 mai, traduction automatique
Samedi 6/5, 18h25
Retour de prisonniers.
45 défenseurs ukrainiens sont rentrés chez eux après leur captivité, a déclaré le chef du bureau présidentiel ukrainien, Yermak.
Samedi 6/5, 18h20
Bakhmut (suite).
Le chef du groupe paramilitaire Wagner a demandé samedi à l’armée russe l’autorisation de céder ses positions dans la ville ukrainienne de Bakhmout aux troupes du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, pour protester contre un manque de munitions.
[…] Le dirigeant tchétchène, Ramzan Kadyrov, a ensuite affirmé vendredi soir que ses combattants étaient prêts à occuper les positions russes dans la ville, si le Groupe Wagner retirait effectivement ses unités.
Le Monde
Samedi 6/5, 14h35
Samedi 6/5, 14h20
C’était l’arme inarrêtable.
L’armée ukrainienne a dit samedi avoir abattu un missile hypersonique russe au-dessus de Kiev à l’aide de systèmes de défense américain Patriot, récemment acquis. Le 4 mai, « vers 2 h 30 du matin, un système de défense aérienne Patriot a détruit un missile aérobalistique Kh-47 Kinzhal lancé par un MiG-31K depuis la Russie », rapporte l’armée ukrainienne dans un post Telegram. « C’est la première fois qu’une telle opération a lieu », souligne l’armée sur Twitter.
Le Monde
Samedi 6/5, 12h15
On verra.
« J’informe officiellement le chef d’état-major général, le ministre de la Défense, le commandant en chef suprême : mes gars ne supporteront pas les pertes à Bakhmut sans munitions, inutiles et injustifiées. À partir du 10 mai, nous quittons Bakhmut », a déclaré Prigozhin.
[…] Prigozhin espère obtenir les munitions nécessaires à l’aide d’une démarche ou sauver les restes de ses mercenaires. Ou alors il est simplement pressé de quitter la ligne de front avant le début de l’offensive ukrainienne afin de s’absoudre de la responsabilité d’une probable défaite. Ce sont tous des détails. Mais un ultimatum à Poutine est déjà sérieux. Aucun des proches du président russe ne l’a encore envoyé publiquement. Prigozhin est le premier.
[…] Signer «l’ ordre de quitter Bakhmut », que le chef de Wagner exige du commandant suprême et de Choïgou et Gerasimov , pour Poutine et la direction du ministère de la Défense signifie succomber au chantage de Prigozhin. Pas la meilleure décision, car le précédent peut servir de mauvais exemple pour les autres.
[…] Si l’ultimatum n’est pas accepté et que Prigozhin décide de terminer ce qu’il a commencé et quitte toujours arbitrairement son poste à Bakhmut, la situation du Kremlin sera encore pire. C’est déjà l’anarchie. Et un coup irréparable à l’image de Poutine, à la gérabilité de la verticale russe. Si vous le laissez freiner et ne punissez pas Prigozhin à titre indicatif, il s’avère qu’à partir de maintenant, Poutine peut simplement être envoyé.
[…] Bien sûr, il est possible que Prigozhin ne quitte Bakhmut nulle part après le 9 mai. Même s’il n’a plus de munitions. Après tout, on peut toujours dire de la même manière devant la caméra que l’ultimatum a fonctionné, et les « bureaucrates paramilitaires » au « gros ventre » sont finalement devenus généreux et ont commencé à fournir aux « wagnériens » tout ce dont ils avaient besoin. Personne ne peut vérifier de toute façon. Ou peut-être que Prigozhin s’effacera complètement, car les nouvelles dans le domaine des médias ne durent plus longtemps maintenant, et peu de gens se souviendront de ce que le chef des mercenaires a dit il y a une semaine.
Cela pourrait être n’importe quoi. Mais le fait demeure. L’acte est fait, et un ultimatum à Poutine a été lancé. Maintenant, vous pouvez faire le plein de pop-corn et attendre la réaction du Kremlin.
Reform, traduction automatique
Samedi 6/5, 12h10
Zapo.
Les autorités installées par la Russie dans la région annexée de Zaporizhzhia, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé l’évacuation de certaines des colonies de résidents de première ligne en raison de « l’intensification des bombardements ».
« Au cours des derniers jours, l’ennemi a intensifié le bombardement des colonies situées à proximité immédiate de la ligne de contact », a déclaré le gouverneur par intérim de la région nommé par la Russie, Yevgeny Balitsky.
CNN, traduction automatique
Samedi 6/5, 12h05
Zapo.
