2022 : mini journal de guerre – août
Avec Olga, Pacha, Tanya, Valera, Irina, Tola…
Nous préparions un voyage en Ukraine, trois semaines en avril, quelques français de retour dans la Zone. L’armée russe campait par là.
Nous échangions avec Olga pour préparer ce voyage, nous parlons désormais de la guerre.
Vous êtes sur Radio-Tchernobyl, l’endroit où l’on parle du nuc comme d’un sujet normal. Le nuc en France, le nuc dans le monde et, bien sûr, en Ukraine, avec la catastrophe de 86 et aujourd’hui la guerre.
2014 – Secteur de Poliské – Rudnia 2.0
Les infos permanentes :
- La situation militaire au jour le jour : LiveUaMap, MilitaryLand, ISW
- Le mini-journal de février, mars, avril, mai, juin, juillet
- Les informations dosimétriques : GMC, SaveEcoBot, JRC
- Le suivi des feux en zone de Tchernobyl : FIRMS
- Le suivi des installations nucléaires ukrainiennes : SNRIU, AIEA, Energoatom, DAZV
La situation radiologique semble normale
Mercredi 31/8, 23h35
On saura à la fin si c’était vrai.
«Quand un drone de surveillance russe trouve un Himars, c’est comme une cible VIP», s’amuse un officiel ukrainien. La tactique semble fonctionner: dès les premières semaines, et dans un contexte où les missiles de précision manquent du côté russe, une dizaine de précieux Kalibr seraient ainsi venus s’écraser contre ces très gros jouets en bois.
«Ils disent avoir détruit plus de Himars que nous n’en avons jamais envoyé», s’amuse un diplomate américain. Le truc marche si bien que, toujours selon le Washington Post, l’Ukraine aurait décidé d’augmenter la production de ses lance-missiles en pin peint et intérieur hêtre, afin de faire gâcher plus de munitions à l’ennemi russe.
Korii, La Russie gâche ses missiles sur des Himars en bois
Mercredi 31/8, 23h30
Deux turbines à contre-sens collaborent.
Mercredi 31/8, 18h35
Ah, on se dit que Zelenski sera bien placé sur le podium des personnalités de l’année, mais pour le couple de l’année, ça pourrait être ces deux-là.
A gauche, le patron de Baykar, Halouk Bayraktar, dont les drones se sont illustrés au début de l’invasion et le patron de l’armée UKR à droite, Valeri Fedorovytch Zaloujny (Валерій Федорович Залужний).
Mercredi 31/8, 18h00
L’AIEA a l’ambition d’établir une présence permanente à Zaporijia.
La mission de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), qui aura accès jeudi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, occupée par les Russes, tentera d’y établir « une présence permanente », a déclaré son directeur général, Rafael Mariano Grossi. « On se prépare pour le vrai travail qui commence demain », a-t-il déclaré en français mercredi, dans une vidéo transmise par ses services.
Le Monde
International Atomic Energy Agency (IAEA) chief Rafael Grossi (R) talks to Ukainian Minister of Energy German Galushchenko (L) after the arrival of the IAEA inspection mission to Zaporizhzhia, on August 31, 2022. UN inspectors en route to a Russian-held power plant on the frontline of fighting in southern Ukraine are aiming to prevent "a nuclear accident", the IAEA chief said on August 31. (Photo by Genya SAVILOV / AFP)
Mercredi 31/8, 14h55
Les Enfants de Tchernobyl signale des incendies à Narodytchyi, en zone contaminée, où l’association alsacienne intervient. Ces points ne sont pas visibles sur FIRMS.
Mercredi 31/8, 14h15
Un peu de réalisme ne mange pas de pain.
L’Association nationale des évangélistes [américains] a dévoilé un vaste rapport sur le changement climatique mondial, exposant ce que ses auteurs appellent la « base biblique » de l’activisme environnemental afin d’inciter les autres évangélistes à s’attaquer à la crise planétaire.
« La Bible ne nous dit rien directement sur la manière d’évaluer les rapports scientifiques ou de réagir à un environnement en mutation, mais elle donne plusieurs principes utiles : prendre soin de la création, aimer son prochain et témoigner au monde », indique le rapport.
The Washington Post, traduction Deepl
Mercredi 31/8, 14h05
Prévisions météo.
Mercredi 31/8, 13h05
Après les vacances d'été, les enfants du monde entier retourneront à l'école le 1er septembre. Mais en Ukraine, les écoles sont confrontées à un nouveau défi : les bombardements russes et les limites imposées aux enfants en fonction du nombre de ceux qui peuvent tenir dans l'abri antibombe de l'école. (traduction automatique)
La sécurité des enfants est une priorité pour l’État. Par conséquent, les autorités locales travaillent depuis deux mois pour garantir la disponibilité d’abris dans tous les établissements d’enseignement. À ce jour, plus de 60 % des établissements disposent de refuges. Mais, même si l’école fonctionne hors ligne, il ne peut y avoir plus d’enfants présents que le refuge ne peut en accueillir », a expliqué le député du peuple.
Mediacenter.org.ua, traduction automatique
Mercredi 31/8, 11h50
Mouvement de résistance en Grande-Bretagne.
Plus de 129 000 Britanniques ont signé la pétition « Don’t Pay UK » qui incite les gens à ne pas régler ses factures d’énergie, alors que les tarifs règlementés du gaz et de l’électricité doivent augmenter de 80% à partir d’octobre dans tout le Royaume-Uni.
Le mouvement Don’t Pay – « Ne payez pas » – affichait plus de 129 000 membres, fin août, engagés à ne plus payer leurs factures d’électricité à partir d’octobre si elles ne sont pas ramenées à un « niveau abordable ».
Le Parisien
Mercredi 31/8, 11h20
La révision des plans sera intéressante.
Mercredi 31/8, 0h40
La Suisse inaugure en septembre prochain sa centrale hydroélectrique (900 MW) de Nant de Drance, à double lac : turbinage et pompage.
[…] le pompage d’eau de la retenue inférieure vers la retenue supérieure consomme, à volume égal d’eau, plus d’énergie qu’il n’en produit. Le rendement de la centrale est d’environ 0,8 (ou 80%). La rentabilité du projet n’est donc possible que si l’électricité est consommée à des périodes où elle coûte au moins 1,25 fois moins cher que lors des phases de turbinage […]
Wikipedia
Située 600 mètres sous terre, entre les lacs de retenue d’Emosson et du Vieux Emosson, sa capacité de stockage est de 20 millions de kWh. Très flexible, elle joue un rôle important dans la stabilisation du réseau électrique européen et la sécurité d’approvisionnement en Suisse.
Nant de Drance
Mercredi 31/8, 0h05
Portraits de 5 résistants russes dans l’Express.
Iouri Chevtchouk est le genre d’opposant qu’un pouvoir dictatorial craint particulièrement. Non seulement il est chanteur, le genre d’homme capable de soulever plus de foules qu’un politicien, mais, en plus, il est l’un des plus grands artistes russes de l’époque. Voilà plus de quarante ans que le fondateur du groupe de rock DDP dénonce, au travers de rythmes populaires, les abus du pouvoir en Russie, et donc plus de vingt qu’il cible Vladimir Poutine en personne.
Elle est la « journaliste à la pancarte », celle qui a osé troubler le bon déroulement du journal télévisé Vremia, diffusé sur la première chaîne de télévision de Russie, Pervi Kanal. C’était au début de la guerre, le 14 mars, mais personne n’a oublié le courage de Marina Ovsiannikova. Ce soir-là, elle se place derrière la présentatrice et montre à la caméra une pancarte écrite à la main sur laquelle on peut lire en russe et en anglais : « Non à la guerre. Arrêtez la guerre. Ne croyez pas à la propagande. Ils vous mentent ici. Les Russes contre la guerre ».
Après son arrestation, en juin 2022, pour « désobéissance à la police », Ilia Iachine a présenté ses titres aux autorités : « Député municipal indépendant, critique du président Poutine et adversaire de la guerre en Ukraine ». Quelques jours plus tard, il se retrouvait accusé de « diffusion de fausses informations sur l’armée russe », et était placé en détention provisoire jusqu’au 12 septembre. Comme son ami Alexeï Navalny, incarcéré depuis février 2021, cet homme de 39 ans, député d’un arrondissement de Moscou depuis 2017, ne se fait aucune illusion quant à son sort, ce qui a le mérite d’accentuer sa détermination.
[…] l’opposition de Oleg Deripaska à la guerre en Ukraine ne s’inscrit pas dans une logique durable de lutte contre le pouvoir autoritaire de Vladimir Poutine. C’est même tout le contraire, puisque cet homme de 54 ans est un proche du président russe, en tant que membre de la famille des oligarques. Pourtant, en bon homo economicus soucieux des affaires, le « Seigneur de l’aluminium », comme il est surnommé, ne peut approuver les desseins guerriers du chef. Quelques jours après l’invasion, le 24 février, il appelait à la paix dans un message sur Telegram. Moins pour des raisons humanistes que pour mettre fin au régime de sanctions qui paralyse l’économie russe, et l’activité de son entreprise, RUSAL, l’une des plus importantes dans le monde de l’aluminium. Fin juin, il précise sa pensée, qualifiant l’invasion « d’erreur colossale ».
Comme Ilia Iachine, il refuse d’obéir à la rhétorique du Kremlin en parlant « d’opération militaire spéciale ». Et, comme lui, il se résout à passer par la case prison. Déjà condamné à trois amendes pour avoir évoqué une « invasion de l’Ukraine », Evgueni Roïzman a persisté, jusqu’à être arrêté, mercredi 24 août, par une dizaine de policiers en tenue de combat. Depuis sa fenêtre, l’opposant a eu le temps de confirmer aux journalistes présents qu’il s’apprêtait à être interpellé pour avoir « discrédité l’armée », décidément le motif juridique préféré du Kremlin.
Mardi 30/8, 23h30
Comme pour les règles budgétaires avec la pandémie et la chose militaire avec l’invasion russe, les principes économiques qui régissent le marché de l’électricité vont aller se faire voir. La pression sociale va bouger l’Europe. Avec un peu de chance, on pourrait voir l’eau et l’énergie sortir des marchés.
Allez, je rêve.
Mardi 30/8, 23h00
M. Gorbatchev restera le président de la catastrophe de Tchernobyl.
Mikhaïl Gorbatchev, le dernier président de l’Union soviétique avant sa dissolution, est décédé à Moscou à l’âge de 91 ans, selon des communiqués officiels.
CNN, traduction automatique
Symboliquement, il disparaît au moment où s’est imposée à Moscou l’exacte antithèse de ce que fut l’ère Gorbatchev. Il mit fin à la guerre en Afghanistan, Vladimir Poutine a lancé celle d’Ukraine. Il œuvra avec l’Occident pour le désarmement multilatéral. Le président russe, devenu paria en Occident, fait fi de tous les accords internationaux. La glasnost permit de faire la lumière sur les crimes du stalinisme, Vladimir Poutine a réhabilité Staline, persécuté l’organisation non gouvernementale Memorial, qui dénonce la répression politique, et réécrit l’histoire. Mikhaïl Gorbatchev avait libéré la parole, Vladimir Poutine poursuit aujourd’hui une implacable répression des intellectuels, des ONG et des journalistes. Le jugement porté sur ce brutal virage réactionnaire, lorsque viendra l’heure du bilan, devrait être sévère.
Le Monde, éditorial du 31 août
Mardi 30/8, 21h45
L’Etat français veut-il continuer dans cette voie ? En a-t-il le temps ?
Faute d’une vision cohérente de la part de son actionnaire majoritaire étatique depuis près de vingt ans, EDF n’aborde pas ce nouveau cycle [l’apétence acteulle pour le nuc] en position de force. Face à l’agilité des nouveaux acteurs, et à l’évolution du besoin des Etats et des entreprises vers des réacteurs plus petits et/ou livrés rapidement et à un coût compétitif, le paquebot EDF donne l’impression d’être trop lourd, trop lent, trop cher.
Faute d’un apport d’argent frais, EDF ne pourra pas se livrer à la course à l’innovation auxquelles s’adonnent des start-up américaines gavées de capitaux publics et privés. Faute d’une réforme ambitieuse lui permettant de retrouver son excellence industrielle, il ne pourra guère que rêver des performances des mastodontes chinois et russes qui construisent plus d’une dizaine de réacteurs par an. Une tâche à laquelle devra s’attacher le futur PDG dès son arrivée. En Pologne, en République tchèque, en Grande-Bretagne ou encore en Inde, le groupe public est encore en lice pour la construction d’une dizaine d’EPR. L’Etat doit s’assurer qu’il ne s’agira pas d’un chant du cygne mais du début de la renaissance.
L’express
Mardi 30/8, 20h15
En Biélorussie, un tribunal vient de juger extrémiste un pays imaginaire… J’aime beaucoup cette vision du Metavers.
Rappelons que le pays fictif de Veishnoria a été inventé par les militaires lors des exercices West-2017. [Il était opposé] aux forces armées biélorusses et russes, essayant d’annexer les territoires de la Biélorussie. Veishnoria, selon l’idée de la doctrine, était localisée dans le nord-ouest de la Biélorussie. Les internautes ont aimé l’idée de Veishnoria, et déjà en août 2017, le pays virtuel était enregistré sur Internet. Le drapeau et les armoiries du pays ont été inventés, des représentations virtuelles sont apparues, des documents de « citoyens » ont été délivrés. Plus de 19 000 personnes sont devenues des « citoyens » de l’État fictif.
Le tribunal de district de Lida a jugé que les produits de médias sociaux de Veishnoria étaient reconnus comme extrémistes. La liste républicaine des matériaux extrémistes comprend [chaîne Youtube, canal et chat Telegram, pages Facebook et VKontakte, compte TikTok.
Reform, traduction automatique
Mardi 30/8, 20h10
Les mauvaises langues disent que c’est déjà le cas chez nous, avec la tune comme cadre directeur. Je ne ferais pas l’échange.
Dans le même temps, Loukachenka a proposé un mécanisme de contrôle des partis [politiques] : ils ne devraient pas s’écarter de la ligne déterminée à l’Assemblée populaire de toute la Biélorussie [une entité qu’il a validé].
Reform, traduction automatique
Mardi 30/8, 10h50
Ecoute Rafael…
Respect des exigences de l’AIEA, de l’ONU et de tous les dirigeants d’Europe et du monde concernant la démilitarisation urgente de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, le retrait de tout le personnel militaire de la Fédération de Russie avec des armes, la libération de la centrale et la l’organisation d’une zone démilitarisée à l’intérieur et autour de la ZNPP et le transfert de notre centrale sous le contrôle total de l’État ukrainien – sont un gage d’élimination de tout risque lié à l’énergie nucléaire.
C’est ce qu’a déclaré président ukrainien Volodymyr Zelenskyi le 30 août 2022 lors d’une réunion avec le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi .
Energoatom, Telegram, 19h02, traduction automatique
Bonne chance Rafael. C’est pas le moment d’avoir des doutes sur le bien-fondé de son engagement professionnel ou de son assurance-vie (Morgane pense qu’il faudrait dire assurance-mort, en vrai).
Mardi 30/8, 19h45
Je ne retrouve pas la liste de l’équipe AIEA. Il n’y avait pas leur nom, en effet, mais leur nationalité et c’était pour indiquer que les Etats-Unis et l’Angleterre n’y figuraient pas, la visite étant réservée aux pays « neutres ».
Mardi 30/8, 19h45
Un de mes commentateurs préférés sur Le Point.
Par Le sanglier de Génolhac le 29/08/2022 à 17:41
Ou la visite des mêmes pour aller « contrôler » l’avancée du programme nucléaire iranien. Quand leur première bombe explosera, on se dira qu’on aurait pu économiser les billets d’avion. Sauf si entretemps Israël décide d’aller vérifier (ou vitrifier, au choix) les installations des turbans.
Le Point, Une équipe de l’AIEA se rend à la centrale nucléaire de Zaporijia, commentaires
Mardi 30/8, 18h30
Ca va m’énervouiller les fissiophiles…
Les pays riverains de la mer Baltique se sont mis d’accord mardi pour y « septupler l’énergie éolienne (…) d’ici à 2030 », a annoncé la première ministre du Danemark, Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague réunissant l’Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
Le Monde
Lors du sommet sur la sécurité énergétique de la mer Baltique, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé vouloir porter l’« objectif 2030 pour les énergies renouvelables à 45 % ». L’Union européenne vise à produire « 60 gigawatts d’énergie à partir d’énergie éolienne offshore d’ici à 2030. Et la région de la mer Baltique peut en fournir un tiers », a-t-elle précisé.
« Pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles russes, nous avons besoin d’énergies renouvelables. Nous avons besoin d’électricité propre, bon marché et produite localement. »
Le Monde
Mardi 30/8, 17h50
Attendre dans la ville de Zaporijia, 50 kilomètres à vol d’oiseau de la centrale.
[…] Une autre qui ne dort pas la nuit, c’est la copine de Vladimir Beba, un jeune employé d’hôtel. « Soirs et nuits, nuit après nuit, les Russes tirent des missiles dans la région, les sirènes retentissent tous les jours ou presque. » Sa copine ne dort pas, elle passe son temps à regarder les informations. « Tout le monde a peur, mais chacun réagit à sa façon. » La menace d’une frappe sur la centrale ? Il fait une grimace. « On suit la situation, mais on ne peut rien faire… »
Le Monde, à Zaporijia, la vie sous la menace nucléaire
Mardi 30/8, 14h15
Il me semblait pourtant que la liste avait été publiée, mais je ne sais plus où.
Mardi 30/8, 13h40
Rappelons que l’iode stable ne protège que de… l’iode radioactif et qu’un nuage d’accident nuc contient une floppée de radioéléments. La prise d’iode stable protège la tyroïde des personnes jeunes.
L’Union européenne fait don de 5,5 millions de comprimés d’iodure de potassium à l’Ukraine pour protéger les personnes contre une exposition potentielle aux radiations, dans le cadre de ce que la Commission européenne a qualifié mardi de « mesure de sécurité préventive ».
CNN, traduction automatique
le Centre européen de coordination de la réaction a rapidement mobilisé 5,5 millions de comprimés d’iodure de potassium via le mécanisme de protection civile de l’UE pour l’Ukraine, dont 5 millions provenant des rescEU et 500 000 depuis l’Autriche. D’une valeur financière totale de plus de 500 000 €, l’essentiel de l’aide sera acheminé à l’Ukraine à partir de la réserve rescEU hébergée par l’Allemagne.
europa.eu, traduction automatique
Mardi 30/8, 13h35
Des trous.
De nouvelles images satellites de Maxar Technologies montrent quatre trous dans le toit d’un bâtiment près de l’endroit où au moins trois véhicules blindés de transport de troupes russes sont entreposés à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.
Les trous dans le toit du bâtiment sont à près de 120 mètres (500 pieds) de l’un des réacteurs nucléaires de la centrale.
CNN, traduction automatique
Mardi 30/8, 13h30
L’équipe de l’AIEA est arrivée à Kyiv.
Une équipe de 14 experts de l’organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies est arrivée à Kyiv avant leur visite prévue à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia occupée par la Russie dans le sud-est de l’Ukraine plus tard cette semaine.
CNN, traduction automatique
Mardi 30/8, 12h40
Le soldat russe et auteur de Zov 56, Pavel Filtiev, a demandé l’asile en France. J’en ai parlé ici le 22 août.
Il a brisé la loi du silence et s’est enfui de Russie : Pavel Filatiev, un militaire qui a combattu deux mois en Ukraine avant de dénoncer l’offensive du Kremlin dans un long récit publié sur Internet, demande l’asile politique en France. Agé de 34 ans, le soldat est arrivé dimanche à Roissy via la Tunisie et a rencontré des agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), lundi.
[…] « Quand j’ai appris que le commandement demandait que je sois condamné à quinze ans de prison pour informations mensongères [contre l’armée russe], j’ai compris que je n’arriverais à rien ici et que mes avocats ne pourraient rien pour moi en Russie », raconte Pavel Filatiev à l’Agence France-Presse (AFP), qui l’a rencontré dans la zone d’attente des demandeurs d’asile à Roissy, lundi.
[…] S’il obtient le statut de réfugié, il dit vouloir agir « pour faire en sorte que cette guerre se termine ». « Je veux que le moins possible de jeunes hommes russes y aillent et soient mêlés à cela, qu’ils sachent ce qui se passe là-bas ».
Le Monde
Mardi 30/8, 10h30
C’est vide.
C’est une étape symbolique et importante dans le processus de démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim. « Un peu plus de deux ans après l’arrêt définitif des réacteurs, notre dernier convoi de combustible usé a été réceptionné par les équipes » du site de recyclage du combustible nucléaire Orano à La Hague, a annoncé sur Twitter la centrale alsacienne.
Le Parisien
Mardi 30/8, 3h05
Ambiance.
« l’esthétique d’une fusée qui arrive »
Mardi 30/8, 1h45
Le monde bouge vraiment.
Le dérèglement climatique en cours va se traduire par l’accroissement du nombre, de l’intensité et de la durée des sécheresses des sols et incidemment par une augmentation des phénomènes de retrait-gonflement des argiles.
Ce risque naturel est lié à la rétractation (en période de sécheresse) et au gonflement (en période de pluie) de terrains argileux, ce qui fait bouger les fondations des bâtiments et fissure les murs, les dallages ou encore les cloisons de nombreux bâtiments et habitations chaque année.
[…] les dégâts des habitations liés à cet aléa concernent déjà un cinquième du territoire. Ils représentent le premier poste d’indemnisation au titre de l’assurance dommage-ouvrage pour les sinistres touchant les maisons individuelles. C’est-à-dire bien plus que les indemnisations liées aux avalanches, feux de forêt, séismes ou mouvements de terrain.
The Conversation, Pourquoi l’un des plus importants risques de catastrophe naturelle est médiatiquement invisible
Mardi 30/8, 1h30
De l’intérêt américain face à l’invasion russe.
En ce qui concerne la guerre de la Russie en Ukraine, les États-Unis ont quatre objectifs politiques – deux grands stratégiques et deux stratégiques de théâtre.
À l’aide de déclarations publiques et de discours de hauts dirigeants américains, les principaux grands objectifs stratégiques de la politique américaine semblent renforcer la sanction de l’ordre international fondé sur des règles contre l’agression. En s’assurant que l’agression illégale et injustifiée du président russe Vladimir Poutine ne paie pas, les États-Unis cherchent à dissuader les autres d’utiliser la force de la même manière. Son deuxième grand objectif stratégique est de ramener l’Amérique à une position de leadership mondial de confiance. S’y ajoutent deux objectifs de politique stratégique sur le théâtre : renforcer l’OTAN et aider l’Ukraine à défendre son droit à l’autodétermination.
Ces quatre objectifs politiques sont importants et réalisables, mais sans réussir dans les deux objectifs stratégiques du théâtre, il est peu probable que les États-Unis atteignent leurs grands objectifs stratégiques.
ISW, traduction automatique
Mardi 30/8, 1h20
A nouveau quelques points de feu à l’est de Tchernobyl. Le gestionnaire de la zone n’en parle pas. Petit vent d’ouest.
Lundi 29/8, 21h55
La droite suisse ne comprend pas pourquoi.
« De l’électricité pour tous en tout temps. Stop au black-out » : tel est le titre d’une initiative lancée par un comité formé d’élus de droite et de représentants de l’économie, révèlent Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Le texte veut inscrire dans la constitution que «toute forme de production d’électricité respectueuse du climat est autorisée». La collecte de signatures doit commencer la semaine prochaine.
La construction de nouvelles centrales atomiques est interdite en Suisse depuis 2017 après une votation populaire.
Le Temps
Lundi 29/8, 21h10
La propagande ukrainienne est formidable.
Lundi 29/8, 19h15
Des photos circulent d’une atteinte au toit d’un stockage de combustible à Zaporijia. L’info est fournie par les Russes.
Lundi 29/8, 19h10
« Les forces armées ukrainiennes ont lancé leur offensive dans plusieurs zones dans le Sud. Nous demandons aux résidents de Kherson de suivre les consignes de sécurité : rester près des abris et loin des positions russes », a écrit le chef de l’administration régionale, Yaroslav Yanuchevytch, sur Telegram
Le Monde
Il faut rester prudent sur les annonces de succès UKR (surtout venant de sources RUS). Cela peut permettre d’amplifier les renversements de situation ou de les créer artificiellement afin de faire croire à l’échec de la contre-offensive.
Cédric Mas, Twitter
Le colonel Goya attend de voir et renvoie à son analyse du front de Kherson de juillet.
Lundi 29/8, 17h00
Les fils d’infos signalent une recrudescence d’actions ukrainiennes contre les Russes à Kherson. Chacun espère le début de la contre-offensive attendue.
« Aujourd’hui, il y a eu de puissantes attaques d’artillerie sur les positions ennemies (…) sur l’ensemble du territoire de la région occupée de Kherson. C’est l’annonce de ce que nous attendions depuis le printemps : c’est le début de la fin de l’occupation de la région de Kherson », a annoncé à la télévision ukrainienne Sergey Khlan, député local et conseiller du gouverneur régional.
Le Monde
Lundi 29/8, 13h30
Il y a des innondations monstres au Pakistan (les glaciers fondent…) et, évidemment, je me dis que l’énorme quantité d’énergie, d’argent et de solidarité mobilisés pour contrer l’invasion russe en Ukraine devraient servir ailleurs, à lutter contre les fléaux involontaires. On peut toujours discuter du caractère « involontaire » du changement climatique, mais enfin, la différence est claire entre un torrent de boue et l’opé de Poutine.
Non ?
Lundi 29/8, 10h35
C’est l’Asie qui arrêtera Poutine. C’est ce que je crois.
Olga, par téléphone
Lors de la rencontre bilatérale entre le président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev et le président de la République du Kazakhstan Kasim-Jomart Tokayev, chacun des dirigeants a communiqué dans sa propre langue, excluant complètement la possibilité de communiquer dans la langue du pays agresseur .
Unian, traduction automatique
Lundi 29/8, 10h25
Une sorte de GIGN semble en route. Nom de code : ISAMZ. Musique ad hoc.
Le jour est venu, la Mission de soutien et d'assistance de Zaporizhzhya (ISAMZ) est désormais en route. Nous devons protéger la sûreté et la sécurité de la plus grande installation nucléaire d'#Ukraine et d'Europe. Fier de mener cette mission qui sera au ZNPP plus tard cette semaine.
Lundi 29/8, 0h40
L’américain NuScale Power et l’estonien Fermi Energia ont signé un protocole d’accord, qui comprend une évaluation du déploiement d’une centrale à petits réacteurs modulaires en Estonie d’ici 2031.
Les entreprises ont commencé à coopérer en 2019, lorsque les Estoniens ont choisi la technologie NuScale pour une étude de faisabilité de petits réacteurs modulaires (SMR) dans le pays pour fournir de l’électricité et atteindre les objectifs climatiques après 2030.
L’Estonie produit actuellement la majorité de son électricité à partir d’huile de schiste, mais au début de 2021, le gouvernement a annoncé son intention d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et de mettre fin à la production d’huile de schiste en 2035.
Energoatom, Telegram, 17h31, traduction automatique
Lundi 29/8, 0h15
Pacha patrouille à la frontière hongroise. Il pleut.
J’achète des pelles et j’ai donné de l’argent à un ingénieur d’Irpin qui fabrique des détecteurs de mines. C’est le geste qui me fait du bien. Pas de culpabilité. J’oscille entre l’amour de ma famille, le manque, et la peur animale. Je paye les impôts, j’achète des pelles.
Oui, les gosses collectent pour l’armée : ils chantent, jouent aux échecs, vendent leurs jouets. Et tu as vu ce vieux monsieur qui a vendu son appartement et donné les 35 000 $ de la vente à l’armée ?
Olga, par téléphone
Dimanche 28/8, 21h25
Kyiv a dû craindre des fumées contaminées.
Le smog a entouré la région de Kyiv, et les habitants de la capitale et des régions voisines se plaignent de l’odeur de brûlé. Cependant, cela n’est pas lié aux foyers d’inflammation dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, qui ont été enregistrés dans les zones frontalières le 24 août 2022 par les satellites FIRMS de la NASA. À l’heure actuelle, du brouillard est observé dans la région de Kyiv – un phénomène atmosphérique qui consiste en la détérioration de la plage de visibilité météorologique dans la couche inférieure de l’atmosphère en raison de particules élevées de poussière, de fumée et de feu.
Au 28 août 2022, il y avait 3 sources d’inflammation dans la zone d’exclusion sur 4. Il n’y a pas de combustion à ciel ouvert, seulement des combustions lentes et de la fumée dans les forêts de Denisovets, Parishiv et Kotovsk.
DAZV, traduction automatique
Dimanche 28/8, 21h15
Toutes les mesures de radioactivité sur le site du ZNPP se situaient dans la plage normale, et il n’y avait aucune indication de fuite d’hydrogène, a déclaré le directeur général Grossi, citant des informations en provenance d’Ukraine.
AIEA, point du 28 août, traduction automatique
Dimanche 28/8, 17h20
L’article explique comment les services russes ont géré leurs plantages du début de l’invasion et comment ils s’occupent aujourd’hui.
