2023 : mini journal de guerre – février
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril 22, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW
- Le mini-journal de février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre, janvier
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Mardi 28/2, 23h25
Pacha est rentré de patrouille intact. Les conditions sont mauvaises. Il pleut sans cesse, c’est très inconfortable, l’abri est mouillé. Il faut resté debout ou perché. […] Un de ses amis a été capturé par les Russes, qui ont tout de suite sorti une vidéo. Pacha l’a vue.
[…] Il y est depuis cinq semaines. À S., c’était deux mois, ou trois, je ne sais plus.
[…] Pacha a reçu un colis des parents, 14 kilos de bonbons et chocolat, et une brosse à dents.
[…] Les parents vont préparer les semis. Maman était en t-shirt, il y a du chauffage. Il n’y a pas eu de coupure d’électricité depuis 12 jours.
[…] Irina travaille beaucoup ; elle en envoyé une petite vidéo de l’ambiance dans son abri [on voit un groupe de jeunes femmes en costume traditionnel chanter et un jeune homme en baskets oranges esquisser trois pas de danse]
[…] J’ai fini les articles de février quelques jours en avance. J’en ai profité pour ne rien faire du tout. J’ai marché beaucoup, en ne pensant à rien. Je suis rentré et Fanny est venu me proposer d’aller en forêt. Je suis repartie. Je suis tranquille et forte.
[…] Tu as vu la vidéo de ce propagandiste russe qui a collé un scotch noir sur le logo Prada de son manteau ?
[…] Katia m’a rappelé, enfin. Elle a reçu un colis il y a deux jours, elle distribue les vêtements.
Olga, par téléphone
Mardi 28/2, 22h40
Enrichissez-vous.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé jeudi 28 février avoir détecté en Iran des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un rapport consulté mardi 28 février par l’Agence France-Presse. Elles ont été découvertes à la suite de la collecte d’échantillons en janvier dans l’usine souterraine de Fordo, a précisé l’instance onusienne, qui confirme ainsi des informations données par des sources diplomatiques.
Le Monde
Mardi 28/2, 17h50
Vade retro Poutinas.
Les gardes-frontières finlandais ont annoncé le début de la construction d’une nouvelle clôture de 200 kilomètres de long sur une partie de la frontière avec la Russie.
[…] Les barrières métalliques de trois mètres de haut seront recouvertes de barbelés, avec, dans des endroits jugés sensibles, des caméras de vision nocturne, des lampes et des haut-parleurs. La dernière phase doit s’achever en 2026. Craignant que Moscou n’utilise les migrants pour exercer une pression politique, la Finlande, candidate à l’OTAN, a amendé en juillet sa loi sur les gardes-frontières pour faciliter la construction de barrières plus solides.
[…] L’Estonie, la Lettonie et la Pologne ont également accru ou prévoient d’accroître la sécurité à leurs frontières avec la Russie.
Le Monde
Mardi 28/2, 1h15
Sandwich au sable.
Je me réveille avec l’image du petit étang gelé derrière le cimetière de Rudnia. Le tirage est accroché en face du lit.
C’était une sorte de prélèvement — une image sortie de la zone en octobre 14. C’est devenu une image d’avant-guerre.
C’était une image de l’après-Tcherno, c’est une image de l’avant-Putler. Une couche de césium, une couche de mines. Sandwich de catastrophes.
Qui prendra jamais la peine d’aller déminer ces friches radioactives ?
Plus tard, peut-être, pour la sécurité des pompiers de la zone.
Lundi 27/2, 22h35
On est bel et bien en guerre.
[…] L’autodissuasion de nos gouvernements a été l’un des principaux problèmes dans le soutien à l’Ukraine. […] On finit par prendre les bonnes décisions au vu de la situation sur le terrain, mais avec retard – même s’il n’est pas trop tard.
[…]En Occident, la guerre était expéditionnaire. Elle se faisait chez les autres, à plus ou moins bon escient et parfois avec des moyens considérables, mais ce n’étaient pas des guerres de défense nationale à grande échelle. On n’était pas équipé pour faire une guerre à l’échelle de celle que la Russie a imposée dans un temps court à l’Ukraine.
[…] Est-ce pour cette raison que l’Ukraine doit absolument gagner la guerre, comme vous l’écrivez ?
La réponse est binaire, car il n’y a pas de compromis, ni stratégique ni idéologique. Pour la Russie, l’Ukraine n’a pas droit à une existence propre. Quelle que soit l’issue militaire sur le terrain, la Russie n’aura de cesse – tant qu’elle sera dirigée par des individus qui partagent ce point de vue – de reconstituer l’empire perdu. Toute trêve sera la préparation de l’étape suivante.
Du côté de l’Ukraine, qui lutte pour son existence, il ne peut pas non plus y avoir de compromis. Autrement dit, l’un gagne, l’autre perd, et inversement. C’est un jeu à somme nulle. Il va falloir là aussi que l’on réapprenne que le monde de la guerre ne fonctionne pas selon les mêmes règles que le monde sans la guerre. Pour les Européens, la leçon est dure : si l’Ukraine perd, on en tirera la conclusion que la Russie a non seulement gagné quelque chose de difficile – manger un pays grand comme la France –, mais, en plus, contre ce qu’elle appelle « l’Occident collectif ». La Russie, elle, ne se méprend pas sur l’enjeu de cette guerre. Et, l’ayant gagnée, elle se sentira justifiée pour poursuivre sa politique néo-impériale. Si l’Occident échoue en Ukraine, comment peut-il imaginer réussir dans les Etats baltes ou en Roumanie ? La réponse est là.
Les Américains avaient à prendre une décision basique : va-t-on tout faire avec nos partenaires pour empêcher la Russie de gagner la guerre, ou bien s’agit-il d’une distraction trop importante par rapport à leur vraie priorité, qui est la confrontation dans la durée avec la Chine dans le Pacifique ? Les Américains ont pris la décision rapidement : si on ne parvient pas à dissuader la Russie d’attaquer ou à faire en sorte qu’elle perde cette guerre, la Chine en tirera les conséquences en Asie, pour Taïwan. Ce soutien à l’Ukraine ne contredit pas la priorité dans le long terme qu’est la Chine. Bref, si l’on n’est même pas capable de gérer une puissance en déclin comme la Russie, comment peut-on gérer des choses encore plus difficiles et lourdes de conséquences face à la superpuissance chinoise ?
Le Monde, entretien avec François Heisbourg, Avec la guerre en Ukraine, nous changeons d’époque
Lundi 27/2, 10h10
On a dîné : une foutue bonne soupe de légumes, des petits anchois marinés, du pain, une vodka de raisin qu’a envoyé mon frangin.
Vers la fin du repas, la terre a tremblé et la maison s’est écroulée.
Non, ce n’est pas ça. Ce n’est pas tellement sismique chez nous.
Vers la fin du repas, une vague monstrueuse a renversé la maison.
Pas ça non plus. On est trop loin de la côte et trop haut.
Vers la fin du repas, une bombe débile a crevé le toit et nous a tué.
Enfin, pas tous. Il en est resté un ou deux pour haïr.
Lundi 27/2, 20h10
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré que son pays soutenait le plan de paix de la Chine pour l’Ukraine, contrant la position des dirigeants occidentaux sur la proposition de Pékin.
[…] « Pourquoi le gouvernement s’est-il rangé du côté du meurtrier Poutine ? Est-il possible que le Premier ministre hongrois soit un agent de la Russie ? a demandé l’ancien Premier ministre hongrois et chef de l’opposition Ferenc Gyurcsány lors du débat parlementaire qui a suivi le discours d’Orbán.
Politico, traduction automatique
Dimanche 26/2, 23h40
Abandon de poste.
J’avais un job dans une entreprise meurtrière. Et puis j’ai volé. Maintenant, je fais du land art pour le dieu de la mort.
Dimanche 26/2, 23h15
Bélarus libre.
Des partisans biélorusses auraient détruit sur l’aéroport de Machulishchi, au sud de Minsk, un avion de contrôle russe à l’aide de drones.
Un avion A-50U AEW&C des forces aérospatiales russes a été attaqué avec 2 drones à Machulishchy. Selon BYPOL, les organisateurs du sabotage sont déjà à l’étranger et en sécurité.
Hajun Project, Twitter, traduction automatique
Selon les informations reçues des participants au plan Peramoga [?], il est devenu connu que ce matin, un avion militaire russe AWACS A-50 a explosé sur l’aérodrome militaire de Machulishchi (note de la rédaction – A-50 alerte avancée et avion de contrôle)
Bypol, Telegram, traduction automatique
Il n’y a qu’un seul avion en Biélorussie. Lorsqu’il a décollé lors des derniers exercices en vol, une alerte aérienne a été annoncée en Ukraine car il corrigeait les frappes de missiles pour les bombardiers. Il corrige l’action de tous les avions ennemis. C’est un avion très important et coûteux », a expliqué [le chef de Bypol] Azarov et a parlé du but du sabotage. « La Russie est notre ennemi commun, que nous combattons avec les Ukrainiens. Et nous nous battons pour une Biélorussie indépendante.
Zerkalo, traduction automatique
En mai 2021, BYPOL a annoncé la préparation du plan Victory, visant à rétablir la loi et l’ordre en Biélorussie après la prise illégale du pouvoir par le citoyen Loukachenko en août 2020. Au cours de l’année écoulée, environ 200 000 Biélorusses ont rejoint le plan via un chatbot. L’élément principal de la préparation du plan est la préparation des Biélorusses à la conduite d’opérations spéciales.
Bysol, traduction automatique
Dimanche 26/2, 22h30
Allez, un autre pillier de Dieu sur Terre.
Le Parisien - Le patriarche Kirill 1er de Moscou et de toute la Russie dirige le service de Noël orthodoxe à la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, en Russie, le 6 janvier 2022. Photo : Maxim Shemetov
[Le chef de l’église russe] Kirill insiste depuis longtemps sur le devoir messianique de la Russie. Le peuple de la Rous [qui comprend dans ses représentations les peuples russe, ukrainien et biélorusse] aurait une mission dont il devrait rendre compte à la fin des temps. Il parlait en 2009 d’un peuple « porteur de Dieu », une idée qui remonte au moins au XIXe siècle et à Dostoïevski. Le 6 novembre dernier, en droite ligne de ces idées, il a présenté la Russie comme « le pilier et le soutien de la vérité » (en référence à la Première épître de Paul à Timothée, 3 : 15)
[…] Enfin, le discours du patriarche a pris une dimension patriotique aux accents soviétiques, fortement militarisée. Kirill a rappelé combien l’exploit sacrificiel faisait partie du code culturel russe. Dans son sermon du 25 septembre 2022, il est allé jusqu’à dire que « les soldats russes qui mourront dans la guerre en Ukraine seront lavés de tous leurs péchés ». Son discours s’est radicalisé au fil des mois.
[…] Les élites religieuses ont joué avec les élites politiques et économiques à des fins d’accaparement de pouvoirs et de richesses. L’Eglise, exsangue en 1991, a cherché à retrouver sa puissance ; elle s’est soumise au pouvoir, qui lui a demandé, en échange, de contribuer à l’éducation patriotique des citoyens russes. En temps de guerre, le pouvoir exige d’elle une parfaite loyauté.
Le Monde
L’article évoque le goût du luxe de Kirill, son rapport au KGB, la pratique religieuse russe (très moyenne), les enjeux de pouvoir au sein de la panorthodoxie et les scissions ukrainiennes.
Le « saint et grand » concile panorthodoxe, qui ne s’était plus tenu depuis le schisme de 1054, a lieu en Crète, du 19 au 27 juin [2016]. Voulu dès 1961 par son prédécesseur Athénagoras, le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier de Constantinople y travaille d’arrache-pied depuis son élection en 1991. Quelques jours avant son ouverture, quatre des quatorze Églises autocéphales ont renoncé à participer à ce concile, alors qu’en janvier dernier, elles étaient parvenues à un accord commun sur les textes préparatoires. Le principal refus est celui du patriarche Kirill Ier de Moscou et de toute la Russie, rival historique du patriarcat de Constantinople. Les autres Églises absentes sont celles de Bulgarie, de Géorgie et l’Église d’Antioche. La Croix, 21 juin 2016
Dimanche 26/2, 19h05
Dans la série les leçons de 2022 : les chiens de garde du nuc n’ont pas de dents.
L’AIEA publie son bilan 2022 de la situation en Ukraine. Elle constate un bon trou dans la sécu. Les installations nuc sont des otages de première classe. Le monde est sûr, continuons. L’AIEA s’occupe de coller les petites étiquettes.
la situation actuelle est intenable et la meilleure action qui puisse être prise pour la sûreté et la sécurité des installations nucléaires de l’Ukraine est la fin du conflit armé.
Dimanche 26/2, 16h55
Position chinoise.
Dimanche 26/2, 14h40
Terre brûlée.
Pour Sergueï Medvedev, qui a quitté la Russie et enseigne désormais à l’université Charles de Prague et à l’université libre de Riga, la difficulté du défi que pose la Russie à l’Occident vient de ce que Poutine, depuis 20 ans, a reconstruit «un État Léviathan, héritier du totalitarisme soviétique», «qui a écrasé les bourgeons de démocratie» apparus après 1991. La convulsion néototalitaire et impériale est d’autant plus problématique, qu’elle a aussi happé une grande partie de la société russe, avertit-il. Medvedev, qui est justement l’auteur d’un ouvrage percutant sur l’État Léviathan russe, Les Quatre Guerres de Poutine (Buchet-Chastel), ne croit pas à un réveil de cette société, qu’il décrit comme une «terre brûlée» «immobile» et asservie.
Deux grands totalitarismes ont dévasté le XXe siècle. Le fascisme et le stalinisme. En réalité, un seul a été défait. L’autre a conclu une alliance avec l’Occident et a survécu.
[…] On a assisté à une déglobalisation de la Russie. Tout ce qu’elle avait essayé de créer, toute cette bourgeoisie des villes des trente dernières années, ces 20 millions qui avaient rejoint la civilisation globale, c’est terminé. […] La Russie poutinienne n’a pas créé de société civile. […] Le projet Poutine basé sur le ressentiment a reçu un statut de politique officielle. Pendant vingt ans, l’équipe au pouvoir n’a cessé de répéter que la Russie avait été humiliée, qu’elle devait se relever en s’opposant au monde entier.
[…] C’est affreux à dire, mais je pense que la Russie peut accepter même un million de morts. Un million de personnes sont mortes du Covid. Et rien ! […] La Russie est un pays absolument immobile, à la manière boudhiste, elle regarde sa mort avec indifférence.
[…] L’attachement des Ukrainiens à leur terre, leur sentiment de proprité produit le sentiment de leur propre dignité. Les Ukrainiens ont une nation pour laquelle ils sont prêts à mourir… En Russie, il n’y a pas de nation, pas de nationalisme russe, il y a juste les restes de l’empire. […] La Russie n’est pas une nation, mais un empire qui n’a plus les moyens de le rester.
[…] Je ne suis pas sûr que cette génération aura le courage et les ressources intellectuelles et morales pour dire : on avait tort. […] La situation est bien pire qu’à la fin des années 80, car l’URSS avait laissé une société éduquée, avec un cadre. Mais trente ans plus tard, rien n’a été crée. La Russie s’est goinfrée de mythes impériaux, de gaz et de pétrole. […] J’aimerais que le poutinisme passe comme un mauvais rêve. Mais je ne peux pas y croire.
[…] Le problème, c’est l’état russe, tel qu’il existe depuis cinq cent ans. Il est antihumain, archaïque et colonial. Sa nature n’a jamais changé. Cet état doit être détruit. […] La Russie a besoin d’une dépoutinisation, d’une démilitarisation, d’une dénucléarisation, d’une désimpérialisation. Et même d’une démoscovisation. […] Moscou, c’est l’héritage de la horde mongole.
[…] Je pense que les défis sont tels qu’il est effrayant de penser au futur de la Russie et de l’Europe. Alors nous nous contentons de penser aux prochains chars que nous livrerons. C’est la trégédie du moment actuel. A cause de l’arme nucléaire, l’Occident ne semble pas se résoudre à une politique vraiment résolue pour vaincre la Russie. Poutine compte là-dessus.
Le Figaro, entretien avec Sergueï Medvedev, politologue russe exilé à Riga, Un fascisme postmoderne a émergé en Russie, 17 février 2023, transmis par Arnaud
Dimanche 26/2, 14h30
Dimanche 26/2, 14h25
Victime des autres, bourreau de soi-même.
Il y a eu un changement de ton au Kremlin : désormais Poutine se pose en victime. La tonalité existait (la Russie, pacifique, a été poussée à l’action armée par les menées occidentales). Désormais, elle prédomine : Oyé, oyé, la Russie est attaquée. La faiblesse congénitale de l’armée russe s’explique parce qu’elle doit lutter contre les forces considérables de l’OTAN.
« Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d’armes à l’Ukraine. Ceci est vraiment de la participation », a déclaré Vladimir Poutine, avant d’ajouter : « Cela signifie qu’ils sont complices, du moins indirectement, des crimes commis par le régime de Kiev. »
Moscou n’a pas d’autre choix que de prendre en compte les capacités nucléaires de l’OTAN, a ajouté le dirigeant russe : « Quand tous les principaux pays de l’OTAN ont déclaré que leur principal objectif est de nous infliger une défaite stratégique, pour que notre peuple souffre, comme ils disent, comment pouvons-nous ignorer leurs capacités nucléaires dans ces conditions ? »
Le Monde
Du coup, Putler nous ressert une couche de nuc.
Samedi 25/2, 18h15
Horaires d’arrivées (comme disent les Ukrainiens pour les missiles et les bombes).
La retraitée ukrainienne Vira a noté tous les bombardements dans sa ville natale de Zolochiv, dans la région de Kharkiv. C'est presque tous les jours, 10 à 15 fois par jour, en commençant tôt le matin, car c'est un schéma malade de la Russie de bombarder à 5-6 heures du matin.
Samedi 25/2, 17h50
Une sorte d’opération de police.
Peu de temps après que des chars russes sont arrivés sur le territoire ukrainien et que des missiles balistiques russes ont frappé Kiev le 24 février 2022, j’ai noté un fait curieux : la plupart des gens autour de moi dans les rues de Saint-Pétersbourg comprenaient mal ce que faisaient les forces armées de leur pays. Ils savaient que quelque chose se passait en Ukraine, mais ils supposaient que ce n’était pas grave. J’ai mis un point d’honneur à demander aux gens – amis et connaissances, gens dans la rue et gens qui travaillent aux comptoirs des magasins – « qu’en pensez-vous, est-ce qu’on bombarde Kiev ? Sommes-nous en train de bombarder des villes ukrainiennes ? » Et j’ai découvert que de nombreuses personnes sans relations personnelles à l’étranger disaient : « Non, bien sûr que non. Quelle idée folle.
Un an plus tard, la guerre n’a toujours pas commencé. La loi martiale a été « partiellement » appliquée, des centaines de milliers d’hommes ont été mobilisés, les frontières internationales franchies, les villes et villages ukrainiens rasés avec leurs habitants, puis « rentrés chez eux » en Russie. Mais la Russie n’est pas en guerre, malgré ce que vous dit la presse occidentale.
[…] L’obscurité conceptuelle de ne pas appeler la guerre une guerre est souvent expliquée comme un écran de fumée idéologique mis en place par l’État pour permettre aux gens de rester apolitiques […] Mais aujourd’hui je pense autrement. Je pense qu’il y a une logique dans cette opération militaire spéciale qui retient notre attention. Il y a une raison pour laquelle ce n’est pas une guerre, et cette raison aide à expliquer à la fois la politique étrangère de l’État russe et la réaction du public russe.
En termes simples : « l’opération militaire spéciale » n’est pas une guerre car l’Ukraine ne peut pas être un ennemi légitime.
[…] Dans la logique de l’opération militaire spéciale, les frontières nationales sont un peu comme des champs de force ; la juridiction est définie par la consanguinité culturelle et linguistique, et non par la lettre du droit international. Et, comme nous le rappelle Poutine, la langue et la culture russes se sont historiquement propagées à travers l’Ukraine. C’est « une terre historiquement russe », a-t-il expliqué, un endroit où la Russie a « des intérêts légitimes ». « Nous n’avons pas de frontières avec l’Ukraine « , expliquait Vladimir Zolotov, chef de la Garde nationale, à la veille de l’invasion.
[…] l’opération militaire spéciale du monde russe n’a pas besoin d’enthousiasme public ; on dit simplement au public que l’ordre public l’exige. C’est une opération de police, une tâche pour la brigade antiterroriste. Elle ne reconnaît aucun ennemi légitime et ne tolère donc aucune résistance légitime. Vous ne résistez pas à la police. Si vous le faites, vous vous blessez, et c’est de votre faute. C’est la logique.
[…] Marioupol est dans l’esprit des gens. Et c’est souvent dans les nouvelles. En juin 2022, Saint-Pétersbourg et Marioupol sont devenues des villes sœurs. Saint-Pétersbourg a été appelé à reconstruire sa sœur détruite.
[…] Il y a quelques mois, une femme est passée avec plusieurs bonnes doudounes pour enfants à envoyer à Marioupol. Je ne la connaissais pas. Elle était l’amie Internet d’un ami et elle voulait aider. Elle semblait véritablement consternée par ce qu’elle savait de la violence et de la souffrance. Mais qu’est-il arrivé à Marioupol ? Elle savait qu’il y avait «une terrible guerre civile» dans l’est de l’Ukraine mais, nous a-t-elle dit, elle n’a jamais pu régler les détails. Nous lui avons dit que l’armée russe avait rasé la ville, et elle ne nous a pas crus. Quand nous lui avons montré des vidéos, elle s’est mise à pleurer. « Comment allons-nous continuer à vivre, maintenant, » demanda-t-elle, à travers les larmes, « si c’est vrai ? »
Bulletin of the Atomic Scientists, auteur anonyme (L’auteur de cette pièce a demandé l’anonymat, pour de bonnes et évidentes raisons), Lettre de Saint-Pétersbourg, un an après : la Russie n’est toujours pas en guerre, traduction automatique
Samedi 25/2, 15h35
Adaptation.
Samedi 25/2, 15h20
Prévision (suite).
Pied de nez.
Samedi 25/2, 14h30
Sources.
Je voudrais saluer et remercier toutes les personnes dont j’ai suivi les chroniques au fil de cette année, sur Twitter beaucoup (une découverte pour moi), les organes de presse qui m’étaient parfaitement inconnus, les spécialistes de domaines dont je n’avais pas la moindre idée. Merci pour votre constance, votre énergie, votre humour souvent, votre acuité, votre part de lumière.
Merci au journal Le Monde, dont le Live ininterrompu est un phare.
D’une manière générale, au motif qu’il s’agit d’un journal personnel, bénévole, sans aucun suivi de visite et sans la moindre ambition d’en amplifier la diffusion, je me suis autorisé à longuement citer des articles professionnels. J’ai bien consience d’avoir enfreint la réglementation sur le droit d’auteur. Je l’ai fait quand même, motivé par l’idée de conserver une chronique indépendante des hyperliens et de leur propre conservation dans le temps.
Ce journal ne rend pas compte, c’est regrettable et tout à fait justifié, des informations qui nous arrivent via des contacts personnels. Il s’agit en premier lieu de la situation de Pacha, évidemment prudent dans ses transmissions : je ne publie pas tout le peu que je sais. Idem pour les amis du nord de l’Ukraine, dont la situation n’est plus du tout aussi dramatique que durant l’occupation russe : ils restent soumis aux impératifs militaires. Idem pour les nouvelles en provenance des familles d’Olga et Pacha, par respect pour leur intimité.
Nous passons pas mal de temps avec Olga à échanger sur nos lectures de l’actualité. C’est précieux.
La traduction automatique est devenue d’une efficacité suffisante pour offrir une lecture fluide dans la majorité des cas. Ca vaut ce que ça vaut, merci les robots.
Samedi 25/2, 14h25
Timbre poste.
Le Monde - Un homme montre un bloc de timbres au bureau de poste principal lors de la présentation d'un nouveau timbre ukrainien avec une image de Banksy à Kiev le 24 février 2023, lors du premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine. Les habitants de Kiev se sont pressés au bureau de poste principal de la capitale pour obtenir un nouveau timbre reproduisant un dessin du célèbre artiste britannique Banksy réalisé sur le mur d'un bâtiment détruit à Borodyanka. L'œuvre représente un enfant judoka jetant au sol un homme également en tenue de judo. Au bas du timbre a été ajoutée l'inscription "Fuck yourself Putin", en référence au judo pratiqué par le président russe. Photo : Sergei SUPINSKY / AFP - Traduction Deepl
Samedi 25/2, 11h25
Notre petit monde a changé.