L’administration d’occupation russe de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, a assuré samedi qu’aucune évacuation des employés du site n’était prévue pour l’heure après l’annonce d’évacuations partielle dans la zone, en pleine crainte d’une offensive ukrainienne.
« Actuellement il n’y a pas de nécessité d’évacuer les employés de la centrale et les habitants de la ville (d’Energodar, où est située la centrale). Restez calme », a tenté de rassurer dans un communiqué Iouri Tchernitchouk, directeur du site nommé par les autorités russes. « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Tous les réacteurs (de la centrale) sont à l’arrêt », a-t-il ajouté.
La veille, le responsable régional installé par Moscou, Evguéni Balitski, a annoncé une évacuation partielle de 18 localités sous occupation russe dans la région de Zaporijia, notamment à Energodar.
Le Monde
Vendredi 5/5, 23h10
La jigue.
Deux jours après la prétendue attaque de drones sur le Kremlin, mon système de navigation par satellite se détraque dans le centre de Moscou. (Auparavant, il y avait des interférences près du Kremlin lui-même de temps en temps, mais aujourd’hui, c’est vraiment mauvais dans tout le centre de la ville)
Will Vernon, Twitter, journaliste senior, BBC News Moscow Bureau
Vendredi 5/5, 23h05
Munitions incendiaires à Bakhmut.
Vendredi 5/5, 22h50
La valse.
Selon la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar, la Russie espère conquérir Bakhmout d’ici à mardi 9 mai, jour où elle célébrera en grande pompe la victoire sur l’Allemagne nazie dans une grande fête d’exaltation patriotique. Mme Maliar pense que la nouvelle tactique de Moscou consiste à « retirer des hommes de Wagner » pour les « remplacer par des unités d’assaut de parachutistes » de l’armée.
Le Monde
Qu'il s'agisse d'une véritable décision d'indignation ou d'une partie d'un retrait planifié convenu — et Prigozhin ne fait que l'exploiter à des fins politiques — l'affirmation non vérifiée des forces russes Wagner selon laquelle elles cesseront d'attaquer la ville de Bakhmut faute de munitions, constitue une nouvelle humiliation majeure pour Poutine. (traduction Deepl)
Vendredi 5/5, 6h05
Zapo.
La Russie a rejeté les allégations selon lesquelles elle aurait déployé du matériel militaire et des explosifs à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.
Mercredi, l’Inspection ukrainienne de la réglementation nucléaire a accusé la Russie d’avoir placé des armes, des explosifs et du matériel militaire dans l’une des unités de la centrale. L’Inspection a déclaré avoir reçu l’information lors de sa réunion hebdomadaire avec des représentants de l’Agence internationale de l’énergie atomique un jour plus tôt.
CNN, traduction automatique
Vendredi 5/5, 6h00
Prigo réclame de la caillasse.
Le chef de la société militaire privée russe Wagner a lancé une attaque verbale pleine d’imprécations contre les responsables du Kremlin dans une nouvelle vidéo graphique dans laquelle il apparaît à côté de ce qu’il dit être les corps de ses mercenaires tués lors des combats en Ukraine.
[…] « Ce sont les putains de pères et de fils de quelqu’un. Et vous, bande de salauds, qui ne nous donnez pas de munitions, vous vous ferez dévorer les tripes en enfer », déclare Prigozhin dans la vidéo. « Vous êtes assis dans vos clubs de luxe, vos enfants sont accros au tournage de clips pour YouTube. Vous pensez être les maîtres de cette vie ? Vous pensez pouvoir disposer de leur vie ? Si vous avez des entrepôts remplis de munitions, alors c’est le cas ».
CNN, traduction Deepl
Jeudi 4/5, 23h05
Solaire.
Dérivé de mater, le mot latin pour mère, matter fait référence à la substance à partir de laquelle toutes les choses sont faites. En anglais, le mot matter peut également indiquer l'importance ou la signification - quelque chose dont il faut se préoccuper. Le projet Matter analyse la vieille question de l'existence et s'intéresse à notre origine. (traduction Deepl)
Jeudi 4/5, 22h25
Allez, encore une petite couche.
Le système russe de systèmes de défense aérienne n’a pas été conçu à l’origine pour les petits drones. Il a été créé dans les années soviétiques pour résister aux troupes de l’OTAN. La tâche de la défense aérienne était de protéger la capitale d’une frappe de missile nucléaire et d’autres attaques majeures.
