2022 : mini journal de guerre – déc
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un nouveau voyage en Ukraine, trois semaines en avril, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW
- Le mini-journal de février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC, SafeCast
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Samedi 31/12, 21h30
Creapils - Au cours de l’année, de nombreux artistes n’ont pas manqué de témoigner leur soutien à l’Ukraine en réalisant des œuvres engagées qui ont rapidement fait le tour du monde. Plus récemment, c’est Miss Ukraine qui a fait honneur à son pays en dévoilant le costume qu’elle porterait lors du concours Miss Univers 2023 qui aura lieu le 14 janvier à la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis. Chaque année, le concours regroupe les différentes Miss élues dans tous les pays du monde pour élire la plus belle femme de l’univers [connu]. Elles s’affrontent en réalisant plusieurs défilés dont l’un d’eux consiste à représenter sa nation en un costume. Viktoria Apanasenko, qui a été élue Miss Ukraine en 2022, a ainsi dévoilé son costume baptisé “Guerrière de la lumière” et qui a été imaginé de toutes pièces par la designeuse ukrainienne Lesia Patoka.
Samedi 31/12, 21h05
Samedi 31/12, 21h00
CHOICE, CHANCE and CHANGE are there big Cs that can change our life and future. In 2022 , women , especially Iranian women fighters, started a path covered with resistance and courage that can be the beginning and the promise of important changes in Iran,Middle East and even the world. They CHOSE every CHANCE to CHANGE their situation with courage, braveness and hope.woman_life_freedom CHOIX, CHANCE et CHANGEMENT sont les grands C qui peuvent changer notre vie et notre avenir. En 2022, les femmes, en particulier les combattantes iraniennes, ont entamé un chemin couvert de résistance et de courage qui peut être le début et la promesse de changements importants en Iran, au Moyen-Orient et même dans le monde. Elles ont CHOISI chaque CHANCE de CHANGER leur situation avec courage, bravoure et espoir. woman_life_freedomedom (traduction Deepl)
Samedi 31/12, 20h50
Toasts.
Au premier tour, nous trinquons aux Ukrainiens que nous ne connaissions pas avant que ce connard de Putler etc.
Au deuxième tour, nous rendons hommage à l’humour ukrainien, Xème dégré et à leur côté gâteux avec les chiens et les chats.
Au troisième, nous buvons au couple de l’année, Olga et Pacha, l’un et l’autre posté à une frontière du nord-est, mais pas la même .
Au quatrième, nous déplorons que la recherche fondamentale n’ait encore rien fait pour remédier à l’évaporation de la vodka dans des bouteilles apparemment fermées, zéro prix Nobel.
Samedi 31/12, 16h15
Le module éthique du truc qui pilote le Kremlin a besoin d’une mise à jour.
Guerre en Ukraine : Poutine estime que «la justesse morale et historique» est du côté de la Russie
Dans ses vœux du 31 décembre, le président russe a défendu sa guerre en Ukraine contre le régime « néonazi » soutenu par les Américains et les Européens.
Le Parisien
Samedi 31/12, 13h15
Gaz.
Depuis le 1er avril, les acheteurs de pays hostiles ne pouvaient payer le gaz russe qu’en roubles. Cependant, compte tenu de la devise des contrats (qui sont généralement des dollars et des euros), Moscou a fait une concession à ses homologues : les clients devraient transférer de l’argent en devises étrangères à Gazprombank, qui achèterait des roubles en bourse et les transférerait à des roubles comptes des importateurs à payer à partir. Dans le même temps, la Russie continuera à fournir du gaz dans les volumes et aux prix fixés dans les contrats conclus antérieurement.
Agence TASS, traduction automatique
Samedi 31/12, 12h30
A l’heure des bilans.
Wikipedia - La légion « Liberté de la Russie » (russe : Легион «Свобода России» ; ukrainien : Легіон «Свобода Росії»), également traduite par la légion « Liberté à la Russie », est une légion des forces armées ukrainiennes, formée en mars 2022 pour protéger l'Ukraine contre l'invasion russe de l'Ukraine en 2022 pendant la guerre russo-ukrainienne. L'unité se compose de transfuges des forces armées russes, ainsi que d'autres volontaires russes et biélorusses n'ayant pas été membres de formation militaire auparavant.
Samedi 31/12, 12h20
Divulgâcher.
Le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, s’est adressé aux citoyens russes, dans une allocution vidéo vendredi 30 décembre, pour leur expliquer ce qui les attendait dès le début de janvier.
« Je sais de source sûre qu’il vous reste environ une semaine pendant laquelle vous avez encore un tant soit peu le choix, a déclaré M. Reznikov, s’exprimant en russe. Début janvier, les autorités russes fermeront les frontières aux hommes, puis elles déclareront la loi martiale et entameront une nouvelle vague de mobilisation. Les frontières seront également fermées en Biélorussie », a-t-il déclaré.
Le Monde
Afiya Iglikova, il y a 1 heure (modifié) Je viens du Kazakhstan et je suis tout à fait d'accord avec l'orateur, la vie est donnée une fois, pourquoi mourir pour les palais et pour la richesse de votre gouvernement de la Fédération de Russie, voyez par vous-même si vous avez des yachts, des villas, des routes et des avantages pour 22 ans de votre gouvernement. Partez pour d'autres pays, voyez le monde, voyagez. (Commentaire, traduction automatique)
Vendredi 30/12, 23h50
Radio-Tchernobyl remercie la traduction automatique.
Vendredi 30/12, 23h30
Révélation.
Poutine est en réalité bel et bien mort (après une chute dans des escaliers) ; ses apparitions sont le fait de sosies équipés d’implants cérébraux fournis par Elon Musk (en réalité la série béta) ; une IA, nourrie des archives de la rhétorique omnirusse, pilote le Kremlin ; un bug rendra la chose publique début juin 2027.
Vendredi 30/12, 23h00
Vital, crucial… banal : Zapo.
La dernière source d’alimentation électrique de secours (330 kilovolts) de la centrale nucléaire de Zaporijia, sous contrôle des Russes, a été déconnectée car endommagée par des tirs de missile sur l’autre rive du Dniepr, a fait savoir le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA), Rafael Mariano Grossi, dans un communiqué.
[…] Cette source d’alimentation de secours était la dernière encore en état de marche, il est donc « vital de la réparer au plus vite », a insisté M. Grossi, en répétant que toute action militaire mettant en danger la sûreté et la sécurité de la centrale devait cesser immédiatement. Le communiqué précise que le site n’a pas essuyé de tirs depuis le mois dernier, mais que les équipes sur place affirment avoir entendu vendredi des explosions à « quelques centaines mètres de la centrale ».
Le Monde
Vendredi 30/12, 19h00
Le point de vue de Michel Goya.
[…] La carte « annexion » a fait pschitt et les choses sont revenues comme avant. Kherson, a été abandonnée quelques jours après avoir été déclarée « russe à jamais » et l’artillerie russe n’hésite pas visiblement à tuer ceux qui sont normalement des concitoyens.
Non, le vrai changement a été la stalinisation de l’armée russe. Si la mobilisation de 300 000 réservistes, et l’envoi immédiat de 40 000 d’entre eux sur la ligne de front, en a constitué l’élément le plus visible, il ne faut pas oublier le durcissement de la discipline avec le retour de l’interdiction de se constituer prisonnier comme lors de la Grande Guerre patriotique ou encore l’obligation indéfinie de service une fois déployés en Ukraine.
[…] Tout s’est fait dans le plus grand désordre, et, à la guerre, le désordre se paie avec du sang. C’est avec du sang et de lourdes pertes que la ligne Surovikine est tenue, mais elle est finalement tenue et le test est plutôt réussi politiquement. La « stalinisation partielle » a provoqué un grand exode extérieur ou intérieur, de nombreux incidents, des plaintes sur les conditions d’emploi mais toujours pas de révolte. Pourquoi s’arrêter là maintenant que la vie des soldats ne compte plus du tout ?
[…] Autre carte relativement simple à jouer : la diversion biélorusse. L’entrée en guerre de la Biélorussie est l’Arlésienne du conflit. Le président Loukachenko freine des quatre fers cette entrée en guerre dont il sait qu’elle provoquerait immanquablement des troubles dans son pays et peut-être sa chute. Il est cependant toujours possible de maintenir une menace en direction de Kiev afin au moins de fixer des forces ukrainiennes dans le nord. L’état-major de la 2e armée combinée a été déployé en Biélorussie avec plusieurs milliers d’hommes, l’équipement lourd de quelques bataillons et quelques lanceurs de missiles Iskander et des batteries S-400, peut-être à destination de l’OTAN. Dans les faits, la carte biélorusse est faible. L’armée biélorusse est très faible et sert surtout de stocks de matériels et de munitions pour les Russes. Quant aux milliers de soldats russes, il s’agit surtout de mobilisés utilisant la structure de formation biélorusse. Dans le pire des cas, une nouvelle offensive russe ou russo-biélorusse, forcément limitée par le terrain aux abords du Dniepr, aurait sans doute encore moins de chance de réussir que celle du 24 février.
[…] Nous sommes actuellement dans un temps faible, faible au niveau stratégique parce qu’au niveau tactique les choses restent toujours aussi fortes pour ceux qui combattent.
La voie de l’épée, Michel Goya, les joueurs du néant, point du 27 décembre
Vendredi 30/12, 16h20
Eléments de langage.
En 2022, les effets du réchauffement et la limitation d’accès aux ressources se sont fait sentir plus cruellement que jamais. Des effets dont les écologistes ont souvent été, paradoxalement, tenus pour responsables.
[…] C’est un cas classique d’inversion orwellienne. « La guerre, c’est la paix », « l’esclavage, c’est la liberté » et les effets de la dérive climatique, « c’est la faute aux écolos ». Ainsi des incendies qui ont ravagé, tout l’été, les forêts françaises : à la Teste-de-Buch (Gironde), « les écologistes » auraient combattu avec succès, depuis deux ans, un plan d’aménagement de la forêt usagère destiné à la rendre plus facilement accessible aux pompiers. Cette fausse information, lancée le 15 juillet sur Twitter par un anonyme […] a généré une quantité considérable de commentaires sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision, avant que plusieurs titres de presse, en particulier 20 Minutes, n’en démontrent le caractère mensonger.
Par effet de glissement et de généralisation s’imprime ainsi dans l’opinion l’idée que les politiques environnementales sont en réalité… dangereuses pour l’environnement. Et tout le temps passé à commenter cette information fausse, puis à la démentir, a été autant de temps en moins pour discuter les causes premières des incendies monstres de cet été : le réchauffement climatique, la généralisation des monocultures de résineux fortement inflammables, etc.
Même narratif à propos du naufrage du parc nucléaire français, dont la production a été historiquement basse cette année : si les centrales sont en carafe, ce serait à cause de l’hostilité historique des écologistes pour l’atome. On ne sait pourtant trop à quel moment « les écologistes » ont pu être en position d’entraver sérieusement le développement de l’industrie nucléaire. Ni comment ils auraient pu jouer un rôle décisif dans les problèmes de corrosion qui ont entraîné des arrêts de réacteurs tout au long de l’année.
On ne voit pas plus par quelle diablerie ils pourraient être responsables des difficultés d’EDF à construire ses réacteurs de nouvelle génération (l’EPR de Flamanville entrera en production avec douze ans de retard et un surcoût de 10 milliards d’euros). L’absurdité d’un argumentaire semble décidément n’avoir aucun effet sur son taux de pénétration dans le débat public.
Le Monde, Chronique de Stéphane Foucart
Vendredi 30/12, 16h00
Vu sur internet.
Vendredi 30/12, 11h30
Prudence ne nuit pas.
Vendredi 30/12, 11h15
1,5 million la minute (si la dépense est correcte et mon petit calcul exact).
Vendredi 30/12, 11h00
Une (probable) provocation ukrainienne a été impeccablement prise en charge par la défense anti-aérienne biélorusse lors de l’attaque russe d’hier. Ouf.
Un commandant de batterie de missiles de défense aérienne a déclaré que l'unité de surveillance radar de la batterie avait détecté une cible aérienne se déplaçant du territoire ukrainien vers 10h00 aujourd'hui. La batterie a commencé à suivre la cible à la suite d'actions précises et fluides de l'équipage. Une fois que la cible a traversé la frontière de l'État et est entrée dans l'espace aérien biélorusse, elle a été détruite près de l'agroville de Gorbakha, dans le district d'Ivanovo. Le ministère de la Défense a également déclaré que le missile avait été tiré depuis le territoire ukrainien de Zabolotye. (traduction automatique)
Vendredi 30/12, 10h40
Vu sur internet.
Vendredi 30/12, 1H15
Tout à coup je me demande si quelqu’un n’a pas quelque chose de nouveau à dire.
Bon, je vais voir si les Russes sont morts.
Je monte au bureau avec un café.
Un moment plus tard je redescends avec ma tasse vide.
Alors ?
— Dans leur tête, oui.
Vendredi 30/12, 0h55
Le Kremlin continue de manipuler la législation russe pour accorder à l’État des pouvoirs de plus en plus étendus en utilisant un langage vague afin d’éliminer la dissidence et de menacer les sympathisants ukrainiens.
Le 29 décembre, le président russe Vladimir Poutine a signé un supplément au Code pénal russe qui permet aux autorités russes de condamner des Russes à des peines allant jusqu’à la prison à vie pour « assistance à des activités subversives » ou pour avoir « suivi une formation dans le but de mener des activités de sabotage » et pour avoir « organisé une communauté de sabotage » et entre 5 et 10 ans de prison pour « participation à une telle communauté ».
Poutine a également signé une loi permettant aux autorités russes de condamner tout citoyen privé qui « profane » le ruban de Saint-Georges (un symbole militaire russe de premier plan particulièrement associé à la guerre en Ukraine) à une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement ou à une amende pouvant atteindre trois millions de roubles (40 541 USD).
Ces lois font suite à une série de politiques visant ce qui reste de l’opposition russe et renforçant le contrôle du Kremlin sur l’espace d’information déjà limité de la Russie, sous prétexte d’empêcher les Russes de « discréditer » l’armée.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 29 décembre, traduction Deepl
Jeudi 29/12, 21h40
Et l’incendie russe du jour.
Jeudi 29/12, 21h30
Pacha roule quelque part dans le noir.
Jeudi 29/12, 21H20
Hop.
Cette photo prise le 2 novembre 2022 montre une statue de l'impératrice Catherine la Grande de Russie avec une cagoule de bourreau sur la tête de la statue et une corde avec un nœud coulant dans la main placée par des militants, à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo : Oleksandr GIMANOV / AFP) (traduction Deepl)
Fin de règne : la statue a été démontée aujourd’hui.
Baba dit: « Garçon, apporte-nous de la vodka, nous rentrons à la maison ». C’est une scène d’un film russe, assez iconique pour les russes, « Brat » [frère]
Olga, Viber
Jeudi 29/12, 9h10
Aujourd’hui en Ukraine, une alerte aérienne a été déclarée dans tout le pays. La Russie a lancé une nouvelle attaque massive de missiles.
Reform, traduction automatique
Le maire de Lviv, grande ville de l’ouest de l’Ukraine, a annoncé ce matin que 90% de la ville était privée d’électricité à la suite de nouvelles frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes en plein hiver et à quelques jours du nouvel an.
Le Monde
Jeudi 29/12, 9h00
Liste du moment.
En serrant un peu, l’auteur aurait pu inclure le nuc et le climat.
Jeudi 29/12, 8h55
Puissance variable.
Le constructeur automobile a perdu 69% de sa valeur boursière depuis le début de l’année, et 44% en décembre seulement.
Elon Musk est un habitué des coups d’éclat sur Twitter. Alors que le cours de son entreprise Tesla connaît une forte chute depuis quelques mois, un message posté par le milliardaire ce mardi sur le réseau social a accéléré cette tendance. L’entrepreneur américain a cru bon de répondre à une série de tweets publiée par l’ancien président russe Dmitri Medvedev, prévoyant une liste d’évènements hallucinants pour 2023. Ce dernier anticipait notamment l’émergence d’un quatrième Reich en Europe ou encore une guerre civile aux États-Unis dont Elon Musk lui-même serait le président. À la suite de ces prévisions, le propriétaire de Twitter a répliqué, en qualifiant ces messages d’«épiques». Un écart qui a fait plonger l’action de Tesla de 11,41% à 109,10 dollars mardi.
Le Figaro
Jeudi 29/12, 8h30
Transfert.
L’unité 5 de la centrale nucléaire [bulgare] de Kozloduy doit passer du combustible russe avec un contrat d’une décennie avec Westinghouse pour fabriquer et livrer le combustible nucléaire VVER-1000.
[…] La centrale nucléaire de Kozloduy se trouve au nord-ouest de la Bulgarie sur le Danube et fournit environ 34 % de l’électricité du pays. Il comprend deux unités VVER-1000 de conception russe actuellement en service, qui ont toutes deux fait l’objet de programmes de rénovation et de prolongation de la durée de vie pour permettre une prolongation de l’exploitation de 30 à 60 ans.
[…] Westinghouse fournira également la mise en œuvre gratuite de son système de contrôle interne du réacteur, a déclaré Hristov. Afin d’assurer la sûreté nucléaire, ce système sera mis en place à partir de 2023 et fonctionnera en parallèle avec le système actuel pour permettre la formation du personnel et la synchronisation technologique.
[…] Le ministère bulgare de l’énergie a déclaré que les exigences européennes en matière de diversification visaient à garantir la sécurité d’approvisionnement en matières et services nucléaires dans le cycle du combustible nucléaire pour toutes les organisations exploitant des centrales nucléaires au sein de l’Union européenne.
World Nuclear News, traduction automatique
Jeudi 29/12, 8h25
Cible électrique (aux Etats-Unis).
L’attaque de quatre centrales électriques dimanche dans l’Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, fait craindre une potentielle campagne ciblée de groupes d’extrême droite, après des avertissements en ce sens émis plus tôt par les autorités fédérales.
La dégradation de ces centrales dans le comté de Pierce, en banlieue sud de Seattle, a privé de courant plus de 14.000 foyers le jour de Noël, a rapporté la police locale.
[…] Début décembre, quelque 45.000 foyers et commerces avaient été plongés dans le noir dans le comté de Moore en Caroline du Nord après une attaque au fusil contre deux transformateurs électriques.
Une attaque survenue un an après l’inculpation dans le même Etat de cinq hommes, membres présumés de groupes de discussion suprémacistes blancs et néonazis, accusés d’avoir planifié des attaques contre des centrales électriques.
Ils cherchaient à provoquer « un chaos général », « dans le but de créer un Etat centré sur l’ethnicité blanche », selon l’acte d’accusation.
AFP, cité par le monde de l’énergie
Jeudi 29/12, 8h15
Mine de rien, ça fait un moment que Poutine n’agite plus sa capacité nuc.
Il est difficile de trouver une année remplie de plus d’inquiétudes sur le risque nucléaire que 2022. Il y a sûrement eu 1986 et l’accident du réacteur de Tchernobyl. Il y a eu aussi 1962 et la crise des missiles de Cuba. Et, bien sûr, il y a eu 1945 et les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki.
Mais cette année, toutes sortes de risques nucléaires ont coïncidé.
La Russie, perdante sur le terrain, a envisagé l’utilisation d’armes nucléaires dans sa guerre contre l’Ukraine, menaçant imprudemment le tabou nucléaire , une tradition de 77 ans de non-utilisation. Toujours en Ukraine, les réacteurs nucléaires et les installations nucléaires sont devenus la cible d’attaques militaires. Ailleurs, la Corée du Nord a testé plus de missiles balistiques qu’elle n’en a jamais eu en une seule année et semble même se préparer à un essai nucléaire. L’Iran a repris la construction de son complexe nucléaire souterrain, déconnecté les caméras de surveillance de l’AIEA et accéléré son programme d’enrichissement d’uranium, ne lui laissant que quelques mois avant de tester éventuellement un explosif nucléaire ou de déployer une ogive nucléaire brute sur un missile balistique, s’il le souhaite. En réponse, l’Arabie saoudite a pris de nouvelles mesures pour enrichir l’uranium, refusant également les inspections de l’AIEA qui garantiraient que le Royaume ne mène pas d’activités secrètes liées aux armes nucléaires.
[…] La conférence d’examen tant attendue des parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) s’est terminée sans accord après que la Russie a refusé de signer un document final faisant référence au contrôle de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia en Ukraine . La communauté internationale, jusqu’à présent, semble incapable de trouver des moyens de mieux protéger les installations nucléaires contre les attaques, alors même que la probabilité d’un accident nucléaire en Ukraine augmente à mesure que la guerre se prolonge.
[…] 2022 apparaîtra certainement dans les manuels comme l’année où l’ordre nucléaire mondial a été ébranlé sans précédent , sinon irrémédiablement détruit .
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Jeudi 29/12, 0h05
Il n’avait qu’à disposer de l’arme nuc.
Jeudi 29/12, 0h20
GAO.
Dans un immeuble de bureaux quelconque à la périphérie de Zaporizhzhia, […] l’arme brille sur une douzaine d’écrans d’ordinateur – une représentation constamment mise à jour du champ de bataille en évolution vers le sud.
En un clic sur un menu, la carte est peuplée de hordes de diamants orange, montrant les déploiements russes. Ils révèlent où les chars et l’artillerie ont été cachés, et des détails intimes sur les unités et les soldats qui les composent, glanés sur les réseaux sociaux. Le choix d’une autre option dans le menu allume des flèches rouges à travers la région sud de Zaporizhzhia, montrant la progression des colonnes russes. Un zoom avant montre des images satellite du terrain avec des détails nets.
Il s’appelle Delta, un progiciel développé par des programmeurs ukrainiens pour donner à leurs forces armées un avantage dans un concours dont le côté peut voir le champ de bataille plus clairement et donc prédire les mouvements des forces ennemies et les frapper plus rapidement et avec plus de précision.
Alors que de nombreuses scènes de la guerre en Ukraine ressemblent à un retour à la Première Guerre mondiale, avec des réseaux de tranchées boueuses et des paysages dévastés, le conflit est également un terrain d’essai pour l’avenir de la guerre, où l’information et sa diffusion sous une forme immédiatement utilisable par les individus les soldats seront essentiels à la victoire ou à la défaite. […]
The Guardian, traduction automatique
Jeudi 29/12, 0h05
Sauvegarder le dossier Ukraine.
Mise sur le marché par AWS, l’énorme branche «cloud» d’Amazon, la chose se nomme Snowball Edge. Elle ressemble, peu ou prou, à une grosse valise en plastique. Elle ne paie pas particulièrement de mine, mais elle a pourtant aidé à littéralement sauvegarder l’Ukraine.
Car une nation est une organisation complexe, et l’Ukraine n’échappe pas à la règle. Elle comportait au dernier comptage 43 millions d’habitants, et ceux-ci, comme partout, étaient liés par d’infinis documents et données aux services de l’État.
Finances et administration fiscale, administrations de santé, justice, organismes sociaux, éducation nationale, état civil, titres de propriété, nous vous laissons continuer cette liste: tout ceci représente des quantités astronomiques de données liées aux individus, sur lesquelles l’État et son gouvernement doivent conserver la main, sous peine de voir l’ensemble de l’édifice s’écrouler.
Or, on le voit avec la campagne de destruction des infrastructures civiles ukrainiennes menée par Moscou à grands coups de missiles, rien dans les frontières du pays n’est tout à fait à l’abri de la destruction, et notamment pas les «data centers» dans lesquels ont pu être stockées ces données.
[…] Avant février, une loi du cru disposait que les données liées au pays soient stockés sur le territoire national. La menace russe se faisant de plus en plus précise, celle-ci a été modifiée, quelques semaines avant l’invasion. Le 24 février 2022, soit le jour même où Moscou a porté ses premières attaques, le responsable de la «transformation gouvernementale» d’AWS, Liam Maxwell, rencontrait l’ambassadeur ukrainien Vadym Prystaiko à Londres.
[…] Il est question de 10 millions de gigabits transférés jusqu’ici, et le processus n’est a priori pas terminé. Le processus de réunion de cette data a impliqué au total vingt-sept ministères et dix-huit universités, ainsi que des dizaines de structures privées, notamment la plus grosse banque du pays, PrivatBank.
[…] Des Snowball Edge protégées contre les chocs, chacune étant capable de contenir 80 terabits de données, ont été envoyées depuis Dublin jusqu’en Ukraine. Une fois pleins, ces énormes disques durs devaient repasser la frontière, en transitant généralement par la Pologne.
Le matériel était souvent transporté par de simples camionnettes, un peu plus tard par avion lorsque l’étau s’est desserré sur l’ouest du pays et ses aéroports. «C’est toujours un moment un peu tendu au carrousel à bagages», plaisante (ou ne plaisante pas) Liam Maxwell. «Voilà un gouvernement dans une boîte, littéralement.»
Korii
Mercredi 28/12, 23h55
Piloteuse de drone.
Les femmes ukrainiennes ont joué un rôle crucial dans la résistance de leur pays à l’invasion à grande échelle de la Russie. Aujourd’hui, une nouvelle école forme les femmes à jouer un nouveau rôle vital.
The Female Pilots of Ukraine est la première école du pays consacrée uniquement à l’enseignement des femmes – tant civiles que celles servant dans les forces de sécurité ukrainiennes – à piloter des drones.
Les armées ukrainienne et russe ont utilisé des drones dans la guerre en Ukraine, pour la reconnaissance et les combats. L’ Ukraine compte de nombreuses femmes dans l’armée, mais elles travaillent rarement comme pilotes de drones, selon les administrateurs de l’école.
L’école, qui a commencé à Kyiv en août et est gérée par des particuliers, vise à changer cela.
« Nous réalisons tous qu’il s’agit d’une guerre du 21e siècle », a déclaré à NPR Tatyana Kuznetsova, l’une des premières inscrites à l’école, lors d’un cours dans le parc géant Pyrohiv de Kiev.
NPR, traduction automatique
Mercredi 28/12, 23h40
Pacha va bien. Sa situation est correcte.
Mercredi 28/12, 23h30
Antécédents familiaux.
Mercredi 28/12, 23h15
Clic.
Mercredi 28/12, 22h45
Journal des deux sœurs.
Olga [en France] : Ce soir, je pense à tous les gens qui ont perdu leur famille, leurs enfants, leur mère, leur père, leurs grands-parents. Je pense aux habitants de Kherson, bombardée aujourd’hui – sept morts et plus de soixante-dix blessés. Je pense à tous ceux qui fêtent Noël dans les tranchées remplies de boue. Je pense à ceux qui tombent de fatigue, je pense à l’odeur du sang, omniprésente dans les hôpitaux proches du front. Je pense à ceux qui ne peuvent pas se préparer un repas chaud. Je prie pour eux et j’espère que nous pourrons gagner cette guerre et retrouver notre Ukraine en paix. On n’oubliera jamais le mal que les rachistes nous ont fait.
Sasha [à Kyiv] : Il pleut à verse ce matin, mais j’adore ce temps car il n’y a pas d’attaque. Il y a quand même quelques sirènes, elles signalent les avions militaires qui décollent de Biélorussie. Ils ne lancent pas de missiles, mais ça peut durer des heures, ce risque qui plane. Ils font des « vols d’entraînement », ces connards.
Le Monde, Journal de deux soeurs ukrainiennes, semaine 44
Mercredi 28/12, 22h40
J’ai discuté avec un collègue à midi, quelqu’un qui travaille beaucoup, dans la tech. Il était au courant de l’essentiel pour l’Ukraine, il avait de l’empathie, du respect pour les Ukrainiens. Il était impresionné par leur capacité à réparer, en l’occurrence le réseau électrique, malgré la perspective de devoir recommencer le lendemain.
Ce soir, je vois que suis content qu’il trouve du temps pour ça.
Mercredi 28/12, 20h15
Ca se discute. Ca peut se discuter calmement, vous savez, je veux dire sans convoquer vos trucs sectaires.
Mercredi 28/12, 20h10
Sorte de pied de nez post-glaciaire.
Mercredi 28/12, 20h00
Petit porte-monnaie (suite).
De l’autre côté de la porte close (quelques instants plus tard, l’homme de droite va toquer contre la vitre), assis à son bureau, le préposé se cache les yeux. L’écran de son ordi semble éteint.
On imagine qu’il a reçu la consigne simple de ne pas sortir d’argent et qu’on lui a donné carte blanche pour l’appliquer.
On imagine que le type de droite est, je ne sais pas (ça dépend du film), son ex-beau-frère, le client qui venait de signer un prêt, le papa d’une copine de classe de sa fille. Normalement, la porte de la vitre est solide. Il se dit que les Européens n’ont plus les moyens de prendre un bain chaud.
Wikipedia – Une ruée bancaire, panique bancaire ou course aux guichets (en anglais : bank run) est un phénomène, souvent auto-réalisateur, dans lequel un grand nombre de clients d’une banque craignent qu’elle ne devienne insolvable et en retirent leurs dépôts le plus vite possible.
Mercredi 28/12, 19h55
Et les boules du sapin sont des petites grenades trop mignonnes.
Mercredi 28/12, 19h50
Cet état d’esprit aura échappé aux services de renseignement russes qui donnèrent leur go (du moins, on l’imagine) en février.
Mercredi 28/12, 19h40
Et vu le potentiel de crise en Asie, il serait bon de rénover ces chères institutions.
Néanmoins, il existe une autre voie à suivre fondée sur les principes et la volonté commune de la communauté internationale. Cela implique l’expulsion de la Fédération de Russie de l’ONU par le biais de l’Assemblée générale, ce qui peut être fait en vertu de l’art. 18, #2 . Évidemment, si un pays perd son statut de membre de l’ONU, il perd également son siège au Conseil de sécurité.
Pour ce faire, premièrement, une résolution proposant l’ expulsion/suspension de la Russie doit être transmise à l’Assemblée générale par le Conseil de sécurité, conformément à l’art. 12, #1 . Deuxièmement, l’Assemblée générale doit voter à la supermajorité des deux tiers +1 en faveur de l’expulsion.
L’article 27, # 3 de la Charte stipule que si le Conseil de sécurité délibère sur une question concernant l’un de ses membres, » une partie au différend s’abstient de voter en vertu du paragraphe 3 de l’article 52 « . Cela peut permettre au Conseil de sécurité d’envoyer la question à l’Assemblée générale sans que la Russie n’y oppose simplement son veto.