Je vois que les analyses de Yudin me trottent dans la tête. Elles ont bougé mon angle de lecture.
En effet, la Russie ne peut pas gagner la guerre, c’est-à-dire la finir à son avantage. Mais, selon Yudin, parce que ce ne serait pas son but. Poutine n’affiche plus d’objectif. Sans objectif, comment définir un terme ?
La Russie s’est mise en guerre, voilà ce qui compte. Elle est dans cette dynamique carnivore, litière idéale de Poutine, qui n’a précisement pas besoin de finir, qui ne doit pas finir.
Coincée entre la Chine et l’Europe, la Russie de Poutine s’offre de jouir de l’existence dans la prédation. En ce sens, Poutine est d’ores et déjà dans une forme de victoire, et peu lui importe qu’elle soit celle du désordre et du mal. La Russie n’a pas été capable de se cosntruire une place convenable dans la civilisation mercantile ? Elle peut au moins renverser la table à coups d’explosifs. Tant mieux s’ils sont périmés, tant mieux s’ils manquent de précision, tant mieux s’il faut de la charpie pour y suppléer : le désordre n’en est que plus grand.
Dans 1984, il suffit à l’autocratie de désigner un ennemi et de border le réel dans un narratif idoine. Le contrôle de la représentation mentale chez la masse humaine sous-jacente est la clé du dispositif.
La résistance ukrainienne à cette dynamique est évidemment un empêchement réel. La guerre de Poutine connaîtra ce mur, dans le détail. Mais, fondamentalement, cela même conforte Putler dans son pouvoir de nuisance : il focalise notre attention. Nous focalisons sur les limites du mur. Les Ukrainiens remettront-ils Poutine dans ses frontières de 91 ? Quand ? Comment ? Combien de morts, d’estropiés, d’enfants marqués à vie ?
En réalité, me dis-je après la lecture de Yudin, les conditions de la fin de cette guerre appartiennent à un autre ordre, difficile à brosser : pression climatique, implosion de l’économie de dette, repliement fachiste. Au mieux, bien sûr, la mort de Poutine, en supprimant le point focal actuel de cette vision russe, bloquerait la dynamique. Mais pas le changement d’ordre. Et un an de cette maladie mentale auront déjà poussé bien des meubles.
Pour les Ukrainiens, les choses sont différentes. La fin de la guerre et la victoire ont une définition nette : les Russes chez eux, dans les frontières de la fédération (ou de ce qu’il en resterait), la fin des combats, des morts, des destructions, la réparation, l’intégration européenne, la sécurité future sur les bords de l’ogre russe.
Pour nous, compte tenu de l’espèce de myopie derrière laquelle nous essayons de croire que le paradigme de l’après Seconde guerre mondiale peut perdurer (une confortable sécurité générale pour soi et pour tous, dans une abondance croissante de supplétifs matériels), sans doute pour nous tenir dans les clous, me dis-je, faudra-t-il que la pente du renoncement soit aussi discrète que possible. La pandémie, la guerre et les vrais premiers coups de semonces du dérèglement climatique peuvent l’infléchir brutalement.
Mais je n’ai pas de lunettes professionnelles, je réfléchis à voix haute dans le cadre de ce journal. En pratique, pourtant, bien des détails de notre vie familiale tiennent déjà compte de ces approximations. En un an de guerre, notre petit monde a changé.
Vendredi 24/2, 23h25
Lettres.
Meduza a demandé à des Ukrainiens d’écrire aux Russes.
[…] Même si vous n’êtes pas au front, la guerre fait partie de la vie de chacun. Je ne peux pas récupérer le temps que mon fils grandit sans moi. De même, les enfants sans enfance. Je vis toujours le 24 février. Beaucoup d’images dans ma tête. Très lumineux : dans un magasin de chaussures vide, une vendeuse regarde par la fenêtre un embouteillage en provenance de la ville. Des milliers de personnes fuient, et elle est venue travailler et attend calmement les acheteurs.
[…] Si vous me demandiez comment, en tant que Russe, vous pouvez nous aider, nous les Ukrainiens, je dirais que vous devez commencer de toute urgence à vous aider. Faites sortir le chauvinisme impérial. Vous pouvez commencer simplement : accepter que les autres peuples aient leur propre histoire que vous ne connaissez pas. Personne ne devrait vous demander la permission de vivre dans son propre pays.
Et appelez les événements par leurs noms propres, ne substituez pas les concepts et ne permettez pas que cela soit fait. S’il s’agit du vol du territoire de quelqu’un d’autre, alors c’est un vol, et non une « annexion » ; une attaque est une attaque, pas une « libération ».
Et arrête d’avoir peur.
Meduza, Oleksandr, 50 ans, région de Kiev, fonctionnaire, traduction automatique
Je ne prévois pas de développement commercial, d’investissements (j’ai écrit ce mot et déjà ri). Je ne sais pas combien de temps je peux encore travailler.
Je lis beaucoup de nécrologies – et je me force à ne pas les feuilleter. Je veux me souvenir.
Chaque jour, je transfère de l’argent à des inconnus : beaucoup de jeunes se sont retrouvés sans travail ni argent, souvent ils ont des enfants, des personnes âgées, des animaux sur les épaules.
Je n’étudie plus l’italien via Skype : il est difficile de concilier nos horaires électricité-communication avec le professeur.
Mais j’apprends l’ukrainien. Auparavant, ce n’était pas nécessaire et il n’y avait pas assez de temps. Maintenant, je le fais méthodiquement et consciemment.
[…] Chaque jour, à la maison, je trébuche sur une bouteille d’eau – potable et technique. Les attaques de missiles russes peuvent nous laisser sans électricité ni eau pendant longtemps, nous devons être préparés.
Maintenant, j’achète tout ce dont j’ai besoin en volume double ou triple […]
[…] Je ne peux pas lire, je ne peux pas regarder de films, je ne peux pas me concentrer.
Je jure et jure incroyablement beaucoup.
[…] Parfois, je pense à « l’autre » camp, aux gens qui vivent en Russie et qui ne veulent pas de cette guerre. Que peuvent-ils faire? Ici, je voudrais rappeler Peter Mamonov, sa citation « Sauvez-vous – et ce sera avec vous ». La situation ne peut plus être corrigée, tout ce qui pourrait aider aurait dû être fait bien avant. Maintenant, l’essentiel est de sauver une personne en vous-même, sauvez-vous. Réfléchissez aux principes (j’ai réalisé que ce ne sont pas des mots vides de sens ; le principe de « la liberté ou la mort » s’est avéré être la pierre angulaire) et réfléchissez à la façon dont vous êtes prêt à payer pour vos principes. Réfléchissez à ce que vous êtes prêt à faire pour que le mal noir ne vous capture pas. Et si vous le pouvez, faites-le. Pas pour nous, pour vous.
[…] Nous n’avons pas besoin de pitié, nous avons besoin d’empathie. Nous savons pourquoi nous luttons et pourquoi nous mourons. Nous sommes en guerre, pas à la fin du monde
Meduza, Natalia, 42 ans, Kiev, propriétaire d’un service de livraison de nourriture, traduction automatique
Vendredi 24/2, 22h45
Prévision (suite).
Ce vendredi 24 février 2023, un an après l’attaque russe en Ukraine, le sociologue russe Greg Yudin livre sa vision de la suite.
La guerre est maintenant pour toujours. Elle n’a pas d’ objectifs, après la réalisation desquels elle pourrait être achevée. […] Il ne faut pas se faire d’illusions : tant que Poutine sera au Kremlin, la guerre ne finira pas. Elle ne fera que grandir. La taille de l’armée russe augmente de toute urgence , l’économie est réorientée vers les armes à feu et l’éducation se transforme en outil de propagande et d’entraînement militaire. Le pays se prépare à une grande et dure guerre.
[…] [Cette guerre est] absolument impossible [à gagner]. Personne ne fixe un tel objectif, aucune définition de la victoire n’est proposée.
[…] Poutine considère son règne comme une guerre constante. Depuis longtemps Poutine et les gens autour de lui nous disent qu’il y a une guerre contre nous. […] C’est juste que maintenant cette guerre est entrée dans une phase tellement agressive, à partir de laquelle, évidemment, il n’y a pas d’issue.
[…] En principe, une telle vision du monde n’a pas de frontières. Cette formule a été pratiquement adoptée officiellement : la Russie ne s’arrête nulle part. C’est la définition standard d’un empire, car un empire ne connaît pas de frontières. […] Il y a une idée qu’il y a des frontières entre les pays : « Nous sommes ici, et vous êtes ici. » L’empire ne reconnaît pas cette idée : « Nous sommes là où nous avons réussi à arriver. Et vous êtes là où nous n’avons tout simplement pas eu le temps d’arriver. Quand nous y serons, vous n’y serez pas, nous y serons. »
[…] Je rappelle à tout le monde l’ultimatum [de Poutine aux États-Unis et à l’OTAN] de décembre 2021 – il dit très sérieusement, en clair , que toute l’Europe de l’Est est la sphère d’influence de Vladimir Poutine. Comment cela sera-t-il formalisé, avec ou sans perte de souveraineté formelle – quelle est la différence ? De plus, cette zone comprend sans aucun doute l’Allemagne de l’Est – simplement parce que Vladimir Poutine y associe des souvenirs personnels . Je peux difficilement imaginer qu’il considère ce territoire comme n’étant vraiment pas le sien. Poutine a bien l’intention de restaurer la zone du Pacte de Varsovie , au fur et à mesure.
J’entends souvent : « Quel genre d’absurdité est-ce, comment est-ce possible ? C’est irrationnel, c’est insensé, il n’y a aucun moyen pour cela ! Je vous rappelle que tout récemment, tout le monde parlait de l’Ukraine à peu près de la même manière. Tout récemment, cela a été dit à propos de la Moldavie […]
[…] Vous pouvez à juste titre penser que son action sera vouée à l’échec, mais il ne s’ensuit pas qu’il n’entreprendra pas cette action. Pas du tout parce qu’il est irrationnel, mais parce que, par exemple, il croit qu’il n’a pas le choix. […] La stratégie générale [de la Russie] ressemble à ceci : on mord un morceau, puis ce morceau est reconnu comme légitime, à l’étape suivante, sur la base de cette reconnaissance de légitimité, on peut prendre autre chose.
[…] Poutine est absolument sûr que si l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord est testé au bon moment, l’OTAN s’effondrera. […] mais Poutine ne gouverne pas le monde – il obtiendra autant qu’il est autorisé à obtenir. Cependant, ce scénario n’est pas incroyable. Il ne contient aucun prérequis inimaginable. Je parle de choses assez réalistes.
[…] Toute l’année écoulée lui a montré que l’Occident étant tellement accroché à l’Ukraine, cela indique clairement que c’est une région clé et c’est de là qu’une attaque se préparait contre lui [Poutine]. En outre, [selon Poutine], il est bon que les problèmes actuels soient apparus au grand jour avant une véritable guerre, que les dirigeants russes considèrent comme inévitable.
[…] [Dans la logique de Poutine, cela ressemble à ceci :] « Oui, tout ne s’est pas déroulé selon le meilleur scénario – eh bien, ça va, nous persisterons davantage. Nous sommes prêts à mettre autant de sang que nous le voulons, mais ils ne le sont pas. C’est le nôtre, et à un moment donné, ils se rendront compte que ce n’est pas le leur – et ils ne sacrifieront plus ces ressources qui leur sont chères. Je ne dis pas que cela fonctionnera et que de telles tactiques apporteront le succès. De plus, je pense que la logique même de Poutine le voue à la défaite, il veut inconsciemment perdre. La question est de savoir combien de personnes mourront avant que cela n’arrive.
[…] Poutine fait de son mieux pour empêcher l’inévitable émergence d’une nouvelle Russie dans laquelle il n’a pas sa place.
Bien sûr, après avoir vécu deux douzaines d’années sous Poutine, les Russes perdent la capacité d’imaginer autre chose. Mais la vie nous poussera à commencer à forcer l’imagination. Le pays est dans une impasse, et le temps en rendra peu à peu la prise de conscience inévitable.
Meduza, traduction automatique
Vendredi 24/2, 22H20
Prévision.
Le 22 février 2022, deux jours avant l’attaque russe en Ukraine, le sociologue russe Greg Yudin tapait juste.
Dans un avenir proche, une grande guerre va commencer – une guerre que nous n’avons pas vue du vivant de ma génération, et peut-être aussi de la génération précédente.
[…] Soit l’Ukraine reçoit des garanties militaires de l’Occident qui lui permettront de construire son système politique selon le modèle européen, soit elle ne le fait pas – et tombe rapidement sous le contrôle de Poutine. […] L’Ukraine est en train de quitter l’orbite de la Russie, et cela ne peut être arrêté que maintenant . Pour des raisons internes et externes, c’est maintenant le meilleur moment pour Poutine de reprendre le contrôle de l’Ukraine – à tout prix.
[…] Aucune sanction n’arrêtera Poutine. Oui, elles sont indésirables et Poutine espère bien que certains États s’abstiendront de les imposer. […] Cependant, Poutine a répété à plusieurs reprises que les sanctions n’auraient pas d’importance.
[…] Sous la direction de Poutine, l’OTAN a doublé de taille – le bloc s’est agrandi quatre fois et 11 nouveaux pays sont devenus membres. Le problème est que Poutine ne croit qu’à un seul outil : la force militaire brutale. Il a agi, et continue d’agir, de manière agressive, partant du fait que le seul moyen d’amener un pays à refuser l’adhésion à l’OTAN est la force.
Grâce à la politique de Poutine, de plus en plus de pays veulent rejoindre le bloc et la position de la Russie se détériore. L’issue de la guerre à venir inclura probablement l’entrée de la Suède dans l’OTAN, et l’opinion publique en Finlande a également changé. Pendant le règne de Poutine, la Russie n’a rien offert aux pays européens pour rendre l’adhésion à l’OTAN peu attrayante pour eux. Au contraire, grâce au réel danger d’agression de la part de la Russie, l’OTAN reprend tout son sens comme option de sécurité et son renforcement commence à apparaître comme une option fondamentale de développement pour les Européens. Sous Poutine, le bloc de l’OTAN est devenu plus fort que jamais.
[…] La Russie est un pays dépolitisé, où les gens s’intéressent très peu à la politique, en particulier à la politique étrangère. Ils ne veulent pas croire à la guerre à venir , et son déclenchement sera une surprise totale.
[…] Alors, l’interprétation officielle du gouvernement russe sera acceptée presque sans aucun doute . Premièrement, parce que la guerre est une période d’unité dans n’importe quel pays, et les gens essaient instinctivement de s’unir. Deuxièmement, parce que les interprétations alternatives ne seront pas disponibles et seront trop contraires à ce que les gens ont l’habitude de croire.
Open Democracy, traduction automatique
Vendredi 24/2, 21h15
Uchronie.
Le 26 février 2022 à 8 heures du matin, deux jours après l’attaque russe en Ukraine, un article de l’organe de presse russe RIA Novosti célèbre la victoire russe dans le délai prévu. Web Archive s’en souvient.
Maintenant, ce problème a disparu – l’Ukraine est revenue à la Russie. Cela ne signifie pas que son statut d’État sera liquidé, mais il sera réorganisé, rétabli et rendu à son état naturel d’une partie du monde russe.
[…] Quelqu’un dans les vieilles capitales européennes, à Paris et à Berlin , a-t-il sérieusement cru que Moscou renoncerait à Kiev ? Que les Russes seraient à jamais un peuple divisé ? Et au moment même où l’Europe s’unit, où les élites allemandes et françaises tentent de reprendre le contrôle de la construction européenne aux Anglo-Saxons et de monter une Europe unie ? Oubliant que l’unification de l’Europe n’a été possible que grâce à l’unification de l’Allemagne , qui s’est faite selon la bonne volonté russe (mais pas très intelligente). […] L’Occident dans son ensemble, et plus encore l’Europe en particulier, n’avait pas la force de maintenir l’Ukraine dans sa sphère d’influence, et plus encore de s’approprier l’Ukraine. Pour ne pas comprendre cela, il fallait n’être que des imbéciles géopolitiques.
Web Archive, RIA Novosti, 26 février 2022, 8h
Vendredi 24/2, 20h50
Héhé.
Vendredi 24/2, 13h45
Moldavie.
Je doute que le « sauvetage » de la Transnistrie (entité séparatiste sur le territoire moldave, occupée par l’armée russe depuis 1993) soulève des ardeurs en Russie. La Crimée, les Russes connaissaient, et ils s’enthousiasmaient pour l’annexion de 2014. La Transnistrie est une étroite bande de territoire qui ne fait rêver personne ni en Russie ni en Ukraine. Le gouvernement moldave n’entend pas la récupérer par les armes, n’en ayant pas les moyens. Quant au contingent russe sur place, il s’agit de 2 000 soldats peu entraînés et disposant d’un matériel obsolète qui ne ferait pas long feu, surtout si l’Ukraine assistait la Moldavie.
Le Monde, Live tchat avec Emmanuel Grynszpan
Vendredi 24/2, 10h10
La maison est par là [l’Est, si l’on confond sa droite et sa gauche]
Vendredi 24/2, 10h05
Comment dire ?
Les industries du diamant et du nucléaire de la Fédération de Russie ont été exclues du dixième paquet de sanctions de l’UE.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Vendredi 24/2, 9h00
Plan de paix chinois.
à 9 heures (heure de Pékin), le ministère des affaires étrangères a publié sur son site la « position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne ». Pékin répugne à employer le mot « guerre » et, différence fondamentale avec le texte de l’ONU, met la Russie et l’Ukraine sur le même plan.
Le Monde
Dans un document en 12 points publié un an après le début du conflit, le gouvernement chinois a appelé la Russie et l’Ukraine à reprendre le dialogue. « Toutes les parties doivent soutenir la Russie et l’Ukraine pour travailler dans la même direction et reprendre le dialogue direct aussi vite que possible » en vue d’une « solution pacifique », écrit le ministère des affaires étrangères chinois.
[…] « L’arme nucléaire ne doit pas être utilisée et il ne faut pas se livrer à une guerre nucléaire. Il faut s’opposer à la menace ou au recours à l’arme nucléaire », stipule le document.
Vendredi 24/2, 0h55
Cher Pacha,
Il y a un an, une paire de jours avant le 24, je vous disais de quitter l’Ukraine. Si vous m’aviez écouté, vous seriez ensemble, avec Olga, quelque part en France, en Suède, ou je ne sais où.
Vous seriez ensemble et en sécurité. Et bien entendu, ce confort n’aurait pu être total, n’aurait pu suffire.
Il y a ici une dizaine de gardiens symboliques autour de ta photo et une flamme brûle quasiment sans interruption depuis un an. Est-ce assez ? Bien sûr que non. Est-ce inutile ? Bien sûr que non.
Toutes les nuits, je répète la même phrase : « pas de mine, pas de balles, pas de bombes, ni pour toi, ni pour tes camarades. Intact, indemne après tout ça. De la chaleur, du confort, de la nourriture. Pas de bombardement sur vos familles ».
Est-ce assez ? Bien sûr que non. Est-ce inutile ? Bien sûr que non.
Ma petite cuisine symbolique ne saurait suffire dans les arrivées de ferrailles. Ma petite cuisine symbolique oppose son petit front symbolique au délire de Putler. Et dans ce coin de pensée magique les vœux de protection suffisent.
Vendredi 24/2, 0h50
Oups. Et Slava Ukraini !
Vendredi 24/2, 0h45
Vote à l’ONU.
« C’est une majorité écrasante de la part de la communauté internationale qui confirme son fort soutien pour l’Ukraine, victime de l’agression russe », s’est réjoui, jeudi soir, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en référence au vote de la résolution des Nations unis appelant au retrait immédiat des troupes russes.
Le Monde
Des écrans affichent le décompte des voix lors de la onzième session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale sur l'Ukraine, au siège de l'ONU à New York, le 23 février 2023. Les Nations unies ont voté à une écrasante majorité jeudi pour exiger que la Russie retire "immédiatement" et "sans condition" ses troupes d'Ukraine, marquant le premier anniversaire de la guerre par un appel à une paix "juste et durable". (Photo de TIMOTHY A. CLARY / AFP)
Vendredi 24/2, 0h40
Message.
Jeudi 23/2, 19h35
Nuc iranien.
La république islamique a directement reconnu l’affirmation de l’IAEA selon laquelle elle aurait enrichi de l’uranium à 84 % de pureté pour la 1ère fois, ce qui placerait la république islamique plus près que jamais du matériel de qualité militaire.
Rebecca Rambar, Twitter
La reconnaissance est venue jeudi de Nour News, un site Web lié au Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, supervisé par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Nour News est sanctionné séparément par le Canada pour avoir « participé à des violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme et perpétué des activités de désinformation pour justifier la répression et la persécution de ses citoyens par le régime iranien » au milieu de manifestations nationales.
[…] Déjà le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a récemment retrouvé le poste de Premier ministre de son pays, menace de prendre des mesures militaires similaires à celles qu’Israël avait précédemment bombardées sur les programmes nucléaires en Irak et en Syrie. Mais alors que ces attaques n’ont vu aucune guerre éclater, l’Iran dispose d’un arsenal de missiles balistiques, de drones et d’autres armes que lui et ses alliés ont déjà utilisés dans la région.
AP News, traduction automatique
Jeudi 23/2, 19h30
Devant l’ambassade de Russie à Londres.
Jeudi 23/2, 0h30
Eau.
32 jours sans véritable pluie en France. Face à la plus longue sécheresse météorologique jamais enregistrée qui devrait s’interrompre mercredi avec le retour des précipitations, des restrictions «soft» vont être adoptées. Tel est pour l’heure le plan du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires Christophe Béchu dans la lutte face à la sécheresse. Interrogé sur franceinfo ce mercredi 22 février matin, le ministre a fait son annonce : une réunion se tiendra lundi 27 février en présence des préfets de chaque territoire afin de mettre en place des mesures de restrictions pour le mois de mars.
[…] Du 21 janvier au 21 février, le cumul des précipitations agrégé sur la métropole a été tous les jours inférieur à 1 mm, soit «la plus longue série depuis le début des mesures en 1959», a souligné Météo France. Un épisode d’autant plus préoccupant qu’il survient en hiver, période de recharge cruciale des nappes phréatiques, et dans un contexte de déficit chronique de précipitations depuis août 2021.
Libération
— Faudra pas construire de nouvelles centrales nuc au bord des fleuves. Et en bord de mer, faudra prévoir une bonne grosse marge. D’accord ?
— D’accord.
Jeudi 23/2, 0h20
Le truc cool avec le nuc, c’est que le niveau de la mer a le temps de monter avant que ça marche.
Helsingin Sanomat a publié la première grande nouvelle concernant le retard d’Olkiluoto 3 en juillet 2006. À cette époque, on pensait que l’utilisation commerciale commencerait en juin 2010.
[…] La construction d’Olkiluoto 3 a commencé en 2005. Il devait initialement être achevé en 2009.
[…] Mardi soir [21 février 2023], une nouvelle a été publiée sur le site de HS qui, malgré son titre laconique, a beaucoup intéressé les lecteurs : « Le démarrage d’Olkiluoto 3 est à nouveau retardé », indiquait le titre. Le texte disait qu’il y avait eu de mauvaises nouvelles concernant l’achèvement du grand réacteur nucléaire tant attendu au début de cet hiver.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Mercredi 22/2, 23h20
Belarus russe : le point de Zerkalo.
Un document prétendument sorti du Kremlin est parvenu à la presse. Il décrit le plan russe pour annexer d’ici 20230 le Belarus.
Les rédacteurs de Yahoo News ont reçu un document sur d’éventuels plans visant à accroître l’influence russe en Biélorussie. Il aurait été fourni par une source de l’administration de Vladimir Poutine. Les journalistes ont partagé cette « fuite » avec Süddeutsche Zeitung, Delfi Estonia, Dossier, The Kyiv Independent, WDR, VSquare, Frontstory, NDR, Expressen et le Centre d’enquête biélorusse.
[…] le principal objectif stratégique de la Russie est de créer un État de l’Union à part entière d’ici 2030. Le document de 10 pages propose des étapes concrètes dans cette direction. Il est divisé en trois blocs de perspectives – court terme, moyen terme et long terme. Pour chacun d’eux, des plans ont été élaborés pour réglementer trois sphères de la vie publique : politique, commerciale, économique et humanitaire.
Investigatebel, traduction automatique
Zerkalo fait le point sur ce plan en trois phases et le compare à la réalité actuelle de la relation entre le Belarus et la Russie.