[…] La partie fasciste de la société russe après les drones au-dessus du Kremlin exige une escalade. Les propagandistes ont parlé toute la journée d’hier de la « ligne rouge » et du fait que les drones au-dessus du Kremlin sont une cause absolue d’escalade. Dans le même temps, le Kremlin réaffirme avec retenue qu’il se réserve le droit de prendre des « mesures de rétorsion ». Cette réaction semble plutôt édentée.
[…] La mise en scène n’est pas non plus rentable pour cette partie de la société russe qui essaie d’être « hors de la politique ». Lorsque des drones survolent le Kremlin et explosent, cela réduit le sentiment de sécurité : cela signifie que cela peut arriver n’importe où. Dans ce cas, il est impossible de prétendre que la guerre est quelque part loin, les gens ordinaires comprennent qu’elle est quelque part à proximité. Cette partie de la société attend des autorités une sécurité et une certaine stabilité. Mais l’explosion d’un drone dans le centre de Moscou sert un objectif différent. Ce n’est pas un hasard si le journal du soir de la télévision fédérale n’a pas diffusé d’images d’un drone explosant au-dessus du Kremlin. Se tirer une balle dans le dôme semble humiliant, en supposant que le Kremlin l’ait fait.
Holod, Se tirer une balle dans le dôme, traduction automatique
Aujourd’hui, nous allons observer les chiens de chaîne de la propagande exiger qu’il se passe quelque chose. Mettez-vous à la place de ces Russes, de ces patriotes qui ont été frappés en plein cœur de leur patrie et humiliés publiquement. Bien sûr, ils vont maintenant exiger une réaction. Pour refroidir ce chaudron qui couve, ils doivent montrer qu’ils ont réussi. Que peut faire la Russie ? Utiliser des armes nucléaires ou frapper les « centres de décision » ? Franchement, je pense que si elle était en mesure de les frapper, elle l’aurait déjà fait.
Zerkalo, traduction Deepl
L’affaire des drones ukrainiens que les Russes disent avoir abattus car ils auraient visé Vladimir Poutine « est pour le moins étrange », a estimé jeudi la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, sur France Inter. Des propos qui ont suscité l’ire de la diplomatie russe pour laquelle la Russie et la France sont désormais « des adversaires irréconciliables ».
[…] Le fait que des drones parviennent jusqu’au Kremlin « est assez peu compréhensible dans des situations normales », a-t-elle également réagi. Elle a rappelé que les Ukrainiens avaient « dès hier officiellement déclaré qu’ils n’étaient pour rien dans cet événement qui reste inexpliqué ».
La ministre a par ailleurs déploré les propos de l’ex-président russe, Dmitri Medvedev, qui a appelé mercredi à « éliminer » le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, en représailles à cette attaque présumée de drones contre le Kremlin. « Dmitri Medvedev se distingue par des propos outranciers, par une escalade verbale qui est regrettable, a dit Mme Colonna. Une fois de plus, cette escalade vient de la part de la Russie, une fois de plus, elle cherche à intimider, à faire peur, à trouver des prétextes qui pourraient justifier l’injustifiable. » […]
Le Monde
Jeudi 4/5, 21h00
Aéro-carbone.
Carte rapide montrant les attaques signalées contre 4 raffineries et 2 trains de carburant au cours des 4 derniers jours.
Jeudi 4/5, 19h35
Pacha est ravi de retrouver les embouteillages de Kyiv. Il a dormi chez nous ! Il dort comme un petit caillou au fond de la rivière.
Olga, par téléphone
Jeudi 4/5, 19h35
Méthode pour rentrer l’ail dans la viande (à Bakhmut).
Jeudi 4/5, 19h15
Drones au Kremlin, la vérité.
Bon, finalement, ce sont des drones ukrainiens. Donc, quasiment un 11 septembre, mon Dieu.
En réalité, ce sont des partisans russes, mais on attend qu’ils le revendiquent par eux-mêmes.
Et, coup de tonnerre médiatique, en fait, ce sont les Américains.
Donc, non, rien.
Les responsables russes et les médias d’État ont proclamé à bout de souffle que l’Ukraine avait lancé une prétendue frappe de drones sur le Kremlin dans le but d’assassiner le président russe Vladimir Poutine, qui n’était même pas là. Anticipant que cet incident sera perçu comme une opération sous fausse bannière de Moscou, la directrice de la chaîne d’information publique RT, Margarita Simonyan, a tweeté un court fil affirmant que la Russie l’aurait fait plus habilement. Elle a conclu : « Non, ce n’était pas nous. Malheureusement. »
[…] Le membre de la Douma d’État Andrey Gurulyov, un ancien commandant militaire, a exigé plus de sang et pas seulement celui de Zelensky. « Nous devrions déclarer officiellement que tous les dirigeants de cette nation terroriste sont susceptibles d’être physiquement éliminés. Nous ne devrions pas être timides à ce sujet. Ils ne devraient tout simplement pas exister sur cette terre », a-t-il soutenu.