[…] La seule chance de rendre l’ONU pertinente est de mettre fin à la capacité de l’agresseur de se faire passer pour un gardien de la paix.
The Hill, traduction automatique
Mercredi 28/12, 19h25
La minute prédictions. On aimerait des détails.
Mercredi 28/12, 19h20
2 cercueils achetés, 1 gratuit. La civilisation mercantile vaincra les forces rétrogrades.
Mercredi 28/12, 9h05
Comment dire ?
Les exigences de « démilitarisation et de dénazification » des territoires sous contrôle ukrainien doivent être acceptées « à l’amiable », sans quoi l’armée russe s’en chargera, a réaffirmé, mardi, le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov dans un entretien accordé à l’agence de presse TASS.
Le Monde
Mercredi 28/12, 9h00
C’est parti.
Alors que le réchauffement climatique s’intensifie, des plans de recherche controversés en géo-ingénierie voient le jour. Ces derniers étant encore considérés comme théoriques, une start-up a franchi le pas de la pratique grandeur nature, au grand dam de nombreux experts. Elle aurait lancé des ballons météorologiques contenant des particules de dioxyde de soufre dans la stratosphère, dans le but de manipuler le climat. Les conséquences négatives de cet essai, comme celles positives, sont loin d’être entièrement connues et anticipées.
[…] La société tente déjà de tirer des revenus des effets de refroidissement des futurs vols. Elle propose de vendre 10 dollars américains de « crédits de refroidissement » pour la libération d’un gramme de particules dans la stratosphère — assez, selon eux, pour compenser l’effet de réchauffement d’une tonne de carbone pendant un an.
Trust my Science
Mercredi 28/12, 1h00
Hop.
Le gouvernement espagnol, de gauche, a annoncé mardi 27 décembre la suppression de la TVA sur les denrées de première nécessité afin de compenser la forte hausse des prix, ainsi qu’une aide de 200 euros pour les familles les plus modestes.
[…] Ces nouvelles mesures sont centrées sur les produits alimentaires, dont la hausse sur un an a atteint 15,3 % en novembre. Durant les six prochains mois, « la TVA baissera de 4 % à 0 % pour toutes les denrées de première nécessité » comme le pain, le lait, le fromage, les fruits, les légumes ou les céréales, a ajouté M. Sanchez. La TVA sur l’huile et les pâtes passera de 10 % à 5 %.
Le Monde
Mercredi 28/12, 0h45
L’œil de la munition ne survit pas à son objectif.
Ça ne passe pas très bien à la radio, mais sur cette vidéo, le point de vue est celui du drone par l’arrière du blindé occupé à le fuir ; les deux gars ont tiré dessus et à cet instant, juste avant l’impact (l’image part en sucette juste après), les gars tâchent de se souvenir de la formule dynamique corporelle qui permettait, jadis, d’échapper au lion. L’histoire ne dit pas si leur mémoire cellulaire fait le job. J’imagine que non.
Mercredi 28/12, 0h35
Les prédictions 2023 de NostradaRus Medvedev, le seul, le vrai, et c’est sur Radio-Tchernobyl (bon d’accord, pas que).
Il ne parle pas de nuc, c’est cool.
Mercredi 28/12, 0h30
La mode à Kyiv cet hiver.
Mardi 27/12, 14h25
Je n’ai pas parlé de l’incursion de drones nord-coréens sur le territoire de la Corée du Sud, qui a laissé celle-ci un peu sèche : malgré des tirs nourris (comme on dit), aucun drone n’aurait été touché. Par ailleurs, un avion de chasse sud-coréen, entré dans la danse, s’est crashé. Ça va s’agiter chez les militaires du Sud.
Et la Chine gigote autour de Taïwan.
Si la leçon ukrainienne est bien comprise, Taïwan devrait mettre un bon coup d’accélérateur autour de sa défense, les Chinois ne devraient pas attendre des années avant de se décider, quant à la Corée du Nord, l’axe semble clair, du moins dans la surenchère. On a vu que le Japon a compris le message russe.
Autrement dit, 2023 agite déjà le potentiel de deux conflits ouverts en Asie, qui réclameraient l’aide américaine.
Mardi 27/12, 12h10
Drone ukrainien sur l’aérodrome d’Engels.
Un blogueur affilié au groupe Wagner a demandé pourquoi la défense aérienne russe n’empêchait que « miraculeusement » les frappes « exactement au-dessus de l’aérodrome » et a noté que l’aérodrome d’Engels se trouvait à 500 km en territoire russe.
L’ancien commandant militant et éminent blogueur russe Igor Girkin a sarcastiquement félicité la défense aérienne russe de s’être activée avant [la frappe de] la base aérienne et a demandé pourquoi la Russie autorise les drones ukrainiens si profondément sur son territoire. Plusieurs blogueurs russes ont également critiqué les capacités techniques des systèmes russes de défense aérienne et de guerre électronique et ont exprimé leur inquiétude quant à l’incapacité des autorités russes à protéger les infrastructures russes critiques.
ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 26 décembre, traduction automatique
Mardi 27/12, 11h55
Mauvaise année. Il me semble en avoir vu passer un autre ces jours-ci.
Le Figaro
- 30 janvier – Leonid Shulman, un suicide dans la salle de bain
- 25 février – Alexander Tyulyakov, les médecins légistes congédiés
- 28 février – Mikhail Watford, la corde au cou
- 24 mars – Vasily Melnikov, le triple meurtre
- 18 avril – Vladislav Avaev, l’appartement verrouillé de l’intérieur
- 19 avril – Sergey Protosenya : une corde, un couteau et une hache
- 4 juillet – Yuri Voronov : le pistolet au fond de la piscine
- 10 mai – Alexander Subbotin et le venin de crapaud
- 1er septembre – Ravil Maganov, la chute de la fenêtre de l’hôpital
- 10 septembre – Ivan Pechorin, la balade en bateau
- 21 septembre – Anatoly Gerashchenko : l’«accident»
- 9 décembre – Dmitry Zelenov : la chute de la balustrade
Oui, voilà, et qui nous font treize à la douzaine.
C’est même mieux que ça : il n’est pas mort tout seul.
En juin, les médias russes avaient publié un message sur WhatsApp attribué à Pavel Antov et déclarant que les bombardements russes sur l’Ukraine étaient des actes de « terrorisme ». M. Antov avait sur le réseau social russe VK démenti avoir écrit ce message, affirmant qu’il soutenait « l’opération militaire spéciale », formule officielle des autorités pour désigner la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.
Le Monde [mise à jour 17h00]
Mardi 27/12, 11h15
Un pocco agitato.
Mardi 27/12, 11h10
Je ne me souviens plus si la Hongrie a signé finalement.
Mardi 27/12, 11h00
On peut le dire qu’ils se sont rencontrés au musée russe.
« Si certains pensent (…) que nous n’avons fait que boire le thé, je dois dire que nous avons évoqué hier de nombreux sujets, […] », a souligné le président biélorusse, selon Belta. « […] Nous avons mis de nombreux points sur les” i” dans la soirée, en poursuivant le dialogue de Minsk, puisque il s’agissait essentiellement d’économie », a-t-il ajouté, en s’adressant à Vladimir Poutine.
Le Monde
Lundi 26/12, 23h55
Hydrocarbures.
Lundi 26/12, 23h45
Femmes au combat.
"Les premiers lots d'uniformes militaires féminins sont déjà arrivés dans plusieurs brigades.", a déclaré le chef du ministère de la Défense Oleksii Reznikov.
Lundi 26/12, 23h40
Je pensais qu’un truc commençait à poindre après la petite annonce de Zelenski à Biden au sujet d’un plan de paix. Mais avec la condition de d’abord traduire les Russes en justice, on n’y est pas.
Dans un entretien avec l’agence AP, Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des affaires étrangères, a déclaré ce lundi que son gouvernement souhaitait un sommet de « paix » d’ici à la fin février aux Nations unies (ONU) avec le secrétaire général Antonio Guterres comme médiateur. Il prévoit néanmoins de s’entretenir avec Moscou à la seule condition que la Russie soit d’abord traduite devant un tribunal pour crimes de guerre.
Le Monde
Lundi 26/12, 23h00
Plus de 300 000 enfants ukrainiens sont actuellement retenus sur le territoire russe, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie. Une partie d’entre eux seraient délibérément séparés de leurs parents par les autorités russes.
Par ailleurs, selon une enquête de l’ONU, plusieurs milliers de mineurs isolés, orphelins ou non, courent le risque d’être adoptés par des familles russes (la Russie n’ayant pas ratifié la Convention de La Haye de 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption). De surcroît, Vladimir Poutine a simplifié l’octroi de la nationalité russe à ces enfants par décrets des 25 mai et 11 juillet 2022, facilitant ainsi les procédures d’adoption pour les familles russes. Tout indique que de telles procédures d’adoption forcée ont déjà eu lieu et se poursuivent.
NON à l’adoption forcée et à la russification des enfants kidnappés !
Change.org, Sauvons les enfants ukrainiens déportés en Russie !
175 380 ont signé. Prochain objectif : 200 000
Lundi 26/12, 21h00
Quelques nouvelles de Tola par Viber.
Les coupures d’électricité sont pénibles, mais les gens se chauffent (au village) avec le bois ou le gaz (apparemment disponible). Valera rame question money, mais ça va ; pas de téléphone (faut le croiser pour avoir des nouvelles). La maison de Baba Nina a été esquintée par une explosion durant l’occupation, mais c’est déjà réparé. La jeune Vika travaille dans une ferme.
Un jour, on y retournera.
Lundi 26/12, 20h40
Héhé.
Lundi 26/12, 18h25
Quelqu’un se souvient des époux Ceaușescu, fusillés le 25 décembre 1989, « à l’issue d’une procédure expéditive de 55 minutes jusque-là réservée aux résistants et dissidents opposés au régime » (Wikipédia).
Lundi 26/12, 18h20
Petit porte-monnaie.
Lundi 26/12, 18h05
Aimable nouvelle (dont la portée pratique doit probablement transiter par un certain nombre de poches).
Et petit calcul.
Lundi 26/12, 17h50
A priori, sur cette planète, nous sommes la seule espèce capable d’empaqueter de l’eau dans un emballage étanche, de noyer ces emballages (plus exactement le véhicule qui les transportait) et de les retrouver sur une plage.
Lundi 26/12, 15h00
Narratif russe : bouse volante. Je l’avais vue passer, j’attendais la confirmation de l’identification.
J’ai l’impression que le président ukrainien énerve le Kremlin, mais je ne suis pas un spécialiste.
Lundi 26/12, 15h00
Ben oui.
Lundi 26/12, 14h50
Cercle vicieux.
L’Ukraine a appelé lundi à l’exclusion de la Russie des Nations Unies, plus de dix mois après le début de l’invasion des troupes russes. Une demande n’ayant guère de chance d’aboutir, Moscou disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU.
« L’Ukraine appelle les États membres de l’ONU (…) à priver la Fédération de Russie de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et à l’exclure de l’ONU dans son ensemble », a martelé dans un communiqué le ministère ukrainien des affaires étrangères : « La guerre de la Fédération de Russie contre l’Ukraine est une violation des objectifs et des principes de la charte des Nations Unies sans précédent depuis sa signature en 1945 et prive la Russie du droit d’être qualifiée d’État épris de paix. »
Le Monde
Lundi 26/12, 14h45
Zapo, Zapo…
Les efforts diplomatiques visant à établir une zone de sûreté et de protection de la sécurité nucléaire autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) progressent, dans le but de convenir et de mettre en œuvre prochainement la mesure indispensable, a déclaré le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi a déclaré aujourd’hui [23 décembre] après un nouveau cycle de discussions sur sa proposition.
AIEA, point du 23 décembre (mise à jour 137)
Lundi 26/12, 14h35
Les incendies russes du jour.
Lundi 26/12, 13h20
Narratif personnel : bilan.
On n’a pas foutu grand chose cette année. Chroniquer une guerre (coller des vignettes dans un album dont le nombre de pages n’est pas fixé). On peut dire que c’est un boulot apparenté à la littérature. On peut donc dire que c’est un peu mon boulot. On peut même dire que c’est une commande de l’Agence du verbe.
Pascal
Lundi 26/12, 11h35
Chapelet.
Lundi 26/12, 11h30
Et se réveille avec l’avenir autour du cou.
Lundi 26/12, 11h15
Je ne vois pas bien dans quelles circonstances des « débris » peuvent tuer trois bonhommes, mais bon.
Une attaque de drone ukrainien contre une base aérienne de bombardiers dans le sud de la Russie a fait trois morts, selon Moscou.
Les défenses aériennes ont abattu le drone près de la base d’Engels mais la chute de débris a mortellement blessé trois membres du personnel technique, a indiqué le ministère de la Défense.
[…] Lors de la précédente attaque signalée le 5 décembre contre l’aérodrome et une autre base aérienne dans la région de Riazan, trois militaires ont également été tués par les débris d’un drone ukrainien abattu, a déclaré Moscou à l’époque.
BBC, traduction automatique
Lundi 26/12, 11h05
Destruction des infrastrutures ukrainiennes par l’armée russe : une mise à niveau ?
Alors que les catastrophes suscitent désormais des soupçons de sabotage liés à la guerre en Ukraine, les infrastructures mal entretenues sont un problème de longue date et persistant en Russie – le résultat d’anciens systèmes de l’ère soviétique nécessitant des réparations et un entretien coûteux, des décennies de endémique corruption et la priorisation par le gouvernement des budgets de défense et de sécurité, ainsi que le développement des grandes villes par rapport aux villes régionales.
The Washington Post, traduction automatique
Dimanche 25/12, 21h10
Narratif russe : tribunal international.
La Russie porte plainte contre V. Zelenski, monsieur le juge, pour avoir forcé la Russie a se comporter comme elle se comporte en Ukraine, bombarder des villes et tout ça ».
Simonyan (rédactrice en chef de Russia Today) : "Ces salauds qui vous utilisent dans cette guerre par procuration et ces salauds à vous, Zelensky tout d'abord, votre pseudo-président, ils nous ont obligés et nous obligent à le faire." (traduction Deepl)
Dimanche 25/12, 16h00
Un poco agitato.
Selon le chef du renseignement, il n’y a pas de groupes de frappe de troupes russes en Biélorussie et des citoyens de la Fédération de Russie récemment mobilisés s’entraînent sur des terrains d’entraînement biélorusses qui, après un programme d’études, sont envoyés sur le front oriental du Donbass. De plus, selon Budanov, l’armée russe en Biélorussie ne dispose pas de suffisamment de véhicules blindés utilisables pour une offensive.
Il a également noté que la Russie crée artificiellement des tensions à la frontière nord de l’Ukraine, organisant des « carrousels » de trains avec l’armée. Selon Budanov, récemment, un train entier avec des militaires russes est arrivé à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, mais ils sont repartis une demi-journée plus tard.
Zerkalo, traduction automatique
Dimanche 25/12, 15h50
Je me souviens que Prigozhin niait piloter Wagner il n’y a pas si longtemps.
Le financier de Wagner Yeveniy Prigozhin a assisté aux funérailles d’un mercenaire décédé du groupe Wagner à Saint-Pétersbourg le 24 décembre, où il a déclaré que la Russie devait confisquer les biens de luxe et les logements des élites qui ignorent ou ne soutiennent pas l’effort de guerre par peur de perdre leur modes de vie privilégiés.
[…] Le chef de la direction principale du renseignement militaire ukrainien (GUR), Kyrylo Budanov, a déclaré que Prigozhin avait formé une alliance avec le commandant des forces armées russes en Ukraine, le général d’armée Sergey Surovikin. Budanov a noté que Prigozhin et Surovikin sont des rivaux du ministre russe de la Défense Sergey Shoigu et que Prigozhin a utilisé l’alliance à son avantage pour recevoir des armes lourdes des forces armées russes pour les forces de Wagner.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 24 décembre
"Remarque : ISW ne reçoit aucun document classifié d'aucune source, n'utilise que des informations accessibles au public et s'appuie largement sur les rapports et les médias sociaux russes, ukrainiens et occidentaux, ainsi que sur des images satellite disponibles dans le commerce et d'autres données géospatiales comme base pour ces rapports. . Les références à toutes les sources utilisées sont fournies dans les notes de fin de chaque mise à jour."
Dimanche 25/12, 13h20
Prix.
Dimanche 25/12, 12h40
Narratif français : luttons contre la peur du nuc.
Le stress dû à l’accident et l’évacuation des populations a eu des conséquences dramatiques. Ça aussi, c’est dans le rapport de l’Unscear. La panique et la peur de la radioactivité ont fait plus de dégâts que la radioactivité elle-même.»
[… Alors que] les difficultés méthodologiques, ainsi que cette défiance entre institutions internationales et autorités locales, poussent l’IRSN à écrire sur son site que «trente ans après l’accident, il est impossible de dresser un bilan sanitaire exhaustif. Et pour cause : les résultats disponibles sont limités par la qualité des études épidémiologiques réalisées, la difficulté d’identifier précisément les populations exposées et les incertitudes associées aux estimations dosimétriques. Surtout, la réalisation de bilans sanitaires est rendue extrêmement compliquée par les changements socio-économiques majeurs survenus dans ces régions suite à la chute de l’Union soviétique».
Libération, La bande dessinée «le Monde sans fin», de Jancovici, victime d’un faux erratum anti-nucléaire
La méthode est audacieuse. Des personnes se faisant passer pour des représentants de l’éditeur Dargaud se sont rendues dans plusieurs librairies sur le territoire pour insérer un faux erratum de deux pages dans la bande dessinée le Monde sans fin (cosignée par Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici), selon un article du site Actualitté paru le 22 décembre. Un courriel reprenant le faux erratum a également été diffusé ce jeudi à de nombreux libraires.
Dimanche 25/12, 12h10
Incendie russe du jour.
Dimanche 25/12, 12h05
Narratif russe : foutage de gueule.
L’Occident cherche à « diviser (…) la Russie historique », a fustigé dimanche le président russe, après plus de dix mois de guerre en Ukraine. M. Poutine s’exprimait dans un entretien dont un court extrait a été diffusé à la télévision publique russe. « “Diviser pour mieux régner” : ils ont toujours essayé de le faire, ils essaient de le faire maintenant, mais notre objectif est tout autre : unir le peuple russe », a-t-il affirmé.
[…] « Nous nous sommes toujours efforcés de faire en sorte que tous les différends qui surgissent soient résolus par des moyens pacifiques, par le biais de négociations », a encore affirmé M. Poutine.
Le Monde
Samedi 24/12, 23h45
Samedi 24/12, 23h20
Longue enquête.
S’il n’a semblé être qu’un prélude à une guerre où les exactions quotidiennes commises par les forces russes sont une sombre norme, le massacre de Boutcha fut l’un des premiers moments d’horreur de la guerre en cours, condamné par une grande partie de la communauté internationale.
Si la justice internationale est déjà à l’œuvre pour découvrir les perpétrateurs de ces crimes de guerre voire contre l’humanité, le New York Times a également mené une enquête longue de huit mois, qui a donné lieu à une vidéo –visible ci-dessous– ayant permis l’identification formelle de nombre d’acteurs de cette tragédie moderne.
Korii, citant l’enquête du New York Times.
Samedi 24/12, 23h00
Comment pouvez-vous oublier Fukushima ?
Le Japon dessine son avenir énergétique en redonnant la priorité au nucléaire.
En accélérant la relance des réacteurs existants et la construction de nouvelles tranches, le premier ministre, Fumio Kishida, tourne le dos à l’engagement pris après Fukushima de sortir de l’atome. Il espère ainsi limiter les risques de pénurie de courant et atteindre la neutralité carbone.
La priorité redonnée au nucléaire par le Japon peine à convaincre dans un pays encore traumatisé par la catastrophe de Fukushima en 2011. « Comment pouvez-vous oublier Fukushima ? »,regrettait le 22 juillet Hiromi Ishii, qui avait dû quitter sa maison après la destruction de la centrale nucléaire, lors d’une manifestation contre le retour en force de l’atome dans la stratégie énergétique de l’archipel. […]
Le Monde
Renoncer au renoncement à la guerre.
Confronté à la montée en puissance de son voisin chinois, l’Archipel revoit sa doctrine militaire, en doublant notamment son budget annuel de la défense.
En mentionnant des « capacités de contre-attaque », la nouvelle stratégie de défense nationale, qui devait être validée par le gouvernement japonais, vendredi 16 décembre, marque une évolution inédite depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Tokyo sort de la stricte posture défensive maintenue depuis l’adoption de la Constitution de 1947, qui affirme le renoncement du Japon à la guerre.
Illustrant les craintes du pays face à la dégradation de la sécurité dans son voisinage, le nouveau texte est accompagné d’un programme d’acquisition de matériel militaire pour les cinq années à venir. « Le renforcement fondamental de nos capacités de défense est le défi le plus urgent dans cet environnement sécuritaire difficile », a expliqué le premier ministre, Fumio Kishida.
Le Monde
Samedi 24/12, 21h45
Résumé de 10 mois d’invasion russe. La sélection de La Libre (Belgique).
Samedi 24/12, 10h40
Equilibrage.
Le Congrès américain approuve le projet de loi de dépenses 2023, ce qui signifie que 49 milliards de dollars pour aider l’Ukraine et ses alliés contre la Russie seront disponibles l’année prochaine. C’est seulement un peu moins que l’ensemble du budget de la défense de la Russie.
Yaroslav Trofimov, Twitter, traduction automatique
Samedi 24/12, 10h30
Un fil sur l’opinion publique russe.
Le maire de Moscou n’a pas hésité à affirmer «la mobilisation est terminée» 15 jours avant le Kremlin. «Les objectifs ont été pleinement remplis», dit-il, mais comme les objectifs sont inconnus, ça permet au maire de dire « stop », en toute loyauté. 23/30 Il y a deux manières dont un arbre tombe : il peut être fauché, ou il peut avoir pourri de l’intérieur en gardant une apparence de solidité. Un insecte qui dévore l’arbre du dedans n’est pas visible et ne fait pas la différence. A plusieurs, ils détruisent l’arbre. 28/30
Samedi 24/12, 10h15
Narratif russe : publicité.
Vidéo de propagande russe incitant à aller à la guerre. Le scénario est le suivant : 1) Un vieil homme ne peut pas se permettre d'acheter des saucisses 2) Le vieil homme triste décide de vendre sa Lada pour acheter des saucisses 3) Le petit-fils décide d'aller à la guerre pour que le vieil homme ne vende pas sa Lada 4) Le vieil homme est heureux. (traduction Deepl)
Narratif russe : publicité.
Propagande Ru appelant à partir en guerre. Intrigue : 1) Une fille a économisé de l'argent pour s'acheter un téléphone 2) Son père, un ancien combattant, n'est constamment pas payé au travail, il est constamment obligé de prendre l'argent de sa fille 4) Il décide de partir à la guerre 5) Il revient de la guerre avec un téléphone. P.S : probablement un téléphone volé. (traduction Deepl)
Samedi 24/12, 10h10
Sauvetage de drone.
Samedi 24/12, 10h00
Cadeau de dernière minute.
Samedi 24/12, 1h30
Samedi 24/12, 1h30
Les flammes et les mines malmènent les forêts touchées par Tchernobyl.
Les affrontements pour la prise de Kyiv, au début de la guerre, ont touché la réserve naturelle de Drevlianskyi, créée sur des terres contaminées par l’explosion de la centrale nucléaire. Plus de 20 % du parc serait miné, tandis que plusieurs milliers d’hectares de forêts contaminées par Tchernobyl sont partis en fumée dans tout le pays.
Mediapart, cité par les Enfants de Tchernobyl, Facebook
Samedi 24/12, 1h15
Une initiative locale pour reconstruire autour de Tchernobyl.
Communauté de financement participatif qui vise à fournir une autonomie énergétique aux infrastructures critiques et sociales de la région de Tchernobyl
SAVEnergy à Tchernobyl, Twitter, traduction automatique
Nos infrastructures prioritaires : écoles, jardins d’enfants, hôpitaux, pompiers, bâtiments administratifs et autres infrastructures critiques. Ensemble, nous pouvons aider les personnes qui ont subi une destruction catastrophique.
SAVEnergy à Tchernobyl, Twitter, traduction automatique
Nina Kovalenko, du village de Sukachi, qui a survécu à la tragédie de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986 et à l’occupation des troupes russes en 2022. Nina a perdu sa maison deux fois dans sa vie…
La première fois qu’elle a dit au revoir à sa maison natale, c’était en 1986. Lorsque l’accident de Tchernobyl s’est produit, Nina et sa famille vivaient sur le territoire de la zone d’exclusion actuelle du village de Ladyzhychi et travaillaient dans la ville de Pripyat. À la suite de l’accident, elle et sa famille ont été relocalisées dans le village de Sukachi, district d’Ivankiv. Ici, elle est restée vivre jusqu’à aujourd’hui : elle a construit une maison, élevé et éduqué ses enfants, travaillé et fait des projets pour l’avenir.
Pourtant, le 24 février 2022, sa vie bascule. Et c’est là qu’elle a perdu sa maison pour la deuxième fois. Un fragment d’une bombe au phosphore est entré dans la maison de Nina. Le feu qui a résulté du coup était tout simplement incontrôlable. Il était impossible de l’éteindre par eux-mêmes, car la flamme s’embrasait encore plus intensément au contact de l’eau… Tout brûlait : murs, meubles, choses et vêtements, tout ce que la famille avait gagné par son propre travail au fil des ans.
Nina dit qu’elle regrette la plupart des broderies des mères, avec lesquelles elle a soigneusement décoré sa véranda lumineuse, et les albums photo, dans lesquels toute sa vie… Nina et son mari ont passé le reste des jours de l’occupation chez des proches. C’était difficile à la fois moralement et physiquement, car vivre sans lumière, sans eau, sans lien avec ses proches et sans espoir pour l’avenir est extrêmement difficile. Nina dit qu’elle n’a jamais pensé qu’elle pouvait détester autant les gens autrefois fraternels. Aujourd’hui, Nina et son mari louent un appartement à Ivankiv et continuent de travailler dans l’espoir de reconstruire leur maison…
SaveEnergy Chernobyl, Facebook, traduction automatique
Valentyna Kosko, une habitante du village urbain d’Ivankiv, a survécu à l’occupation par les troupes russes en février-mars 2022.
Avant la guerre, Valentyna travaillait dans la zone d’exclusion de Tchernobyl en tant qu’infirmière junior. Le 24 février, elle était de service et a vu les premiers chars avec des drapeaux russes qui sont entrés sur le territoire de l’Ukraine par la zone d’exclusion. Après l’évacuation de la zone de Tchernobyl, Valentyna est rentrée chez elle à la hâte et s’est cachée dans le sous-sol de la maison avec son mari, sa fille, ses deux petits-enfants et d’autres parents. Au total, il y avait 15 personnes. Pendant plus de deux semaines, ils ont à peine quitté le sous-sol, craignant les bombardements, les bombardements et les explosions incessants.
Lorsque tout le district était occupé par les forces ennemies, les résidents locaux n’avaient pas de choix particulier : ils pouvaient soit rester dans l’occupation, soit partir pour la Biélorussie. Valentyna dit que leur vie dans l’occupation était difficile – sans électricité, chauffage, connexion, eau et soins médicaux de base. La plupart des magasins et des pharmacies ont été pillés dans les premiers jours de l’occupation. Et ces magasins qui travaillaient manquaient de produits et les gens devaient faire la queue pendant 5 à 6 heures pour y accéder. La chose la plus difficile à survivre était le manque de connexion : ne pas savoir si les parents et amis les plus proches sont vivants ou en bonne santé, ou s’ils ont besoin d’aide.
Après la désoccupation, qui a eu lieu le 1er avril, la vie s’est progressivement améliorée : à la mi-avril, l’électricité et le raccordement sont apparus, suivis de l’eau ; des pharmacies, des magasins et un hôpital ont commencé à fonctionner. Grâce aux volontaires, la population locale a été approvisionnée en produits alimentaires et d’hygiène essentiels. Cependant, même maintenant, la population locale est dans la peur et l’attente constantes d’une attaque répétée depuis le territoire de la Biélorussie. Après tout, il sera très difficile de revivre les atrocités commises par les militaires russes contre la population civile…
SaveEnergy Chernobyl, Facebook, traduction automatique
Samedi 24/12, 0h50
On voit le genre de ce que ça pourrait donner dans la guerre de l’information.
ChatGPT, c’est un peu une encyclopédie disponible H24, qui a réponse à (presque) tout en un temps record. Mathématiques, histoire, philosophie, … rien ne lui échappe. Mais là où cet agent conversationnel – qui repose sur le modèle de langage GPT-3 d’OpenAI — se distingue particulièrement, est dans la génération de texte. Récit fictif, e-mail, blague, article de presse, etc., il peut écrire un texte clair, compréhensible et crédible sur n’importe quelle thématique. En moins d’un mois d’existence, il a déjà été utilisé par plus d’un million de personnes.
Si cette fonctionnalité peut potentiellement permettre à des étudiants de rédiger des dissertations sans efforts, elle peut aussi avoir des conséquences bien plus graves. Melissa Heikkilä [MIT Technology Review] évoque notamment des contenus de type conseil de santé — qui n’auraient pas reçu l’aval d’un vrai professionnel de santé — ou d’autres contenus informatifs importants. « Les systèmes d’IA pourraient également faciliter de manière stupide la production de quantités d’informations erronées, d’abus et de spams, déformant les informations que nous consommons et même notre sens de la réalité », écrit-elle.
Il existe certains outils pour détecter les textes générés par une IA, mais ceux-ci s’avèrent inefficaces contre ChatGPT, précise la journaliste. Ce qui est le plus à craindre aujourd’hui n’est pas tant le fait qu’on ne parvienne pas à déterminer l’origine du texte (humaine ou artificielle), mais surtout que le Web pourrait être très vite rempli majoritairement de contenus erronés. Pourquoi ? Parce que les IA sont entraînées à partir de contenus glanés sur Internet… que d’autres IA ont elles-mêmes produit !