La raison d’avoir ces camps de filtrage n’est pas seulement de traiter les gens et d’identifier les espions ukrainiens potentiels, mais aussi une utilisation contraire. Le FSB a toujours approché l’utilisation des camps de filtration comme un moyen de recruter des gens. Ce [sont] d’énormes installations où vous traitez beaucoup de civils [et] c’est l’occasion d’approcher et d’exercer une pression physique ou psychologique sur eux et de recruter un grand nombre de nouveaux contacts.
RadioFreeEurope, traduction automatique
Comment les agences de renseignement russes se sont adaptées après six mois de guerre, interview de Andrei Soldatov, un journaliste d'investigation qui a fait des reportages sur les services de renseignement russes pendant des décennies et est maintenant membre du Londres avec le Centre for European Policy Analysis (CEPA)
Des personnes évacuées attendent de monter dans un bus quittant la ville de Mariupol en avril. Les données recueillies dans les centres de filtrage situés dans les parties de l'Ukraine contrôlées par la Russie, comme Mariupol, pourraient être précieuses à l'heure où le Kremlin envisage d'organiser des référendums dans les régions occupées sur l'adhésion à la Russie. (traduction Deepl)
Dimanche 28/8, 16h45
En résumé.
Le plus grand pays du monde, avec une pénurie de jeunes, sacrifie des jeunes pour essayer de s’emparer de plus de terres.
Matt Campbell, Twitter, traduction automatique
Dimanche 28/8, 16h20
Carnet de visite.
Dans une rue de Kyiv, j’assiste à la scène suivante : un garçon à genoux devant une fille pour lui rattacher sa sandale. Quelque part, à deux pas d’ici, plusieurs milliers d’orques sont en route pour venir leur faire la peau, mais les garçons de Kyiv s’agenouillent devant les filles pour boucler leurs sandales. C’est comme ça, rien à faire ! Vite fait, en douce, je veux faire la photo. La fille me voit, je me dis qu’elle va se mettre en colère, mais pas du tout ! Elle me décoche un sourire et arrange ses cheveux.
Le Grand Continent, Jānis Joņevs
Jānis Joņevs (1980) occupe une place centrale sur la scène littéraire lettone. Le texte « Deviens un tueur, reste humain ! » est le compte-rendu d’un voyage en Ukraine effectué au mois de juin 2022. Bénévole depuis le mois de mars 2022 dans une association lettone qui collecte des biens de première nécessité et des équipements paramilitaires pour la résistance ukrainienne, Jānis Joņevs s’est joint à un convoi de livraison parti de Riga.
Dimanche 28/8, 3h40
Puissance, précision.
Philips P. OBrien recompte, dans l’histoire militaire, les armes qui ont changé la donne. L’arc long anglais de la Guerre de 100 cent en fait partie.
Au total, chaque archer d’une armée anglaise au XVe siècle recevait un arc, entre deux et cinq cordes d’arc et deux faisceaux de flèches pour chaque campagne. Chaque gerbe contenait vingt-quatre flèches attachées avec une corde de chanvre, que les archers réutilisaient pour attacher les flèches autour de leur taille pour le combat.
[…] Nous pensons maintenant [que ces arcs] variaient en poids de tirage entre 65 et 160 livres, avec une moyenne d’environ 110 livres, le double de ce que nous pensions il y a une génération.
[…] Ainsi, toutes les statistiques sur le nombre de flèches qu’un archer peut tirer en une minute sont mises en perspective en réalisant qu’une telle tempête de flèches ne pouvait durer que trois minutes, puis les flèches avaient disparu.
[…] Ainsi, la vision s’éloigne de l’assombrissement du ciel avec des flèches comme celles des Perses aux Thermopyles vers un plus petit nombre de flèches ciblées avec précision tirées à partir d’arcs très puissants par des archers professionnels hautement qualifiés et expérimentés.
Royal Armouries, traduction automatique, cité par Philips P. Obrien, Twitter
Dimanche 28/8, 3h25
C’est dimanche aussi dans l’espace.
Un peu de lecture décalée. Le colonel Goya réfléchit (dans un texte de 2020) au problème de se préparer à la guerre quand l’adversaire est d’origine extra-terrestre.
En résumé, se préparer à une invasion extra-terrestre n’est pas très différent de se préparer à une catastrophe naturelle majeure, comme l’arrivée d’un astéroïde géant ou l’explosion d’un super-volcan, ou à une guerre nucléaire généralisée. Encore faut-il le faire, ce qui suppose des efforts d’autant plus difficiles que la menace est invisible et peu probable.
Nous nous retrouvons sensiblement dans la position de l’Empire aztèque face à la perspective de l’arrivée d’étrangers puissants et dangereux depuis l’autre bout du monde, hypothèse jugée farfelue jusqu’en 1519.
La voie de l’épée, Michel Goya, novembre 2020
Fort à parier qu’on trouverait quand même un mouvement pro-Aliens de patriotes en carton, admirateurs du régime politique des ET, hostiles aux Américains qui auraient décidé de les combattre et qui crieraient à la fausse menace.
Michel Goya, Twitter
Dimanche 28/8, 1h50
Je lis que la Tchéquie a voté pour l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN.
24 signataires sur les 30 requis. Pour la Turquie, qui doit être le seul à négocier ouvertement, j’ai lu que la Suède et la Finlande avaient redit leur engagement à collaborer avec le gouvernement Ergogan.
Dimanche 28/8, 1H35
Samedi 27/8, 23h10
Bavovnyatko is a ghost animal. Fluffy and restless. At night, Bavovnyatko quietly comes to the occupiers’ bases, depots, airfields, oil refineries and other places full of flammable items and starts playing with fire there. - Defense of Ukraine, Twitter Bavovnyatko est un animal fantôme. Duveteux et agité. La nuit, Bavovnyatko vient tranquillement dans les bases, dépôts, aérodromes, raffineries de pétrole et autres lieux remplis d'objets inflammables des occupants et commence à jouer avec le feu. (traduction Deepl)
Un commentaire dit : « les gestionnaires ukrainiens de réseaux sociaux sont à un autre niveau ».
Samedi 27/8, 17h00
Où l’on discute de dispersion radioactive.
« L’Ukraine, qui dispose d’un plan national de réponse et de plans locaux pour les zones situées autour des centrales, est préparée à mettre en place des actions dans un rayon de cinquante kilomètres autour des installations », explique Philippe Dubiau, directeur délégué à la crise auprès du directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). La guerre menée par la Russie pourrait toutefois compliquer grandement la mise en œuvre de ces dispositifs : comment se mettre à l’abri dans des maisons détruites ou appeler des gens à se déplacer dans une zone de combat ?
[…] En France, selon les calculs réalisés par l’IRSN, l’arrivée de rejets radioactifs importants est peu probable. « Dans le pire des scénarios, où toute la radioactivité d’un réacteur de la centrale la plus à l’ouest de l’Ukraine est rejetée à l’extérieur, nous avons trouvé, sur mille séquences météorologiques étudiées issues des dix dernières années, un cas où une partie du territoire français pourrait potentiellement être concernée par des niveaux de radioactivité qui justifieraient une prise de comprimés d’iode », détaille Philippe Dubiau. Si l’Hexagone devait être touché, ce serait au plus tôt quarante-huit heures après le début des rejets. Des restrictions de consommation de produits alimentaires pourraient également être mises en place par les autorités.
Le Monde, En cas d’accident nucléaire à la centrale de Zaporijia, la guerre compliquera la protection des populations
Samedi 27/8, 15h55
Semi-aride. Je le découvre aussi.
« Les entreprises découvrent que l’Hexagone évolue vers un climat semi-aride », constate Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique et auteur de Guerre et eau (Robert Laffont, 2021, 180 pages, 18 euros). « Dans vingt ans, il y aura de 10 % à 20 % de moins d’eau en surface ou dans les nappes. Comme on réduit l’empreinte carbone, il faut réduire l’empreinte hydrique. »
La France, où l’eau est mieux gérée que dans de nombreux pays, n’est pas à l’abri de pénuries pour son industrie. En 2019, les Assises de l’eau, organisées par le gouvernement, ont fixé pour objectif de réduire le prélèvement global d’eau de 10 % en cinq ans et de 25 % en quinze ans, et de mieux la partager. « Il faudra plus de technologie, digitaliser davantage les réseaux, les interconnecter, créer des stations de secours, promouvoir la recharge artificielle des nappes et réutiliser plus des eaux usées », prévient Franck Galland.
Le Monde, L’industrie française confrontée au risque de stress hydrique
Samedi 27/8, 14h25
Disparition des points chauds à l’est de Tchernobyl.
Samedi 27/8, 14h15
Rolls-Royce a signé un accord exclusif avec le développeur néerlandais d’énergie nucléaire ULC-Energy BV pour coopérer au déploiement de ses petites centrales électriques à réacteur modulaire (SMR) aux Pays-Bas.
Energoatom, Telegram, 13h02, traduction automatique
Le Rolls-Royce SMR est une conception de 470 MWe basée sur un petit réacteur à eau sous pression. Il fournira une production de charge de base constante pendant au moins 60 ans. 90% du SMR – environ 16 mètres sur 4 mètres – sera construit dans des conditions d’usine, limitant l’activité sur site principalement à l’assemblage de modules préfabriqués et prétestés,
World Nuclear News, traduction automatique
Pour mémoire, le réacteur EPR de Flammanville a une capacité de 1650 MWe
Samedi 27/8, 14h10
Distribution préventive d’iode stable dans le secteur de Zaporijia.
Les autorités de la région de Zaporijia ont commencé vendredi à distribuer des comprimés d’iode aux résidents qui vivent à proximité de la centrale nucléaire, en cas de fuite radioactive. L’un des membres du conseil régional a précisé que cette décision avait été prise conformément aux recommandations du ministère de la santé ukrainien, selon lesquelles les personnes vivant dans un rayon de cinquante kilomètres d’une possible source de rayonnement devaient préventivement recevoir de l’iode.
Le message invite cependant les habitants à ne pas « céder à la panique ». Il rappelle cependant qu’aucun rayonnement n’a pour l’heure été détecté à Zaporijia et que les comprimés ne doivent être pris qu’en cas d’alerte émise par les autorités.
Le Monde
Samedi 27/8, 2h30
Un risque chasse l’autre.
Le gouvernement japonais compte donner un sérieux coup d’accélérateur à la relance du nucléaire, un secteur fragilisé et controversé dans le pays depuis la catastrophe de Fukushima en 2011 mais qui revient en grâce face aux fortes tensions énergétiques mondiales.
Le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé mercredi qu’une réflexion allait être lancée sur la construction éventuelle de « réacteurs nucléaires de nouvelle génération, dotés de nouveaux mécanismes de sécurité », ce qui serait un tournant majeur pour le Japon.
« L’invasion russe de l’Ukraine a largement transformé le paysage énergétique mondial », a justifié M. Kishida devant la presse, et par conséquent « le Japon doit tenir compte de potentiels scénarios de crise dans le futur ». Il a aussi appelé à « maximiser » l’utilisation des réacteurs nucléaires existants ayant obtenu des autorisations réglementaires pour redémarrer depuis la catastrophe de Fukushima. […]
Connaissance des énergies
Vendredi 26/8, 23h25
Une annonce de visite à Zaporijia.
Les inspecteurs de l’agence atomique des Nations unies sont sur le point d’effectuer une visite d’urgence à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia occupée par la Russie au début de la semaine prochaine, après une percée dans les négociations sur l’accès , ont déclaré des personnes impliquées dans les pourparlers.
The Wall Street Journal, traduction automatique
Vendredi 26/8, 20h30
Comment dire ?
Le gouvernement hongrois a annoncé vendredi le début d’un chantier de construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires, en collaboration avec le conglomérat russe Rosatom.
Ce projet controversé illustre les liens noués au fil des ans par le premier ministre nationaliste, Viktor Orban, avec le président russe, Vladmir Poutine. La guerre en Ukraine n’a pas infléchi la position de la Hongrie sur le dossier, à rebours de la volonté de ses partenaires de l’Union européenne (UE) de s’affranchir de Moscou. Début mai, Rosatom avait ainsi perdu un important contrat en Finlande.
Le Monde
Vendredi 26/8, 18h50
Allez, c’était l’heure biélorusse. Cette dernière brève vaut son pesant de chamallow frit dans la vinasse.
Le peuple ukrainien est un peuple bon, c’est pourquoi Alexandre Loukachenko a décidé de le féliciter à l’occasion du jour de l’indépendance, selon son service de presse.
« Personnellement, j’ai développé une attitude très bonne et aimable envers les Ukrainiens. Qu’ils soient occidentaux (comme on les appelle), il n’y a rien de mal à cela. Ce ne sont pas des nazis », a déclaré M. Lukashenko.
Selon lui, « les nazis sont ceux d’en haut, à commencer par ceux qui reniflent, boivent et jacassent ensuite sur les écrans de télévision.
« Et [les Ukrainiens] sont des gens bien. Ils sont notre peuple. J’ai donc jugé nécessaire, comme toujours, de féliciter le peuple ukrainien », a-t-il expliqué.
M. Loukachenko a également rappelé qu’il avait des racines ukrainiennes.
« Les racines de mes arrière-arrière-grands-pères sont enterrées quelque part entre Chernihiv et Kiev. Le nom de famille parle de lui-même. Dieu merci, je l’ai gardé. Quant à l’État, ce sont nos voisins. Ils ne sont pas choisis [par le bulletin de vote ?], je l’ai souvent dit. Ils viennent de Dieu. Et comme ils nous sont donnés par Dieu, nous devons les traiter en conséquence. La troisième chose est notre peuple, ce sont des Slaves. Nous avons tous la même racine. J’ai toujours admiré l’Ukraine », a-t-il déclaré.
Zerkalo, traduction Deepl
Vendredi 26/8, 18h30
Attention à la pirouette : sous Loukachenko, la censure s’appelle « commission républicaine sur l’extrémisme » et les livres de Svetlana Alexievitch y seraient à l’étude.
Un journaliste téléphone à une connaissance du ministère de la Culture.
– C’est-à-dire qu’il n’y avait pas d’ordre de les saisir?
Non, il n’y a pas eu d’ordre. Les livres d’Aleksievich sont à la commission républicaine. Nous attendons la conclusion.
– À quoi penses-tu?
— Il existe une commission républicaine sur l’extrémisme. Les livres d’Aleksievich y ont été envoyés. Le ministère de la Culture a reçu un appel, et nous les avons remis à la commission extrémiste, ils ont agi conformément à la loi. Tant que la commission n’aura pas rendu son avis, nous ne ferons rien… Il n’y a pas eu d’ordre du ministère de la Culture pour qu’Aleksievich se retire des fonds.
– Mais elle est lauréate du prix Nobel, comment ses livres peuvent-ils être considérés comme extrémistes ?
– Eh bien, il y a une commission spéciale, il y a une loi sur l’extrémisme. Comme le décide la commission, cela ne relève pas de la compétence du ministère de la Culture. Il y a des décisions positives, il y en a des négatives.
Zerkalo, traduction automatique
Le Belarus est un pays charmant. Grâce à son président, une certaine idée du bien commun, qui, croyait-on, s’était mangé le coin du siècle dernier, s’épanuit dans une pureté de ton qui évoque la botanique sous cloche.
Vendredi 26/8, 17h50
Vendredi 26/8, 17h45
Difficile d’imaginer l’état d’esprit du personnel ukrainien de Zaporijia, sous pression militaire russe depuis des mois.
tchat sur la situation à Zaporijia
Vendredi 26/8, 17h35
Etat des feux en zone contaminée de Tchernobyl. Un nouveau secteur de foyers est apparu, 25 kilomètres au nord-est de Krasiatichi, par vent d’est. Pas de capteur dosimétrique dans ce coin.
Vendredi 26/8, 17h05
On ne sait toujours pas.
Question : Bonjour, toute la communauté internationale semble d’accord pour « neutraliser » le site de la centrale. Même les russes, si on en croit les discussions Macron – Poutine, semblent d’accord. Qu’est-ce qui bloque encore la mise en application de cette résolution ?
Réponse : Je n’ai pas entendu la Chine demander à la Russie de retirer son armée de la centrale nucléaire. Il n’est pas impossible qu’elle fasse pression en coulisse, car un incident grave aurait un impact sur l’ensemble de l’industrie nucléaire, sur l’industrie chinoise également. Sinon, oui, les Occidentaux font tous cette demande à la Russie, mais Moscou n’est pas prêt à faire un « geste de bonne volonté ». Après l’appel téléphonique entre Macron et Poutine, l’Elysée a parlé d’accord portant sur le passage de la délégation de l’AIEA via le territoire ukrainien. Mais, côté russe, cela n’a pas été confirmé. Il n’y a donc pas d’accord du tout, et surtout pas sur un retrait des troupes russes du site de la centrale.
Le Monde, Emmanuel Grynszpan, tchat sur la situation à Zaporijia
Vendredi 26/8, 15h20
Fois 10.
Dans une semaine folle pour les cours de l’énergie en Europe, les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont battu des records, vendredi 26 août, à respectivement 850 euros et plus de 1 000 euros le mégawattheure (MWh).
Il y a un an, les prix étaient, pour ces deux pays, d’environ 85 euros le mégawattheure. Plusieurs causes sont à l’origine de la forte augmentation des cours, à commencer par le tarissement des flux de gaz russe vers l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine (nombre de centrales thermiques utilisent du gaz pour générer de l’électricité) et l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires français d’EDF.
Le Monde
J’avais cru comprendre que le caractère centralisé de la production d’électricité française était lié à la dimension régalienne de l’énergie nuc. Dans le système libéral, ce principe régalien semble dépassé.
Vendredi 26/8, 14h10
La centrale nucléaire de Zaporizhzhia est connectée au réseau et produit de l’électricité pour les besoins de l’Ukraine Aujourd’hui, 26 août 2022, à 14 h 04, l’une des unités de puissance du ZNPP qui a été arrêtée hier a été connectée au réseau électrique et la capacité est en cours d’ajout. Il n’y a pas de commentaires sur le fonctionnement des équipements et des systèmes de sécurité.
Energoatom, Facebook, traduction automatique
Vendredi 26/8, 14h05
La centrale nuc de Chinon est à 100 kilomètres en amont.
Vendredi 26/8, 26/8, 12h50
Ressource techno.
Le Niger a décidé de provoquer des pluies à l’aide de produits chimiques face à la sécheresse qui a engendré cette année une sévère crise alimentaire dans ce pays aride, a appris, jeudi 25 août, l’AFP auprès des services de la météorologie du pays. Cette technologie de « pluies provoquées » consiste, à l’aide d’un avion, à introduire dans les nuages des produits chimiques, notamment un mélange d’argent, de sodium et d’acétone.
Le Monde
Vendredi 26/8, 12h45
Méthode pour appliquer ce voeu pieu ?
Emmanuel Macron a appelé vendredi à ce que le « nucléaire civil » ne soit pas « un instrument de guerre », après les bombardements qui ont endommagé la gigantesque centrale nucléaire de Zaporijia.
« La guerre en aucun cas ne doit porter atteinte à la sûreté nucléaire du pays, de la sous-région et de nous tous. Le nucléaire civil doit être totalement protégé », a insisté le président français lors de déclarations à la presse en marge d’un déplacement à Alger.
Le Monde
Vendredi 26/8, 10h30
Est-il possible, justement, de stabiliser la situation tant que les Russes contrôlent la centrale ?
Je n’ai pas de rôle de médiateur attitré entre la Russie et l’Ukraine, mon mandat est limité. Ma mission est d’ordre technique. Elle a pour objet d’éviter un accident nucléaire. Je veux croire que notre présence sur place aura uneffet sinon dissuasif, du moins réel. Nous serons en mesure de dire concrètement ce qui se passe, de faire des recommandations qui seront diffusées de manière officielle et impartiale. Dans une guerre, les récits, évidemment, peuvent être contradictoires. Mais notre institution internationale, de par sa neutralité, doit être en mesure de dresser le tableau le plus objectif possible.
[…] L’AIEA avait-elle prévu qu’une telle situation puisse un jour se produire ?
La sûreté nucléaire a fait énormément de progrès depuis les accidents de Tchernobyl [en 1986, en Ukraine soviétique] et de Fukushima, les réacteurs sont désormais robustes. Mais, au milieu d’une guerre, la sûreté n’est jamais absolue. Nous avions envisagé des accidents nucléaires, mais pas le fait qu’une grande centrale nucléaire se retrouve au milieu d’une grande confrontation de type conventionnel. Au-delà de l’AIEA, en tant que citoyens, nous imaginions tous éventuellement des conflits, des cyberguerres, des tirs de missiles… Mais des chars, des mouvements de troupes, des tranchées, à l’instar de ce qui s’est passé pendant la seconde, voire la première guerre mondiale ? Jamais.
Le Monde, interview de M. Grossi, directeur de l’AIEA
Vendredi 26/8, 10h25
Bien que très riche, la Suisse craint de manquer d’électricité cet hiver si les réacteurs nucléaires français à l’arrêt le restent et si Berlin, en raison de la guerre en Ukraine, réduit ses exportations d’électricité produite au gaz.
En été, la Suisse, château d’eau de l’Europe grâce à ses centaines de centrales hydrauliques, exporte de l’électricité, mais en hiver c’est l’inverse.
Le Monde
Vendredi 26/8, 2h20
C’est vraiment rapide.
La Chine subit actuellement la vague de chaleur la plus longue et la plus chaude jamais enregistrée depuis 1961 — l’année à partir de laquelle le pays a commencé à tenir des registres météorologiques. La situation est telle qu’elle menace aujourd’hui l’agriculture, l’industrie et l’approvisionnement en eau dans tout le pays. Elle pourrait également avoir un impact beaucoup plus large, en perturbant l’ensemble des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial.
Cela fait maintenant 70 jours consécutifs qu’une vaste partie de la Chine doit supporter une chaleur et une sécheresse extrêmes. Le 18 août, la température à Chongqing, une municipalité de plus de 32 millions d’habitants située au sud-ouest du pays, a atteint les 45 °C — c’est la température la plus élevée jamais enregistrée en Chine, en dehors du désert du Xinjiang. Le 20 août, dans cette même ville, la température n’est jamais descendue en dessous de 34,9 °C. C’est la température minimale la plus élevée jamais enregistrée dans le pays en cette période de l’année.
[…] Non seulement il fait très chaud, mais il ne pleut pas. Plusieurs usines ont déjà été contraintes de cesser leurs activités et les grandes villes ont été obligées d’éteindre leurs lumières en raison des pénuries d’électricité — plus des trois quarts de l’électricité de la province du Sichuan sont habituellement fournis par les barrages hydroélectriques. En raison de la demande accrue générée par les appareils de climatisation dans les bureaux et les foyers, le réseau électrique est sous pression. Le manque d’eau va nécessairement freiner les ambitions de Pékin en matière de transition énergétique, en faveur des producteurs d’électricité au charbon.
Trust my science, La Chine enregistre le pire épisode de chaleur et de sécheresse au monde
Vendredi 26/8, 2h15
Là-haut non plus.
Le nouveau chef de l’agence spatiale russe (Roscosmos) a annoncé mardi que Moscou abandonnera la Station spatiale internationale dans environ deux ans lorsqu’elle aura rempli ses obligations, mettant ainsi fin à une collaboration de 23 ans avec des partenaires américains, européens et autres.
[…] Malgré les tensions, la NASA et Roscosmos ont conclu un accord permettant aux cosmonautes russes et aux astronautes américains de continuer à travailler ensemble sur la station spatiale, après des décennies de coopération qui ont débuté avec le lancement de la première section de l’ISS en novembre 1998. Les cosmonautes devraient être à bord avec les astronautes cet automne lorsque SpaceX livrera un nouvel équipage.
Dans des plans publiés plus tôt cette année, la NASA a qualifié l’avenir de la station spatiale de non viable à long terme et a déclaré que l’agence ferait s’écraser l’avant-poste spatial en orbite dans l’océan Pacifique en 2031.
Gurumeditation
Vendredi 26/8, 1h05
Livraison de micro-drones militaires l’Ukraine.
18 grammes, deux caméras, 2 kilomètres de portée, 25 minutes d’autonomie, silencieux.
mil.in.ua
Vendredi 26/8, 0h50
Le vent a tourné et s’en vient vers les amis.
Vendredi 26/8, 0h35
On aime la profondeur de l’âme russe. Ou pas.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré le 24 août que les forces russes ralentissaient le rythme global de leurs opérations offensives en Ukraine, tout en réaffirmant que les objectifs de la Russie dans la guerre n’avaient pas changé.
Lors d’une réunion avec les ministres de la Défense des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), Choïgou a déclaré que les troupes russes ralentiraient le rythme des opérations offensives en Ukraine dans un effort conscient pour minimiser les pertes civiles.
ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 24 août, traduction automatique
Depuis que les forces russes ont repris leurs opérations offensives après une pause le 16 juillet, elles ont gagné environ 450,84 km2 (environ 174 miles carrés) de nouveau territoire, soit une superficie équivalente à celle d’Andorre. Les forces russes ont perdu environ 45 000 km2 de territoire depuis le 21 mars (date estimée de la plus profonde avancée des forces russes en Ukraine), soit une superficie plus grande que le Danemark.
ISW, Évaluation de la campagne offensive russe, 24 août, traduction Deepl
Vendredi 26/8, 0h30
Maintenir une alimentation électrique à Zaporijia.
Bien que l’alimentation externe de la centrale ne soit pas pour l’heure interrompue, cette situation est potentiellement grave et il convient de suivre avec attention l’évolution de la situation. En effet, en cas de perte totale de l’alimentation externe, les marges de sécurité pour garantir le refroidissement de la centrale s’amenuisent grandement. Rappelons que la catastrophe de Fukushima en 2011 a été induite par une perte des capacités de refroidissement.
Criirad, note d’information du 25 août 2022 à 18h45
Il faut du jus pour contenir les effets de la fission, dont on tire le jus.
Sublime faiblesse.
Vendredi 26/8, 0h25
Il y avait le nucléaire militaire, les bombes nuc, il y avait le nucléaire civil, les chaufferies, il y a maintenant le nucléaire civil militarisé. C’est une nouveauté, les amis, on réfléchit, on réfléchit…
« Les Ukrainiens doivent savoir que nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter un scénario catastrophe. Mais cela ne dépend pas que de nous », a-t-il fait valoir. M. Zelensky a estimé que « la réaction de l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique] devrait être beaucoup plus rapide qu’elle ne l’est ».
Le Monde
Jeudi 25/8, 23h55
Eclat du dark tourism.
« La première chose que les Russes ont faite lorsqu’ils ont passé le point de contrôle de Tchernobyl a été d’enlever le drapeau ukrainien et d’éteindre toutes les caméras », a déclaré Aslamova.
Mais ils ont raté la petite caméra du stand, qui n’arrêtait pas de tourner. Les voyagistes ont donc commencé à compter le nombre et le type de véhicules militaires. Cent. Cinq cents. Cela a continué. Yemelianenko a déclaré avoir transmis cette information à des contacts de l’agence militaire et de renseignement ukrainienne. Les guides touristiques basés à Kyiv ont également contacté le réseau d’employés de l’entreprise dans les villages autour de Tchernobyl qui passaient sous l’occupation russe.
En une journée, Chernobyl Tour s’était transformé en une sorte de réseau ukrainien d’informateurs traquant les mouvements des troupes russes. Ses employés faisaient partie de quelque chose qui est devenu la clé de la résilience de l’Ukraine : la volonté des gens ordinaires de prendre en main la défense de leur nation.
The Washington Post, traduction automatique
This footage is from the battery-operated camera placed by Chernobyl Tour to monitor their booth outside the shuttered nuclear power plant. (Video: Courtesy of Chernobyl Tour)
Et peut-être une clef dans l’affaire des tranchées radioactives.
Yemelianenko, qui a également rejoint les Forces de défense territoriales ukrainiennes, a lancé ce qu’il a appelé une « opération spéciale d’information ». Il a tenté d’effrayer les Russes pour qu’ils quittent Tchernobyl en disant aux médias que des soldats dormant dans des tranchées ou pillant des objets dans des villages de la région étaient exposés à des niveaux de radiation dangereux.
« Pour être honnête, c’était une énorme exagération », a déclaré Yemelianenko. « Le but était de faire en sorte que les Russes s’inquiètent… qu’ils allaient tous mourir. »
The Washington Post, traduction automatique
Jeudi 25/8, 23h45
A Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, quelqu’un a jugé prudent de surveiller le fond de l’air avec un dosimètre connecté. Welcome.
Jeudi 25/8, 23h30
Quitter la Russie ?
Le tout nouveau chef de l’Agence juive, Doron Almog, a déclaré que les Juifs russes étaient dans « un état de détresse », craignant le retour de politiques de l’ère soviétique qui interdisaient l’immigration en Israël dans le contexte des efforts livrés par le gouvernement russe pour fermer les bureaux de l’institution.
[…] Souvenez-vous bien qu’en Russie, il y a 600 000 Juifs », a-t-il commenté (même si, selon les estimations, il y a approximativement 600 000 Russes éligibles à la citoyenneté israélienne – qui exige d’avoir au moins un grand-parent Juif – le nombre de personnes qui pourraient être considérées comme Juives selon les critères de la loi orthodoxe est largement inférieur, entre 150 000 et 200 000 personnes).