[Dans le domaine politique et militaire] à court terme, le document définit neuf objectifs politiques. [Pour] trois d’entre eux – « la formation de groupes d’influence pro-russes stables dans l’élite politique biélorusse », « le contrôle du respect des obligations du Bélarus dans le cadre des associations d’intégration promues par la Russie » et « l’intensification des relations transfrontalières et régionales coopération » – il ne s’agit pas d’objectifs spécifiques, mais de processus sans indicateurs de réalisation clairement définis. Il n’est pas possible d’évaluer leur exhaustivité. Les six autres sont assez précis.
[…] 1/ L’objectif de « mener à bien la réforme constitutionnelle aux conditions russes, en exerçant une influence formatrice sur les paramètres du système politique des partis » peut difficilement être considéré comme atteint. […] Quant à « l’influence formatrice sur les paramètres du système politique partisan », il semble qu’elle en soit encore très loin. Une tentative de création d’un parti pro-russe Soyouz s’est soldée en mai 2021 par le refus du ministère de la Justice de l’enregistrer.
[…] 2/ L’objectif de « ratifier l’accord sur la reconnaissance mutuelle des visas » a en effet été pleinement atteint
[…] 3/ L’objectif de « limiter l’influence des forces nationalistes et pro-occidentales en République de Biélorussie » (c’est ainsi que le nom de notre État apparaît dans le document. – Note éd.) peut être considéré comme atteint de manière limitée. Cela a été fait par les mains de Lukashenka lui-même. Les forces opposées au régime, que les auteurs du document qualifient de « nationalistes » et de « pro-occidentales », ont été en grande partie détruites ou évincées du pays, et celles qui restent en Biélorussie sont en fait dans un État clandestin.
[…] 4/ L’objectif de « former et d’approuver un calendrier d’exercices militaires conjoints réguliers des forces armées et des services spéciaux des deux pays » peut être considéré comme atteint.
[…] 5/ L’objectif de « prolonger de 25 ans l’accord sur l’utilisation d’une station de radio dans le village de Vileyka et d’un nœud du système d’alerte aux attaques de missiles dans la ville de Baranovichi » a également été atteint.
[…] 6/ La réalisation de l’objectif consistant à « assurer l’intégration de la BelNPP dans le système énergétique de l’État de l’Union » était un effet secondaire de la complicité de la Biélorussie dans l’agression armée contre l’Ukraine. Ayant perdu l’opportunité de fournir de l’électricité à l’Ukraine après le début de la guerre (les pays de l’UE ont refusé de l’acheter encore plus tôt), Minsk elle-même a forcé la création d’un marché commun de l’énergie avec la Fédération de Russie.
Zerkalo, traduction automatique
[…] Il y a six objectifs politiques à moyen terme dans le document.
L’un d’eux, « l’augmentation maximale du nombre de citoyens biélorusses qui composent des groupes d’intérêts pro-russes stables dans l’élite politique biélorusse « , est également un « processus d’objectif » indéfini sans critère clair de faisabilité.
[…] 2/ L’objectif « d’introduire une procédure simplifiée de délivrance de passeports russes aux citoyens biélorusses afin de créer une couche de Russes en République de Biélorussie intéressés par les aspirations d’intégration des deux pays » a été atteint avant même la création du document reçu par Yahoo. Depuis juillet 2020, le simple fait d’avoir la nationalité biélorusse suffit pour que les citoyens biélorusses obtiennent la nationalité russe.
[…] 3/ L’objectif «d’étendre l’infrastructure de la présence militaire de la Fédération de Russie sur le territoire de la République de Biélorussie» a été atteint. À la veille de l’invasion russe de l’Ukraine et après son début, d’importantes forces russes étaient stationnées en permanence sur le territoire du pays.
[…] 4/ L’objectif «d’empêcher la conduite en Biélorussie (encore une fois, le libellé du document. – Ed.) d’exercices avec la participation d’unités de pays membres de l’OTAN» a été atteint. Désormais, il est même impossible d’imaginer une répétition de la situation qui s’est développée en mars 2020, lorsque des parachutistes biélorusses se sont entraînés près de Vitebsk avec les bérets verts britanniques.
[…] 5/ L’objectif de « développement et mise en œuvre de mesures globales pour assurer la sécurité de l’information de l’État de l’Union, l’unification de la législation dans ce domaine » n’a pas encore été atteint. [c’est en cours]
[…] 6/ L’objectif de « mettre en œuvre des efforts conjoints pour contrer le renforcement des troupes de l’OTAN en Europe de l’Est, l’expansion de l’Alliance à l’Est et le déploiement de systèmes de défense antimissile dans la région » a échoué. Depuis la création possible du document, la Suède et la Finlande ont déclaré leur désir de rejoindre l’OTAN, l’Alliance de l’Atlantique Nord a créé des groupements tactiques multinationaux supplémentaires en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.
Zerkalo, Op. Cit.
L’article évalue les autres mesures envisagées dans les domaines économiques et culturels. Mais note également que le document présente « des bizarreries » : le Belarus est mentionné sous diverses appellations et des mesures paraissent anachroniques, « c’est-à-dire des objectifs « non adaptés » à un document créé à l’automne 2021 »
[Par exemple] la mutuelle reconnaissance des dipômes universitaires s’est en fait produit beaucoup plus tôt. […] Cela inclut également la procédure simplifiée de délivrance de passeports russes aux Biélorusses, qui était en pratique jusqu’au moment supposé de la création du document.
Zerkalo, Op. Cit.
Que le document soit véridique ou pas, on visualise aisément le paradoxe biélorusse : une souveraineté portée à bout de bras par l’autocratie de Lokachenko. Dans la logique russe du moment, on imagine sans peine qu’elle serait la réaction du Kremlin face à un Belarus démocratique. Les Russes envahissent pour bien moins que ça.
Mercredi 22/2, 22h00
Cher Monsieur Budanov,
J’avais d’abord pensé adresser ma petite requête à Monsieur Zelensky, mais — pardonnez-moi — même si votre nom est nettement moins connu, il m’a finalement semblé que vous seriez plus à même d’actionner les petits boutons qu’il faut.
Alors voilà. Depuis quasiment un an que je compile ma petite chronique, il m’a paru légitime de marquer le coup. Après tout, c’est un anniversaire, le moment de lancer des vœux pour la sauvegarde de l’Ukraine et d’envoyer des cadeaux sympas. Permettez-moi donc de solliciter la réalisation d’un bon truc symbolique, je veux dire, la dissolution du pont de Kertch.
Ne pensez-vous pas qu’il est temps d’ouvrir vos biolabs et de lâcher les bactéries cimentophages et bitumophiles que vous cultivez dans l’ombre ? Pas d’explosion, pas de drame, mais la fébrilité microscopique d’un bon appétit sur l’arrogant crampon russe. Croutch, croutch, croutch. Un nuage de poussière et puis voilà.
J’ai hâte.
Avec espoir.
PS Ou alors avec les castors bioniques que vous élevez à Tchernobyl (je le sais, c’est Medvedev qui me l’a dit). Ou sinon, tant pis, avec des bombes sales lustrées par des pédophiles satanistes (j’en frémis tellement c’est beurk).
Mercredi 22/2, 21h25
Fin de match.
Vous dites que la fin de la guerre est proche. Comment voyez-vous l’architecture de la paix, et l’avenir de la Russie ?
La Russie va être forcée de retirer ses troupes du territoire ukrainien sous la pression militaire [ukrainienne], sous la pression de processus politiques internes à la Russie, et sous la pression de la diplomatie [internationale]. La Russie sera forcée d’effectuer ce retrait bientôt, sinon cela mènera à l’effondrement du régime russe. Elle n’a pas d’autre solution. Les Russes ont eu une chance de sortir calmement d’une situation qu’ils ont eux-mêmes créée. Ils n’ont pas voulu s’arrêter. Ils ont choisi la voie de l’escalade. Cela leur pose des problèmes.
Ensuite, des temps très difficiles attendent la Russie. La question de l’architecture politique et sécuritaire de cette région, qui va de l’Europe de l’Est à la partie asiatique de la Russie, se posera. Potentiellement, cela peut changer la configuration politique et territoriale de la Fédération de Russie. Et ce n’est pas une question de décennies, cela peut aller vite. Le monde n’a pas besoin d’une Fédération de Russie telle qu’elle existe aujourd’hui, et qui menace le monde entier. Et, à part la menace nucléaire, la Russie n’a rien d’autre à proposer. Nul n’a besoin de cette menace. La Russie va devoir changer.
Le Monde, entretien avec Kyrylo Boudanov, chef du renseignement militaire ukrainien
Mercredi 22/2, 21h20
Le dessin de presse est gratiné après la performance de Putler sur l’état de la nation.
Mercredi 22/2, 21h15
Il y a eu d’autres blessés parmi ses collègues, mais Pacha va bien, ça va.
Je travaille, je lis, je fais le ménage dans la maison, je m’occupe l’esprit.
Olga, par téléphone
Mercredi 22/2, 21h10
Dans la série Je crois que je régie mon environnement, la Moldavie
Le président Vladimir Poutine a révoqué mardi un décret de 2012 qui sous-tendait en partie la souveraineté de la Moldavie dans la résolution de l’avenir de la région de Transnistrie – une région séparatiste soutenue par Moscou qui borde l’Ukraine et où la Russie maintient des troupes.
Reuters, traduction automatique
Mercredi 22/2, 9h15
Plan de paix chinois.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il n’avait vu aucun plan de paix officiel de la Chine. Il a dit qu’il comptait sur le soutien international pour la propre formule de paix de l’Ukraine.
[…] « Nous attendons avec impatience de recevoir le texte, car ce n’est pas un endroit où vous pouvez sauter aux conclusions simplement en entendant de quoi parle le plan. Nous devons découvrir tous les détails. Une fois que nous aurons reçu le document, nous l’étudierons attentivement et tirerons des conclusions », a déclaré Kuleba.
CNN, traduction automatique
Kuleba avait annoncé mardi avoir reçu les points-clés du plan de paix chinois. J’imagine que ces clés n’allaient pas dans les bonnes serrures.
Mercredi 22/2, 2h00
Rien de neuf.
Rien de neuf dans le discours de Putler. Sauver les Ukrainiens d’eux-mêmes en cassant leurs vies et leurs maisons. Toujours le même délire.
Pacha est sur le front à surveiller la neige et les pluies de ferrailles.
Mardi 21/2, 23h55
Grand-messe de Biden à Varsovie.
Le président américain a tenu également à réagir au discours de Poutine et à s’adresser au peuple russe : « Les Etats-Unis et l’Europe ne cherchent pas à détruire la Russie. L’Occident ne souhaitait pas attaquer la Russie comme Poutine l’a dit. Les citoyens qui souhaitent vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas nos ennemis. Cette guerre n’est pas une nécessité, elle est une tragédie. C’est une guerre choisie. Chaque jour de guerre est le choix de Poutine. Il pourrait mettre fin à la guerre d’un seul mot simple. Si la Russie cesse d’envahir l’Ukraine, la guerre prendrait fin. »
Le Monde
L’année prochaine, j’accueillerai tous les membres de l’OTAN pour notre 24ᵉ sommet aux Etats-Unis. Ensemble, nous célébrerons le 75ᵉ anniversaire de la plus grande alliance défensive du monde, l’OTAN. Et que cela soit bien clair, l’article 5 est solide. Chaque membre de l’OTAN le sait et la Russie le sait aussi : une attaque contre un membre est une attaque contre tous ses membres. C’est un serment sacré. Ce qui nous attend, ce n’est pas simplement de mener une guerre, mais aussi de défendre nos valeurs et le monde que nous souhaitons construire. »
Le Monde
Mardi 21/2, 23h50
Grand-messe de Poutine à Moscou.
Putler s’adressait à la nation. L’Occident est décadent et la Russie, malgré son grand fond pacifique, n’a pas eu d’autre choix que de résister par les armes à l’attaque de l’Otan et tout ça. On peut suivre le fil de ce discours de deux heures sur Meduza.
Le président russe a disserté une nouvelle fois, longuement, sur « l’agression » subie par la Russie et les méfaits de l’Occident. Celui-ci porte « l’entière responsabilité du déclenchement du conflit, de son escalade et de l’augmentation du nombre de victimes », au même titre que « le régime de Kiev ». La logique de M. Poutine est connue : les Occidentaux, « après des siècles de colonialisme, d’hégémonie et de diktats », veulent « en finir une fois pour toutes avec nous » et tentent pour cela de « transformer l’Ukraine en une anti-Russie ».
Le Monde
Concernant le nuc :
La Russie suspend sa participation au traité New Start, mais ne s’en retire pas.« La Russie entend conserver une approche responsable et continuera, pendant la durée de vie du traité, de respecter strictement les limites quantitatives des armes stratégiques offensives », selon un communiqué du ministère des affaires étrangères russe. M. Poutine a également appelé le ministère de la défense et l’agence fédérale de l’énergie atomique, Rosatom, à se tenir « prêts pour des tests d’armes nucléaires » si les Etats-Unis en réalisaient en premier.
Le Monde
Je pense que l’histoire du retrait de ce traité a été incluse dans le discours de Poutine après la visite de Biden. Le but était en quelque sorte de renforcer le message, car lui-même était incolore, ne contenait rien de nouveau. Et aucune réponse n’a été donnée à ces questions fondamentales qui inquiètent les gens en Russie, en Ukraine et en Occident. Il n’a pas été annoncé quels plans la Russie a, ce qu’elle va faire, s’il y aura une aggravation de la situation, note Fridman. – Je comprends que dans la dernière partie du message, le bâton nucléaire a été sorti, les prochaines menaces nucléaires, pour montrer que la Russie ne peut pas être vaincue. Ce dernier traité sur le contrôle mutuel des armes nucléaires et la réduction de l’arsenal est soigneusement suspendu par Poutine, et non rompu.
[…] Il est surprenant qu’il ne comprenne pas : un tel outil ne fonctionne pas. Les politiciens russes parlent tout le temps d’armes nucléaires, mais cela n’a aucun effet. Non seulement l’aide à l’Ukraine ne diminue pas, mais elle augmente également. Et la rhétorique en Occident se durcit. Autrement dit, l’influence de toute cette composante nucléaire est contre-productive. Et pourtant, ils continuent de le faire et renforcent ainsi leur image de pays très dangereux pour le monde entier.
Zerkalo, Alexander Fridman, traduction automatique
Mardi 21/2, 21h40
Moldavie.
La Fédération de Russie prévoit de s'emparer de l'aéroport de Chișinău pour transférer des troupes, - Le Premier ministre moldave Dorin Recean. (traduction automatique] [Nexta ne cite pas sa source]
La République de Moldavie cherche à adhérer à l’Union européenne, mais l’État est plus pauvre que tous les autres États européens et doit résoudre les questions liées à sa région russophone séparatiste de Transnistrie avant l’adhésion, et de plus, la Russie a déclaré considérer comme un casus belli toute atteinte au statu quo et, pour prévenir tout changement, entretient un corps militaire en Transnistrie.
Wikipedia
“L’intensification de la coopération militaire et technique entre la Moldavie et l’Otan compromet la sécurité de ce pays.” C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, à l’agence de presse affiliée au Kremlin, Ria Novosti. L’homme politique russe a estimé que recevoir des armes occidentales ou même de déployer des troupes de l’alliance atlantique ne protégera pas militairement Chisinau, capitale de la Moldavie. Au contraire, Mikhaïl Galouzine a affirmé que cet État situé entre la Roumanie et l’Ukraine se rapproche de plus en plus d’une catastrophe et a enjoint la Moldavie à “ne pas répéter la triste expérience de Kiev”.
Capital, 27 décembre 2022
La République de Moldova, dont la neutralité est inscrite dans la Constitution, cherche néanmoins à se rapprocher des institutions euro-atlantiques et à s’aligner sur leurs normes. L’OTAN respecte pleinement la neutralité constitutionnelle du pays.
[…] En 2022, au sommet de Madrid, les Alliés ont adopté un train de mesures de soutien spécifiquement destinées à aider la République de Moldova à renforcer sa résilience et la préparation de son secteur civil. Ces mesures permettront également d’assister le pays dans l’exécution de ses propres plans de développement et de modernisation à long terme des secteurs de la sécurité et de la défense.
NATO, relation avec la république de Moldova
Le président américain Joe Biden a rencontré mardi à Varsovie la présidente moldave Maia Sandu.
Cela survient quelques jours après que le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis étaient « profondément préoccupés » par les efforts de la Russie pour déstabiliser le gouvernement moldave. Sandu a également déclaré la semaine dernière que la Russie préparait un coup d’État en Moldavie.
CNN, traduction automatique [ajout du 22/2, 9h20]
Si les Russes bougent en Moldavie, que fera l’OTAN ?
Mardi 21/2, 19h00
Fin de l’IRSN.
On se demandait qui voulait sauver l’IRSN et pourquoi le gouvernement français s’engageait aujourd’hui dans cette réforme. Valérie a lu le compte-rendu de l’audition par nos Parlementaires du président de l’ASN, Bernard Doroszczuk, et d’autres acteurs du secteur de la sureté nuc.
Annoncée par communiqué, la fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire interroge les spécialistes du secteur comme les parlementaires, qui se sont penchés sur le sujet lors d’une audition. Confiant, le président de l’ASN, Bernard Doroszczuk, défend cette réorganisation.
Public Sénat
Valérie pointe la conclusion du compte-rendu :
Le président de l’ASN voit notamment « un avantage d’une telle organisation » : « La capacité globale à appuyer le gouvernement en situation d’urgence. Aujourd’hui, nous avons un système fractionné. […] L’IRSN établit un diagnostic de la situation, […] le résultat est donné à l’ASN, qui est en contact avec le gouvernement », explique-t-il. « Ce n’est pas réaliste en cas de crise », assure-t-il, préférant « avoir une approche mieux intégrée de la gestion des situations de crise ». Autrement dit, selon l’ASN, le système actuel n’est pas adapté en cas d’accident nucléaire majeur…
Op. Cit.
Mardi 21/2, 14h25
Géographie confusante.
Si les premier temps de l’Opération Militaire Spéciale ont été plus difficiles que prévu c’est parce que notre État Major avait, par erreur, réalisé l’ensemble du plan sur la carte du Kazakhstan, qui ressemble de loin à l’Ukraine. Heureusement depuis janvier tout est corrigé.
Injustice.
J’ai fourni plus de chars à l’Ukraine que quiconque, mais je n’ai pas reçu d’invitation à Kiev.
Dark Poutine, Twitter, traduction automatique
Mardi 21/2, 14h15
Un an de guerre en Ukraine et tous les trains n’arrivent pas à l’heure…
Je tiens également à m’excuser d’avoir enfreint notre OTP (On Time Performance) hier. Nous avons dû retarder certains de nos trains pour céder la place à RailForceOne . C’était douloureux pour moi et mon équipe, mais je devais le faire. Ainsi, seuls 90 % de nos trains sont arrivés à l’heure hier. Je m’excuse.
Alexandre Kamychine, Faire fonctionner les chemins de fer ukrainiens dans les délais, Twitter
Mardi 21/2, 14h05
Plan de paix chinois : suspens.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Kuleba a déclaré qu’un représentant de la Chine avait partagé avec la partie ukrainienne les points clés du plan de paix chinois.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mardi 21/2, 14h00
Propaganda.
Mardi 21/2, 10h40
Tellurisme politique : faire et défaire.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a raison de dire que ce séisme est la catastrophe du siècle. Reste que son gouvernement endosse une immense responsabilité dans l’ampleur des pertes humaines et matérielles.
[…] Le parti de M. Erdogan est arrivé au pouvoir fin 2002. A la faveur du séisme de Marmara, qui a frappé le pays en 1999, et des scandales de corruption qui ont suivi, il a évincé la coalition gouvernementale de l’époque. Ainsi, d’une certaine façon, l’AKP [le parti présidentiel] a bâti son pouvoir sur les ruines du tremblement de terre de 1999.
[…] Depuis 2002, l’AKP a accordé une dizaine d’amnisties générales dans le secteur de la construction. Chacune permet aux particuliers qui possèdent des logements non conformes de régulariser leur situation, moyennant le paiement de droits.
[…] L’amnistie de 2018 a légalisé des bâtiments édifiés sans permis de construire et qui ne respectaient pas les réglementations en matière de sécurité incendie et sismique. Du reste, les quelque 40 milliards de dollars (37 milliards d’euros) de taxes antisismiques collectées depuis 2002 et les profits massifs générés par ces amnisties ont été détournés et utilisés dans la plus complète opacité.
[…] Non seulement l’AKP a creusé la tombe de millions de personnes lors de ces deux décennies de corruption et d’incurie, mais il a aussi failli dans sa gestion, lente et inefficace, de la catastrophe. Par exemple, pendant deux journées entières, les équipes de secours n’ont pas pu se rendre dans la province du Hatay, dont les routes, le port et l’aéroport avaient été endommagés. Les bureaux de la section locale de l’Autorité de gestion des catastrophes et des urgences (AFAD) s’étaient également effondrés.
Le Monde, Mashuq Kurt est professeur assistant de sociologie au département de droit et de criminologie du Royal Holloway, à l’université de Londres.
Mardi 21/2, 10h30
Je me dis.
Imagine, la guerre s’arrête demain, Poutine est capturé, jugé, emprisonné. Il a 70 ans. Il mange des nouilles pendant quelques années, écrit ses mémoires et meurt d’un truc de son âge.
Il se trouvera bien une ou deux factions russes pour en faire l’icône d’une nostalgie hargneuse. La Russie, quoi qu’elle soit devenue, paye pendant quelques décennies.
Conclusion : il est raisonnable d’empêcher les autocrates.
Et bien entendu, ma petite hypothèse est ultra favorable.
Mardi 21/2, 1h30
Zapo. Les inspecteurs de l’AIEA sont bloqués par les Russes.
Le directeur général Rafael Mariano Grossi a appelé aujourd’hui toutes les parties concernées à déployer des efforts constructifs pour faciliter la rotation, déjà retardée ce mois-ci, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vers et depuis la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP), où ils mènent des activités pour aider assurer la sûreté et la sécurité nucléaires pendant le conflit militaire actuel.
[…] une rotation prévue des trois experts de l’ISAMZ présents au ZNPP depuis début janvier est retardée depuis plus de deux semaines maintenant, l’équipe de remplacement étant déjà en Ukraine.
AIEA, Mise à jour 147, 20 février
Mardi 21/2, 1h15
Peinture finlandaise.
L’artiste visuel Kaj Stenvall était assis dans une voiture sur le chemin de Turku à Tampere lorsque l’invasion russe de l’Ukraine a commencé en février 2022. […] Stenvall a commencé à peindre des œuvres commentant la guerre d’agression russe. Au début de la guerre, ils naissaient deux à trois fois par semaine. […] « J’utilise le personnage de Poutine comme point de départ, j’y connecte des choses et déballe l’anxiété et la douleur que les gens ressentent lorsqu’ils doivent regarder quelque chose comme ça […]
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Lundi 20/2, 21h35
Changement de paradigme.
C’est le président américain. Il a fait un voyage sans précédent dans une zone de guerre, une où il n’y a pas de troupes américaines pour le protéger. Et oui, il est vieux. Mais il y est allé quand même.
[…] La Maison Blanche affirme que la planification a commencé il y a des mois et que la visite fait en fait partie d’un package, un groupe de déclarations conçues pour envoyer un message unique. La première partie est intervenue dans le discours de la vice-présidente Kamala Harris à la conférence de Munich sur la sécurité le week-end dernier, lorsqu’elle a déclaré que « les États-Unis ont officiellement déterminé que la Russie a commis des crimes contre l’humanité » et que la Russie sera tenue responsable des crimes de guerre en Ukraine. Le prochain sera livré à Varsovie, demain : l’Amérique continuera à se tenir aux côtés de la Pologne et du reste de l’alliance de l’OTAN, et aucun territoire de l’OTAN ne sera laissé sans défense.
[…] Le message d’aujourd’hui concerne l’Ukraine elle-même : malgré une année de guerre brutale, Kiev reste une ville libre.
[…] Poutine pense qu’il gagnera non pas grâce à sa supériorité technologique, ni grâce à de meilleures tactiques ou à des soldats mieux entraînés, mais simplement en survivant à une alliance occidentale qu’il croit toujours faible, divisée et facilement sapée. Il estime qu’il a plus de monde, plus de munitions et surtout plus de temps : que les Russes peuvent endurer un nombre infini de pertes, que les Russes peuvent survivre à une quantité infinie de souffrances économiques.