[…] Concernant le fond, il est important aussi de simplement prendre du recul sur ce qu’on lit sur Internet. Il faut savoir par exemple que la phase d’apprentissage de ChatGPT s’est terminée en 2021 ; l’outil s’appuie donc sur des données présentes sur le Web cette année-là. Par conséquent, les réponses exigeant des connaissances postérieures à cette date seront nécessairement erronées, obsolètes ou inventées.
Trust my Science
Samedi 24/12, 0h40
Déployer du solaire.
5B Maverick est une sorte de parc solaire prêt à l’emploi, livré dans une boîte, qu’il ne reste qu’à « déballer ». Cette solution nécessite beaucoup moins de personnel sur le site, et s’avère plus rapide et plus sûre que l’installation de suiveurs solaires montés sur un axe. Plus tôt cette année, l’entreprise a déployé — en une seule journée — des panneaux d’une capacité de 1,1 MW sur une surface équivalente à un terrain de football, avec une équipe de seulement 10 personnes, dans le parc solaire Andes Solar II-B d’AES, dans le désert d’Atacama au Chili.
Thrust my Science
Vendredi 23/12, 23h10
Point BY.
La visite du président russe Vladimir Poutine en Biélorussie le 19 décembre n’a pas donné de résultats particuliers.
Les déclarations de routine sur les exercices conjoints, une nouvelle série de chantage nucléaire et les assurances que la Russie n’annexera pas la Biélorussie ont été parmi les principaux points de discussion lors de la conférence de presse de Poutine à Minsk.
La Russie a de nouveau commencé à accroître sa présence militaire dans le pays, livrant plus de 100 pièces d’équipement à la Biélorussie où les troupes russes sont stationnées dans le cadre du commandement militaire conjoint.
Le groupe de surveillance biélorusse Hajun a écrit que du matériel militaire avait été rapproché de la frontière avec l’Ukraine.
Le niveau de répression en cours en Biélorussie a grimpé en flèche. Une multiplication par trois du nombre de détentions, des peines plus sévères et des peines plus longues ont été signalées.
The Kiyv Independent, Belarus Weekly, traduction automatique
Vendredi 23/12, 22h55
Narratif russe :
Les saints canons (sic) m’interdisent de combattre, mais pas de ramener ma fraise pour dire au péquin d’y aller.
Vendredi 23/12, 22h50
L’incendie russe du jour.
Vendredi 23/12, 22h45
Héhé.
Finalement, après 300 jours, Poutine a appelé un chat un chat. La prochaine étape dans la reconnaissance des faits pour Poutine serait de mettre fin à la guerre en retirant les troupes d’Ukraine », a déclaré un représentant du département d’Etat américain, selon l’agence de presse AFP
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Vendredi 23/12, 22h40
C’était l’une des raisons, ais-je pu lire, de la visite de Zelenski à Whashington — sécuriser l’aide américaine avant le changement de parti majoritaire —, alors que le déplacement était jugé dangereux pour la personne du président ukrainien.
Le Congrès américain a adopté vendredi un vaste projet de loi de finances des services fédéraux, d’un montant total de 1 700 milliards de dollars dont 45 milliards pour l’Ukraine, par un dernier vote de la Chambre des représentants. Cela permet d’éviter la paralysie de l’administration fédérale américaine (le fameux shutdown), qui aurait pu intervenir dès vendredi soir si aucun texte n’avait été approuvé par le Congrès avant.
Le Monde
Les mesures extraordinaires prises pour transporter le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’Ukraine vers la capitale américaine montrent à quel point la relation est cruciale pour les deux pays.
Après avoir visité la ligne de front dans l’est de l’Ukraine mardi, le voyage de M. Zelensky à Washington DC a commencé par un voyage de nuit en train vers la Pologne avant de monter à bord d’un avion de l’US Air Force, qui aurait été soutenu par un avion espion de l’OTAN et un avion de chasse F-15.
BBC, traduction automatique
Vendredi 23/12, 18h50
Narratif russe : fiction.
Narratif russe : sciences.
Narratif russe (vu de dos) : musique live.
Narratif russe : honnêteté.
Vendredi 23/12, 10h10
Mise à jour du narratif russe.
Les détracteurs de Poutine affirment que l’utilisation du mot « guerre » pour décrire le conflit ukrainien est effectivement illégale en Russie depuis mars, lorsque le dirigeant russe a signé une loi sur la censure qui érige en crime la diffusion de « fausses » informations sur l’invasion, avec une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour toute personne condamnée.
L’utilisation du mot par Poutine n’est donc pas passée inaperçue.
Nikita Yuferev, un député municipal de Saint-Pétersbourg qui a fui la Russie en raison de sa position anti-guerre, a déclaré jeudi qu’il avait demandé aux autorités russes de poursuivre Poutine pour « diffusion de fausses informations sur l’armée ».
« Il n’y a pas eu de décret pour mettre fin à l’opération militaire spéciale, aucune guerre n’a été déclarée », a écrit Yuferev sur Twitter. « Plusieurs milliers de personnes ont déjà été condamnées pour de tels propos sur la guerre. »
Un responsable américain a déclaré à CNN que leur évaluation initiale était que la remarque de Poutine n’était pas intentionnelle et probablement un lapsus.
CNN, traduction automatique
Vendredi 23/12, 10h10
Anniversaire.
Il y a quarante-quatre ans, le 19 décembre 1978 à 8 h 27 exactement, la France est plongée dans le noir. Par ce matin d’hiver particulièrement froid, tel un battement d’ailes de papillon, une surcharge sur une ligne à haute tension entre Bezaumont (Meurthe-et-Moselle) et Creney-près-Troyes (Aube) fait disjoncter l’ensemble du réseau. Presque tout le pays se retrouve à l’arrêt. Métros, trains, feux tricolores, ascenseurs, radiateurs sont en carafe, semant une indescriptible pagaille. Même les centrales électriques tombent une à une en panne… faute d’électricité pour les alimenter.
[…] Comme aujourd’hui, où les menaces de délestages, et même de coupures intempestives, planent sur les usagers, le coupable était, en 1978, tout trouvé : les écologistes opposés au nucléaire. Les arguments entendus ces jours-ci de la part de responsables politiques et d’une partie de l’opinion publique semblent faire écho aux raisonnements de l’époque. Et ceux qui sont actuellement accusés d’avoir provoqué le vieillissement voire l’obsolescence du parc, dont la maintenance met, cet hiver, en tension l’ensemble du réseau, l’étaient déjà de vouloir en empêcher la gestation et la naissance. […]
Le Monde
Vendredi 23/12, 3h15
L’image évoque un sac mortuaire en plastique noir. Le chiffre 100 000 fait référence aux annonces ukrainiennes concernant le nombre de soldats russes déjà tués.
Vendredi 23/12, 3h10
Zapo-Moscou.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’est entretenu avec des responsables russes de la création d’une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP).
Grossi s’est rendu à Moscou et a rencontré une délégation russe qui comprenait le chef de Rosatom Alexey Likhachev le 22 décembre. Grossi a réitéré la position de l’AIEA selon laquelle une zone de sécurité autour du ZNPP devrait être établie exclusivement pour prévenir un accident nucléaire. Rosatom a déclaré que les pourparlers avec l’AIEA se poursuivraient sur la base d’une « compréhension de la nécessité de parvenir à un texte mutuellement acceptable dès que possible ».
ISW estime que les responsables russes tentent d’utiliser les négociations pour la création d’une zone de sécurité autour du ZNPP pour forcer l’AIEA à accepter le contrôle russe sur la centrale et à reconnaître de facto l’annexion russe illégale de l’oblast occupé de Zaporijia. Le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a annoncé qu’il ne reconnaissait pas la saisie et l’exploitation illégales par la Russie du ZNPP, mais le Kremlin tentera probablement de tirer parti de l’urgence déclarée de l’AIEA pour parvenir à un accord sur la création d’une zone de sécurité afin de saper ce poste.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 22 décembre, traduction automatique
Vendredi 23/12, 2h15
Merde, les étrennes.
Ah ben oui, ils sont en guerre. Changement de narratif.
Ça bougeote à la frontière biélorusse.
Vendredi 23/12, 1h55
On parle d’un drone kamikaze volant au-dessus d’une centrale nuc.
Comme c’est la guerre et que ce n’est pas la première fois, on n’en s’en fait plus trop. Mais on parle d’un drone kamikaze volant au-dessus d’une centrale nuc.
Ce soir, le 19 décembre à 00h46, un drone kamikaze « Shahid » a été enregistré survolant le site de la centrale nucléaire d’Ukraine du Sud, à proximité de l’installation nucléaire.
Energoatom, Facebook, traduction Deepl
Il s’agit d’une violation absolument inacceptable de la sécurité nucléaire et des radiations.
Nous faisons appel à l’AIEA et à l’ensemble de la communauté nucléaire mondiale, en les informant du fait que le drone d’attaque a survolé le site de la centrale nucléaire. Nous lançons un nouvel appel pour empêcher que les installations nucléaires soient exposées au risque d’une attaque de l’armée russe et menacent la sécurité nucléaire et radiologique de l’Ukraine et du monde.
Vendredi 23/12, 1h50
Ça roule.
Aujourd’hui, le 22 décembre 2022, à 07h00, la neuvième unité de puissance des centrales nucléaires nationales, qui avait été mise hors service le 18 décembre pour être réparée afin d’éliminer les remarques, a été connectée au réseau électrique. La puissance est augmentée.
Energoatom, Facebook, traduction Deepl
Ainsi, toutes les unités nucléaires du territoire contrôlé par l’Ukraine sont en service.
Actuellement, la neuvième unité est chargée jusqu’à 400 MW. Une fois que l’Ukrenergo aura levé les restrictions sur la production d’électricité dans cette unité, elle sera chargée à la capacité nominale de 1000 MW – et l’Ukraine recevra la pleine capacité de toutes les unités nucléaires situées sur le territoire contrôlé par le gouvernement.
Vendredi 23/12, 1h50
La guerre doit être finie, le dernier point de l’AIEA date du 13 décembre.
Vendredi 23/12, 1h45
Les Etas-Unis sont contrariants.
Les manœuvres navales prévues cette semaine entre les marines russe et chinoise en mer de Chine orientale sont une « réaction » à la position « agressive » des Etats-Unis en Asie, a affirmé le chef de l’état-major général russe, Valéri Guerassimov, jeudi. « Le but » de ces exercices conjoints est d’« accroître (…) la capacité [des deux armées] à résister aux nouveaux défis et nouvelles menaces », a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes.
Le Monde
Vendredi 23/12, 1h35
Ils sont peut-être en guerre.
Les citoyens russes font du crowdfunding pour équiper les soldats déployés en Ukraine alors que l’hiver se rapproche sur le champ de bataille.
Les troupes se sont plaintes de manquer d’équipement de base – et le message est parvenu au président russe Vladimir Poutine. Lui et d’autres responsables disent qu’ils s’efforcent de surmonter les problèmes d’approvisionnement des troupes nouvellement mobilisées, blâmant en partie les problèmes de chaîne d’approvisionnement.
Mais le Kremlin a également intensifié la pression sur ceux qui osent se plaindre – et présente de plus en plus l’invasion de l’Ukraine comme une cause patriotique et presque existentielle.
[…] Une chaîne Telegram a détaillé le mois dernier comment les citoyens ont aidé à approvisionner le 6th Motorized Rifles du DPR, une compagnie de 74 hommes.
La chaîne a répertorié ce que les citoyens ont acheté : des uniformes, des sous-vêtements thermiques, des chaussettes, des chapeaux, des cagoules, des pulls, des bérets, un générateur, des batteries externes, des médicaments, des vêtements, des bottes et même deux fauteuils roulants, que l’entreprise a emmenés à l’hôpital.
CNN, traduction automatique
Jeudi 22/12, 23h50
Je suis en colère. Beaucoup de colère.
Une amie fait de la boxe, pour évacuer.
Ils volent les équipements des mines, des hôpitaux, ils volent tout.
Ils volent des chansons.
Sur une TV russe, une chanteuse a interprêté Maroussia et elle a répondu à l’animatrice, qui pensait reconnaître de l’ukrainien : « Ben non, c’est le dialecte de Koubagn » !
C’est la région de Rostov, échangée contre la Crimée par Kroutchev. Jusqu’en 92-93, on y parlait ukrainien, et sans surjik [mix d’ukrainien et de russe].
Ils volent tout, même les codes. Tu as vu à Irkoutsk ? [J’en ai parlé lundi à 11h55 : une affiche avec deux mots russes que les Ukrainiens ne sauraient pas prononcer ; l’Ukraine utilise cette astuce pour confondre les Russes infiltrés] Certains Russes ne savent même pas prononcer ces mots ! Mais moi oui !
Pour la première fois… je me sens ukrainienne.
Radio-Chanson, chann’-sonne, diffuse surtout des chansons écrites en prison (oui, en prison, et aussi des copies) : ce sont les chansons à deux balles, mélodramatiques [elle improvise un exemple de paroles mièvres], trois accords et… chann’-sonne !
En général, c’est écrit en russe. Et après le 24 février, la radio a commencé à diffuser les vraies chansons : Edith Piaf, Mireille Mathieu, Patricia Kass… Ma mère déteste les chansons de prison, mais mon père adore ! De tout son coeur…. Krivyi Rih est la ville des hommes durs qui aiment les chansons de prison.
Tous les gens que je connais sont des héros.
Ma grand-mère avait une soeur, et l’appartement est à sa fille maintenant. Elle habite en Russie, à Oural, c’est elle qui avait appelé pour dire pardon. Elle ne pourra pas revenir en Ukraine, elle ne pourra pas habiter dans l’appartement. Maman s’en occupe, les papiers, tout, sans être propriétaire. 80 000 réfugiés sont arrivés à Krivyi Rih ; maman a logé dans l’appartement une famille de Kherson. Elle leur a donné de la vaiselle, le linge de lit.
Iryna prépare les lunettes pour les militaires.
Une amie n’arrête pas de faire pour les autres, elle dit « ben, je ne fais rien ! ».
Ben, ils sont héros !
Si j’étais à sa place, est-ce que je serais ?
J’étais trop contente de la victoire de la Croatie !
Je suis l’équipe nationale depuis 2018.
Je me suis rendu compte que c’était la coupe du monde, il y quatre jours… une semaine. Je n’ai pas regardé la finale. Je ne regarderai pas, non. Peut-être le match avec la Croatie. Peut-être à Noël. Mon cadeau.
Je suis tombée amoureuse du football en 99. Il y avait un match entre l’équipe de France et une équipe de toutes les stars mondiales. C’était très dynamique. Mon grand-père toujours d’humeur égale, du genre pierre, était à fond. Il suivait tous les match avec un cahier, il notait les résultats, les joueurs, le déroulement.
Après, je comprends que c’est vraiment idiot comme jeu : 22 millionnaires qui courent.
L’Ukraine me manque tout simplement.
Pacha va bien, il a tout ce qu’il faut. Les histoires de voiture, c’est déjà un peu réglé. Il prend aussi notre voiture. Notre hirondelle va partir. Il y a toujours une plume dedans que tu as laissée en… [on cherche l’année] 2012 : il y a dix ans. Elle est noire. [corbeau, j’ai oublié le mot] Krouk ! Comme son cri.
Oui, quelqu’un des services spéciaux [elle cite le nom, pas noté], a parlé, sans les associer vraiment, des incendies en Russie et d’un réseau ukrainien.
[Au bout d’une heure de conversation, la communication se coupe — c’est habituel. Au bout de la deuxième, aussi. Vers la fin de la troisième, le téléphone d’Olga n’a plus de batterie. Elle rappelle pour dire « il est une heure… »]
Olga, par téléphone, mardi 20 décembre
Jeudi 22/12, 23h45
La Russie n’a qu’un porte-avions, l’Amiral Kouznetsov, actuellement en cale sèche pour « modernisation ».
Le navire-amiral russe enchaîne les déboires, après la perte du pont flottant sur lequel il se trouvait, puis un premier incendie en 2019. La série noire se poursuit avec ce nouveau sinistre, certes mineur.
[…] «Il y a eu un incendie à bord de l’Amiral Kuznetsov, qui se trouve dans la cale sèche du chantier naval de Zvezdochka», a expliqué l’entreprise navale citée par l’agence de presse russe Tass.
[…] Le feu, limité à 6 mètres carrés, a touché les cabines du navire, côté bâbord. Ce sinistre, qui n’a fait ni victime ni dégâts selon l’industriel, serait anecdotique s’il ne représentait pas un énième incident dans la vie du navire amiral de la flotte russe, admis au service actif en 1991, année de la chute de l’URSS. Jamais entretenu rigoureusement, le «croiseur porte-aéronefs lourd» a peu navigué en trente ans de carrière et n’a été déployé en opération extérieure qu’en 2016 lors de la guerre en Syrie. Sa mission s’est soldée par un fiasco – avec la perte accidentelle de deux chasseurs, un Soukhoï 33 et un MiG-29 – tandis que son passage de la mer de Barents jusqu’en Méditerranée a suscité à l’époque de nombreuses moqueries en raison de la traînée de fumée noire dégagée par ses antiques chaudières.
Le Figaro
Jeudi 22/12, 19h20
Armes digitales.
Jeudi 22/12, 19h00
Un jour viendra où la parole de la diplomatie redeviendra audible. Où tourner la page de cette guerre que rien ne justifiait hors les errements obsessionnels d’un dirigeant qui entraîne son pays vers l’inconnu sera possible. Chacun souhaite ardemment que cette guerre cesse au plus vite et qu’il soit mis fin à son cortège de souffrance et de désolation. Mais le meilleur moyen d’y parvenir est pour l’instant de continuer de manifester, jour après jour, la même détermination irréfragable qui s’est affichée à Washington.
Le Monde, conclusion de l’éditorial du jour
Jeudi 22/12, 9h15
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 21 décembre, traduction automatique
- Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a proposé une série de réformes et d’objectifs étendus pour la génération de forces russes que la Russie est très peu susceptible d’achever à temps pour être pertinentes pour le conflit actuel.
- Poutine et Choïgou ont réitéré les objectifs maximalistes russes pour la guerre en Ukraine.
- Le président russe Vladimir Poutine a intensifié ses efforts pour faire la paix avec la communauté nationaliste critique pro-guerre.
- Les échecs russes à atteindre les objectifs déclarés de Poutine compromettent les efforts du Kremlin pour reprendre le contrôle du récit national et pour fixer les conditions de la deuxième année de la guerre.
- La rhétorique nucléaire russe est très probablement une tentative d’apaiser le public national et d’intimider le public occidental et non un indicateur de préparation à l’utilisation d’armes nucléaires.
Jeudi 22/12, 9h10
Le Monde - Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, remet un drapeau national ukrainien à la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi (D-CA), sous le regard de la vice-présidente américaine Kamala Harris (G), lors de son discours devant le Congrès américain au Capitole, à Washington, DC, le 21 décembre 2022. M. Zelensky est à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden et s'adresser au Congrès - son premier voyage à l'étranger depuis l'invasion de la Russie en février. (Photo de Mandel NGAN / AFP) traduction Deepl
Le Monde - WASHINGTON, DC - 21 DÉCEMBRE : le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky tient un drapeau américain qui lui a été offert par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi (D-CA) alors qu'il s'adresse à une réunion conjointe du Congrès dans la Chambre des représentants du Capitole des États-Unis, le 21 décembre 2022 à Washington, DC. Lors de son premier voyage connu en dehors de l'Ukraine depuis l'invasion de la Russie, M. Zelensky a rencontré le président américain Joe Biden et a présenté la demande de l'Ukraine pour une aide militaire continue. (Photo Win McNamee/Getty Images/AFP) traduction Deepl
Mercredi 21/12, 19h20
Solstice.
C’est festival aujourdh’ui : Zelenski est à Washington, Poutine annonce plus de soldats et plus d’armes de pointe, Medvedev rencontre Xi Jiping.
Mercredi, le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, a jugé « nécessaire » de porter les effectifs de l’armée à 1,5 million de soldats et de releverl’âge limite du service militaire de 21 à 30 ans, au lieu de 18 à 27 ans actuellement, dans le contexte de l’offensive en Ukraine.
Le Monde
Le dirigeant chinois Xi Jinping a rencontré l’ancien président russe Dmitri Medvedev mercredi à Pékin, où ils « ont discuté de questions internationales, y compris bien sûr du conflit en Ukraine », a rapporté l’agence de presse russe TASS.
CNN, traduction automatique
Vladimir Poutine a promis, mercredi, que les nouveaux missiles hypersoniques Zircon entreront en service en janvier, à bord de la frégate Amiral-Gorchkov. D’une portée d’environ 1 000 kilomètres, ces missiles de croisière, dont le nom provient d’un minéral utilisé en joaillerie, appartiennent à une famille de nouvelles armes que le Kremlin dit « invincibles ».
Le Monde
Mercredi 21/12, 19h15
Zapo-Moscou.
L’organe de surveillance nucléaire de l’ONU, l’AIEA, a confirmé que son chef, Rafael Grossi, se rendra à Moscou jeudi pour discuter de la sécurité nucléaire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, dans le sud de l’Ukraine.
« Nous pouvons confirmer que le directeur général Grossi sera à Moscou demain dans le cadre de ses consultations de haut niveau en cours visant à convenir et à mettre en œuvre une zone de sûreté et de sécurité nucléaires autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP) dès que possible », a déclaré l’AIEA
CNN, traduction automatique
Mercredi 21/12, 1h50
Images de la guerre.
Mercredi 21/12, 1h40
Solstice.
Mercredi 21/12, 1h30
Évaluation de la possibilité d’une nouvelle offensive russe sur Kyiv
[…] La Russie a utilisé une immense quantité de main-d’œuvre chevronnée, de munitions, de véhicules et d’autres fournitures au cours de sa guerre de près de 10 mois. Il semble quelque peu improbable que la Russie, ou la Russie et la Biélorussie ensemble, puissent monter une opération stratégiquement réussie contre Kyiv, qui s’est encore durcie contre une telle attaque depuis le début de la guerre.
La Russie a échoué de manière spectaculaire à prendre la capitale de l’Ukraine avec toute la puissance de sa force de combat fraîche à l’époque. Le refaire sévèrement dégradé serait difficile à comprendre.
[…] Une autre possibilité est une sorte de poussée de la Biélorussie depuis la partie ouest de sa frontière avec l’Ukraine. Le terrain est plus difficile, tout élément de surprise serait inexistant, et une telle opération se ferait sous le nez des moyens de surveillance de l’OTAN. Cela faciliterait grandement la tâche de l’Ukraine consistant à punir une telle action. Cela conduirait également probablement à un soutien militaire encore plus important pour l’Ukraine, en raison de sa proximité avec les frontières de l’OTAN.
[…] Le renseignement jouera un rôle absolument essentiel dans l’évaluation de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas en termes d’intention russe le long de la frontière nord de l’Ukraine. Plus le renseignement est bon, plus l’Ukraine peut maximiser ses forces le long du front actif.
[Mais] la Russie a agi de manière bizarre et autodestructrice tout au long de ce conflit, il est donc possible qu’elle jette à nouveau des quantités massives de vies et d’équipements à Kyiv, dans quelque but que ce soit, aussi illogique que cela puisse paraître.
The War Zone, traduction automatique
Mercredi 21/12, 1h25
Suspens.
La commission chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole, survenu en janvier 2021, a recommandé à la justice de poursuivre l’ex-président [américain].
[…] Les charges retenues [contre Trump] sont lourdes : appel à l’insurrection, complot contre l’Etat, entrave à une procédure officielle, en l’occurrence la certification des résultats de la présidentielle de 2020, et fausses déclarations. Cette sévérité est le reflet de faits d’une gravité sans précédent dans l’histoire des Etats-Unis : une véritable tentative de coup d’Etat.
[…] Les menaces les plus graves pour la démocratie américaine viennent aujourd’hui d’une extrême droite suprémaciste dont Donald Trump a banalisé les ressorts rhétoriques. Le poids des milices qui se sont portées au premier rang de l’attaque, le 6 janvier, en atteste. Cette situation n’est, hélas, pas propre aux Etats-Unis. Le démantèlement d’un réseau en Allemagne visant également les institutions du pays témoigne d’une même tentation insurrectionnelle, qui appelle une vigilance accrue.
Le Monde
Mercredi 21/12, 1h15
Zelenski bouge.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va se rendre à Washington et devrait effectuer mercredi une visite au Capitole américain, a rapporté mardi Punchbowl News, citant neuf sources au fait de la question. Ce serait son premier déplacement à l’étranger depuis le début de la guerre.
Le Monde
Mercredi 21/12, 1h00
Leds.
Mardi 20/12, 19h00
Petit nuc et radiations : tour de piste.
Pour la faire courte, les armes dites tactiques semblent utilisables sur le front car leurs effets secondaires (ou à long terme) sont faibles.
À quel point les armes nucléaires à faible rendement sont-elles radioactives ?
The War Zone, traduction automatique
[…] Avant d’aller plus loin, précisons que le terme «rendement» est utilisé pour comparer la production d’énergie d’une arme nucléaire en l’assimilant à une énergie explosive équivalente de TNT, où une kilotonne (kt) équivaut à mille tonnes. Il convient également de noter qu’il n’existe pas de fourchette de rendement universellement acceptée pour classer les armes nucléaires. Nous suggérons qu’une arme à faible rendement produit entre une et dix kilotonnes.
[…] A titre de comparaison, la bombe nucléaire larguée sur Hiroshima était d’une quinzaine de kilotonnes. En revanche, le Minuteman III ICBM délivre une arme nucléaire avec un rendement estimé de 300 à 475 kilotonnes.
[…] Ces armes produisent des rendements bien plus importants que le GBU-43 Massive Ordnance Air Blast (MOAB) – onze tonnes – la plus grosse munition conventionnelle de l’arsenal américain. Les armes nucléaires ont un avantage majeur dans leur taille et leur poids, et sont donc plus facilement livrées que le GBU-43 à une cible militairement pertinente.
[…] Dans cet article, nous proposons une explication détaillée des effets des armes nucléaires et des idées fausses que de nombreux lecteurs ont sur la manière dont il est possible d’utiliser des armes nucléaires non stratégiques tout en réduisant les effets collatéraux associés aux armes nucléaires. Ces attributs sont ce qui les rend attrayants à la fois pour la Russie et la Chine.
[l’article rappelle le principe de la fission nuc, par lequel un neutron vient surcharger un noyau, le pousser à se scinder et libérer une énergie 1 million de fois supérieure à celle de l’atome cassé en deux ; il rappelle ensuite le principe de la réaction en chaîne, par lequel un noyau pété libère d’autres neutrons qui vont péter d’autres noyaux, en libérant très vite une quantité d’énergie phénoménal compte tenu de la masse de matière mise en jeu]
[…] Bien que cela puisse sembler contradictoire, pour réaliser une explosion nucléaire à faible rendement, l’ingénierie doit être très avancée pour répondre aux conditions nécessaires pour que l’explosion nucléaire se produise, ou le dispositif doit être mal conçu et inefficace, gaspillant du combustible de fission précieux.
Une fraction de seconde après une explosion nucléaire, la chaleur de la boule de feu provoque le développement d'une onde à haute pression qui se déplace vers l'extérieur, produisant l'effet de souffle. Le front de l'onde de choc, c'est-à-dire le front de choc, s'éloigne rapidement de la boule de feu, une paroi mobile d'air hautement comprimé.[L’article récapitule ensuite les effets d’une arme nuc]
- Onde de choc [illustration]
- Rayonnement thermique, issus de la boule de feu (100 millions de degrés) ; dans le cas d’Hiroshima, c’est l’incendie qui s’est déclaré parmi les structures en bois de la ville qui a causé plus de quatre-vingts pour cent de tous les dégâts. Le rayonnement thermique est responsable d’environ un tiers des dommages causés par une explosion nucléaire près de la surface. Elle aussi se dissipe rapidement
- Rayonnements rapides ; [radioactivité directe :] flux de rayons gamma, de rayons X et de neutrons rapides ; [radioactivté indirecte :] par exemple, si la boule de feu interagit avec le sol, elle aspire de la terre et d’autres débris qui deviennent instables et radioactifs. Ce matériau est ensuite déplacé par des courants d’air vers d’autres endroits et tombe au sol, déposant le rayonnement appelé retombées. Si, cependant, la boule de feu ne touche pas le sol, seuls les matériaux de la bombe non consommés dans la boule de feu (missile ou matériau de la bombe) sont rendus radioactifs, ce qui réduit considérablement la quantité de [retombée]
[…] Les calculs de cet article ont été dérivés à l’aide du calculateur d’effets simples Los Alamos [non classifié, au sens militaire]
[…] Le tableau 1 propose des valeurs attendues pour chacun des trois effets principaux d’une détonation de dix kilotonnes, indiquant la distance pour atteindre un seuil de dommage pertinent.
Le tableau 1 montre que les principaux effets néfastes de la surpression, du rayonnement thermique et du rayonnement rapide d'une détonation à basse altitude de dix kilotonnes ne sont pas considérables. Pour rappel, le rayonnement immédiat est instantané et non durable comme les retombées. Cela va à l'encontre de l'impression de beaucoup qui croient que toute détonation nucléaire transforme le paysage environnant en une friche irradiée.[…] L’arme à rendement de vingt-cinq kilotonnes est en dehors de notre définition d’une arme à faible rendement, mais offre une taille utile à des fins de comparaison.
En plus de fournir des calculs d'effet pour trois rendements, nous calculons pour une détonation au sol et une explosion aérienne car celles-ci produisent des effets sensiblement différents. [Les seuils retenus correspondent, on va dire, à des optimisations militaires : atteinte fondamentale des bétons, dose mortelle de rayonnement pour 50% de la population] [...] Même si la détonation de vingt-cinq kilotonnes est vingt-cinq fois plus élevée en énergie que la détonation d'une kilotonne, la circonférence du seuil de 450 rad n'est que 1,3 fois plus éloignée. [...] Même pour une détonation plus importante, comme vingt-cinq kilotonnes, la circonférence à partir du point zéro des effets mortels des armes ne dépasse pas un peu plus d'un kilomètre dans le pire des cas. Pour de plus petits rendements, la dévastation existe dans une zone beaucoup plus petite. [...] Pour la détonation d'une kilotonne, la surpression créée lors d'une explosion au sol - suffisante pour effondrer les structures en béton - s'étend à 285 mètres du point zéro. Dans le cas d'une explosion aérienne, la distance est de 362 mètres. Alors que l'éclatement aérien est plus efficace pour créer une surpression, le rayonnement résiduel d'un éclatement aérien est nettement inférieur à celui de l'éclatement au sol puisque les débris n'interagissent pas avec le rayonnement neutronique.Il convient de souligner qu’une arme nucléaire à faible rendement d’un kilotonne est environ 100 fois plus puissante qu’un GBU-43 MOAB (11 tonnes de TNT), ce qui en fait une arme attrayante pour Poutine, en particulier en tant qu’arme à explosion. contre les troupes à découvert.