The Daily Beast, traduction automatique
La Russie a vraisemblablement mis en scène cette attaque dans le but de faire connaître la guerre au public russe et de créer les conditions d’une mobilisation plus large de la société. Plusieurs indices suggèrent que la frappe a été menée de l’intérieur et mise en scène à dessein. Les autorités russes ont récemment pris des mesures pour renforcer les capacités nationales de défense aérienne, y compris à Moscou même, et il est donc extrêmement improbable que deux drones aient pu pénétrer plusieurs couches de défense aérienne et exploser ou être abattus juste au-dessus du cœur du Kremlin d’une manière qui ait permis de produire des images spectaculaires bien filmées.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 3 mai, traduction Deepl
Mercredi 3/5, 21h45
Voir.
Une gare et un passage à niveau, une maison, une quincaillerie, un supermarché, une station-service – savez-vous ce qui unit ces lieux ? La trace sanglante que 🇷🇺 laisse avec ses obus, tuant des civils à Kherson et dans la région de Kherson.
ZelenskiUA, Twitter
Mercredi 3/5, 21h30
Dans la pièce secrète du jeu vidéo.
Counter-Strike est un jeu créé à l’origine aux États-Unis, mais comparé à de nombreux services en ligne et plateformes numériques occidentaux, il a une particularité : ce n’est pas interdit en Russie. Le jeu est toujours gratuit.
Après le début de la guerre en Ukraine, la Russie a empêché ses citoyens d’accéder, par exemple, à Instagram, Facebook, Twitter et aux pages de plusieurs médias occidentaux, dont Helsingin Sanomat [média finlandais]. La conséquence des interdictions a été qu’une grande partie des Russes ne sont pas au courant, par exemple, de ce qui se passe en Ukraine.
C’est là que l’idée folle a commencé. Un endroit pourrait-il être construit à l’intérieur de Counter-Strike, où des millions de jeunes hommes russes jouant à des jeux de guerre pourraient être forcés d’affronter les horreurs de la guerre en Ukraine ?
[…] Il existe quelques dizaines de cartes officielles dans le jeu, mais n’importe qui peut créer ses propres cartes avec des outils gratuits. Il existe déjà plus de cent mille cartes de ce type créées par les joueurs eux-mêmes.
Au début de cette année, HS a embauché deux cartographes bien connus pour créer une carte pour le jeu qui imite une ville slave. Une pièce secrète était cachée sur la carte.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Sur l'autre mur se trouvent les nouvelles du massacre de Butcha. Lorsque le joueur s'approche des images, il entendra une piste audio russe à la radio, lui indiquant de quoi parlent les images : des civils ukrainiens qui ont été assassinés par des soldats russes.
Mercredi 3/5, 18h10
Zelenski est en Finlande.
La Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et l'Islande ont soutenu l'Ukraine pour devenir membre de l'OTAN et de l'UE après une déclaration conjointe lors de la visite du président Zelensky en Finlande. (traduction automatique)
Mercredi 3/5, 18h00
C’est l’attraction du jour, en fait.
2 personnes peuvent être vues, escaladant le dôme du Palais du Sénat juste au moment de l'arrivée du drone, dans la vidéo de "l'attaque contre le Kremlin". Ce qu'elles faisaient sur le toit de ce bâtiment durant la nuit reste à préciser.
Mercredi 3/5, 16h55
Drones au Kremlin.
L’Ukraine « n’a rien à voir » avec l’attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, a fait savoir mercredi Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes. « De tels propos mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative de préparer un contexte » pouvant servir de prétexte « dans l’optique d’une attaque terroriste d’ampleur en Ukraine », a encore dit le conseiller présidentiel.
Le Monde
Mercredi 3/5, 14h15
J’attendais que le Monde en parle.
La Russie accuse l’Ukraine d’avoir tenté d’attaquer le Kremlin à l’aide de deux drones dans le but de tuer le président Vladimir Poutine, rapportent les agences de presse russes citant la présidence. Dmitri Peskov, le porte-parole du président, a déclaré que Vladimir Poutine n’était pas au Kremlin au moment de l’attaque.