[…] À Munich le week-end dernier, il était clair que beaucoup n’ont pas encore accepté que le continent soit vraiment en guerre. La première ministre estonienne, Kaja Kallas, m’a dit qu’elle craignait que ses collègues espèrent secrètement « que ce problème disparaisse de lui-même », que la guerre se termine avant que des changements profonds ne soient nécessaires, avant que leurs industries de défense ne soient modifiées.
[…] La visite de Biden à Kiev vise à offrir un contraste vivifiant et un message différent : si le président américain est prêt à prendre ce risque personnel, si le gouvernement américain est prêt à investir cet effort, alors le temps n’est pas du côté de la Russie après tout. Il avertit tout le monde, y compris les ministères de la défense et les industries de la défense, que le paradigme a changé et que l’histoire a changé. L’ancienne « normalité » ne revient pas.
The Atlantic, Anne Applebaum, traduction automatique
Lundi 20/2, 21h05
Apprendre du passé.
Les accords de Munich sont signés entre l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie représentés respectivement par Adolf Hitler, Édouard Daladier, Neville Chamberlain et Benito Mussolini (ce dernier s'étant commis en intermédiaire) à l'issue de la conférence de Munich du 29 au 30 septembre 1938. Le président tchécoslovaque, Edvard Beneš, et le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, Joseph Staline, ne sont pas invités. Ces accords ont pour but de régler la crise des Sudètes mais indirectement scellent la mort de la Tchécoslovaquie en tant qu'État indépendant. Ils permettent à Hitler d'annexer les régions tchécoslovaques peuplées majoritairement d'Allemands. Wikipedia
Lundi 20/2, 21h00
Ne plus lésiner.
[…] l’un des principaux enseignements de l’année écoulée est que le risque d’escalade est exagéré. L’Ukraine est dans une guerre défensive pour reconquérir son propre territoire. Quant à l’autocrate russe, il n’a plus rien d’autre à escalader que la main-d’œuvre et les armes nucléaires. Si l’Occident arme adéquatement l’Ukraine, il ne peut pas gagner avec le premier et il est très peu probable qu’il recoure au second, ce qui aliénerait son allié le plus important, la Chine. Une frappe nucléaire tactique de la Russie serait l’un des plus grands actes d’auto-immolation stratégique de l’histoire, cimentant le statut de paria de la Russie pendant des décennies.
[…] L’objectif crucial devrait être de fortifier l’Ukraine afin que la guerre injustifiée de la Russie soit comprise par les dictateurs comme un récit édifiant – et non comme un modèle pour refaire le monde à leur goût.
The Washington Post, traduction automatique
Lundi 20/2, 20h45
Pacha va bien, intact. Les conditions météorologiques étaient difficiles, il neigeait, il pleuvait. Le moral est bon. Les siens vont bien, Zhenia [Genia] a été opéré, pas de risques pour sa vie
Olga, Viber
Lundi 20/2, 16h00
Potus à Kiyv : les Russes font la gueule.
Le vétéran de l’armée russe et ancien officier du Service fédéral de sécurité (FSB), Igor Girkin, a déclaré [ironiquement] que Biden pourrait être emmené jusqu’à Bakhmut et que rien ne lui arriverait.
« Biden à Kiev (orthographe russe). Humiliation démonstrative de la Russie », a écrit le journaliste russe Sergueï Mardan sur sa chaîne Telegram. « Des histoires d’hypersoniques miraculeuses peuvent être laissées aux enfants. Tout comme des sorts sur la guerre sainte que nous menons avec tout l’Occident. « Je suppose qu’il y a des pauses déjeuner dans une guerre sainte », a-t-il ajouté.
Un compte Telegram géré par les membres de l’armée et de la marine russes, Zapiski michmana Ptichkina, a noté ironiquement que Biden avait atteint Kiev avant le président russe Vladimir Poutine.
CNN, traduction automatique
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité du président Biden, a affirmé à la presse que les Etats-Unis avaient averti la Russie de la visite du président américain, Joe Biden, en Ukraine en amont de son départ. Et ce, afin d’éviter tout conflit
Le Monde
CNN – Le président américain Joe Biden marche à côté du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant la cathédrale Saint-Michel à dôme doré lors de son arrivée pour une visite à Kiev, le 20 février 2023. – Joe Biden a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans la capitale ukrainienne, lors de sa première visite dans le pays depuis le début du conflit. (Photo de Dimitar DILKOFF / AFP)
Lundi 20/2, 15h45
Grignotage.
On assiste aujourd’hui davantage à une stratégie du grignotage de la part de la Russie, qui pousse les défenses ukrainiennes par des vagues de soldats peu ou mal formés, peu ou pas accompagnés de blindés, avec souvent le seul soutien de son artillerie. Cette stratégie peut avoir des effets à long terme, mais il semble difficile qu’elle produise des effets spectaculaires à court terme.
Le Monde, Live, tchat avec Cédric Pietralunga, journaliste chargé des questions de défense
Chinoiseries.
Jusqu’ici, aucune arme en provenance de Chine n’a en tout cas été trouvée sur le champ de bataille, à la différence des drones iraniens par exemple.
Au-delà des accusations des uns et des autres, certains analystes estiment que la Chine n’a pas intérêt à participer au conflit, en tout cas activement. Les exportations de biens et services, principalement en direction des pays occidentaux et du Japon, représentent 20 % du PIB de la Chine. Les investissements étrangers sont également un moteur important de l’économie chinoise. Autrement dit, les pays occidentaux et la Chine dépendent les uns des autres, ce qui est un frein à un éventuel conflit ouvert.
Le Monde, Live, tchat avec Cédric Pietralunga
Nuc.
Frapper un pays non doté avec une arme nucléaire serait en effet une remise en cause de la doctrine non écrite qui veut qu’une bombe atomique, même tactique, ne peut être utilisée contre un pays qui n’en est pas doté. Si la Russie venait à frapper l’Ukraine avec une arme nucléaire, ce serait ouvrir la porte aux demandes de nucléarisation de pays non dotés, comme la Corée du Sud, Taïwan, etc. Et cela, aucun des pays dotés n’en veut.
Le Monde, Live, tchat avec Cédric Pietralunga
Lundi 20/2, 10h45
Iran.
La semaine dernière, les contrôleurs internationaux de l’énergie atomique en Iran ont détecté de l’uranium enrichi à des niveaux juste inférieurs à ceux nécessaires à la fabrication d’une arme nucléaire, selon deux diplomates de haut rang, soulignant le risque que les activités atomiques incontrôlées du pays ne déclenchent une nouvelle crise.
L’Agence internationale de l’énergie atomique tente de clarifier comment l’Iran a accumulé de l’uranium enrichi à 84 % de pureté – le niveau le plus élevé trouvé par les inspecteurs dans le pays à ce jour, et une concentration inférieure de seulement 6 % à ce qui est nécessaire pour une arme. L’Iran avait précédemment déclaré à l’AIEA que ses centrifugeuses étaient configurées pour enrichir l’uranium à un niveau de pureté de 60 %.
Les inspecteurs doivent déterminer si l’Iran a produit intentionnellement cette matière ou si la concentration est une accumulation involontaire dans le réseau de tuyaux reliant les centaines de centrifugeuses à rotation rapide utilisées pour séparer les isotopes. C’est la deuxième fois ce mois-ci que les inspecteurs détectent des activités suspectes liées à l’enrichissement.
Bloomberg, traduction Deepl
Dimanche 19/2, 13h10
Michel Goya tend à confirmer que la « nouvelle offensive russe » annoncée ces dernières semaines n’a pas grand chose de neuf : elle montre simplement que les Russes sont disposés à consommer ce dont ils ne manquent pas (encore) : une masse de concitoyens.
En tenant compte de la médiocrité tactique de ses éléments de manœuvre mais de la supériorité de sa puissance de feu, et arguant de l’impossibilité de percer, le commandement russe exerce un martelage de la ligne de front avec un échelon unique. Cela ressemble quand même furieusement à l’opération Donbass 1 d’avril à début juillet, avec simplement plus d’hommes à sacrifier.
La voie de l’épée, Michel Goya, L’offensive d’hiver – Face B
Commentaire (parmi tant) :
Mis à part les missiles longue portée dont ne dispose pas (encore) l’Ukraine, la Russie semble passée du mode pilonage et déluge de bombardements au mode économie des munitions au détriment de ses hommes qu’elle envoie – mal ou pas armés – par vagues entière afin de découvrir où sont les postes ukrainiens et/ou amener ses derniers à vider leur stocks…la Russie economise ses munitions mais pas ses soldats.
La voie de l’épée, Laure H, 18 février 2023 à 21:44
Dimanche 19/2, 13h00
Corée du Nord.
Cette photo fournie par le gouvernement nord-coréen montre ce qu'il considère comme un essai de lancement d'un missile balistique intercontinental Hwasong-15 à l'aéroport international de Pyongyang, à Pyongyang, en Corée du Nord, le samedi 18 février 2023. Les journalistes indépendants n'ont pas eu accès à la couverture de l'événement décrit dans cette image distribuée par le gouvernement nord-coréen. Le contenu de cette image est tel qu'il est fourni et ne peut être vérifié de manière indépendante. Le filigrane en langue coréenne sur l'image, tel que fourni par la source, indique : "KCNA" qui est l'abréviation de Korean Central News Agency. (Agence centrale de presse coréenne/Korea News Service via AP)
Le doute est maintenant levé : la Corée du Nord a confirmé, dimanche 19 février, avoir tiré, la veille, un missile balistique intercontinental (ICBM) en signe d’avertissement commun aux Etats-Unis et à la Corée du Sud. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a ordonné samedi à 8 heures locales (minuit, heure de Paris) de procéder à un « exercice de lancement » surprise.
[…] Selon Ankit Panda, expert en sécurité établi aux Etats-Unis, le test de samedi est d’une importance considérable, car le tir « a été ordonné le jour même, il ne s’agit donc pas d’un “essai” traditionnel mais d’un exercice ».
Cet exercice semble être « une manière pour Kim de dire aux Etats-Unis et à la [Corée du Sud] que son pays continue à améliorer ses compétences en matière de missiles balistiques en vue d’une utilisation éventuelle dans un scénario en temps réel », observe Soo Kim, ancienne analyste de la CIA. […]
Le Monde
Dimanche 19/2, 0h55
Je me souviens.
Dimanche 19/2, 0h50
Echec.
Une victoire des troupes ukrainiennes dans le conflit actuel face à Moscou est « la pré-condition de la démocratie en Russie », a expliqué aujourd’hui Garry Kasparov, ancien champion du monde d’échecs et opposant à Vladimir Poutine.
En marge de la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne, M. Kasparov participait à une table ronde consacrée au « futur démocratique » russe avec d’autres opposants au régime actuel.
« La libération du fascisme de Poutine passe par l’Ukraine. Les Russes vivent dans une bulle. Ça ne peut pas être brisé à moins que l’idée d’empire s’effondre, grâce à une défaite militaire », a martelé M. Kasparov, qui a quitté la Russie il y a une dizaine d’années. Selon lui, « la guerre sera perdue quand ils auront conscience qu’ils perdent la guerre », et non en fonction de gains et pertes de territoires. Il a ainsi appelé les Occidentaux à poursuivre leur aide : « Aucune dépense n’est excessive pour l’Ukraine ».
Le Monde
Dimanche 19/2, 0h35
La Chine a un plan.
Pékin est prêt à présenter sa proposition de paix pour l’Ukraine, a annoncé samedi son chef de la diplomatie lors de la conférence de Munich sur la sécurité, dans une rare remarque qualifiant le conflit ukrainien de guerre.
[…] De nombreux dirigeants de l’Union européenne à Munich restent méfiants quant aux intentions de Pékin, alors que Wang a appelé les pays européens à changer leur approche de la guerre.
Le vice-président américain Kamala Harris a déclaré samedi que les États-Unis étaient « troublés » par le soutien continu de la Chine à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
CNN, traduction automatique
CNN - Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, prend la parole lors de la Conférence sur la sécurité de Munich 2023 (CSM), le 18 février 2023 à Munich, en Allemagne. La Conférence sur la sécurité de Munich rassemble des dirigeants et des acteurs de la défense du monde entier et se déroule du 17 au 19 février. La guerre actuelle de la Russie en Ukraine domine l'ordre du jour. (Photo par Johannes Simon/Getty Images) - traduction Deepl
Dimanche 10/2, 0h30
Quelqu’un peut-il expliquer au Kremlin la différence entre un pays et une province ?
Moscou est mécontent que la Moldavie semble se rapprocher de l’Union européenne, rapportent les médias d’État russes, alors que les États-Unis craignent de plus en plus que la Russie ne tente de déstabiliser le petit pays d’Europe de l’Est.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré samedi que Moscou restait ouverte à un dialogue « constructif et pragmatique » avec le gouvernement moldave à Chișinău, selon l’agence de presse d’Etat russe TASS.
« Malheureusement, le cap de Chișinău vers la Russie ne changera probablement pas », a-t-elle poursuivi.
Le parlement moldave a approuvé cette semaine un gouvernement pro-occidental.
CNN, traduction automatique
Dimanche 10/2, 0h25
WWIII – Un an plus tard, c’est dit.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le vice-président américain Kamala Harris ont convenu lors de leur rencontre à la Conférence de Munich sur la sécurité que la guerre en Ukraine est à l’échelle mondiale.
« Ils ont convenu que la guerre de Poutine en Ukraine est une guerre mondiale, à la fois en termes d’impact sur la sécurité alimentaire et énergétique et en termes d’implications pour les normes internationalement acceptées telles que la souveraineté. Le Premier ministre et vice-président Harris a condamné les pays qui ont soutenu politiquement et militairement les efforts de Poutine », selon un porte-parole de Downing Street.
CNN, traduction automatique
Dimanche 10/2, 0h20
Nouvelle éjaculation nord-coréenne. Bravo.
La Corée du Nord a tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) qui a parcouru 6 200 km et a atteint une altitude de 1 080 km. Le missile a volé durant 71 minutes.
Dimanche 19/2, 0h05
Le problème, avec cette chorégraphie ? A aucun moment les garçons ne lèvent la tête. Et pourquoi ça ? Parce que les papas n’ont pas eu trop le temps de leur dire que les grenades tombent du ciel, au 21e siècle.
Russie : Le club sportif militaire "Paratrooper" a fait 1 "démonstration" à la Maternelle n°11 Lesnaya skazka (55.17190, 36.65863) à Balabanovo (Kalouga), pour la "Journée du défenseur de la patrie", 16 février.
Samedi 18/2, 23h50
Offensive du doigt.
Samedi 18/2, 23h45
Les Européens, réunis à Munich, multiplient les déclarations.
La Pologne lancera un centre de réparation des chars Leopard, a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, lors de la conférence de Munich sur la sécurité.
Nexta, Twitter, traduction automatique
« Le Royaume-Uni sera le premier pays à fournir à l’Ukraine des armes à longue portée » – . #Premier ministre britannique Rishi Sunak
Nexta, Twitter, traduction automatique
La Finlande envisage de rejoindre l’OTAN sans la Suède, a déclaré le ministre de la Défense Mikko Savola.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mais à Vienne, le 17 février, la première ministre finlandaise, Sanna Marin, a déclaré :
Il n’y a « aucun changement » dans le désir de la Finlande et de la Suède de rejoindre l’OTAN « simultanément »
« Nous avons envoyé un message très clair : nous voulons nous unir à la Suède. En même temps, ce n’est pas seulement parce que nous sommes de bons voisins et de bons partenaires. Cela a aussi à voir avec des questions très concrètes », a déclaré Marin à Christiane Amanpour, présentatrice internationale en chef de CNN, lors de sa participation à un panel à la Conférence de Munich sur la sécurité.
CNN, traduction automatique
Samedi 18/2, 23h35
Les États-Unis ont remplacé la Russie dans le conflit entre Bakou et Erevan.
Pashinyan et Aliyev s’entretiennent pour la première fois depuis des mois L’Arménie est prête à signer un accord entre Erevan et Bakou « qui garantira réellement la paix et la stabilité à long terme dans la région », a déclaré le Premier ministre Nikol Pashinyan après la conférence de Munich sur la sécurité.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré qu’il y avait eu des progrès dans les discussions, bien qu’il les ait qualifiées d' »insuffisantes ». La réunion s’est tenue avec la participation du secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Samedi 18/2, 23h30
Dans la série « voix de Moscou ».
Nexta - Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dans son discours annuel à la nation, a de nouveau appelé à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine et à une transition vers des négociations de paix. Dans le même temps, Budapest n'a pas l'intention de renoncer à ses liens économiques avec Moscou , a ajouté Orban. (traduction automatique)
« Le gouvernement hongrois ne juge pas réaliste l’idée selon laquelle la Russie serait une menace pour la sécurité de la Hongrie ou de l’Europe », a déclaré le dirigeant nationaliste dans son discours annuel sur l’état de la nation, dénonçant une Europe « en guerre indirecte avec la Russie ». « Nous n’avons plus qu’un choix : rester en dehors de la guerre. Ce ne sera pas facile en tant que membre de l’OTAN et de l’UE, car là-bas, tout le monde est pour la guerre », [a estimé le premier ministre hongrois Viktor Orban]
[…] Depuis le début du conflit, le gouvernement de M. Orban maintient une position ambiguë, se gardant de critiquer le président russe, Vladimir Poutine. M. Orban, qui entretenait des liens étroits avec le chef du Kremlin avant la guerre, refuse également d’envoyer des armes à l’Ukraine, appelant à la place à un cessez-le-feu immédiat et à des pourparlers de paix.
Le Monde
Samedi 18/2, 13h55
Le pays le plus facile à annexer pour la Russie est la Biélorussie.
Loukachenko a confirmé que la Biélorussie avait mis en œuvre davantage de programmes d’intégration de l’État de l’Union – marquant des progrès dans la campagne de pression constante du Kremlin pour officialiser l’État de l’Union russo-biélorusse au fil des décennies. Loukachenko a déclaré le 17 février que la Russie et la Biélorussie avaient mis en œuvre 80% des 28 programmes de l’État de l’Union, y compris des programmes sur les douanes et les impôts – une réalisation importante dans la campagne du Kremlin pour officialiser l’État de l’Union.[6] Loukachenko a toujours résisté à la mise en œuvre des programmes d’intégration des États de l’Union en s’arrêtant spécifiquement sur des questions complexes d’harmonisation douanière et fiscale depuis au moins 2019.[7] La déclaration de Loukachenko selon laquelle la Biélorussie a finalement ratifié les programmes de l’État de l’Union sur les questions douanières et fiscales marque donc un gain russe important. Loukachenko a déclaré que les programmes restants non mis en œuvre de l’État de l’Union concernaient des questions humanitaires.
Loukachenko paie probablement pour son rejet de la plus grande demande de Poutine pour que les forces biélorusses se joignent à l’invasion contre l’Ukraine en faisant de plus petites concessions qu’il a bloquées pendant des années […]
[…] Les gains du Kremlin en Biélorussie soulignent que les ambitions impérialistes de Poutine transcendent l’Ukraine et que contenir la menace russe nécessite l’attention soutenue de l’Occident. Poutine réalisera très probablement des gains significatifs en restaurant la suzeraineté russe sur la Biélorussie, quel que soit le résultat de son invasion de l’Ukraine.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 17 février, traduction automatique
Samedi 18/2, 2h50
Le nuc russe prépare la fin du pétrole.
L’emprise de la Russie sur le commerce de l’énergie nucléaire ne fait que se renforcer
De nouvelles données montrent que les exportations de l’industrie stratégique ont bondi de plus de 20 % l’an dernier, alors que les projets à long terme renforcent l’influence russe.
Les exportations nucléaires de la Russie ont augmenté depuis l’invasion de l’Ukraine, augmentant les revenus du Kremlin et renforçant son influence sur une nouvelle génération d’acheteurs mondiaux, alors que les États-Unis et leurs alliés hésitent à sanctionner l’industrie.
Des données commerciales exclusives compilées par le Royal United Services Institute du Royaume-Uni montrent que les ventes de combustible et de technologie nucléaires russes à l’étranger ont augmenté de plus de 20 % en 2022. Les achats des membres de l’Union européenne ont atteint leur plus haut niveau en trois ans. De l’Egypte et l’Iran à la Chine et l’Inde, les affaires sont en plein essor.
Le commerce rapporte déjà beaucoup d’argent, mais ce n’est pas la pleine mesure de son importance. Chaque fois que le géant nucléaire du Kremlin, Rosatom PJSC, accepte de construire un nouveau réacteur, il bloque les flux de trésorerie – et l’influence politique – pour potentiellement des décennies à venir. […]
Bloomberg, traduction automatique
Samedi 18/2, 2h40
Quel sera le cadeau ukrainien ?
Samedi 18/2, 2h30
Continuez comme ça (mais plus vite si possible).
Lors de l'offensive près de Vuhledar, commandée par Muradov, les généraux russes n'ont pas tenu compte des particularités du terrain - des champs ouverts jonchés de mines. (traduction automatique)
Rustam Muradov a été promu au grade de colonel général une semaine après la défaite majeure de l'armée près de Vuhledar, où deux brigades d'élite de marines et environ 100 pièces d'équipement ont été presque complètement détruites. (traduction automatique)
Samedi 18/2, 2h25
Fuku : trop d’eau.
Le rejet dans l’océan des eaux de la centrale de Fukushima ne fait pas l’unanimité au Japon : douze ans après la catastrophe nucléaire, Tepco, l’opérateur de la centrale, mène des préparatifs pour se débarrasser de ses eaux usées.
Si la solution du rejet en mer a été privilégiée, c’est que les capacités de stockage, sur place, sont saturées à 96 %. Le site de la centrale de Fukushima Daiichi produit 100.000 litres d’eau contaminée en moyenne par jour : il s’agit d’une combinaison de nappes souterraines, d’eau de pluie et de l’eau utilisée pour refroidir les réacteurs endommagés.
[…] En temps normal, ces eaux sont récupérées et traitées pour leur enlever la plupart de leurs radionucléides. Plus de 1,32 million de tonnes de ces eaux sont actuellement entreposées dans des citernes sur le site de la centrale.
Mais ces citernes ne sont pas extensibles à l’infini : selon un plan validé par le gouvernement japonais, le processus d’évacuation en mer doit commencer ce printemps ou cet été. Il pourrait prendre 30 à 40 ans, le temps nécessaire pour démanteler la centrale. […]
Les Echos
Samedi 18/2, 2h00
Le signe qu’il n’est plus utile de tergiverser ?
Le président français Emmanuel Macron fait une déclaration avec le président polonais Andrzej Duda et le chancelier allemand Olaf Scholz (pas sur la photo) après leur rencontre lors de la Conférence sur la sécurité de Munich (CSM) à Munich, dans le sud de l'Allemagne, le 17 février 2023. (Photo par Odd ANDERSEN / AFP) - traduction Deepl
Emmanuel Macron se livre à une attaque en règle contre la Russie
Le président français, Emmanuel Macron, s’est livré vendredi à un réquisitoire contre la Russie, déclarant que son « agression » en Ukraine devait « échouer » et accusant Vladimir Poutine d’avoir privé son pays de « l’autorité » qu’il avait promis de lui rendre après la chute de l’URSS.
[…] La Russie porte « l’entière responsabilité des effets calamiteux » de la guerre en Ukraine, a-t-il lancé lors de la conférence sur la sécurité de Munich, à une semaine du premier anniversaire du déclenchement du conflit.
Le chef de l’Etat a été vivement critiqué pour avoir continué à dialoguer avec le président Poutine après le début de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février 2022, et pour avoir appelé à ne « pas humilier la Russie » dans un futur accord de paix. Les contacts ont depuis cessé entre les deux dirigeants, même si l’Elysée récuse toute rupture du dialogue. Emmanuel Macron appelle désormais à un soutien intensifié à Kiev « jusqu’à la victoire » de l’Ukraine.
« La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre et l’agression russe doit échouer, parce qu’on ne peut pas accepter la banalisation du recours illégal à la force, parce que sinon c’est toute la sécurité européenne et plus généralement la stabilité mondiale qui serait mise en cause », a-t-il asséné.
Le Monde
Vendredi 17/2, 19h40
Mais faites-les sur Mars ces JO !
Vendredi 17/2, 19h20
Genia, le collègue de Pacha, a été blessé hier. Il a été évacué.
Toute la journée, je me suis demandée ce que je ferais si Pacha était blessé : est-ce que j’irais tout de suite ?
On s’attend à des cadeaux, des mauvais cadeaux, pour l’anniversaire.
Je connais Olga, du journal des deux soeurs, dont tu parles dans le blog : j’ai vu sa photo dans l’article du Monde et je l’ai reconnue ! On était à l’école ensemble !
Olga, par téléphone
Vendredi 17/2, 9h20
OTAN.