[…] Notre objectif en écrivant cet article était d’illustrer que les armes à faible rendement ne causent pas la dévastation généralisée et la catastrophe radiologique qui sont considérées comme de notoriété publique.
[…] Notre analyse réduit les détails spécifiques, mais elle étaye la conclusion selon laquelle pour des acteurs comme la Russie et la Chine, les armes nucléaires à faible rendement ont une valeur militaire adaptée à une utilisation sur le champ de bataille et pour des frappes de démonstration qui limitent ou éliminent les effets radiologiques à long terme.
[…] La Chine et la Russie connaissent et comprennent bien les effets des armes nucléaires et développent les armes nécessaires pour détruire des cibles sans créer de catastrophes radiologiques à long terme. Ils comblent les lacunes de leurs forces conventionnelles avec des options à rendement beaucoup plus faible qui sont utilisables de manière imminente.
The War Zone, À quel point les armes nucléaires à faible rendement sont-elles radioactives ?, traduction automatique, l’image d’en-tête crédite l’armée américaine
Le Dr Adam Lowther est directeur des programmes de dissuasion stratégique à l'Institut national de recherche stratégique et possède plus de deux décennies d'expérience dans l'uniforme et la fonction publique. James Ragland fait partie du corps professoral de la Defense Nuclear Weapons School et a enseigné des cours sur les effets des armes nucléaires. Robyn Hutchins est ingénieur nucléaire et analyste principal au National Institute for Deterrence Studies. Le Dr James Petrosky est président de l'Institut national d'études sur la dissuasion et a servi pendant quatre décennies en tant qu'officier nucléaire de l'armée et professeur de génie nucléaire à l'Air Force Institute of Technology.
Mardi 20/12, 12h35
La minute incendies en Russie.
Mardi 20/12, 10h30
Adaptation.
Cher Saint-Nicolas! Cette année, je voulais demander un vélo pour moi, mais je ne suis pas à la maison maintenant, alors vous ne me trouverez probablement pas. C’est pourquoi je demande des superpuissances pour les forces armées ukrainiennes » – Ihor
« Cher Saint-Nicolas! Mon père voulait m’acheter un nouveau téléphone, mais il est mort. Alors je vous demande de m’apporter un nouveau téléphone si vous le pouvez » – Anton
« Cher Saint-Nicolas. Que la guerre se termine pour que les gens ne souffrent pas et ne meurent pas. De plus, je demande une barre de chocolat et quelque chose de votre choix, mais ce n’est pas grave si vous n’apportez rien. PS Saint Nicolas, prenez bien soin de vous. La défense aérienne fonctionne » – Nikita
« Quand la guerre a commencé, une bombe a détruit ma maison. Mon père est parti à la guerre, mais il est mort le 1er septembre. Je voudrais vous demander la chose la plus importante : que tous nos soldats et ceux qui les aident vivent longtemps et gagnez cette guerre. Aussi, s’il vous plaît apportez-moi une lampe de nuit. Avec amour, – Veronika
« Cher Saint-Nicolas. Je m’appelle Dmytro. J’ai 11 ans et je vis dans un village de Strilsk. Cette année, j’ai été un bon garçon, j’ai aidé ma mère à nettoyer la maison. Je rêve que tu puisses aider l’armée ukrainienne, et que mon frère revienne sain et sauf. » – Dmytro
« Cher Saint-Nicolas. Je m’appelle Oksana. J’ai 11 ans. S’il vous plaît, apportez à nos soldats des armes, des vêtements et de la nourriture, afin qu’ils soient au chaud et aient quelque chose à manger. » – Oksana
InUAOfficial, Twitter, traduction automatique
Mardi 20/12, 2h30
Changer les usages.
Pour encourager sa population à adopter des comportements responsables et œuvrer en faveur de la protection de l’environnement, certaines villes redoublent d’efforts et d’inventivité avec des actions totalement insolites. C’est notamment le cas de la municipalité de Gotland en Suède qui a créé le concours de la pelouse privée la plus laide pour inciter ses habitants à faire des économies d’eau.
Mardi 20/12, 2h25
Petit remontant.
La Russie dit qu’elle déploiera des musiciens et des chanteurs sur les lignes de front de sa guerre en Ukraine pour remonter le moral des troupes.
Le ministère de la Défense a annoncé cette semaine la formation de la « brigade créative de première ligne », affirmant qu’elle comprendrait également des artistes de cirque.
[…] Selon le média russe RBC News, la brigade sera composée de troupes mobilisées dans le cadre de la campagne de recrutement du président Vladimir Poutine, ainsi que « d’artistes professionnels entrés volontairement dans l’armée ».
La nouvelle unité sera chargée de maintenir « un état moral, politique et psychologique élevé [parmi] les participants à l’opération militaire spéciale », a indiqué le média citant le ministère de la Défense.
BBC, traduction automatique
Un pansement sur une jambe de bois: voilà à quoi ressemble l’initiative du Kremlin, qui semble ne plus savoir quoi faire pour enrayer la dégradation de la santé mentale de ses soldats. Il sera difficile de quantifier l’apport réel d’une telle initiative, et l’on rappelle que si l’orchestre du Titanic a joué jusqu’au bout, il n’a pas empêché le paquebot britannique de sombrer.
Slate, citant l’article de la BBC
Mardi 20/12, 1h50
Conserver une certaine matérialité.
À l’occasion de la COP27, Simon Kofe, le ministre des Affaires étrangères de Tuvalu, a annoncé la création d’une réplique digitale de son pays, lui offrant ainsi la perspective d’une continuité virtuelle en cas de submersion par les eaux.
Le téléchargement de cet archipel polynésien dans le métavers doit être réalisé par étapes, avec une reproduction en 3D des terres, des eaux les entourant et d’éléments de la vie culturelle de Tuvalu. Pour l’heure, le site hébergeant le projet propose une représentation de Teafualiku, sa plus petite île.
[…]Ssi des États ont déjà cessé d’exister en raison de circonstances militaires et politiques, ils ne l’ont jamais été parce que leur territoire avait disparu.
Ce scénario soulève des questions juridiques sans précédent. En réalité, la montée des eaux étant un phénomène progressif, un territoire devient inhabitable avant d’être englouti par l’océan. Dans le cas des États atolliens, c’est l’ensemble des habitants qui pourraient être amenés à se déplacer. Une perspective d’autant moins fantaisiste que ces populations sont réduites en nombre (Tuvalu compte environ 12 000 habitants).
The Conversation, Tuvalu, menacé d’être englouti par les eaux, crée son double digital
Rising sea levels will swallow Tuvalu in a matter of decades. What happens to a country whiout land ? Where will we call home ? L'augmentation du niveau de la mer engloutira Tuvalu dans quelques décennies. Qu'arrive-t-il à un pays sans terre ? Où serons-nous chez nous ? (traduction Deepl)
Lundi 19/12, 23h55
L’autre est toujours un peu bizarre.
[annotations de l'auteur dont on se passe très bien avec l'image animée ; l'engin avance vers la droite de l'image, mais s'il reculait vers la gauche, l'action semblerait à peu près aussi stupide ; cette lecture de l'image suppose qu'il s'agit ici de déneiger : bien entendu, s'il s'agit d'aérer la neige, par exemple, c'est parfait ; il faut se méfier de ses propres barrières mentales]
Lundi 19/12, 23h00
Si je compte bien…
Si je compte bien, nous avons eu :
- une pandémie virale (pas finie, ses morts, ses convalescents, sa grosse dette)
- une guerre en Europe (pas finie, son potentiel de pire)
- un bon coup de latte dans la circuiterie énergétique (ses restrictions, ses nouveaux riches)
- quelques exemples du chambardement climatique (moins d’eau, trop d’eau, ses feux, ses vents, ses vagues)
- un peu de secouage social (plus de place à l’extrème-droite, une paire de grèves)
Je vois comment marche un budget familial, celui d’une petite entreprise, celui de nos sociétés, pas du tout. Sommes-nous à ce point riches et fiables que je ne sais même pas l’appréhender ? Ou bien, par un astucieux jeu de fenêtrage temporel, la portée de l’illusion, ses conséquences inévitables sont occultées ?
Pour ce type de pensée, je me souviens de la somme de tracas qui pesait sur nos ancêtres. A table, ce soir, on imaginait la journée, par ici, en décembre, un siècle en arrière. Pas de lumière, pas de chauffage, peut-être à manger, la mauvaise toux du gosse. 14-18 venait de passer la herse.
A quel point le confort total qui me permet de chroniquer en ligne la guerre de Poutine en Ukraine est-il payé ? A mon petit niveau, ça semble clean. Quelle est la part que je n’imagine pas ?
Lundi 19/12, 21h30
Minute historique.
- Le 15 décembre 2000, la 3e tranche de la centrale nucléaire de Tchernobyl a été arrêtée. La centrale nucléaire de Tchernobyl a cessé de produire de l'électricité. Comment tout s'est-il passé ? - À la veille de la fermeture, le 14 décembre, le président de l'Ukraine, Leonid Kuchma, a visité la centrale nucléaire de Tchernobyl et la ville des travailleurs de l'énergie, Slavutych. À la centrale nucléaire de Tchernobyl, Leonid Kuchma a rencontré les employés de la centrale, s'est familiarisé avec l'état de fonctionnement actuel de la 3e unité de puissance, la technologie et la procédure de son arrêt, ainsi que la procédure de maintenance de la centrale après sa fermeture. De plus, le chef de l'Etat a déposé des fleurs au mémorial des héros de Tchernobyl. - Le lendemain, 15 décembre, des caméras vidéo ont été installées dans la salle du panneau de commande de la seule unité de puissance en état de marche de la centrale nucléaire pour effectuer un télépont. Leonid Kuchma de la scène du Palais de la Culture "Ukraine" en présence de nombreux invités étrangers a ordonné au directeur de la station Vitaly Tolstonogov d'arrêter définitivement la 3ème centrale électrique et la centrale nucléaire de Tchernobyl. - À 13 h 17, lors de la télédiffusion de la centrale nucléaire de Tchernobyl - Palais national, le réacteur "Ukraine" de l'unité de puissance n ° 3 a été définitivement arrêté en tournant la clé de protection d'urgence (AZ-5). La centrale nucléaire de Tchernobyl a cessé de produire de l'électricité. (traduction automatique)
Tout le monde fume allègrement là-dedans.
Lundi 19/12, 21h20
Gonflette, lucidité ?
Lundi 19/12, 18h20
Pub.
[...] Sur le forum public Vkontakte intitulé "Je suis mobilisé", des vidéos surgissent chaque jour pour appeler les gens à prendre contact ou à se porter volontaires pour la guerre en Ukraine. Les personnages des vidéos ne trouvent pas de travail décent dans leur ville et sont embourbés dans les dettes, ils partent donc gagner de l'argent pour la guerre. À leur retour, ils achètent des appartements avec des hypothèques, ce qui rend leurs amis et compagnons de boisson jaloux et leurs ex-petites amies pleines de remords. Dans l'une des vidéos, un jeune homme, surpris par des agents de recouvrement, promet aux anciens combattants un congé à crédit. Dans un autre, un père part en guerre pour acheter un iPhone à sa fille. (traduction Deepl)
Lundi 19/12, 18h15
Les média russes commentent la destruction du système électrique ukrainien. Exemples.
Sergey Mardan, un ancien employé de Radio Komsomolskaya Pravda, 6 décembre :
En éteignant les lumières en Ukraine, la Russie forme un réflexe automatique dans les khokhols [terme russe désobligeant pour les Ukrainiens]. « Les lumières sont éteintes, cela signifie que j’ai fait quelque chose de mal, que dois-je faire pour que les lumières se rallument ? » Eh bien, vous devez au moins arrêter de chanter des chansons de Bandera et de démonter des monuments de Pouchkine et d’apprendre un peu d’histoire. En même temps, c’est tout à fait possible de rester des gens et même de parler ukrainien — l’essentiel est de se rappeler que les lumières ne sont pas éteintes à cause des Kalibr [missiles de croisière] mais à cause du désordre dans vos têtes et votre conduite.
Maria Zakharova, porte-parole officielle du ministère russe des Affaires étrangères, 27 novembre :
« Les cas de violence domestique augmentent en raison du manque de lumière dans les maisons », a déclaré le ministre ukrainien des Affaires intérieures Denys Monastyrsky. Je me souviens que Kulebishe [un surnom désobligeant pour le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba] était content du froid et disait que tout le monde ferait l’amour. Pour une raison quelconque, cela n’a pas fonctionné. En fait, rien de ce que le régime de Kyiv avait promis n’a été fait non plus. Ou peut-être que c’est de l’amour, pour eux ?
Au Centre des événements sur TV Center, le 4 novembre :
Le géranium [marque russe pour les drones suicide Shahed de fabrication iranienne] continue de fleurir sur le territoire ukrainien actuellement occupé par les nazis. Les grèves sont lancées pratiquement tous les jours, parfois plus d’une fois. Les principales cibles sont les infrastructures de transport et d’énergie. La tâche principale consiste à mettre hors service les entreprises qui servent l’effort de guerre et à détruire la logistique. Pour le dire clairement, nous rendons impossible la restauration du matériel militaire et son transport vers les lignes de front. C’est pourquoi les pannes d’électricité dans les villes et partout dans Nezalezhnaya [un terme péjoratif pour l’Ukraine, basé sur une version russifiée du mot ukrainien pour l’indépendance] sont la décision de Kiev, et non le résultat principal de nos frappes.
Medusa, traduction automatique
Lundi 19/12, 17h45
Erection scénique.
Là aussi, un peu loin de Tchernobyl, mais bon, c’est lundi.
Lundi 19/12, 17h45
Dictature.
Selon la rapporteuse de l’ONU en Biélorussie, Anaïs Marin, des atteintes aux droits humains et une répression sans précédent sont exercées par le régime d’Alexandre Loukachenko depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Perquisitions au domicile ou au bureau, détentions arbitraires, poursuites pénales pour des raisons politiques, menace de recours à la force, licenciements, pressions psychologiques… Le pouvoir emploie tous les moyens pour faire taire les voix critiques et les pousser au départ.
Le Monde
Lundi 19/12, 14h10
Economie de moyens.
Lundi 19/12, 12h35
Se mettre à l’abri.
Une magnifique page du Livre des Enfants de Tchernobyl écrite par OKSANA TKACHENKO se tourne. Cette mission d’aide alimentaire de décembre était sa dernière.
Elle nous explique la principale, légitime et compréhensible raison :
« …Nous sommes maintenant à la croisée des chemins pour prendre une décision difficile – aller au village ou continuer à nous adapter aux conditions insupportables de la ville. Dans le village, comme dans la ville, il y a des interruptions d’électricité. Cependant, il y a le chauffage du bois. Il y a de l’eau dans le puits. Et lors d’un raid aérien, tu es au sol, pas au 9ème étage d’un gratte-ciel… »
Avec son enthousiasme, sa fougue, ses compétences, son courage, sa détermination, son sourire, son mari et ses amis, durant 9 mois, notre amie Oksana a organisé les achats à Kyiv, les livraisons et les distributions d’aides alimentaires et de produits d’hygiène à 250 familles nécessiteuses qui survivent dans les villages voisins de la zone d’exclusion de Tchernobyl et de la frontière avec le Bélarus.
[…] Les administrateurs, membres, sympathisants et donateurs de l’association, les familles d’accueil françaises, les familles bénéficiaires de l’aide en Ukraine, lui expriment leurs vifs remerciements, leur totale reconnaissance et leurs plus sincères félicitations pour son fantastique engagement et la réussite de ces projets franco-ukrainiens.
Les Enfants de Tchernobyl, Facebook
Lundi 19/12, 11h55
Plagiat de la méthode ukrainienne, mais des espions à Irkoutsk, vraiment ?
En même temps…
Lundi 19/12, 11h45
Héhé. Un article de « fond » sur la danse du mercredi.
Appartenir, bien sûr, est contraire à la philosophie de Mercredi, qui ne s'est jamais souciée de s'intégrer. Elle est parfaitement satisfaite sur une île à elle, où le soleil ne brille jamais et où les outils de torture à l'ancienne sont abondants. Les mouvements idiosyncratiques de ce mercredi ont été copiés si largement qu'ils pourraient menacer de diminuer son statut de sainte patronne des cinglés – sauf que le style et l'attitude de mercredi ont été copiés pendant des décennies.
Lundi 19/12, 9h45
Belarus.
Si la guerre a achevé d’inféoder Alexandre Loukachenko au Kremlin, l’autocrate a pour le moment réussi à éviter les combats à son armée. Ce lundi, et pour la première fois depuis trois ans, Vladimir Poutine devrait faire le déplacement à Minsk pour rencontrer son vassal. L’objet de la discussion devrait être en partie militaire mais surtout économique, selon Loukachenko, dont le régime dépend des subsides du Kremlin.
[…] «Au vu de la nature de la visite, il ne serait pas surprenant que les forces armées bélarusses soient désormais complètement subordonnées à l’état-major russe», estime Konrad Muzyka, analyste défense spécialiste du Bélarus. Selon lui, «l’armée bélarusse se prépare à la guerre depuis avril-mai». «Toutes les capacités ont été testées, de la mobilisation au soutien à l’arrière en passant par la guerre de manœuvres. Mais ces tests ont été menés à très petite échelle.»
[…] Sur les 50 000 hommes qui composent théoriquement l’armée nationale, la moitié n’est pas dans les rangs et devrait être fournie par une mobilisation.
[…] Aux questions d’hommes s’ajoutent les problèmes de terrain. Après l’offensive sur Kyiv en février et mars, les Ukrainiens ont renforcé leurs défenses sur les routes qui mènent de la frontière nord à la capitale. Avancer par cet axe sera beaucoup plus compliqué qu’il y a dix mois. L’hypothèse d’une attaque du nord-ouest de l’Ukraine, là où passe une partie des livraisons d’armes occidentales et où se trouve une importante centrale nucléaire, a régulièrement été évoquée. Mais cette région de la Polésie est un territoire de marais infranchissables pour des blindés
[…] Toutefois, il se passe trop de choses au Bélarus en ce moment pour qu’il ne s’agisse que de simples tentatives de fixation des forces ukrainiennes près de la frontière nord.
Libération
Lundi 19/12, 0h05
La situation militaire (vue par MilitaryLand) et, pour rappel, celle du 18 novembre. Seule la zone de Bakhmut remue.
Dimanche 18/12, 23h45
Du jus, mais pas tout à fait assez de tuyau.
Dimanche 18/12, 21h30
Un autre aspect d’une possible descente russe/biélorusse depuis le nord.
« Nous travaillons avec l’armée. Notre station est gardée par la Garde nationale. Aujourd’hui, les forces armées ukrainiennes sont beaucoup plus prêtes qu’avant à faire face à des attaques contre la station. Il existe certains dispositifs de protection », a noté M. Kovtonyuk.
Flash News, Twitter, traduction Deepl
Dimanche 18/12, 21h15
Père.
Ivan, dont le père, un défenseur ukrainien, est porté disparu, a souhaité rencontrer le général Zaluzny. Voici une photo que sa mère a postée avec un texte : « Le rêve de mon garçon s'est réalisé aujourd'hui. Le général Zaluzny le serrant dans ses bras comme le ferait son père. Un jour, mon fils montrera cette photo à son père. (traduction automatique)
Dimanche 18/12, 20h15
Eau chaude.
Teplo tse jittya (la chaleur c’est la vie).
Dimanche 18/12, 20h10
Pronostic vaticanal.
Dimanche 18/12, 19h50
Alerte.
Ils ont pensé à mettre la voix de Poutine pour faire Dark Vador, genre « Volodimir Zelenski, je suis ton père » (un truc comme ça, je ne suis pas très au fait des subtilités de la saga), mais finalement, non : le second degré n’est pas forcément compatible avec la descente aux abris.
L’application qui informe instantanément du début et de la fin d’une alerte de protection civile dans le pays a désormais une voix anglaise : celle de Mark Hamill, qui incarne Luke Skywalker, personnage principal de la première trilogie de la saga Star Wars. Dans la version en anglais, il annoncera cinq types de danger : attaque de missile, bombardement, combats de rue, radiations et menace chimique.
Le Monde
Dimanche 18/12, 2h45
Compta.
3) Effectifs engagés
- Ukraine : armée avant la guerre à environ 250k soldats. On ne connaît pas l’ampleur de la mobilisation depuis. En cherchant un peu on trouve des chiffres de l’ordre de 350k soldats actuellement.
- Russie : force d’invasion originale de 180k hommes, armée totale avant la guerre 900k dont une partie est allée en Ukraine. Mobilisation de Septembre affichée à 300k, estimée plus proche de 500k ou même plus selon les sources. Je n’ai pas trouvé d’estimations de l’effectif actuellement en Ukr, ça pourrait facilement atteindre les 500k (mon estimation de 1M de l’autre jour semble un peu haute, rétrospectivement).
4) Impact [des tués] sur les forces totales (et donc sur la capacité de combat)
- Difficile à estimer, parce qu’on ne connaît pas clairement les effectifs engagés totaux
- Si on part sur les chiffres donnés plus haut on serait à 50/350 (1/7) pour l’Ukraine et 100/500 (1/5) pour la Russie
- Ce sont des chiffres trés élevés, de l’ordre de celui des grandes batailles de la 1e GM (Verdun, pour la même durée de 9 mois, c’est 1/6 pour la France et 1/8 pour l’Allemagne; Stalingrad est plus proche de 1/2 pour les deux bélligérants, la campagne de France de 44-45 c’est 1/10 à 1/20).
- Dans tous les cas les armées concernées ont pu continuer le combat au moins un certain temps et même remporter la victoire, ce ne sont donc pas des niveaux insupportables militairement
5) Impact sur la population nationale
La voie de l’épée, commentaire d’A.N. O’Nyme, 16 décembre 2022 à 08:33
- 50 ou 100k morts, ça reste assez faible par rapport aux pertes des grandes guerres du XXe siècle (France 1e GM 1.8M; Corée 60k pour la Corée du Sud sur une pop de 15M à l’époque). L’impact « concret » (économique) sur les pays reste supportable
- L’impact psychologique est plus compliqué à quantifier. L’URSS a été ébranlé par les 10-20k de l’Afghanistan en 10 ans, mais on peut trouver plein d’autres exemples de pertes équivalentes qui n’ont pas affecté le tissu social du pays.
- Pour reprendre mon exemple de l’autre jour c’est un nombre de morts voisin de lceui de la CoVid, visible et marquant mais pas forcément traumatique en soi (chaque citoyen connaissait un ou deux des morts, c’est dur à vivre mais ça ne donne pas forcément une impression de dévastation).
Dimanche 18/12, 2h20
Michel Goya publie son point de vue.
S’il faut faire un parallèle historique, le changement opéré par les Russes à la fin du mois de septembre a ressemblé par de nombreux aspects à celui des Allemands à la fin de 1916 après les deux batailles géantes de Verdun et de la Somme : changement de direction militaire, création d’une grande ligne fortifiée, repli derrière cette ligne, mobilisation industrielle et reconstitution des forces en attendant de pouvoir reprendre l’offensive.
Dans le même temps, les Allemands accentuent la pression sur les sociétés ennemies par les bombardements des capitales, le blocus économique du Royaume-Uni par la guerre sous-marine et le soutien aux révolutionnaires russes.
En 2022, le Kremlin a ajouté une touche russe avec une mobilisation de réservistes anarchique et l’envoi immédiat au front de dizaines de milliers de poitrines sans formation ni équipements adaptés, mais encadrés par une législation d’inspiration stalinienne punissant par exemple par avance ceux qui se constitueraient prisonniers.
[…] Contrariée également par la pluie et la boue de l’automne, l’offensive ukrainienne devant Svatove et Kreminna marque le pas, tandis que les attaques russes dans la province de Donetsk attirent l’attention. Tactiquement, ces attaques semblent étranges puisqu’elles s’effectuent dans des zones solidement tenues par l’ennemi, du fort au fort donc. C’est peut-être parce que la conquête complète de la province de Donetsk reste le dernier, au sens de seul, objectif terrain possible à atteindre pour les Russes.
[…] Au bout du compte, en exagérant un peu, Bakhmut peut aussi être le tombeau de l’armée russe et c’est peut-être pour cela que les Ukrainiens acceptent cette bataille
La voie de l’épée, Michel Goya, Tumulte à Bakhmut
Dimanche 18/12, 1h40
Pis-aller nuc.
Pourquoi le monde doit protéger les réacteurs nucléaires des attaques militaires.
[…] Les dernières actions russes en Ukraine semblent confirmer la crainte souvent exprimée qu’un régime militaire et politique russe affaibli ne se déchaîne violemment en représailles pour couvrir ses échecs.
[…] Pourquoi la communauté internationale devrait agir maintenant. La communauté internationale semble croire que la condamnation des actions militaires de la Russie en Ukraine est l’approche appropriée alors que le conflit fait toujours rage et que, d’une manière ou d’une autre, une résolution à long terme ne pourra intervenir qu’une fois la guerre terminée. Une autre croyance semble être qu’en raison de ses actions en Ukraine, il faudra peut-être un certain temps avant que la Russie ne soit prête à rejoindre la communauté internationale pour mieux protéger les installations nucléaires contre les attaques. D’autres ont soutenu qu’un nouveau cadre juridique n’était pas nécessaire et que le régime existant offrait des protections suffisantes.
[S’en suit un assez long développement au sujet du caractère légal ou non (!) des actions militaires contre les centrales nucs. Le protocole additionnel aux Conventions de Genêve qui en traite n’est pas signé par les Etats-Unis.
[…] Les États-Unis n’ont jamais ratifié le Protocole I, la Russie a retiré sa ratification et plusieurs autres pays ont émis des réserves quant à leur ratification de l’article 56 du Protocole qui traite des questions liées à une attaque. Par conséquent, tout argument selon lequel il existe une norme internationale qui empêche déjà les attaques contre les installations nucléaires ignore la tentative des Protocoles de restreindre la norme selon laquelle une attaque en temps de guerre peut être légalement possible.
[…] La communauté internationale devrait s’entendre sur des déclarations cohérentes et claires approuvées par une majorité de pays et devrait définir dans quelles conditions, le cas échéant, des attaques contre des réacteurs nucléaires et des installations nucléaires peuvent être autorisées pendant une guerre. En outre, les pays devraient définir les procédures spécifiques, tant politiques que militaires, par lesquelles de telles attaques autorisées pourraient être menées. [!]
[Ca continue]
[…] L’objectif déclaré de tout accord international devrait être qu’il n’y ait jamais d’accident de réacteur, d’accident de combustible usé ou de tout événement libérant des matières radioactives résultant directement d’un acte de guerre intentionnel ou non. Rédiger le langage d’un tel accord exigerait sans aucun doute un souffle de pensée créative et une nouvelle approche de ces questions. Les accords pourraient inclure des éléments tels que des avertissements d’attaque, l’échange d’informations sur l’état de fonctionnement des réacteurs, l’interdiction de toute attaque contre un réacteur qui se trouve dans un état qui le rend vulnérable à un accident (par exemple, des réacteurs en fonctionnement), des règles impliquant le Agence de l’énergie atomique pour aider à contrôler tout réacteur ou combustible usé dans une zone de guerre, créant un analogue au concept de droit international des villes libres qui impliquerait de placer les réacteurs et les installations nucléaires sous contrôle international en temps de guerre, entre autres règles.
Bulletin of the Atomic Scientists, George M.Moore, ex-analyste principal au Bureau de la sécurité nucléaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), traduction automatique
T’as compris : il ne s’agirait pas de travailler à exclure les centrales du périmètre de la guerre, mais de codifier son inclusion. Un pis-aller ?
Dimanche 18/12, 1h30
Piège.
Dimanche 18/12, 1H25
Dans cette vidéo, qui plaît à toute la famille, un raton laveur se fourre dans un tiroir et le ferme de l’intérieur.
Le rapport avec Tchernobyl est mince, mais c’est dimanche.
Dimanche 18/12, 1h15
Dimanche 18/12, 1h00
J’ai encore lu récemment que l’espérance de vie d’un char au combat restait ridiculement faible
Mais je croyais qu’il s’agissait de quelque chose de blindé.
Dans ses bons jours, ça ressemble à ça.
Dimanche 18/12, 0h55
On dirait des chauve-souris…
Une copine de Maya
Dimanche 18/12, 0h45
Clairement un film, mais de qui ?
À Belgorod, le Père Noël est arrivé à l’ouverture de l’arbre de Noël sur un véhicule blindé de transport de troupes. (traduction Deepl)
Dimanche 18/12, 0h35
Absolument tout se filme.
« Vous avez élevé un fils digne de ce nom. Félicitations. Tiens bon », ont dit les militaires russes à la mère de l’occupant mort. (traduction Deepl)
Dimanche 18/12, 0h25
Je n’étais pas au courant.
Ils ont 85 genres au lieu de mâle et femelle, ils ont des maisons publiques pour les zoophiles (traduction Deepl)
Dimanche 18/12, 0h15
J’ai un peu de mal à croire que Poutine a bouffé l’année.
Samedi 17/12, 15h40
Côté FRA.
EDF a annoncé, vendredi, qu’il reportait encore la mise en service de son réacteur nucléaire EPR de Flamanville. Par ailleurs, deux réacteurs actuellement à l’arrêt, l’un à Flamanville, l’autre à Penly, vont redémarrer avec plusieurs semaines de retard.