Le Monde
L’Ukraine a tenté de frapper le Kremlin dans la nuit. C’est arrivé vers 3 heures du matin. Deux drones auraient visé la résidence de Vladimir Poutine. Le président russe n’a pas été blessé, a déclaré le Kremlin.- Médias russes. (Pas une blague)
Special Kherson Cat, Twitter, traduction automatique
Mercredi 3/5, 14h05
Puisqu’on vous dit que…
Mercredi 3/5, 13h55
Munition vagabonde (c’est charmant).
Mercredi 3/5, 13h45
Sorte de blague : les rillettes à Fanch.
Entendu par la commission d’enquête sur les «ingérences étrangères», l’ancien Premier ministre [François Fillon] s’est défendu de toute influence du régime de Vladimir Poutine par son truchement, malgré ses liens avec plusieurs entreprises russes.
[…] A plusieurs reprises, des députés se sont interrogés sur les implications éthiques de la reconversion en «conseiller» et «apporteur d’affaires» à l’étranger d’un ancien Premier ministre, sénateur et député français, au fait de secrets d’Etat et au riche carnet d’adresses. «En 2017, dans les circonstances que chacun connaît, j’ai quitté la vie publique de manière définitive, a déroulé l’intéressé, en évoquant son parcours dans le privé, avant de tonner : «Ma carrière professionnelle ne regarde que moi, j’ai de comptes à rendre à personne dans la manière dont je la conduis, dans le respect évidemment des lois de la République et des règlements européens.» Et de résumer sa position en une formule étonnante : «Si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je vendrai des rillettes sur la place Rouge.»
[…] Reste que ce n’est pas d’une reconversion en charcutier ambulant dont il est question, mais de faire affaire avec des multinationales russes, intimement liées au pouvoir en place. Visiblement agacé d’être ramené à ses activités, François Fillon s’est fait le défenseur des «chefs d’entreprises russes, pas tous coupables de crimes [comme] la captation de richesses publiques». Mieux, l’ex-Premier ministre a ferraillé contre «la caricature qui est faite en permanence des oligarques», s’interrogeant : «Au fond qu’est-ce qu’un oligarque ? Les grands capitaines français d’industrie, on ne les appelle pas des oligarques, pourquoi ?» a-t-il défendu. Sans que l’on puisse déterminer, à son ton ou à son attitude, s’il croyait vraiment à ce qu’il disait.
Libération
Mercredi 3/5, 13h30
Sorte de blague ?
Le secrétaire du Conseil de sécurité [russe], Nikolai Patrushev, a déclaré que les États-Unis rêvaient de s’emparer de la Russie afin de trouver un endroit sûr en Sibérie au cas où le supervolcan de Yellowstone éclaterait.
Nexta, traduction automatique [la source n’est pas citée]
Mercredi 3/5, 10h10
De l’inconvénient de commémorer.
Mai est traditionnellement un mois de célébration publique en Russie, avec des processions publiques massives le 1er mai pour la fête du travail et des défilés militaires le 9 mai pour le jour de la Victoire, un jour férié commémorant la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie. Ce n’est pas le cas en 2023.
[…] La menace « terroriste » viendrait d’Ukraine – les médias russes ont rapporté le 24 avril qu’un drone ukrainien abattu avait été retrouvé à 30 km (20 miles) de Moscou – mais il semble difficile d’accepter que les défenses aériennes russes ne puissent pas garantir la sécurité du ciel de Moscou pendant la la plus grande célébration patriotique de l’année dans le pays, en particulier à un moment où Poutine attise les sentiments nationalistes russes pour obtenir un soutien pour sa guerre en Ukraine.
Une attaque de drone ukrainien sur la Place Rouge lors du défilé militaire du Jour de la Victoire serait humiliante pour Poutine, mais il semble plus probable qu’il s’inquiète de l’humiliation potentielle de milliers de civils défilant avec les portraits de fils et de maris tombés en Ukraine. Alors que les chiffres officiels russes font état de moins de 6 000 victimes militaires en Ukraine, l’Ukraine affirme qu’environ 150 000 militaires russes ont été tués. Même les estimations occidentales conservatrices oscillent autour de la barre des 60 000, soit plus du triple des 15 000 soldats soviétiques tués pendant la guerre de 10 ans en Afghanistan.