Avec les tremblements de terre en Turquie et les besoins d’aide internationale, à quelques mois des élections turques, j’imagine que la pression va s’inverser et peser sur Erdogan : assez pour lever son blocage du dossier suédois ?
Vendredi 17/2, 9h10
Du point de vue de l’Estonie.
Par rapport à sa taille, aucune nation n’a été plus agressive pour aider l’Ukraine que l’Estonie. Le petit État balte a fourni à l’Ukraine près de 396 millions de dollars d’aide, soit environ la moitié de son budget de défense et plus de 1 % de son produit intérieur brut. Les dons placent l’Estonie, qui ne compte que 7 000 soldats en service actif dans son armée, parmi les leaders mondiaux. Alors que des géants européens comme l’Allemagne ont dû être amenés à livrer des chars de combat modernes à Kiev, l’Estonie a livré tout ce qu’elle pouvait : missiles antichars, obusiers, lance-grenades, mortiers, munitions, véhicules, appareils de communication, casques, gilets pare-balles, et les rations alimentaires militaires. La nation de 1,3 million d’habitants a accueilli plus de 60 000 réfugiés ukrainiens, un pourcentage plus élevé que tout autre pays de l’Union européenne.
[…] Le langage utilisé par Poutine pour justifier son invasion de l’Ukraine en février dernier a effrayé de nombreux Estoniens. À cette époque, Poutine a déclaré qu’il agissait au nom des Russes de souche en Ukraine qui étaient abandonnés et sans défense en dehors des frontières de la mère patrie. Les responsables des pays baltes craignent que si Poutine réussit à conserver un territoire en Ukraine, il pourrait un jour utiliser le même raisonnement pour une action militaire dans des endroits comme l’Estonie ou ailleurs en Europe de l’Est, où vivent environ 10 millions de Russes de souche.
Time, traduction automatique
VILNIUS, 16 février (Reuters) – Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que les Etats-Unis étaient prêts à défendre les Etats baltes d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie si nécessaire, et maintiendraient leur présence militaire dans la région.
Reuters, traduction automatique
Jeudi 16/2, 23h25
Je t’explique : la modulation nucléaire, c’est mal.
On distingue deux types de productions électriques : la pilotable et la non-pilotable. Le nuc, l'hydro, le gaz, le charbon sont pilotables (on allume, on ouvre, on module, on ferme, on éteint). Le solaire, l'éolien sont non-pilotables (y a du jus quand les nuages se poussent et que le vent souffle). Comme les politiciens sont nazes, ils imposent au nuc de compenser le non-pilotable : on calme la fission quand le soleil brille, on la pousse sinon. Ca fatigue les réacteurs, ça nuit aux finances d'EDF, ça fait ièche.
Si la France module son parc nucléaire, cela tient historiquement à la taille de sa capacité par rapport au reste du mix électrique. La France est en effet le seul pays au monde à avoir un poids du nucléaire s’élevant en moyenne à 75 % du mix électrique. La modulation était donc la seule solution pour :
- Ajuster la production à la consommation (WE, nuit, jours fériés…), en cas d’excès de capacité ;
- Assurer en partie la régulation de la fréquence (Service système).
Mais depuis un peu plus de dix ans, une troisième raison s’est ajoutée aux précédentes, l’ajustement à la production aléatoires des EnR (éolien onshore ou PV [photovoltaïque]). En effet, dans le cadre du développement de ce type de renouvelables, la régulation leur a accordé la priorité d’accès au réseau (priority access). Donc, quand ces EnR se mettent à produire, alors que le niveau de demande est faible, il devient nécessaire de ralentir la production de certains réacteurs pour éviter la saturation du réseau.
[…] Pour donner un exemple récent et très explicite de l’ampleur du problème, il suffit de revenir au mois de décembre 2022 :
Le monde l’énergie, la modulation nucléaire : un risque majeur
- Le 12 décembre, suite à une vague de froid, le parc d’EDF est sollicité à son maximum disponible de 41 GW pour répondre à une demande de plus de 82 GW, mais l’éolien, à la peine, n’assure que 6 GW sur une capacité totale de 19 GW.
- Par contre le 31 décembre, face à une demande très limitée de 49 GW, l’éolien bénéficiant d’une dépression hivernale atteint 16 GW. De ce fait, le parc nucléaire, qu’EDF s’était employée à remonter à 45 GW est devenu surdimensionné, et au-delà de la modulation on a même dû arrêter plus d’une dizaine de réacteurs et retarder des mises en ligne pour ramener la puissance à 27 GW.
C'est un problème...
- Le développement accéléré et simultané des EnR non pilotables et du nucléaire va forcément entrainer un accroissement de la modulation, et dans certains cas (été, week-end) cela pourrait même conduire à exiger l’arrêt complet du parc nucléaire.
- Cet accroissement risque de rendre inatteignable un objectif d’extension de la durée de vie des réacteurs à 80 ans du fait d’une usure prématurée, et il comporte donc le risque d’exposer le pays, non plus à un besoin de sobriété, mais carrément à une pénurie d’électricité.
- Une modulation amplifiée est synonyme de hausse des coûts et de pertes massives de revenus pour EDF, ce qui est contradictoire avec les efforts attendus du groupe en termes de développement du parc de production.
Heureusement il y existe des solutions pour sortir de cette impasse :
Op. Cit.
- La première consiste à supprimer immédiatement la priorité d’injection en faveur des renouvelable non pilotables. La priorité d’injection doit être attribuée d’abord à l’hydraulique fluviale puis ensuite au nucléaire.
- La deuxième doit porter sur une modération du développement des EnR non pilotables et en particulier de l’éolien onshore, qui est particulièrement néfaste au fonctionnement du parc nucléaire l’hiver.
- La troisième consiste à renforcer les capacités de stockage et en particulier les STEP [station de transfert d’énergie par pompage].
- La quatrième consiste à éviter de promouvoir des mesures de sobriété incohérentes (baisse de consommation de nuit ou en heures creuses alors que la capacité de production est largement disponible) car elles perturbent le fonctionnement du parc, et ceci sans intérêt pour les clients, car les gains de non consommation seront perdus du fait de la hausse des coûts marginaux.
- La cinquième consiste à utiliser progressivement le surplus de capacité pour produire de l’hydrogène bas carbone.
- La sixième pourrait amener à reporter sur les producteurs EnR les coûts supportés par le parc nucléaire, ce qui serait justifié par leur présence aléatoire sur le réseau électrique.
Voilà, voilà. Et la conclusion de cette logique fissiophile :
Ce n’est qu’en arrêtant le cycle infernal de la modulation nucléaire, qu’EDF retrouvera des revenus stables, que la France retrouvera des prix de l’électricité acceptables et que la sécurité d’approvisionnement sera assurée au moins jusqu’en 2040, voire en 2060.
Op. Cit.
La modulation, c'est l'enfer, la sobriété, c'est contre-productif.
Jeudi 16/2, 21h10
Céréales de guerre.
Jeudi 16/2, 20h45
Narratif biélorusse : on est gentils, on est réglos.
Il n’y a « aucun moyen » que la Biélorussie envoie des troupes en Ukraine à moins que le pays ne soit attaqué, a déclaré jeudi le président du pays, Alexandre Loukachenko.
« Nous sommes des gens pacifiques, nous savons ce qu’est la guerre et nous ne voulons pas la guerre », a déclaré Loukachenko lors d’une conférence de presse à Minsk au Palais de l’Indépendance, en présence de journalistes de certains organes d’information, dont CNN.
« Il n’y a aucun moyen que nous envoyions nos troupes en Ukraine à moins que vous ne commettiez une agression contre la Biélorussie », a ajouté Loukachenko. « Mais n’oubliez pas que la Russie est notre alliée, légalement, moralement et politiquement. »
CNN, traduction automatique
Jeudi 16/2, 19h45
Autonomie électrique.
Jeudi 16/2, 19h05
J’ai reçu un message de Pacha : « Salut. Vivant, intact. »
Olga, par téléphone
Jeudi 16/2, 0h35
Officiellement, la Finlande souhaite toujours adhérer à l’OTAN en même temps que son voisin suédois. D’abord, parce que les deux pays ont présenté leur candidature conjointement, le 18 mai 2022. Ensuite, pour des raisons de sécurité : Helsinki et Stockholm estiment qu’une adhésion simultanée aurait bien plus d’effet du point de vue de la défense régionale. Pourtant, face au refus d’Ankara de ratifier la candidature suédoise, les Finlandais se préparent désormais à adhérer seuls à l’Alliance atlantique.
[…] Au siège de l’OTAN, l’obstruction pratiquée par la Turquie ne surprend plus personne. Mais les diplomates croisés sur place insistent désormais sur la nécessité de ne plus céder aux demandes de la Turquie et de « réduire le prix de l’otage », comme le glisse l’un d’eux. Il importe à leurs yeux de démontrer que la ratification turque de l’adhésion des deux pays à l’organisation est devenue un enjeu relatif, de manière à réduire les attentes d’Ankara.
[…] Selon un sondage publié début février, 53 % des Finlandais estiment que leur pays doit rejoindre l’OTAN, même sans la Suède, s’il en a la possibilité. Helsinki « s’est lassé d’être un pion entre les mains de la Turquie », constate [Henri Vanhanen, chercheur à l’institut finlandais des affaires étrangères], qui rappelle que les candidatures ont toujours été distinctes et qu’une adhésion de la Finlande contribuera à renforcer la sécurité dans la région, même si la Suède ne rejoint pas immédiatement l’Alliance.
Le Monde
Mercredi 15/2, 14h35
Zapo.
Le directeur général Rafael Mariano Grossi s’est entretenu cette semaine avec de hauts responsables russes à Moscou dans le cadre de ses efforts continus pour convenir et mettre en œuvre une zone de protection de la sûreté et de la sécurité nucléaires indispensable autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP), où une rotation prévue de une équipe d’experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a été retardée en raison d’une activité militaire accrue.
[…] « Tant à Kiev qu’à Moscou, nous poursuivons notre travail diplomatique déterminé visant à établir la zone dès que possible. Les réunions de cette semaine à Moscou ont été importantes à cet égard, nous permettant de discuter en détail du plan avec de hauts représentants du gouvernement russe. Je garde espoir que la zone sera établie, même si les progrès auraient dû être plus rapides. Dans l’intérêt de la sûreté et de la sécurité nucléaires en Ukraine et au-delà, je poursuivrai mes efforts jusqu’à ce que la zone devienne une réalité », a déclaré le directeur général Grossi à son retour au siège de l’AIEA à Vienne.
AIEA, mise à jour 146, 10 février
Mardi 14/2, 19h05
Envahisseur terrien.
Elon Musk insiste sur le fait qu’il restreint l’accès de l’Ukraine à Starlink parce que Zelensky pourrait déclencher la Troisième Guerre mondiale.
Mardi 14/2, 19h00
Mycoses.
Mardi 14/2, 18h15
Je regarde ma mort arriver par la droite.
2 février : Environ une minute après qu'un ambulancier américain, Pete Reed, et des travailleurs humanitaires ont commencé à soigner un civil blessé dans la ville ukrainienne de Bakhmut, ils ont été touchés par un missile guidé russe. M. Reed a été tué et plusieurs de ses collègues ont été blessés.
Reprenant conscience dans un nuage de fumée, Simon Johnsen entendit un fort sifflement dans ses oreilles. Il a vérifié pour voir s’il avait encore toutes les parties de son corps.
À côté de lui, son collègue médecin Pete Reed était mort. Il en était de même pour la femme civile ukrainienne dont ils étaient venus soigner les blessures.
C’était l’heure du déjeuner le jeudi 2 février à Bakhmut, dans la région ukrainienne de Donetsk, et un missile russe avait frappé à quelques pas de l’endroit où les deux hommes s’apprêtaient à administrer l’aide. Johnsen, un médecin norvégien, et un groupe d’autres volontaires étaient arrivés sur les lieux quelques instants plus tôt.
S’adressant à CNN, ils décrivent l’attaque comme un excellent exemple de la Russie ciblant des médecins et des aides de première ligne dans ce qu’on appelle des « doubles frappes » : toucher une cible, attendre quelques minutes l’arrivée des premiers intervenants, puis frapper à nouveau au même endroit.
CNN, traduction automatique
Mardi 14/2, 2h10
PTN.
(petits trous nets)
Mardi 14/2, 1h10
Exit (suite).
Zerkalo explique si les ressortissants français, allemands et canadiens ont été invité à quitter fissa le Belarus, c’est parce que le poste frontière vers la Pologne de Berestovitsa-Bobrovniki s’est fermé (ceux vers l’Ukraine le sont déjà, évidemment, et il n’y a pas d’avion vers les pays de l’UE). Il ne reste actuellement que le point de contrôle de Terespol. D’où la tension.
Le 13 février, le ministère allemand des Affaires étrangères a mis à jour sa recommandation, émise le 3 mars 2022 après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, avec un avertissement contre la visite en Biélorussie. […]
« Tous les postes-frontières avec l’Ukraine et le poste-frontière de Kuznitsa-Bruzgi avec la Pologne sont fermés. Le poste frontière « Bobrovniki-Berestovitsa » avec la Pologne est fermé depuis le 10 février 2023, à partir de 12h00 heure locale. D’autres fermetures à court terme [d’autres points de passage] ne peuvent être exclues. Des mesures de contrôle supplémentaires sont possibles aux passages frontaliers avec la Lituanie, la Pologne et la Lettonie », indique le rapport.
Le ministère canadien des Affaires étrangères a publié une mise à jour des recommandations sur la Biélorussie le 10 février. Il fait également référence à la fermeture du poste de contrôle de Bobrovniki-Berestovitsa.
Zerkalo, traduction automatique
Un autre article parle des heures d’attente au poste de Brest-Terespol le week-end dernier (18 heures pour traverser, par exemple) et rappelle que « le Premier ministre polonais n’a pas exclu la fermeture d’autres points de passage à la frontière avec la Biélorussie [en raison de] la tension croissante dans les relations avec la Biélorussie ».
[A l’occasion de la visite du ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto à Minsk, son homologue] biélorusse [Sergei Aleinik] s’est plaint des sanctions imposées contre le régime biélorusse. Il les a qualifiés d’inhumaines.
« Nous avons clairement exprimé notre position selon laquelle ces sanctions sont de toute évidence de nature inhumaine, elles violent les droits fondamentaux de l’homme, car elles frappent avant tout les citoyens ordinaires. Les gens ne peuvent pas voir leurs parents et amis à cause de l’embargo aérien ou des files d’attente monstrueuses créées artificiellement par nos voisins aux frontières avec les pays de l’UE. Les membres de la famille et les proches qui voyageaient librement les uns vers les autres, y compris dans la zone frontalière, sont désormais contraints de rencontrer d’énormes difficultés en raison d’actions politiques illégales [sic]», a déclaré Aleinik.
Szijjártó a qualifié la politique de sanctions de l’Occident d’erronée, car elle a entraîné une augmentation de l’inflation.
Reform, traduction automatique
En raison de l’intérêt important de la sécurité de l’État, j’ai décidé de suspendre le trafic au poste frontière polono-biélorusse à Bobrowniki jusqu’à nouvel ordre, a annoncé jeudi Mariusz Kamiński, chef du ministère de l’Intérieur et de l’Administration.
[…] Comme l’a officieusement établi le journaliste de RMF FM Mariusz Piekarski, la fermeture du point de passage est une réponse au verdict d’hier du régime de Lukachenko dans l’affaire Andrzej Poczobut et aux répressions de Minsk contre la minorité polonaise.
C’est l’option nucléaire et un signal que nous pouvons complètement couper la Biélorussie de l’Occident, disent nos sources de journaliste au gouvernement. Par conséquent, des décisions concernant d’autres passages frontaliers – à Terespol et Kukuryki – ne sont pas exclues.
RMF24 [radio polonaise], traduction automatique
Andrzej Poczobut est journaliste, membre de l’Union des Polonais en Biélorussie. Il est accusé d’incitation à la haine et d’appel à des actions visant à porter atteinte à la sécurité nationale. Le journaliste est derrière les barreaux depuis le 25 mars 2021.
[…] Il a été condamné à Grodno à huit ans dans une colonie pénitentiaire. Le processus s’est déroulé à huis clos.
Reform, traduction automatique
Lundi 13/2, 22h00
Turquie.
Trois jours avant le tremblement de terre, le propriétaire de la maison m’a viré parce que je n’avais pas payé le loyer à temps. C’est l’hiver et il y a peu de travail, donc je ne pouvais pas payer le loyer. Il a emballé mes affaires et m’a jeté dehors. Aujourd’hui, il est avec moi au même poêle dans la même tente.
Majid M Sirwal, Twitter, traduction automatique
Lundi 13/2, 21h35
Corrélation mathématique : y a pas de zazar.
Lundi 13/2, 21h25
Sondage des Ukrainiens : fuck Poutine.
Lundi 13/2, 18h35
Survols.
Après l’épisode du ballon chinois, l’armée américaine a abattu trois objets qu’elle déclare ne pas avoir identifié, aucune hypothèse n’étant exclue.
[…] Personne – pas la Maison Blanche, le Pentagone ou le gouvernement du Canada, dont l’espace aérien a également été violé – ne semble en mesure de dire exactement ce qui se passe avec ces derniers engins abattus. Cela soulève des questions pour les hauts gradés militaires et les agences d’espionnage américaines ainsi que pour la sécurité potentielle de l’aviation civile. Et cela crée un vide d’information que les républicains utilisent à nouveau pour remettre en question le leadership du président Joe Biden.
[…] En fait, le commandant du NORAD, le général Glen VanHerck, a déclaré que les objets récemment abattus étaient probablement la première « action cinétique » que le NORAD ou le US Northern Command avait entreprise contre un objet aéroporté au-dessus de l’espace aérien américain. […]
CNN, traduction automatique
Un bref communiqué du département de la Défense, indique qu’en début d’après-midi, «à environ 20 000 pieds d’altitude [6 000 mètres, ndlr], dans l’espace aérien américain au-dessus du lac Huron», un F-16 a eu l’objet dans son viseur. Selon une source militaire citée par Reuters, il s’agissait d’«une structure octogonale de laquelle pendaient des cordes», mais apparemment «sans charge utile».
[…] De fait, si les autorités étasuniennes confirment que la nature de l’objet n’est pas déterminée, elle ne prétend pas que l’identification est impossible.
Il en va de même pour un objet abattu par un F-22 en Alaska vendredi et un autre abattu samedi au-dessus du Yukon (nord-ouest du Canada). Le premier a été décrit par le Pentagone comme étant «de la taille d’une petite voiture». Volant à 40 000 pieds, il semblait être «sans pilote». Concernant le second, la ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, a évoqué un objet «de forme cylindrique», «plus petit» que le ballon chinois détecté (puis abattu) par l’armée étasunienne le 4 février au-dessus de la Caroline du Sud. Cet objet cylindrique aurait également été intercepté à 40 000 pieds.
[…] Ce triplet d’ovnis reflète-t-il un accroissement de la fréquence des incursions inhabituelles en Amérique du Nord ? Pas nécessairement. En revanche, quelque chose s’est bien accru ces dernières semaines du côté de la Défense étasunienne : le niveau de vigilance, après la détection du fameux ballon chinois […]
Libération
Lundi 13/2, 18h30
Dans la catégorie des vieux égotiques : La Berlue.
L’ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi a imputé au président ukrainien la responsabilité de l’invasion russe qui dure depuis près d’un an, se mettant ainsi en porte-à-faux avec le soutien inconditionnel de la première ministre, Giorgia Meloni, à Kiev.
[…] Ces commentaires ont suscité une rapide réfutation dimanche de la part du bureau de Mme Meloni, qui a déclaré que « le soutien du gouvernement à l’Ukraine est solide et inébranlable ». Son bureau a déclaré que le soutien à l’Ukraine était clair tant dans la politique du gouvernement que dans les votes du parlement, qui ont inclus des livraisons d’armes aux forces ukrainiennes.
Le Monde
Lundi 13/2, 17h50
Hausse de température en Moldavie.
Moldavie : La présidente Maia Sandu a déclaré que la Fédération de Russie préparait des actes de déstabilisation dans le pays et, des attaques impliquant des saboteurs qui s'en prendront aux bâtiments gouvernementaux et prendront des otages.
Maia Sandu, leader de l'alliance d'opposition ACUM, s'adresse aux gens lors d'une réunion électorale à Loganesti, en Moldavie, vendredi 22 février 2019, avant les élections parlementaires qui auront lieu le 24 février. Maia Sandu a décrit les prochaines élections parlementaires comme étant les "plus antidémocratiques de l'histoire de la Moldavie", dans une interview accordée à l'Associated Press. (AP Photo/Vadim Ghirda)
Après une crise politique ce week-end, qui a vu le remplacement de la Première ministre démissionnaire Gavrilița par Dorin Recean, la Présidente de la Moldavie Maia Sandu s’est adressée à la nation au cours d’une brève allocution à la tonalité grave.
Cette « Déclaration sur la situation sécuritaire en Moldavie » est inédite dans sa forme et dans son contenu. Elle intervient la semaine qui précède l’anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et après des déclarations de Sergueï Lavrov sur la Moldavie. Elle se situe surtout dans une séquence ouverte jeudi dernier. Lors de sa venue au Conseil européen à Bruxelles, Volodymyr Zelensky a affirmé que l’Ukraine avait « intercepté un plan russe de destruction de la Moldavie ». À la suite de cette déclaration, le SIS, service de renseignement moldave, a confirmé « avoir identifié des activités visant à affaiblir et déstabiliser la Moldavie ». Dans sa brève allocution de ce lundi (six minutes), Maia Sandu confirme la teneur de ce communiqué en décrivant ce plan comme une opération de regime change : « Des actions violentes, déguisées en protestations de la soi-disant opposition, forceraient un changement de régime à Chișinău. »
Chers Concitoyens, Ces derniers jours, la sécurité de notre pays a fait l’objet de nombreuses discussions publiques. Les déclarations du président Zelensky concernant les plans de la Fédération de Russie pour déstabiliser la République de Moldavie ont été confirmées par nos institutions. Le projet de la Russie d’entreprendre des actions subversives sur le territoire de notre État n’est pas nouveau. Des tentatives de déstabilisation de la situation et de sape de l’État ont également eu lieu l’automne dernier, mais, grâce aux interventions rapides de nos institutions de sécurité et d’ordre public, elles n’ont pas atteint leur but. Entre octobre et décembre, la police et le Service de renseignement et de sécurité sont intervenus dans plusieurs cas de criminalité organisée et ont mis fin à des tentatives de violence. En automne, l’accent a été mis sur la crise énergétique, dont on s’attendait à ce qu’elle provoque un mécontentement majeur au sein de la population et conduise à des manifestations violentes. Le plan pour la période à venir prévoit des actions impliquant des diversionnaires formés par l’armée et déguisés en civils pour mener des actions violentes, des attaques contre des bâtiments d’État et des prises d’otages. […] Maia Sandu, présidente de la République de MoldavieLe Grand Continent
Lundi 13/2, 16h00
La Hongrie se démarque à nouveau.
Le ministre des affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto, s’est rendu lundi à Minsk pour discuter d’une solution pacifique entre la Russie et l’Ukraine. « La Hongrie attend de tous les membres de la communauté internationale qu’ils agissent en faveur de la paix le plus rapidement possible et qu’ils évitent les actions qui risquent de prolonger ou d’intensifier la guerre », a écrit sur Facebook M. Szijjarto pour expliquer cette visite surprise. « De nombreuses personnes vont attaquer cette initiative, c’est certain, mais les canaux de communication doivent rester ouverts », s’est-il encore justifié.
Le Monde
Lundi 13/2, 15h50
Je regarde ma mort tomber du ciel.
Lundi 13/2, 15h45
Exit.
Le ministère des affaires étrangères a demandé lundi aux Français de « quitter sans délai » la Biélorussie. « Dans le contexte de l’offensive armée engagée par la Russie contre l’Ukraine et de la fermeture de l’espace aérien biélorusse », la France invite ses ressortissants à partir « par la route, via les points de passage frontaliers avec la Lituanie, la Pologne ou la Lettonie ». Les personnes qui sont arrivées en Biélorussie par avion « doivent solliciter un visa de sortie auprès des services du ministère biélorusse de l’intérieur », détaille le Quai d’Orsay.
Pour le moment, le ministère des affaires étrangères n’a pas détaillé les raisons de cet appel à quitter la Biélorussie.
Le Monde
« Les citoyens américains résidant ou voyageant en Russie doivent partir immédiatement », a déclaré la mission américaine en Russie dans un avis de voyage mis à jour publié par le département d’État américain. « Faites preuve d’une prudence accrue en raison du risque de détentions injustifiées », a-t-il déclaré.