Enième coup dur, énième retard. Alors qu’il tente de relancer son parc nucléaire, dont la production est au plus bas, EDF a annoncé, vendredi 16 décembre, qu’il reportait encore la mise en service de son réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), en raison de réparations de soudures plus difficiles que prévu. Annoncée au départ pour la fin de l’année 2023, celle-ci ne devrait désormais être effective qu’au premier trimestre 2024.
Le Monde
Le retard est désormais de douze ans. […] Ces six mois supplémentaires se traduisent par un nouveau surcoût de 500 millions d’euros, passant le coût total du projet, en chantier depuis 2007, de 12,7 à 13,2 milliards d’euros.
Samedi 17/12, 15h40
Version alternative.
Samedi 17/12, 15h35
Côté RUS.
Samedi 17/12, 15h30
Côté UKR.
Samedi 17/12, 11h30
Un grand résumé de la guerre pourrie de Poutine en Ukraine : j’imagine qu’elle restera dans l’Histoire comme un foirage magistral.
Une carte de l’ère soviétique de l’Ukraine, de la Biélorussie et de la Russie d’aujourd’hui récupérée du champ de bataille.
Une enquête du Times basée sur des interviews, des interceptions, des documents et des plans de bataille secrets montre comment une "promenade dans le parc" est devenue une catastrophe pour la Russie. [...] Tâtonnant aveuglément dans des fermes en cratères, les troupes de la 155e brigade d'infanterie navale russe n'avaient pas de cartes, de trousses médicales ou de talkies-walkies fonctionnels, ont-ils déclaré. Quelques semaines plus tôt à peine, ils étaient ouvriers d'usine et chauffeurs de camion, regardant une interminable vitrine de supposées victoires militaires russes à la télévision d'État avant d'être enrôlés en septembre. Un médecin était un ancien barista qui n'avait jamais eu de formation médicale. Maintenant, ils étaient entassés sur le toit de véhicules blindés surpeuplés, traversant des champs d'automne en jachère avec des fusils Kalachnikov d'il y a un demi-siècle et pratiquement rien à manger, ont-ils déclaré. La Russie avait été en guerre la majeure partie de l'année, mais son armée semblait moins préparée que jamais. Lors d'entretiens, des membres de la brigade ont déclaré que certains d'entre eux avaient à peine tiré avec une arme à feu auparavant et ont décrit n'avoir presque pas de balles de toute façon, sans parler de la couverture aérienne ou de l'artillerie. Mais cela ne les effrayait pas trop, disaient-ils. Ils ne verraient jamais de combat, avaient promis leurs commandants. Ce n'est que lorsque les obus ont commencé à s'écraser autour d'eux, déchirant leurs camarades en pièces, qu'ils ont réalisé à quel point ils avaient été dupés. Jeté au sol, un soldat russe enrôlé nommé Mikhail se souvient avoir ouvert les yeux sur un choc : les corps déchiquetés de ses camarades jonchant le terrain. Des éclats d'obus lui avaient aussi ouvert le ventre. Désespéré de s'échapper, dit-il, il a rampé jusqu'à un bosquet d'arbres et a essayé de creuser un fossé avec ses mains.
Vendredi 16/12, 17h35
Vendredi 16/12, 17h30
Commentaire minimaliste : héhé.
Vendredi 16/12, 17h25
Commentaire minimaliste : beurk.
Vendredi 16/12, 17h20
Ca sent la prépa militaire ou veut le laisser penser.
Vendredi 16/12, 13h50
Belle face.
La Lettonie a lancé une pièce de collection en argent de 5 € dédiée à l’Ukraine.
Vendredi 16/12, 13h45
80%
60 missiles sur les 76 que les occupants ont tirés sur l’Ukraine ont été abattus – Commandant en chef des forces armées d’Ukraine Valerii Zaluzhnyi.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Parmi eux, 72 missiles de croisière (X-101, « Kalibr », X-22) et 4 missiles à air guidé (X-59/X-31P).
Flash News, Twitter, traduction automatique
Vendredi 16/12, 12h35
Petit pataquès orchestré par les fissiophiles, à décoder sur Libé (j’ai la flemme de démêler leurs nouilles).
Dans une vidéo issue d’un documentaire de 2003, la ministre de l’Environnement de Lionel Jospin s’amuse d’avoir trahi le mandat qui lui avait été donné. La séquence, largement décontextualisée, a suscité la colère des défenseurs du nucléaire.
Libération
Vendredi 16/12, 12h30
Pendant ce temps, le gars travaille son expression artistique.
« Ces cartes en édition limitée présentent une incroyable vision artistique de ma vie et de ma carrière », a-t-il modestement plastronné dans sa vidéo promotionnelle, espérant que ces cartes soient « comme des cartes de base-ball mais en beaucoup plus excitant ».
Le Parisien
Une photo d'illustration créée le 15 décembre 2022 montre des écrans d'ordinateur affichant la nouvelle collection de cartes à collectionner numériques de l'ancien président Donald Trump, révélée dans une annonce en ligne sur sa plateforme. - M. Trump, qui cherche à reconquérir la Maison-Blanche en 2024, a annoncé pendant plusieurs jours qu'il allait faire une "annonce majeure". Mais le dévoilement de sa collection de cartes NFT (non fongible token) -- programmé pour profiter de la lucrative saison des achats de Noël -- a suscité de nombreuses moqueries. (Photo de l'AFP) (traduction Deepl)
Une place pour le premier départ vers Mars ?
Vendredi 16/12, 12h25
« Environ 40 missiles [russes] ont été enregistrés dans l’espace aérien de la capitale. 37 d’entre eux ont été détruits par les forces de défense aérienne », a assuré sur Telegram l’administration militaire de la région de Kiev, disant avoir « résisté à l’une des plus grandes attaques de missiles » depuis le début de l’invasion russe fin février.
Le Monde
Vendredi 16/12, 11h45
Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Youri Ihnat, a déclaré à la télévision nationale que plus de soixante missiles russes ont été tirés vendredi. Il est impossible de savoir pour le moment combien l’armée ukrainienne a réussi à en intercepter.
Le Monde
Vendredi 16/12, 11h40
Vendredi 16/12, 11h30
Maman vient d’écrire. Il y avait quelques explosions dans son quartier. Elle va bien. Papa est bloqué dans la mine. Il n’y a pas de chauffage, d’électricité, d’eau.
Je pense que c’est inquiétant pour moi, mais tout le monde sait quoi faire, la ville a déjà l’expérience. Je ne sais pas s’il y a un système de secours. La cage (l’ascenseur) sera tirée à la main.
Olga, Viber, 9h09
Bonjour, tout va bien, nous étions juste à l’hôpital, c’est de l’autre côté de la ville. Pas de connexion car il n’y a pas d’électricité, mauvais internet.
Irina, Viber, 10h45
Papa revient à la maison, tout va bien.
Olga, Viber, 11h34
Vendredi 16/12, 8h05
Réveil russe.
Vendredi 16/12, 8h00
Je regarde le plafond de la chambre. Il n’y a pas de trou.
Vendredi 16/12, 7h55
Quelle est la part de fabriqué dans l’apparente unité nationale ukranienne est une petite question récurrente dont la réponse ne me regarde pas.
Vendredi 16/12, 7h50
C’est la danse d’une fille qui s’appelle Mercredi, un personnage de film (ou série, pas sûre). La vidéo est devenue virale, les militaires suivent la mode.
Olga, Viber
Vendredi 16/12, 1h55
La Russie se réchauffe.
Vendredi 16/12, 1h45
Evidence bleue.
Evidence orange.
Vendredi 16/12, 1h40
Chat du soir.
Vendredi 16/12, 1h30
Sa Bouffonnerie Omnipotente.
Vendredi 16/12, 1h25
4 500 $ pour une « première place » sur la liste d’échange de prisonniers
[…] Il est également courant pour les escrocs de prétendre qu’ils peuvent aider des proches à acheter les « premières places » sur la liste d’échange de prisonniers du ministère russe de la Défense. En décembre, par exemple, Anna Zhukova, une femme de la ville occupée de Horlivka dans la région ukrainienne de Donetsk, a reçu un message d’un utilisateur nommé Alexander Kisel . Il lui a dit que son fils, porté disparu depuis septembre, était détenu comme prisonnier de guerre et qu’elle avait deux options pour le récupérer.
La première option, a-t-il dit, serait qu’elle se rende à Moscou pour rencontrer une personne du nom de Tatyana Sokolova, qui, selon lui, avait « fait sortir plus de 100 hommes de captivité ». Mais si Anna ne pouvait pas se rendre à Moscou, a déclaré Kisel, elle pouvait simplement envoyer les frais sur le compte bancaire de Sokolova. Il a affirmé que pour 300 000 roubles (4 640 $), elle pouvait garantir à son fils l’une des «dix meilleures» places sur la liste d’échange de prisonniers; une place dans le top 20 coûterait 200 000 roubles (3 095 $), une place dans le top 30 coûterait 120 000 roubles (1 857 $) et une dans le top 60 coûterait 60 000 roubles (928 $). […]
Meduza, citant une enquête de Verstka, traduction automatique
Vendredi 16/12, 0h50
Je veux vivre.
– Décrivez le portrait moyen de la personne qui vous appelle.
– Une personne qui a clairement l’intention de se rendre est âgée de 25 à 40 ans, a une famille, a déjà accompli quelque chose dans la vie, travaille comme employé ou dans une entreprise – c’est-à-dire qu’elle a une source de revenus. Le plus souvent, il a servi dans l’armée russe, mais n’a aucune expérience du combat. Et il ne veut pas aller à la guerre, tuer, être mutilé ou tué. Ces personnes ont des plans concrets, elles ont une séquence logique de leurs actions afin de ne pas participer à la guerre et de se rendre.
– Que demandent ces gens, que craignent-ils le plus ?
– Ils se demandent surtout s’il s’agit d’un faux ou d’un coup monté par le FSB. Ils ont demandé si c’était vraiment une ligne d’état ukrainienne pour se rendre. Beaucoup de gens ne lui faisaient pas confiance. Maintenant, il y a moins d’appels de ce type, parce que le projet est de plus en plus connu, nous sommes sur les ressources de l’État. Et, bien sûr, tout le monde s’inquiète de sa sécurité, s’inquiète que les informations n’aient pas été interceptées par les services spéciaux russes et qu’il n’y ait pas eu de problèmes par la suite.
– Les Russes vont-ils en captivité parce qu’ils ne veulent pas mourir eux-mêmes ou parce qu’ils ne veulent pas tuer ?
« Les gens ne veulent pas vraiment mourir, être tués ou gravement mutilés. On voit les militaires russes qui reviennent sans bras ni jambes, ils seront handicapés toute leur vie. Pour certains, c’est encore plus effrayant que la mort. Quand ils appellent – bien sûr, ce sont des hommes, personne n’avouera leurs faiblesses. Mais il y a des situations différentes, certains crient, font confiance aux opérateurs de nos lignes, et là déjà quelques consultations psychologiques commencent. Mais la plupart disent qu’ils ne veulent pas de sang sur les mains. […]
Zerkalo, entretien avec le porte-parole de l’opération Je veux vivre, traduction Deepl
L’article détaille (certains chiffres ne sont pas communiqués) les circonstances de la reddition, la condition des prisonniers russes en Ukraine, la cas des Wagnériens, celui des Ukrainiens des territoires indépendantistes, etc.
Un militaire serre son frère dans ses bras après avoir été libéré avec d'autres militaires des régions de Donetsk et de Luhansk contrôlées par la Russie, lors d'un récent échange de prisonniers dans le cadre du conflit russo-ukrainien, dans la ville d'Amvrosiivka (Amvrosievka), dans la région de Donetsk, en Ukraine contrôlée par la Russie, le 6 novembre 2022. REUTERS/Alexander Ermochenko (traduction Deepl)
Vendredi 16/12, 0h25
Poutine le grand gélifiant.
L’ homme politique d’opposition Ljubov Sobol , 35 ans, a publié jeudi sur la chaîne YouTube Navalnyi Live une riche vidéo de huit minutes dans laquelle il passe en revue les problèmes de chauffage urbain en Russie durant fin novembre et début décembre. Les exemples de cas proviennent des médias russes.
[…] Fin novembre, Asbakan, la capitale de la région de Khakassie, comptait 270 immeubles d’habitation sans chauffage, ainsi que six écoles, sept jardins d’enfants et un centre de conseil. À Irkoutsk, début décembre, le gel s’est intensifié à moins 30 degrés et, dans le même temps, 60 immeubles d’habitation se sont retrouvés sans chauffage urbain.
[…] Les habitants de la ville de Leninsk-Kuznetsk, dans la région de Kemorovo en Sibérie, se plaignent que les radiateurs du jardin d’enfants sont froids, dans le district de l’Altaï, les écoles sont passées à l’enseignement à distance après le gel des installations d’enseignement, et à Bijsk, la deuxième plus grande ville de la région, la température intérieure des appartements est de cinq degrés.
[…] L’intérêt soudain de l’opposition russe pour les problèmes de chauffage est une réponse à la propagande énergétique du Kremlin, selon laquelle l’Europe occidentale, qui soutient l’Ukraine, gèle dans le froid après avoir limité l’achat de gaz russe et fixé des prix plafonds pour le pétrole russe.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
Jeudi 15/12, 23h50
Fétichisme militaire.
Jeudi 15/12, 23h45
Empreinte 3D.
Jeudi 15/12, 21h20
Il ne pleut pas.
Jeudi 15/12, 21h15
Inscription dans le patrimoine commun.
Jeudi 15/12, 21h10
Je ne sais pas pour cette histoire de danse du mercredi : faut que je demande à Olga.
Mercredi 14/12, 23h50
Faits saillants du jour.
Mercredi 14/12, 23h40
La secte fissiophile s’apprête à enterrer les divines crottes dans le nord de l’Europe : le trou est en bonne voie et la Finlande dans le bon axe.
Mercredi 14/12, 23h30
Il semble que la gratification fondamentale du liquidateur soit le diplôme.
36e anniversaire de la construction du premier sarcophage de Tcherno
Mercredi 14/12, 22h45
Belarus, innondation médiatique et comble militaire.
Les responsables ukrainiens continuent d’estimer qu’il est peu probable que la Biélorussie attaque l’Ukraine à partir du 13 décembre. L’état-major ukrainien a réaffirmé le 13 décembre que la situation dans le nord de l’Ukraine, près de la Biélorussie, n’avait pas changé de manière significative et que les autorités ukrainiennes n’avaient toujours pas détecté les forces russes formant des groupes de frappe. en Biélorussie. Le service ukrainien des gardes-frontières de l’État a indiqué que la situation à la frontière avec la Biélorussie est sous contrôle malgré les récents contrôles de préparation de la Biélorussie.
[…] Plusieurs autres blogueurs [russes] ont […] accusé les autorités russes de se livrer à des « reportages excessifs » afin d’inonder l’espace d’information d’artefacts photo et vidéo visant à « justifier l’existence » du ministère de la Défense russe et à créer une apparence de succès pour les opérations russes en Ukraine.
[…] Les services de renseignement ukrainiens ont rapporté que les forces russes frappent l’Ukraine avec des missiles que l’Ukraine a transférés à la Russie dans les années 1990 dans le cadre d’un accord international que la Russie a explicitement violé en envahissant l’Ukraine en 2014 et 2022.
ISW, Evaluation de la la campagne offensive russe, 13 décembre, traduction automatique
Mercredi 14/12, 22h40
Signal de quoi ? Signal faible ou pas ?
Mercredi 14/12, 22h30
Pour le business des armes, infiniment plus efficace qu’une campagne publicitaire.
Mercredi 14/12, 22h15
Mercredi 14/12, 22h15
Héhé.
Mercredi 14/12, 21h50
Permis de violence criminelle.
La Douma russe a adopté en première lecture un projet de loi sur l’abolition de la peine pour les crimes commis dans les territoires occupés de l’Ukraine « dans l’intérêt de la Fédération de Russie »
Il stipule que les auteurs de crimes sont exemptés de peine si les actions criminelles « visaient à protéger les intérêts de la Fédération de Russie, de la « RPD », de la « RPL » et des organisations des régions de Zaporizhzhia et de Kherson.
Nexta, Twitter, traduction automatique
Mercredi 14/12, 18h50
Je me suis à peine intéressé à cet épisode ; j’ai retenu qu’il s’agissait de l’intervention d’un type pro-poutine dans une rédaction russe indé et expat en Lettonie. Mais Meduza fait le point.
[…]
Mercredi 14/12, 18h25
Ça finit par venir. Ce sera l’une des tendances de cette guerre.
Onduler de la chenille.
Mercredi 14/12, 18h15
Iryna collectionne les timbres.
Mercredi 14/12, 15h00
Mercredi 14/12, 12h55
Reconstruction.
On se souvient de lui.
Mercredi 14/12, 10h35
Nouvelle distribution de vivres dans les villages au sud-ouest de Tcherno pour 180 familles.
1. Gruau de sarrasin - 1 kg 2. Riz long - 1 kg 3. Pois - 1 kg4. Boulgour - 1 kg 5. Farine - 2 kg 6. Produits de pâtes en assortiment - 1 kg 7. Müesli - 375 g 8. Sucre - 1 kg 9. Pois en conserve - 420 g 10. Maïs en conserve - 425 ml 11. Pâté de foie - 240 g 12. Sardine à l'huile - 240 g 13. Ragoût de porc - 525 g 14. Sprats à l'huile - 230 g 15. Lait concentré - 500 g 16. Fromage - 185 g 17. Beurre - 200 g 18. Huile - 1 litre 19. Saucisse salami - 330 g 20. Saucisses sous vide - 300 g 21. Thé noir de Ceylan - 90 g 22. Cacao Nesquik - 140 g 23. Gaufres - 500 g 24. Chocolat - 85g 25. Biscuits - 500 g 26. Coffret cadeau de bonbons "Sac du Nouvel An" - 294 g 27. Coffret de bonbons "Voiture du Père Noël" - 298 g 28. Gel lessive - 3,5 l 29. Coussinets femme classique 4 gouttes 30. Savon - 100g Ce sont nos représentantes locales dans les villages qui nous transmettent la liste de leurs souhaits prioritaires avant chacune des opérations. S'y additionnent quelques friandises et sucreries. Les Enfants de Tchernobyl, Facebook
Mercredi 14/12, 10h20
100%
La défense antiaérienne ukrainienne a abattu « la totalité des treize drones » lancés par la Russie sur Kiev et ses environs mercredi matin, s’est félicité Volodymyr Zelensky dans une vidéo.
Le Monde
Mercredi 14/12, 10h00
Un peu de mal à concevoir que la TV prenne le risque d’un direct.
Mercredi 14/12, 2h00
Drones ukrainiens.
Le drone Punisher se pose doucement sur la neige et le groupe de militaires ukrainiens venus se former à son pilotage commence aussitôt la préparation du prochain vol. « La trajectoire de la munition est calculée par un logiciel qui tient compte de tous les paramètres atmosphériques et de vol. Le pilote n’a rien à faire », explique M. Soubotyn, l’un des responsables de la société UA Dynamics, qui fabrique ce drone d’attaque.
[…] Il y aura quarante [équipes] opérationnelles à la fin de l’année. Elles sont chacune formées d’un trio : l’opérateur, le pilote et l’ingénieur en munitions », précise M. Soubotyn. Pour lui, « c’est le drone d’attaque le moins cher du monde. Un kit comprenant deux appareils et la station de pilotage coûte 70 000 dollars [66 500 euros] et chaque mission coûte environ 100 dollars ».
[…] Nous n’avons perdu qu’un seul appareil pour l’instant, suite à un non-respect des procédures. Le pilote a voulu narguer un système antiaérien russe Tor M1 en décrivant une spirale juste au-dessus. Pour l’abattre, le Tor M1 a dû tirer un missile coûtant 100 000 dollars. »
[…] Vadim Iounik [fondateur d’Aerorozvidka (« reconnaissance aérienne »)] se souvient que l’idée d’utiliser des drones est apparue en 2014 : « L’un d’entre nous a utilisé le drone chinois qu’il avait offert à son fils. Nous avons tout de suite compris que c’était le futur. Cela permettait de voir l’adversaire de loin et de sauver des vies. […] C’est ainsi qu’est né, en 2017, le R18, le premier drone 100 % ukrainien, conçu par des membres d’Aerorozvidka. Huit rotors et 5 kilos de charge utile : des grenades lâchées avec une précision d’un ou deux mètres sur les tranchées ennemies. « C’est une arme bon marché et on ne peut plus efficace, se réjouit Vadim Iounik. Pour chaque dollar investi dans sa production, ce sont 1 000 dollars de dégâts pour l’ennemi ! »
Le Monde, Dans la fabrique des drones ukrainiens
Mercredi 14/12, 1h45
Journal des deux soeurs, 42e semaine.
[…] Sasha : Evidemment, une attaque est attendue aujourd’hui. Ces imbéciles sont bien prévisibles, ils ne vont pas rater une occasion de terroriser notre pays le jour de la fête des forces armées qui leur bottent les fesses. J’entends la sirène, mais je suis tranquille, sûre de notre défense antiaérienne. Et je ne me trompe pas.
[…] Olga : Quand je dis aux invités que je suis ukrainienne, très peu me posent des questions sur la guerre. Je ne leur en veux pas. Je ne sais pas si les gens comprennent que, quand ils croisent un Ukrainien, cette personne a en permanence une seule pensée en tête.
[…] Sasha : Sinon, je commence à réfléchir à Noël. La question est très importante depuis le 24 février. Une réforme était en préparation depuis des années pour revenir au calendrier grégorien. Et, enfin, en octobre, l’Eglise orthodoxe d’Ukraine a annoncé que le jour de Noël serait fêté le 25 décembre, au lieu du 7 janvier. Pour se différencier définitivement de l’Eglise orthodoxe russe, qui suit toujours le calendrier julien. Je suis très contente.
[…] Olga : Je suis fatiguée par cette guerre. Fatiguée d’y penser tout le temps. Et, si je ne le fais pas, j’ai un sentiment de culpabilité. Comme si je trahissais les miens. Je ne peux qu’imaginer à quel point tous les gens qui sont sur le front, les volontaires, les médecins, sont épuisés, et à quel point ils veulent juste se retrouver chez eux en famille
[…] Sasha : Je me rends sur la place Maïdan et je vois ces milliers de petits drapeaux jaune et bleu. Ce tapis grandit chaque jour. Chaque drapeau est pour un soldat ukrainien mort. L’image est déchirante.
[…] Olga : Tu as 6 ou 7 ans, tu te réveilles, ta maman te fait ton petit dej’, tu pars à l’école, le lendemain, tes parents sont tués dans un bombardement, on te prend et on t’emmène chez des gens que tu ne connais pas dans un autre pays. Ce moyen de briser un peuple est bien connu en russie. Staline a déporté des milliers d’Ukrainiens dans l’est de la russie entre 1947 et 1951.
[…] Sasha : C’est la première fois dans l’histoire de notre pays indépendant que la langue ukrainienne résonne lors d’une cérémonie des Nobel !
Le Monde, Journal de deux soeurs ukrainiennes
Mercredi 14/12, 0h20
Le Belarus a un nouveau ministre des Affaires étrangères (et je me souviens que la mort de Makei n’est pas claire).
Dans le même temps, Sergei Aleinik [qui a travaillé comme premier adjoint de Vladimir Makei] n’a été crédité d’aucune déclaration scandaleuse. Apparemment, en tant que diplomate expérimenté, il comprend l’importance des mots qu’il prononce et s’efforce d’éviter les termes trop durs. À partir de phrases générales prononcées en service, il est assez difficile de conclure ce que le fonctionnaire pense vraiment. Il n’est ni un faucon ni une colombe. Mais c’est précisément ce qui fait de lui un personnage acceptable pour divers acteurs de la scène de la politique étrangère.
Reform, traduction Deepl
Photo : ministère biélorusse des Affaires étrangères
Mardi 13/12, 22h15
Ce matin, en allant me coucher, je me souvenais encore de deux trois trucs, je n’avais rien sous la main pour les noter, ils sont repartis dans le passé.
Mardi 13/12, 22h10
Cette image parle d’une guerre inédite.
Mardi 13/12, 22h00
L’armée ukrainienne continue de piquer dans le bord. Apparemment un stockage de pièces détachées.
Mardi 13/12, 21h43
Je me souviens d’autres conflits, pleins de factions, de courants, d’armées de libération dans des pays compliqués. Là, un État debout, en phase avec une sorte d’accord national, face au rot, remâché trente ans, d’un type qui a pris les manettes dans un pays pétrolifique.
Mardi 13/12, 21h35
En 2019, à Slavoutitch, la ville-dortoir de Tcherno, quelqu’un parlait de fabriquer des lampes à leds, dans le contexte d’un réemploi du capital technologique de la région.
Mardi 13/12, 21h25
La puissance mécanique habitée par l’absence de perspective.
Mardi 13/12, 21h25
De l’ordre du message personnel répandu à tous les vents, mais dont on se réjouit.
Mardi 13/12, 21h15
Je me souviens que les Russes ont dit qu’ils fourniraient les preuves de la supercherie de Butcha. Je me souviens des prisonniers ukrainiens assassinés à l’explosif, mais je ne me souviens plus du nom de l’endroit.
Mardi 13/12, 19h30
Patriot.
Les Etats-Unis mettent la dernière main à un projet de livraison à l’Ukraine de Patriot, missiles sol-air à moyenne portée pour la défense antiaérienne, qui pourrait être formalisé cette semaine, rapporte CNN, citant des responsables américains. Le plan du Pentagone doit encore être approuvé par le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, et soumis au paraphe du président Joe Biden.
[…] une batterie Patriot comprend, en général, un ensemble radar qui détecte et suit les cibles, une station de contrôle qui permet d’engager les cibles et jusqu’à huit lanceurs, qui contiennent chacun quatre missiles prêts à tirer. Ces missiles devraient être rapidement disponibles et les militaires ukrainiens formés à leur utilisation sur la base américaine à Grafenwöhr, en Bavière.
Le Monde
Mardi 13/12, 18h15
Se rendre en toute sécurité.
L’armée ukrainienne a publié un tuto pour les soldats russes : se rendre à un drone en toute sécurité après avoir pris rendez-vous sur la plateforme Je veux vivre.
Un moyen moderne de quitter la dictature russe ?
istories - Tout d'abord, les Russes doivent contacter le projet Je veux vivre et, si nécessaire, obtenir les coordonnées du point de départ. Ensuite, vous devez arriver à l'endroit spécifié à l'heure convenue, attendre le drone, établir un contact visuel avec lui et confirmer votre intention de suivre les instructions. Suite au drone, les militaires russes pourront rejoindre les positions ukrainiennes et se rendre. Si le drone est à court de batterie, il peut arrêter d'accompagner les militaires et retourner aux positions des Forces armées ukrainiennes pour se recharger. Dans ce cas, les Russes doivent rester à couvert près du lieu du dernier contact visuel avec le drone et attendre un nouveau drone. (traduction automatique)
Mardi 13/12, 18h05
App russe.
L'application Lensa est un produit des développeurs russes Prisma Labs. Cela est particulièrement inquiétant pour les résidents de l'Ukraine, où l'application est également devenue virale : les journalistes ukrainiens, selon Meduza , exhortent les citoyens à ne pas donner leurs données personnelles aux Russes, car « étant donné le travail des services spéciaux russes, personne ne peut garantir un niveau de sécurité adéquat lors de l'utilisation de programmes écrits par l'ennemi ».
Mardi 13/12, 14h00
Envolé comme ça.
Mardi 13/12, 13h55
Couper les pattes.
Mardi 13/12, 13h50
Zapo ?
Mardi 13/12, 11h40
Est-ce que l’AIEA considère que la présence de ses équipes va contenir les explosions ? Est-ce que le communiqué valide le fait que les frappes sur Zapo sont russes ?
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) va envoyer des missions pour « sécuriser » cinq centrales nucléaires d’Ukraine, y compris celle de Zaporijia, occupée par l’armée russe, a annoncé mardi le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal. « Ces missions sont destinées à sécuriser ces centrales et à y enregistrer tous les impacts provenant de l’extérieur, en particulier les frappes par l’agresseur russe », a écrit le responsable ukrainien sur Telegram après une rencontre à Paris avec le patron de l’AIEA, Rafael Grossi.
Le Monde
Mardi 13/12, 2h50
Les Ukrainiens ont dit qu’ils attendaient le gel pour bouger.
Un pont utilisé par l’armée russe a explosé près de Melitopol, a rapporté le maire de cette ville occupée par les Russes dans l’oblast de Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine.
« C’est l’un des ponts stratégiquement importants, comme le pont de Crimée », a ainsi expliqué Ivan Fedorov, ajoutant que les forces russes s’en servaient pour livrer du matériel vers l’est.
Le Monde, Live, 1H44 [je me souviens que ce live est tenu sans interruption depuis le début]
Mardi 13/12, 2h50
Roulade sur tapis bleu.
Mardi 13/12, 2h35
J’allais blablater, mais non : sans commentaire.
Mardi 13/12, 1h50
Allez, il n’est pas si tard, je me lance.
LONDRES, 12 décembre (Reuters) – Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré lundi qu’il serait « ouvert d’esprit » pour fournir à l’Ukraine des systèmes d’armes à plus longue portée si la Russie continuait à cibler des zones civiles.
Reuters, traduction automatique
On va y venir. Petit à petit, graduellement, l’engagement occidental passe les lignes rouges assez vite obsolètes du Kremlin.
Le roulement de l’actualité (et c’est copieux pour la guerre de Poutine en Ukraine) enterre l’épisode dense de la veille avec une efficacité sans faille.
Je me souviens que je ne sais pas qui a cassé le pont de Kertch. Et le gazoduc Nord Stream (dont le sabotage est incontestable, une enquète l’a dit, des images l’ont montré).
Je me souviens que le mari d’Olga, Pacha, un ukrainien qui, dernièrement, travaillait dans la logistique pour une boîte américaine, ne dort pas la nuit en ce moment. Il a chaud, il mange, mais il repart sur le front dans dix jours et il n’a pas sommeil.
Je me souviens de l’élan de soutien du début. Nous n’étions pas encore en guerre, nous étions les spectateurs et nous voulions volontiers ouvrir la maison à ces gens dont l’exil trouvait plus facilement sa place dans ma carte mentale que les Syriens. Et manifestement, je n’étais pas seul.