« Nous avons un grand centre d’appels à Jérusalem. Il reçoit une tonne d’appels téléphoniques. Les Juifs russes s’inquiètent de tout ce qui arrive depuis le début de la guerre en Ukraine. Nous tentons de les aider d’une manière ou d’une autre », a dit Almog.
Times of Israel
Jeudi 25/8, 22h40
Saut de l’ange libératoire.
Jeudi 25/8, 22h25
Incendies en zone : dosimétrie normale.
Le 25 août, des incendies ont été enregistrés dans les forêts de Denisovets et Parishiv sur la rive gauche de la rivière Pripyat.
Les foyers d’inflammation dans la Paroisse Forestière [?] sont résiduels. Aucun nouveau centre d’intensité significative n’a été enregistré. L’extinction des incendies est compliquée par l’exploitation minière [le minage ?] de nombreuses zones de la zone et la proximité des frontières de la Biélorussie.
Les employés de la DSP « Northern Pushcha » et de la CHREBZ effectuent des surveillances et des patrouilles, d’éventuelles mesures sont prises pour empêcher la propagation du feu, conformément aux exigences des forces armées.
[…] Compte tenu de l’importance radiologique des incendies sur le territoire de la ZV, le fond de rayonnement en 39 points est surveillé à l’aide du système automatisé de surveillance de l’état de rayonnement de l’ASKRS. Selon les données du DSP « Ekocentr », aucune augmentation du niveau des indicateurs de la puissance de dose équivalente (EDP) du rayonnement gamma, et encore moins dépassant les niveaux de contrôle, n’a été constatée aux points de l’ASKRS de la zone d’exclusion.
DAZV, Facebook, traduction automatique ; communiqué illustré par une capture d’écran FIRMS
Jeudi 25/8, 22h15
Intermittence de fait.
Le prix de l’électricité ne cesse de monter depuis plusieurs mois en France, battant des records absolus : il a atteint jeudi 900 euros le mégawattheure, pour livraison l’an prochain, contre moins de 100 euros il y a un an.
Quatre réacteurs nucléaires, affectés par des problèmes de corrosion, verront leur arrêt prolongé de plusieurs semaines cet automne, un retard qui pourrait tendre un peu plus l’approvisionnement électrique du pays et nourrir une flambée des prix déjà inédite.
[…] Entre les opérations de maintenance prévues et les arrêts liés à la corrosion, 32 réacteurs nucléaires étaient jeudi à l’arrêt, sur un total de 56. La découverte, depuis quelques mois, de problèmes de corrosion sous contrainte a entraîné la mise à l’arrêt de 12 réacteurs, les autres étant arrêtés pour des maintenances prévues.
Le Monde
On peut se réjouir qu’un contrainte sécuritaire prime sur l’économie.
Jeudi 25/8, 22h10
Jeu de cons à Zaporijia.
L’Ukraine a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) que la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (ZNPP) du pays a temporairement perdu aujourd’hui la connexion à sa dernière ligne électrique externe de 750 kilovolts (kV) encore opérationnelle.
[…] L’Ukraine a également informé l’AIEA qu’à la suite des coupures de la ligne électrique de 750 kV, les deux réacteurs en fonctionnement du ZNPP ont été déconnectés du réseau électrique et leurs systèmes de protection d’urgence ont été déclenchés, tandis que tous les systèmes de sécurité sont restés opérationnels, a déclaré le directeur général. Les six unités sont restées déconnectées du réseau également après le rétablissement de la ligne électrique, a déclaré l’Ukraine.
AIEA, point du 25 août, traduction automatique
Le Monde, Vue satellite de la centrale nucléaire de Zaporijia et des incendies sur son territoire le 24 août 2022. Selon l’opérateur ukrainien Energoatom, des incendies sur le site de la centrale ont entraîné par deux fois la déconnexion de la dernière ligne de communication reliant le site au réseau électrique. ESA SENTINEL-2 / VIA REUTERS
Jeudi 25/8, 8h45
Moins d’humains.
Au rythme actuel de baisse du taux de fécondité, la population mondiale pourrait être diminuée de moitié à la fin du siècle à un peu plus de 4 milliards d’habitants. Le pic pourrait être atteint au milieu du siècle avant un déclin certain.
[…] C’est du moins la thèse défendue par James Pomeroy, économiste chez HSBC, dans une étude parue le 22 août. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », avance-t-il.
[…] Le recul du nombre d’habitants pourrait-il être inéluctable ? Rien n’est inscrit dans le marbre. Mais ce repli, s’il intervient, constitue une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. C’est l’une des solutions.
Les Echos
Jeudi 25/8, 8h35
Situation des incendies.
Mercredi 24/8, 23h10
Zaporijia, suite.
Les médias russes rapportent que des représentants de leurs forces d’occupation ont arrêté deux employés du ZANP pour coopération présumée avec les forces armées ukrainiennes. Rosgvardiya a également annoncé qu’il y avait 26 « violateurs » de ce type depuis mars.
Les détenus sont accusés d’avoir transmis des informations sur le mouvement et la localisation de matériel militaire russe sur le territoire du ZNPP. Et ce n’est pas une blague.
Les dirigeants militaires et politiques russes n’ont pas honte de dire au monde qu’ils commettent un terrorisme nucléaire et placent du matériel militaire sur le territoire d’une centrale nucléaire en activité.
Energoatom, Telegram, 20h49, traduction automatique
Mercredi 24/8, 22h05
On pourra consulter les commentaires : c’est roboratif et gratuit.
Des gens regrettent que les écologistes (et quelques néologismes) aient empêché la France de rester la fille aînée du nuc. Un sentiment d’abandon perce sous des discours volontiers rationnels.
Pragmatique, quelqu’un suggère de décaler Noël de six mois.
Je suggère, pour ma part, que le Vatican subventionne les dépenses énergétiques afférentes. Pour le coup, ça finirait à la bougie.
Mercredi 24/8, 21h05
Vu chez un fournisseur.
Un nombre limité d'unités a pu être remis en stock mais en raison de la forte demande, il s'est rapidement épuisé. D'autres unités supplémentaires vont être très prochainement disponibles. Maximum deux boites par personne. Péremption octobre 2023.
Mercredi 24/8, 20h55
Je me le lirai plus tard.
Ce son strident et insupportable entraîne à nouveau Alessia et les siens dans leur sinistre présent. Ils quittent précipitamment le restaurant. Quelques minutes plus tard, ils voient un premier missile s’abattre à un kilomètre et demi d’eux :
« Toute cette fumée, ces cris lourds et douloureux, et ce curieux sentiment de se réjouir de survivre à ce missile… Puis, j’ai été rattrapée par ce sentiment glaçant que toute chose est provisoire. Un jour, peut-être, je serai sous l’une de ces bombes. »
The Conversation, Romain Huet, Portraits d’Ukraine, Alessia, bénévole auprès des réfugiés à Dnipro, 32 ans
Mercredi 24/8, 19h15
Petite extension. Vent de sud-est, vers le Belarus.
Mercredi 24/8, 15h35
Extension des points de feu au nord-est de Tchernobyl, selon FIRMS. Vent de sud-est toujours.
Mercredi 24/8, 14h55
Pour rappel.
L’Ukraine s’oppose à ce que la délégation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) passe par la Russie, puis par le territoire occupé par les militaires russes, ce qui donnerait une légitimité à l’invasion. L’Ukraine exige, et non sans raison, que son intégrité territoriale soit respectée par les organisations internationales.
Emmanuel Macron a rapporté, après son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine la semaine dernière, que la Russie acceptait que la délégation passe par l’Ukraine puis traverse la ligne de front. Mais M. Poutine n’a pas clairement confirmé de son côté. La mission peut achopper à cause de détails de ce genre. Traverser la ligne de front implique des risques élevés d’incident militaire. Une civile ukrainienne a été tuée il y a deux jours en traversant la ligne de front au sein d’un convoi.
[…] Dans les centrales soviétiques, les réacteurs sont protégés par des murs en béton armés très épais, pouvant probablement résister à des obus ou roquettes de petits calibres. Mais la centrale est un organisme complexe, où la destruction d’éléments sensibles peut provoquer une chaîne d’incidents débouchant sur une catastrophe. par ailleurs, si le personnel subit des pertes, cela peut aussi conduire à une catastrophe. Enfin, il existe le risque que des projectiles touchent des matières radioactives usées, stockées à proximité des réacteurs en attendant leur retraitement. Ces déchets, qui sont beaucoup moins protégés que le réacteur, peuvent provoquer une contamination massive autour de la centrale s’ils sont libérés dans l’atmosphère par un incendie.
Le Monde, Emmanuel Grynszpan
Mercredi 24/8, 13h10
Extension des points de feu au nord-est de Tchernobyl, selon FIRMS. Vent de sud-est toujours.
Mercredi 24/8, 12h50
6 mois en quelques chiffres.
- 13.212 victimes civiles (recensement provisoire au 15 août)
- 75.000 soldats russes blessés ou tués (évaluation américaine)
- 6,6 millions de réfugiés en Europe (bilan du HCR au 19 août)
- 125.000 kilomètres carrés occupés (environ 20% du territoire ukrainien)
- 84 milliards d’euros d’aides internationales (à peu près la moitié des USA)
- 750 milliards de dollars pour la reconstruction (estimation ukrainienne)
- Le PIB ukrainien amputé de 50 % (prévision de la Banque mondiale)
- L’économie russe en repli de 4 % (agence des statistiques Rosstat)
- 93 milliards d’euros issus des exports de pétrole, gaz et charbon (dont 57% payés par l’Europe)
Les Echos, six mois de conflit résumés en neuf chiffres clés
Mercredi 24/8, 12h00
La fin de l’abondance.
Le chef de l’Etat et l’exécutif ont fait leur rentrée, mercredi 24 août. A cette occasion, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à « l’unité » face à « la grande bascule » qui marque cette reprise avec « la fin de l’abondance », « des évidences » et « de l’insouciance ».
Le Monde
Mercredi 24/8, 11h40
Situation en Angleterre.
Les autorités britanniques veulent inciter, grâce à des rabais, les consommateurs à privilégier les heures creuses pour utiliser des appareils gourmands en énergie comme les lave-linge, pour tenter d’atténuer le risque de coupures d’électricité.
[…] Le Royaume-Uni est très dépendant du gaz comparé à d’autres pays comme la France, où le mix énergétique compte une part majoritaire de nucléaire.
Les tarifs de l’électricité pour les particuliers devraient avoir plus que doublé sur un an en janvier prochain.
La facture d’énergie moyenne par foyer pourrait alors atteindre 6.000 livres par an selon certaines estimations, soit près de 20% du revenu disponible des ménages au Royaume-Uni.
Le monde de l’énergie
Mercredi 24/8, 11h25
La température du nuc par l’un de ses promoteurs.
Mercredi 24/8, 11h05
caricature du chef d’état biélorusse, Loukachenko, en marionette russe
Mercredi 24/8, 0h55
L’Ukraine a informé l’AIEA que les bombardements de samedi (20 août) et dimanche (21 août) ont endommagé les infrastructures du ZNPP, y compris les laboratoires et les installations chimiques, a déclaré le directeur général. En outre, l’Ukraine a déclaré que les bombardements de lundi 22 août avaient endommagé les transformateurs de la centrale thermique voisine, provoquant une déconnexion de la ligne électrique reliant cette centrale au ZNPP pendant plusieurs heures avant qu’elle ne soit rétablie plus tard dans la même journée.
[…] Je continue de consulter très activement et intensivement toutes les parties afin que cette mission vitale de l’AIEA puisse avoir lieu sans plus tarder. […] La mission devrait avoir lieu dans les prochains jours si les négociations en cours aboutissent », a déclaré le directeur général Grossi.
AIEA, point du 23 août, traduction automatique
Mercredi 24/8, 0h45
Non seulement, ça tire du calibre militaire sur une centrale nuc, mais officiellement on ne sait pas qui.
« Les forces armées ukrainiennes continuent pratiquement tous les jours à bombarder le territoire de la centrale nucléaire, créant un risque réel d’accident radioactif aux conséquences catastrophiques pour le continent européen dans son ensemble », a lancé l’ambassadeur russe Vassily Nebenzia, qui avait réclamé cette réunion du Conseil [de sécurité].
Il a également appelé les Occidentaux à « arrêter de couvrir leur protégé ukrainien ». « Nous avons l’impression que nos collègues vivent dans une réalité parallèle dans laquelle l’armée russe bombarde elle-même le site qu’elle protège », a-t-il lancé.
« Personne ne peut imaginer que l’Ukraine viserait une centrale nucléaire en créant un risque énorme de catastrophe nucléaire sur son propre territoire », a répondu l’ambassadeur ukrainien Sergiy Kyslytsya. « Une fois encore, [la Russie] a l’audace de convoquer une réunion du Conseil de sécurité pour discuter de ses propres provocations et de ses propres actions terroristes », a-t-il ajouté, estimant avoir « perdu une heure à écouter une flopée de déclarations imaginaires ».
Les deux pays assurent tous les deux être prêts à permettre l’accès d’une équipe d’inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le site, mais la mission n’a toujours pas pu être programmée.
Le Monde
Mardi 23/8, 23h05
De l’inconfort biélorusse.
Il est difficile d’imaginer quelles conséquences le bombardement de Kyiv aurait pu avoir si le président polonais [à Kyiv ce 23 août] avait également été touché. Mais le 28 avril, la capitale de l’Ukraine a été la cible de tirs de roquettes au moment même où le secrétaire général de l’ONU, António Guterres [s’y trouvait].
Et si aujourd’hui une telle frappe était lancée depuis le territoire de la Biélorussie ? L’Ukraine donnerait-elle une réponse ? Notre pays serait-il entraîné dans une guerre à grande échelle ? Comment la Pologne et l’OTAN se comporteraient-elles ?
Faire des prédictions et résoudre de telles équations n’est pas facile en raison du grand nombre d’inconnues. Mais la présence d’équipements et de militaires russes [sur la base aérienne de] Zyabrovka ne nous permet pas d’exclure de tels scénarios. En fournissant du territoire à l’armée russe, les autorités biélorusses ont pris un risque énorme.
[…] Il s’avère que les prochains jours pourraient être un « moment de vérité » non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la Biélorussie. Si l’armée russe frappe depuis le territoire biélorusse, cela indiquera que le Kremlin ne se soucie pas des paroles et de l’opinion de [Lukachenko] son allié le plus proche. Et il se débrouille en Biélorussie comme à la maison.
Reform, traduction automatique
Mardi 23/8, 22h55
Mardi 23/8, 22h30
Tchernobyl éclairé pour l’anniversaire de l’indépendance. Un projet artistisque qui veut « regarder vers l’avenir ».
L’une des significations était de montrer la zone d’exclusion d’une manière nouvelle, non pas à cause d’un traumatisme et d’un chagrin, non pas comme un parc d’attractions post-apocalyptique dans le style de l’Union soviétique, comme on le montre habituellement aux touristes, mais, en plus à honorer les liquidateurs, pour donner un champ de perception nouvelle, où il y a aussi une place pour les choses progressistes, l’avenir, la science, l’art moderne.
Valeriy Korshunov, Facebook, traduction automatique
Mardi 23/8, 22h15
On reparle avec Olga du texte de Pavel Filatiev et de ses descriptions de la misère militaire russe.
Ben, tu sais ce que les soldats russes n’ont pas volé à Bucha ? Les robots-aspirateurs, parce qu’ils ne savaient pas à quoi ça sert.
Et on raconte qu’un soldat russe réclamait à grands cris le code du coffre-fort ; l’adolescent de la maison a réussi a lui expliquer que c’était un four à micro-ondes et que ça servait à cuire.
Olga, par téléphone
Mardi 23/8, 22h15
On regarde d’abord la petite fille dans le fauteuil.
Mardi 23/8, 18h35
A force de bons voeux, elle va peut-être finir par surgir, cette inspection.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a parlé mardi avec son homologue française, Catherine Colonna, de la possible visite d’inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia. Au cours d’une conversation téléphonique, « ils ont discuté en détail de la situation autour de la centrale de Zaporijia et des opportunités existantes d’organiser une visite de la centrale lors d’une mission de l’AIEA », a expliqué la diplomatie russe dans un communiqué.
Le Monde
Mardi 23/8, 14h25
Nouveau bombardement à Zaporijia hier ; pas de nouvelle de la mission d’inspection de l’AIEA.
At 02:33 p.m. on August 22, 2022, the russian occupation troops shelled the Zaporizhzhia Thermal Power Plant (Zaporizhzhia TPP).
SNRIU, point du 22 août
Mardi 23/8, 14h00
Un autre point chaud à l’est de Tchernobyl, en zone rouge foncé. Vent de sud-est.
superposition de la carte de contamination césium 137, entre 1480 et 3700 kBq/m2
Mardi 23/8, 12h40
Des points de feu depuis quelques jours du côté de Vilcha encore, à la frontière biélorusse, dans un secteur contaminé.
superposition de la carte de contamination césium 137, entre 555 et 1480 kBq/m2
Mardi 23/8, 12h30
Pour la première fois, lundi 22 août, le commandant en chef des forces armées, Valeri Zaloujny, a donné un bilan des pertes que l’Ukraine déclare avoir subies depuis le début de la guerre, six mois plus tôt, en affirmant que 9 000 soldats ukrainiens ont été tués. Andriy Ovcharenko ne connaît pas le nombre d’amputés dans le pays. Les autorités ne communiquent pas ces chiffres, « afin de ne pas démoraliser les Ukrainiens »,confie-t-il, avant d’ajouter : « Si les gens savaient combien de personnes perdent leurs jambes et leurs bras, personne ne rejoindrait l’armée. »
[…] Le matin du 13 mars, « un jour plus calme que d’habitude », un tank ouvre le feu sur sa position. Sa jambe est touchée par un éclat. « J’ai allumé une cigarette, se rappelle-t-il. Je me disais que c’étaient sûrement les dernières minutes de ma vie et j’ai essayé d’appeler mes parents. Ils n’ont pas répondu. » L’armée ukrainienne finit par répliquer avec des mortiers face à l’ennemi russe. Aleksandr est évacué avec un autre homme, éborgné.
Bien souvent, quand cela est possible, les amputés de la guerre sont envoyés en convalescence dans l’ouest du pays, dans des zones relativement épargnées par les bombardements. Il faut plusieurs semaines avant que la plaie ne cicatrise. Yevgen, dont la jambe a été coupée au niveau du genou, a dû se faire réamputer plus haut afin de pouvoir supporter une prothèse. La blessure d’Aleksandr s’est nécrosée. Là aussi il a fallu recouper. L’Etat ukrainien prend les coûts des opérations et des prothèses en charge, libre aux soldats de choisir le centre de rééducation.
Le Monde, Les amputés de la guerre en Ukraine
Mardi 23/8, 12h15
génère une chaleur intense permettant d’atteindre une température de 2 204,4 °C. La thermite est utilisée le plus souvent pour souder ou faire fondre de l’acier.
Wikipedia, Thermite
OSINTtechnical, Twitter, traduction automatique Sur d'autres comptes cette vidéo est présentée comme ancienne
Mardi 23/8, 12h00
Tant que nous n’aurons pas admis, collectivement, que l’abondance c’est fini.
le cabinet de réflexion Terra Nova, think tank social-démocrate, invite, dans une note publiée ce mardi 23 août, à se mobiliser pour impulser une sobriété collective.
Le Monde
L’urgence de la situation appelle toutefois au sérieux et à l’exemplarité : raccourcir sa douche, limiter la température de son logement l’hiver ou la climatisation l’été, couper son wifi ou éteindre la lumière en sortant de la pièce constituent des gestes indispensables, mais ils seront loin d’être suffisants. Par ailleurs, l’appel à ce type d’éco-gestes ne pourra être effectif si des consommations énergétiques superflues (éclairages la nuit, panneaux publicitaires lumineux, climatisation les portes ouvertes dans certaines enseignes…) perdurent et donnent l’impression que seuls les particuliers, et surtout les plus précaires, doivent porter l’effort.
Terra Nova, Comment donner l’impulsion pour une sobriété collective, efficace et aller au-delà des symboles ?
Lundi 22/8, 23h30
Appel aux drones.
Lundi 22/8, 19h30
Personne ne comprenait vraiment ce qui se passait, tout le monde devinait. Le 23 février, le commandant de division est arrivé et, nous félicitant pour les vacances, a annoncé qu’à partir de demain, le salaire par jour serait de 69 dollars (environ 7 000 roubles). C’est plus de 200 000 par mois, plus le salaire habituel. C’était un signe clair que quelque chose de grave était sur le point de se produire.
[…] dommage de réaliser que je mourrai sans gloire sous les coups du MLRS et la contre-attaque des Forces armées ukrainiennes. <…> Pour nous, ce ne sera qu’un hachoir à viande, nous sommes épuisés, nous ne sommes pas sur nos propres terres, nous ne connaissons pas le terrain, il n’y a pas de communication, il n’y a pas de soutien à l’aviation et à l’artillerie, ceux qui percé ont déjà été détruits. <…> Où sont les principales forces ? Où sont les « Armates », les « Sarmates », les « cygnes blancs » et toutes les autres conneries de la propagande à la télé ?!
Pavel Filatiev, soldat russe, traduction automatique
Pavel Filatyev, un parachutiste de 33 ans originaire de la région de Volgograd, a servi en Tchétchénie dans les années 2010, et en août de l’année dernière, en raison de problèmes de travail et de manque d’argent, il a décidé de signer un nouveau contrat de service.
[…] En raison de blessures subies sur le champ de bataille, Filatiev a été évacué pour se faire soigner, il n’est jamais revenu au front. Maintenant Filatiev s’oppose à la guerre : il dit la vérité sur ce qu’il a vu de ses propres yeux. Il a décrit ses souvenirs dans le livre « ZOV ».
istories, traduction automatique
Le texte original, en russe, est là.
Olga a un doute sur le niveau de langage du texte russe : bien contruit et parsemé de fautes idiotes.
Lundi 22/8, 19h00
La propagande ukrainienne est d’un humour inédit, non ? Je me fais des idées ? Les Anglais avaient l’humour féroce pendant qu’Hitler les bombardait ?
Lundi 22/8, 18h45
La situation selon Le Monde
Six mois après le début de l’agression unilatérale par l’armée russe d’un Etat souverain, l’Ukraine, le moment est venu de ce que l’on pourrait appeler le « défi de l’usure ». Celui-ci vaut tout d’abord pour les deux armées actuellement aux prises. La machine de guerre russe, après l’humiliant échec de son offensive initiale contre Kiev, a déplacé son effort vers le Donbass, soumis à un déluge de feu qu’autorise sa supériorité en matière d’artillerie.
De leur côté, les forces ukrainiennes ont plié sans rompre, en dépit de moyens plus limités. Conséquence : le front s’est stabilisé, même si, par ailleurs, l’Ukraine a réussi à porter la guerre en Crimée, la péninsule annexée par Moscou en 2014 et qui avait échappé jusqu’à présent aux attaques. Le risque de dérapage ou d’escalade perdure également sur d’autres « fronts », comme en témoigne l’inquiétude suscitée par la centrale nucléaire de Zaporijia, théâtre de bombardements dont chacun des deux camps se rejette la responsabilité.
[…] Emmanuel Macron a eu raison d’avertir solennellement les Français, le 19 août, du « prix de la liberté » dont notre pays va devoir s’acquitter dans les mois à venir. L’épreuve de l’usure n’épargne pas, en effet, les alliés européens de l’Ukraine. Ces derniers redécouvrent dans la douleur l’inadéquation de leur production d’armement avec les besoins d’une guerre conventionnelle, tout comme le prix d’une souveraineté énergétique trop longtemps sous-traitée à la Russie pour certains d’entre eux.
En France, l’extrême droite prorusse dénonce de plus en plus vigoureusement le coût des sanctions adoptées en défense de principes, la souveraineté territoriale et l’intangibilité des frontières, dont elle se dit abusivement la meilleure garante. A gauche, les détracteurs obtus de l’OTAN et des Etats-Unis sont prêts à ajouter leur voix.
Les Ukrainiens donnent quotidiennement l’exemple, dans la pire adversité, en refusant de plier. Leurs alliés ne peuvent que s’inspirer de leur résistance et tenir à leur tour face aux bouleversements qui s’annoncent.
Le Monde, L’épreuve de l’usure en Ukraine
Lundi 22/8, 0h30
La situation selon MilitaryLand.
L’armée russe a intensifié les attaques dans le Donbas et lancé une offensive au nord de Slovyansk, mais aucune de ces attaques n’a donné de résultat significatif. Le besoin de plus de soldats sur le terrain est évident. Il est clair que l’artillerie et la supériorité aérienne ne suffisent pas à gagner cette guerre.
Pendant ce temps, l’armée ukrainienne continue de frapper les dépôts de munitions derrière les lignes et sonde également les systèmes de défense aérienne situés en Crimée.
Nous avons une semaine importante devant nous. L’Ukraine célèbre son indépendance le 24 août, et la Russie va probablement essayer de déshonorer ce jour autant que possible.
MilitaryLand, point du 21 août, traduction Deepl
Dimanche 21/8, 23h05
Puissante image de l’armée russe stupéfiée, morte.
Des chars sont en ville, ils sont vides et les gens flanent. C’est la réponse ukrainienne aux chars soviétiques dans Prague, aux chars chinois devant les étudiants de Tian’anmen.
Dimanche 21/8, 21h35
A Ivankiv aujourd’hui.
Dimanche 21/8, 18h10
Ukraine's Oleksandr Usyk celebrates after beating Britain's Anthony Joshua to retain his world heavyweight title at King Abdullah Sports City in Jeddah, Saudi Arabia, Sunday, Aug. 21, 2022. (AP Photo/Hassan Ammar)
Dimanche 21/8, 18h05
Boxe ukrainienne : coup de poing ou coïncidence ?
Daria Douguina, fille d’un idéologue russe proche de Vladimir Poutine, est morte dans l’explosion d’une voiture près de Moscou. Le véhicule appartenait au père de la jeune femme, lequel aurait été la cible première de cette attaque. Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak, a nié toute implication de l’Ukraine.
[…] Alexandre Douguine, 60 ans, cible depuis 2014 de sanctions américaines et de l’Union européenne, plaide de longue date pour l’annexion par Moscou des territoires dans lesquels vivent des populations russophones. Il est également un promoteur de la doctrine « eurasiste », une sorte d’alliance entre l’Europe et l’Asie sous la direction de la Russie et influence une partie de l’extrême droite française.
Le Monde
Dimanche 21/8, 17h50
Pour rester en Finlande un instant et faire écho à notre hors-sujet récent sur la baisse des revenus fiscaux liés au désintérêt pour l’alcool au Japon :
Les jeunes sont moins intéressés par l’alcool qu’avant. Cela est dû, entre autres, à la concurrence croissante dans les études, les loisirs et le travail.
À l’avenir, la Finlande pourra se vanter d’avoir un nombre croissant d’adultes abstinents, car les attitudes envers l’alcool chez les mineurs ont changé au cours des 20 dernières années – les jeunes boivent moins d’alcool.
Selon le ministère de la Santé et du Développement social THL, cela est dû à la concurrence plus féroce qui s’exerce tant dans les études et les loisirs que dans la vie professionnelle.
Yle
C’est con, ils ont de bonnes vodka.
Dimanche 21/8, 17h25
Projet de centrale nuc avortée en Finlande : petits comptes entre ex-potes.
La société énergétique finlandaise Fennovoima a résilié le contrat avec Rosatom pour la construction de la centrale nucléaire de Hanhikivi. La société cite des retards importants et l’incapacité de Rosatom à achever le projet de centrale nucléaire comme raisons.
Rosatom a précédemment déclaré qu’il exigerait une compensation pour le projet Hanhikivi, car, selon la partie russe, le contrat a été résilié sans justification.
Yle
En réalité, c’est bien l’invasion russe qui a clos le débat. Pour rappel, il s’agissait de créer un troisième site de production électronucléaire sur la côte nord-ouest finlandaise. Les Russes de Rosatom avait été préférés aux Français après les déboires de l’EPR OL3 d’Olkiluoto. Entre l’incompétence française et les vrilles de l’oligarchie russe, la transfusion nuc fait des bulles en Finlande.
La première connexion au réseau a lieu le 12 mars 2022, avec 12 ans de retard. [il ne faut pas hésiter à le redire, ainsi que le prix du chantier, passé à 11 milliards, vendu 3]
Wikipedia, Centrale nucléaire d’Olkiluoto
Dimanche 21/8, 13h40
Zaporijia
Le 20 août, à la suite d’un bombardement, l’une des galeries de transition par lesquelles le personnel passe des bâtiments spéciaux aux unités motrices (viaduc) a été endommagée, les fenêtres du bâtiment ont été brisées. Le personnel ukrainien de la station continue de travailler et de mettre tout en œuvre pour assurer la sécurité nucléaire et radiologique, ainsi que pour éliminer les conséquences des dommages.
La centrale nucléaire est toujours occupée et contrôlée par l’armée russe. Étant donné qu’il est impossible de prédire les actions des envahisseurs, la menace à la sécurité physique de la station demeure. Actuellement, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia continue de fonctionner et de produire de l’électricité pour les besoins du système électrique national.