CNN, traduction automatique
« Les services de sécurité russes ont arrêté des citoyens américains sur de fausses accusations, ont désigné des citoyens américains en Russie pour détention et harcèlement, leur ont refusé un traitement équitable et transparent et les ont condamnés lors de procès secrets ou sans présenter de preuves crédibles. »
Lundi 13/2, 10h10
Je m’inquiètais, la semaine dernière, des annonces de grande offensive russe, mais ça va.
Commençons par comprendre un peu plus pourquoi les assauts russes se heurtent à tant de champs de mines. Plus tôt dans la journée, un compte Telegram russe associé à Wagner a publié des photos de plusieurs mines antiblindées à distance M70 ukrainiennes (RAAM) fournies par les États-Unis, qui sont déployées via l'artillerie de 155 mm. (traduction automatique) Commentaire : "L'Ukraine peut donc jeter des champs de mines derrière les lignes russes ? Cela doit être un cauchemar absolu pour les Russes. Envoyons plus." Commentaire : "Oui, et il les a placés dans des endroits que les ingénieurs russes ont déminés et ont donné aux blindés la permission d'aller. Les résultats de premier ordre sont bons : beaucoup de véhicules détruits. Je m'attends à d'excellents résultats de second ordre, les Russes ne faisant plus confiance aux déclarations selon lesquelles la terre est déminée."
Alors que la Russie sonde les lignes défensives de l’Ukraine avant une offensive attendue, elle pourrait avoir perdu une brigade entière de la 155e infanterie navale d’élite en prenant d’assaut Vuhledar, une ville minière de la région de Donetsk.
[…] Les échecs tactiques russes autour de Vuhledar ont probablement encore affaibli la conviction de la communauté ultranationaliste russe que les forces de Moscou sont capables de lancer une opération offensive décisive, a rapporté l’Institut pour l’étude de la guerre dans sa dernière mise à jour . Les blogueurs militaires pro-Kremlin déplorent d’énormes pertes et critiquent le commandement russe pour avoir envoyé les troupes d’élite dans des attaques frontales.
[…] La communauté militaire et nationaliste russe a subi douloureusement la défaite près de Vuhledar. L’Institut pour l’étude de la guerre a rapporté que des images récentes d’assauts russes ratés près de Vuhledar ont poussé certains blogueurs militaires russes à demander des procès publics contre les officiers de haut rang alors qu’ils continuent de répéter les mêmes erreurs.
[…] « L’artillerie ukrainienne tire avec une précision exceptionnelle. Plus de 30 unités de véhicules blindés ont été perdues. Des dizaines de tankistes ont été tués. Encore plus de marines, de forces spéciales et de carabiniers motorisés sont morts », a déclaré [l’ancien commandant paramilitaire russe] Girkin. « Toutes ces pertes se sont avérées » unilatérales « – les Ukrainiens ont tiré sur les assaillants comme dans un stand de tir. »
Politico, traduction automatique
Lundi 13/2, 0h30
Baby boom.
Les autorités de l’immigration en Argentine sévissent contre les femmes russes qui, depuis l’invasion de l’Ukraine, ont commencé à se rendre à Buenos Aires pour accoucher afin d’obtenir la citoyenneté argentine pour leurs enfants.
La directrice du bureau argentin de l’immigration, Florencia Carignano, a déclaré vendredi qu’une enquête judiciaire avait été ouverte sur ce qu’elle a décrit comme un commerce lucratif qui promet des passeports argentins aux parents russes.
Carignano a pris la parole après que 33 femmes enceintes – toutes entre 32 et 34 semaines de grossesse – sont arrivées sur le même vol jeudi soir. Plusieurs des femmes ont d’abord été refoulées au contrôle des passeports, mais ont finalement été autorisées à entrer dans le pays.
[…] Quelque 10 500 Russes enceintes sont arrivées dans le pays sud-américain l’année dernière, a déclaré Carignano.
The Guardian, traduction automatique
Lundi 13/2, 0h15
Poussière rafraîchissante, voile pudique.
Chaque année, les effets de la hausse des températures globales deviennent plus flagrants, tandis que les chances d’éviter de plus grandes catastrophes à l’avenir reculent comme chaque glacier qui fond.
Désireux d’éviter les pires scénarios, les chercheurs ont proposé diverses mesures qui pourraient, à tout le moins, nous donner le temps de réfléchir en tant que société et de réparer les dégâts.
L’éjection d’un flux constant de poussière (régolithe) depuis la surface de la Lune est la dernière suggestion en date à avoir fait l’objet d’une évaluation scientifique solide.
En évaluant l’ombre projetée par différents types de matériaux, l’impact des forces gravitationnelles, la pression de radiation de la lumière solaire et le choc du vent solaire, les chercheurs ont calculé les qualités et les quantités de petits fragments rocheux nécessaires pour filtrer un peu moins de 2 % des rayons du Soleil. Ils ont montré que le nuage de poussière se dissiperait relativement rapidement, en fonction de leur taille. Les grains de la taille d’un micron seraient poussés hors de leur position en l’espace d’une semaine, ce qui nécessiterait des recharges assez régulières. D’un autre côté, il ne serait pas nécessaire d’ajuster les orbites si les choses tournaient mal. Il suffit d’attendre quelques jours pour que le brouillard se lève, et les activités reprennent leur cours normal.
L’injection d’un flux soigneusement calculé de poussière de Lune depuis une future station lunaire située au bon endroit entre le Soleil et la Terre pourrait être le moyen le plus rentable et le moins risqué de conserver notre fraîcheur jusqu’à ce que nous retrouvions la raison et réduisions nos émissions.
Gurumeditation
[…] Il ressort de leur étude que l’une des approches les plus prometteuses consiste à utiliser des grains duveteux à forte porosité pour augmenter l’efficacité de l’extinction par unité de masse, et à lancer ce matériau en jets dirigés depuis une plateforme située en orbite autour de L1 — où les forces gravitationnelles sont équilibrées. Rappelons que par définition, un objet de masse négligeable situé sur un point de Lagrange reste immobile relativement aux deux corps en mouvement orbital et tourne avec eux. Ceci entraînerait toutefois des coûts et des efforts astronomiques.
Une approche plus simple et plus économique consiste à éjecter par voie balistique des grains de poussière de la surface de la Lune vers le point L1. Les auteurs affirment que le fait de lancer de la poussière lunaire depuis la Lune pourrait constituer un moyen bon marché d’ombrager la Terre pendant plusieurs jours. « Les avantages par rapport à un lancement terrestre comprennent un réservoir de poussière prêt à l’emploi sur la surface lunaire et une énergie cinétique moindre nécessaire pour atteindre une orbite de protection solaire », expliquent-ils.
[…] Le renouvellement régulier des poussières peut apparaître comme un aspect contraignant de cette stratégie, mais comme précisé plus haut, le caractère temporaire du nuage de poussière est aussi un avantage : chaque nuage ne persiste que quelques jours avant que la poussière ne soit dispersée dans tout le Système solaire, il n’y a donc aucun risque que la Terre ne devienne froide et inhospitalière.
Trust my science
Dimanche 12/2, 23h45
Pacha était l’homme le plus heureux du monde ce matin : il a pu se laver, couper ses ongles, nettoyer son linge.
Il n’y a pas de pertes dans son groupe.
Il salue les amis et félicite Boudmo.
Il a envoyé une photo d’une cuisine où ils sont passés. Le dernier utilisateur était russe.
Olga, par téléphone
Dimanche 12/2, 21h20
Inflation
Les commentateurs sont dubitatifs : « invérifiable », « à comparer aux pertes ukrainiennes », « totaux incompatibles avec les forces en présence », etc.
Dimanche 12/2, 13h15
Kymeta, un concurrent de Starlink se déclare pour le remplacer en Ukraine.
Les rivaux des communications par satellite Starlink d’Elon Musk attirent l’attention du Pentagone alors que Musk attire les critiques sur l’indisponibilité de Starlink dans des zones contestées comme l’Ukraine.
Musk a menacé de couper le soutien financier au service Starlink en Ukraine, un outil de communication essentiel pour lutter contre l’invasion russe. Le ministère de la Défense, quant à lui, a confirmé qu’il recherchait d’autres satcoms avec lesquels faire affaire.
Un concurrent de Starlink est Kymeta, une société financée par Bill Gates qui a fait don et vendu sa technologie à l’Ukraine. Le directeur du développement de Kymeta, Bill Marks, a déclaré que les menaces de Musk de couper le service en Ukraine et de limiter la disponibilité dans des zones contestées comme la Crimée, que la Russie a annexée en 2014 dans un geste considéré par l’ONU comme une violation du droit international, étaient « flagrantes ».
« Je suis sûr qu’il a du sang sur les mains pour ça », a-t-il dit.
Bloomberg Law, traduction automatique
Dimanche 12/2, 1h40
Samedi 11/2, 19h25
Pas d’escalade avec les incidents de parcours.
Il est très peu probable que les survols de missiles russes du territoire de l’OTAN provoquent une escalade, et l’ISW continue d’évaluer avec une grande confiance que le président russe Vladimir Poutine n’est pas disposé à risquer un conflit direct avec l’OTAN . Les forces russes ont tiré deux missiles de croisière depuis la mer Noire qui auraient traversé l’espace aérien roumain et moldave avant d’entrer dans l’espace aérien ukrainien.[5] La campagne de frappes de missiles en cours de la Russie en soutien à son invasion illégale de l’Ukraine continuera de générer des risques périphériques à l’extérieur de l’Ukraine, tels que ces survols ou le risque d’incidents de défense aérienne (comme en Pologne le 15 novembre 2022). Cependant, ISW estime que l’OTAN (et les États membres individuels) contrôlent totalement ses réponses et le degré auquel elle choisit d’intensifier en réponse aux survols russes accidentels ou intentionnels ou à d’autres provocations. L’ISW continue également d’évaluer avec une grande confiance que Poutine ne cherche pas une guerre avec l’OTAN et qu’il est peu probable qu’il risque directement une escalade.
[…] Des images récentes d’un assaut russe raté près de Vuhledar, dans l’oblast de Donetsk, sont devenues le nouveau point névralgique dans l’espace d’information russe et ont démontré la mauvaise formation systémique du personnel mobilisé russe.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 10 février
Samedi 11/2, 19h20
Définir « situation réelle ».
La Russie se dit prête à entamer des négociations avec l’Ukraine si celle-ci ne pose pas de conditions préalables, a déclaré samedi le vice-ministre des affaires étrangères russe Sergueï Verchinine. « Tous les conflits se terminent par des pourparlers et, naturellement, comme nous l’avons déjà dit, nous sommes prêts à de tels pourparlers, mais seulement s’il s’agit de pourparlers sans conditions préalables, des pourparlers qui seraient fondés sur la situation réelle », dit-il dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Zvesta.
Le Monde
Samedi 11/2, 18h55
Le cas de la censure russe.
#RussianCensorFiles est une fuite à grande échelle de fichiers (documents, captures d’écran et e-mails) des employés du GRCHTS, une filiale du RKN. Ils ont été piratés en 2022 par le groupe biélorusse de hackers « Cyberpartisans ». Ils ont remis deux téraoctets de données aux journalistes de l’édition allemande de Süddeutsche Zeitung, Important Stories et d’autres médias russes.
istories, Le cas de la censure russe, traduction automatique
La guerre en Ukraine dure depuis 350 jours. Les autorités russes s'y préparaient non seulement en déplaçant des troupes à la frontière, mais aussi en dégageant l'espace d'information afin de couper les Russes des publications qui contredisent la position officielle. Après le déclenchement de la guerre, presque tous les médias indépendants ont été reconnus comme agents étrangers et bloqués en Russie. Et la liste des agents étrangers est toujours mise à jour chaque semaine avec de nouveaux noms de journalistes indépendants, d'opposants, de militants, d'acteurs, de musiciens et autres.
Jusqu'à aujourd'hui, Roskomnadzor (RKN) était principalement connu comme l'organe principal de la censure russe. Rien que depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, la RKN a bloqué plus de 125 000 documents sur la guerre, ainsi que tous les médias indépendants russes et les principaux réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram. Mais le blocage des sites répréhensibles pour les autorités n'est pas la seule responsabilité du RKN. Le Kremlin a assigné une autre fonction importante à la censure : devenir l'œil numérique personnel de Vladimir Poutine. À l'intérieur du RKN, il y a toute une entreprise d'État, qui emploie plus d'un millier de personnes, et chaque jour - et parfois les week-ends et les jours fériés - ils sont occupés à rechercher des publications offensantes pour Poutine sur Internet. Tous les signalements sont ensuite envoyés "en haut" - à l'administration présidentielle et aux forces de sécurité.
Les principales tâches de Vepr sont les suivantes : analyser les matériaux dans les réseaux sociaux et les médias et, sur la base de cette analyse, identifier les points dits de tension de l'information (sous lesquels les auteurs de l'étude entendent la diffusion de publications susceptibles de provoquer une réaction dans la société), ainsi que de construire une prévision de l'évolution de la situation, de prévoir des scénarios de diffusion d'informations et de "les transformer en une menace informationnelle" afin de transférer ensuite les données aux "autorités compétentes".
Samedi 11/2, 16h10
Simple.
Samedi 11/2, 15h35
Shaman.
Budažab Lambajev travaille comme saman depuis plus de dix ans. Il offre son service au centre religieux Saman à Tenger, Ulan-Ude. Image : SH Samaani supprime les problèmes d'un ancien combattant russe lors d'une cérémonie. Le lama militaire prend soin de l'âme des soldats bouriates au front.
Vendredi 10/2, 23h25
Oui, mais non. Sans doute plus tard…
Vendredi 10/2, 22h05
Dépasse le bilan du tsunami japonais de 2011.
Le nombre de morts suite à un tremblement de terre en Turquie s'élève à 19 338, a déclaré le président Recep Erdogan. Le nombre de victimes a dépassé 77 000 personnes.
Figure 5 : Carte de la région anatolienne avec le site d’Akkuyu Les cercles grisés représentent l’ensembles des séismes enregistrés entre 1h17 TU et 14h27 du 6 février 2023. Les chocs principaux sont représentés par des étoiles. La centrale nucléaire d’Akkuyu est représentée par un triangle bleu. Le cercle en trait pointillé représente la distance de 100 km autour de cette installation.
Aujourd’hui la Turquie ne dispose pas de réacteur nucléaire en fonctionnement. L’installation nucléaire la plus proche de la zone de rupture est située à environ 240 km sur le site d’Akkuyu situé le long de la côte méditerranéenne dans province de Mersin (Figure 5). Sur ce site, la construction de quatre réacteurs à eau sous-pression de 1200 MWe chacun (VVER) est en cours. L’Agence fédérale russe de l’énergie atomique (ROSATOM), en charge de ce chantier, a indiqué que le séisme n’a pas affecté le site d’Akkuyu (source Reuters). Cette information est corroborée par les enregistrements du séisme publiés par l’AFAD qui indique des accélérations du sol inférieures à 0,01 g dans cette région.
IRSN, Séisme du sud de la Turquie du 6 février 2023 – Note d’information
Vendredi 10/2, 22h00
Dans l’abri de la couleur.
Lire des livres, dessiner, étudier : c'est ainsi que les habitants de Kyiv ont attendu aujourd'hui une autre attaque de missile russe dans le métro.
Vendredi 10/2, 21h55
Contrainte mutuelle (en marge de la visite de Zelenski à Bruxelles).
Viktor Orban a posté une photo commune avec Zelensky avec l'inscription : « La Hongrie est du côté de la paix ».
Jeudi 9/2, 22h10
Image culte.
Jeudi 9/2, 18h45
Pacha va bien. Il patrouille. -15 la nuit, mais son sac de couchage est formidable.
Olga, Viber
Jeudi 9/2, 17h40
Nickel.
Prigozhin a déclaré que « Wagner » PMC a reçu plus de 10 millions de candidatures de citoyens américains souhaitant rejoindre le PMC et « lutter contre l’OTAN ». Par conséquent, il « a temporairement suspendu le recrutement de volontaires dans les prisons russes ».
Nexta, Twitter, traduction automatique
Jeudi 9/2, 13h40
Zelenski à Bruxelles.
Jeudi 9/2, 9h20
Limitation de service.
La société américaine SpaceX a bloqué la capacité de l’armée ukrainienne à contrôler les drones utilisant les systèmes d’accès Internet par satellite Starlink. Cela a été annoncé par le président de la société Gwynne Shotwell.
Elle a expliqué que selon le contrat de l’entreprise avec les autorités ukrainiennes, l’équipement Starlink devrait être utilisé exclusivement pour les besoins humanitaires.
Selon Shotwell, des informations lui sont parvenues selon lesquelles les forces armées ukrainiennes utilisent les communications Starlink, notamment pour contrôler les drones de combat. Cependant, elle a souligné que Starlink « n’a jamais été destiné à être utilisé comme une arme ».
« Nous savons que l’armée [ukrainienne] utilise ses [terminaux Starlink] pour communiquer, et c’est normal. Mais nous ne voulons pas qu’ils les utilisent à des fins offensives », a déclaré le patron de SpaceX.
« Il y a des choses que nous pouvons faire pour limiter leur capacité [d’utiliser Starlink avec des drones]. Il y a des choses que nous pouvons faire et nous les avons déjà faites », a-t-elle ajouté.
Holod, traduction automatique
Jeudi 9/2, 9h10
Sport.
Entretien avec Nadezhda Karpova, la plus célèbre joueuse de football russe [aujourd’hui, en Espagne]. Elle condamne la guerre et les athlètes qui la taisent, soutient les LGBTQ+ et traite Poutine de « vieux connard »
Holod, traduction automatique
– Le CIO a proposé de permettre aux Russes de participer aux Jeux olympiques de Paris sous un drapeau neutre. L’Ukraine est catégoriquement contre et menace même de boycotter les jeux. De quel côté êtes-vous ?
– Je suis d’accord que ce n’est probablement pas le moment où tout le monde devrait organiser un festival sportif et aller à des compétitions, car ces victoires seront mal interprétées en Russie même. Tout concourra à renforcer le régime, et les personnes qui prennent ces décisions doivent le comprendre. Ce n’est un secret pour personne que, comme pour tout dictateur, le sport est pour Poutine un outil puissant pour tromper les gens. Par conséquent, je suis plutôt d’accord avec les politiciens ukrainiens : aucun [des athlètes russes] ne devrait aller aux Jeux Olympiques.
Par exemple, des athlètes de Russie ou de Biélorussie, qui est également impliquée dans ce conflit, seront invités à commenter les événements en Ukraine. Je suis récemment tombé sur une telle interview : on a demandé à la joueuse de tennis biélorusse Azarenka à l’Open d’Australie ce qu’elle pensait de ce qui se passait (on a demandé à Victoria Azarenka ce qu’elle pensait du fait que les fans portaient le drapeau russe et les symboles Z dans le tribunes de l’Open d’Australie. — Note « Holod »), a commencé à répondre quelque chose comme ceci : « Êtes-vous un politicien ? Alors je ne suis pas politicien ! – sous une forme aussi grossière.
Et elle ne dit pas : « je ne discuterai pas de ces sujets » ou « j’ai peur pour ma vie, ne me provoquez pas ». Elle répond de telle manière qu’un autre contexte s’active immédiatement. Une personne qui la regarde en Australie a l’impression qu’il ne s’agit que d’une « situation politique difficile » et qu’on peut prendre le parti de la Russie, ou on peut prendre le parti de l’Ukraine. Et sa réponse étrange est super entre les mains de cette propagande de Poutine. C’est leur principal outil – pour remplacer constamment les concepts. Et ils ont une tâche immense en Occident : mettre dans la tête de tout le monde l’idée que ce n’est pas une terrible guerre de conquête pour que le dictateur puisse rester au pouvoir. Non non Non ! Ils veulent que tout le monde pense que c’est « juste de la politique ». Et quand Poutine commence à flirter avec des athlètes comme Ovechkin [hockeyeur russe], lui et ses stratèges politiques sont bien conscients qu’ils achètent la loyauté de millions de personnes qui sont fans de ces athlètes, et après tout, cela fonctionne toujours pour la propagande.
[…] Il faut montrer que cette guerre est absolument terrible, et que Poutine est un agresseur, un fasciste, un vieux dictateur. Les gens devraient comprendre cela très clairement. Par conséquent, je suis absolument solidaire du gouvernement ukrainien qui dit : « Dans de telles conditions, nous ne devrions pas participer aux Jeux olympiques.
Holod, traduction automatique
Jeudi 9/2, 8h50
Le point de vue de Michel Goya.
Dans un article intitulé « Pour en finir avec la cobelligérance », le colonel Goya récapitule les étapes prudentes de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine, en deça de la ligne de cobelligérance, un truc un tantinet marketing.
Une des rares victoires russes de la confrontation avec l’« Occident global » est d’avoir réussi à introduire le mot « cobelligérant » dans le débat. […] Il s’agissait alors d’abord de démontrer qu’en aidant militairement l’Ukraine, les pays occidentaux ne devenaient pas complètement des « ennemis », puisque le terme n’était prudemment pas utilisé, mais plutôt des « presque ennemis » s’approchant dangereusement du seuil de la guerre ouverte, ce qui personne ne veut. Une aide jugée trop « escalatoire », sans que l’on sache trop en quoi, susciterait alors des réactions du même ordre, sans que l’on sache non plus lesquelles. Bref, il s’agissait d’introduire l’idée, portée ensuite par les sympathisants conscients ou non, que « l’aide, c’est la guerre ».
[…] Dans les faits, les choses sont pourtant simples. Soutenir un État en guerre sans combattre soi-même n’est pas être en guerre contre l’ennemi de cet État. Quand l’Union soviétique fournit au Nord-Vietnam en guerre contre les États-Unis, le Sud-Vietnam et leurs alliés des centaines de milliers de tonnes d’équipements pour une valeur totale pour 1965-1975 d’environ 110 milliards d’euros actuels, personne ne songe à la qualifier de cobelligérante. Idem pour la Chine qui fait la même chose à moindre échelle. Et pourtant, des milliers de soldats américains vont périr directement à cause de cette aide comme par exemple l’énorme capacité de défense aérienne – canons, missiles et avions de chasse – fournie. Ces choses paraissent comme normales et évidentes dans la cadre de la guerre froide. Cela n’empêche pas dans le même temps des relations diplomatiques presque normales entre Soviétiques et Américains et même des accords importants, comme ceux relatifs à la limitation des armements nucléaires.
[…] Soyons un peu clairs dans le flou de l’avenir. Après un tel investissement, une défaite de l’Ukraine serait également une défaite majeure pour nous, pour notre position dans le monde, mais aussi pour le droit international qui pourrait être bafoué impunément.
[…] Donc, continuons à aider l’Ukraine et le plus massivement sera le mieux si on veut des résultats décisifs dans pas trop longtemps, et puis adaptons nous aux problèmes à venir en gardant le cap de nos intérêts stratégiques.
La voie de l’épée, Michel Goya, Pour en finir avec la cobelligérance, 7 février
Jeudi 9/2, 7h00
Les forces russes ont repris l’initiative en Ukraine et ont lancé leur prochaine grande offensive dans l’oblast de Lougansk. Le rythme des opérations russes le long de la ligne Svatove-Kreminna dans l’ouest de l’oblast de Louhansk a nettement augmenté au cours de la semaine dernière, et des sources russes rapportent largement que les troupes russes conventionnelles attaquent les lignes défensives ukrainiennes et font des avancées marginales le long de la frontière entre Kharkiv et l’oblast de Louhansk, en particulier au nord-ouest de Svatove près de Kupyansk et à l’ouest de Kreminna.
ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 8 février, traduction automatique
Jeudi 9/2, 0h35
Histoire du nuc.
Hier midi, Olivier nos parle de pacemakers au plutonium. Je n’y crois pas une seconde. Et pourtant…
Le stimulateur cardiaque, ou pacemaker, ou pile cardiaque, est un dispositif implanté dans l’organisme fournissant des impulsions électriques destinées à stimuler les muscles cardiaques en permettant ainsi, par exemple, d’accélérer la pulsation du cœur lorsqu’il est trop lent. La stimulation cardiaque peut être provisoire, pour faire face à une situation transitoire, ou définitive.
[…] En 1931, Albert Hyman dépose un brevet pour une machine délivrant des impulsions électriques au cœur par l’intermédiaire d’une aiguille enfoncée dans ce dernier et décrit les premiers succès de sa méthode.
[…] Le boitier se compose d’une source d’énergie […], d’une électronique permettant de délivrer des impulsions électriques calibrées en fréquence, amplitude et largeur d’amplitude, d’un système de détection de l’activité électrique spontanée du cœur […], d’un système de mesure [du fonctionnement de l’appareil], d’une antenne radiofréquence permettant la communication de données à travers la peau vers un dispositif externe.