[…] Les défilés de la fête du Travail comportent leurs propres risques. Malgré l’annulation des événements officiels, le 1er mai, quelques petits rassemblements sporadiques ont eu lieu dans des villes de toute la Russie, auxquels certaines personnes se sont présentées avec des banderoles anti-guerre. À Saint-Pétersbourg, un homme de 76 ans a été arrêté pour avoir porté une planche avec le slogan traditionnel du 1er mai « Paix, travail, mai », avec un symbole Z ajouté avec une marque rouge dessus.
The Guardian, traduction automatique
Mardi 2/5, 23h55
Trains russes.
En raison de la déflagration d’un « engin explosif » sur les rails, un train de marchandises a déraillé dans la région russe de Briansk, frontalière de l’Ukraine. « Un engin explosif non identifié a explosé près de la gare de Snejetskaia », a déclaré le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, sur Telegram. « L’incident a entraîné le déraillement d’une locomotive et de plusieurs wagons du train », a-t-il ajouté. Aucune victime n’est à déplorer.
Lundi, déjà, une explosion avait fait dérailler un train de marchandises, qui avait partiellement pris feu, près de la localité d’Ounetcha, plus proches de la frontière ukrainienne que le déraillement de ce mardi.
Le Monde
Mardi 2/5, 23h45
Zapo.
La pseudo-direction du NPP de Zaporizhzhya demande d’urgence un « congé ».
Les soi-disant dirigeants actuels du NPP de Zaporizhzhya sont impatients de prendre un « repos » massif près du détroit de Kerch, en demandant aux Russes de leur accorder de prétendues vacances. Toutefois, en raison d’une grave pénurie de personnel, les cadres intermédiaires ne sont pas autorisés à donner leur accord. Mais le principal collaborateur de la station, Yuriy Chernichuk, a déjà quitté Enerhodar pour la Crimée depuis le 1er mai.
Les traîtres cherchent des moyens d’évacuer, car ils comprennent que l’armée ukrainienne est proche, et qu’il reste donc très peu de temps pour s’enfuir. D’où la fièvre. Mais le plus drôle, c’est que les collabos essaient aussi de se trouver un « remplaçant », en incitant les travailleurs nucléaires de la ZNPP à accepter de faire leur travail.
Energoatom, Telegram, traduction Deepl
Mardi 2/5, 23h30
ONU.
La résolution fait notamment référence aux « défis sans précédent auxquels l’Europe est confrontée après l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et, auparavant, contre la Géorgie ».
Elle appelle également à l’indemnisation des victimes de l’agression et à la poursuite de tous les responsables de la violation du droit international.
Le document a été soutenu par 122 pays. Y compris ceux qui sont traditionnellement considérés comme « amis » de la Russie, tels que le Kazakhstan, l’Arménie, l’Inde, le Brésil, la Turquie et même la Chine, qui s’abstient habituellement de voter dans de tels cas.
[…] Pour sa part, la Chine s’est toujours abstenue lors des votes condamnant la Russie. C’est la première fois que la Chine soutient une résolution qualifiant la Russie d’agresseur.
Zerkalo, traduction Deepl
Mardi 2/5, 23h15
Commémorer avec des briques en plastoc.
Malgré le fait que les autorités n’aient pas organisé d’événements à grande échelle dédiés au 1er mai cette année [en Russie], des événements festifs ont quand même eu lieu dans un certain nombre de villes russes et de lieux virtuels.
[…] Le plus massif, selon ses organisateurs du Parti libéral démocrate [extrême-droite], était un rassemblement virtuel du 1er mai dans le jeu Minecraft. Les manifestants se sont rassemblés près de la statue du défunt fondateur du parti, Vladimir Zhirinovsky, construite plus tôt sur l’un des serveurs.
Selon le Parti libéral démocrate, plus de 12 000 utilisateurs se sont rassemblés pour participer à l’action virtuelle festive, qui aurait provoqué le plantage du serveur. Cependant, le nombre de participants sur la vidéo diffusée dépasse à peine quelques centaines. Néanmoins, ce rassemblement peut toujours être considéré comme l’action du 1er mai la plus massive qui ait eu lieu dans le pays aujourd’hui.
Holod, traduction automatique
Mardi 2/5, 20h15
Prise de territoire : le machin russe est posé, il ne bouge pas.
Mardi 2/5, 13h00
Une vue haute-définition du cœur éventré de Tcherno, le 22 mai 1986.
Mardi 2/5, 12h40
Le 37e anniversaire de Tcherno est l’occasion pour le fissiophiles, en cette période de frémissement du nuc, d’affirmer que l’accident de Tchernobyl prouve que le nuc (d’aujourd’hui) est sûr. Et pour Fuku, ben, le mur nécessaire (mais prévu) n’a pas été construit, pour des raisons économiques.