Je me souviens que nous n’étions pas en guerre.
Je me souviens que nous sommes en guerre, mais que ça ne se dit pas du tout comme j’aurais pu l’imaginer (si je m’en étais soucié). Mais peut-être parce que la guerre a changé d’emballage pour nous, dans le paradigme de la civilsation commerciale.
Et je me souviens que, finalement, nous avons cessé d’être en guerre, dans nos têtes, depuis que nous sommes en guerre contre le terrorisme, sous-entendu islamo-islamique (qui ont le bon goût de ne pas la ramener en ce moment — une sorte de chômage technique ?).
Je me souviens que Poutine disait « Ne bougez pas d’un cil » (et les Chinois, paraît-il, ont fini par lui ôter son hochet nuc).
Je me souviens de tout un tas de trucs.
Je me souviens, par exemple, qu’il n’était pas possible de discuter avec Valera avant la guerre (et ce n’est toujours pas le cas), ou avec Tola (et il est sur Viber avec une connexion maousse quand il y a de l’électricité). Et je parle d’un bled du nord de l’Ukraine, juste sous le Belarus, un pays qui faisait jusque là plus ou moins office de parc agricole soviétique dans la cartographie standard. Aujourd’hui, c’est une base de lancement russe.
Je me souviens qu’Olga promène Fidèle le chien, y compris à une heure du mat, dans un bled des Ardennes où les gens continuent simplement de lui arranger la vie. Régulièrement, je m’imagine à la place d’Olga ; ce soir, je me dis : « si l’on enlève tout le fatras qui tapisse mon petit monde, à quoi resssemble mon centre, ce point autour duquel je continuerais de vivre, en exil dans un bled, disons de Slovénie ? ». Et je me souviens que je n’ai pas vraiment de réponse à cette question. J’ai une image, mais pas trois mots pour en faire le moindre tirage.
Je me souviens de milliers de détails. L’actualité passe et j’ai ma corde à linge avec ses captures d’écrans, dont l’extrémité se perd aussi. Le point lointain où elle s’accroche, l’avant-veille d’un 24 février, a disparu depuis longtemps. A l’autre extrémité — la corde où j’accroche mes captures d’écran est tendu —, le point lointain qui la tend est la victoire incontestable du bleu-jaune.
Mardi 13/12, 1h40
Commerce international.
Mardi 13/12, 1h40
La minute incendies en Russie.
Mardi 13/12, 1h20
Hors-jeu. Hors-gel.
J’imagine qu’il y a de bonnes raisons. Je veux dire des raisons acceptables.
Lundi 12/12, 1h20
Dans notre région, les premières chutes de neige arrivent avec l'arrivée du temps glacial, fin novembre - début décembre. La couverture de neige la plus élevée à Tchernobyl atteint un demi-mètre dans la zone dégagée. La neige fraîche qui vient de tomber a une faible densité d'environ 20 kilogrammes par mètre cube. Et la vieille neige mouillée - jusqu'à 200 kg/m3 (rappelons-nous que la densité de l'eau est de 1000 kg/m3). Les météorologues mesurent la densité de la neige avec un appareil spécial - un nivomètre à pesée. Dans la vie des animaux, l'enneigement modifie considérablement les conditions d'obtention de nourriture et de protection. Premièrement, la neige change la couleur du paysage dans son ensemble et un certain nombre d'espèces, s'adaptant, changent de couleur. La belette et le lièvre blanc deviennent presque entièrement blancs. Chez le lynx et le loup, on observe un blanchiment partiel du pelage. De plus, la neige affecte la capacité des animaux à se déplacer, ralentissant la vitesse de la marche. Il existe une "hauteur critique" de neige pour chaque espèce, qu'elle ne peut plus dépasser. Ainsi, pour le renard, le sanglier et le chevreuil, c'est 30-40 cm ; pour les cerfs européens - 50-60 cm ; pour wapiti - 90-100 cm. D'autre part, la neige est une protection efficace contre le gel. Les rongeurs ressemblant à des souris vivent dans la couverture de neige tout l'hiver, les tétras et les lièvres construisent des abris dans la neige. Denis Vishnevsky (traduction automatique)
Le gel et la neige fixe les particules radioactives du sol. Saison propre.
Lundi 12/12, 0h20
Poutine est un « émetteur de menaces » à l’ancienne.
L'armée américaine a envoyé des émetteurs de menaces, construits pour reproduire des avions et des armes pour les pilotes américains en formation, en Ukraine pour confondre les avions russes de la dernière manière innovante pour le Pentagone d'aider Kiev. Le chef d'état-major de l'US Air Force, le général Charles Q. Brown Jr., affirme que les émetteurs à faible coût ont été construits pour des portées à l'intérieur des États-Unis, mais qu'ils sont maintenant entre les mains d'Ukrainiens. Les émetteurs peuvent reproduire des missiles et des avions sol-air, et constituent un moyen innovant et peu coûteux de compliquer davantage l'image aérienne de la Russie.
Lundi 12/12, 0h15
Les analystes militaires disent que la prise de Bakhmut n’aurait qu’un intérêt de prestige pour les Russes.
Lundi 12/12, 0h10
Incendies.
On voit pas mal de vidéo d’incendies en Russie. Je ne sais pas si c’est habituel, un effet de loupe sur Twitter ou le résultat d’actions clandestines. Un peu des trois ?
Dimanche 11/12, 23h55
Défendre Donetsk ?
Le président russe Vladimir Poutine risque de perdre le soutien des anciens dirigeants et vétérans de la république par procuration en raison de l’incapacité des forces russes à pousser les forces ukrainiennes plus à l’ouest de la ville de Donetsk et à « défendre » le Donbass.
Un ancien ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk (DNR) autoproclamée, Igor Girkin, qui avait également dirigé le siège de Sloviansk en 2014, a directement critiqué Poutine pour ne pas avoir [repoussé l’es forces ukrainiennes près’artillerie ukrainienne hors de portée de la ville de Donetsk], même si Poutine avait a identifié la protection des civils du Donbass comme l’un des objectifs de « l’opération militaire spéciale » russe.
Le ministère russe de la Défense (MoD) considère la guerre comme un succès. L’ancien ministre de la Sécurité du DNR, Alexander Khodakovsky, a noté les critiques émergentes à l’encontre de Poutine, observant que le long règne de Poutine n’a pas été complètement couronné de succès. […] Un éminent blogueur russe a également accusé les forces armées russes de ne pas avoir mené de tirs de contre-batterie pour défendre la ville de Donetsk, bien qu’elles n’aient jamais manqué de le faire au cours des huit années de guerre précédentes.
Les critiques de Girkin et de Khodakovsky sont sans précédent par rapport à leurs précédentes attaques contre le Kremlin. Ces attaques explicites contre Poutine peuvent refléter une rupture entre le DNR pro-guerre et les communautés d’anciens combattants et Poutine. […] Poutine n’a pas atteint son objectif rhétorique du 24 février de «sauver» les habitants du Donbass en forçant le gouvernement de Kiev à capituler, et il n’a pas non plus atteint d’objectifs militaires localisés dans le Donbass. La mise en place par Poutine des conditions d’une guerre prolongée pourrait remettre en question ses efforts pour apaiser la communauté sans cesse croissante des milbloggers qui représente et parle à d’importantes factions et intérêts nationalistes.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 10 décembre, traduction automatique
Dimanche 11/12, 23h45
Un hors-sujet du dimanche qui plaide pour les toilettes sèches.
Photographies du panache d’aérosols à t = 2,8, 4,4 et 6,4 secondes après avoir tiré la chasse d’eau. © J. Crimaldi et al.
Dimanche 11/12, 22h40
La guerre, pour l’instant, n’a pas modifié l’argumentaire pro nuc. Pas sûr que le personnel de Zapo aient les chaussons sur le pupitre ces temps-ci.
Dimanche 11/12, 22h20
Révélation mineure.
Tu peux me rappeler pourquoi Radio-Tchernobyl consulte le Point ?
— Oui, non, c’est vrai, je pense qu’il faut arrêter. J’aimais bien les commentaires des fissiophiles.
Actionnaires anonyme
Dimanche 11/12, 19h50
Payer de sa personne.
C’est rigolo, il a fallu découper un morceau de bitume. Sur le plan symbolique, l’image est forte, sur le plan pratique, il a fallu mobiliser du monde et mettre en œuvre de l’énergie. Je serais curieux de connaître l’état d’esprit de ce militant, dépendant de la disqueuse. Dans une autre civilisation, il aurait peut-être fini par mourir de faim, ou bien il aurait commencé une longue carrière d’ascète et prêché quelque chose qui lui aurait valu d’être entretenu par le public. Il aurait connu toutes les saisons. Etc.
Dimanche 11/12, 19h45
Reprise de flammes à la frontière.
Dimanche 11/12, 14h50
Palmarès 2022.
Le rêve de Vladimir Poutine d'une plus grande Russie a peu de chances de se réaliser. Son assaut à grande échelle contre l'Ukraine a commencé à s'effondrer presque aussi vite qu'il avait commencé. Alors même que le président russe s'accroche à sa définition du conflit comme une « opération militaire spéciale » visant à nettoyer l'Ukraine des « nazis », les troupes qui ont brièvement menacé Kiev tiennent à peine à l'est du pays. Sa décision d'enrôler des centaines de milliers de nouveaux soldats a envoyé des hommes en âge de servir hors du pays. Pendant ce temps, l'armée ukrainienne – soutenue par les gains territoriaux, les livraisons d'armes occidentales et le matériel russe capturé – continue de maintenir la pression. (traduction automatique)
L'Europe ne peut pas ignorer Alexandre Loukachenko. Il s'en assure. Ayant maintenu la mainmise sur son pays jusqu'en 2021, le dictateur biélorusse a pour objectif de provoquer ses voisins. Autrefois un irritant lointain pour les mandarins de la politique étrangère européenne, Loukachenko, à 67 ans, est maintenant devenu un handicap stratégique, après que la police des frontières biélorusse a passé la seconde moitié de l'année à acheminer des migrants désespérés vers la Lituanie, la Lettonie et la Pologne. (traduction automatique)
Viktor Orbán, 58 ans, est à quelques mois d'une victoire déterminante ou d'une défaite électorale embarrassante. Le Premier ministre hongrois combatif fait face à son élection la plus difficile depuis son retour pour un deuxième mandat en tant que Premier ministre en 2010, alors que les partis d'opposition disparates de son pays ont mis de côté leurs différences pour soutenir un seul candidat pour tenter de le renverser. Les sondages placent actuellement l'alliance unie soutenant le politicien conservateur Péter Márki-Zay presque au même niveau que le parti Fidesz d'Orbán. Une victoire le couronnerait le plus ancien chef de gouvernement de l'Union européenne. Une défaite ferait pousser de nombreux Bruxellois un soupir de soulagement. (traduction automatique)
Dimanche 11/12, 14h45
Hop.
Dimanche 11/12, 1h50
Paris by night.
« Les citoyens paient le prix de l’impréparation du gouvernement », a déclaré mardi à l’Assemblée nationale le député communiste Sébastien Jumel, accusant le gouvernement d' »irresponsabilité énergétique ».
Euractiv, traduction automatique
C’est quoi un communiste, papa ?
— Quelqu’un qui a raté le haut du podium à la fin du siècle dernier.
Fiction anonyme
Dimanche 11/12, 1h40
Bravo !
J’espère que la part « douane » est raisonnable.
Dimanche 11/12, 1h25
Pour mémoire.
En recevant leur prestigieuse récompense samedi à Oslo, les lauréats ukrainien, russe et biélorusse du Nobel de la paix ont appelé à ne pas baisser les armes dans la guerre «folle et criminelle» que Vladimir Poutine a lancée en Ukraine.
Issus des trois principaux États protagonistes du conflit, le militant bélarusse Ales Beliatski, emprisonné dans son pays, l’ONG russe Memorial, dissoute sur ordre de la justice, et le Centre ukrainien pour les libertés civiles (CCL) ont été couronnés pour leur engagement en faveur «des droits humains, de la démocratie et de la coexistence pacifique» face aux forces autoritaires.
[…] Conséquence des bombardements sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, Oleksandra Matviïtchouk a elle-même écrit son discours de remerciement pour le Nobel à la lueur d’une bougie, a-t-elle confié à l’AFP lors d’un entretien juste avant la cérémonie.
[…] La voix étranglée d’émotion […], Oleksandra Matviïtchouk a de nouveau appelé à la création d’un tribunal international pour juger «Poutine, (son allié, le dirigeant bélarusse Alexandre) Loukachenko et d’autres criminels de guerre».
Son colauréat russe, le président de Memorial, Ian Ratchinski, a quant à lui dénoncé les «ambitions impériales» héritées de l’URSS qui «fleurissent toujours aujourd’hui». La Russie de Vladimir Poutine a détourné le sens historique de la lutte antifasciste «au profit de ses propres intérêts politiques», a-t-il dit. Désormais, «résister à la Russie équivaut à du fascisme», a-t-il déploré.
Une dénaturation qui fournit «la justification idéologique à la guerre d’agression folle et criminelle contre l’Ukraine», a-t-il affirmé, malgré les interdictions imposées par Moscou de critiquer publiquement l’invasion.
[…] Le troisième lauréat du Nobel, Ales Beliatski, père de l’ONG de défense des droits humains Viasna, est incarcéré depuis juillet 2021. […] Le militant de 60 ans n’a pas été autorisé à transmettre un discours de remerciement pour le Nobel. Le représentant à la cérémonie, son épouse Natalia Pintchouk a dû se contenter de répéter quelques-uns de ses mots, notamment ceux dans lesquels il appelle à se dresser contre «l’internationale des dictatures».
En Ukraine, la Russie vise à établir «une dictature vassale, la même chose que la Biélorussie d’aujourd’hui, où la voix du peuple opprimé est ignorée, avec des bases militaires russes, une énorme dépendance économique, une russification culturelle et linguistique», a-t-il dit par la voix de sa femme. «La bonté et la vérité doivent pouvoir se protéger», a-t-il aussi affirmé.
Le Figaro
Dimanche 11/12, 1h15
Allez EDF !
C’est une course contre la montre pour éviter les coupures d’électricité cet hiver. Alors que le parc nucléaire français connaît une indisponibilité historique, la remontée de la disponibilité des réacteurs ne cesse de prendre du retard. Début septembre, EDF prévoyait environ 54 GW de disponibilité pour la première semaine de janvier (sur les 61 GW théoriquement disponibles quand les 56 réacteurs sont en marche). Fin novembre, EDF prévoyait finalement 50 GW disponibles au mois de janvier. Le 4 décembre, la prévision est tombée à 47 GW, d’après la synthèse réalisée par Enerpresse qui suit chaque semaine l’évolution de la disponibilité du parc.
Libération
Samedi 10/12, 23h05
Et quand elles auront piqué tout le vent, hein, qu’est-ce qu’on en fera de vos éoliennes ?!
Anonyme local
Samedi 10/12, 22h55
Zapo and Co.
« La situation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya reste précaire, fragile et potentiellement dangereuse et nous faisons tout notre possible pour y empêcher un accident nucléaire, notamment avec notre proposition d’établir une zone de protection et de sûreté nucléaire autour de l’installation. Nous progressons dans nos consultations avec l’Ukraine et la Russie et j’espère que la zone sera bientôt convenue et mise en œuvre. C’est nécessaire de toute urgence », a déclaré le directeur général Grossi.
« En même temps, cependant, il est très important de ne pas oublier les autres centrales nucléaires ukrainiennes. Ils ne sont peut-être pas directement en première ligne comme l’est Zaporizhzhya, mais ils se trouvent dans un pays en guerre et les risques potentiels pour la sûreté et la sécurité nucléaires sont très clairs. Ces dernières semaines, nos experts ont mené des travaux visant à réduire ces risques, et cela se poursuivra aussi longtemps que nécessaire », a-t-il déclaré.
AIEA, mise à jour 135, 9 décembre, traduction automatique
Samedi 10/12, 22h20
Grain par voie de terre, suite.
Samedi 10/12, 20h10
Durant la guerre, il faudrait tourner le bonhomme sur le panneau.
Samedi 10/12, 20h05
Deux salles, deux ambiances (re).
Afin de contrer de nombreux cas de désertion dans les unités des forces d’occupation russes dans les territoires de la région de Louhansk, des messages SMS sont envoyés aux abonnés du réseau mobile Lugacom avec un avertissement sur la responsabilité pénale en cas de sortie des lieux de service et des points de déploiement permanents d’unités militaires.
État-major général des Forces armées ukrainiennes, Facebook, traduction automatique
Samedi 10/12, 17h50
Samedi 10/12, 17h20
" Les mains tremblantes du procureur général étaient un symbole du procès. Il s'efforçait de paraître menaçant et d'imiter les procureurs de Staline, mais à chaque fois, il provoquait les rires du public et ressemblait à une caricature. Ilya Yashin Il a pris 8 ans et demi de prison. Le 9 décembre.
Samedi 10/12, 17h05
Transit terrestre pour le grain ukrainien.
Le 9 décembre, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères du Bélarus Yury Ambrazevich à New York.
Le diplomate biélorusse a déclaré que son pays accepte le transit de céréales ukrainiennes à travers son territoire pour l’exportation depuis les ports de Lituanie sans aucune condition préalable. Ambrazevich a également réitéré la demande du gouvernement biélorusse de pouvoir exporter ses propres engrais, actuellement sous sanctions occidentales.
En juin dernier, la Biélorussie a annoncé qu’elle autoriserait l’acheminement du grain ukrainien vers les ports de la mer Baltique si la Biélorussie était autorisée à fournir ses produits depuis les ports. L’Ukraine n’a pas accepté une telle proposition, écrit Reuters.
Hromadske, traduction automatique
Samedi 10/12, 16h55
Quand ça merde, l’admettre.
Le 30 novembre, nous avons publié une histoire qui était, d’une certaine manière, unique. Il s’agissait d’un article d’enquête portant sur des allégations d’inconduite [maltraitance et trafic d’armes] au sein de la Légion internationale, une unité militaire spéciale créée pour les étrangers qui se portent volontaires pour se battre pour l’Ukraine. Vous pouvez le lire ici.
[…] Il y a une opinion populaire selon laquelle les médias ukrainiens ne devraient pas écrire sur des sujets controversés comme la corruption ou les fautes dans l’armée pendant la guerre, car cela peut saper la confiance de l’Occident en l’Ukraine, ou la confiance des Ukrainiens dans leur armée et leur gouvernement. Les partisans de cette approche prônent l’autocensure et le report de toute critique jusqu’à « après la guerre ».
[…] Nous croyons que la guerre n’est pas une raison ou une excuse pour transiger sur ses principes et ses valeurs. Au contraire, une période de grands sacrifices et de difficultés est le moment de prouver la force de ses croyances fondamentales.
Les journalistes servent l’intérêt public. Le public mérite de connaître la vérité non censurée et les gens ont le droit de tirer leurs propres conclusions. Il est de notre responsabilité de fournir des informations qui sont, à notre connaissance, véridiques. Il est également de notre responsabilité de fournir un contexte et de nous assurer que les gens connaissent les nuances afin qu’ils puissent porter des jugements éclairés.
[…] Mais il y a une autre raison de publier des histoires comme celles-ci. Dans cette guerre, l’Ukraine se bat pour son avenir. Il se bat pour le droit de vivre selon les valeurs du monde libre – des valeurs contraires à celles qui gouvernent la Russie d’aujourd’hui.
La liberté d’expression fait partie de ces valeurs. Et quand tant d’Ukrainiens meurent d’envie de le défendre, nous aurions honte si nous n’exercions pas ce droit.
The Kyiv Independent, Pourquoi nous choisissons de publier des articles sur les inconduites dans l’armée ukrainienne, traduction automatique
J’avais lu l’article et décidé de ne pas en parler. Il était long, détaillé — une enquête — et dressait le portrait d’un officier pourri, teigneux avec les combattants étrangers dont il avait le commandement, voleur, violent, au point de dégoutter certains de ces volontaires ; par dessus le marché, des armes disparaissaient.
C’est exactement ce que je me suis dit : « on verra ça après la guerre (comme si c’était mon boulot, hein). L’important — avec le temps et l’énergie que je peux y consacrer, c’est de relayer pourquoi il est bon de soutenir l’Ukraine.
Pour avoir fréquenté ce pays, il ne fait pas de doute pour moi que les salopards n’ont pas disparu avec la guerre. Ce qui m’impressionne et me garde lié à l’Ukraine en guerre, c’est sa force de cœur. Elle s’exprime de mille manières. Le nombre de pourris n’a sans doute pas baissé, celui des gens bien a explosé. Les journalistes du Kyiv Independent en font partie.
Samedi 10/12, 1h35
Mon oreiller et mon service à thé.
Éprouvé par des semaines de violents combats, le bâtiment de cinq étages est en partie éventré par les obus. Une explosion fait trembler les fenêtres du petit appartement situé au troisième étage, tenues par des bouts de scotch transparent, dans une partie de l’immeuble encore épargnée par les bombes. « Il faut partir madame, vite. Nous n’avons plus le temps de prendre des bagages », pressent les secouristes. « Prends mon oreiller trésor, prends mon service à thé aussi, c’est précieux », réclame la dame âgée aux volontaires venus l’évacuer, comme si elle n’entendait plus. À la recherche d’un succès depuis sa retraite de Kherson, l’armée russe pilonne sans relâche la ville de Bakhmut.
Le Figaro, avec les dernières ombres humaines dans les ruines pilonnées de Bakhmut
Samedi 10/12, 1h25
Entretien psychothérapeutique.
– Depuis le début de la guerre, vous fournissez une assistance de crise aux Russes. Avec quoi les gens viennent-ils généralement ?
Ksenia Ivanova : Les premières semaines, il y avait beaucoup de demandes existentielles : comment vivre en général, que faire. Tout le monde a lancé les mécanismes «combat, gel ou fuite» – ce sont les trois principales réactions du corps au stress. Conformément à eux, les gens ont formé leurs demandes. Quelqu’un voulait se battre; quelqu’un ne pouvait ni travailler ni rien faire du tout ; quelqu’un a commencé à faire ses valises de toute urgence et à partir. Depuis le début de la guerre, il y a eu beaucoup de demandes de personnes ayant des antécédents de violence ; et cela peut même être élaboré avec un psychologue, mais les anciens traumatismes sont actualisés en relation avec le chaos en cours.
– Le pourcentage de ceux qui soutiennent la guerre diminue, mais il y a encore ceux qui, parmi les trois options – combattre, geler ou fuir – ont choisi la stratégie « geler » et supprimer les émotions en eux-mêmes, ne disent rien sur la situation. Quelle est la prochaine étape pour eux ?
Alexandra Malakhova : C’est ce qu’on appelle la dissociation – quand je sépare inconsciemment certaines de mes expériences et préfère ne pas les remarquer. Cela a son propre bonus – l’anesthésie. Alors ce n’est pas si douloureux et pas si effrayant. Mais il y a deux dangers ici. Tout d’abord, il faut beaucoup d’efforts pour maintenir cette division. Et deuxièmement, une personne n’a pas toutes les informations pour naviguer dans la réalité. C’est comme prendre des antalgiques quand on a mal aux dents. Mais ensuite, nous devrons traiter les complications survenues pendant la période où nous avons choisi de ne pas le traiter.
istories, « Je suis russe, maintenant c’est embarrassant ? », traduction automatique
Samedi 10/12, 1h10
Interdépendance.
L’achèvement de la construction de sources d’énergie de secours de pointe à Berezovskaya et Lukomlskaya GRES, ainsi qu’à CHPP-5, a été reporté à 2023. Ce sont des systèmes qui doivent être rapidement lancés pour produire de l’électricité en cas d’interruption de son approvisionnement depuis les centrales nucléaires. [le rôle de ces systèmes n’est pas clair pour moi]
[…] En d’autres termes, avant de partir, Siemens n’a pas donné aux Biélorusses l’accès aux contrôleurs du système et n’a pas fourni le logiciel approprié. Cela signifie que maintenant Belenergo et le ministère de l’Énergie sont confrontés à la question de savoir comment et par quoi remplacer les programmes avec lesquels il sera possible de gérer des installations modernes.
[…] Que [les filiales russes de Siemens] aient le droit et la possibilité de travailler avec les logiciels Siemens est une question ouverte, mais compte tenu de leur expérience, elles seront plus proches de trouver une solution que des structures tierces.
[…] Il existe un autre moyen. Selon des informations officiellement non confirmées, l’option est envisagée pour essayer de « pirater » les systèmes afin d’essayer de lancer des logiciels alternatifs en utilisant l’aide de programmeurs et d’ingénieurs biélorusses.
[…] Tant que ce problème ne sera pas résolu, il ne sera guère possible de parler de la mise en service de la deuxième unité de puissance de la centrale nucléaire. […] même si le problème logiciel est résolu, l’avenir est encore flou, car les principales pièces de rechange pour la réparation et la maintenance des installations ne peuvent pas être achetées en raison des sanctions », a souligné l’une de nos sources.
Zerkalo, traduction automatique
Samedi 10/12, 0h55
Ailleurs en Russie.
Artyom Loukine vit du côté de Vladivostok. Il est russe et chercheur IR (je ne sais pas ce que c’est) à l’Université d’Extrême-Orient. Il est d’accord avec son président.
Il se réjouit de vivre dans un pays riche en matières premières.
Artyom a de l’humour, ou bien je ne sais pas.
Samedi 10/12, 0h30
J’imagine que les soldats russes dansent aussi.
Samedi 10/12, 0h05
Explication de texte.
Vous devez comprendre qu’appeler les choses, non par leur nom (guerre d’invasion), mais par un groupe nominal flou (opération militaire spéciale), permet de laisser croire, au fil du temps, que les choses suivent leur cours, tortueux certes, mais que vous aviez imaginé.
Et dès lors vous devez comprendre que par rapport à ce pseudo référentiel agile, quoi qu’il advienne, tout va bien. Quoi qu’il advienne, vous pouvez inciter à penser que la chose est non seulement prévue, mais attendue.
Un groupe nominal flou, en conclusion, est capable d’absorber une quantité invraisemblable de réalité, plusieurs dizaines de fois son poids, sans doute.
Gros malin local
Poutine affirme qu'il n'y a "aucune question ou problème" concernant le déroulement de son "opération militaire spéciale" pour le moment.
Samedi 10/12, 0h00
Louka s’y colle aussi.
Bientôt des preuves, bientôt des faits irréfutables, bientôt la confirmation que tout cela (les morts, les viols, la déportation d’enfants, la destruction de l’Ukraine, le froid, le noir) ne sort pas de nos têtes malades, à Tonton Vlad et à moi. Non, non, vous verrez.
Vendredi 9/12, 23h45
Le concept de Washington.
S’adressant à la presse quelques jours après avoir averti que le risque de guerre nucléaire augmentait mais que la Russie ne frapperait pas la première, M. Poutine a déclaré que Moscou envisageait d’adopter ce qu’il a appelé le concept de Washington d’une frappe préventive.
« Tout d’abord, les États-Unis ont développé le concept d’une frappe préventive. Deuxièmement, ils développent un système de frappe visant à désarmer » (l’ennemi), a déclaré le président Poutine aux journalistes suivant sa visite au Kirghizstan.
Il a ajouté que Moscou devrait peut-être penser à adopter les « idées développées par les Américains pour assurer leur propre sécurité ». « Nous ne faisons qu’y réfléchir », a-t-il toutefois précisé.
Le Monde
Perso, sans expérience politique ou militaire, je dirais qu’il prête à l’autre sa propre logique. Ça doit bien avoir déjà un nom en psycho de base ?
Vendredi 9/12, 19h15
Oh, yeah !
Jeudi 8/12, 23h35
Sorte d’éloquence.
Jeudi 8/12, 20h30
Échange basketteuse américaine contre marchand d’arme russe. Le pape a pleuré sur le sort des Ukrainiens. Les Russes ont bougé leurs bombardiers.
Premièrement : Moscou et Washington sont capables de faire des affaires alors même que les bombes russes tuent des civils ukrainiens innocents, et que les États-Unis fournissent des armes à l’Ukraine qui tuent des soldats russes, et que les puissances nucléaires peuvent travailler sur d’autres problèmes épineux pendant que les balles volent. C’est une bonne chose pour tout le monde sur la planète. Cela signifie que certaines têtes froides prévalent et que les intérêts fondamentaux l’emportent.
Deuxièmement : cela montre également une certaine faiblesse du côté de Poutine. À une époque où il fait étalage d’une rhétorique nucléaire contre l’Occident, il accepte également un accord diplomatique de haut niveau pour récupérer une figure d’une importance complexe et démesurée pour l’élite russe, la communauté du renseignement et la fierté nationale. Ce n’est pas quelqu’un que Moscou – pour paraphraser le vilain slogan de l’invasion russe dans laquelle des centaines de corps de soldats sont restés éparpillés sur le champ de bataille – « laisserait derrière lui ».
CNN, traduction automatique, captures d’écran CNN
A une autre époque, une croisade se serait mise en route vite fait.
Si les Russes bougent les avions, on peut se dire qu’ils n’ont rien pour les défendre.
Jeudi 8/12, 20h25
Commun négatif : le sel.
Pour certains pays, les usines de dessalement offrent une solution : éliminer le sel de l’eau de mer pour satisfaire leurs besoins en eau douce. Le Moyen-Orient en a la plus forte concentration au monde. Mais ces usines, encore principalement alimentées par des combustibles fossiles, sont énergivores et le processus crée une eau usée extrêmement salée connue sous le nom de saumure, qui peut endommager les écosystèmes marins et les animaux lorsqu’elle est renvoyée dans la mer.
[…] Contrairement aux alambics solaires traditionnels, l’appareil de Manhat flotte dans l’océan, puisant l’eau directement de la mer. Le sel ne s’accumule pas dans l’appareil et l’angle du cylindre de collecte empêche les gouttelettes d’eau de s’évaporer vers la mer, explique Alhassan.
[…] Il se compose d’une structure de serre qui flotte à la surface de l’océan : la lumière du soleil chauffe et évapore l’eau sous la structure – la séparant des cristaux de sel qui sont laissés dans la mer – et à mesure que les températures se refroidissent, l’eau se condense en eau douce et est recueilli à l’intérieur.