Energoatom, Telegram, 8h44, traduction automatique
Les représentants de la direction d’occupation de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia ont prolongé le « week-end à court terme » pour le personnel ukrainien. Contrairement à l’ordre précédent, il s’applique désormais également aux agents en service. Dans le même temps, la durée du « week-end » n’est pas précisée. Au lieu de cela, une partie des représentants de « Rosatom » a été renvoyée à la station. En outre, un contingent des forces d’occupation et un grand nombre d’armes et de munitions restent au ZNPP.
Ces mesures peuvent indiquer l’intention des occupants de déconnecter la station des réseaux électriques ukrainiens et de l’alimentation électrique – ce qu’on appelle la « mise à zéro ». Dans ce cas, la station restera sans alimentation pendant un certain temps. L’alimentation électrique de secours sera assurée aux dépens des sous-stations diesel. Cela crée un danger potentiel, car la probabilité de situations critiques augmente, ce qui semble être le principal objectif des actions délibérées des occupants russes de l’installation nucléaire ukrainienne.
Direction du renseignement UKR, traduction automatique
Dimanche 21/8, 0h00
Missile russe sans 31 composants étrangers. Arrêtez d'exporter des technologies vers la Russie. (traduction Deepl)
Samedi 20/8, 20h15
Réparation.
Herstory of the war, Anastasiia Haidaienko
Samedi 20/8, 18h15
Euros.
Samedi 20/8, 17h40
Quand Pacha quitte le front le 6 juillet, Siversk doit tomber aux mains des Russes les jours suivants, selon la dynamique d’alors.
Aujourd’hui, six semaines plus tard, Siversk n’est pas occupée et les avancées russes dans cette zone s’échelonnent sur quelques kilomètres.
Pour ce que je comprends, l’ensemble du front est comme ça.
Chaque jour, quelques points militaires saillants rythment l’information : missiles aveugles russes sur un jardin d’enfants, un abri bus, une usine chimique, coups de main ukrainiens sur les dépôts de munitions, les ponts de Kherson, des bases en Crimée.
Il y a eu la période Tchernobyl, il y a eu la période céréalière, la période Himars (qui n’est pas terminée), on doit être dans la période Zaporijia.
Samedi 20/8, 16h15
Impuissance de fait.
La communauté internationale continue d’insister sur l’importance pour l’AIEA de pouvoir mener sa mission à l’usine de Zaporizhzhia. Mais tous les experts en énergie nucléaire ne s’accordent pas à dire qu’il s’agit du moyen le plus efficace de prévenir une catastrophe.
« Il n’est pas nécessaire de visiter le site pour comprendre que le risque est élevé et que la Russie enfreint déjà les résolutions de l’AIEA et même le protocole des Conventions de Genève qui interdit ces actions », explique Pasyuk [un expert en énergie nucléaire].
« Il est temps pour l’AIEA et l’ONU de modifier les lois de la guerre et d’ériger en crime de guerre l’attaque d’installations nucléaires civiles, à l’instar des restrictions imposées aux attaques contre les hôpitaux », suggère Ewing [professeur de sécurité nucléaire à l’Université de Stanford].
Mais comment obtenir une résolution de l’ONU ou de l’AIEA si la Russie est un État membre ?
The Bulletin of the Atomic Scientists
Samedi 20/8, 15h55
Il est tout à fait clair que les générateurs électriques dépendants de l’eau ne sont plus prévisibles.
Gros exportateur d’électricité, la Norvège a annoncé qu’elle pourrait suspendre ses livraisons vers l’Europe dans les prochains mois. Cette fois, ce n’est pas la pénurie de gaz russe qui est en cause, mais le changement climatique, responsable de l’assèchement des réservoirs d’eau, qui alimentent les 1 700 centrales hydroélectriques à l’origine de plus de 90 % de l’électricité produite par le pays.
[…] En cause : le niveau exceptionnellement bas des précipitations, depuis deux ans. La situation est particulièrement préoccupante dans le sud-ouest de la Norvège, où les réservoirs ne sont remplis qu’à 50,4 %. C’est justement depuis cette région que ce pays de 5,4 millions d’habitants, deuxième fournisseur de gaz en Europe, livre une bonne partie de son électricité à ses voisins européens et britanniques.
[…] Dans une tribune, publiée le 27 juin dans le quotidien Aftenposten, le directeur de la NVE [direction norvégienne des ressources en eau et de l’énergie], Kjetil Lund, rappelait aux électriciens leur « responsabilité de gérer non seulement une marchandise, mais une ressource essentielle pour la société ». Il leur demandait de « retenir l’eau pour que le remplissage du réservoir à l’automne soit suffisamment élevé afin de faire face aux imprévus de l’hiver et du printemps prochains ».
[…] si la Norvège n’est pas membre de l’Union européenne, elle fait partie du marché unique de l’énergie, ce qui l’empêche de suspendre ses exportations sur une longue période – sauf dans une situation d’urgence, ce qu’elle pourrait clamer, dans le cas présent.
Le Monde
Samedi 20/8, 13h25
Après six mois d’invasion les blindés russes sont entrés dans Kyiv.
Samedi 20/8, 12h45
De l’intelligence dans les centrales.
[…] L’entretien d’une centrale nucléaire requiert énormément de contrôle et de maintenance si l’on veut assurer une sécurité et une efficacité optimales.
Le laboratoire d’Argonne [Département de l’Énergie des États-Unis] a reçu un million d’euros, étalés sur trois ans de recherche, pour plancher sur l’abaissement de ces frais. Pour le moment, les recherches en sont à mi-chemin, mais une conclusion s’est visiblement imposée aux chercheurs : les coûts les plus importants et les plus simples à réduire sont… humains.
[…] Comme le rappellent les chercheurs, les centrales nucléaires sont bardées de capteurs et d’instruments de mesure, qui sont nécessaires à assurer son bon fonctionnement. Mais ces capteurs eux-mêmes doivent être régulièrement contrôlés afin de s’assurer de leur état. Cette tâche d’inspection et de contrôle des performances est actuellement assurée par du personnel.
C’est notamment ce dernier point que les scientifiques préconisent de changer. « Au lieu de cela, des algorithmes pourraient vérifier les données en apprenant comment fonctionne un capteur normal et en recherchant les anomalies », recommandent-ils ainsi. Cet « apprentissage » par un algorithme est ce qu’ils appellent l’intelligence artificielle.
Trust my Science
Samedi 20/8, 4h00
Un résumé simple de la situation militaire par Michel Goya pour Ouest-France.
Le 7 juillet dernier, Vladimir Poutine a déclaré « que les choses sérieuses n’avaient pas encore commencé »… Que peut-il arriver maintenant ?
Quelques jours après cette déclaration de Vladimir Poutine, son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a renchéri, affirmant « qu’ils n’avaient renoncé à rien ». Au même moment, « une pause opérationnelle » a été déclarée et les opérations se sont arrêtées. Lorsque l’on se sent obligé d’annoncer haut et fort qu’on ne lâchera rien, c’est qu’en réalité on est déjà en train de lâcher.
Ce qui est certain, c’est que le conflit va durer. On ne voit pas comment une paix durable pourrait s’établir sur les bases actuelles. Il peut y avoir éventuellement un cessez-le-feu, des arrêts de combat… Mais on n’imagine pas une seule seconde que les Ukrainiens se satisfassent de la situation, surtout s’ils sont soutenus par les Occidentaux.
Nous entrons dans une période d’instabilité. La confrontation entre la Russie et l’Occident va durer très longtemps, et on ignore quel serait le critère qui permettrait de lever les sanctions économiques. Un conflit à cette échelle est très certainement condamné à durer.
Ouest-France, Michel Goya, 19 août
Samedi 20/8, 3h15
A Zaporijia, des valeurs anodines, comme on les aime.
Samedi 20/8, 3h00
Menace au nord.
Au lendemain des explosions [sur la base aérienne biélorusse de Ziabrovka], Maxar Technologies a publié des images satellite suggérant une augmentation des armes et des équipements sur l’aérodrome militaire.
Selon le Biélorusse Hajun, il y a actuellement 10 à 14 S-400 Triumf et deux systèmes de missiles Pantsir stationnés. La Russie utilise des systèmes de missiles sol-air pour lancer des roquettes contre des cibles terrestres aveugles en Ukraine, faisant de nombreuses victimes civiles.
[…] Le groupe [Hajun] suggère que la Russie se prépare probablement à une autre attaque massive. L’analyste militaire ukrainien Oleh Zhdanov suggère que la frappe pourrait avoir lieu le jour de l’indépendance ukrainienne, célébrée le 24 août, ou un jour avant.
The Kyiv Independent, traduction automatique
Samedi 20/8, 0h30
Quand l’élec est un produit.
Dans un courrier adressé à ses clients français, la compagnie d’électricité espagnole [Iberdrola] a annoncé avoir résilié des milliers de contrats dans l’Hexagone. L’énergéticien justifie cette décision par la hausse sans précédent des prix de l’énergie.
[…] « Nous vous invitons à changer de fournisseur (…) Si vous ne le faites pas, vous risquez une interruption de votre alimentation en électricité dès la fin de votre contrat avec Iberdrola », écrit la compagnie à ses clients.
[…] la compagnie a toutefois refusé de préciser combien Iberdrola avait de clients particuliers en France, mais selon les estimations, il en compterait entre 400.000 et 500.000. Pour rappel, l’énergéticien espagnol est le plus important concurrent d’EDF en France.
Les Echos
Samedi 20/8, 0h25
Nous. Voir. Vous. Les Ukrainiens ont collecté 20 millions de dollars pour regarder les occupants russes fumer négligemment sur le pont illégal de Kerch. Comme vous le savez, il est interdit de fumer dans les lieux publics en Ukraine. (traduction Deepl)
Samedi 20/8, 0h10
L’AIEA n’annonce pas encore de visite.
Le directeur général s’est également félicité des déclarations récentes indiquant que l’Ukraine et la Russie soutenaient l’objectif de l’AIEA d’envoyer une mission au ZNPP.
Le directeur général a fait sa dernière déclaration aujourd’hui en réponse aux reportages des médias et à d’autres informations reçues par l’AIEA ces derniers jours indiquant d’éventuels nouveaux risques pour la sûreté et la sécurité nucléaires liés au ZNPP, moins de deux semaines après que bombardements ont causé des dommages à la centrale, notamment impactant les activités d’intervention en cas d’urgence , qui a déclenché une alarme généralisée sur la situation là-bas.
« Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d’une importance vitale qu’aucune nouvelle mesure ne soit prise qui pourrait mettre davantage en danger la sûreté et la sécurité de l’une des plus grandes centrales nucléaires du monde », a déclaré le directeur général Grossi.
AIEA, point du 19 août, traduction automatique
Samedi 20/8, 0h05
Peut-être que ça va être plus difficile que je ne le pensais… maintenant et plus tard ! (traduction Deepl)
Vendredi 19/8, 23h50
Vrai bonne nouvelle. Je ne vois pas comment ça ne peut pas être une vraie bonne nouvelle, sur le plan nucléaire et sur le plan militaire politique.
Selon l’Elysée, Vladimir Poutine a notamment accepté de « revoir l’exigence » initiale de la Russie quant à la mission de l’AIEA à la centrale ukrainienne, occupée par les Russes depuis début mars, que la communauté internationale appelle de ses vœux depuis des mois.
« Il a accepté qu’elle [s’y] rende dans le respect de la souveraineté ukrainienne et donc en passant par l’Ukraine sous contrôle gouvernemental », a ajouté l’Elysée, en soulignant qu’il s’agissait d’une demande de Kiev comme de Paris. « C’est tout à fait nécessaire, légitime, indispensable pour des raisons de souveraineté ukrainienne », a insisté la présidence française. Kiev refusait jusqu’ici la venue de l’AIEA depuis la Russie, de peur que cette visite ne légitime l’occupation russe de la centrale.
« Il est hors de question qu’à travers le fait accompli de l’occupation russe d’un certain nombre de territoires ukrainiens (…) la communauté internationale ou l’AIEA apportent la moindre forme de légitimité à cette occupation en passant par la Russie », a ajouté un conseiller du président Macron.
Le Monde
Vladimir Poutine a déclaré que la Russie est « prête à fournir toute l’assistance nécessaire aux inspecteurs de l’Agence ». De son côté, la France a rappelé que cela devait être fait « à des conditions agréées par l’Ukraine et les Nations unies ». Une des conditions acceptées par le chef d’Etat russe est que cette équipe internationale « passe par l’Ukraine » et non par la Russie, ce qu’il exigeait auparavant
Les Echos
Vendredi 19/8, 18h00
Il y a un risque de « catastrophe d’envergure » à Zaporijia, a dit Vladimir Poutine à Emmanuel Macron
Les tirs contre la centrale ukrainienne de Zaporijia créent un risque de « catastrophe de grande envergure », a averti vendredi 19 août le président russe, Vladimir Poutine, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron.
M. Poutine « a souligné que le bombardement systématique (…) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires », a précisé le Kremlin dans un communiqué. MM. Macron et Poutine ont par ailleurs appelé à l’organisation d’une visite de la centrale, « dans les plus brefs délais », par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon la même source.
Le Monde
This satellite image provided by Maxar Technologies shows the six reactors of the Zaporizhzhia nuclear plant in Russian occupied Ukraine, Friday, Aug. 19, 2022. Kyiv and Moscow continued to accuse each other of shelling Europe’s largest nuclear power plant, stoking international fears of a catastrophe on the continent. (Satellite image ©2022 Maxar Technologies via AP)
Vendredi 19/8, 14h15
Rappel.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijia, qu’elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.
« Bien évidemment, l’électricité de Zaporijia est une électricité ukrainienne (…) ce principe doit être pleinement respecté », a déclaré M. Guterres lors d’une visite dans le port d’Odessa, après que l’opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom a dit craindre que la Russie ne coupe Zaporijia.
Le Monde
Vendredi 19/8, 11h40
Equipements militaires russes stockés dans les bâtiments de Zaporijia.
Jeudi 22h10
Nucléaire : crise de consience.
Jeudi 22h00
Mégot brûlant.
SIMFEROPOL, 18 août. /TASS/. Les défenses aériennes auraient été activées dans la ville de Crimée de Kertch, a déclaré jeudi Oleg Kryuchkov, conseiller du chef régional.
« Selon des rapports préliminaires, les défenses aériennes se sont activées à Kertch. Il n’y a aucun danger pour la ville ou le pont [de Crimée] », a-t-il écrit sur Telegram.
Une vidéo où des explosions peuvent être entendues a été publiée sur les réseaux sociaux plus tôt jeudi. La vidéo aurait été tournée à Kertch, où les habitants signalent deux explosions.
Agence russe TASS, 18 août, 20h49, traduction automatique
Jeudi 18/8, 21h55
Pendant ce temps, Lukachenko ramasse les p’tites patates.
Jeudi 18/8, 21h30
Palme de l’abruti fini.
Les experts nucléaires tiennent à désamorcer certains des avertissements les plus alarmistes, expliquant que la principale menace est la plus proche de la centrale elle-même et ne justifie pas des alertes à l’échelle européenne. Les experts se méfient particulièrement de toute comparaison avec la catastrophe de Tchernobyl, dont une répétition est incroyablement improbable, ont-ils déclaré.
« Il est peu probable que cette centrale soit endommagée », a déclaré à CNN Leon Cizelj, président de la Société nucléaire européenne. « Dans le cas très improbable où cela se produirait, le problème radioactif affecterait principalement les Ukrainiens qui vivent à proximité », plutôt que de se propager dans toute l’Europe de l’Est comme ce fut le cas avec Tchernobyl, a-t-il déclaré.
[…] Les centrales nucléaires utilisent un certain nombre de systèmes de sécurité auxiliaires, tels que des générateurs diesel et des connexions au réseau externe, pour maintenir les réacteurs au frais. Zaporizhzhia utilise également un bassin de pulvérisation, un réservoir dans lequel l’eau chaude de l’intérieur de l’usine est refroidie. Si ces systèmes tombaient en panne, le réacteur nucléaire chaufferait rapidement, déclenchant une fusion nucléaire. Ce serait le pire des scénarios, ont déclaré les experts. Mais, alors que ce serait désastreux au niveau local, ils ont expliqué que cela n’aurait pas un impact majeur sur l’Europe plus largement.
[…] Toute retombée radioactive se propagerait à environ 10 ou 20 kilomètres de Zaporizhzhia avant de cesser de poser de graves risques pour la santé, suggèrent les experts.
« Si quelqu’un était capable de provoquer la fusion des réacteurs, (des gaz) pourraient s’échapper dans l’atmosphère et se déplaceraient avec le vent jusqu’à ce qu’ils soient emportés de l’atmosphère », a déclaré Cizelj. « Avec la distance, la dilution se produit – donc très vite, la dilution devient suffisante pour que l’impact ne devienne pas très grave pour l’environnement et pour la santé des gens. » Mais pour les habitants du sud de l’Ukraine déchiré par la guerre, une catastrophe nucléaire n’est pas le danger le plus immédiat. « Si vous le comparez aux autres risques auxquels ils sont confrontés, ce risque n’est pas très grand », a-t-il ajouté.
CNN, traduction automatique
Jeudi 18/8, 21h20
Guerre d’aujourd’hui : une collecte permet à l’armée ukrainienne de louer un satelite d’observation pendant un an.
Une autre collecte a permis d’acheter un hélico médical.
Jeudi 18/8, 21h20
Tabagie encore. Les services vérifient si quelque chose a changé dans la composition des clopes.
Deux villages russes ont été évacués jeudi après qu’un incendie a été signalé près de la frontière avec l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales. « Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo », situé à moins de 50 kilomètres de la frontière ukrainienne, dans la province de Belgorod, a déclaré le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
Le Monde
Jeudi 18/8, 21h10
Dans la série « Chef, i font rien qu’à dépasser les bornes, c’est pas dans le manuel ».
traduction automatique
Jeudi 18/8, 20h10
Bon, les fissiophiles, sur quel site communiquez-vous les bons plans de derrière les fagots pour décontaminer Zaporijia de sa russite qualité militaire ? Oh-oh !
Jeudi 18/8, 20h00
Exercice.
Nous avons décidé d’accepter [l’invitation du ministre ukrainien de l’énergie] et nous nous sommes rapidement retrouvés sur un aérodrome près de Kyiv, où nous et d’autres journalistes avons été emmenés dans un hélicoptère. À ce stade, nous savions que notre destination était la ville de Zaporizhzhia, et le sujet était le danger croissant de la centrale nucléaire de la région plus au sud.
Dans les 30 secondes qui ont suivi le début du voyage, j’ai compris pourquoi on nous offrait des comprimés anti-nausées avant de décoller. Pour ne pas être détecté, le pilote maintient l’hélicoptère à environ 10 mètres du sol, enjambant occasionnellement des lignes électriques.
Après avoir atterri à Zaporizhzhia, […] nous nous retrouvons sur le parking d’un supermarché où les secouristes sont vêtus de combinaisons jaunes. Ils pratiquent des exercices de nettoyage en cas de contamination radioactive. « Bien sûr, nous sommes inquiets », me dit le ministre ukrainien de l’Énergie, Herman Halushchenko. « La situation a radicalement changé lorsque les Russes ont commencé à bombarder la zone le 5 août. »
[…] Incapable de forcer les Russes à quitter la plus grande centrale nucléaire d’Europe, le pays essaie plutôt de se préparer au pire, si cela se produit. […]
BBC, traduction automatique
Jeudi 18/8, 19h45
Attention : hors-sujet.
Au Japon, les autorités […] ont lancé une campagne baptisée « Saké Viva ! », afin de promouvoir… la consommation d’alcool ! C’est que les boissons alcoolisées sont une manne financière pour les États, qui prélèvent un impôt sur chaque bouteille vendue. Dans l’archipel, sa consommation a fortement baissé ces dernières années, au détriment des finances du pays qui se trouvent déjà en grande difficulté, rapporte BFMTV.
[…] Le gouvernement japonais estime que la pandémie, et les confinements qui en ont découlé, sont à l’origine de cette perte de popularité. Il suspecte également une évolution de la société où l’alcool n’est plus célébré comme auparavant. Selon le Guardian, un Japonais moyen buvait 100 litres d’alcool par an en 1995, contre 75 litres aujourd’hui. La première victime de cette baisse de la consommation : la bière. Entre 2019 et 2020, ses ventes ont chuté de 20 %.
Le Point
Nous recommandons humblement au gouvernement japonais de jeter un oeil sur la page consacrée à l’alcool sur le site de l’OMS.
Voilà, c’était la minute hypocrite. Pour oublier cet indigne gouvernement, je retourne à ma vodka. J’espère qu’un autre rapport à la santé prévaut quand il s’agit du nuc.
Jeudi 18/8, 14h15
Bouton stop.
Depuis plusieurs jours, le site de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans l’est de l’Ukraine, est visé par des bombardements dont Russes et Ukrainiens se renvoient la responsabilité. Une « évolution négative de la situation liée au bombardement de la centrale » pourrait déclencher, selon un message du ministère de la défense russe publié jeudi sur Telegram, « la mise en réserve froide [de] groupes électrogènes (…), ce qui conduira à l’arrêt de la centrale nucléaire ».
Dans son message, Igor Kirillov, chef de la force de protection radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, met également en garde contre les conséquences d’un accident nucléaire et le risque de « libération de substances radioactives dans l’atmosphère à des centaines de kilomètres ». Le message est accompagné d’une carte faisant apparaître les pays, dont la Pologne et l’Allemagne, qui pourraient être touchés par des contaminations en cas d’accident nucléaire à Zaporijia.
Le Monde
Jeudi 18/8, 1h20
La maison d’édition ukrainienne Sky Horse distribue gratuitement (pdf) une collection de fiches sur Tchernobyl : 100 symboles, pour la plupart des lieux et des objets, les points géodésiques de la catastrophe dans le contexte touristique d’aujourd’hui (avant l’invasion).
Sky Horse, Interesting Chernobyl
Mercredi 17/8, 22h45
Tout bon.
Mercredi 17/8, 22h40
Un sentiment de trop peu avec cette explication.
[Après un résumé de la situation militaire] Quant à savoir pour quelles raisons Kiev ou Moscou tirerait sur la centrale, nous ne pouvons que vous transmettre les analyses qu’en font les experts. L’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), comme plusieurs autres observateurs occidentaux, a noté plusieurs fois que les Russes « utilis[ai]ent la centrale nucléaire de Zaporijia pour jouer sur les craintes occidentales d’une catastrophe nucléaire en Ukraine, probablement dans le but de miner la volonté occidentale de fournir un soutien militaire à une contre-offensive ukrainienne ».
Le Monde, réponse à un lecteur
Bonjour LeMonde et merci pour vos enquêtes aussi fouillées. Il y a un truc que je ne comprends pas : pourquoi les russes tirent des missiles et autres obus sur la centrale de zaporijia alors que vos différents articles semblent dire que ce sont eux qui l'occupent. Y-a-t-il des portions de la centrale encore sous contrôle des ukrainiens ? Est-ce que les soldats ukrainiens tentent de détruire les stocks d'armes et ce serait eux qui tireraient ? Merci de votre réponse.
Mercredi 17/8, 21h45
Août 2022. Une idée fixe d’origine russe confère à la terre ukrainienne une maladie de peau dite « de camouflage ».
Mercredi 17/8, 21h35
Une famille ukrainienne s’est installée au village ; nous l’avons appris hier. Ils vont bien. Des nouvelles bientôt.
Mercredi 17/8, 21h30
Des nouvelles du Sud.
« Donc, la Russie a en quelque sorte appris à tout le monde qu’une contre-offensive nécessite d’énormes quantités de main-d’œuvre comme un poing géant et va dans une seule direction », a [dit le conseiller de Zelenski], mais « une contre-offensive ukrainienne est très différente. Nous n’utilisons pas les tactiques des années 60 et 70, du siècle dernier.
[…] Podolyak a déclaré que les Russes avaient « une physique différente » s’ils croyaient que les explosions étaient le résultat de cigarettes jetées provoquant l’explosion de décharges de munitions, avant d’anticiper une répétition de telles attaques derrière les lignes à l’avenir.
[…] Il a également signalé que l’Ukraine considère le pont de Crimée reliant la péninsule occupée au continent russe comme une cible militaire légitime. « C’est une construction illégale et la principale porte d’entrée pour approvisionner l’armée russe en Crimée. Ces objets doivent être détruits », a-t-il déclaré.
The Guardian, L’Ukraine vise à créer le chaos au sein des forces russes, selon le conseiller de Zelenskiy, traduction automatique
Mercredi 17/8, 19h30
Je ne vais pas t’expliquer comment nous allons faire à Zaporijia pour que ça finisse bien, non, mais je vais t’expliquer avec des dessins simples pourquoi le nucléaire est sûr.
Ah.
l’oignon protège le saint des saints
(annotations manuscrites de l’auteur)
Ben non, gestionnaire de l’avenir de mes enfants, garde tes dessins et manifeste ta maîtrise des choses sur le terrain (qui est celui des enfants de mes amis).
C’est quand même en une du site internet : « Les hostilités doivent cesser à Zaporijia, on vous demande de vous comporter comme des grands, qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? » et une pancarte devant : « QU’EST-CE QUI REND LE NUCLÉAIRE SÛR ? »
Ben non, les gars.
Il est tout à fait clair pour moi que ce qui se passe dans un réacteur fait chaque instant la démonstration du génie humain en matière d’interventionisme, Y A PAS DE DOUTE, mais vu ce qui se passe sur le site de Zaporijia (en vrai, les gars !), perso, je n’en veux pas pour mes gosses. Inventez des trucs sympas, qui rendent contents d’être des sapiens, des trucs totalement neutres.
Mercredi 17/8, 19h15
L’OTAN s’y met.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré mercredi qu’il était « urgent » de permettre à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, sous contrôle russe, autour de laquelle frappes et affrontements se multiplient.
Le Monde
Mercredi 17/8, 1h00
L’Estonie a été la première à refuser les visas [touristiques] aux Russes : les pays qui ont connu l’URSS ne rigolent pas. En Finlande, les demandes de visas touristiques ne peuvent être déposées qu’un jour par semaine.
Olga, par téléphone
Les filles [russes] riches se plaignent de ne plus pouvoir acheter leur sac Chanel ; la fille de Peskov [le porte-parole du Kremlin] ne voit pas pourquoi elle devrait souffrir de tout ça.
Mercredi 0h50
Attaque informatique sur le site web d’Energoatom, l’opérateur des centrales nuc ukrainiennes.
Le groupe russe « Cyberarmée populaire » a utilisé 7,25 millions de robots internet qui ont, pendant trois heures, attaqué le site d’Energoatom, a assuré la société ukrainienne, selon qui cette tentative de piratage « n’a pas eu d’impact considérable sur le travail du site d’Energoatom ». La chaîne Telegram baptisée Cyberarmée populaire en russe a appelé ses partisans à la mi-journée à attaquer le site d’Energoatom.
Le Monde
Bon : c’est pas le site web d’Energoatom qui pilote les chaudières. « Bon sang, le site internet d’EDF est inaccessible… »
Mercredi 17/8, 0h25
Pataquès en périphérie de la centrale nuc russe de Koursk.
MOSCOU, 16 août. /TASS/. La centrale nucléaire de Koursk (CNP) fonctionne conformément au calendrier d’exploitation et aucune perturbation dans le processus de fonctionnement de la centrale n’a été enregistrée, a déclaré mardi la société Rosenergoatom.
[…] Le Service fédéral de sécurité russe a informé plus tôt des explosions de six poteaux électriques à haute tension utilisés pour fournir de l’électricité de la centrale aux utilisateurs.
Agence russe TASS
à 80 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Mercredi 17/8, 0h00
Pacha est content d’être à l’abri.
Mardi 16/8, 23h35
En temps de guerre, la vérité n’est peut-être pas beaucoup plus tordue qu’en temps de paix, ce sont les enjeux qui enflent.
« D’un point de vue militaire, il n’est pas nécessaire d’utiliser des armes nucléaires en Ukraine pour atteindre les objectifs fixés. <…> Les affirmations selon lesquelles des armes chimiques pourraient être utilisées en Ukraine sont également absurdes. »
Toutes ces « fuites d’informations » et « nouvelles provocatrices » visent à détourner l’attention de l’activité des biolabs militaires américains en Ukraine.
Agence russe TASS, traduction automatique
Les commandants militaires russes respectent strictement les conventions de Genève, dit Choïgou
« Je voudrais parler séparément des aspects humanitaires de l’opération militaire spéciale », a déclaré Choïgou lors de la 10e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale. « Le respect des conventions de Genève sur les règles de la guerre est au centre des préoccupations des commandants à tous les niveaux. »
« Depuis le lancement de l’opération, des ordres pertinents ont été émis stipulant les directives de conduite du personnel militaire à l’égard des civils et des prisonniers ennemis », a [déclaré mardi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou].
Agence russe TASS, traduction automatique
Mardi 16/8, 23h30
Dans notre série « techniques de toujours », aujourd’hui : le mode sans échec.
traduction automatique
Mardi 16/8, 18h45
Après une bonne carrière dans le bug, Bill change de job. Espérons qu’il ait eu sa dose avec le précédent.