Wikipedia
Notre Commissariat à l’énergie atomique (CEA) eut à un moment un éclair de génie : doter le stimulateur cardiaque d’un générateur au plutonium 238. Un puissant émetteur de particules alpha, d’un très faible volume, devait garantir une durée de vie impressionnante à l’appareil. Les concepteurs du système ont d’ailleurs remarquablement résolu les problèmes de refroidissement, de confinement de la source, de transformation de l’énergie thermique en électricité.
[…] Pour 2 à 4 curies de plutonium-238, le débit de dose à la surface du stimulateur serait d’environ 5 à 15 mrem par heure, l’exposition du corps entier est « officiellement » estimé à environ 0,1 rem par année pour le corps entier du patient (pour 80 rem à la surface du stimulateur) et environ 7,5 mrem par an pour le conjoint du malade. Le boîtier en titane dur est conçu pour résister « aux accidents »… mais il ne résiste pas à la crémation [ces dispositifs doivent être récupérés à la mort du porteur].
Dissident media
Depuis le 27 avril 1970, date à laquelle pour la première fois était implanté chez un cardiaque à l’hôpital Broussais un stimulateur cardiaque à pile nucléaire, mille stimulateurs (ou pacemakers) au plutonium 238 ont à ce jour été posés, représentant environ, pour la France 2 % du total des appareils destinés à régulariser le rythme cardiaque.
[…] Le coût actuel d’un stimulateur isotopique est de 26 316 F contre 8 000 F pour un stimulateur à pile chimique classique.
Le Monde, 23 avril 1975
Jeudi 9/2, 0h25
Nuc français : en avant, marche.
Le nucléaire français est à l’aune d’une évolution majeure. Le gouvernement a annoncé, ce mercredi, son intention de faire disparaître l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé de l’expertise de la sûreté nucléaire pour éclater ses compétences au sein de trois institutions publiques : l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en charge de la sûreté nucléaire civile, la DSND son équivalent dans le monde militaire et le CEA chargé de le recherche.
L’objectif ? « fluidifier les processus d’examen technique et de prise de décision de l’ASN pour répondre au volume croissant d’activités liées à la relance de la filière nucléaire », explique le ministère. Autrement dit, préparer le terrain à la construction des nouveaux réacteurs nucléaires prévus en France et à la surcharge de décisions à prendre qu’elle implique pour le gendarme du nucléaire.
[…] « L’intention est clairement […] de lever l’obstacle d’exigences de sûreté trop élevées pour être atteintes par l’industrie », estime Yves Marignac [l’expert nucléaire de l’association négaWatt]. L’IRSN, un établissement public créé en 2001 et héritier d’une lignée d’instituts, est perçue comme «la véritable vigie scientifique du risque radiologique». Selon le porte-parole de negaWatt, son « expertise s’en tient aux exigences de sûreté et peut être moins accommodantes vis-à-vis des enjeux industriels ».
Les Échos
La Commission nationale du débat public, chargée d’interroger les Français sur l’opportunité de relancer ou non la construction de réacteurs en France, dénonce une politique du fait accompli de la part du gouvernement.
« Souvent, dans les débats sur le nucléaire, le public met en doute la sincérité du débat et estime que les décisions sont déjà prises. Ici, c’est difficile de leur donner tort. Il y a un éléphant au milieu de la pièce, on ne peut pas faire comme si on ne le voyait pas », dénonce Michel Badré, le président de la Commission particulière chargée du débat sur les nouveaux EPR. Cette instance a tapé du poing ce mercredi alors que le gouvernement, avant même le résultat de ce débat, ne laisse planer aucun doute sur son intention d’engager une relance franche et rapide de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France.
Les Échos
Mercredi 8/2, 23h50
Zelenski à Londres.
« C’est à peu près la seule fois où je me suis senti un peu fier d’être britannique. Cela n’arrive pas très souvent. » dit un commentaire.
Mercredi 8/2, 23h35
Zelenski à Paris.
Dans un entretien avec Le Figaro et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, Volodymyr Zelensky juge qu’Emmanuel Macron qui le reçoit dans la soirée a désormais « changé pour de vrai » depuis certaines déclarations faites l’an dernier, lorsque le président français considérait qu’il ne fallait « pas humilier la Russie ».
« Après tout, c’est lui qui a ouvert la porte aux livraisons de chars. Il a aussi soutenu la candidature de l’Ukraine à l’UE. Je crois que c’était un vrai signal », ajoute le président ukrainien dans cet entretien réalisé à Kiev avant son voyage à Londres, Paris et Buxelles.
Le Monde
Après avoir salué « l’immense courage » du peuple ukrainien face aux troupes russes, Emmanuel Macron a déclaré qu’un « crime d’agression ne peut être toléré en aucune circonstance. Encore moins s’il est le fait d’une puissance telle que la Russie ». « Ce qui se joue en Ukraine engage l’avenir de l’Europe. Nous en sommes pleinement conscients », a également souligné le chef de l’Etat, avant de rappeler le « soutien indéfectible » de la France à Kiev « dans la guerre qui se joue à quelques milliers de kilomètres de Paris ».
« La Russie ne peut ni ne doit l’emporter », a ensuite martelé le président français. « Aussi longtemps qu’elle attaquera, il sera nécessaire que nous poursuivions (…) le soutien militaire nécessaire à la préservation de l’Ukraine », a-t-il déclaré. « Nous poursuivrons l’effort », a-t-il insisté en référence au matériel militaire fourni aux troupes de Kiev, « et nous évoquerons ce soir ensemble [avec le chancelier allemand] les besoins opérationnels de l’Ukraine ».
Le Monde
« L’Ukraine appartient à l’Europe, son avenir est dans l’Union européenne ! Et cette promesse compte », a assuré mercredi le chancelier allemand, Olaf Scholz, qui s’est exprimé mercredi devant le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand.
Le chancelier a notamment estimé que le président russe, Vladimir Poutine, « n’atteindra pas ses objectifs » en Ukraine ni sur « le champ de bataille », ni en « imposant un traité de paix ». Dans son discours, M. Scholz a insisté sur l’unité intacte des alliés occidentaux dans leur soutien à Kiev. « C’est le constat que l’on peut faire après un an de guerre », a-t-il ajouté.
Le Monde
Mardi 7/2, 21h30
A 102 ans, elle fabrique des sortes de Yetis pour mieux tuer les Russes.
[…] Au cours de ses 102 ans, Liubov Yarosh a survécu à trois famines, dont l ‘ »Holodomor » de 1932-33 lorsque – sous les ordres de Joseph Staline – les agriculteurs ukrainiens ont été dépouillés de toutes les céréales qu’ils produisaient, pour alimenter l’industrialisation de Moscou et réprimer la résistance nationaliste ukrainienne.
[…] « Il n’y avait alors rien à manger. Nous avons mangé des feuilles de tilleul… et des orties. Nous avions l’habitude de broyer ces plantes sauvages en farine, de les cuire au four et de les manger. C’est ce que nous avons mangé pendant la famine », a déclaré Yarosh à CNN depuis son domicile dans le village de Khodorkiv, dans la région de Jytomyr, à environ deux heures de route à l’ouest de Kyiv.
[…] Trois des petits-enfants de Yarosh défendent maintenant leur pays en tant que soldats parce que le Kremlin refuse de reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. Et ses souvenirs déchirants de sa propre enfance restent forts. « De tout petits enfants mouraient de faim. Ils ont été emmenés dans un camion. Ils ont creusé un grand trou et les ont tous jetés dedans. Il y avait des bras et des jambes là-bas… et ils ont jeté de la terre dessus sans aucune cérémonie », dit-elle.
Quelque 90 ans plus tard, elle refuse d’accepter la dernière agression. Sa haine pour la Russie est visible alors qu’elle imite un égorgement. « Nous devons les exterminer pour qu’il n’en reste plus un seul. Ce n’est qu’alors qu’il pourra y avoir une paix », dit Yarosh à propos des Russes.
Sa fureur pour ce qui est fait à sa terre et aux gens l’a incitée à agir. Alors que nous parlions à l’intérieur de la maison qu’elle partage avec sa fille, deux volontaires sont arrivés pour livrer son tissu de jute.
Elle savoure les tâches qu’elle a, attacher des ficelles de toile de jute dans des filets pour fabriquer des combinaisons de tireur d’élite camouflées pour déguiser les soldats dans la végétation ou la neige, pour que les soldats ukrainiens puissent mieux tuer les Russes.
CNN, traduction automatique
Mardi 7/2, 21h20
Radio-Tchernobyl conseille amicalement au ministre allemand de ramener de son voyage en Ukraine du fromage fumé et de la vodka miel-piment : c’est excellent.
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius est venu à Kiev où il a rencontré Oleksii Reznikov. Pistorius a présenté à son collègue ukrainien un modèle réduit du char Leopard 2.
Certain commentateur conseille d’arroser le char pour qu’il grandisse hardiment.
Il n’est en poste que depuis 20 jours – son premier voyage à l’étranger en tant que ministre de la Défense emmène Boris Pistorius (62 ans, SPD) directement à la guerre. […] « Sans hésitation et sans compromis », un monde sans Poutine serait meilleur, [a dit le ministre].
Bild, traduction automatique
Mardi 7/2, 18h55
Février 2022 : nous n’envahirons pas l’Ukraine. Février 2023 : vous nous avez fait envahir l’Ukraine. 24 février 2022 : prendre Kyiv en 3 jours. 2 février 2023 : notre objectif principal est la préservation de la Russie.
Le passé change si vite que nous n’avons aucune idée de ce qui se passera hier.
Dark Poutine, Twitter & Kate Levchuk, Twitter, traduction automatique
Mardi 7/2, 18h05
Hors sujet.
Le guide de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a prié en compagnie de centaines de jeunes filles durant la "célébration des anges", vendredi 3 février à Téhéran.
Mardi 7/2, 18h00
Zapo : Grossi patine et la Hongrie proute dans le yaourt.
Zone de sûreté et de sécurité à Zaporizhzhia
Grossi a passé des mois à chercher à obtenir un accord sur les détails d’une zone de sûreté et de sécurité autour de la centrale nucléaire de six unités de Zaporizhzhia – la plus grande d’Ukraine – qui est sous contrôle militaire russe depuis début mars 2022. […] Au cours du week-end, il a déclaré: « Bien que des progrès aient été réalisés dans ces discussions, cela reste trop lent et des efforts plus déterminés sont nécessaires de toutes les parties. »
L’Ukraine impose des sanctions à l’industrie nucléaire russe
Dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que le pays avait introduit des sanctions contre l’industrie nucléaire russe. Il a également déclaré que les diplomates du pays poursuivraient leurs efforts « pour étendre les sanctions mondiales à cette partie de la machine d’agression russe ». La semaine dernière, le Parlement européen a voté en faveur de l’UE imposant également de telles sanctions, mais une telle décision exigerait que tous les États membres soutiennent le plan, et la Hongrie s’est publiquement engagée à opposer son veto à une telle décision.
Rosatom répond aux sanctions
Lundi, un communiqué de Rosatom indiquait : « Dans la conduite de nos activités, y compris sur les marchés internationaux, nous avons toujours considéré que l’énergie nucléaire devait rester en dehors de la politique. Rosatom travaille en toute transparence dans le monde entier dans l’intérêt de ses clients et partenaires. , et dans le strict respect de la législation internationale et nationale. »
World Nuclear News, traduction automatique
Mardi 7/2, 17h55
Avant, non, mais maintenant, oui.
Le Kremlin continue de refuser au financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, toute légitimité et autorité en Russie.
Un tribunal de Moscou a refusé de reconnaître Prigozhin comme le propriétaire et le fondateur de la société militaire privée (SMP) Wagner après avoir réexaminé le procès intenté par Prigozhin au journaliste russe Alexei Venediktov le 6 février. Prigozhin a poursuivi Venediktov en juin 2021 pour l’avoir accusé d’être le » propriétaire de Wagner « , et le tribunal de Moscou a conclu que les informations concernant la propriété de Prigozhin sur Wagner n’étaient » pas fiables « .
« Prigozhin a tenté d’inverser la décision du tribunal le 19 janvier, affirmant que Venediktov n’a pas menti sur la propriété de Prigozhin sur Wagner – probablement dans un effort continu de surcompenser son influence déclinante suite au remplacement des forces Wagner déchirées par la guerre autour de Bakhmut par des unités conventionnelles russes.
ISW a précédemment évalué que la dépendance décroissante de l’armée russe sur les forces Wagner autour de Bakhmut est susceptible de réduire l’influence de Prigozhin au sein du cercle restreint du Kremlin.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 6 février
Mardi 7/2, 17h25
Le Sénat français, à majorité de droite, a adopté très largement mardi une résolution réaffirmant son soutien à l’Ukraine et appelant le gouvernement à renforcer l’aide fournie, « en particulier les livraisons d’armes ». Moins d’une semaine après un discours prononcé dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg par le président du parlement de l’Ukraine Rouslan Stefantchouk, le vote a été acquis par 324 voix contre 16. Seul le groupe CRCE à majorité communiste a voté contre.
[…] Il « invite » notamment le gouvernement « à poursuivre et à renforcer, de manière significative, son soutien politique, économique, militaire, technique et humanitaire afin d’aider l’Ukraine à se défendre contre la guerre d’agression russe (…) ». Il appelle « en lien avec ses partenaires européens, à poursuivre et à renforcer en particulier les livraisons d’armes à l’Ukraine, dans les domaines identifiés comme les plus nécessaires par les autorités ukrainiennes ».
Le Monde
Mardi 7/2, 7h55
Remaniement.
Dimanche soir 5 février, le chef de la faction du parti au pouvoir Serviteur du peuple à la Verkhovna Rada d’Ukraine, David Arakhamia , a confirmé les rumeurs sur la nomination du général de division Kirill Budanov au poste de ministre de la Défense.
La loi ukrainienne sur la sécurité nationale, selon laquelle seuls les civils ont le droit d’occuper le poste de chef du ministère de la Défense, peut devenir une complication – pour la nomination, la loi devra être modifiée ou Budanov devra démissionner.[…] Kirill Budanov est en charge de la Direction principale du renseignement (GUR) du ministère de la Défense. Il est né en 1986 à Kyiv, c’est-à-dire que la période de l’effondrement de l’URSS est tombée pour le futur officier du renseignement à l’âge de la maternelle: il a déjà grandi dans l’Ukraine indépendante. En 2007, il est diplômé de l’Institut des forces terrestres d’Odessa, puis a servi dans les forces spéciales de la Direction principale du renseignement.
[…] Depuis le printemps 2014, Budanov a pris part aux hostilités dans l’est de l’Ukraine, a été grièvement blessé. […] En 2016, il a mené une opération spéciale sur le territoire de la Crimée occupée par la Russie dans la ville d’Armyansk […] Selon les médias ukrainiens, le détachement de Budanov devait pénétrer dans la péninsule pour commettre des sabotages sur la base aérienne russe à la veille de la visite du président russe Vladimir Poutine. […] La période de 2018 à 2020 dans la biographie de Budanov est désignée comme « occupait un poste spécial », ce qui, pour un officier du renseignement, peut signifier, par exemple, une sorte d’activité d’infiltration.
[…] En 2020, Budanov est devenu le directeur adjoint du département du service de renseignement étranger de l’Ukraine (ce service de renseignement est un organisme d’État distinct relevant directement du président du pays et ne faisant pas partie du ministère de la Défense). Et en août de la même année, Vladimir Zelensky a nommé le colonel Budanov, 34 ans, au poste de chef de la Direction principale du renseignement. « Il s’agit d’un officier qui a traversé toutes les étapes du renseignement militaire, connaît parfaitement le système de l’intérieur, a participé aux hostilités depuis les premiers jours de la guerre, et n’est donc pas un « théoricien du fauteuil », mais un véritable officier de combat doté d’une grande expérience et d’une grande autorité », avait alors déclaré le président de l’Ukraine.
En août 2021, Kirill Budanov a été promu au grade de général de brigade, et en avril de l’année suivante, déjà lors de l’invasion russe à grande échelle, au grade de général de division.
[…] En plus d’exercer les fonctions immédiates de chef du renseignement militaire pendant la guerre russo-ukrainienne en cours, Budanov supervise le travail du quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, qui fournit à la fois une assistance aux militaires ukrainiens qui ont été capturés et promeut la reddition volontaire parmi les soldats et les officiers de l’armée de l’agresseur.[…] Comme mentionné ci-dessus, conformément à la pratique qui s’est développée dans les États occidentaux, le ministre de la Défense n’est pas directement responsable des forces armées.
Zerkalo, Qui est le général Budanov, qui semble être le nouveau ministre de la Défense de l’Ukraine ?, traduction automatique
[…] Si Kirill Budanov remplace Alexei Reznikov au poste de ministre de la Défense, cela ne signifiera pas un remplacement automatique du style et des méthodes de leadership militaire dans les forces armées ukrainiennes. Il y aura un remplacement d’un chef civil du département qui fournit à l’armée ukrainienne des ressources pendant la guerre, par un autre. La seule différence est que le nouveau ministre de la Défense aura une expérience militaire significative.
Mardi 7/2, 7h45
Giron.
Alexandre Loukachenko lors du sommet des dirigeants de la Communauté des États indépendants (CEI) à Astana, au Kazakhstan, le 14 octobre 2022. Photo : Reuters
[…] Le 24 janvier, Alexandre Loukachenko a de nouveau soulevé la question des Biélorusses qui ont quitté le pays.
« À cet égard, je voudrais discuter avec vous aujourd’hui de la manière de traiter ceux qui, hier, étaient contre l’État (nous nous souvenons tous de l’année 2020), ont quitté le pays (quelqu’un dans des endroits pas si lointains), et aujourd’hui se sont repentis mais ont peur de revenir en arrière ou de me demander pardon. J’ai le sentiment qu’une partie de notre société a développé une demande sur ce sujet. J’ai demandé à l’administration, avec la participation du public, d’étudier la question et de proposer un mécanisme pour la résoudre », a-t-il déclaré.
Cette rhétorique est étonnamment différente de celle qu’il a utilisée un an plus tôt.« Mon conseil pour vous : rentrez chez vous. Repentez-vous et mettez-vous à genoux. Payez les pénalités pour les dommages que vous avez causés, au moins partiellement, car ce que vous avez fait ne suffira pas pour vos biens ou tout ce que vous gagnerez au cours de votre vie », a déclaré M. Lukashenko le 28 janvier 2022.
[…] Auparavant, le procureur général du Belarus, Andrei Shved, a déclaré que trois catégories de citoyens pourront demander à la commission de les renvoyer.
Zerkalo, traduction Deepl
« Il s’agit, tout d’abord, de ceux qui s’illusionnent véritablement sur l’existence de revendications de la part de l’État. Ils pensent qu’il y a des revendications contre eux, mais en fait il n’y en a pas a priori. En conséquence, nous allons clarifier la situation », a-t-il déclaré.
La deuxième catégorie de citoyens comprend ceux qui ont commis des infractions mineures. Par exemple, en ce qui concerne la responsabilité administrative, les crimes qui ne représentent pas un grand danger public, mais « ils se font des illusions sur les conséquences de leurs actes ». Ces citoyens, selon lui, recevront une explication et seront informés de la manière dont ils peuvent agir conformément à la loi bélarussienne et des mesures à prendre.
La troisième catégorie de citoyens est constituée de ceux qui ont commis des délits moins graves, se sont repentis, « en ont parlé publiquement, ont exposé les raisons de leur repentir et ont donné des assurances.
[…] Il convient de rappeler que, récemment, des Biélorusses de retour de l’étranger ont été activement détenus en vertu d’articles de « protestation ». Fin décembre, un homme originaire de Minsk est arrivé dans le pays et s’est retrouvé quelques jours plus tard entre les mains des forces de l’ordre. L’homme aurait été retrouvé grâce à une image de la banque de photos Shutterstock, qui contient plus de 8000 images et environ 1000 vidéos de manifestations à Minsk.
Zerkalo, traduction Deepl
Mardi 7/2, 7h30
Portraits.
Nom de naissance : Timur Dzhafarov. Nom de scène : John Object. Nom de guerre : Winston. En vingt-sept années d’existence, cet Ukrainien a déjà eu trois vies. Trois vies si lointaines les unes des autres qu’il se demande parfois s’il n’a pas sombré dans la folie. Si Vladimir Poutine n’avait pas envahi l’Ukraine, Timur Dzhafarov serait peut-être devenu un artiste incontournable de la scène électronique underground kyivienne. Il serait peut-être en train de jouer dans un festival devant une foule déchaînée, d’écouter le dernier Thom Yorke, de se ridiculiser au karaoké, ou de faire l’amour avec la femme qu’il aurait dû épouser cette année. Mais la Russie a choisi l’option du pire. En déclarant la guerre totale à son voisin, aux premières heures du 24 février, le maître du Kremlin n’a pas seulement provoqué le pire conflit en Europe depuis des décennies. Il a aussi brisé des millions de rêves et de destins.
Libération, Journal de guerre d’un soldat ukrainien (1/4) : «La Russie a fait de moi un uniforme et une arme»
«Si nous recevons l’ordre d’évacuer Bakhmout, nous nous y plierons, et ce ne sera pas la fin de la guerre pour autant», soupire l’ancien joueur de tennis Sergiy Stakhovsky. Photo Albert Lores
La petite unité a quitté Bakhmout il y a six jours pour se redéployer quelques kilomètres plus à l’ouest, dans le bourg agricole de Tchassiv Yar. «Notre mission est de frapper les troupes russes qui avancent depuis le sud pour les empêcher d’encercler la ville», explique Sergiy Stakhovsky, ancienne étoile du tennis ukrainien qui a troqué sa raquette pour un fusil semi-automatique AR-15. Près de lui, trois soldats finissent de régler le mortier de 120 mm avec lequel ils s’apprêtent à cibler une position ennemie à trois kilomètres de là. «Nous visons leurs tranchées pour tenter de casser leur progression», explique l’un d’eux. Peu auparavant, un obus tiré par les Russes a explosé sur un mamelon enneigé, à deux cents mètres de la chaumière où ces combattants ont pris leurs quartiers.
Le Figaro, Sur le front près de Bakhmout, avec une ancienne star internationale du tennis
Lundi 6/2, 23h15
Zapo, Zapo…
Le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, a déclaré lundi que le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, se rendra à Moscou cette semaine.
Le Monde
La rencontre portera sur la création d’une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, a-t-il ajouté, ajoutant que Moscou comptait sur une discussion approfondie et professionnelle.
Lundi 6/2, 23h15
La minute Bilal.
Lundi 6/2, 23h10
Traitre russe : Vladimir, meilleur technico-commercial de l’année pour l’OTAN.
Lundi 6/2, 22h50
Comprendre.
Pourquoi la Russie a-t-elle lancé une invasion à grande échelle l’année dernière ?
Que vous soyez pro-russe, anti-russe ou Elon Musk (qui ne peut tout simplement pas décider), le 24 février n’a aucun sens. Alors, voici un petit fil pour explorer les 3 explications les plus convaincantes que j’ai entendues.1/ Boire du Kool-Aid dans le bunker. Comme Taras Kuzio l’a expliqué dans son article pour @ACEurasia, « Il semblerait que Poutine ait simplement été victime de sa propre propagande. » Atlantic Council, Poutine a bu le Kremlin Kool-Aid
2/ Préservation du régime : un plan pour mener une guerre rapide et victorieuse [répéter le « succès de la Crimée »] et ainsi acquérir une légitimité suffisante pour que la kleptocratie de Poutine dirige/pille la Russie pour les décennies à venir. The Interpreter, La banalité du mal de Poutine
3/ L’absence d’une nation russe, d’une idée russe, d’un avenir russe en dehors de la conquête impériale. Le colonialisme russe le pousse à envahir ses voisins et à subjuguer les colonies [que ce soit au sein de l’empire russe, de l’URSS ou de la Fédération russe]. La Russie n’a pas de sens autrement.
4/ La dernière explication est la plus difficile à saisir, mais je la trouve la plus convaincante. « Poutine n’offre pas du tout d’avenir à son peuple. Il gouverne sans avenir. » Vox, L’Ukraine et le problème de « l’absence d’avenir »
Andrew Chakhoyan, Twitter
Lundi 6/2, 22h45
Minute des sectes.
Dans les années 1970, le chef de l’Église orthodoxe russe Cyril I travaillait sous le pseudonyme de « Mikhailov » à Genève pour les services secrets soviétiques KGB.