L’accident de Tchernobyl est à juste titre terrifiant. Certains opposants à la technologie brandissent l’accident comme une preuve du grave risque de sécurité de l’énergie nucléaire pour les humains et la planète. Ils ont tort de le faire. […]
Quillette, traduction automatique
Il ne faut pas avoir peur du nucléaire, la preuve par Tchernobyl
La tragédie s’explique surtout par la culture soviétique et les réactions à l’explosion du réacteur, moins par la radioactivité qu’elle a émise. […]
Le Point, citant l’article de Quillette
Mardi 2/5, 12h00
Je te vois.
Mardi 2/5, 10h55
Contre-offensive : la myopie.
En réalité , il se passe beaucoup de choses du côté militaire pour qui cherche à lire aussi dans les creux et les silences. Le premier élément est la discrétion des communications ukrainiennes sur le front alors qu’elles avaient été jusqu’ici incroyablement dynamiques, occupant le terrain médiatique « soir et matin » de nos rendez-vous d’information.
Le second élément, peu documenté, est l’achèvement de la livraison des équipements militaires et surtout de la formation nécessaire des combattants ukrainiens pour les utiliser à bon escient. Selon les estimations, entre 10 et 20 brigades (entre 30 et 60,000 hommes et femmes) se préparent pour lancer une à deux contre-offensives.
[…] La rapidité nécessaire à une telle opération requiert un terrain qui permet de se déplacer en permanence – ce sera le cas dans les semaines à venir – et surtout un renseignement de très grande qualité pour localiser les dispositifs russes (unités militaires, obstacles, mines…) et anticiper leur manœuvre (que vont-ils faire pour contrer l’attaque et avec quelles unités). C’est sans doute la première clef de la réussite de cette offensive ukrainienne tandis que le renseignement militaire russe est très insuffisant en comparaison des besoins de leurs armées d’invasion en Ukraine.
Je ne reviens pas sur « le moral des troupes » puisque les Ukrainien(e)s bénéficient d’une volonté de gagner proportionnelle à l’envie de fuir des soldats russes dans cette guerre pour laquelle bien peu sont volontaires et qu’il faut même menacer de mort pour qu’ils ne désertent pas le front.
[…] La surprise est un autre facteur clef du succès de cette offensive. Aussi, tout ce que nous pouvons désormais lire ou entendre sur le sujet en termes de date et de lieu est globalement faux, ce qui est « normal » – pour ne pas dire la règle – avant une offensive de cette ampleur.
[…] Les manœuvres actuelles, militaires ou médiatiques, ont d’abord pour objectif dans cette période d’avant-débarquement de fatiguer et de rendre myope les envahisseurs russes qui savent que Poutine ne leur pardonnera jamais un échec tandis que les Ukrainiens ont conscience qu’ils n’ont que deux cartouches à tirer pour déstabiliser leurs ennemis, sinon c’est l’enlisement.
Ne pas subir, blog de Guillaume Ancel
Lundi 1/5, 21h20
Ben, tu vois, même cassé, le nuc, ça crache encore des watts.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de l'explosion et de la fusion de Tchernobyl, le pire accident nucléaire de tous les temps. Loin de devenir une friche pour toujours ou quel que soit le mythe, Tchernobyl est resté en activité en produisant de l'électricité nucléaire jusqu'en 2000 avec sa meilleure année de production en 1989. Commentaire : Ce n'était même pas un accident nucléaire au sens de la technologie, mais plutôt un pari délibéré en faisant une expérience à haut risque qui leur a explosé au visage… Commentaire : Quand des gens prétendent que le nucléaire est dangereux en citant Tchernobyl, je leur demande s'ils jugent aussi la sécurité automobile moderne basée sur la Trabant.
Pour mémoire, 4 réacteurs produisaient du jus au moment de l’explosion du n°4.
Lundi 1/5, 21h15
Ravalement de façades.
De nouvelles centrales pour construire l’avenir bas-carbone, ok. Compagnes de route faites pour durer, il s’agirait maintenant de réinventer leur apparence. Midjourney permet d’explorer quelques univers visuels.
Les Voix du Nucléaire, Twitter
Lundi 1/5, 21h10
Offre de stages aux portes de l’Europe.
30 000 places de formation ont été annoncées pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire dans le Somerset [UK].