La société de Bill Gates, TerraPower, a levé 750 millions de dollars pour des innovations dans l’énergie nucléaire et la médecine. La société teste sa technologie de réacteur au sodium dans une centrale électrique au charbon du Wyoming qui sera bientôt mise hors service. TerraPower souhaite également commercialiser une technologie de réacteur à sels fondus qui pourrait être utilisée pour fournir une énergie sans carbone. De plus, l’entreprise construit un réacteur à ondes progressives, qui devrait utiliser l’uranium 30 fois plus efficacement et avec beaucoup moins de déchets nucléaires.
Energoatom, Telegram
TerraPower et GE Hitachi Nuclear Energy ont réuni leurs décennies d'expertise en conception et leurs capacités techniques inégalées pour développer la technologie Natrium™, qui comprend un réacteur rapide au sodium à prix compétitif combiné à un système de stockage d'énergie à sels fondus. Cette combinaison unique fournira une énergie et une stabilité propres et flexibles, et s'intégrera de manière transparente dans les réseaux électriques à forte pénétration d'énergies renouvelables. (traduction automatique)
Mardi 16/8, 17h45
Je suggère humblement aux fissiophiles de revoir le statut territorial de leurs sites nucléaires et d’en concèder la souveraineté à l’ONU ou à l’AIEA, sur le principe des ambassades.
Le Président de la République s’est entretenu par téléphone avec le Président de l’Ukraine, M. Volodymyr ZELENSKY, ce mardi 16 août 2022.
Sur la situation autour de la centrale de Zaporijjia, le Président de la République a souligné sa préoccupation quant à la menace que font peser la présence, les actions des forces armées russes et le contexte de guerre avec les conflits en cours sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes, et a appelé au retrait de ces forces. Il a marqué son soutien à la proposition du Directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique d’envoyer une mission sur place dans les meilleurs délais, et les deux présidents ont échangé sur les modalités d’une telle mission.
Elysée, communiqué de presse
Mardi 16/8, 17h35
L’association italienne Mondo in Cammino, active dans le sud-ouest de Tchernobyl (mais que nous ne connaissions pas avant l’invasion russe) a confié ses objectifs et ses ressources à une autre structure italienne, San Matteo Onlus, active dans la zone d’exclusion, mais à Bragin, au Belarus. Tous nos voeux.
Mardi 16/8, 17h10
Tabagie en Crimée toujours.
Mardi 16/8, 16h35
Un avis d’expert militaire russe sur les forces en jeu.
Ruslan Pukhov redit franchement toutes les évidences des experts occidentaux, c’est intéressant : chars obsolètes, manque d’hommes, pas de petits drones pour assister l’artillerie, manque d’expérience de combat pour l’artillerie, artillerie trop courte, pas assez d’armes de précision, efficacité relative des explosifs non guidés, manque d’avions de dernière génération, pas de contrôle du ciel, sous-estimation des forces ukrainiennes, etc.
On est en revanche incapable de le suivre quand il dit que la Russie a pris des gants dans le début de l’invasion :
Je sais une chose : contrairement aux Ukrainiens, nous avons commencé l’opération militaire spéciale avec des gants de gosse. Cela dit, nous voulions nous assurer qu’aucun habitant n’était blessé. Nous avons ouvert les hostilités comme une sorte de duel chevaleresque. C’est maintenant, excusez l’expression, une sale bagarre dans une ruelle où il n’y a pas de règles.
Konflikte und Sicherheit, interview de Ruslan Pukhov, traduction automatique
En clonclusion, les armes occidentales font la différence et il s’attend à l’immobilisation de l’armée russe d’ici la fin de l’été. Après quoi, il resterait à la Fédération Russe les options d’une mobilisation générale et les explosifs nuc.
Mardi 16/8, 14h25
Bim-bam-boum en Crimée. Epidémie d’explosions d’origines diverses sur des bases militaires de l’occupant russe.
Mardi 16/8, 14h20
L’humanité est capable d’inverser le réchauffement.
Si deux pays s’affrontaient au moyen d’armes nucléaires, les effets au niveau local seraient évidemment dramatiques : les explosions causeraient l’élimination directe des populations et provoqueraient des retombées radioactives dangereuses et persistantes. Mais une équipe internationale de chercheurs s’est intéressée aux conséquences d’un tel conflit à plus grande échelle : ils ont ainsi modélisé plusieurs scénarios de guerre nucléaire pour observer leurs effets sur le climat et sur les productions alimentaires.
Il ressort de leur étude que les quantités de suie générées par les armes nucléaires et répandues dans la stratosphère seraient telles qu’elles bloqueraient une partie du rayonnement solaire, entraînant une chute des températures (de 1 à 16 °C) pendant au moins une décennie, qui à son tour, provoquerait une baisse significative des rendements agricoles.
Trust my Science
On l’a dans un scénario, quelque part, l’hypothèse du type qui juge acceptable de péter quelques nucs pour refroidir un peu l’atmosphère ?
Mardi 16/8, 10h30
DAZV nous dit que c’était hier le cinquantenaire de la fondation de Tchernobyl.
Le 15 août 1972, dans une atmosphère solennelle, le premier mètre cube de béton et une capsule temporelle contenant une lettre au futur sont posés dans les fondations du bâtiment principal de la centrale nucléaire de Tchernobyl. (traduction automatique)
Mardi 16/8, 0h10
L’auteur russe (et pro-russe) Maxim Kalachnikov pense que l’élite russe pourrait lâcher un Kremlin étiqueté « état terroriste ».
Pour situer l’auteur, le début du texte considère que l’erreur russe fondamentale est de ne pas avoir envahi l’Ukraine en 2014, quand elle était… faible.
Cette élite regardait avec cynisme les technologies politiques actuelles du Kremlin (le culte de 1945, l’appel constant à la grandeur de l’URSS). Tout cela, disent-ils, pour assurer l’obéissance de l’électorat, l’hypnose nécessaire. Pour qu’eux, la « nouvelle noblesse » (le fond de boue de la fin des années 80 et 90) retiennent notre richesse et nos revenus. Et ils pouvaient continuer à vivre agréablement, chassant « l’argent durement gagné » vers l’Ouest et y voyageant librement. Tout est basé là-dessus depuis 2000, personne n’allait sérieusement restaurer une quelconque Union soviétique. Mais c’est cette « élite » qui servait de colonne vertébrale au pouvoir. Pas les masses de la population – mais ce n’est que l’élite. Notre gouvernement ne peut pas compter sur les classes inférieures. Les classes inférieures devraient être passives et n’écouter docilement que la douce propagande.
[…] Il est clair pour moi depuis février que le début de la campagne est le déclencheur d’une grave crise systémique chez nous. Que tout cela n’est qu’un prologue à des événements très graves. Or, il est très clair que pour éviter les troubles, une « révolution politique par le haut », une nouvelle industrialisation et une mobilisation dans tous les sens du terme sont nécessaires. C’est la chose principale, et tout le reste n’est que des déchets informatifs. En tant que citoyen honnête, Maxim Kalachnikov est prêt à aider les autorités à atteindre ce qui précède. Car c’est mieux que de tomber dans une tourmente dangereuse avec une masse de victimes et des conséquences imprévisibles. Ce n’est pas le début du XXe siècle, nous n’avons pas 94% de la population rurale avec un taux de natalité de 7-8 enfants dans la famille.
Wartranslated, Maxim Kalachnikov, traduction automatique
Lundi 15/8, 23h30
Pression psycho-somatique. Un costaud ukrainien enfonce un casque russe à coups de poing.
Lundi 15/8, 23h25
Journal de guerre… sécurisé.
Lundi 15/08, 23h15
Badaboum sur un QG de Wagner, l’armée privée russe, à Popasna.
Rien de massif chez les Ukrainiens (ils n’en ont pas les moyens), mais chaque jour ou presque un bon coup de poing dans le foie.
Nos lecteurs apprécieront le fait qu’un dipôme a été décerné au propagandiste russe Sreda pour son info de première qualité.
D’aucuns disent que Wagner aurait perdu 100 combattants dans l’affaire, d’autres se demandent si tant de bêtise ne relève pas de la mise en scène. On verra ça dans les manuels d’histoire (note optimiste).
Lundi 15/8, 21h20
Je lis que les Européens remplissent les réserves de gaz : pourquoi les Russes n’ont pas fermé le robinet ?
Lundi 15/8, 15h05
Petit pataquès dans le département des Vosges où il a semblé, un temps, que la Préfecture avait déclenché une distribution d’iode stable.
Une fausse information. Contrairement aux affirmations de L’Est Républicain, un plan de distribution « d’iode stable » n’a pas été annoncé par les maires des communes des Vosges, dans le cadre de courriers envoyés aux habitants du département. C’est la préfecture des Vosges qui a infirmé cette affirmation à la mi-journée ce lundi auprès de nos confrères de France Bleu.
Selon le cabinet du préfet, toujours cité par France Bleu, c’est un maire d’une commune du département qui a « mal interprété » une requête de la préfecture. Dans le cadre du plan Orsec (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile), la préfecture avait simplement demandé aux maires vosgiens de vérifier si les infrastructures étaient opérationnelles en cas du déclenchement d’un plan de crise dans le cadre d’un risque nucléaire. Cette demande est pourtant « classique et intervient tous les 5 ans », précisent encore les autorités. Le but pour la préfecture est de « mettre à jour le plan de distribution » en cas de changement.
Le Parisien
Dimanche 14/8, 23h45
Je n’avais pas pris le temps de lire le nouvel article de Romain Huet, qui avait publié dans The Conversation une série d’étapes ouest-est d’un voyage en Ukraine au mois de mai. Reparti en juillet, il a publié le 8 août un portrait tiré de sept heures d’échanges avec un soldat étranger rencontré à Karkhiv.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Romain Huet est responsable du programme ANR Jeune chercheur « Ethnographie des émeutes et des guérillas : Formation subjectives, émotions et expériences de la violence en train de se faire ».
« Prendre une douche, dormir dans un vrai lit, manger, boire, parler avec mes amis et ma famille. Le lendemain, tu te réveilles, tu te sens un homme nouveau.
[…] Micha a passé quatre ans dans l’armée allemande. Il a combattu en Afghanistan contre les talibans entre 2009 et 2013. À son retour, sous la pression de sa famille, il quitte l’armée et trouve un travail dans la logistique chez le constructeur automobile BMW. Il vit tranquillement avec sa femme et sa fille de 14 ans, qu’il reçoit en garde alternée.
Au lendemain du 24 février 2022, il regarde avec incrédulité les premières images de l’invasion russe. À ses yeux, il ne fait aucun doute que l’Europe est menacée.
The Conversation, Portraits d’Ukraine : Micha, 32 ans, combattant allemand de la légion internationale
Dimanche 14/8, 17h50
Le 2 août, le gouvernement néerlandais a officiellement déclaré le pays en « pénurie d’eau ».
[…] Dans le pays, qui fera face à des risques accrus de submersion liés à la hausse du niveau des océans, la priorité dans l’affectation des réserves d’eau douce, devant même la fourniture d’eau potable aux citoyens, c’est la sauvegarde des digues. Parmi les 17 500 kilomètres de digues qui protègent le pays, beaucoup sont pluricentenaires et ont été bâties avec de la tourbe. Celle-ci se fissure lorsque les digues s’assèchent et elles peuvent alors céder comme ce fut le cas pour deux structures lors de la grande sécheresse de 2003.
Le Monde
Autrement dit, les Hollandais ont besoin d’eau pour ne pas mourir noyés !
Morgan
Dimanche 14/8, 17h40
Solaire.
Le Nigeria a obtenu un prêt de 1,5 milliard de dollars de l’Export-Import Bank des États-Unis pour le développement d’infrastructures d’énergie solaire dans le pays, a rapporté le journal ThisDay.
[…] Les autorités de la plus grande économie d’Afrique prévoient d’intégrer l’énergie solaire dans leur mix énergétique, car un mauvais entretien et des investissements insuffisants dans le réseau de transmission ont fait qu’environ un tiers seulement de la capacité installée du pays est acheminée quotidiennement par le réseau – une fraction de ce qui est nécessaire dans un nation de plus de 200 millions d’habitants.
Bloomberg, traduction automatique
Dimanche 14/8, 17h30
Les céréales circulent. Je me demande pourquoi les Russes ont laché là-dessus. La réponse est peut-être simple et connue, mais je ne sais pas.
Dimanche 14/8, 14h50
Prévision de trajectoires.
Le centre d'information et d'urgence du SNRIU fournit des prévisions des trajectoires des mouvements de masse d'air dans la zone du site industriel de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya en cas d'urgence. Dans la soirée du 12 août et la nuit du 12 au 13 août 2022, des trajectoires potentielles pourraient passer sur les territoires des régions ukrainiennes de Zaporizhzhia, Dnipropetrovsk, Kirovohrad et Vinnytsia, avec le transfert transfrontalier vers le nord de la Moldavie et de la Roumanie, où dans l'après-midi du 13 août, des précipitations allant jusqu'à 1 mm/heure sont possibles. (traduction automatique)
Dimanche 14/8, 1h30
Bonne nuit.
Dimanche 14/8, 0h20
Je me rappelle que ce journal est un chapelet personnel sur l’invasion russe en Ukraine, un pays que j’aime. Un pays, c’est-à-dire des gens.
C’est un format de blog sans commentaires, dont l’éventuel lectorat n’est connu que par quelques signalements directs. Olga dit qu’elle a lu le blog à propos de tel ou tel truc ; ou Arnaud.
Il y a un fil, composite :
- Les nouvelles des amis ukrainiens :
- Olga, francophone, réfugiée dans les Ardennes ; son mari, Pacha, incorporé, qui vient de quitter le front de l’Est et redécouvre la gentillesse de l’eau chaude quelque part sur la frontière hongroise
- Le cercle familial d’Olga : parents, frère, belle-soeur, beau-parents ; ensemble à 65 kilomètres du front sud
- Les amis du nord de l’Ukraine, dans le secteur de Tchernobyl et dont nous avons maintenant des nouvelles quasi régulières
- Le nucléaire sûr n’existe pas, raison pour laquelle il faut se l’interdire ; notre espèce me paraît trop instable pour jouer à ça. Les défis ne manquent pas pour solliciter les capacités intellectuelles de la technocratie. Espérons que l’avertissement de cet été 2022 secoue les puces ;
- Le fil de la guerre, je ne connaissais pas du tout : les armes, les dégats, le temps, les hypothèses, le mensonge d’Etat ; la force du peuple ukrainien ;
- L’oposition entre le schéma démocratique et la tendance autocratique ; le concours a lieu dans la crise ;
- Le reste du monde nuc, son industrie, ses accidents ; les fissiophiles ; la guerre fait frémir les bureaux d’études ; au début du festival climatique, signe-t-on à nouveau pour 50 ans de délire nuc ? Si Tchernobyl et Fukushima doivent être le prix, que ce soit dit comme ça ;
- Depuis peu, l’eau ;
- Des friandises par ci par là.
Pas vraiment de budget temps pour ce journal. 4-5 heures par jour. Observateur de la production informationnelle, quasi instantanée : feux aux sols, profusion de vidéo (multi-angle, analysées), cartographie, veille continue des rédactions (live), imagerie satelite, etc. J’ai une liste de signets, par catégories, la pioche dépend de l’actualité.
La plupart des potes me disent qu’ils ont lâché les infos. Si je n’écrivais pas ici, je le ferais aussi. Ecrire, c’est comme nager.
Une façon de me sentir avec les Ukrainiens ?
Dimanche 14/8, 0h10
Un fil à propos des risques à Zaporijia.
Eugène m’a fait remarquer que les gens qui sauraient comment endommager les barres de combustible ne seraient pas assez fous pour le faire, et que les gens qui seraient assez fous pour le faire ne sauraient probablement pas comment.
Tom Zimbardo, Twitter, traduction automatique
Samedi 13/8, 23h55
Poinçonné par l’armée ukrainienne, le pont de Nova Kakhovka, sur le Dniepr, a été fermé à la circulation des véhicules lourds ; le barrage hydraulique est intact. Le gouvernement ukrainien a noté que le passage à pied des soldats Russes restait possible : ils peuvent rentrer chez eux.
On parle d’un obstacle d’une douzaine de mètres : peut-être facile à ponter ?
Bonne nouvelle : Le commandement sud de l'#Ukraine a déclaré : "Dans le cadre de l'exécution des missions de tir par les unités de missiles & d'artillerie, la destruction du pont routier du barrage de Nova Kakhovka a été assurée. Pour éviter le barrage hydroélectrique, 🇺🇦 a précédemment frappé l'extrémité sud (rouge)".
Samedi 13/8, 21h40
Nettoyage culturel. On dirait bien que l‘opération spéciale est d’une grande efficcacité pour finir d’ôter la Russie d’Europe. C’est peut-être le but de Poutine au final.
Samedi 13/8, 19h10
Cette histoire de pollution chimique de l’eau de pluie…
A la fin d’un spectacle sur Tchernobyl, un adolescent échangeait deux mots avec nous. Ca lui avait plu, mais, disait-il, « la pollution nucléaire, ce n’est pas vraiment ce qui m’inquiète, parce qu’au fond, c’est périssable ».
– 240 000 ans, pour le plutonium.
– Ca finit par disparaître, c’est long, mais ça disparaît. Non, ce qui m’inquiète vraiment, c’est la chimie. Il paraît que certaines molécules sont éternelles.
Je n’ai pas cherché à vérifier. Peut-être parce que je me souviens aussi de ce monsieur qui signalait, après un spectacle également, que la pollution nuc avait le gros avantage d’être facile à mesurer. Un capteur à quelques centaines d’euros et hop. Quand il s’agissait de doser des traces de molécules et d’analyser leurs synergies, c’était une toute autre limonade (comme dit Maya). Il avait cité des familles de produits et le prix des analyses, j’ai oublié maintenant.
Il n’ya pas d »un côté la Terre et de l’autre la poubelle.
Samedi 13/8, 15h20
Malgré tout.
photo HIROKO YODA
Je suis un prêtre shinto. Prendre soin du sanctuaire, le nettoyer et accomplir les rituels, c’est mon travail. C’est mon devoir de garder mon sanctuaire vivant.
[…] « J’étais sur place quand le séisme a frappé », me dit-il après la cérémonie de prière, faisant un geste en direction de son ancienne maison située à quelques dizaines de mètres en contrebas. « Le tsunami a touché la côte, mais ici nous sommes dans les montagnes. Je nous pensais en sécurité. Puis, des hommes que je n’avais jamais vus auparavant ont débarqué au village. Ils portaient tous des combinaisons de protection. Aucun d’entre eux ne nous a adressé la parole, donc personne n’a su ce qui se passait. »
[…] Depuis 17 générations, soit quelque 800 ans, la lignée d’Ise veille sur Tsushima Inari Jinja et s’occupe des villageois. Si Ise n’est pas autorisé à se rendre dans son village, il a payé une entreprise de construction afin d’ouvrir un chemin à travers les bois depuis la route principale jusqu’à l’entrée arrière du sanctuaire. Ce n’est ni officiellement accepté, ni interdit. Au Japon, il existe une séparation stricte entre l’Église et l’État. Comme il s’agit d’un sanctuaire, les autorités ont peut-être fermé les yeux sur la petite manigance d’Ise. En gros, nous sommes entrés en terre sainte via une zone grise.
Vice
Samedi 13/8, 14h30
Boire la pluie.
« Il n’y a nulle part sur Terre où l’eau de pluie serait propre à la consommation, d’après les données que nous avons utilisées ». Le constat du chercheur suédois Ian Cousins est sans appel. Le professeur à l’Université de Stockholm est le principal auteur d’une étude sur le sujet, publiée dans la revue « Environmental Science and Technology ».
La cause principale de cette pollution chimique : la présence dans la terre, l’eau et l’air de produits de synthèse toxiques dépassant les seuils de recommandations. Baptisés en langage technique les « PFAS » (pour « per et polyfluoroalkylées »), ces substances de synthèse se désintègrent de façon extrêmement lente. On les trouve par exemple dans les emballages, les shampoings ou encore le maquillage.
Si de nombreux endroits sur la planète sont encore peu ou pas urbanisés, Ian Cousins insiste sur le caractère géographique global de cette pollution chimique. Considérées jusqu’ici comme intactes, des régions comme l’Antarctique ou le plateau tibétain sont touchées, avec des niveaux 14 fois supérieurs aux recommandations américaines pour l’eau potable.
Autre fait inquiétant pointé par le chercheur en sciences de l’environnement : les PFAS sont si persistants et omniprésents sur la planète, qu’ils ne disparaîtront jamais. « On a rendu la planète inhospitalière à la vie humaine en la contaminant de manière irréversible, ce qui fait que plus rien n’est propre. Et au point que ce n’est pas assez propre pour être sûr », déplore-t-il.
Les Echos
Samedi 13/8, 12h35
On ne sait pas trop d’où ça sort.
La Russie songe à retirer ses troupes stationnées autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé vendredi l’agence de presse russe Interfax, citant le responsable de la Commission des Affaires étrangères au parlement russe, Vladimir Dzhabarov. Moscou se conformerait ainsi à une demande de l’Ukraine. Cependant, les Russes excluent la possibilité de rendre le contrôle de la centrale nucléaire à l’Ukraine.
La Libre
Samedi 13/8, 2h10
Mise au point.
Il est difficile d’imaginer qu’un membre d’Al-Qaïda ou de l’Etat islamique siègerait à l’ONU et accuserait « officiellement » les Etats-Unis ou Israël d’agression, a écrit Mykhailo Podolyak, conseiller du chef de cabinet du président sur Twitter .
« La Fédération de Russie utilise le ZNPP [Zaporijia] comme otage pour fixer les territoires occupés, et elle veut dénoncer l’Ukraine… comme un agresseur. Mais il n’y a pas d’imbéciles, à part Medvedev. La seule menace pour le NPP, ce sont les terroristes russes « , a-t-il déclaré.
Energoatom, Telegram, 20h53, traduction automatique
Vendredi 12/8, 23h40
Immobilisation comptable.
Des avions de la Fédération de Russie d’une valeur de 380 millions de dollars ont été détruits sur l’aérodrome de Saki [base aérienne en Crimée]. Les pertes de la Russie ont été calculées par Forbes.
Nexta, Twitter
Vendredi 12/8, 23h10
Un bon exemple du meli-melo.
Reform analyse ce que l’on sait de l’incident de Zyabrovka, la base aérienne biélorusse, où quelque chose aurait pété dans la nuit du 10 au 11. Et surtout ce que l’on ne sait pas. Je vais tâcher de résumer (l’article est long).
- La base est en territoire biélorusse, mais Loukachenko l’a filé aux Russes. Résultat : si les Ukrainiens voulaient envoyer des prunes sur cette base, attaqueraient-ils la Biélorussie ou la Russie (qui bombarde l’Ukraine depuis cette base) ? De fait, l’Ukraine ne dit rien, mais fait un lien avec la Crimée.
Le chef adjoint de la direction opérationnelle principale de l’état-major général des forces armées ukrainiennes, le général Gromov, lors de la réunion d’information d’aujourd’hui, n’a pas non plus apporté une clarté totale à cette histoire. Il a seulement dit que la partie ukrainienne ne disposait que des faits présentés par le département de la défense du Bélarus. « La veille, il y a eu les mêmes explosions, pas les mêmes, mais similaires à l’aérodrome de Saki ». (traduction automatique)
- Le Kremlin ne peut reconnaître que l’Ukraine est désormais capable de frapper si loin à l’arrière, qu’il s’agisse de la Crimée ou de la Biélorussie. Les réactions de la population russe commencent à compter. Donc une clope ou un coup de foudre conviennent. C’est ridicule, mais moins pire.
Les Russes ont leur propre logique : le Kremlin, pour des raisons évidentes, ne veut pas admettre que l’Ukraine soit capable de frapper si profondément à l’arrière. C’est une chose quand la guerre se déroule quelque part loin des villes russes, c’en est une autre quand les forces armées ukrainiennes frappent de très près. Internet fourmille déjà de vidéos d’embouteillages – les Russes quittent massivement la Crimée. (traduction automatique)
- L’officier biélorusse qui a annoncé un feu de camion peut-il faire autrement, à moins de reconnaître une attaque, qui demande réponse et précipiterait le Belarus sur le front ? Loukachenko n’a pas dit un mot de la chose. Moscou non plus.
Calme et à Minsk. […] Alexandre Loukachenko n’a pas dit un mot sur l’incident nocturne près de Gomel. Même s’il n’avait jamais manqué une occasion de reprocher à ses voisins des provocations – du drone au fameux « où se préparait l’attaque contre la Biélorussie ». (traduction automatique)
- Pourtant, la version officielle ne colle pas avec les témoignages ; on attend les photos satelites.
Mais la version du ministère biélorusse de la Défense sur l’incendie d’une « unité d’équipement » ne semble pas non plus convaincante [devant les récits de témoins oculaires qui ont déclaré avoir vu au moins huit éclairs, entendu cinq pops puissants et ressenti une onde de choc à partir de laquelle « les fenêtres ont tremblé »]. Trop de pops et de flashs. Très probablement, quelque chose a vraiment explosé à l’aérodrome de Zyabrovka.
Reform, traduction automatique
Vendredi 12/8, 22h55
Amis des bêtes, suite.
Des collègues du chien Patron de #Dnepropetrovsk ont reçu des kits de protection. Désormais, ils porteront des gilets pare-balles, des lunettes, des chaussures et des écouteurs au travail. Un tel équipement n'empêchera pas les sapeurs à quatre pattes de se déplacer et les protégera des blessures. (traduction automatique)
Vendredi 12/8, 22h55
Crimée estivale : les soldes.
Le Pentagone a assuré vendredi ne pas avoir d’informations sur la cause des récentes explosions sur une base militaire russe en Crimée, tout en soulignant que les Etats-Unis n’avaient livré à Kiev aucune arme permettant d’exécuter une telle frappe.
Le Monde
Vendredi 12/8, 22h50
Amis des bêtes : Fidèle (F!dèle) aura des os frais chez la bouchère. Je répète.
Vendredi 12/8, 22h40
Pour moi, à Zaporijia, c’est simple : les Russes ont tellement peur qu’ils n’ont plus de cerveau ; zéro stratégie. Il n’y pas d’ordre, pas de cadre technique, Rosatom est déjà parti. Il reste des idiots qui ont peur. Il y a eu l’exemple des tranchées dans la forêt Rouge, non ?
Expression moderne pour dire « j’ai plus de cerveau, là » : « je suis à moitié russe ce soir ! »
Mais qui pour les déloger ? Comment ? Ils se sont enfermés avec des explosifs militaires.
Mes parents sont cent kilomètres à l’ouest…
Olga, par téléphone
Vendredi 12/8, 22h30
Et des nouvelles de Viera aussi, à qui l’on a envoyé une photo d’Olga et Morgan et qui conclut : soit dit en passant, les filles sont plutôt minces et devraient aller en Ukraine pour se faire corriger [remettre au format].
Vassia lui manque. Elle dit qu’elle veut lui ériger un monument et qu’elle sera bientôt arrière-grand-mère.
(je ne vois pas de qui).
Vendredi 12/8, 22h25
Aujourd’hui est un bon jour : une photo toute récente de Valéra et ses deux filles vient d’arriver. Elles ont grandi.
Vendredi 12/8, 21h35
J’m’en fous, j’aurai une médaille de veilleur de nuit.
En chocolat. Fourrée vodka.
Vendredi 12/8, 20h25
Base arienne de Zyabrovka (BY) : le mot de l’ISW dans son évaluation de la campagne offensive russe du 11 août :
- Le chef adjoint des opérations principales de l’état-major ukrainien, Oleksiy Gromov, a déclaré que les forces ukrainiennes n’étaient pas responsables des explosions à l’aérodrome de Zyabrovka près de Gomel, en Biélorussie, dans la nuit du 10 au 11 août.
- Le ministère biélorusse de la Défense (MOD) a affirmé qu’une course d’inspection avait causé un incendie de moteur à l’aérodrome de Zyabrovka et qu’il n’y avait eu aucune victime.
- Le conseiller principal du chef de l’opposition biélorusse Svetlana Tikhanovkaya Franak Viacorka a amplifié les rapports locaux d’au moins huit explosions près de l’aérodrome de Zyabrovka. Des séquences vidéo sur les réseaux sociaux ont montré des flashs près de l’aérodrome.
Les sources sont dans le rapport de l’ISW.
Vendredi 12/8, 20h15
A l’heure où le gouvernement français lance une concertation autour du projet de loi sur les énergies renouvelables, les USA se projettent aussi, mais, c’est marrant, leurs centrales nuc ont des pales.
Vendredi 12/8, 18h45
Oh, les Présidents ! Avec ce qui nous attend, prenez-en de la graine !
Et ne venez pas me dire qu’il est meilleur acteur que les autres, parce que si c’est ça un bon acteur, eh ben, qu’est-ce que vous attendez pour en faire autant ?
Vendredi 12/8, 18h30
L’inspecteur ne peut pas inspecter.
« L’évaluation préliminaire des experts de l’AIEA, fondée sur les informations les plus récentes fournies par l’Ukraine, est qu’il n’y a pas de menace immédiate pour la sûreté nucléaire à la suite des bombardements ou d’autres actions militaires récentes, mais cela pourrait changer à tout moment », a-t-il déclaré au Conseil de sécurité par liaison vidéo.