Tagesanzeiger, traduction automatique
[…] Selon les quotidiens Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, la fiche établie par la police fédérale sur celui qui est aujourd’hui le chef spirituel de l’Église orthodoxe russe « confirme que “monsignor Kirill”, comme il est appelé dans ce document, appartient au KGB », le service de renseignement extérieur du temps de l’Union soviétique.
Le Monde
Les deux médias ont pu consulter la fiche auprès des archives fédérales suisses. La mission de Kirill, dont le nom de code était « Mikhaïlov », était d’influencer Conseil œcuménique des Églises (COE), infiltré par le KGB dans les années 1970 et 1980. […]
Lundi 6/2, 22h45
Narratif occidental : hommage au (redoutable) dieu léopard.
Les Léopards arrivent ! Le premier char canadien Leopard 2 est arrivé en Pologne en route vers l’Ukraine, selon des responsables canadiens
Biz Ukraine Mag, Twitter, traduction automatique
Lundi 6/2, 16h20
Equipé d’un casque et d’un masque de pilote de chasse, Prigojine enlève son équipement et lance à la caméra : «on a atterri, on a bombardé Bakhmut». Avant de lancer un défi au président ukrainien Volodymyr Zelensky. L’ancien propriétaire du bateau restaurant New Island de Saint Pétersourg devenu chef de guerre a assuré qu’il embarquerait mardi sur un chasseur MiG-29. «Si vous voulez, nous nous rencontrerons dans le ciel. Si votre appareil prend le dessus, vous récupérez Bakhmut, sinon on ira jusqu’au Dniepr», affirme-t-il.
Libération
Lundi 6/2, 9h45
Un Poutine prudent, selon l’ISW.
La réticence de Poutine à prendre des risques directement liés à sa guerre conventionnelle en Ukraine indique qu’il reste très peu probable qu’il poursuive une escalade nucléaire ou une guerre avec l’OTAN.
L’ISW a précédemment évalué que les menaces de guerre conventionnelle de la Russie contre l’OTAN ne correspondent pas aux capacités de la Russie et que la Russie utilise les menaces nucléaires principalement pour intimider l’Occident. Poutine tient manifestement à son statu quo national et cherche à éviter les politiques risquées et controversées pour soutenir ses propres objectifs.
Poutine continue également à démontrer qu’il reste un individu calculé qui accorde une importance considérable à l’élimination des risques, même si sa perception de la situation à laquelle il est confronté diverge de la réalité. Poutine s’est ainsi placé à plusieurs reprises dans une situation où il a formulé des objectifs maximalistes et irréalistes, demandant à son gouvernement et à son armée de les atteindre, tout en s’abstenant de prendre les décisions coûteuses que la guerre conventionnelle prolongée et à grande échelle dans laquelle il s’est engagé exige probablement.
ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 5 février, traduction Deepl
Lundi 6/2, 1h15
Cher soldat, si la guerre tue plus vite que le plutonium, elle ne vous immunise pas.
Dimanche 5/2, 19h20
Exclusif : résumé de la guerre de Poutine en Ukraine.
Dimanche 5/2, 19h00
Béquille russe.
Dimanche 5/2, 18h55
Fais péter.
[…] L’administration Biden a déjà donné à l’Ukraine plus d’un million d’obus de 155 millimètres. Avec des centaines de kilomètres de lignes de front contestées, l’armée ukrainienne dépend des tirs des quelque 300 obusiers de 155 millimètres pour repousser les positions russes. Comme la fin des combats n’est pas en vue, l’armée américaine prévoit de faire passer son taux de production actuel d’environ 14 000 obusiers 155 millimètres par mois à 20 000 d’ici le printemps et à 90 000 d’ici 2025, en dépensant 1,9 milliard de dollars rien que cette année.
[…] L’usine de Scranton, qui doit produire 11 040 obus par mois, se trouve au centre de la transformation industrielle prévue par l’armée. Environ 300 employés travaillent dans ce complexe de 15 acres, où d’énormes machines coupent, fondent, remodèlent et affinent des barres d’acier de 2 000 livres pour en faire des projectiles élégants de deux pieds de haut. L’usine appartient à l’armée mais est exploitée par l’unité de munitions de General Dynamics Corp. Elle fonctionne actuellement 24 heures sur 24, cinq jours par semaine, avec une équipe de week-end.
Time, À l’intérieur de l’usine de l’armée américaine fabriquant des obus d’artillerie pour l’Ukraine, traduction Deepl
Dimanche 5/2, 17h00
Kermesse russe.
Et cycle de vie russe.
Dimanche 5/2, 16h45
Exclusif : des nouvelles du Moskva, qui se la coule douce dans des eaux tièdes.
Dimanche 5/2, 16h45
Histoire (1919).
Samedi 4/2, 23h10
Le ballon chinois repéré au-dessus des États-Unis a été abattu sur la côte nord-est.
Samedi 4/2, 23h00
Lego : comme dans la vraie vie [mais il manque un liquidateur].
Le designer, identifié uniquement sous le nom de BasAtHome, a soumis sa création sur la plate-forme LEGO Ideas pour être considérée comme un futur ensemble potentiel pour la production par la société basée au Danemark. Pour que cela se produise, la conception prospective doit constituer une base d’au moins 10 000 partisans avant d’être examinée par l’entreprise et mise en production.
« Ce réacteur à eau supercritique LEGO peut produire toute l’électricité dont vous avez besoin pour vos citoyens de LEGO City », déclare BasAtHome dans sa description. « Le réacteur utilise la fission nucléaire pour générer de la chaleur, qui fait bouillir de la vapeur jusqu’à ce qu’elle devienne supercritique. Il utilise ensuite cette vapeur pour générer de l’électricité pour votre ville LEGO. Le réacteur utilise une tour de refroidissement pour refroidir l’eau utilisée dans les condenseurs. Le réacteur comprend une piscine de combustible usé où vous pouvez stocker vos barres de combustible usagées et inutilisées, une salle de contrôle où vos figurines peuvent contrôler le réacteur, un bâtiment de turbine pour générer de l’énergie et le réacteur à l’intérieur du bâtiment du réacteur lui-même.
World Nuclear News, traduction automatique
Samedi 4/2, 17h00
Hop.
Samedi 4/2, 16h25
Libération.
116 militaires de l'AFU sont revenus de captivité. Parmi eux, des combattants de Marioupol défendant Azovstal.
Samedi 4/2, 16h25
Samedi 4/2, 16h20
Chat sorti d’un biolab peut-être ?
Samedi 4/2, 2h00
Depuis presque un an, la guerre de Poutine en Ukraine est ma principale nourriture psychique.
Vendredi 3/2, 23h25
C’est con #2.
Jusqu’à maintenant, le badge de certification [de Twitter] permettait de distinguer les comptes officiels de marques, de médias ou encore de personnalités. Un marqueur visuel très important sur un réseau social où les faux comptes, ou encore les comptes parodiques, sont légions et bénéficient d’une grande visibilité grâce à l’effet de viralité.
Creapils
Oui mais voilà. Elon Musk s’est mis en tête que tout le monde voulait posséder ce joli badge et donc qu’il allait être désormais possible de payer pour l’avoir. Et ce qui devait arriver arriva. Dès que l’option payante fut lancée, des petits malins se sont amusés à créer des faux comptes d’entreprises et ont ainsi payé pour profiter du badge certifié.
Et de nombreuses entreprises en ont fait les frais à commencer par le laboratoire américain Lilly. Ce dernier s’est vu associé à un tweet déclarant que “l’insuline est désormais gratuite”. En quelques heures, le cours de bourse du groupe est passé de 370 dollars à 345 dollars faisant perdre 8 milliards de valorisation à l’entreprise. Encore aujourd’hui, l’action n’est pas remontée à son niveau d’avant le tweet.
[…] Mais Lilly n’est pas la seule entité à avoir connu cette mésaventure. Le fabricant américain d’armes Lockheed Martin s’est également fait parodier dans un tweet déclarant “suspendre les ventes à l’Arabie Saoudite et Israël” en raison du non respect des droits humains. La compagnie pétrolière BP en a aussi pris pour son grade dans un tweet précisant : “Ce n’est pas parce qu’on a tué la planète qu’elle ne peut pas nous manquer.”
Vendredi 3/2, 23h20
Zapo.
« La partie ukrainienne coopère avec l’AIEA pour démilitariser la centrale nucléaire de Zaporijia et établir une zone de sécurité de 30 kilomètres autour de la centrale », a précisé l’opérateur [Energoatom].
« L’arrêt continu de la plus grande centrale nucléaire d’Europe entraîne une dégradation des systèmes et des équipements, car les conditions de température nécessaires à leur fonctionnement ne sont pas réunies et les unités sont dans un état froid et non opérationnel. Par conséquent, le redémarrage de la centrale nucléaire de Zaporijia après sa désoccupation demandera beaucoup de temps et d’efforts : la centrale nécessitera au moins deux mois d’inspection préliminaire par des experts pour s’assurer que les équipements sont aptes à être utilisés, ainsi que le déminage de la zone environnante », [a déclaré le président d’Energoatom, Petro Kotin.].
Le Monde
Vendredi 3/2, 23h05
I’m your man.
Vendredi 3/2, 22h35
Moldavie, gare à tes miches.
Russie : « La prochaine Ukraine » pourrait être la Moldavie, selon Lavrov, alléguant que la présidente élue Maïa Sandu, « non élue démocratiquement & détentrice d’un passeport roumain, est impatiente de rejoindre l’OTAN & de s’unir à la Roumanie. »
Rebecca Rambar, Twitter
Vendredi 3/2, 22h30
Zapo : le personnel et l’eau baissent, mais ça va.
Le réservoir principal faisant partie du fleuve Dnipro, qui fournit de l’eau de refroidissement à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP), a récemment connu une réduction des niveaux d’eau, une autre indication de la façon dont le conflit actuel dans le pays affecte les infrastructures vitales. pour la sûreté et la sécurité nucléaires, a déclaré aujourd’hui le directeur général Rafael Mariano Grossi.
L’équipe d’experts de l’AIEA présente sur le site de la plus grande centrale nucléaire (NPP) d’Europe – située en première ligne d’une zone de combat active – a signalé que le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka avait baissé. Cependant, de par sa conception, le grand bassin de refroidissement à côté des réacteurs ZNPP est maintenu au-dessus du niveau du réservoir de Kakhovka.
Le directeur général s’est également déclaré préoccupé par le stress auquel le personnel du ZNPP est confronté pendant le conflit, d’autant plus que les effectifs ont continué de baisser. L’équipe ISAMZ a été informée que malgré tous les défis, le ZNPP dispose toujours d’un personnel opérationnel suffisant pour maintenir le fonctionnement sûr de toutes les unités au niveau de fonctionnement actuel de la centrale.
AIEA, mise à jour 145, 3 février, traduction automatique
Vendredi 3/2, 19h00
Diable
La chaîne YouTube de Michael Nacki est l’un des médias politiques les plus populaires en Russie. En 342 jours de guerre, l’ancien animateur d’Ekho Moskvy a publié plus de 500 vidéos, chacune recueillant des centaines de milliers de vues – et qui, en Russie, ont fait de Nacki l’objet d’une procédure pénale pour « discrédit de l’armée ».
Vous avez récemment reçu un bouton d’or de YouTube pour votre million d’abonnés. Pardonnez la formulation crue, peut-être, mais étant donné la croissance de votre audience en 2022, il s’avère que vous êtes le bénéficiaire de la guerre.
Oui, c’est vrai, à cent pour cent. Mais toute activité médiatique est parasitaire pour le corps de la société. Il n’y a pas de journalisme sur le bien. Il y a des tentatives de le faire, mais personne ne s’y intéresse. Bien sûr, je comprends ce que je fais, pourquoi je le fais et pourquoi je le fais, mais j’en tire quand même un certain profit. Tant sur le plan financier que sous la forme d’un plus grand nombre d’abonnés. Et, bien sûr, ce n’est pas un sentiment agréable. C’est comme si j’étais un fabricant d’armes faisant de l’argent avec cette guerre. C’est très inconfortable.
Il est possible de noyer un peu ce sentiment en distribuant quelques ressources : dons à l’AFU, dons aux organisations humanitaires, mais la contradiction existe toujours. Alors, pour être honnête, ni le bouton ni le nombre d’abonnés ne me réjouissent.Vous n’êtes plus représenté en tant que journaliste, même dans le générique, vous êtes désormais toujours « politologue ».
Non, pas maintenant. Il y a longtemps, lorsque j’ai quitté Ekho Moskvy, j’ai fait un vote sur Twitter et demandé comment je devais être présenté : « journaliste », « observateur politique », « analyste politique » et il y avait une quatrième option – « diable ». L’option « diable » l’a emporté par une large majorité, le peuple a donc fait son choix. Mais lorsque les gens m’appellent pour me demander comment me titrer, je réponds : « À votre goût » – et je n’interviens pas. Un politologue est un politologue. Sauf que je vous demande de ne pas m’appeler « journaliste », car ce mot ressemble plus à un juron pour moi.
Pourquoi ?
Tout d’abord, pour moi, le mot « journaliste » est avant tout une question d’investigation, d’extraction de quelque chose de nouveau. Il ne s’agit pas de couverture, mais, par exemple, du Watergate (le scandale politique américain impliquant des écoutes téléphoniques au siège du parti démocrate à Washington, qui s’est soldé par la démission du président Richard Nixon. – L’organe d’investigation du Boston Globe, qui a prouvé que l’Église catholique couvrait les prêtres pédophiles. – Note de Holod). Appeler tout le monde journaliste dévalorise le terme. Deuxièmement, dans le contexte russe, 90% des personnes qui se disent journalistes sont des esclaves de la propagande. Troisièmement, je ne suis pas impliqué dans le journalisme de quelque manière que ce soit, donc je n’accepte pas ce terme pour moi.
Holod, traduction Deepl
Vendredi 3/2, 18h45
C’est con #1.
Le Bureau d’enquête de l’État a perquisitionné le domicile d’Oksana Datiy, directrice par intérim de l’administration fiscale de Kiev, dans le cadre d’allégations de détournement de fonds du budget de l’État à hauteur de 1,2 milliard de dollars. Les listes de souhaits personnelles écrites à la main par Oksana Datiy ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Sur divers blocs-notes, elle a consigné avec assiduité ses rêves d’acquérir des trésors tels qu’un manteau de vison, des vacances à Londres et aux Maldives, un sac Hermès, une montre de luxe Breguet pour son anniversaire, un million de dollars – et, bien sûr, des postes officiels plus élevés et mieux rémunérés.
Meduza, traduction Deepl
Vendredi 3/2, 17h35
Sans commentaire #1.
Sans commentaire #2.
Le bilan des frappes de missiles terroristes russes jeudi sur la ville orientale de Kramatorsk est passé à 4 morts, avec 18 blessés. Mercredi, la Russie a tué 4 personnes dans le même quartier d’une ville – une zone entièrement résidentielle avec des magasins, un hôpital et une clinique.
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Sans commentaire #3.
En raison des bombardements russes, elle avait subi 65% de brûlures potentiellement mortelles sur son corps. Transportée d’urgence en République Tchèque, sa vie a été sauvée. Termine actuellement son traitement dans une clinique tchèque des grands brûlés.
Glasnost Gone, Twitter, traduction automatique
Vendredi 3/2, 17h30
Ukreuro.
Moment historique pour la commission européenne : le Collège des commissaires a rencontré aujourd’hui le gouvernement ukrainien à Kyiv. Cette visite est un symbole fort de notre soutien à l’Ukraine face à l’agression non provoquée et injustifiée de la Russie.
Gert Jan EU, Twitter, traduction automatique
Vendredi 3/2, 17h25
Ballon chinois.
USA – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annulé sa visite en Chine après que le Pentagone a déclaré avoir découvert un ballon espion chinois qui survolait des sites de missiles nucléaires sensibles.
Rebecca Rambar, Twitter
CN – « La partie chinoise regrette l’entrée involontaire du dirigeable dans l’espace aérien américain en raison d’un cas de force majeure & continuera à communiquer avec la partie américaine et gérera correctement cette situation inattendue », selon le porte-parole du MAE.
Rebecca Rambar, Twitter
Vendredi 3/2, 17h15
Solidarité.
La Première ministre finlandaise Sanna Marin déclaré que son pays ne rejoindrait pas l’OTAN sans la Suède . L’adhésion de la Suède se heurte à l’opposition de la Turquie.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Jeudi 2/2, 17h05
Boucle psychique.
Le président russe Vladimir Poutine prononce son discours alors qu'il assiste aux commémorations marquant le 80e anniversaire de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad dans la ville de Volgograd, dans le sud de la Russie, autrefois connue sous le nom de Stalingrad, en Russie, jeudi 2 février 2023. La bataille de Stalingrad a renversé le cours de la Seconde Guerre mondiale et est considérée comme la bataille la plus sanglante de l'histoire, le nombre de morts parmi les soldats et les civils étant estimé à environ 2 millions. (Photo AP) Traduction Deepl
A l’occasion du 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad (17 juillet 1942 – 2 février 1943), Vladimir Poutine a comparé la guerre contre l’Ukraine et ses alliés occidentaux à celle de la Russie contre l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale.
Lors d’un discours prononcé à Volgograd, il a déclaré que la Russie était convaincue de parvenir à la victoire en Ukraine, comme elle avait été victorieuse il y a quatre-vingts ans à Stalingrad. Il a aussi déclaré que la Russie était une nouvelle fois confrontée à l’Allemagne en allusion à la décision de Berlin d’envoyer des chars Leopard 2 pour soutenir l’Ukraine.
Le Monde
Mercredi 1/2, 23h00
Cyanoacrylate (famille de colles puissantes et rapides utilisées en médecine, dans l’industrie, et dans la vie courante – Wikipedia)
Scandale dans la (sous-)marine britannique. Le Sun rapporte, et ce n’est pas une plaisanterie du tabloïd, que de sensibles réparations dans le réacteur nucléaire d’un sous-marin nucléaire de Sa Majesté, le HMS Vanguard, ont été effectuées à la super glue, en douce, par d’indélicats techniciens ayant ensuite cherché à ne pas ébruiter leur boulette.
[…] Les boulons recollés ont été découverts il y a quelques semaines seulement. Destinés à maintenir en place l’isolant de tuyaux servant au refroidissement du réacteur nucléaire, ils étaient sept en tout à avoir subi le même sort ridicule. Le pot aux roses a été découvert lorsque les ingénieurs ont préparé, pour la première fois depuis le retour en service du HMS Vanguard, le lancement de son réacteur à pleine charge. […] «Cela pose un problème de confiance. […] Cela pousse à se demander si d’autres éléments ont pu être traités d’une manière aussi navrante», affirme au Sun Ryan Ramsey, ancien capitaine de sous-marin nucléaire.
Korii
Mercredi 1/2, 22h35
Faut ramener la queue du char ?
Une publicité de recrutement pour l'armée russe : "Détruis un Léopard - Reçois un terrain sur le lac Baïkal". Avec un QR code vers le tableau des primes prévues.
Mercredi 1/2, 22h20
Espèce de score.
Quel pourcentage de la richesse nationale totale les 1 % les plus riches d'Europe possèdent-ils ? Plus haut : Russie à 48%. Plus bas : Belgique à 15%. Europe dans son ensemble : 26%
Quel pourcentage de la richesse nationale totale appartient aux 1 % les plus riches des Amériques ? Plus haut : Chili à 49%. Plus bas : Equateur à 23%.
Mercredi 1/2, 22h00
Sorte de persistance.
Une maison à Mykolaïv ruinée par les bombardements russes avec une horloge toujours suspendue et qui fonctionne. Photo: Olesia Rudchenko.
Mercredi 1/2, 21h55
Espèce de Maître Yoda.
Rencontrez Pepa et Luna qui ont été retrouvées abandonnées à Bakhmut, en Ukraine. Maintenant, ils aident les médecins de combat en les calmant en période de stress.
Mercredi 1/2, 21h50
Espèce de soldes.
Cela semble être une bonne affaire : un fabricant d'armes américain propose de vendre à l'Ukraine deux drones Reaper MQ-9 pour un dollar. Peut voler pendant 24 heures et être utilisé pour l'attaque ou la reconnaissance.
L'accord exigerait que Kyiv dépense environ 10 millions de dollars pour préparer et expédier l'avion en Ukraine, et environ 8 millions de dollars chaque année pour l'entretien et le maintien en puissance des anciens modèles de drones, qui ne sont actuellement pas utilisés en Ukraine. La proposition comprendrait une station de contrôle au sol pour faire fonctionner les drones presque n'importe où, selon une lettre examinée par le Wall Street Journal. La proposition a été faite par Linden Blue, directeur général de General Atomics, qui fabrique les Reapers, à l'attaché de défense de l'Ukraine à Washington la semaine dernière. The Wall Street Journal, traduction automatique
Mercredi 1/2, 21h40
Espèce de réforme scolaire.
Qu'est-ce que vos petits ont appris aujourd'hui à l'école ? Parce qu'en Ukraine, ils apprennent à ne pas mourir. Comment ne pas être coupé en lambeaux par les mines, les obus et les bombes russes.
Mercredi 1/2, 21h30
Capsule #3.
Les services d’urgence avaient « littéralement trouvé l’aiguille dans la botte de foin », ont-ils déclaré.
Une énorme recherche a été déclenchée lorsque l’objet a été perdu alors qu’il était transporté le long d’une route de 1 400 km (870 milles) à travers l’État.
Les autorités ont publié une photo en gros plan de la capsule de la taille d’un pois – qui pourrait causer de graves dommages si elle était manipulée – sur le sol parmi de minuscules cailloux.
Un numéro de série leur a permis de vérifier qu’ils avaient trouvé la bonne capsule, qui mesure 6 mm (0,24 pouces) de diamètre et 8 mm de long.
Il contient une petite quantité de césium 137, qui pourrait causer des lésions cutanées, des brûlures ou des maladies causées par les rayons.
Le géant minier Rio Tinto s’est excusé d’avoir perdu l’appareil, qui est utilisé comme jauge de densité dans l’industrie minière.
BBC, traduction automatique
Mercredi 1/2, 8h35
Recadrage #2.
Que pensez-vous des débats qui émergent à l’Assemblée nationale française sur les livraisons d’armes en Ukraine et demandent jusqu’où la France doit soutenir votre pays ?
Tous ceux qui hésitent à renforcer le soutien militaire sont invités à venir en Ukraine. Il n’y a aucun homme ou femme politique ayant visité notre pays qui n’ait pas changé d’avis.
Il faut avoir la bonne compréhension des choses. Nous avons beau avoir des discussions politiques et philosophiques très approfondies, quand un missile détruit en quelques secondes un immeuble résidentiel à Dnipro, il n’y a plus de temps pour les débats : il faut trouver des solutions. […]
Des voix critiques craignent une escalade, qui se traduirait par un affrontement direct entre les alliés de l’Ukraine et la Russie. Que leur répondez-vous ?
Chers amis, n’ayez pas peur d’un affrontement direct avec la Russie. Il est déjà là. Et c’est l’Ukraine qui est en première ligne pour vous. […]
Vous réclamez votre intégration à l’OTAN, mais Emmanuel Macron a semblé fermer la porte en décembre 2022 à cette demande. Qu’en est-il ?
Le 30 septembre 2022, le président [Volodymyr Zelensky], le premier ministre [Denys Chmyhal] et moi-même avons signé notre demande d’adhésion à l’OTAN.
L’armée ukrainienne fait la guerre selon les standards et avec les armes de l’OTAN. Elle sert de bouclier aujourd’hui pour toutes les armées de l’OTAN. Que faut-il de plus pour passer du statut de membre de facto à membre de jure de l’Alliance atlantique ? […]
Le Monde, entretien avec Ruslan Stefanchuk, président du Parlement ukrainien
Mercredi 1/2, 8h30
Recadrage #1.
U.S. Secretary of State Anthony Blinken and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu shake hands after their meeting meeting at the Prime Minister's Office in Jerusalem, on Monday, Jan. 30, 2023. (Debbie Hill/Pool Photo via AP)
[Le premier ministre israélien] a confirmé que les États-Unis avaient transféré vers l’Ukraine des munitions d’artillerie qui étaient auparavant stockées en Israël, et a laissé entendre que l’État hébreu agissait de son côté pour entraver la production en Iran d’armes pour la Russie. « Les États-Unis viennent de prendre une énorme partie des munitions d’Israël pour les transmettre à l’Ukraine. Israël agit aussi, franchement, par des moyens que je ne détaillerai pas ici, contre les productions d’armes de l’Iran qui sont utilisées contre l’Ukraine », a déclaré le premier ministre.
Le Monde
Mercredi 1/2, 1h10
En fait, tu la connais.