[…] La startup prévoit d’exploiter sa technologie dans des fermes flottantes, qui utiliseraient ses dispositifs de dessalement pour fournir de l’eau douce à l’irrigation des cultures sans avoir besoin de transport d’eau et de ses émissions associées.
CNN, traduction automatique
Jeudi 8/12, 17h30
Sous les radars.
Vous avez dit embargo ? Pendant la guerre en Ukraine, le petit commerce nucléaire franco-russe continu (presque) comme si de rien n'était...
Jeudi 8/12, 17h00
Zapo.
Sur le territoire de la centrale nucléaire capturée de Zaporizhzhia, l’armée russe a apporté hier plusieurs lance-roquettes « Grad ».
Les envahisseurs ont placé cette arme près de l’unité de puissance n ° 6, juste à côté du territoire du stockage à sec de combustible nucléaire usé de la centrale, où ils avaient auparavant construit des « structures de protection » dans un régime secret, violant toutes les conditions d’organisation de sûreté nucléaire et radiologique.
La provocation la plus probable qui se prépare est le bombardement de la rive opposée du Dniepr, en particulier Nikopol et Marganets, avec ces installations « Grad » directement depuis le site ZNPP, utilisant la « couverture » des groupes électrogènes et du combustible nucléaire usé stockage.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Jeudi 8/12, 12h55
Principe de réalité…
CBS News - "Si la Russie échoue, tous les paris sont ouverts pour le 21e siècle. Et si la Russie réussit en tant qu'État-nation dans la famille des nations, elle devra une grande partie de ce succès à un seul homme, Vladimir Vladimirovitch Poutine", a déclaré l'article du Time.
Jeudi 8/12, 2h25
Principe de réalité.
Jeudi 8/12, 2h20
Principe de réalité.
Jeudi 8/12, 1h00
Communs négatifs : nommer ce que l’on glisse sous le tapis.
En 2013, le professeur de sciences environnementales Hidefumi Imura propose d’élargir la notion [de « communs négatifs »] aux usines de retraitement des déchets nucléaires, tandis que son collègue, le chercheur et militant Sabu Kohso, l’étend en 2018 à tous « les déchets ne pouvant être recyclés ».En effet, note-t-il, « plus les sociétés capitalistes se développent, plus elles perdent leur capacité à recycler ce qu’elles produisent en excès, reléguant ainsi le négatif au domaine de l’invisible – l’air, l’océan, le sous-sol, les territoires économiquement inférieurs ».
[…] le philosophe [Alexandre Monnin] estime que « le plus ruineux aujourd’hui, ce ne sont pas les mines à ciel ouvert, mais les dispositifs qui commandent de les creuser, les modèles économiques qui les rendent profitables, ou encore les chaînes d’approvisionnement qui en assurent l’export ».
[Arrêter collectivement de produire des communs négatifs et mieux partager la responsabilité et les coûts des déchets existants]
[…] L’exemple le plus emblématique est sans doute celui des déchets nucléaires de haute activité et à vie longue (plusieurs centaines de milliers d’années) que l’on s’apprête, en France, à enfouir à 500 mètres de profondeur, sans savoir de quelles façons on pourra prévenir du danger les populations du futur.
[…] Utiliser la notion de « communs » est donc une façon de politiser le sujet en considérant les interdépendances entre les territoires, ceux qui profitent du développement et ceux qui en sont affectés.
Le Monde, Sols pollués, centrales nucléaires… Les « communs négatifs », ces « déchets de l’anthropocène » dont il va bien falloir se soucier
Jeudi 8/12, 0h40
Rien de neuf pour Zapo.
Eh bien, on dirait un trou
— Est-il prévu sur le plan ?
Le directeur général de l'AIEA Rafael Mariano Grossi et un membre de la délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) inspectent les impacts d'un obus de fusée lors d'une visite à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia en Ukraine le 1er septembre 2022. (Photo Fredrik Dahl / AIEA)
Pourquoi une nouvelle convention pour protéger les installations nucléaires en temps de guerre est une mauvaise idée
[…] Bien que les inquiétudes concernant la protection des sites nucléaires en situation de guerre soient tout à fait justifiées, le remède proposé pourrait être pire que le mal.
[…] Juridiquement, les normes du droit international humanitaire établissent déjà un système de protection détaillé et sans ambiguïté pour éviter que les installations nucléaires ne deviennent des champs de bataille ou ne soient la cible d’attaques militaires. […] Il n’y a pas de vide juridique.
[…] L’adoption d’un nouveau traité signalerait que les normes actuelles sont devenues obsolètes, rendant les engagements existants sans objet.
[…] De même, l’engagement d’un nouveau traité protégeant les installations nucléaires serait très certainement contesté. Par exemple, Israël se joindrait-il à un tel accord après avoir bombardé deux fois des installations nucléaires dans la région ? Et les États-Unis se joindraient-ils tout en gardant « toutes les options sur la table » en ce qui concerne le programme nucléaire iranien ? Et si ces pays ne rejoignent pas un nouvel accord, d’autres le feraient-ils ?
[…] Il est difficile d’imaginer comment une nouvelle convention internationale serait plus exécutoire que les cadres existants. […] La communauté internationale devrait se concentrer sur l’exploitation des engagements juridiques internationaux existants pour s’assurer que la Russie respecte ses propres engagements.
Bulletin of the Atomic Scientists, traduction automatique
Mercredi 7/12, 23h20
Girkin revient.
C’est le type que les Néerlandais ont récemment condamné à la prison à vie pour l’attentat du vol MH17 en 2014 dans le Dombass.
Igor Girkin, un ancien commandant militant russe et une voix critique de premier plan dans l’espace d’information des blogueurs russes, est revenu à Telegram après un séjour de près de deux mois en Ukraine et a profité de son retour pour offrir un compte rendu vitriolique de première main de la situation sur les lignes de front.
ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 6 décembre, traduction automatique
Sorte d’activiste, d’électron plus ou moins libre, toléré par le Kremlin pour canaliser la frange russe ultra, peut-on lire au sujet de Girkin. C’est l’une des figures de cette guerre. Mais de quel archétype, mystère.
Mercredi 7/12, 22h50
Adaptation.
Mercredi 7/12, 22h00
Avdiivka pour le moment ; les russes bombardent au phosphore.
Mercredi 7/12, 21h45
Le président russe a encore dit des trucs à propos de l’arme nuc.
On sent bien qu’il a rétropédalé (du genre : arme de riposte, frappe de représailles), mais, pour faire bonne mesure, ajoute que, néanmoins, la menace d’un conflit nuc grandit.
« Nous considérons les armes de destruction massive, l’arme nucléaire, comme un moyen de défense. [Y recourir] s’inscrit autour de ce qu’on appelle la “frappe en représailles” : si on nous frappe, on frappe en réponse », a développé le président russe, lors d’une visioconférence devant son Conseil des droits humains, une organisation entièrement soumise au Kremlin.
Le Monde
Mercredi 7/12, 21h35
J’voudrais bien, mais j’peux pas le dire.
La Maison Blanche a cherché mercredi à éloigner les États-Unis des récentes attaques ukrainiennes contre la Russie, affirmant que les États-Unis « respecteront » les décisions de l’Ukraine sur le champ de bataille, mais n’ont pas encouragé l’escalade.
CNN, traduction automatique
Et, en même temps…
Les États-Unis ne travaillent pas pour empêcher l’Ukraine de développer ses propres capacités de frappe à longue portée qui pourraient potentiellement cibler l’intérieur du territoire russe, a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.
CNN, traduction automatique
Mercredi 7/12, 21h30
Le popotin entre deux chaises : tu veux ou tu veux pas ?
La Biélorussie, l’allié le plus proche de la Russie, a annoncé qu’elle déplaçait des troupes et du matériel militaire, citant des « menaces antiterroristes », selon l’agence de presse d’Etat BelTA.
L’annonce intervient au milieu d’une tension accrue le long de la frontière nord de l’Ukraine avec la Biélorussie, qui a été utilisée comme plate-forme par les troupes russes lors de l’invasion en février.
« Pendant cette période, il est prévu de déplacer le matériel militaire et le personnel des forces de sécurité nationales, de restreindre temporairement la circulation des citoyens (transport) le long de certaines routes publiques et zones du terrain, et d’utiliser des armes factices à des fins d’entraînement », a rapporté BelTA. , citant le Conseil de sécurité du Bélarus.
CNN, traduction automatique
Mercredi 7/12, 18h55
vatican.dieu ?
Image forte, mais acte étrange dont la portée symbolique m’échappe.
Mercredi 7/12, 15h30
Si vous avez manqué le début (comme on disait dans le magazine télé au siècle dernier) :
- Un pays faible s’est fait attaquer par un pays fort (comme ça arrive tout le temps) ;
- le pays fort n’était si fort et le pays faible pas si faible ;
- l’ex-pays fort collectionne les reculades, l’ex-pays faible les avancées ;
- l’ex-pays fort est détestable et l’ex-pays faible admirable ; il y aura des bémols, mais pour l’instant on s’en fout (on verra ça près la guerre) ;
- la guerre, le bazar climatique et le rebrassage des routes énergétiques vont pondre un peu partout des petits réacteurs modulaires ; une nouvelle page s’ouvre pour le nuc.
Sinon, Pacha dit que la rivière gèle et que ce n’est pas bon (ben, c’est une vraie route pour les saboteurs, les espions et tout ça), mais ça va.
Olga, par téléphone
Mercredi 7/12, 15h25
Mercredi 7/12, 2h00
Tu vois, le Kremlin voulait absorber l’Ukraine, mais les Russes veulent chier dans la faïence et goûter à la baignoire. On dirait que l’acculturation marche dans l’autre sens.
Mercredi 7/12, 1h30
Je regarde Zelenski saluer des soldats hospitalisés. Il les remercie, leur serre la main et leur donne la boite rouge de leur médaille.
Ça doit être vieux comme la guerre. Mais je n’imagine aucun autre dirigeant actuel s’acquitter de cette fonction (le soldat met sa viande sous le drapeau et la figure présidentielle lui témoigne le respect de la nation) comme Zelenski, avec cet air de prendre sérieusement rendez-vous pour une partie de pêche entre potes le lendemain.
Mardi 6/12, 19h25
Détournement. Un peu comme un Russe qui ouvrirait les yeux voudrait se faire un copain. — Copain ?
Mardi 6/12, 17h55
Mardi 6/12, 17h50
Scandale autour de l’installation artistique russe « nos tombes empruntent à l’Égypte ancienne » : l’alignement n’est pas nickel-nickel, le régisseur a été limogé. Ouf.
Les pro-UKR se moquent pas mal de la fragilité de ces défenses russes posées à l’Est.
Mardi 6/12, 17h30
Fin de mythe.
Les frappes [sur les bases aériennes russes] sont une violation extraordinaire des hypothèses de la Russie selon lesquelles elle peut protéger son intérieur profond.
[…] Qu’elles représentent une nouvelle capacité de drone longue distance annoncée par l’Ukraine, ou qu’il y ait une autre explication – ce n’est tout simplement pas quelque chose qui devait se produire lorsque le président russe Vladimir Poutine a lancé son « invasion de 10 jours » en février. Semaine après semaine, il y a encore plus de signes que la machine militaire de Moscou ne peut pas faire ce qu’elle dit.
[…] Les agences de presse d’État russes ont aggravé l’inconfort par l’humiliation en ajoutant lundi que les deux premiers aérodromes en question avaient en fait été photographiés par une société commerciale d’imagerie par satellite basée aux États-Unis au cours du week-end.
[…] L’humiliation russe s’accompagne généralement de craintes qu’elle puisse aggraver le conflit. Mais il est difficile de savoir ce que la Russie pourrait faire d’autre à l’Ukraine qu’elle n’a déjà fait. Il a rasé des villes, frappé impitoyablement et sans relâche des infrastructures civiles quand il le pouvait, tué des milliers de civils et encore plus de soldats, et bombardé des maternités et des abris marqués du mot « Enfants ».
[…] La Chine a été très claire sur le fait qu’elle estime que de telles discussions [sur la menace de frappes nuc] doivent cesser. L’Inde aussi.
[…] Cette dégradation ouverte de la Russie en tant que puissance a été aggravée par les affirmations – difficiles à confirmer – des responsables ukrainiens selon lesquelles plus de quatre missiles russes sur cinq tirés lundi ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne renforcés de Kyiv. Encore une fois, c’est une autre des certitudes détenues sur l’armée russe brisée. Ses systèmes d’attaque et de défense aérienne sont dépassés au cours de la même semaine.
[…] Ces humiliations lentes et continuelles rapprochent-elles le jour où Poutine lutte pour contrôler sa propre hiérarchie, ou succombe-t-elle aux pressions pour se retirer du territoire qu’il occupe depuis 2014 ?
En attendant la réponse, les trajectoires sont inchangées : Ukraine : froide en hiver, mais gagnante et lentement mieux armée. Russie : froide en hiver, mais perdante et lentement brisée militairement. La variable clé est la patience et le soutien de l’Occident.
CNN, traduction automatique
Mardi 6/12, 14h15
Un responsable ukrainien confirme les attaques de drones contre la Russie
L’Ukraine était à l’origine des attaques de drones contre deux bases militaires russes lundi, a confirmé un haut responsable de l’administration ukrainienne au journal The New York Times.
Les hélicoptères ont décollé d’Ukraine, mais dans au moins un autre cas, des forces spéciales se trouvaient près de la base guidant l’hélicoptère vers la cible, a déclaré un responsable ukrainien au journal. Il a commenté la question de manière anonyme en raison de la sensibilité de l’information.
Helsingin Sanomat, traduction automatique
La colère suscitée par l’incapacité de l’armée russe à empêcher les frappes ukrainiennes sur les bases aériennes stratégiques russes à plus de 280 miles des positions ukrainiennes l’a emporté sur les éloges pour la dernière série de frappes contre l’Ukraine au sein de la communauté des blogueurs russes. Les blogueurs russes ont critiqué les responsables russes pour ne pas avoir anticipé et empêché les frappes de drones sur les bases aériennes d’Engels-2 et de Dyagilevo le 5 décembre.
ISW, Evaluation de la campagne offensive russe, 5 décembre, traduction automatique
Mardi 6/12, 0h40
Ma tata m’a dit — enfin, ce n’est pas ma tata, mais je l’appelle tata : « ta filleule a eu un prix de danse ! »
Les enfants dansent dans le noir.
Olga, par téléphone
Mardi 6/12, 0h40
— 2022 sera passé comme une seule journée…
— Une longue journée de février.
Je me sens pas plus vieille, non. Je me sens plus fatiguée, comme si j’avais plus que mon âge.
[…] Mon arrière grand mère a survécu à la grande famine, elle a quand même enterré la moitié de ses enfants, il y avait 13 enfants ; ils sont restés six. Mais on n’en parle pas.
Olga, par téléphone
Mardi 6/12, 0h35
Borchtch. C’est une soupe russe, a dit le patron ; mais non, c’est ukrainien… On a pris le risque. Il fallait la manger avec une fourchette, il n’y avait pas de betterave, pas de viande… n’importe quoi. Vous pouvez écrire la soupe russe. J’ai tout fait pour ne pas le vexer.
— Comment ça s’écrit ?
— Borchtch.
[…] Le plat typique de Nouvel An : la salade olivier, pleine de mayonnaise, c’est dégueulasse, mais c’est ma préférée.
Olga, par téléphone
Mardi 6/12, 0h30
Zapo.
« Il n’est pas question d’un retrait du contrôle russe de la centrale nucléaire de Zaporijia ou d’un transfert de contrôle sur celle-ci à une “tierce partie” », a avancé [la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères] Maria Zakharova. « La centrale est située sur le territoire russe et est entièrement contrôlée par la Russie. Nous supposons que nous seuls sommes en mesure d’assurer la sécurité physique et nucléaire de [la centrale] », a ajouté la porte-parole.
Le Monde
Mardi 6/12, 0h30
Oui, tu peux publier les photos de Pacha.
Olga, par téléphone
Mardi 6/12, 0h25
Mardi 6/12, 0h05
Mardi 6/12, 0h00
Lundi 5/12, 23h55
Lundi 5/12, 23h45
Un embouteillage de pétroliers s’est accumulé dans les eaux turques après que les puissances occidentales ont lancé un «plafonnement des prix» ciblant le pétrole russe et que les autorités d’Ankara ont exigé que les assureurs promettent que tous les navires naviguant dans ses détroits étaient entièrement couverts.
En vertu des sanctions de l’UE entrées en vigueur lundi, les pétroliers chargeant du pétrole brut russe n’ont pas accès à l’assurance maritime occidentale à moins que le pétrole ne soit vendu sous le prix plafond du G7 de 60 dollars le baril . Le plafond a été introduit pour maintenir le pétrole coulant tout en continuant à peser sur les revenus de Moscou.
Financial Times, traduction automatique
Lundi 5/12, 20h55
Curieuse image. Envergure de l’explosion.
La société israélienne d'imagerie par satellite ImageSat International a publié des images montrant ce qui semble être les conséquences d'une explosion sur la base aérienne de Dyagilevo en Russie. (traduction automatique)
Le Kremlin accuse l’Ukraine.
l’entreprise ukrainienne Ukroboronprom a annoncé fin octobre qu’elle mettait « la touche finale » à une arme d’une portée d’un millier de kilomètres capable d’emporter une charge explosive de 75 kilos.
Le Monde
Ukroboronprom fonctionne en mode intensifié depuis l’invasion à grande échelle. Nous ne vous disons pratiquement rien (nous devons le faire, croyez-moi), mais ce « rien » fonctionne avec succès sur le champ de bataille, et un autre « rien » est testé avec succès encore et encore. Vous direz, cela ne suffit pas. Nous sommes d’accord, c’est pourquoi nous préférons travailler 24h/24 et 7j/7 plutôt que d’inonder l’espace médiatique de déclarations bruyantes.
Ukroboronprom, Facebook, traduction automatique
Lundi 5/12, 19h45
Température de libération*.
*Ils aiment bien ce genre de jeu de mots chez Libé. Le mien ne veut pas dire grand-chose : la température est égale. Des milliards de roubles se sont jetés contre des millions de dollars (taux 1/62). Les paquets de roubles qui sont passés ont niqué des immeubles et blessé ou tué des gens pour qui la Rashistie est une espèce de saloperie.
Lundi 5/12, 19h35
Cher Boris, vieux jeu comme je suis, la révolution from Charleville, c’est Rimbaud.
Boris Ravignon, un pronucléaire à la tête de l’Ademe
Le maire LR de Charleville-Mézières devrait prendre la tête de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Une révolution.
Le Point
Lundi 5/12, 19h30
Mais oui…
Finalement, le prélat orthodoxe, jusqu’il y a peu un chrétien pédophile normal, se pique de guerre sainte et tout ça. Il n’y a pas de gloire à suivre les exemples pourris, vous savez.
Lundi 5/12, 19h25
BREAKING: Putler prévoit de lancer le Shitzooka (nouvellement créé) en Ukraine dans les prochains jours après un test réussi au Kremlin.
Lundi 5/12, 21h00 [insert]
Lundi 5/12, 19h15
Rebelote. Nouvelle attaque de missiles russes et un fort taux d’interception par la défense anti-aérienne ukrainienne (60/70 ou 70/80…).
[60/70 finalement ; insert du 6/12]
Lundi 5/12, 9h10
Dernière mesure en date, l’embargo sur le pétrole brut russe entre en vigueur ce lundi afin de tarir une source de financement de la guerre. A ce jour, plus une goutte d’or noir venue de Russie ne sera admise sur le sol européen, du moins par voie maritime.
Le Monde
D’où l’importance pour les Russes de l’oléoduc évoqué hier à 18h à propos d’une éventuelle négo sur Zapo.
Lundi 5/12, 0h30
Tout petit retour en arrière.
Si on élargit le regard, en ce 11 novembre la guerre se poursuit toujours à la manière de 1918. Les Ukrainiens ont toujours pour stratégie opérationnelle de marteler le front par des offensives à 10-15 brigades, et des « opérations corsaires » jusqu’à, au mieux, faire s’effondrer l’armée russe sous les coups ou, au pire, chasser progressivement l’ennemi de tous les territoires qu’il occupe dans le courant de 2023. L’horizon stratégique ukrainien s’arrête là avec, au-delà, la perspective d’un conflit gelé sur la frontière russo-ukrainienne ou l’acceptation de la défaite par la Russie par un traité de paix.
Du côté russe, on joue sur une posture générale défensive sur le front avec trois axes d’effort dont on espère qu’ils permettront de renverser la situation : presser la population ukrainienne avec la « campagne de l’énergie » afin qu’elle-même fasse pression sur son gouvernement, influencer les opinions publiques occidentales afin de faire cesser le soutien à l’Ukraine, et enfin transformer suffisamment l’armée russe grâce à la mobilisation partielle pour briser l’élan ukrainien. On notera au passage sa ressemblance avec les derniers espoirs de l’Allemagne en 1944 : armes miracles, paix séparée avec les Occidentaux, Volkssturm [Wikipedia]. À ce stade, la préservation de l’acquis des conquêtes serait sans doute considérée par les Russes comme une victoire acceptable.
Le Grand Continent, Deux cent soixante-et-unième jour de guerre : état des forces et perspectives
Dimanche 4/12, 23h50
Côté russe.
Côté ukrainien.
En Ukraine, un jack russell du nom de Patron vient d’être nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de l’UNICEF. Il devient officiellement le premier chien à porter ce titre. Aussi curieux que cela puisse paraître, Patron est un héros en son pays, au coeur de la guerre. En mettant sa petite taille et son flair infaillible au service du ministère des Situations d’urgence, il est rapidement devenu le démineur le plus populaire d’Ukraine.
Son maître, lui-même démineur de profession, l’a entraîné à repérer les explosifs depuis qu’il était chiot. Aujourd’hui âgé de trois ans, Patron est un soldat de la guerre comme les autres, à ceci près qu’il est, aussi, une star d’Instagram. Son compte est suivi par 376 000 utilisateurs. Mignon et populaire, il œuvre pour les enfants ukrainiens, leur rend visite dans les hôpitaux et participe à des programmes éducatifs. Le 8 mai, le chien et son maître ont été décorés de l’Ordre « pour le Courage » par le président Volodymyr Zelensky en personne.
Vanity Fair
Dimanche 4/12, 19h40
Un article de The Conversation sur la partie religieuse du narratif russe. C’est gratiné.
[…] Le satanisme a été lié à un autre thème par le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité, Alexeï Pavlov : il a comparé l’Ukraine à une « hypersecte totalitaire », affirmant notamment que ce sont des satanistes, des païens et des membres de « sectes » qui ont organisé la révolution de Maïdan en 2014.
[…] Dès le début du conflit, Kirill a présenté l’opération spéciale comme un combat métaphysique entre le bien et le mal. Ses propos ont également repris des motifs apocalyptiques véhiculés par certains courants de l’Église russe, notamment ceux liés à l’armée et aux forces de maintien de l’ordre, les siloviki.
Le 25 octobre, lors du 24e Conseil mondial du peuple russe, Kirill a appelé à « conserver la tradition pour empêcher la fin du monde ». Il a repris cette idée, développée depuis de nombreuses années dans les milieux nationalistes, d’un peuple russe qui serait le katechon, cette force qui retient la venue de l’Antéchrist […]
The Conversation, De l’usage des mots « guerre sainte » et « satanisme » dans la guerre en Ukraine
Dimanche 4/12, 19h25
Belarus.
[L’interviewer] a demandé à Arestovich pourquoi Loukachenka n’était pas allé lui-même à Moscou et n’avait pas reçu le ministre russe de la Défense chez lui. Cette visite pourrait-elle signifier qu’il a été « poussé » pour rejoindre la guerre et envoyer des Biélorusses en Ukraine depuis le nord ?
Arestovich a déclaré qu’il ne voyait aucune raison pour les Ukrainiens de s’inquiéter et a qualifié les raisons de la visite de banales, liées au début de la période de formation dans les forces armées de Biélorussie le 1er décembre.
– L’armée biélorusse a joyeusement galopé vers tous les terrains d’entraînement biélorusses et a occupé toutes les zones d’entraînement [sur] lesquelles la Fédération de Russie comptait avec joie pour entraîner la vague actuelle de mobilisés et la prochaine vague ou envisage d’occuper. De plus, l’armée russe manque catégoriquement de munitions, d’uniformes, d’équipements militaires, etc. Ainsi, Choïgou est venu négocier, en premier pour la procédure d’utilisation de la base éducative, matérielle et infrastructurelle, en second pour le transfert d’armes et d’équipements militaires, a noté le conseiller.
[…] Arestovich a également rappelé que l’Ukraine ne voit aucun signe de la formation d’une force de frappe en Biélorussie. Ce processus prend beaucoup de temps, par conséquent, selon lui, si de tels signes apparaissent ou si le groupe est au stade de préparation, l’armée ukrainienne « en avertira honnêtement ».
Zerkalo, citant un entretien avec le conseiller indépendant du bureau du président ukrainien Aleksey Arestovich, traduction automatique
Dimanche 4/12, 19h10
Reconstruction en continu.
Les responsables de la ville récemment libérée de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont déclaré que deux services essentiels [eau et électricité] avaient été en grande partie restaurés après que les frappes russes avaient endommagé les infrastructures.
CNN, traduction automatique
Dimanche 4/12, 18h40
Le Monde - Image de couverture : Un block d’immeubles touché par des bombardements de l’armée russe le long de la rue Hostomelske, à Irpine, dans la banlieue de Kiev, le 2 décembre. GUILLAUME HERBAUT / AGENCE VU POUR « LE MONDE »
Dimanche 4/12, 18h35
Reconstruction en continu.
Dimanche 4/12, 18h30
Cap nord.
Tobias Billstrom est le ministre suédois des Affaires étrangères.
Dimanche 4/12, 18h20
Un conflit transformateur, et sur les flux d’énergie, et sur le militaire.
Dimanche 4/12, 18h10
Pilules libératoires russes.
Dimanche 4/12, 18h00
Zapo.
Les sources de Meduza proches du Kremlin et du gouvernement russe suggèrent que, pour Moscou, le NPP est une monnaie d’échange, qu’il espère échanger contre des garanties de transit de pétrole et de gaz sans entrave à travers l’Ukraine. Selon deux initiés qui se sont entretenus avec Meduza, le Kremlin et le cabinet sont « prêts à conclure un accord ». L’extraction et la vente de pétrole et de gaz sont « très importants pour le budget russe » a avoué notre source du Kremlin. D’autre part, dans sa propre correspondance avec Meduza, l’attaché de presse du Kremlin, Dmitri Peskov, a rejeté toute possibilité de négociation sur le NPP.
[…] Pourtant, jusqu’à présent, il aurait été difficile de s’attendre à ce que les spécialistes russes quittent la centrale de sitôt. Le 30 novembre, les autorités d’occupation ont nommé un nouveau chef du NPP, en remplacement de l’ancien directeur, qui avait été accusé de collaboration avec Kiev. Les ingénieurs russes construisent toujours des lignes électriques vers la Crimée, vraisemblablement pour déconnecter la centrale de Zaporizhzhia du réseau électrique ukrainien.
Meduza, « Faire leurs valises », la Russie pourrait quitter la centrale nucléaire de Zaporizhzhia dans l’espoir d’un « accord », traduction automatique
Dimanche 4/12, 17h50
La garde rapprochée de Poutine est au taquet. Bilal sort de cette guerre !
The Insider a découvert que les exercices tactiques ne sont qu’une petite partie des mesures spéciales qui seront mises en œuvre par le FSO [Service Fédéral de Protection] sous la loi martiale.
L’OFS prépare son personnel à « une attaque idéologique massive » dans laquelle l’ennemi utilisera les médias, les réseaux sociaux, les organisations religieuses, l’hypnose ( !), les psycho-générateurs ( ?!) et même « des articles ménagers quotidiens dans des emballages préparés ».
En guise de représailles, les généraux du FSO prévoient d’utiliser la contre-propagande, des séances hebdomadaires d’entraînement politique, la fréquentation collective des églises et l’identification des officiers du FSO au psychisme instable et à la réaction inadéquate.
Le général Aleksandr Komov, directeur adjoint du FSO, est directement responsable de la mise en œuvre de ce plan. Selon une source des services de sécurité du Kremlin, le général Komov est non seulement extrêmement vigilant, mais il écoute aussi attentivement les conseils des astrologues et des médiums.
[…] Les planificateurs avertissent à l’avance qu’en cas de coup d’État, certains des officiers défendant le Kremlin pourraient souffrir de dépression, de mélancolie, d’incertitude quant à la justesse des actions de leurs supérieurs, de sentiments de peur et d’anxiété pour leur vie. Parmi les réponses proposées figurent la « contre-suggestion », la « contre-conviction », « l’interception d’initiative », la « substitution d’objet » et des entretiens de mise en confiance avec de jeunes officiers sujets à l’instabilité neuropsychologique. Les officiers du FSO les plus avisés politiquement devraient être affectés aux moins résilients. Ou, alternativement, ces agents psychologiquement vulnérables devraient être envoyés à l’hôpital.
Les planificateurs du FSO soulignent que l’ennemi est rusé et insidieux et cherchera avant tout à « réduire la stabilité psychologique du personnel, à le désorienter moralement et à le rendre non préparé à la résistance. Parmi les principales menaces, ils citent la télévision, la radio, la presse écrite, les médias sociaux, les livres, les brochures, les dépliants et les affiches. En outre, les agents du renseignement étranger peuvent engager des mouvements sociaux, des organisations non gouvernementales et religieuses (pseudo-religieuses) et tendre la main aux proches des agents du FSO. Un accent particulier est mis sur certains individus « capables d’infecter psychologiquement le personnel et possédant des capacités hypnotiques ». Cependant, le document ne précise pas qui sont ces individus ni comment ils peuvent hypnotiser et infecter psychologiquement les gardes bien entraînés du Kremlin.
[…] Les psychovirus informatiques , quels qu’ils soient, peuvent être exclus en toute sécurité des méthodes d’influence psychologique sur le personnel de sécurité. En raison de la popularité massive des sites Web pornographiques étrangers parmi les agents de sécurité du Kremlin, en particulier la nuit, l’accès à Internet a été coupé il y a plusieurs années. Et l’utilisation de téléphones portables et de tablettes pendant le service au Kremlin est strictement interdite.