« Je demande aux deux parties du conflit armé de coopérer avec l’AIEA et de permettre une mission à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia dès que possible. Le temps presse ».
L’AIEA a reçu des informations contradictoires de l’Ukraine et de la Russie sur l’état de l’installation, son exploitation et les dégâts qu’elle a subis. Sans se rendre sur place, les experts de l’AIEA ne peuvent pas corroborer ces évaluations. « Il faut que l’AIEA puisse constater les faits lors d’une visite sur place pour établir et fournir une évaluation indépendante des risques de sûreté et de sécurité nucléaires », a déclaré M. Grossi.
AIEA, M. Grossi au Conseil de Sécurité de l’ONU, le 11 août
Autrement dit, les difficultés liées à la prolifération, parmi les missions de l’AIEA en temps de « paix » (avec l’Iran notamment), se reportent en temps de guerre avec une intensité accrue.
Vendredi 12/8, 14h20
Campagne carnivore anthropophage.
Vendredi 12/8, 14h10
Dipômes vacants.
L'action "Des diplômes qui ne seront jamais délivrés" s'est tenue à #Lviv en mémoire des étudiants décédés à la suite d'une invasion à grande échelle. (traduction automatique)
Vendredi 12/8, 14h05
Points positifs.
- Les créréales circulent.
- Le coup de chaud à la frontière du Kosovo a fait long feu.
- Loukachenko n’a pas bougé.
- Les touristes russes en Crimée se sont souvenus d’un truc important à la maison.
- Les amis vont bien.
Vendredi 12/8, 14h00
Production de BDs.
Vendredi 12/8, 13h50
Vendredi 12/8, 13h15
Rompre l’alimentation électrique de Zaporijia ?
Selon [le président de NNEGC Energoatom Petro Kotin], les Russes ont bombardé la centrale dans le but de couper sa connexion avec le système énergétique ukrainien, ce qui est leur principal objectif.
Energoatom, Telegram
Dans le but de justifier sa connexion au système russe ?
Vendredi 12/8, 11h00
Un feu de forêt est actif depuis quelques jours, au nord de Krasyatichi, sur la frontière biélorusse. Il serait décroissant.
Vendredi 12/8, 10h55
Fin du mythe du nucléaire civil ?
La Russie est passée au nucléaire en Ukraine – avec des centrales électriques, pas des missiles
Foreign Policy
Vendredi 12/8, 0h50
Tu soutiens l’armée ukrainienne par un don, tu envoies la preuve du don, tu reçois une photo érotique.
Anonyme synthétique
25 millions et demi de grivnias. A 39 grivnias l’euro : 658 000 euros.
Le monde était dominé par le commerce. La guerre s’est approchée. Toute l’infrastructure du commerce, tant physique que mentale, se retrouve sur le pont, engagée dans la guerre.
Nasko [biélorusse] et son amie ukrainienne Kuchmenko ont trouvé refuge en Pologne et ont lancé début mars Teronlyfans pour aider l’Ukraine depuis l’étranger. « Nous avons créé ce mouvement à la limite de la plaisanterie et du désespoir », a déclaré Kuchmenko dans une interview avec l’ukrainien dev.ua.
Au début, les filles n’envoyaient que leurs propres photos, mais d’autres Ukrainiennes les ont ensuite rejointes.
« J’envoyais des photos nues pour collecter des fonds pour la 72e brigade mécanisée avant de rejoindre Teronlyfans, mais plus tard, j’ai décidé de faire équipe avec les filles », a déclaré Oleksandra, photographe et rédactrice ukrainienne.
« Mon petit ami était sceptique au début et ma mère craignait que cela ne soit dangereux, mais ils sont d’accord maintenant », a-t-elle déclaré au Kyiv Independent.
Une autre volontaire, Ilona, a déclaré qu’elle n’avait pas d’argent en réserve pour faire un don à l’armée et a été surprise que ses photos puissent rapporter autant de dons. Depuis mars, elle a amassé plus de 18 800 $ pour l’armée ukrainienne.
« J’adore mes photos de nu et je suis heureuse qu’elles puissent aider quelqu’un », a-t-elle déclaré au Kyiv Independent.
The Kyiv Independent, Sauver l’Ukraine avec des nus, traduction automatique
Vendredi 12/8, 0h30
Où en est l’enquête sur les meurtres de prisonniers ukrainiens d’Olnivka ? Les Russes devaient laisser des observateurs entrer sur le site. CNN livre sa conclusion : sans surprise, pas de missiles ukrainiens. L’ONU a déclaré le 3 août lancer une enquête à la demande de la Russie et de l’Ukraine.
Où sont les preuves de mise en scène de Bucha promises par Lavrov ?
Jeudi 11/8, 23h35
Pendant ce temps, en Biélorusie.
Le ministère de la Défense du Bélarus a commenté les explosions et les éclairs que des témoins oculaires ont vus dans la nuit du 10 au 11 août près de l’aérodrome de Zyabrovka près de Gomel. […] Une pièce de moteur a pris feu après une réparation.
Reform
Sur Twitter, pas mal de messages relaient encore « 8 explosions » et une unique vidéo, prise à « 25-30 kilomètres » de la base aérienne (une explosion est visible au loin dans le noir). Quelques articles évoquent des systèmes anti-aériens sur place, un radar. Pas d’image satellite.
Jeudi 11/8, 23h30
Gros malin.
« Officiellement, nous ne confirmons ni n’infirmons quoi que ce soit ; il existe de nombreux scénarios pour ce qui aurait pu se passer (…) en gardant à l’esprit qu’il y a eu plusieurs épicentres d’explosions exactement au même moment », a déclaré à Reuters le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak dans un message. .
Reuters
Jeudi 11/8, 23h25
« L’heure est grave », a lancé, jeudi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
« L’AIEA doit être autorisée à mener sa mission à Zaporijia aussi vite que possible », a déclaré Rafael Grossi, intervenant en vidéo lors de cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité. « Le temps presse », a-t-il insisté, alors que l’AIEA tente depuis des semaines d’envoyer une mission pour inspecter la centrale.
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, interrogé à propos d’accusations pointant du doigt une responsabilité de l’ONU dans le retard de l’envoi de la mission de l’AIEA sur place, a de nouveau rejeté cette idée jeudi. « Il s’agit d’une centrale nucléaire au milieu d’un champ de bataille. Je pense qu’on peut imaginer au moins deux ou trois pages d’obstacles », a noté Stéphane Dujarric.
Le Monde
Jeudi 11/8, 21h50
Calcul sur le pouce.
On peut spéculer sur le position de la personne qui filme (quelque part dans la ville d’Energodar), mais il s’écoule 2 secondes au plus entre chaque première explosion, présentée par Energoatom comme celle du lancement de l’explosif, et chaque seconde explosion, présentée comme l’impact de l’explosif dans le secteur de la centrale de Zaporijia.
La vitesse des engins détermine la distance maximale parcourue (sans tenir compte de leur vol parabolique, qui la réduit).
Compte tenu du fait que les Ukrainiens sont sur l’autre rive du Dniepr, c’est-à-dire à au moins 8 kilomètres, l’objet cinétique devrait parcourir cette distance en deux secondes au plus.
8 kilomètres en 2 secondes suppose une vitesse de 14 400 kilomètres heure. Vitesse d’un obus de mortier ?
Vitesse initiale : 297 m/s
Bon, voilà : en 2 secondes 600 mètres (1 070 kilomètres/heure). Je ne dis pas que cette référence de projectile est juste (j’ai pris la première moderne qui venait), mais ça situe les choses.
On peut toujours considérer que les Américains auraient momentanément modifié les lois de la physique, ou quelque chose comme ça, pourquoi pas, après tout. Les Ukrainiens utilisent peut-être une porte spatio-temporelle. Ce ne serait pas très fair-play.
Jeudi 11/8, 21h40
3 secondes de trajectoire des obus sur Zaporijia : donc russes.
Olga, par téléphone
Dans la vidéo, vous pouvez entendre comment le mortier d’artillerie « fonctionne ». Le premier son (plus fort et plus court) est un coup de feu sortant, le second est le moment de l’explosion d’une mine tirée d’une arme. Entre le tir et l’explosion de la mine, il y a moins de trois secondes… Donc, il est absolument évident que la ville prise est pilonnée par ceux qui l’ont occupée, et directement « de l’intérieur ».
Une preuve supplémentaire est la gamme d’utilisation des armes de mortier. Après tout, les forces armées ukrainiennes sont situées sur la rive opposée du Dniepr – « en face » d’Enerhodar, et tout le monde le sait. Et les mortiers ne « surmontent » pas de telles distances, et même s’ils réussissaient miraculeusement, seul le bruit des « coups d’obus » se ferait entendre dans la ville, mais en aucun cas les deux et avec un tel intervalle !
Les gens ont des oreilles, des yeux et un esprit ! Et c’est pourquoi ils savent très bien qui fait quoi, qui a arrangé et semé la terreur. Bien sûr, le pays agresseur essaie de discréditer l’Ukraine, mais les preuves des crimes de guerre de la Russie sont indéniables !
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Jeudi 11/8, 21h10
C’est pas mal « fissiophiles »… Un peu fossoyeur, un peu nécrophile… Un peu fistule.
Un admirateur
Jeudi 11/8, 20h58
J’insiste : des militaires sont en train de tirer des explosifs dans le périmètre d’un site nucléaire de 6 réacteurs.
Fissiophiles : expliquez-moi, je vous prie, le plan.
Ou bien doit-on considérer, désormais, que la suite du scénario se trouve quelque part dans l’oeuvre de Bilal ?
Jeudi 11/8, 19h45
Après la responsable ukrainienne d’Amnesty International, le co-fondateur de l’ONG a démissionné suite à la publication du rapport à charge sur l’Ukraine.
Les réactions face au rapport intitulé « Ukraine : les tactiques de combats ukrainiennes mettent en danger la population civile » montrent peut-être qu’il n’est pas temps d’appliquer des normes occidentales aux agressés quand le comportement de la Russie poutinienne est à mille lieues des lois de la guerre.
Peut-être qu’Amnesty a fait son boulot d’enquête, mais qu’elle aurait pu garder son dossier sous le bras pour la période du futur procès de la clique russe.
Et bien évidemment, si j’ai dix balles à donner, je les donne aux Ukraniens.
Jeudi 11/8, 19h25
La piste mesure environ 3 kilomètres. Avant-après.
Jeudi 11/8, 19h10
Jouer au con : la suite.
Cinq frappes ont été enregistrées « dans la zone du bureau de commandement de la station, juste à côté d’un dépôt de substances radioactives », a fait savoir Energoatom. « L’herbe a pris feu dans une petite zone mais personne n’a été blessé », a également précisé la compagnie.
Cinq frappes supplémentaires ont ensuite touché une caserne de pompiers, située près de la centrale. En raison de ces nouvelles frappes, la rotation des équipes n’a pas pu avoir lieu, a ajouté Energoatom. Toutefois, « la situation est actuellement sous contrôle », a poursuivi la compagnie, précisant que les taux de radiation, à 17 heures, « correspondaient aux normes ».
Le Monde
Jeudi 11/8, 2h35
Explosions en Crimée.
Le Kremlin a peu d’intérêt à accuser l’Ukraine d’avoir mené les frappes qui ont causé les dégâts, car de telles frappes démontreraient l’inefficacité des systèmes de défense aérienne russes, ce que le naufrage du Moskva par les Ukrainiens avait déjà révélé.
ISW, point du 9 août, traduction Deepl
Jeudi 11/8, 0h35
De possibles explosions sur une base aérienne biélorusse de Zyabrovka, utilisée par les Russes, à une centaine de kilomètres au nord de Slavoutich.
Premier coup de dent dans la vassalité de Loukachenko ou exercice ?
Jeudi 11/8, 0h25
Croquignolet : Energoatom (l’EDF ukrainien) rend compte des aventures de son homologue français.
Electricité de France SA a fait appel à son principal actionnaire, l’Etat français, pour l’indemniser de 8,34 milliards d’euros de préjudice. L’entreprise a estimé que le gouvernement l’avait forcée à vendre de l’électricité à prix réduit pour protéger les consommateurs.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
On suppose donc que les consommateurs, dans l’esprit d’EDF, devraient maintenant rembourser. Euh-euh.
Jeudi 10/8, 0h05
Le Moskva de l’aviation ?
Récit UA : « C’est sûrement des grosses cigarettes ».
Récit RU : « Détonation involontaire de munitions ».
Oui, on imagine bien qu’ils ne l’ont pas voulu.
Mercredi 10/8, 19h15
Mercredi 10/8, 14h15
Pas sûr que ça suffise.
Mercredi 10 août, les chefs des affaires étrangères des pays du G7 ont appelé la Russie à remettre la centrale nucléaire de Zaporizhzhia au contrôle de l’Ukraine.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
« Nous appelons la Russie à rendre immédiatement le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia à son propriétaire souverain légitime, l’Ukraine, et à rendre le contrôle de toutes les installations nucléaires à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine afin d’assurer le fonctionnement sûr de ces installations », ont déclaré les ministres des Affaires étrangères du G7 dans un rapport.
Mercredi 10/8, 11h40
Après le « dark tourism » en zone, le « war tourism » ?
Malgré la situation toujours très instable, l’agence de voyage « Visit Ukraine Today » propose aux touristes étrangers de venir visiter l’Ukraine dévastée par les bombes. Concrètement, des visites guidées d’une journée sont organisées dans les « villes courageuses » qui ont défié et continuent de résister aux envahisseurs russes, offrant aux voyageurs un aperçu de la façon dont le pays s’en sort au milieu du conflit.
[…] Si l’offre proposée peut s’apparenter à du voyeurisme, le fondateur et PDG de « Visit Ukraine Today », Anton Taranenko, assure à CNN Travel que le but de son agence est surtout de montrer un visage résilient de son pays.
La Libre
Mercredi 10/8, 3h25
Le logement est ce qu’il est, mais il y a l’eau et l’électricité.
Habitude
Mercredi 10/8, 3h15
L’eau.
La Norvège a élaboré des plans pour rationner les exportations d’électricité, ce qui a accru les craintes de pénuries d’énergie au Royaume-Uni et en Europe cet hiver.
Le gouvernement d’Oslo a annoncé lundi de nouvelles règles limitant la vente d’électricité aux pays étrangers alors que les vagues de chaleur menacent la production d’énergie hydroélectrique en Norvège.
[…] Paris a prolongé lundi une dérogation temporaire aux règles environnementales pour les centrales nucléaires afin d’aider à maintenir les réacteurs en marche alors que les ressources sont épuisées.
Le géant public de l’énergie nucléaire EDF sera autorisé à rejeter l’eau chaude de cinq centrales dans les rivières, même si les températures enfreignent les règles habituellement en place pour protéger les cours d’eau.
Telegraph, traduction automatique
Face à la situation météorologique exceptionnelle, et en réponse à la nécessité d’assurer la sécurité du réseau électrique et d’économiser les réserves de gaz naturel et d’eau des barrages hydroélectriques, l’ASN modifie temporairement ses prescriptions encadrant les rejets thermiques des centrales nucléaires de Blayais, Bugey, Golfech, Saint-Alban et Tricastin.
L’épisode exceptionnel actuel de canicule et de sécheresse conduit au réchauffement de certains cours d’eau utilisés pour le refroidissement des centrales nucléaires. Les prévisions de température restent encore élevées et continuent d’affecter la température des cours d’eau.
[…] Lorsque le besoin de maintenir le fonctionnement de ces réacteurs relève d’une nécessité publique, les dispositions du II de l’article R. 593-40 du code de l’environnement permettent à l’ASN, sur la base d’une demande transmise par EDF, de modifier temporairement ses prescriptions encadrant les rejets thermiques des centrales nucléaires concernées.
ASN
Mercredi 10/8, 2h00
Paradoxal.
C’est l’été, il fait beau, chaud, c’est ce que j’attends tous les ans. Ca devrait être agréable, mais l’eau disponible est en train de disparaître à toute vitesse.
Donc, les bonnes sensations de ce véritable été (les mûres ont le goût du plein soleil) tournent autour d’un noyau intellectuel nourri d’alertes de baisses de niveau d’eau.
C’est paradoxal. Il fait beau, mais c’est dangereux.
Un peu comme dans les forêts contaminées par Tchernobyl : elles sont très belles, aérées, silencieuses… Elles sont « sales », saupoudrées de césium de 86.
On a beaucoup dit ça : « c’est beau, c’est sale ».
Ou bien : « j’aimerais vivre ici ».
Je me rends compte que, oui, la terre était accueillante. Autour de Tchernobyl, je veux dire.
Aujourd’hui, je me disais que ce serait bien que les médias jouent le jeu, parient non plus sur l’enfilage de drames, mais, je ne sais pas, sur une sorte d’encouragement général. Ma fille de 21 ans n’a pas du tout le mode d’emploi de ce qui l’attend. Cette génération ne va pas bénéficier de l’expérience antérieure. Quant à bénéficier des structures de la providence collective, on verra. On apprendra vite, mais le changement de logiciel risque de rentrer au chausse-pied.
Version basse : deux tailles, trop grand et trop petit. Et pour le trop grand, y a plus, fallait du fric et des armes.
Version haute : tout un tas de paradoxes. Comme celui de ce bel été qui lève l’eau.
Tchernobserv
Mercredi 10/8, 1h55
Apnée électrique.
« Les militaires russes présents dans la centrale nucléaire de Zaporijjia mettent en oeuvre le programme de (l’opérateur russe) Rosatom visant à raccorder la centrale aux réseaux électriques de Crimée », a dit le président d’Energoatom, Petro Kotin, à la télévision ukrainienne. « Pour ce faire, il faut d’abord endommager les lignes électriques de la centrale reliées au système énergétique ukrainien. Du 7 au 9 août, les Russes ont déjà endommagé trois lignes électriques. En ce moment, la centrale fonctionne avec une seule ligne de production, ce qui est un mode de travail extrêmement dangereux », a-t-il ajouté.
« Lorsque la dernière ligne de production sera débranchée, la centrale sera alimentée par des groupes électrogènes fonctionnant au diesel. Tout dépendra alors de leur fiabilité et des stocks de carburant », a aussi prévenu Petro Kotin.
Le Monde
Après la capture d’une (grosse) centrale nuc, sa mise en condition d’otage , voici le détournement de sa production vers un territoire occupé. Le schéma de résilience des futures centrales se complexifie.
Mardi 9/8, 23h55
Pacha a pu dormir dans un appartement pour lui tout seul, à Lviv.
Olga, par téléphone
Mardi 9/8, 23h25
Reflux de vacanciers en Crimée.
Tu as vu les images de bouchons avec les voitures sur le pont de Crimée parce que les touristes s’enfuient après les explosions sur la base de Novofedorivka ?
Mais après ça, je m’inquiète pour les prisonniers ukrainiens.
A Zaporijia, les explosifs ont volé pendant 3 secondes : si on compte entre le boom du décollage et l’explosion à l’arrivée : 3 secondes. Ils ne venaient pas du côté ukrainien. L’autre rive du Dniepr est à 4 kilomètres.
Olga, par téléphone
Mardi 9/8, 23h05
Base aérienne explosée en Crimée. Sans doute le même paquet de clopes que pour le Moskva.
Première déclaration officielle de l’Ukraine sur les explosions près de Saky, en Crimée (occupée par la RU) : « Le ministère de la Défense de l’Ukraine ne peut pas établir la cause de l’incendie, mais rappelle une fois de plus les règles de sécurité incendie et l’interdiction de fumer dans des endroits non spécifiés. »
Michel MacKay, Twitter, traduction automatique
Mardi 9/8, 22h35
Un peu d’exotisme : un autre grignotage territorial.
C’est dans ce désert glacé, aux confins du Tibet chinois, que se joue depuis deux ans l’un des conflits les plus secrets, d’où les informations filtrent au compte-gouttes. Il oppose les deux géants asiatiques qui partagent près de 3 500 kilomètres de frontières dans l’Himalaya. L’Inde et la Chine se disputent une ligne de démarcation (« line of actual control » (LAC), ou « ligne de contrôle effectif ») non reconnue internationalement, tracée en 1962 après une guerre éclair qui s’était soldée par une débâcle indienne et l’annexion par la Chine d’une grande partie du Ladakh, qu’elle a rebaptisé « Aksai Chin ».
Après des années entre apaisement et transgressions, les hostilités ont brusquement dégénéré au printemps 2020 dans l’est du Ladakh, lorsqu’une poignée de soldats des deux pays se sont affrontés dans un corps-à-corps mortel – le premier depuis un demi-siècle – dans la vallée de Galwan. Bilan humain de ce sanglant 15 juin 2020 : 20 morts et des dizaines de blessés côté indien ; côté chinois, un nombre incertain de victimes. Plus de 60 000 soldats des deux armées sont désormais postés de chaque côté de la ligne de contrôle. L’Inde est sortie affaiblie de l’affaire : elle a désormais deux fronts ouverts dans l’Himalaya, l’un avec le Pakistan et l’autre avec la Chine.
Le Monde
Mardi 9/8, 22h30
Des enfants jouent devant des voitures détruites par les troupes russes, à Irpin, près de [Kyiv], le 9 août 2022. SERGEI SUPINSKY / AFP
Mardi 9/9, 12h05
Faux et usage de faux.
Des médias occidentaux et ukrainiens ont fait circuler un rapport [relayé ici hier à 11h00], probablement faux, selon lequel un général russe aurait menacé de détruire la plus grande installation nucléaire d’Europe, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia occupée par la Russie, si la Russie ne pouvait pas tenir la centrale. Plusieurs organes de presse ont partagé une capture d’écran du site de réseautage social russe Vkontakte qui prétendait citer le chef russe de la garnison d’occupation de Zaporizhia, le général de division Valery Vasilev, déclarant que la Russie avait exploité la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et que l’usine serait « soit une terre russe, soit un désert brûlé. »
Cette fausse déclaration détourne probablement l’attention des risques très réels de la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia
ISW, point du 8 août, traduction automatique
Mardi 9/8, 11h50
Arbitrage sur l’eau encore.
Ensuite, alors même que les prix de vente sont bien moins alléchants qu’il y a quelques mois, les compagnies ne parviennent pas à extraire autant de cuivre qu’elles le voudraient. Le Chili représente à lui seul un tiers de la production mondiale mais au fil des années, les meilleurs gisements se sont taris. Le minerai qui sort de ses mines est de moins bonne qualité qu’autrefois.
Autrement dit, lors de l’extraction, la teneur en minerai est plus faible. Il faut donc extraire plus de pierres pour une quantité suffisante de métal et mécaniquement, les coûts de production augmentent. De plus, les restrictions drastiques d’eau dans le pays à cause de la sécheresse ralentissent nettement la production pour cette industrie gourmande en ressources hydriques.
Les Échos
Mardi 9/8, 11h25
Le point de la Criirad à propos de Zaporijia.
[…] Il faut s’en remettre aux informations transmises par le personnel car, depuis plusieurs mois, le site internet de la centrale nucléaire de Zaporijjia n’est plus accessible (les dernières données complètes remontent au 28 février). À défaut, le service d’astreinte des balises consulte, via la plateforme Saveecobot, les données des réseaux de surveillance toujours accessibles en Ukraine. Aucune anomalie radiologique n’a été détectée. En particulier, les capteurs de la région de Zaporijjia donnaient des débits de dose gamma normaux le dimanche 7 août et le lundi 8 août au matin (à Enerhodar, capteur le plus proche de la centrale : 0,09 μSv/h le 08/08 à 9h00).
Jusqu’à présent, la situation radiologique semble donc normale. La violation des dispositifs de sûreté et de sécurité n’a pas conduit au déclenchement d’une séquence accidentelle mais il est clair que les marges de sécurité se sont très fortement réduites et que certaines installations sont à la merci d’un simple tir de missile, qu’il résulte d’une erreur humaine, d’une défaillance mécanique ou d’une action délibérée.
Criirad, point du 8 août
Mardi 9/8, 10h30
Détecteur reconnecté à Zaporijia et dosimétrie normale.
Mardi 9/8, 0h10
Économie volontaire.
Mercredi 27 juillet, le groupe de distribution [Casino] a signé une charte d’engagement avec RTE (Réseau de transport d’électricité) et l’ADEME (Agence de développement et de la maîtrise de l’énergie) pour intégrer « EcoWatt », le dispositif qui vise à optimiser la consommation d’électricité par les entreprises et les consommateurs.
[…] EcoWatt est un outil de quantification de l’électricité disponible en France en temps réel. Le dispositif communique ensuite des alertes lorsque cette demande en électricité est trop forte, pour permettre ainsi aux entreprises et ménages qui le peuvent de réduire leur consommation.
[…] Chaque enseigne et site administratif du groupe Casino comptera désormais un responsable chargé de la réception des alertes EcoWatt pour gérer les consommations énergétiques des magasins et sites. Les responsables EcoWatt du groupe « pourront décider de la réduction de la consommation de certains équipements entre 8h et 13h et entre 18h et 20h, d’une modulation de l’intensité électrique des locaux ou d’une optimisation de l’utilisation du chauffage, en accord avec le personnel de chaque magasin », précise le communiqué de Casino.
[…] De plus, le distributeur français poursuit le déploiement des contrats de performance énergétique en magasin (CPE). Ces derniers poussent les enseignes à réduire leur consommation de référence d’au moins 20%.
Trust my science
Première étape de la restriction : normaliser le moindre (« ça peut couper »)
Lundi 8/8, 23h30
Hé ho, les fissiophiles, c’est quoi le plan en cas de prise d’otage d’une centrale à 6 chaudières ?
Non, bonjour, parce que oui, je suis français et donc, je me demande ce qui est prévu… parce que bon, vous êtes en train de me dire que l’électricité nucléaire, le cheval de trait de l’énergie française, qui a coûté, coûte et coûtera un pognon faramineux, tire la langue, qu’il va falloir éteindre des trucs, mais qu’en plus ce sont des mines d’emmerdes en cas de guerre. On voit bien, comment ne pas le voir, que la guerre peut arriver. Donc, forcément, comme j’ai des gosses, je me demande où vous allez. Et donc, c’est quoi le plan ?
Citoyen lambda
Lundi 8/8, 23h25
Pétrole, gaz, blé… électricité.
Lundi 8/8, 23/15
Tirer dans la réparation du tir précédent : c’est agaçant.
Comme vous pouvez le voir, la Russie s'est efforcée de réparer le pont après la dernière attaque de l'Ukraine. On peut voir du goudron frais roulé sur les anciens trous. Pour vous donner une idée de la précision des HIMARS, ils ont frappé exactement au même endroit.
Lundi 8/8, 23h10
La minute folklorique.
Sorte de pétanque ukrainienne, dans la région de Kherson. Sur l’illustration, le personnage est en stage.
Dictionnaire des coutumes et traditions des pays sympas
Lundi 8/8, 23h05
L’Opération spéciale efficace contre… l’insuline.
L'insuline disparaît des pharmacies russes. Les médicaments étrangers ne sont pas importés, et la production nationale s'étiole en raison du manque de composants importés. (traduction Deepl)
Lundi 8/8, 22h40
Les fissiophiles doivent montrer que leur techno peut traverser ce genre de cauchemar sans catastrophe.
Lundi 8/8, 17h30
Ligne rouge ?
Les États-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijia, tenue par l’armée russe.
Le Monde
Lundi 8/8, 14h05
Casques Bleus.
Le patron de l’énergéticien public ukrainien Energoatom, Petro Kotine, a appelé lundi à la création d’une zone démilitarisée autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, touchée par des bombardements pour lesquels Kiev et Moscou s’accusent mutuellement.
« Nous demandons à la communauté internationale et à tous nos partenaires (…) de faire le nécessaire en vue d’un retrait des envahisseurs du secteur de la centrale et en vue de la création d’une zone démilitarisée », a-t-il déclaré dans une intervention à la télévision ukrainienne, relayée par l’énergéticien dans une boucle Télégram.
« La présence de casques bleus pour assurer le contrôle de cette zone », a ajouté M. Kotine, estimant qu’ « il devrait y avoir une mission de gardiens de la paix qui inclurait aussi des experts de l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique] et d’autres organisations de sécurité ». Selon lui,la présence de l’armée russe sur place « crée le plus grand danger pour l’avenir, un accident impliquant des radiations ou même une catastrophe nucléaire ». Petro Kotine a également accusé l’AIEA de n’avoir eu qu’ « une réaction très molle » depuis que l’armée russe s’est emparée du site. « Environ 500 soldats [russes] et 50 véhicules lourds, des tanks et des camions », à ce jour, a-t-il estimé.
Le Monde
Lundi 8/8, 12h20
Tabou exit
La décroissance – l’idée qu’une planète finie ne peut pas supporter une consommation toujours croissante – est à peu près ce qui se rapproche le plus d’une hérésie en économie, où la croissance est largement considérée comme la meilleure voie vers la prospérité.
Mais, alors que le changement climatique s’accélère et que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement offrent aux consommateurs du monde riche un goût inhabituel de rareté, la théorie devient moins taboue et certains ont commencé à se demander à quoi pourrait ressembler un monde de décroissance.