Les postes proposés à Hinkley Point C permettront à la population locale de participer au projet à un moment où l’activité sur le site devrait atteindre son apogée. Les stagiaires pourront améliorer leurs compétences et leur potentiel de rémunération en participant aux travaux d’installation de kilomètres de tuyaux, de câbles, d’équipements et de systèmes de contrôle.
Cette opportunité a été rendue possible grâce à l’investissement de 24 millions de livres sterling d’EDF Energy dans l’éducation, les compétences et l’emploi, notamment dans trois nouveaux centres d’excellence en soudage, en électricité et en mécanique.
L’entreprise a annoncé ces postes alors qu’elle accélère les travaux sur le site dans le but de produire de l’électricité en 2027.
itv, traduction Deepl
Lundi 1/5, 21h00
Ça valse.
ISW fait le point ce 30 avril sur la valse dans le commandement russe depuis le début de la guerre de Putler en Ukraine.
L’ISW publie une édition spéciale d’évaluation de la campagne aujourd’hui, 30 avril. Ce rapport détaille les changements dans le commandement militaire russe depuis que la Russie a commencé son invasion à grande échelle de l’Ukraine. La décision du président russe Vladimir Poutine d’envahir l’Ukraine sans une structure de commandement claire et doctrinale et sa réticence à nommer un commandant de théâtre général ont eu des effets durables sur la structure du commandement russe en Ukraine. […] La réticence du président russe Vladimir Poutine à nommer un commandant de théâtre général pour son invasion de l’Ukraine a eu des effets en cascade sur l’armée russe, notamment en alimentant une intense factionnalisation, en désorganisant les structures de commandement et en nourrissant des attentes irréalisables.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 30 avril
Lundi 1/5, 20h55
Corée(s).
Lors d’une visite du président sud-coréen Yoon Suk Yeol aux Etats-Unis, Washington et Séoul ont mis en garde mercredi la Corée du Nord contre toute attaque nucléaire qui entraînerait une riposte telle qu’elle mettrait « fin » au régime à Pyongyang.
Cet accord va « seulement contribuer à exposer à un plus grave danger la paix et la sécurité en Asie du Nord-Est et dans le monde, et c’est donc une action qui ne peut en aucun cas être bienvenue », a lancé Kim Yo Jong, selon des propos rapportés samedi par l’agence de presse nord-coréenne KCNA.
[…] M. Yoon et son homologue américain Joe Biden ont adopté mercredi la « Déclaration de Washington », qui renforce considérablement leur coopération en matière de défense, y compris nucléaire.
Parmi les mesures décidées dans le cadre de cet accord figure l’escale d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins en Corée du Sud pour la première fois depuis quatre décennies.
[…] Les critiques de Joe Biden à l’égard de Pyongyang sont « absurdes (…) de la part (d’une) personne d’âge avancé », a déclaré Kim Yo Jong.
Le président Biden, 80 ans, « n’est pas du tout capable d’assumer cette responsabilité » a-t-elle ajouté, le qualifiant de « vieil homme sans avenir ». C’est « trop pour lui d’accomplir les deux années restantes de son mandat », a estimé la soeur de Kim Jong Un, traitant par ailleurs le président sud-coréen Yoon Suk Yeok d' »imbécile ». […]
La Libre
La Chine a averti la Corée du Sud et les États-Unis jeudi de ne pas « provoquer une confrontation » avec Pyongyang, après que les présidents américain et sud-coréen ont prévenu que la Corée du Nord s’exposerait à la « fin » de son régime si elle utilisait son arsenal nucléaire.
« Toutes les parties doivent faire face au nœud du problème de la péninsule (coréenne) et jouer un rôle constructif dans la promotion d’un règlement pacifique de la question », a mis en garde la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning.
La Libre
Lundi 1/5, 19h55
Répétition pour le 9 mai, the most important fête du slip militaire.
Lundi 1/5, 19h40
Rentrer chez soi avec des fleurs. Ça n’a l’air de rien quand ça arrive, mais vous savez « vivant, intact »… живий і неушкоджений.
Moi : Je ne comprends pourquoi les soldats arrivent avec des bouquets : ils sont des cadeaux suffisants, non ? Olga : Oui, mais les fleurs soulignent la beauté du moment. Et parfois les fleurs restent plus longtemps que les soldats.
Lundi 1/5, 16h00
Enfin ?
Des contre-attaques menées par l’armée ukrainienne ont permis de repousser les troupes russes sur certaines positions dans la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, mais la situation sur le terrain reste « difficile », a signalé l’armée ukrainienne, lundi 1er mai.
Le Monde