The Insider, Sergey Kanev, traduction Deepl
Dimanche 4/12, 17h40
Bouffon à 2%.
Nicolas Dupont-Aignan a appelé la « France gaullienne » à « prendre ses distances » avec le conflit, dans lequel, assure-t-il, « les torts sont beaucoup plus partagés qu’on ne le dit ». Tout en légitimant la résistance ukrainienne à l’envahisseur russe, Dupont-Aignan a accusé Volodymyr Zelensky de viser « la destruction de la Russie ».
« La France gaullienne devrait prendre ses distances et avoir une position d’arbitre. Car l’objectif de (Volodymyr) Zelensky, ce n’est plus de défendre l’Ukraine, c’est, en sacrifiant son peuple, d’être l’instrument de la destruction de la Russie. Et c’est une très grave erreur », a plaidé Nicolas Dupont-Aignan.
Le Point, il faut « calmer Zelensky », déclare Nicolas Dupont-Aignan
Les commentaires ne sont pas tendres avec ce petit monsieur, notamment au sujet de l’usage du « gaulisme ». Pas souvenir que les Alliés d’alors se soient arrêtés aux frontières allemandes.
Par guy bernard le 04/12/2022 à 17:24
Pour mémoire, le gaullisme est la résistance contre l’occupation et le refus de collaborer avec l’envahisseur. il est dramatique qu’on puisse affirmer n’importe quoi a notre époque.
Le Point, commentaire
Dimanche 4/12, 0h25
Dimanche 4/12, 0h25
Un assez long article sur la liquidation d’une petite nébuleuse d’entreprises liées à la zone d’exclusion de Tcherno. Lu en diagonale.
[…] nouveau scandale dans la zone de Tchernobyl : l’entreprise publique « Centre d’appui organisationnel, technique et informationnel à la gestion de la zone d’exclusion », qui est chargée d’effectuer des visites à Tchernobyl, est en voie de liquidation. Pendant ce temps, les travailleurs menacent de cesser de travailler dans la zone maintenant, se plaignent de scandales avec la direction et de retards de paiement, et déclarent également que la liquidation de l’ancienne entreprise et la création d’une nouvelle à sa place ne conduiront qu’à un gaspillage budgétaire. Selon eux, 2 autres entreprises sont en liquidation. Le tout sous le contrôle de DAZV – l’Agence d’État ukrainienne pour la gestion des zones d’exclusion.
Kiev Vlast, traduction automatique
Dimanche 4/12, 0h20
Un truc explosif russe distribue le pain.
Dans le district d'Izyum , une voiture transportant du pain a explosé sur un engin explosif inconnu. Le conducteur et un passager ont été tués.
Dimanche 4/12, 0h15
Solidarité de crapules.
Samedi 3/12, 21h55
Le tromal des roupes.
« Les autorités russes ont interdit les discussions publiques sur un large éventail de sujets militaires non classifiés qui, selon les militants, empêcheront effectivement le public d’apprendre des informations cruciales sur les forces armées », le Moscow Times a rapporté . L’« ordonnance du Service fédéral de sécurité (FSB), qui entre en vigueur le 1er décembre, répertorie les informations qui ne sont pas classées comme secret d’État, mais qui « peuvent être utilisées par des États, des organisations et des citoyens étrangers contre la sécurité de la Russie ».
La structure et la taille des forces armées russes sont des sujets de discussion désormais légalement interdits, selon le Moscow Times . D’autres sujets de conversation punissables sont les armes, les déploiements et l’entraînement des troupes, le moral des troupes et les crimes commis par le personnel militaire.
War Zone, la Russie réprime les rapports militaires, traduction automatique
Samedi 3/12, 21h35
Le premier quart du 21e siècle est déjà bien pourvu en zozos haut de gamme.
Donc, avec la révélation d'une FRAUDE et d'une DÉCEPTION MASSIVES et ÉTENDUES en étroite collaboration avec les grandes entreprises technologiques, le DNC et le Parti démocrate, allez-vous rejeter les résultats des élections présidentielles de 2020 et déclarer le VAINQUEUR légitime, ou allez-vous organiser une nouvelle élection ? Une fraude massive de ce type et de cette ampleur permet de mettre fin à toutes les règles, règlements, articles de l'abd, même ceux qui se trouvent dans la Constitution. Nos grands " Fondateurs " ne voulaient pas, et ne consentiraient pas, à des élections fausses et frauduleuses ! (traduction Deepl)
Pourquoi ne pas envoyer toute cette crème égotique régenter Mars ?
Samedi 3/12, 21h30
Conjonction.
« La Biélorussie a été et reste notre partenaire fiable », a déclaré M. Choïgou, cité par l’agence d’Etat russe TASS. « Elle est particulièrement importante aujourd’hui, au milieu d’une pression sans précédent de l’Occident collectif et d’une guerre non déclarée contre nos pays », a-t-il ajouté en saluant la détermination de la Biélorussie « à s’opposer à la politique hostile des États-Unis et de ses alliés, et sa volonté de travailler ensemble pour assurer la sécurité militaire de l’État de l’Union ».
Le Monde, Live, 23h57
Samedi 3/12, 21h25
Précipité (au sens chimique)
BHP- La propagande a immédiatement rapporté que le but de la visite était la négociation avec le ministre biélorusse de la Défense Viktor Khrenin. Premièrement, il n'y avait aucune information préliminaire sur la visite de Choïgou en Biélorussie un jour de congé (ce qui est important). BHP - Deuxièmement, moins d'une heure après le rapport sur l'arrivée de Choïgou en Biélorussie, il a été signalé que Khrenin et Choïgou avaient signé un protocole sur les amendements à l'accord entre la Biélorussie et la Russie sur la fourniture conjointe de la sécurité régionale dans le domaine militaire. BHP - De plus, les documents n'ont pas été signés dans le bâtiment du ministère de la Défense, mais directement sur l'aérodrome de Machulishchy, apparemment dans le bâtiment de l'armée de l'air et du commandement de la défense aérienne des forces armées biélorusses, ce qui est atypique et indique une manière de se ruer.
Samedi 3/12, 21H20
Bénéfice collatéral.
Samedi 3/12, 21h15
Hop.
Samedi 3/12, 17h50
Le particulier ne peut guère acheter de générateur nuc, les entreprises pas encore.
Mais ce qui prédomine, c’est le sentiment de vivre une bascule historique : « En dix mois, cela a plus bougé qu’en quinze ans, raconte le plus expérimenté des deux représentants [de WPD, une société allemande spécialisée dans les parcs éoliens et solaires]. Avec la crise en Ukraine et les difficultés du nucléaire français, les gens se sont rendu compte que l’énergie était rare. Il y a quinze ans, on nous prenait pour des babas cool. Hier encore, on nous renvoyait le fait que nous étions une économie subventionnée. C’est fini ! Avec les factures qui explosent, les directeurs des achats des entreprises nous appellent pour demander de l’aide. »
[…] « Aujourd’hui, les deux tiers de notre consommation d’énergie sont d’origine fossile ou importée. Dissipons un mythe : depuis la seconde guerre mondiale, jamais nous n’avons été autonomes et indépendants énergétiquement », avait dû rappeler la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, au Sénat, en octobre, au moment de défendre son projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, examiné par l’Assemblée nationale à partir du lundi 5 décembre. [Rappelons que l’électricité — et en France, l’électricité d’origine nuc —, n’est qu’une petite partie de l’énergie globale consommée]
Le Monde, Luc Bronner, Les énergies renouvelables en France, des retards, des espoirs et un pactole
Samedi 3/12, 17h30
Mieux vaut entendre ça que d’être sourd.
Selon Macron, le sujet de l'OTAN, en particulier l'impossibilité d'élargir l'alliance, deviendra l'un des sujets de négociations entre l'Ukraine et la Russie. L'homme politique estime que la future architecture de sécurité de l'Europe devrait inclure des garanties pour la Russie.
Samedi 3/12, 17h25
Ah, je suis bon public pour ce genre de connerie.
Samedi 3/12, 14h35
Quand le panneau est peint à la main et monté sur un fer à béton, tu sais que tu es en Ukraine, au Belarus ou en Russie.
Le ministère [biélorusse] de la Santé et le ministère des Situations d’urgence se préparent à un accident radiologique
Le Bélarus a approuvé une instruction sur la procédure d’organisation et de conduite de la prophylaxie à l’iode en cas de menace ou de survenue d’accidents radiologiques.
[…] L’instruction énumère les objets où une menace ou la survenue d’un accident radiologique est possible. Il s’agit notamment de BelNPP, Ignalina NPP, Rovno NPP et Smolensk NPP.
Reform, traduction automatique
Samedi 3/12, 14h30
Ma sympathie n’a pas de doute.
Le président Zelensky a rencontré les défenseurs de l’Ukraine libérés de captivité
Samedi 3/12, 13h30
Hop.
il est maintenant clair [que les frontières] seront décidées sur le champ de bataille. Mais la question beaucoup plus importante – l’avenir de la Russie et de l’Ukraine – a déjà été tranchée. L’Ukraine poursuivra son existence en tant qu’État indépendant et se rapproche plus que quiconque aurait pu l’imaginer d’une adhésion formelle aux structures de l’Atlantique Nord. Cela a déjà été décidé. Et nous assistons à un formidable affaiblissement de la Russie et à un tournant majeur en termes de liens économiques et de connexions entre la Russie et l’Union européenne. Le régime de Poutine en tant que modèle légitime s’est avéré extrêmement inefficace lorsqu’il s’agit des intérêts de la Russie elle-même. La question est de savoir si ce régime tombe. Mais le résultat global de la guerre est déjà très clair : la Russie a perdu.
[…] [Poutine] croyait certainement en ce qu’il prêchait, qu’au fond l’Ukraine est une petite partie de l’Empire russe. Son intention était d’entrer dans l’histoire en tant qu’unificateur des terres russes, mais aucun politicien ne peut faire plus pour établir des identités ukrainiennes et russes distinctes au 21e siècle que Poutine avec sa guerre criminelle. Les Ukrainiens se sont unis en 2014 au-delà des frontières religieuses, ethniques et linguistiques. Les huit dernières années ont été extrêmement importantes dans l’histoire de l’Ukraine pour forger cette nouvelle identité. Lorsque la Russie a envoyé ses troupes en 2014, elle a trouvé un pays confus avec une armée pratiquement inexistante. Et ceux qui ont planifié la guerre comptaient trouver la même chose en 2022. Ils ont complètement mal compris cette transformation majeure en huit ans.
Samedi 3/12, 13h25
Mais qu’est-ce que ça peut peut bien être un « trotskiste » ?
Le député insoumis Jérôme Legavre a [le seul à avoir] voté contre une résolution affirmant le soutien de l’Assemblée [Nationale française] à l’Ukraine. Sa position se veut avant tout anti-guerre.
Cette position pacifiste ne doit cependant pas être perçue comme un soutien au dirigeant russe, assure [un proche du député] : «On accuse Legavre depuis des semaines d’être poutinien. Il ne faut pas oublier qu’il est trotskiste. Un trotskiste pro-Poutine, c’est un peu fort de café.»
Libération
Samedi 3/12, 13h20
Irpin.
Le Monde - A Irpine dans la banlieue de Kiev, vue sur un quartier en parti détruit durant l’invasion russe en Ukraine le long de la rue Hostomelske Shose, le 1er décembre. GUILLAUME HERBAUT / AGENCE VU POUR « LE MONDE »
Samedi 3/12, 0h00
En vrac.
Macron discute avec Biden.
L’Europe s’est accordée sur un prix plafond concernant le pétrole russe (mesure dont je n’ai pas pris la peine de comprendre la logique).
Poutine dit qu’il est obligé de cibler le système énergétique ukrainien, à cause des dégâts sur le pont de Kertch.
Personne ne veut négocier, mais si les Russes voulaient bien rentrer à la maison et les Occidentaux accepter les exigences russes, eh bien, on pourrait toujours voir s’il y a moyen de discuter.
Lavrov a employé le mot « guerre » dans une allocution, paraît-il. Une première.
Des ambassades ukrainiennes reçoivent des yeux d’animaux.
Le parlement ukrainien a voté une loi interdisant les organisations religieuses « affiliées à des centres d’influence » en Russie.
Vendredi 2/12, 23h45
Neutralité nucléaire.
Grossi a tenté d’amener l’Ukraine et la Russie à convenir d’un format pour une zone démilitarisée autour de l’usine, qui a été endommagée à plusieurs reprises par diverses formes de tirs d’armes.
« Il y a une proposition concrète sur la sécurisation de Zaporizhzhia et des progrès importants ont été réalisés. … Les deux parties s’accordent désormais sur certains principes de base. Le premier est celui de la protection : cela signifie accepter de ne pas tirer sur la centrale. La seconde est la reconnaissance que l’AIEA est la seule voie possible : c’était le cœur de ma rencontre avec le président Poutine à Saint-Pétersbourg le 11 octobre », a-t-il à La Repubblica.
« La Russie n’est pas contre un accord et le principe de protection de l’usine », a ajouté Grossi.
Quant à la partie ukrainienne, Grossi a déclaré : « Le retrait des armements de l’usine est ce que, de leur point de vue, les Ukrainiens demandent, ce qui est compréhensible. Et cela ferait toujours partie de l’accord global. »
« Notre objectif est d’éviter un accident nucléaire, pas de provoquer une situation militairement favorable à l’un ou à l’autre », a-t-il poursuivi.
CNN, traduction automatique
Vendredi 2/12, 23h35
Pression lente autour de Zapo.
Malgré les démentis des responsables nommés par la Russie dans la région méridionale de Zaporizhzhia, il semble y avoir des plans pour évacuer les civils de plusieurs villes occupées par les forces russes.
CNN, traduction automatique
Jeudi, l’armée ukrainienne a affirmé que certaines troupes russes se retiraient de leurs positions dans les parties occupées de Zaporizhzhia et que les Russes préparaient l’évacuation du « personnel des administrations d’occupation » dans la région.
CNN, traduction automatique
Les mouvements militaires russes dans l’oblast de Zaporijia peuvent suggérer que les forces russes ne peuvent pas défendre les zones critiques au milieu des frappes ukrainiennes croissantes.
ISW, évaluation de la campagne offensive russe, 1 décembre
Vendredi 2/12, 22h45
Vidéo sonorisée à l’électro lourde.
Vendredi 2/12, 22h25
Contribution du 21e siècle à la paternité « tire et oublie ».
Tire et oublie est la traduction de l'anglais fire and forget pour désigner un missile de troisième génération dont le guidage après lancement ne requiert plus l'intervention du servant de la plate-forme de tir. Il est également désigné missile autonome après lancement ou missile à vol autonome. Wikipedia
Vendredi 2/12, 22h15
Un peu de planification…
Vendredi 2/12, 22h15
Interdépendance.
Vendredi 2/12, 9h00
Un premier chiffre officiel.
Un maximum de 13 000 militaires ukrainiens ont été tués depuis l’invasion de leur pays par la Russie en février, a affirmé jeudi 1er décembre Mykhaïlo Podoliak, un conseiller du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. « Nous avons des estimations officielles de la part de l’état-major (…). Elles vont de 10 000 (…) à 13 000 morts », a-t-il précisé sur la chaîne ukrainienne Channel 24.
Le Monde
Vendredi 2/12, 1h30
Négo.
Hormis la destruction ou la soumission totale de Kiev à Moscou, on ne sait pas ce que veut le président russe. On connaît la position du pays agressé, qui est celle de la communauté internationale. L’Ukraine entend vivre à l’intérieur de ses frontières – celles dont la Russie s’est engagée par traité à garantir l’intégrité. Officiellement comme en privé, Volodymyr Zelensky ne peut défendre aucune autre position et il en irait de même de n’importe quel dirigeant ukrainien.
Alors négocier quoi ?
Le Monde, Vladimir Poutine s’est placé dans une situation où toute concession territoriale aura des allures de défaite pour la Russie et, plus grave pour cet autocrate, d’humiliation personnelle, observe, dans sa chronique, Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».
Vendredi 2/12, 1h20
« Poutine s’arrêtera quand il sera arrêté. »
Quels sont les crimes de guerre les plus couramment commis aujourd’hui ?
— J’ai préparé des documents d’information pour lesquels j’ai analysé le huitième article du Statut de Rome de la Cour pénale internationale et expliqué en termes simples l’essence des crimes de guerre qu’il contient. À un moment donné, je me suis surpris à penser qu’il n’y a pas beaucoup de choses écrites là-bas que la Russie ne fait pas. Des écoles, des jardins d’enfants, des maisons, des hôpitaux sont délibérément détruits, du personnel médical est attaqué, des couloirs d’évacuation sont abattus, un système de camps de filtration est créé, une déportation forcée, une mobilisation forcée de citoyens ukrainiens dans l’armée russe est effectuée. Nous enregistrons des viols, des tortures, des meurtres avec préméditation, des enlèvements et l’utilisation d’armes sans discrimination. C’est toute une série de crimes contenus dans l’article 8. Certains d’entre eux sont commis plus souvent, mais on voit qu’ils ont tous un caractère systémique. Et cela se passe dans la région de Kyiv, à Kharkov, à Nikolaev, à Odessa et dans d’autres régions d’Ukraine. Et cela n’est pas fait par une unité spécifique des Forces armées de la Fédération de Russie, mais nous voyons que cela fait partie de la culture de la guerre et cela est fait par différentes unités qui contrôlent l’un ou l’autre territoire occupé de l’Ukraine à différents moments.
Y a-t-il une histoire qui s’est passée après le 24 février dont vous vous souvenez personnellement particulièrement ?
— Je me suis interdit de donner une réponse à cette question, car quand on se laisse traverser par beaucoup de douleur, c’est très difficile. Je m’interdis de me demander comment je me sens, quelles émotions j’ai. Je ne me pose pas de telles questions. Après tout, nous sommes tous des personnes, et ce qui se passe et ce que je vois est inhumain. Je ne pense pas que la douleur puisse être comparée. Mais je me souviens du travail des journalistes qui parlaient aux membres de la famille de Marioupol qui ont trois enfants. Ils ont vécu tranquillement jusqu’à ce que la Russie vienne les « libérer ». Au début, ils se sont retrouvés dans un abri anti-bombes – plusieurs mois sans eau, électricité et soins médicaux. Et à un moment donné, le père a décidé de sortir les enfants. Vous savez probablement que la Russie n’a pas autorisé le Comité international de la Croix-Rouge à évacuer les enfants de Marioupol vers le territoire ukrainien, il a été contraint de se rendre en Russie et de passer par le système de filtration. Et puis ce qui suit se produit. Il est détenu, c’est-à-dire qu’il se retrouve dans un camp de filtration, et ses trois enfants sont envoyés en Russie. Et en Russie, ils sont en cours de préparation pour l’adoption. Cette histoire a une fin heureuse : il a été libéré, le fils aîné a réussi à joindre son père et à l’avertir qu’il avait cinq jours avant qu’ils ne soient adoptés, et le père, par miracle, a pris ses enfants.
Radio Svoboda, interview de Oleksandra Matviychuk, directrice du Centre pour les libertés civiles , qui a remporté le prix Nobel de la paix cette année, traduction automatique
Vendredi 2/12, 0h50
Son blindage est bien fait [son abri souterrain], il n’a pas froid. Il a tout ce qu’il faut. Il a bien mangé : des patates, du hareng, du holodets (gelée de viande).
Olga, par Viber
Vendredi 2/12, 0h40
Dans la série « Ton récit national me fatigue »
Une analyse des discours publics tenus par Poutine ou Jirinovski face aux actions concrètes de ces personnalités de l’État russe (et bien d’autres) montre que ces orateurs se sont appuyés sur deux points discursifs fondamentaux : des mensonges constants et des menaces constantes. Ces deux composantes rhétoriques ont fait irruption dans de véritables politiques à plusieurs reprises : notamment, lors de la dernière guerre en Tchétchénie au début du siècle et dans les attentats contre la Géorgie en 2008 et l’Ukraine en 2014 et surtout après le 24 février 2022.
Au cours des 20 dernières années, des centaines de milliers de personnes ont quitté la Fédération de Russie. Bien sûr, tout le monde ne « fuit pas consciemment le langage de Poutine », mais de nombreux entretiens approfondis montrent que l’une des principales causes de mécontentement de ces personnes est l’intolérance du discours public établi sur la peur et les menaces.
[…] Depuis l’invasion de l’Ukraine en février, le dialogue public de la Russie s’est complètement noyé dans les mensonges et l’agression. Des millions de personnes se sont en quelque sorte adaptées à cela et ont même commencé à suivre les ordres des autorités. Par exemple, au lieu d' »explosions », ils disent « pops », au lieu de « tué », ils disent « cargaison 200 » (en utilisant le jargon militaire pour les cercueils dans le transport), et au lieu de « guerre », ils disent « opération militaire spéciale » ou juste « SVO » ( spetsialnaya voennaya operatsiya ) pour faire court.
Ce consentement de dizaines de millions de personnes à répéter les mensonges de leurs maîtres a également forcé des centaines de milliers d’autres personnes (peut-être que le nombre atteindra en fait des millions, avec le temps) à quitter leur ancienne communauté et à faire appel au monde avec leur propre message : » Nous sommes des Russes différents !
Meduza, Gasan Gusejnov, le goût de la résistance, traduction automatique
Vendredi 2/12, 0h30
Dans la série « Ton délire me fatigue ».
Les défaites militaires en cours de la Russie en Ukraine et le fardeau social de la mobilisation refroidissent rapidement le soutien du public à la guerre. Meduza a eu accès aux résultats d’un sondage d’opinion commandé par le Kremlin « à usage interne uniquement ». Selon l’étude menée par le Service fédéral de protection (OFS), 55 % des Russes sont favorables à des pourparlers de paix avec l’Ukraine, tandis que seulement un quart des personnes interrogées sont toujours favorables à la poursuite de la guerre.
Meduza, traduction automatique
Vendredi 2/12, 0h15
Dans la série « Je prends mon délire pour un récit national ».
[...] "L'OTAN apporte la destruction et la souffrance. En 1991, il y avait 16 pays membres de l'OTAN, aujourd'hui 30, et la Suède et la Finlande sont sur le point d'adhérer. L'OTAN augmente ses troupes et ses ressources et les déplace vers la Russie." [...] Lavrov a déclaré qu'il pensait que l'espace de sécurité européen « est enfin en train de se fragmenter » et que les relations avec l'Occident ne reviendront pas à la normale. Lavrov a également rappelé que la Russie est toujours prête à négocier avec l'Occident au sujet de l'Ukraine. [...] Selon Lavrov , la Russie est prête à participer de manière responsable au contrôle des armes nucléaires. Lavrov a déclaré que, cependant, il est impossible de discuter de la question si la participation des pays occidentaux à la guerre en Ukraine n'est pas prise en compte. "Il est évident qu'aujourd'hui, il est impossible de discuter de la stabilité stratégique et d'ignorer tout ce qui se passe en Ukraine. Parce que l'objectif en Ukraine a été déclaré : il ne s'agit pas de sauver la démocratie ukrainienne, mais de vaincre la Russie sur le champ de bataille ou même de détruire la Russie." [...] Dans son discours, Lavrov a justifié la destruction des infrastructures énergétiques de l'Ukraine par le fait qu'elles permettent des livraisons d'armes à l'Occident. Selon lui, les États-Unis et l'OTAN sont déjà parties à la guerre. Lavrov a ajouté que les États-Unis avaient créé une menace "existentielle" pour la Russie depuis l'Ukraine.
Vendredi 2/12, 0h05
Débrouille.
En Basse-Silésie [Pologne], dans les champs, les forêts, les parcs publics voire les jardins privés, il affleure souvent à quelques centimètres sous la surface des sols.
Il suffit donc de quelques pioches et personnes motivées pour creuser un petit puits et, en quelques heures de gros efforts et d’esquive des forces de police qui traînent et veillent, gagner une petite fortune.
«Le puits du pauvre» de Grzegorz, comme on appelle ces mini-exploitations sauvages, faisait ce jour-là 3 mètres de profondeur, avec deux hommes chargés de creuser et de poser leur petite échelle en bois, et deux autres chargés de remplir les sacs du précieux charbon.
«Une équipe de quatre hommes peut extraire une tonne de charbon en une heure et se faire 1.000 zlotys [210 euros], environ 60% du salaire moyen hebdomadaire local», explique Natalia Ojewska pour Bloomberg.
[…] 37% des 38 millions d’habitants du pays se chauffent par ce biais. La Pologne représente à elle seule 77% de la consommation totale de charbon par les foyers de l’Union européenne.
Korii
Jeudi 1/12, 22h50
Mini rétrospective.
Jeudi 1/12, 22h40
Des gens compilent des observations de mouvements militaires au Belarus.
Jeudi 1/12, 22h35
Et je mettrais l’Ukraine dans le deuxième camp.
Jeudi 1/12, 20h20
Les extrémités se touchent.
l’Assemblée nationale a adopté mercredi soir une résolution qui « condamne avec la plus grande fermeté l’attaque brutale, injustifiée et illégale » de la Russie en Ukraine et ses « crimes de guerre, voire crimes contre l’humanité ». […]
– La majorité a soutenu le texte sans surprise avec les voix des 130 députés Renaissance présents qui ont voté pour tout comme les 48 députés du Modem présents ou encore les 25 députés Horizons.
– A l’extrême droite, les 67 députés du Rassemblement national présents se sont abstenus.
– A gauche, 28 des 29 députés de La France insoumise présents se sont eux aussi abstenus et l’un d’entre eux a voté contre, le député de Seine-Saint-Denis Jérôme Legavre. A l’inverse, les 11 députés écologistes ont voté pour, tout comme les 12 députés communistes et les 30 députés socialistes.
– A droite, les 43 députés Les Républicains présents ont voté pour.
Le Monde
Jeudi 1/12, 12h15
Un général à cheval s’en va dans une benne agricole (à Odessa).
Un commissaire du département politique de l’Armée rouge part en morceaux (à Shepetivka, région de Khmelnytskyi).
Les souvenirs russes quittent l’Ukraine.
Jeudi 1/12, 12h10
Ah si.
Le président de la compagnie d’énergie nucléaire d’Etat Energoatom, Petro Kotine, a annoncé sur Telegram avoir limogé jeudi l’ingénieur en chef adjoint de la centrale nucléaire de Zaporijia, l’accusant de collaboration avec les forces de Moscou et de trahison.
Le Monde
Jeudi 1/12, 11h30
Pas de nouvelle de Zapo.
Jeudi 1/12, 10h50
Jeudi 1/12, 10h40
Jeudi 1/12, 10h40
Jeudi 1/12, 0h50
Mort du ministre des Affaires étrangères biélorusse : quatre hypothèses.
- La mort naturelle. Un horaire de travail chargé, un stress constant, de longs vols et des fuseaux horaires changeants – tout cela pourrait vraiment nuire à la santé de Vladimir Makei et conduire à une fin tragique inattendue.
- La piste biélorusse. Il existe plusieurs scénarios ici – Makei pourrait être victime d’une sorte de confrontation intra-clanique dans l’establishment biélorusse, par exemple, un conflit entre « faucons » et « colombes ». Ou a été éliminé sur ordre du même Loukachenko. Les deux hypothèses semblent peu convaincantes. [La destitution suffit]
- La piste occidentale. Les agences de renseignement des pays de l’OTAN, le GUR ukrainien, quelqu’un qui prépare une attaque contre la Biélorussie – l’éventail des ennemis du régime est large. Mais même ce scénario ne semble pas convaincant. […] Aussi odieuse que paraisse la figure du ministre des Affaires étrangères, elle était tout à fait acceptable et compréhensible pour les politiciens occidentaux.
- La piste russe. Cette hypothèse complotiste semble la plus séduisante, puisque c’est précisément Moscou qui s’intéresse aujourd’hui à couper les opportunités d’Alexandre Loukachenko de mener des négociations séparées. Et pas seulement avec l’Occident, mais aussi avec la Chine, car Vladimir Makei a également réalisé certaines réalisations dans ce sens. […] Makei était censé participer aux travaux du sommet de l’OSCE à Lodz, où le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov n’était pas autorisé . Là-bas, le ministre biélorusse aurait certainement eu l’occasion de discuter de questions importantes avec des hommes politiques européens sans « oreilles russes ».
L’incertitude liée à la mort soudaine de Vladimir Makei pourrait forcer le dirigeant biélorusse à se précipiter. La situation est capable de jouer un tour cruel à Loukachenko, quelle que soit la version de la mort de son ministre
[…] les preuves doivent être convaincantes. On peut supposer que la partie biélorusse ne sera pas en mesure de résoudre seule ce problème – afin, par exemple, d’exclure les poisons ou l’impact d’autres facteurs ayant entraîné la mort, des laboratoires et des connaissances spéciaux seront nécessaires. Il est inutile de se tourner vers la Russie pour obtenir de l’aide, car c’est la piste russe qui semble la plus probable dans la liste des théories du complot. Il reste à espérer l’aide de quelques laboratoires indépendants occidentaux ou chinois, où, peut-être, les échantillons seront envoyés pour analyse. Le développement ultérieur des événements dépend des résultats obtenus.
Reform, Décès d’un ministre : questions anxieuses pour Loukachenko, traduction automatique
Jeudi 1/12, 0h30
Les forces de sécurité [biélorusses] ont commencé les arrestations pour commentaires sur la mort du ministre biélorusse des Affaires étrangères Vladimir Makei.
Reform, traduction automatique
Les forces de sécurité ont arrêté un homme pour avoir fait un commentaire insultant sur la mort du ministre biélorusse des Affaires étrangères Vladimir Makei, a rapporté le centre des droits de l’homme Viasna . Selon des responsables de la sécurité, plus de 20 commentateurs ont été identifiés dans le pays.
Zerkalo, traduction automatique
Jeudi 1/12, 0h05
Non, ce n’est pas une première mondiale, nous dit un commentaire : « Des soldats irakiens se sont rendus au drone de l’Uss Wisconsin en 1991. »
Jeudi 1/12, 0h00
La réponse à la question de tout à l’heure.