Reuters, traduction automatique
Lundi 8/8, 12h10
Une chaleur extrême paralyse l’Irak, forçant des fermetures du réseau électrique surchargé alors que les autorités prolongent les jours fériés pour protéger les employés des températures de 125 degrés [Farenheit, environ 51° Celsius].
[…] Dans les provinces méridionales de Bassorah, Dhi Qar et Maysan, les autorités ont déclaré samedi que le réseau électrique avait perdu de l’électricité pour la deuxième nuit consécutive, plongeant des millions de foyers dans l’obscurité à travers la nuit étouffante. Nourriture avariée dans les réfrigérateurs. Les parents ont mis leurs enfants dans la voiture et ont conduit pendant des heures – la climatisation de leurs véhicules était le seul moyen de rester au frais.
Partout en Irak, de petites manifestations dénonçant les services médiocres face à la chaleur extrême ont lieu chaque semaine. […] « Si vous me posez des questions sur l’état de ma terre, je vous le dirai », disait-il. « Sécheresse, pauvreté, migration forcée, violence. »
The Washington Post, traduction automatique
Lundi 8/8, 11h50
Samedi matin, deux des six unités du ZNPP fonctionnaient et la situation radiologique était normale, a déclaré l’Ukraine à l’AIEA.
AIEA, point du 6 août, traduction automatique
Le Kremlin a de nouveau accusé lundi les forces de Kiev d’être responsables du bombardement de la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine et d’Europe et mis en garde contre des « conséquences catastrophiques » pour l’Europe. Kiev accuse de son côté Moscou d’avoir frappé les installations de la centrale, que les forces armées russes occupent depuis mars.
Le Monde
Lundi 8/8, 11h00
Dans sa déclaration, le chef des forces de radioprotection, de protection chimique et biologique de l’Union soviétique, le général de division Valery Vasiliev, qui commande désormais la garnison du ZNPP, a déclaré qu ‘ »il y aura soit des terres russes, soit un désert brûlé ».
« Comme vous le savez, nous avons miné toutes les installations importantes de la centrale nucléaire de Zaporozhye. Et nous ne le cachons pas à l’ennemi. Nous les avons prévenus. L’ennemi sait que la station sera soit russe, soit à personne. Nous sommes prêts pour les conséquences de cette étape.
Energoatom, Telegram, 10h39, traduction automatique
Lundi 8/8, 10h40
Les conditions d’emploi (si l’on peut dire) des armes nuc sont étudiées depuis lurette ; Michel Goya en propose une synthèse et donne son avis sur la probabilité d’un recours au nuc en Ukraine. Voici sa conclusion :
[…] Je ne crois pas une seule seconde à l’emploi autrement que déclaratoire de l’arme nucléaire dans le cadre de ce conflit russo-ukrainien et dans cette confrontation russo-occidentale. À l’exception de l’exemple du Japon en 1945, dont il faut d’ailleurs sans doute relativiser l’impact stratégique, l’arme nucléaire n’a servi que comme arme de communication explicite ou implicite et il est bon que cela continue ainsi.
La voie de l’épée, Michel Goya, point du 6 août : « la boum »
Parmi les commentaires de cet article, d’aucuns suggèrent qu’à défaut d’une bombe, les Russes pourraient simplement accidenter une centrale : « ah, c’est con, mais c’est pas nous… ».
Lundi 8/8, 10h30
Une synthèse chronologique des effets de l’invasion russe en Ukraine sur les installations nuc sur le site World Nuclear Association.
Carré bleu et numéroté – les six unités de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia
Place rouge - emplacement du centre d'entraînement touché par un projectile le 4 mars
Flèche jaune - emplacement et direction approximatifs de l'image 1
Carré orange – emplacement de l'installation de stockage à sec des combustibles usés
Place verte - emplacement de l'attaque du drone ukrainien le 22 juillet.
Sources : Google, AIEA, Defence Intelligence of Ukraine
Lundi 8/8, 1h45
Lundi 8/8, 0h35
Un long point de Svoboda sur la fragilité des installations nuc face à la guerre. Une sorte de premier bilan de l’imprévu ou de l’impensé, par un journal généraliste.
A propos de l’attaque initiale sur les centrales nuc.
Elena Parenyuk , chercheuse principale à l’Institut pour les problèmes de sécurité des centrales nucléaires de l’Académie nationale des sciences [d’Ukraine] : « Lorsqu’il y a eu une attaque contre une centrale nucléaire, j’ai reçu un appel du gouvernement et j’ai dit : « Ils attaquent la centrale nucléaire ! Que faire ? » Il était une heure du matin et je ne savais pas quoi faire. En cas de catastrophe naturelle, il y a des options pour répondre à la situation, mais quand les gens tirent délibérément sur le réacteur, je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire, et personne ne le sait. Le problème de toute la communauté internationale des professionnels est que nous ne pouvons pas imaginer cela.
Svoboda, traduction automatique
A propos des accords antérieurs à la guerre entre l’Ukraine et la Russie dans le domaine nuc.
Les Russes qui ont quitté la centrale nucléaire de Tchernobyl dans la journée se sont inquiétés du côté « légal » de leur propre séjour dans la centrale nucléaire ukrainienne. [Un] acte d’acceptation et de transfert de la protection de la centrale nucléaire de Tchernobyl » [a été rédigé, où] figurent également les signatures des employés de la centrale. « Il est clair que cet acte a été signé sous la contrainte. Lorsqu’une mitrailleuse a été pointée sur vous, il était difficile de ne pas signer un ingénieur nucléaire avec une formation supérieure, une formation technique spéciale, qui comprend ce qui peut arriver
Svoboda, traduction automatique
A propos des piscines de Zaporijia.
Elena Parenyuk dit que l’armée russe a récemment demandé de vider les piscines de combustible nucléaire usé de la centrale nucléaire de Zaporozhye. Ils soupçonnaient que les Ukrainiens y avaient caché des armes. Dans ces piscines, les crayons de combustibles usés placés dans des conteneurs (fûts) sont conservés jusqu’à cinq ans avant d’être stockés à sec. Les fûts sont chauffés à 40-60 degrés, ils sont donc refroidis avec de l’eau dont la circulation est maintenue par des pompes. Des gens avec des mitrailleuses ont exigé de drainer cette eau. On ne sait pas si le personnel de la station a réussi à les dissuader, ou peut-être que les scientifiques nucléaires russes [de Rosatom] présents à la station ont également dit leur mot, mais ils ont réussi à empêcher un accident grave, selon le scénario de celui qui s’est produit en 1957 au Mayak. dans la région de Tcheliabinsk
Svoboda, traduction automatique
A propos de la menace sur la turbine.
Concernant la probabilité d’une explosion au ZNPP, Elena Parenyuk note qu’une telle probabilité est négligeable. La conception fiable des réacteurs VVER parle en faveur de cela : « La conception de l’unité de puissance prévoit qu’elle peut résister à un tremblement de terre, une tornade, la chute d’un petit avion. Mais personne n’a calculé le feu de l’artillerie, personne n’a calculé que des choses qui pourraient exploser seraient situées à l’intérieur de la salle des machines. Les militaires ont apporté une sorte d’arme dans la salle des turbines […]. Ces gens peuvent dire que rien ne menace directement les réacteurs « , argumente Elena et explique que si « juste » la turbine est endommagée, le scénario le plus terrible peut se produire. Toutes les centrales thermiques [sont] construites sur le même principe : c’est un réchauffeur qui chauffe la vapeur, il fait tourner la turbine. Si la turbine est endommagée, il n’y aura tout simplement plus rien à faire enlever l’énergie du réacteur. Quelque chose peut arriver. Le pire de tout cela est une explosion nucléaire.
Svoboda, traduction automatique
A propos de la « liquidation » d’un accident nuc en temps de guerre.
« L’accident de Tchernobyl a été liquidé par tout le pays. Le monde entier s’est battu contre les conséquences de l’accident de Fukushima. Bien sûr, [la liquidation se fera], mais seulement dans la mesure où cela est possible dans les conditions de la guerre et des hostilités. Si vous avez le choix : être fusillé tout de suite ou, peut-être, mourir dans cinq ans d’un cancer [pour avoir] respirer des radionucléides, alors personne ne sait quel choix les gens feront.
Svoboda, traduction automatique
A propos des employés.
[Il y a eu des enlèvements, des tortures, des morts chez les employés ukrainiens de la centrale] Quant aux personnels d’exploitation qui ont un permis de gestion d’installations nucléaires, je ne connais pas la situation ici. Mais ce sont les élus : pour 35 000 personnes qui travaillent dans toutes les centrales nucléaires, il n’y en a que 410. Il y a six unités. Vous avez besoin de deux personnes par quart de travail, trois quarts chacun. […] De mon point de vue, elle aurait dû être arrêtée avant qu’il y ait un risque de capture. »
« Les employés de la centrale nucléaire de Zaporozhye sont des gens qui vivent à Energodar [la ville voisine], dont les familles et les amis vivent à Energodar. C’est difficile de faire son travail quand on [se demande] si on a tiré ou non sur sa femme. Il y a une énorme pression psychologique sur les employés en ce moment, et c’est la chose la plus dangereuse qui se passe actuellement à Energodar
Svoboda, traduction automatique
A propos de la restitution de Zaporijia.
Comment reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya – répondant à cette question, aucun des experts ne dit exactement ce qui sera fait et quand. Mais tout le monde s’accorde à dire qu’il est impossible de le « reprendre » aux Russes même avec l’utilisation de missiles HIMARS de haute précision. « La station doit être libérée par la négociation, par des moyens politiques – de quelque manière que ce soit, sans action militaire », déclare Grigory Plachkov ancien chef du SINR [Inspection d’État pour la réglementation nucléaire en Ukraine].
Olga Kosharnaya [Ukrainian Nuclear Forum Association] pense « que ce sera une tactique consistant à serrer et à forcer une sortie de la chaudière ». [on comprend l’idée]
Svoboda, traduction automatique
A propos des vieilles rengaines de l’opposition au nucléaire.
Les opposants au développement de l’énergie nucléaire ont sorti tous leurs arguments les plus forts, qui sont aussi vieux que l’énergie nucléaire : le danger d’accidents avec contamination par les radiations ; la concentration excessive d’énergie sur un seul site, avec pour conséquence des pertes importantes dans le mix énergétique lorsqu’une centrale nucléaire individuelle tombe en panne ; et, enfin, les déchets radioactifs pendant des centaines d’années. Mais tout cela, qui avait été dit maintes fois avant la guerre, peut encore être considéré comme un sujet de débat scientifique ou économique. La situation militaire a amené les deux parties du débat à prendre conscience qu’une centrale nucléaire peut être utilisée comme une arme de chantage nucléaire ou de terrorisme, que sa sécurité ne peut être garantie dans des conditions militaires et qu’en cas de prise d’armes, il est irréaliste de la reprendre.
Svoboda, traduction Deepl
A propos de la résilience de Slavoutich.
Lors de l’invasion russe, la ville est d’abord isolée, puis prise par les troupes russes, libérées début avril. Pendant l’isolement, la ville, coupée de l’électricité, a survécu grâce à des panneaux solaires installés sur les toits de nombreuses maisons : « Les gens allaient à Slavutich pour recharger leurs téléphones, ils pouvaient contacter le monde extérieur. C’était tellement un bastion de la vie , précisément parce qu’il s’agit d’une source d’énergie autonome »
Svoboda, traduction automatique
Et à propos du coût de l’énergie nuc.
La dépendance géopolitique de l’énergie nucléaire est beaucoup plus facile à surmonter que de résoudre la question fondamentale : « Il n’y a pas de technologie au monde pour stocker les déchets des centrales nucléaires pendant plus de 80 à 100 ans. C’est un problème pour toujours, le processus de décomposition dure des millénaires. Nous produisons aujourd’hui une quantité importante de déchets qui seront dangereux un temps infini. Qui paiera leur stockage dans mille ans ? Ce coût n’est plus inclus dans le prix de l’énergie aujourd’hui. On nous dit à quel point c’est merveilleux c’est parce que c’est bon marché. C’est bon marché pour nous, parce que nos enfants vont payer », explique l’écologiste Natalya Gozak [responsable de l’organisme public ukrainien « Ecodia »].
Svoboda, traduction automatique
Dimanche 7/8, 11h30
Trois capteurs de surveillance des radiations autour du site SSVYAP ZNPP ont été endommagés en raison d’attaques à la roquette ennemie. Par conséquent, il est actuellement impossible de détecter et d’intervenir rapidement en cas de détérioration de la situation radiologique ou de fuite de rayonnement depuis des conteneurs de combustible nucléaire usé.
Energoatom, Telegram, 11h02, traduction automatique
Dimanche 7/8, 11h20
Le GIGN du nuc ?
The @iaeaorg team must go to Zaporizhia just as we did to Chornobyl and South Ukraine earlier in the year. We can put together a safety, security and safeguards mission and deliver the indispensable assistance and impartial assessment that is needed. L'équipe de @iaeaorg doit se rendre à Zaporizhia comme nous l'avons fait à Chornobyl et en Ukraine du Sud plus tôt dans l'année. Nous pouvons mettre sur pied une mission de sûreté, de sécurité et de sauvegarde et fournir l'assistance indispensable et l'évaluation impartiale qui sont nécessaires (traduction Deepl).
Samedi 6/8, 23h35
Les services de renseignement ukrainiens confirment que l’armée russe a miné les unités de puissance de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.
Ukrinform, traduction automatique
Samedi 6/8, 21h35
Des « informations de plus en plus alarmantes » au sujet de la centrale de Zaporijia, juge le directeur de l’AIEA
Les frappes de vendredi sur la centrale nucléaire de Zaporijia sont « les dernières d’une longue liste d’informations de plus en plus alarmantes », a dénoncé le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi, estimant qu’elles démontrent un « vrai risque réel de catastrophe nucléaire pouvant menacer la santé et l’environnement en Ukraine et au-delà », selon un communiqué.
Le Monde
Preuve vidéo de la dissimulation d'équipements, de munitions et de matériel militaires par la Russie dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe à #Zaporizhzhia .
Samedi 6/8, 18h30
Oui, mais pas d’autres.
Samedi 6/8, 17h15
Il y a de petits moments de début de panique.
Le curseur de la panique passe du 0,2 habituel, insignifiant, à 2, 2 et demi. Un x10 ou 12.
Mais bien sûr, comme toujours dans la crise qui s’installe, le seuil bas peut être relevé.
Si l’insignifiance habituelle passe de 0,2 à 1, le ratio avec la pointe n’est plus que de 2 ou 2,5, au lieu de 10 ou 12 avec le seuil à 0,2. C’est une réduction de la dynamique. C’est appréciable.
Je ne sais pas du tout si ça marche comme ça.
Samedi 6/8, 17h10
Premier ministre japonais.
La cérémonie du 77e anniversaire du bombardement atomique sur Hiroshima, le 6 août 1945, s’est déroulée cette année sur fond de crainte du retour à l’arme nucléaire et de la volonté du premier ministre japonais, Fumio Kishida, d’agir pour la disparition de ces armes.
[Le Premier ministre japonais] a déploré que la dynamique de réduction des arsenaux soit enrayée. La question lui tient à cœur pour des raisons personnelles. Sa famille est originaire d’Hiroshima, ville dont il est aussi député. Et, dans sa jeunesse, il a été sensibilisé au bombardement par sa grand-mère. La lutte pour la disparition des armes nucléaires apparaît de ce fait indissociable de son action. Ministre des affaires étrangères de 2012 à 2017, il s’est démené pour la venue à Hiroshima, en mai 2016, de Barack Obama, premier président américain en exercice à rendre hommage aux victimes de la bombe atomique.
[…] Il a aussi choisi Hiroshima comme ville hôte du sommet du G7 de 2023.
[…] Les crises en cours, en Ukraine mais aussi autour de Taïwan, pourraient affecter les efforts du premier ministre. Elles donnent des arguments aux tenants d’un renforcement des moyens de défense du Japon. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a suscité des appels, entre autres de l’ex-chef du gouvernement Shinzo Abe, décédé depuis, en faveur du partage des armes nucléaires américaines entre alliés, sur le modèle de ce que fait l’OTAN en Europe. M. Kishida les avait alors rejetés.
Le Monde
Samedi 6/8, 16h45
La puissance nuc modulée par la disponibilité de l’eau fraîche : le nuc, une puissance hydraulique ?
[…] « Depuis le début de 2022, 470 gigawattheures [GWh] ont été perdus par rapport à 2021 à cause de la météo », calcule-t-on chez Callendar, une start-up française qui évalue l’impact du changement climatique sur le parc nucléaire. Cela reste encore limité, correspondant à 0,13 % de la production totale d’électricité nucléaire.
[…] Pour Callendar, « cela s’explique par des indisponibilités exceptionnellement précoces et durables : elles ont commencé avec la vague de chaleur de début mai, responsable d’environ 15 GWh de pertes, et se sont poursuivies en juin principalement en raison de la sécheresse (environ 140 GWh) puis avec les canicules de mi-juillet (environ 200 GWh) et début août (environ 110 GWh) ».Jusqu’à présent, la centrale de Golfech est la plus touchée, avec 237 GWh de perdus, suivie de celle de Saint-Alban (141 GWh), en Isère, au bord du Rhône.
De surcroît, la sécheresse affecte également le niveau des barrages, dont les stocks d’eau se dégradent rapidement. Ces derniers étant à leur plus bas niveau depuis 2014 au moins. Des centrales thermiques sont également concernées. Le 19 juillet, celle à gaz de Martigues (Bouches-du-Rhône) avait également dû réduire sa puissance, contrainte par la réglementation sur ses rejets d’eau chaude dans la mer Méditerranée.
Le Monde
Samedi 6/8, 9h15
Avertissement depuis Hiroshima.
Aujourd’hui, « des crises à forte connotation nucléaire se propagent rapidement, du Moyen-Orient à la péninsule coréenne en passant par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’humanité joue avec un pistolet chargé », a affirmé Antonio Guterres, réitérant les avertissements qu’il avait lancés cette semaine lors d’une conférence des pays signataires du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à New York.
Le risque nucléaire hante les esprits depuis que la Russie a envahi son voisin ukrainien en février. L’ambassadeur de Russie au Japon n’a pas été invité à la cérémonie de samedi, mais il s’est rendu jeudi à Hiroshima pour déposer une gerbe de fleurs en hommage aux victimes.
Le Monde
Samedi 6/8, 1h30
77 ans. Bon anniversaire, Hiroshima.
Le 6 août 1945, à 8 h 16 min 2 s, après environ 43 secondes de chute libre, activée par les capteurs d’altitude et ses radars, [la bombe] explosa à 580 mètres à la verticale de l’hôpital Shima, en plein cœur de l’agglomération, à environ 300 m au sud-est du pont initialement visé, libérant une énergie équivalente à environ 15 000 tonnes de TNT. L’explosion tua instantanément des dizaines de milliers de personnes et détruisit tout sur environ 12 km2.
Wikipedia
Samedi 6/8, 1h25
Précautionneuse, Washington a (sagement) décidé de repousser un lancer de test de l’un de ses fameux missiles balistiques LGM-30G Minuteman III, ceux-là même qu’elle destine à envoyer la mort sous forme atomique sur d’autres continents en cas de conflit nucléaire global.
«Alors que la Chine s’engage dans des exercices militaires autour de Taïwan, les États-Unis démontrent à la place le comportement d’une puissance nucléaire responsable en minimisant les risques d’incompréhension», a ainsi déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche John Kirby.
Korii
Samedi 6/8, 1h15
Un certain sens de l’à propos.
Le rayonnement détruit les bactéries porteuses de maladies et réduit les risques de maladies d'origine alimentaire, tout en conservant le même goût, la même texture et la même apparence. Il ne laisse également aucune sorte de résidus de #radiation (traduction automatique)
Samedi 6/8, 1h00
Pas la même chanson que pour la Russie.
Vendredi, des vidéos et des photos d’un événement faisant la promotion d’un bar Snickers [la barre chocolatée Snickers] en édition limitée qui n’était disponible que dans les « pays » de la Corée du Sud, de la Malaisie et de Taïwan sont devenues virales sur la plateforme chinoise de microblogging Weibo.
Mars Wrigley sur son compte Snickers China Weibo a publié des excuses et a déclaré que le contenu concerné avait été modifié [Taïwan n’est pas un pays].
Reuters
Vendredi 5/8, 23h00
« L’Ukraine « met les civils en danger » en construisant des villes sur le chemin de l’invasion russe. »
Vendredi 5/8, 19h35
Trois frappes ont été signalées vendredi près d’un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijia, a annoncé sur Telegram la société d’Etat ukrainienne Energoatom, qui a accusé la Russie d’en être à l’origine. Une ligne de haute tension a été endommagée dans cette attaque en déclenchant l’arrêt d’un des réacteurs de la centrale, la plus grande de l’Europe.
Le Monde
Vendredi 5/8, 19h05
Vendredi 5/8, 18h50
Energoatom déclare des explosions militaires d’origine russe sur le site de Zaporijia.
Pour la deuxième fois au cours des dernières heures, les occupants ont tiré sur centrale nucléaire de Zaporizhzhia : trois « arrivées » ont été enregistrées directement sur le site de la centrale
Dans la soirée du 5 août, des terroristes russes ont tiré pour la deuxième fois sur la centrale nucléaire de Zaporizhzhia avec des grenades propulsées par fusée. Trois « arrivées » ont été enregistrées sur le site même de la centrale, à proximité d’une des tranches où se trouve le réacteur nucléaire.Les raiders ont gravement endommagé la station azote-oxygène et le bâtiment auxiliaire combiné. Il existe des risques de fuite d’hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives. Le danger d’incendie est élevé. Actuellement, il n’y a pas de victimes.
Avant le bombardement, les représentants de Rosatom ont quitté précipitamment la gare. Ils savaient probablement qu’une attaque se préparait.
Energoatom, Telegram, traduction automatique
Vendredi 5/8, 0h05
La ville de Miami transfère 167 armes à feu à Irpin, dans la région de Kiev en Ukraine, comme l’a récemment annoncé Oleksandr Markushyn, maire d’Irpin, sur Telegram.
[…] L’envoi, le premier de ce type en provenance des États-Unis, a été organisé par le commissaire de Miami Ken Russell dans le cadre de la campagne « Guns 4 Ukraine ». Facilitée par le département de police de Miami, cette initiative a commencé à collecter des armes en juillet en confisquant des armes illégales et en rachetant des fusils d’occasion à des citoyens américains.
Investment Monitor
Miami police chief Manny Morales (left) and commissioner Ken Russell hold a press conference about the 'Guns 4 Ukraine' initiative, which is sending arms to Irpin. (Photo by Alie Skowronski/Miami Herald/Tribune News Service via Getty Images)
Jeudi 4/8, 23h55
J’ai payé deux pelles pour les soldats de Kherson ; ce n’est pas une arme et ça peut être utilisé dans la vie normale. 320 grivnias la pelle, 17 euros les deux. C’est une amie d’amie qui a lancé cette collecte.
Irpin est désormais jumelée à Miami, Etats-Unis ! Tu imagines ? Des armes collectées à Miami vont être confiées aux forces de l’ordre d’Irpin.
Olga, par téléphone
Jeudi 4/8, 19h35
Mécanique
l’outil de production de l’électricien [EDF] est un concentré de haute technologie, soumis à des règles draconiennes. Or les centrales nucléaires, qui fournissent habituellement quelque 70 % de l’électricité hexagonale, ne tournent qu’à mi-régime : environ la moitié des réacteurs du pays sont à l’arrêt, qu’ils soient en cours de révision ou affectés par un problème de corrosion découvert il y a peu sur certaines soudures. Au premier trimestre, la production nucléaire s’est établie à 154,1 TWh, en baisse de 15 %… EDF, qui vend à l’avance son électricité, doit donc racheter sur les marchés des électrons, dont le prix grimpe en flèche : le mégawattheure s’échange début août à plus de 500 euros, contre 47 euros il y a un an…
Le Point, EDF qui pleure, TotalEnergies qui rit
Jeudi 4/8, 9h20
Pendant ce temps, à propos de Zaporijia.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré le 3 août que la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia (NPP), qui est actuellement occupée par les forces russes, est « complètement hors de contrôle » et que « tous les principes de sûreté nucléaire ont été violé » à l’usine.
ISW, point du 3 août, traduction Deepl
L’intégrité physique de la centrale n’a pas été respectée, a-t-il dit, citant des bombardements au début de la guerre lorsqu’elle a été reprise et des informations continues de l’Ukraine et de la Russie s’accusant mutuellement d’attaques à Zaporizhzhia.
Il existe « une situation paradoxale » dans laquelle la centrale est contrôlée par la Russie, mais son personnel ukrainien continue de gérer ses opérations nucléaires, ce qui entraîne d’inévitables moments de friction et de violence présumée, a-t-il ajouté. Si l’AIEA a quelques contacts avec le personnel, ils sont « défectueux » et « inégaux », a-t-il ajouté.
Selon M. Grossi, la chaîne d’approvisionnement en équipements et en pièces de rechange a été interrompue, « si bien que nous ne sommes pas sûrs que la centrale reçoive tout ce dont elle a besoin ». L’AIEA doit également effectuer des inspections très importantes pour s’assurer que les matières nucléaires sont protégées, « et il y a beaucoup de matières nucléaires à inspecter », a-t-il ajouté.
« Lorsque vous mettez tout cela ensemble, vous avez un catalogue de choses qui ne devraient jamais se produire dans une installation nucléaire », a déclaré M. Grossi.
AP
Jeudi 4/8, 9h15
Conférence d’examen du Traité de Non Prolifération [nuc].
Initialement prévue en 2020 mais retardée en raison de la pandémie mondiale de COVID-19, la conférence d’examen du TNP de cette année se déroule dans un été assombri par une potentielle prolifération nucléaire.
– Le prochain essai nucléaire attendu de la Corée du Nord mettrait fin au moratoire sur les essais qu’elle s’est elle-même imposée en 2017.
– L’Iran a repris les activités de construction de son complexe nucléaire souterrain et éteint les caméras de surveillance de ses sites nucléaires, des mesures qui pourraient le mettre à quelques mois seulement d’amasser la matière fissile nécessaire à la fabrication d’une bombe nucléaire.
– Les projets d’énergie nucléaire de l’Arabie saoudite – qui prévoient apparemment l’enrichissement de l’uranium avec jusqu’à 20 % d’isotope fissile (uranium 235), soit plus que ce qui est nécessaire pour les réacteurs nucléaires commerciaux – donnent à penser que ce pays pourrait également s’intéresser à un programme d’armes nucléaires.
– La Suède a accéléré sa demande d’adhésion à l’OTAN, ce qui fait craindre que le pays ne change de position vis-à-vis des armes nucléaires après son entrée dans l’alliance.
– Et le transfert potentiel d’uranium hautement enrichi de qualité militaire à l’Australie dans le cadre de son accord sur les sous-marins avec les États-Unis et le Royaume-Uni créerait un précédent qui pourrait permettre la prolifération de la technologie nucléaire dans d’autres pays.
Bulletin of the Atomic Scientists
Jeudi 4/8, 2h25
Voilà, pour continuer à penser qu’une proposition de ce genre-là est intolérable, Poutine ne doit pas gagner et, bien sûr, il doit y avoir un après-guerre.
Maria Butina, membre de la Douma d'État russe, a proposé d'emprisonner les parents dont les enfants continueraient à utiliser des VPN. [traduction Deepl] - Nexta, Twitter
Jeudi 4/8, 1h45
Décompte.
Le Sénat américain a approuvé, mercredi, une résolution ratifiant les protocoles d’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), après la décision historique de ces deux pays de renoncer à leur neutralité en raison de l’invasion russe en Ukraine.
En comptant les Etats-Unis et l’Italie, qui s’est exprimée peu après la France, 23 Etats ont déjà ratifié l’adhésion des deux pays sur les trente nécessaires, selon le décompte de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. La décision historique de Stockholm et d’Helsinki doit être approuvée par les trente États membres, afin de bénéficier de l’article 5 du traité de l’Alliance de l’Atlantique nord, fondée en 1949 au début de la guerre froide.
Cet article 5 déclenche une riposte commune en cas d’attaque contre l’un des membres de l’OTAN.
Le Monde
Mercredi 3/8, 20h25
Bombardement d’une centrale !
Ouf, c’est une ferme solaire…
Nuage minime : silicium 28 et vers de terre hachés.
(Et quand ça pète, ça fait des histoires courtes)
[La production d’électricité de la centrale a depuis été rétablie] Les « retombées » minimes – pour ainsi dire – de l’attaque de la centrale photovoltaïque constituent une autre très bonne raison de passer aux énergies renouvelables.
[…] « À en juger par la photo, environ quatre chaînes ont été détruites et quatre autres ont été endommagées, approximativement. Cela représente environ 200 modules. Pour une centrale de 10MW, cela représente environ 0,6%. Oui, moins d’un pour cent.
« C’est une raison supplémentaire de se concentrer sur la production renouvelable distribuée si la raison climatique ne suffit pas. Pour la détruire, il faut faire de gros efforts.
[…] Selon Reuters via le New York Times , la centrale solaire de 10 MW est située à Merefa, au sud-ouest de Kharkiv.
Renew Economy, traduction Deepl
Pour rappel : combien ça coûte, un « missile » ?
Mercredi 3/8, 20h15
Largage de grenade depuis un drone, mais le sponsor du drone est nommé…
Mercredi 3/8, 16h50
Intermittence thermique.
« En raison des prévisions de températures élevées sur le Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d’affecter le site de production nucléaire de Tricastin à partir du 6 août 2022 pouvant aller jusqu’à l’arrêt d’une tranche », écrit EDF. L’électricien précise toutefois qu’une production minimale de 400 mégawatts (MW) sera maintenue « avec le maintien de deux tranches couplées » afin d’assurer la stabilité du réseau. Pour rappel, la centrale nucléaire de la Drôme compte 4 réacteurs de 900 MW.
Les Échos
On se doute évidemment que le confort et la survie des poissons (EDF est tenu de respecter des seuils de température liés à la viabilité des cours d’eau) passera à la trappe quand la tension sur la production électrique deviendra critique et nous chauffera les oreilles. Il n’y a qu’à voir les commentaires incendiaires quand il s’agit de baisser d’un cran la clim.
Mercredi 3/8, 12h45
6% d’élec.
La sortie de l’énergie nucléaire programmée à la fin de cette année en Allemagne pourrait être reportée. [Le chancelier] Olaf Scholz a estimé mercredi 3 août qu’il pouvait « être pertinent » de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne, en partie privée de gaz russe et qui craint une crise énergétique.
[…] Les trois centrales nucléaires encore en activité – en Bavière, Basse-Saxe et dans le Bade-Wurtemberg – participent actuellement pour 6 % de la production nette d’électricité en Allemagne.
Le Monde
Mercredi 3/8, 12h40
La situation militaire (vue par MilitaryLand), et, pour rappel, celle du 23 juillet.
Mercredi 3/8, 10h35
Anticipation.
Dans une enquête menée en juin par la Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine, 23% des entreprises occidentales ont déclaré qu’elles envisageaient de déplacer leurs opérations hors du pays, tandis que 50% ont déclaré que les affaires en Chine étaient devenues plus politisées en 2021 qu’elles ne l’étaient les années précédentes.
[…] l’agressivité croissante de Pékin envers l’Occident et son insistance à maintenir des liens avec Moscou ont également rendu les dirigeants nerveux à l’idée qu’ils pourraient être pris du mauvais côté du conflit mondial. […] L’inquiétude des entreprises occidentales est telle qu’une enquête sur les risques politiques menée par Willis Towers Watson cette année a révélé que 95 % des multinationales sont désormais préoccupées par le risque de faire des affaires dans l’Indo-Pacifique – en réalité : la Chine.
Foreign Policy, Elisabeth Braw, traduction automatique
Mercredi 3/8, 2h45
Argumentaire RN/LFI : quelqu’un a posé la question sur le live du Monde (qui court vaillamment depuis le début de l’invasion).
« L’insoumis » Aurélien Saintoul a dénoncé un « processus dangereux » avec la « superposition de l’OTAN » et de l’Union Européenne.
Laurent Jacobelli, du Rassemblement national, a lui critiqué « un signal de défi à la Russie », avec ce processus d’adhésion, en présentant l’OTAN comme une « vitrine commerciale du complexe militaro-industriel » des Etats-Unis.
Le Monde
Citoyen Saintoul, voulez-vous dire un processus plus dangereux qu’un missile pas précis ? Quant à la vitrine commerciale, citoyen Jacobelli, quel est le récit svp ?
Citoyen moi
Quelqu’un sur Twitter ces jours-ci s’inquiétait de la présence du RN dans la commission du renseignement de l’Assemblée nationale.
Mercredi 3/8, 0h35
Je ne sais pas quels sont les arguments du RN et de LFI.
Le Parlement français a ratifié les protocoles d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, par un vote de l’Assemblée nationale mardi, après la décision historique de ces deux pays de renoncer à leur neutralité en raison de l’invasion russe en Ukraine.
Les députés ont adopté le texte par 209 voix contre 46 avec le soutien des Républicains (LR), du Parti socialiste (PS) et des écologistes (EELV). Le Rassemblement national (RN) s’est abstenu et La France insoumise (LFI) a voté contre.
Le Monde
Mardi 2/8, 22h45
La laisse peut être étonnamment longue. Mais il faut que Mme Le Pen lise le papier de Foreign Policy, dont on a parlé par ici le 24 juillet, 2h20, l’étude qui démonte les 9 mythes du soi-disant raté des sanctions économiques.
Pour elle, les sanctions contre la Russie sont tout simplement inutiles. Marine Le Pen, la présidente des députés Rassemblement national (RN), a réclamé mardi 2 août l’abandon des sanctions prises contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine.
« Je souhaite » que les sanctions « disparaissent pour éviter à l’Europe de se retrouver face à un black-out, notamment concernant les importations de gaz », a déclaré la dirigeante d’extrême droite depuis l’Assemblée nationale lors d’une conférence de presse de bilan de la séquence parlementaire. « Ces sanctions ne servent strictement à rien, si ce n’est à faire souffrir les peuples européens et, accessoirement, le peuple français », a-t-elle affirmé.
Le Monde
« Qu'ils soient débiteurs financiers ou admirateurs déclarés de Vladimir Poutine, trois candidats sont désormais hors-jeu, à savoir Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon.» (MIKHAIL KLIMENTYEV/NYT-REDUX-REA) - Les Échos, 2 mars 2022, Poutine rebat les cartes de la presidentielle
Mardi 2/8, 22h30
La laisse peut-être étonnamment courte.
L’ex-président russe Dmitri Medvedev, coutumier des déclarations au vitriol sur les réseaux sociaux, a affirmé mardi que l’un de ses comptes avait été piraté, après la publication d’un message remettant en question la souveraineté d’ex-républiques soviétiques. Apparu dans la nuit de lundi à mardi à travers sa page officielle sur VKontakte (VK), l’équivalent russe de Facebook, ce long message, effacé au bout de quelques minutes, affirmait notamment que « tous les peuples qui habitaient autrefois la grande et puissante URSS vivront à nouveau ensemble, dans l’amitié ».
[…] le message effacé affirmait que la Géorgie, pays du Caucase qui a affronté Moscou lors d’une guerre en 2008, ne pouvait exister qu’en faisant partie de la Russie.
[…] Le message prenait également pour cible le Kazakhstan, […] qualifié « d’État artificiel » et accusé de « génocide » contre la minorité russe qui vit dans ce pays, une accusation similaire portée sans preuve par Moscou contre l’Ukraine pour justifier son intervention militaire.
Le Parisien
Mardi 2/8, 20h35
Devant l’ambassade russe en Slovaquie.
Mardi 2/8, 20h30
Connexion.
Mardi 2/8, 19h35
Je n’ai rien dit des céréales en transit.
18:38 – Le premier chargement de céréales ukrainiennes a atteint les côtes turques
Le premier chargement autorisé de céréales ukrainiennes depuis le début de la guerre déclenchée par la Russie, le 24 février, est arrivé mardi soir au large de la côte nord d’Istanbul, sur la mer Noire.
Le Monde
Mardi 2/8, 19h30
La Chine parle d’actions militaires ciblées après l’arrivée à Taiwan de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants américaine.
Peu avant l’annonce de l’atterrissage de Mme Pelosi, la chaîne de télévision chinoise CGTN a rapporté que des « avions de chasse chinois Su-35 » étaient en train de « traverser le détroit de Taïwan », qui sépare la Chine continentale de l’île revendiquée par Pékin.
[…] Pékin a plusieurs fois mis en garde Washington contre la venue de la haute responsable, qui serait interprétée comme la reconnaissance de la souveraineté de l’île et donc vécue comme une provocation majeure. La semaine dernière, à l’occasion d’un entretien téléphonique avec le président américain, M. Xi avait appelé les Etats-Unis à ne « pas jouer avec le feu ».
Washington pratique à l’égard de Taïwan une diplomatie dite d’« ambiguïté stratégique », consistant à ne reconnaître qu’un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien décisif à Taipei, mais en s’abstenant de dire s’ils défendraient ou non militairement l’île en cas d’invasion.
Le Monde
Mardi 2/8, 18h10
Le Grand Continent (je ne connaissais pas) publie le texte d’un universitaire chinois, intitulé « La première guerre du métavers ».
La guerre russo-ukrainienne se déroule à la fois en ligne et hors ligne, les deux dimensions étant fortement intégrées et se façonnant mutuellement, avec la caractéristique d’être profondément mise en réseau. On pourrait dire qu’il s’agit simplement d’une guerre du métavers – truffée de métaphores.
[…] Volodymyr Zelensky se trouve au cœur du champ de bataille de Kiev, mais il peut s’adresser au Congrès américain, au Parlement européen et à d’autres, obtenant ainsi un énorme soutien sans faire un pas en dehors de la capitale, ce qui constitue en soi une sorte d’intégration des réalités en ligne et hors ligne à la manière d’un métavers.
Le Grand Continent, David Ownby et la traduction d’un article de Shi Zhan.
Cette combinaison d'images provenant d'une vidéo fournie par le service de presse présidentiel ukrainien montre le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy s'exprimant depuis Kiev, en Ukraine, dans ses allocutions vidéo du 24 février 2022 au 3 juin 2022. Depuis le début de la guerre, Zelenskyy s'est adressé au peuple ukrainien à la fin de chaque journée, le ralliant au combat, lui parlant de ses efforts pour obtenir toujours plus d'armes occidentales et partageant sa douleur. Sa voix, formée par des acteurs, peut être apaisante, un murmure profond et confidentiel alors qu'il regarde directement la caméra. Elle peut aussi être puissante, s'élevant vers l'indignation morale lorsqu'il condamne les dernières atrocités commises par les Russes et jure que les responsables seront punis. (Ukrainian Presidential Press Office via AP), traduction automatique
Mardi 2/8, 18h05
Bouclier nucléaire.
[…] L’Ukraine ne peut pas déclencher des volées d’obus en retour en utilisant des systèmes de roquettes avancés fournis par les États-Unis, qui ont réduit au silence les canons russes ailleurs sur la ligne de front. Cela risquerait de heurter l’un des six réacteurs à eau sous pression ou des déchets hautement radioactifs entreposés. Et la Russie le sait.
« Ils se cachent là-bas pour ne pas être touchés », a déclaré Oleksandr Sayuk, le maire de Nikopol. « Sinon, pourquoi seraient-ils à la centrale électrique ? Utiliser un tel objet comme bouclier est très dangereux ».
Les résidents ont fui Nikopol en raison des dangers des bombardements et d’une éventuelle fuite radioactive. Et ceux qui restent se sentent impuissants, comme s’ils étaient des cibles dans un stand de tir.
The New York Times, traduction automatique
Mardi 2/8, 12h15
Prise de position américaine.
Le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis étaient « profondément préoccupés » par le fait que l’usine de Zaporizhzhia, sur laquelle la Russie était accusée d’avoir tiré des obus dangereusement proches en mars, était désormais une base militaire russe utilisée pour tirer sur les forces ukrainiennes à proximité.
« Bien sûr, les Ukrainiens ne peuvent pas riposter de peur qu’il n’y ait un terrible accident impliquant la centrale nucléaire », a déclaré Blinken aux journalistes après les pourparlers sur la non-prolifération nucléaire aux Nations Unies à New York lundi.
Reuters
Mardi 2/8, 1h20
Quelques nouvelles des amis.
Du côté de Tchernobyl, Tola va bien, sa famille aussi. Concernant l’accès à internet, dit-il, nous avons été mis à niveau il y a une semaine par des technologies de transmission rapide de données par fibre optique. Cette modernisation du réseau était prévue avant la guerre, mais les travaux [n’ont eu lieu] que maintenant. Il y a la fibre là-haut.
Pacha est sur sa frontière hongroise. La hiérarchie aurait conseillé aux gars de se loger à la cool dans les environs. Pacha a trouvé quelque chose à une vingtaine de bornes, en colloc avec un pote bien. Il a récupéré sa voiture. Il a commandé du matériel de pêche. Il s’emmerde. Olga a dit : « Oui, ennuie-toi bien, à l’abri ».
Olga va bien. On se parle moins souvent, tous les deux-trois jours. C’est la situation de Pacha qui nous rythme en quelque sorte : le moindre sms quand il était sur le front de l’est à Siversk, quand il ne fallait pas. Et aujourd’hui, il s’ennuie. Olga voudrait retourner en Ukraine, mais ni chez elle, ni à Kyiv, ni chez les parents. Y a du réseau à la frontière hongroise ?
Elle n’imagine pas bouger avant octobre. Les deux mois qui viennent vont être décisifs, je pense.
On parle de la guerre, on échange nos lectures, l’ambiance là-bas, ici. La semaine dernière c’était cette espèce d’infection pro-poutinienne qui se manifestait chez un pote, revenu aux actualités et convaincu que les Américains nous manipulent. Ils ne travaillent sans doute pas gratuitement, mais pour l’instant, il faut le redire, des Russes tuent des Ukrainiens pour piquer leurs machines à laver (le linge).
Les parents, ça va. Irina va bien aussi, elle travaille beaucoup (les jours de repos ont l’air précieux). Ça bombarde dans la région, mais pas très.
Pas de nouvelles de Valera. Mais rien de spécial ne devrait arriver de ce côté-là.
Mardi 2/8, 0h10
un nid avec des poussins est installé dans une tranchée russe, du côté de l’ancienne usine asphalte-béton de Tchernobyl
L’organisme intitulé « Centre de soutien organisationnel, technique et informationnel de l’UZV », en français de traducteur automatique, ne précise pas l’espèce d’oiseau, mais conclut que ce nid témoigne de la renaissance de Tchernobyl (après le départ des Russes ou en général, un peu des deux sûrement).
Lundi 1/8, 23h55
Un autre article publié en français sur le Rubicon, où il est question de la liberté de choix de Poutine.
Lorsqu’un empire tire sa révérence, il peut le faire avec une certaine élégance, ou en semant le chaos et la désolation dans son sillage. Ce deuxième scénario décrit bien la Russie de Vladimir Poutine, prêt à tout pour faire oublier le déclin géopolitique et maintenir le rang de son pays dans le concert des nations. Au prix d’une musique discordante, voire d’un effondrement.
Deuxième puissance militaire mondiale, détentrice de l’arme nucléaire et d’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, la Russie souffre d’un produit intérieur brut inférieur à celui du Canada et d’une démographie en berne. Depuis 1991, elle a aussi perdu une bonne partie de son territoire et de sa sphère d’influence. Cet écart entre un passé marqué par la grandeur et un présent rabougri explique en bonne partie la politique étrangère de Moscou.
[…] Certains pensent que le sentiment d’encerclement et d’humiliation éprouvé par les élites russes à la suite de l’élargissement de l’OTAN rendait cette action inévitable [l’invasion de l’Ukraine]. Je ne le crois pas. Même si l’on peut discuter de la façon dont la Russie a été poussée dans les câbles après la fin de la Guerre froide, Vladimir Poutine avait le choix. […]
Le Rubicon, La Russie rate sa sortie, Frédéric Mérand
Frédéric Mérand – PhD, Berkeley (@FredericMerand) – est professeur de science politique et directeur scientifique du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). Il a récemment fait paraître Coping with Geopolitical Decline (McGill-Queen’s University Press, 2020), L’analyse du risque politique (avec Adib Bencherif, Presses de l’Université de Montréal, 2021) et Un sociologue à la Commission européenne (Presses de Sciences Po, 2021).
Lundi 1/8, 19h50
J’avais mis de côté cette explication de texte, autour de la formule du président Macron. Longue citation de l’analyse d’Olivier Schmitt.
[…] Surtout, les États peuvent rentrer en guerre afin de maintenir ou augmenter leur statut [défini comme la position d’un acteur vis-à-vis d’un groupe de référence]. Richard Ned Lebow avance ainsi que la majorité des conflits depuis 1648 n’ont pas été initiés pour des raisons sécuritaires, mais pour des raisons de statut ou de vengeance, tandis que Jonathan Renshon illustre la manière dont l’écart entre le « statut ressenti » et le « statut souhaité » est un puissant moteur de conflit.
[…] Joslyn Barnhart a montré que les États – et particulièrement les grandes puissances – avaient statistiquement beaucoup plus de chances de s’engager dans des actions visant à augmenter leur statut, comme une agression contre un État plus faible, lorsqu’ils avaient subi une expérience humiliante (comprise comme l’incapacité à se conformer à leur image internationale). Un bon exemple de ce mécanisme est l’invasion par la France de la Tunisie en 1881, faisant suite à la défaite contre la Prusse en 1870.
[…] La littérature a largement relevé que la Russie contemporaine correspond à un État obsédé par son statut, ayant des difficultés à accepter son déclin, ce qui la conduit à des comportements agressifs. Iver Neumann a par exemple montré comment, depuis 1991, le discours dominant des élites russes relève d’un complexe de supériorité face à une Europe présentée comme décadente et au bord de l’effondrement. Ce discours est lui-même articulé à une vision conspirationniste des relations internationales qui perçoit tout évènement négatif comme le résultat de l’action hostile d’un Occident acharné à détruire la Russie.
[…] On en revient à l’absence de mécanisme causal dans le discours du président [Macron] : en quoi l’absence d’humiliation du « peuple russe » (ce qui sous-entend que l’on pourrait humilier Vladimir Poutine ?) peut-elle conduire à un changement de la politique étrangère russe étant donné le fonctionnement du régime actuel ?
Le Rubicon, « Il ne faut pas humilier la Russie ». La formule et ses implications politico-stratégiques
C’est très intéressant.
en 2003-2005, sous la présidence de Poutine, la Russie et l’Union européenne se sont entendues sur les termes d’un partenariat stratégique, qui devait aboutir à la création de quatre « espaces communs » : un « espace économique commun » ; un « espace commun de liberté, de sécurité et de justice » ; un « espace de coopération dans le domaine de la sécurité extérieure » et un « espace commun de recherche et d’éducation incluant les aspects culturels ». A son tour, l’OTAN a proposé une coopération avec la Russie dans le cadre du programme Partenariat pour la Paix depuis 1994 et, ensuite, du Conseil OTAN-Russie à partir de 2002. Enfin, les pays occidentaux ont facilité l’entrée de la Russie dans des organismes multilatéraux comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou le Fonds monétaire international (FMI). L’intégralité de l’approche des États occidentaux a relevé de la tentative de « socialiser » la Russie au sein d’institutions multinationales, approche qui a échoué.
On voit bien que si les pays occidentaux avaient voulu « humilier » la Russie, ils auraient pu s’y prendre différemment. Mais c’est bien là l’enjeu principal : le problème du discours de « l’humiliation » est que ce sont les dirigeants russes eux-mêmes qui définissent ce qui les « humilie ».
[…] Ainsi, si l’enjeu est réellement d’aboutir une situation stabilisée, la priorité devrait être de permettre à l’Ukraine d’équilibrer le rapport de forces militaire face à la Russie, et de s’assurer que la Russie respecte un accord de paix éventuel. Avant de s’inquiéter des émotions russes, l’enjeu est bien de créer les conditions stratégiques qui permettront une stabilisation de la situation. Il est certainement important d’être vigilant aux risques d’escalade, mais la reprise du vocabulaire russe n’a pas de justification stratégique.
[…] L’invasion de février 2022 confirme cette analyse [une puissance principalement agressive cherchant à modifier le statu quo stratégique], la soi-disant « dénazification » de l’Ukraine et la pseudo-inquiétude vis-à-vis de l’OTAN servant de mauvais prétexte pour justifier ce qui est fondamentalement « une guerre coloniale sous protection nucléaire ».
[…] Le mantra « il ne faut pas humilier la Russie », qui n’est pas réservé au président, relève de cette logique : le sous-texte est bien de revenir à une coopération dès que possible, en dépit de l’absence de moindre élément empirique permettant, avec le régime actuel, de justifier cet espoir.
[…] la Russie dispose d’un soft power probablement sous-estimé, fondé sur l’attraction des franges conservatrices et autoritaires des pays occidentaux pour un pays fantasmé comme un modèle de nationalisme chrétien, tandis que certaines mouvances de gauche y voient un allié objectif de leur américanophobie.
[…] Le déni face à la politique russe actuelle empêche néanmoins d’établir une théorie de la victoire et l’identification d’intérêts communs avec nos alliés. Les États-Unis ont défini leur théorie de la victoire : actant l’impossibilité d’établir une relation stable avec le régime russe actuel, et souhaitant continuer à se concentrer sur l’endiguement de la Chine, ils en ont conclu que l’objectif était d’affaiblir autant que possible la Russie afin qu’elle ne soit plus un danger pour la sécurité européenne.
[…] M. Macron est certainement un [décideur de type] romantique [qui pensent que leur volonté et leur talent peuvent surmonter tous les obstacles structurels], ce qui explique son obsession d’établir une relation personnelle avec M. Poutine, dans l’espoir qu’elle débouche sur une stabilisation politique. Cette vision romantique de son propre talent s’accompagne d’une compréhension fondamentalement culturaliste et déterministe de ce qu’est la Russie, très clairement exposée dans son discours d’inauguration de l’exposition Morozov : le président parle sans ironie aucune « d’âme russe » et autres clichés romantico-psychologisants. Ses mots sur le « grand peuple » devraient d’ailleurs être explicités, notamment pour savoir quels sont selon lui les « petits peuples », qui mériteraient donc apparemment d’être humiliés.
[…] la leçon tirée par de nombreux alliés est que la France ne prend pas au sérieux leurs préoccupations de sécurité et est facilement prête au compromis avec les agresseurs, tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni sont des partenaires fiables. Cette situation force l’Élysée à des clarifications bienvenues, mais révélatrices du trouble généré par les propos du président, et masque le soutien réel apporté par la France à l’Ukraine, en termes financiers comme militaires.
Le Rubicon, « Il ne faut pas humilier la Russie ». La formule et ses implications politico-stratégiques
Olivier Schmitt (@olivier1schmitt) est Professeur de Relations Internationales au Center for War Studies, University of Southern Denmark. Il est entre autres l’auteur de Pourquoi Poutine est Notre Allié ? Anatomie d’une Passion Française (Hikari, 2017) ; Allies that Count. Junior Partners in Coalition Warfare (Georgetown University Press, 2018) ; French Defence Policy since the End of the Cold War (Routledge, 2020, avec Alice Pannier) et La Guerre et la Paix. Approches et Enjeux de la Sécurité et de la Stratégie (Presses de Sciences Po, 2020, avec Charles-Philippe David).
Lundi 1/8, 19h35
Rappel des règles.
Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne mettent en garde la Russie sur l’utilisation de l’arsenal nucléaire. Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington, pays alliés et dotés de l’arme nucléaire, rappellent « qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée », et que « les armes nucléaires doivent, aussi longtemps qu’elles existeront, servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre ».
« Dans le contexte de la guerre d’agression illégale et non provoquée menée par la Russie contre l’Ukraine, nous appelons la Russie à mettre fin à sa rhétorique nucléaire et à son comportement irresponsable et dangereux », ont-ils ajouté à l’occasion de l’ouverture de la 10e Conférence d’examen du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Le Monde
Lundi 1/8, 16h50
La fonte du glaçon est pleine d’opportunités.
Proverbe boulouchtouk, traduction approximative
Embourbé dans le conflit en Ukraine, Vladimir Poutine n’a pas pour autant mis de côté ses ambitions polaires. À l’occasion de la Journée de la Flotte russe, le président russe a signé ce dimanche une nouvelle doctrine navale visant à renforcer les positions de la Russie dans l’Arctique, à la fois sur le plan économique et militaire.
[…] Le document de 55 pages dénonce par ailleurs la volonté des États-Unis de « dominer les eaux mondiales » et le « rapprochement des infrastructures militaires de l’Otan des frontières russes », en qualifiant ces phénomènes de « menaces principales » pour la Russie.
Le Parisien
A noter que la Fédération de Russie exploite depuis fin 2019 la centrale nuc flottante Akademik Lomonosov, connectée en électrique et thermique au port de Pevek, sur la Mer de Sibérie orientale.
Lundi 1/8, 16h25
Grâce au Point, j’apprends que la France est un pays dont la gouvernance est noyautée par les zoribles zécolos. Une tribune tous les jours ou les deux jours pour laisser s’exprimer une sommité fissiophile et la cohorte de ceux qui déplorent l’abandon du nuc par l’État ces dernières années.
France, fille aînée de l’atome, qu’as-tu fait du don du nuc ? Oui, c’est bien triste.
Commentaire par Surlaligne le 01/08/2022 à 10:58
Une histoire qui vient de loin
Cela vient de loin…
Le Point, Tribune de Bernard Accoyer, la vulnérabilité énergétique de la France est imputable aux antinucléaires qui ont exercé le pouvoir ces dernières années.
Même si le virage sur le nucléaire de M Macron est récent, il faut voir que c’est une histoire ancienne et que l’endogamie entre les socialistes et les écologistes idéologisés, avec des relais médiatiques importants, a eu un effet destructeur.
Dés 1982, Mitterrand arrêtait le chantier de la centrale de Plogoff et faisait procéder à son démantèlment, en 1998 M Jospin abandonnait la centrale de Creys-Malville, alors qu’elle avait enfin en 1997 atteint son rythme de croisière.
Ensuite, c’est toute la filière nucléaire qui se trouve peu ou prou démantelée, le renoncement à venir du nucléaire conduisant à ne pas faire les investissements nécessaires sur le parc existant pour assurer sa pérennité. […]
Lundi 1/8, 16h20
L’AIEA n’a pas publié de point sur la situation en Ukraine et, en particulier, à Zaporijia, depuis dix jours.
Voilà une note pour ne rien dire, sinon que ça ne bouge pas.
Lundi 1/8, 14h30
La Pologne se prépare.
Les états qui bordent la Russie se sentent menacés, c’est le « souffle de l’ours russe », disons-le ainsi. Ainsi que les États qui, historiquement, comprennent très bien l’essence des relations avec la Russie. La Pologne est incluse dans les deux catégories.
Les autorités polonaises disent qu’après l’invasion russe de l’Ukraine, elles ont l’intention de créer la plus grande armée terrestre de l’UE. L’une des nouvelles de ces derniers jours est la signature d’un colossal contrat d’armement entre la Pologne et la Corée du Sud, le plus important de l’histoire récente de la Pologne. Varsovie achète 980 chars, plus de 600 obusiers automoteurs et 48 avions d’entraînement au combat à Séoul. Ils devraient remplacer les armes que la Pologne a transférées à l’Ukraine et, en général, contribuer à un renforcement significatif des forces armées polonaises.
[…] le coût d’un Black Panther est actuellement estimé à 8,5 millions de dollars par véhicule.
Svoboda, traduction automatique
Pour rappel, au 11 juillet, le site Oryx a validé la perte de 860 chars russes en 5 mois de guerre, soit 6 par jour en moyenne.
Lundi 1/8, 12h00
La Serbie ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo et applique des règles à la frontières que le Kosovo a annoncé vouloir appliquer en retour. La population frontalière serbe a réagi aux annonces kosovares ; il y a eu des tirs. Le Kosovo a annoncé reporter d’un mois les mesures envisagées. On aimerait que cet incident reste du domaine de l’anecdote.
Les nouvelles règles prévoient que toute personne entrant au Kosovo avec une carte d’identité serbe dispose d’un document temporaire pendant son séjour dans le pays.
[…] Dimanche soir, des centaines de Serbes du Kosovo avaient massé camions, camions-citernes et autres véhicules lourds sur les routes menant aux points de passage de Jarinje et Brnjak, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. […] Les Serbes du Kosovo ne reconnaissent pas l’autorité de Pristina, ni l’indépendance du Kosovo, et restent loyaux à Belgrade dont ils dépendent financièrement.
Le Monde
Lundi 1/8, 0h40
Trouble au nord de la Serbie, à la frontière avec le Kosovo. Je n’ai pas encore compris le pourquoi du comment. L’OTAN se dit à intervenir conformément à son mandat de 1999.
Lundi 1/8, 0h25
Pacha va bien.
Dimanche 31/7, 23h25
Olga me parle de Iaroslav le sage, souverrain de la Rus de Kiev et qui avait trouvé à marier trois ou quatre de ses filles dans les cours d’Europe, vers 1050. On l’appelait le beau-père de l’Europe.
Anstasia épouse le roi de Hongrie et Elisabeth celui de Norvège. Agathe se serait mariée avec un héritier de la couronne anglaise qui n’a pas eu le temps de régner, Edouard l’éxilé.
Devenu veuf en 1044, et sans enfant légitime, Henri [1er, roi des Francs] épouse Anne de Kiev le 19 mai 1051. Cette dernière présente l’avantage d’appartenir à une famille prestigieuse10 et de ne pas risquer de tomber sous le coup de l’interdiction pontificale des mariages entre parents jusqu’au septième degré11. Après une première ambassade en 1049, Iaroslav le Sage accepte de donner sa fille en mariage dans le cadre de sa « politique d’élargissement de ses alliances ». Une seconde ambassade ramène donc la princesse pour le mariage, qui a lieu en grande pompe à Reims.
Wikipédia
Parbleu, du sang ukrainien dans la royauté française.
Quant à la Rus de Kiev, dont on entend parler dans les analyses sur l’origine de l’invasion russe, la voici ; Moscou n’existe pas encore, elle sera quelque part à droite du mot Volga. Une invasion mongole y met fin à partir de 1223. Fin de l’histoire.